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Le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC.


par Maurice KAYIPU LEMPELA
Institut Supérieur de Commerce. Isc/Lubumbashi - Licence en Comptabilité 2012
  

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LE COMMERCE EXTERIEUR ET LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC (allant de 2008-2012).



par KAYIPU LEMPELA Maurice
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE LUBUMBASHI RDC (ex. ISC) - Licencié en sciences commerciales et financières, option comptable 2013- 2014

Dans la catégorie: Economie et Finance 

Economie et Finance   

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1 DEDICACE

A mon Dieu, source de mon existence et fidèle à ses promesses et a permis l'élaboration de ce travail

A toi l'Eternel, tu es mon rocher et mon salut, ma hauteur sûr, je ne t'oublierais pas, je tes remerciée parce que tout ce qui est caché ces choses au riche est tu les as révélées au pauvres, que tu non soit louer a jamais ! Amen !

A toi mon très chère Père LEMPELA WA MPANYA Marcel, toi qui ma données les vraie sens du devoir, toi qui m'apprenais à combattre contre la sureté pour n'être par étranger autant est à l'espace, ton sens d'enseignement dévoué à chaque chose a son temps, ton modèle qui tu à faire de mois pour ton amour et de sacrifice qui n'est cesse pas de manifeste à notre regard, pour que nous sayons un homme utile dans la société, soit rassuré que tes sages conseil ont été compris et bien assimiles dans non pensée humaine, ce travail reste un pierre de la construction de la dite famille qui sera bien accueillir dans les proche jours académique, en accueillant une base intellectuelle de tes enfants.

A toi ma très cher Mère TSHIBUABUA KAYIPU Sophie Brigitte, toi qui m'a fait venir dans ce monde, toi qui ne cesse pas de tes faires souci pour ma cause est tu es pour moi un chemin de bonheur sur cette terre, pour les sacrifices consenti, est les caprices supportée depuis notre enfance jusqu'aujourd'hui par votre volonté et par la force divine, vous avez accepté notre avenir dans ce monde, la sagesse caractérise votre pensée enfin de recevoir ce que Dieu a promis dans la nouvelle alliance.

Ce que nous somme aujourd'hui est ce que nous serons demain ; que ces travails soit une pierre de construction de notre famille, nous sommes très fière de vous estnous resterons le fruit de vos travaux pour toujours.

KAYIPU LEMPELA Maurice

2 AVANT-PROPOS

Au seuil de ce travail qui marque la fin de notre deuxième cycle d'étude supérieure à l'institut supérieur de commerce de Lubumbashi, qu'il nous soit permis de nous acquitter d'une dette de gratitude envers toutes les personnes qui, tout au long de nos études ainsi que nos recherches, nous ont été utile pour leurs réflexions sans laquelle ce travail n'aurait pas été.

Nous voudrons avant toutes choses rendre grâce à Dieu tout- puissant qui nous a donné le souffle de vie, celui qui veille sur notre vie jour et nuit, l'Eternel Dieu des armées, le maitre de temps et des circonstances, le pourvoyeur, le soutien de notre vie.

Nous sommes largement redevables à tout corps professoral del'institut supérieur de statistique de Lubumbashi pour la formation intellectuelle et sociale qu'il nous a assuré pendant ces trois années d'études qu'il veille bien trouver ici l'expression de notre gratitude.

Nous tenons à remercier particulièrement le P.O MUYAYA WETU Maurice et le CT ANGABUN Odon pour avoir eu leurs temps de sacrifice d'accepté la Direction de ce travail.

Nos remerciement s'adressent à nos Pères spirituel : SA GRACE MATEBWE LAMBALAMBA, Bishop Albert TSHOMBA, Bishop Alphonse KAWAYA, et à tous les serviteurs des come and see bergerie du carrefour, nous citons aussi le choral les élus de Dieu, les protocoles, les musiciens, ainsi que toute l'église en générale etc.

A tous mes frère et soeurs : Isaac LEMPELA, Thythy LEMPELA, Passy LEMPELA, Joël LEMPELA, Guillain LEMPELA, Nadège LEMPELA, Patrick LEMPELA,

La gardienne de mes enfants NGOMBE KANINDA Joëlle, la femmelégitime de ma vie, et à ma fille MUJINGA Alpho Jina, ...

A vous mes cousins, cousines, nièces, nerveux, tantes et oncle pour vos conseilles consenti à notre faveur que mon Dieu vous bénisse abondamment.

A mes connaissances pour vos soutiens pour les efforts consentis de ce travail :Nazaire NKISI, Theo MWANZA, Me Jean Louis KALAMBA, Nicole KUFI, que mon Dieu vous bénisse davantage.

Nous ne saurons terminer sans pour autant pensés à nos amis et connaissances de Elvis MBOMBO, Cathy Mbola, Laura Taty, Junior MWAMBA, Isaac KABILA, Felly MUJOLA, Maman Miandabu Wivine, ...

Que tous ceux qui ne sont pas été cités par défaut d'attention trouvent dans cette rédaction l'expression de notre profonde gratitude.

KAYIPU LEMPELA Maurice

3 INTRODUCTION GENERALE

3.1 1. PRESENTATION DU SUJET

Aucun pays du monde ne peut prétendre aujourd'hui tout produire et se suffire soi-même en tous. Chaque pays est spécialisé dans la production des certains nombres des biens selon ses potentialité (ses ressources, ses aptitudes et ses techniques et technologiques,)

L'importance du commerce extérieur dans l'activité économique mondiale est un fait acquis. Non seulement l'histoire des faits économiques indique à quel point le développement a été fondé sur le commerce extérieur, mais tout au long de l'histoire, les relations internationales ont pu être déterminantes dans les rapports sociaux et humain dès l'état.

L'essor du commerce extérieur serait le prolongement naturel de la croissance des économies nationale l'épanouissement du commerce extérieur traduirait l'extension du principe de la division du travail à l'échelle mondiale. Aujourd'hui, l'économie contemporaine trouve leurs stabilités en s'intégrant dans la relation commerciale, monétaire, industrielle et technologique à l'échelle du monde.

En effet, l'activité et l'emploi ne sont pas seulement les résultantes de la demander interne, ils sont également les résistantes de mouvements de bien est de services et de capitaux entre l'économie nationale est sans partenaire commerciaux. Aucun pays n'est pu se produire tout ce dont il a besoin d'où son intérêt à participer au commerce extérieur pour être en relation d'affaire avec les reste du monde.

Par ailleurs, l'intégration d'une économie nationale à une économie mondiale revêt quatre dimensions notamment :

o L'internationalisation commerciale, qui cherche la capture, l'ouverture et la pénétration du marché ;

o L'internalisation de la production qui consiste à l'implantation ou à l'investissement direct, transfert de capitaux et de localisation de la production ;

o L'internalisation financière, qui consiste à l'implantation des banques à l'étranger ;

o L'internalisation technologique, qui consiste à la circulation du savoir-faire.

Le commerce extérieur ne contribue au développement quant remplissant correctement son rôle de compenser la demande du marché intérieur, d'offrir les possibilités la plus grande de production, d'emploi et d'équilibre budgétaire, et aussi et permettre au pays l'importation d'équipement nécessaire à leur industrialisation et donc à leur développement socio-économique. D'où il doit organiser en fonction des techniques choisis pour la structuration d l'appareil de production et du modèle de consommation capital compatible avec la politique du développement.

3.2 2. CHOIX ET INTERET DU SUJET.

3.2.1 2.1 CHOIX DU SUJET

Le choix porte sur les sujetsn'est pas hasard, en sens que plusieurs raisons ont milite pour cela : la formation que nous avons bénéficies durant cinq ans années en sciences commerciales et financières, notre motivation personnelles, ses plongé sur les documents lus sont autant avec les éléments parmi d'autres écrits par nos prédécesseurs, ce qui man poussé d'écrire cette sujet, c'est parce que nous comptons examiner selon la position de notre commerce extérieur via commerce intérieur.

C'est ainsi que, nous avons estimé à s'intéresse au point suivante ; le point personnel, scientifique et pratique.

3.2.1.1 2.1.1 sue le plan personnel

Sur le plan personnel, cette aventure scientifique consolide notre idée à scruter les réalités de l'évolution du commerce dans le souci de comprendre les relations économiques que la république démocratique du Congo entretient avec l'extérieur et analyse ainsi la santé de notre économie actuelle et la balance commerciale.

3.2.1.2 2.1.2 Sur le plan scientifique

Sur ce point, cette étude est une pierre à porter à la construction de l'édifice de réflexion scientifique et de proposition des solutions à ces problèmes de dépendance économiques que notre pays.

3.2.1.3 2.1.3 Sur le point pratique.

Nous avons choisi ce sujet pour permettre à la population congolaise, aux opérateurs économiques, aux autorités économico-monétaire de comprendre la situation que traverse notre pays en matière de commerce extérieur afin de prendre de mesure pour accroitre la production pour faire face à cette situation de dépendance économique que traverse la république démocratique du Congo. Mais le souci et de savoir comment et dans quelle mesure le commerce extérieur peut contribuer au développement socio-économique de la RDC.

3.3 3. ETAT DE LA QUESTION

L'état de la question fait mention de travaux antérieurs sur le sujet, de leur de marche et conclusion auxquelles leurs auteurs aboutissent à des résultats.

Ainsi l'état de la question permet d'avoir la connaissance générale sur le sujet, la formule adéquate de l'hypothèse et les choix judicieux de la méthode. Pour notre étude, nous nous sommes rapprochés aux études effectuées par nos prédécesseurs.

Ø ASUMANI RADJABU « l'étude de l'amélioration de la balance commerciale et son impact sur la croissance économique de la RDC » et sa préoccupation était de savoir si : l'amélioration de balance commerciale peut avoir une poussée sur la croissance économique ? c'est ainsi après son étude il à demander à l'état congolais de veiller surtout à l'analyse et à bien investir afin que ce solde soit positif pour permettre à notre PIB de bien se positionner par rapport à cette période d'aujourd'hui.1(*)

Ø YAV KATSHING François  «  l'analyse évolutive du commerce extérieur et leur incidence sur la croissance économique en RDC » sa préoccupation était de savoir si la RDC à ce jour connait une évolution massive dans son milieu de décentralisation à travers le commerce extérieur ? c'est ainsi après son étude, il propose à la RDC de mieux place son marche intérieur afin d'appelé les investissements de venir place leur produit au pays2(*)

Ø NTUMBA MWAMBA Patrick « le commerce extérieur face au défi de banque commerciales  en RDC » l'auteur nous parlé la façon ou les banques arrive a placé le mode de paiement par facilité les activités commerciale de chaque individus, et ses moyens ses placé à travers la carte bancaire 3(*)

Quant à nous à travers notre présent sujet qui parlé sur le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC, nous allons faire la cohérence sur le prix que les occidentaux fixe eux-mêmes au produit que la RDC fait exporté, c'est-à-dire de mieux connaitre comment la balance des activités paraétatiques et para statistique, c'est-à-dire l'état de l'économie congolaise, la monnaie, la façon ou la banque centrale du Congo qui la mène des plusieurs en place, fait octroie les crédits à travers les différente agents qui se retrouve en besoin de financement pour dégage le fruit de trésor publique.

3.4 3. PROBLEMATIQUE

La problématique est la question principale autour de laquelle doit tourner tout travail.

Elle se présente comme l'art d'élaborer et de poser clairement les problèmes et aussi de résoudre en suivant leur transformation dans la réflexion scientifique ou philosophique4(*)

Elle peut être aussi définie comme un ensemble de question qu'un chercheur se pose au début de son étude.

C'est ainsi que notre travail se vient une réponse aux questions ci-après :

v Est-ce que le commerce extérieur contribue- t-il au développement socio-économique de la RDC ?

v Qu'est ce qui contraint le commerce extérieur de la RDC, et comment peut-on atteindre l'équilibre du cadre macroéconomique dans le commerce extérieur ?

3.5 4. HYPOTHESE

L'hypothèse peut être définie comme étant l'ensemble des propositions des réponses aux questions posées les quelles seront confirmé ou non.5(*)

Elle est également définie comme étant la proposition des réponses au quelle l'on se pose de l'objet de la recherche formulée en de termes tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse 6(*)

Partant de la question poser ci- haut, nous disons ceci :

· La contribution est négative d'autant plus qu'il ya une détérioration de la position extérieure, c'est-à-dire le pays importe plus qu'il exporte. D'où, en pensée de keynésiens, il ya une fuite des liquidités internationales de l'économie nationale au reste du monde, par conséquent c'est un manque total pour la déséquilibre du macroéconomique.

· La contrainte du commerce extérieur de la RDC découle de l'appareil de production, l'équilibre sera atteint par le renforcement de la capacité d'exportation des produits de base de cde pays, deux voies présentent un intérêt particulier.

La transformation des matières premières et la diversification des exportations des produits du secteur primaire, ceci permettre au pays d'exporter plus à l'extérieur et de bénéficier des surplus en devises qui serviront à nous comme des moyens de paiement internationaux.

A travers ces résultants provisoire que nous venons de montre, nous avons eu les informations pour notre sujet qui porte sur le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC, ses éléments sont les suivantes :

Naturellement, l'insertion des pays en voie de développement particulièrement la RDC, dans le commerce extérieur a pour contre parties la spécialisation et la nécessite de rester compétitif.

Ainsi, la spécialisation à pour produire corrélation l'interdépendance, et la compétitivité nécessite une adaptation constante de l'appareil productif.

L'économie congolaise dépend de l'échanger, pour ses approvisionnements, cette dépendance est surtout accusée pour les biens d'équipements et les produits manufactures, c'est ainsi qu'elles moins placée dans la compétition internationale suite à sa production du PIB fiable, son mode de production traditionnel, la non diversification de la production.

A cet effet, elle est confrontée ou soumission à un problème contrainte extérieur, cette contrainte se justifier par la dépendance de son économie à l'égard des est donc d'un déficit commercial.

En effet, pendant près de trois décennies après l'indépendance, le commerce extérieur a joué un rôle circulant dans les finances publiques et dans la stabilité monétaire. Plus 50% en moyennes des recettes de l'état provenait du commerce extérieur, par ailleurs, la stabilité du taux de change de la monnaie et celle des prix intérieurs était assurée particulièrement grâce aux rétrocession en devises effectuées auprès de la banque centrale du Congo, des recettes d'exploitation, ce qui lui ont permis d'intervenir sur le marché des changes.

Aujourd'hui, l'instabilité dans les secteurs susmentionnés (finances publiques et monétaires trouve entre autres raisons, la débâcle du commerce extérieur, ce dernier n'assure plus, ni devises suffisantes à l BCC pouvant l'aider à faire face aux turpitudes qui caractérisent sa monnaie, ni des ressources à même de relever le niveau des recettes publiques.

La conséquence directe de la crise financière internationale sur l'économie de la RDC a été la révision à la baisse du taux de croissance économique pour l'année 2009, celui-ci passant de 20, 7% à 1,6%, ce qui signifie un recul de 1.4% du revenu réel par tète si on considère une croissance démographique de 3%. Ainsi donc, sur le plan de production minière, à l'exception du Zinc et du pétrole, tous les autres produits ont connu des baisses alors la production manufacturière, a connu une augmentation, et donc une détérioration en terme de l'échange ; ce qui confirme bien que, la baisse de l'activité économique est essentiellement due aux choses externes6(*)

3.6 6. METHODE ET INTERET UTILISEES

3.6.1 6.1 Méthode de recherche

L'élaboration d'un travail scientifique nécessite l'utilisation de certaines méthodes entendues comme, l'ensemble d'opération intellectuelles par lequel une discipline cherche à atteindre une vérité qu'elle pourrait démonter et le vérifier7(*)

Dans le cadre de ce travail, nous allons utiliser deux méthodes à savoir : la méthode inductive et la méthode comparative.

3.6.1.1 6.1.1 Méthode comparative.

Comparer c'est confronter deux ou plusieurs faits pur déceler les ressemblances et les dissemblances qui existent entre eux. La méthode comparative conduit à l'explication des faits dans la mesure où elle facteurs générateurs des différences.8(*)

Cette méthode va nous permettre de comparer l'amélioration des donnes d'évolution du commerce et celle des agrégats macroéconomiques se rapportant à notre période d'étude.

3.6.1.2 6.1.2 Méthode inductive.

Indure : c'est aller du particulier au générales, cette méthode nous aidera à remonter l'observation des faits à une proposition générale.

3.6.2 6.2 TECHNIQUE

La technique est un outil qui permet au chercheur de récolter dans une certaine mesure de traiter les informations nécessaires à l'élaboration d'un travail scientifique9(*)

3.6.2.1 6.2.1 Technique documentaire.

Cette technique porte sur l'étude et analyse des documents écrits pour avoir des informations sur les faits ou phénomènes que l'on étude.

Cette technique va permettre d'entrer en contact avec les ouvrages, des TFC, des mémoires, des revus des presses et de rapport annuels de la banque centrale du Congo, ainsi de la division du commerce extérieur en coordination de ministère provinciale du budget, relative à notre sujet d'étude que nous avons consultes et recueillis les informations en vue de définir certains concepts et prouver les arguments avancés.

3.6.2.2 6.2.1 Technique celle d'interview directe.

Elle consiste en l'entretient avec sujet concerne faisant de recherche10(*)

Elle nous aidera dans la mesure où nous serons obligés de nous entretenir avec ceux-là qui au sein de banques, des institutions publique s'occupent des informations du commerce extérieur et celle du développement de la RDC.

3.7 7. DELIMITATION SPATIAL ET TEMPORELLE DU TRAVAIL.

3.7.1 7.1 Délimitation spatiale.

La période étudier est souvent en relation avec les activités commerciales de ce jour, mais notre étude se focalises son attention sur la RDC

3.7.2 7.2 Délimitation temporelle

Dans le temps, nous étalons notre travail sur 5 ans de 200 à 2013, ce au cours de cette période que l'économie congolaise connait une certaine amélioration de son produit intérieur brut, depuis 1990, la situation économique de la RDC n'a cessé de s'aggraver, malgré plusieurs tentatives visant à stabiliser et à atténuer les difficultés auxquelles elle est confrontée.

3.8 8. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL.

Hormis l'introduction générales et la conclusion, notre travail s'articulera autour de trois chapitres que voici :

Ø le premier chapitre sera axé, sur les considérations générales, ici il s'agira de définir les concepts de base du sujet et leur notion de base ;

Ø le deuxième chapitre portera sur la présentation de l'environnement macroéconomique de la RDC sur le collecte de BCC et de d'autres institutions publiques ;

Ø le troisième chapitre traitera sur le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC, et en fin de pouvoir critiquer, suggère et tirer une conclusion.

4 CHAPITRE I. CONSIRATIONS GENERALES

4.1 SECTION 1. Circonscription des concepts des bases

4.1.1 I.1.1 Commerce

Dictionnaire encyclopédique définisse le commerce comme toute activité qui consiste en achat et la vente de marchandises des services, en d'autres termes les commerce est l'activité principale d'échange des biens et de service, il couvre l'ensemble des transactions entre les hommes d'affaires et les commerçants 11(*)

Quant à nous, nous définissons le commerce comme quelques chose qui désigne l'activité d'achat et de revente de biens et de service, en particuliers l'chat dans le but de revendre avec un profit ou un bénéfice.

4.1.2 I.1.2 Commerce extérieur

Le commerce extérieur d'une nation désigne généralement l'ensemble des échanges des biens et services entre cette nation et les autres pays. Toutefois, la balance des paiements retient une conception plus étroite du commerce extérieur (échange de marchandises).

Quant à nous, nous définissons le commerce extérieur comme une activité de l'ensemble des biens et services presté sur le sol du reste du monde.

4.1.3 I.1.3 Commerce intérieur

Le commerce intérieur est un commerce qui s'effectue à l'intérieur du pays via son frontière, c'est-à-dire entre les habitants d'un même pays, ces opérations sont vise à partir de programme de l'Etat.

4.1.4 I.1.4 Développement

D'une manière générale, le développement est l'étude des processus par lequel les organismes croissent et se développent12(*)

Dictionnaire encyclopédique définisse le développement comme l'art d'action de développer ce qui était roulé, fait d'être développe.

Quant à nous, nous définissons le développement comme la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui a rendre apte à faire croitre, cumulativement et durablement son produit réel global.

4.1.5 I.1.5 Economie

La rousse définie l'économie comme art de réduire les recettes au dépenses dans la gestion de ses biens et des revenus, et d'autre par l'économie est l'activité humaines qui consiste en la production, la distribution, l'échange' et la consommation de biens et de services 13(*)

Quant à nous, nous définition le mot économie comme l'ensemble des échanges généralisent des produits consommables et des rapports fluctuant de leur production de leur distribution et de leurs consommation, et ensembles et dont les actions tendent simultanément et paradoxalement vers la prolifération de la rareté et la raréfaction de l'abondance.

4.1.6 I.1.6 L'importation

Le terme importations désigne en économie l'ensemble des achats de marchandises à l'extérieurs d'un pays, d'autres part c'est un mot qui provient du verbe importe c'est-à-dire introduire des produits ou des habitudes des achats 14(*)

L'importation est définie comme une opération qui consiste à introduire une marchandise en provenance de l'étranger dans le territoire national, laquelle marchandise est soumise au régime douanier et au tarif douanier 15(*)

Quant à nous, nous définissons l'importation comme une opération qui consiste' à faire franchir une marchandise en provenance de l'étranger, les frontières nationales, par une voie autorisées et en la présentant devant un poste ou un bureau de douane muni de tous les documents nécessaires pour accomplir les formalités douanières obligatoires.

4.1.7 I.1.7 L'exportation

D'une manière générale l'exportation est l'action de vendre à l'étranger une partie de la production de bien ou de services d'un ensemble économique

En d'outre termes l'exportation est un processus ou cours duquel les matières première extraites ou les produits fabriques sur le territoire nationale sont déplacées par mais par air, par rail, ou par route vers l'étranger moyennant une contrepartie en espèce ou en nature représentante les dû ou trésor public et permettant ainsi ou pays d'avoir suffisamment des devisées.

Quant à nous, nous définissons l'exportation comme une opération qui consiste à vendre à l'étranger les marchandises qui ont été produits par les entreprises installées dans le territoire national.

4.2 Section II. APPROCHE THEORIQUE

4.2.1 II.1 Notion du commerce

Au sens économique du commerce est plus restreinte car elle exclut notamment les activités de service marchand, comme l'hôtellerie et la restauration

4.2.1.1 2.1.1 Origine du commerce

Le climat, la végétation le relief, la richesse, les forces physiques et intellectuelles etc. sont autant des facteurs et handicaps qui font qu'un homme ne puisse pas tout produire seul tout ce qu'il désire pour satisfaire ses besoins, l'homme est obligé à donner une partie de ses biens ou de son travail en contrepartie de ce qu'il n'a pas produit, c'est delà qu'est né l'échange.

C'est ainsi partout au monde, les hommes sont obligés d'échanger pour satisfaire les besoins ces courants d'échanger sont bien sur développés par le commerce.

Suite à l'augmentation de volume des échanges certains hommes se sont spécialisés dans l'achat et la vente des biens, ce furent les commerçants. A l'origine leur commerce ne dépassait pas les limites régionales, mais actuellement le commerce est devenu international.

4.2.1.2 2.1.2 Type de commerce

Le commerce se distingue selon le lieu d'achat ou de vente donc la situation géographique et il peut se distinguer selon l'importance des opérations réalisées.

D'après le lieu d'achats et de la vente, on distingue le commerce intérieur et le commerce extérieur.

Comme nous venons de le définir dans les de circonscription des concepts des bases, mais le commerce extérieur se divise en commerce d'exportation et d'importance et de transit.

Ø Dans le commerce d'importation : les marchandises sont achetées à l'étranger pour être destinée à la consommation nationale, c'est ce qui fait une passation du commerce moderne, dont la définition nous assure que « l'ensemble principal d'échange des biens et des services pratiquant la vente, en discompte et la vente en libre-service, par opposition à commerce traditionnel 16(*)

Ø Dans le commerce de l'exportation est un l'acte destiner pour les produits nationaux à l'étranger, et le transit est la situation douanière des marchandises qui traversent un état sans acquitter des droits de consommation, ce transit peut être direct ou indirect selon qu'il s'effectue dans l'admissions des marchandises en entrepôt ou l'inverse.

Du point de vue de l'opération à l'importation, le commerce prend la forme de : gros, demi-gros et de travail.

a. Le commerce de gros : il d'effectue autre les producteurs ou fabricants et les autres commerçants (demi-grossistes et détaillants), il porte sur des grosses qualités de marchandises ;

b. Le commerce de demi-gros : les marchandises sont achetées aux commerçant grossistes et de revendrais aux commerçants de détail par quantité moins importantes ;

c. Le commerce de demi-gros : les marchandises sont achanties aux commerçant grossistes et revendues aux commerçant de détail :il s'effectue entre les détaillants et les consommateur selon les dérivions de ces derniers, il porte donc sur de petites quantités.

4.2.1.3 2.1.3 L'IMPORTANCE DU COMMERCE

A nous jours l'importance des commerces n'est plus à décintrer :

Ø Le commerce développer les échanges en cherchant constamment des nouveaux débouches ;

Ø Il crée des richesses permettant ainsi de vente dans une région des marchandises qui sont surabondantes dans une autre région, n'ont qu'une valeur faible ou nulle ;

Ø Il étend à assurer aux marchandises une valeur moyenne entre leur élevée dans la région où elles manquent et leur valeur dans celles où elles sont surabondantes ;

Ø Il permet une exportation plus complète des richesses du globe ;

Ø Il permet en fin aux peuples de mieux connaitre et de s'estimer 17(*)

C'est ainsi partout au monde, les hommes au monde sont obligés d'échanger pour satisfaire leurs besoins, ces courants d'échanges sont bien sûr développes par le commerce.

C'est pourquoi le commerce équitable assure un revenu correct à des producteurs des pays pour qu'ils puissent développer leur activité à long terme, mais les organismes de commerce équitable s'adressent à des organismes de producteurs gérés démocratiquement et les encouragements à utiliser des pratiques respectueuses de l'environnement du commerce sur le marché financier.

Le commerce électronique intègre la production, la publicité, la vente de distribution des produits et services à travers des moyens électroniques, dans le sens de transitoire du commerce électronique, l'Afrique présentait un avantage concurrentiel unique dans quelques domaines du commerce électronique sur phase de la monnaie (carte bancaire), les entreprises qui tourne sur le marché dont la croissance est la plus rapide etc.

Par ailleurs, le commerce dans l'économie, a pour comme un moteur de la satisfaction des multiples besoins de l'homme, les connaissances, la force physique et le temps dont dispose celui-ci permettent pas de produire seul tout ce dont il a besoin pour vivre, la solution consiste pour lui à organiser et deviser.

4.2.2 II.2 NOTION SUR LA BALACE COMMERCIALE.

La balance commerciale d'un pays est un élément de la comptabilité nationale qui répertoire et résume l'ensemble de ses exportation et importations marchandises 18(*)

Cette définition entraine quelques précisions à savoir :

· La balance commerciale suppose ici une balance d biens services ;

· D'autres nomenclatures et principe de la comptabilité nationale se limitant aux échanger de biens uniquement ;

· Quant aux biens et services marchandes, ils comprennent entre autre des matières premières produits manufacturés, le produit agricole les transports est voyages.

Pour lequel nous concerne la balance commerciale est un compte national qui retrace la structure en valeur monétaire des biens et services exportes et importes au cours d'une période d'un an ;

o L'évolution des importations se fait sur base des statistiques douanières et du commerce extérieure.

o Il faudrait préciser que la balance commerciale est l'une des composantes de la balance des opérations courantes d'une nation et partie intégrante de la balance des paiements.

4.2.2.1 2.2.1 Les composantes et présentations de la balance commerciale

La balance commerciale est un tableau à double solde entre avec trois composantes à savoir :

Ø Exportation ;

Ø Importation ;

Ø Solde commerciale.

ELEMENTS

EXPORETATION

IMPORTATION

SOLDES

BIENS

X

X

X

SERVICES

X

X

X

TOTAL

X

X

X

Source : Revue de la banque centrale du Congo.

Par d'autre moyen, nous pouvons dire que, la balance commerciale. C'est un cadre comptable légal regroupant par une période d'observation soit-elle l'année ou le trimestre, les opérations d'importation et exportation évaluées en devises ou converties en monnaie nationales.

Le principe comptable qui s'y applique est d'une comptabilité à double partie, d'une part les exportations de l'autre les importations.

Ø les balances se concluent en solde doit nul pour l'équilibre de deux parties ou soit en déséquilibres, excédentaire ou déficitaire ;

Ø balance de paiement, la balance de capitaux et les indivisibles, les omissions ;

Ø la propension : la propension une tendance à importer en fonction du revenu ;

Ø la propension moyennes : une attitude de tendance centrale à importer ;

Ø déficit commerciale : excès des importations en valeurs sur les exportations ;

Ø le protectionnisme : c'est une situation économique qui freine soit partiellement soit totalement la concurrence étrangère, peut s'opérer par des mesures administratives ou par le contingentement dans un esprit d'un nationalisme étrique ;

Ø la mondialisation : est un phénomène de l'esprit de DVOS, qui se fondé sur la globalisation de l'espace économique axée sur la communication et les commerce avec l'étranger ;

Ø le dumping : c'est une situation où les prix du marché intérieur sont intentionnellement plus élevés que ceux de l'étranger,

On distingue deux types à savoir :

o les dumpings sauvages et le dumping systémique. 19(*)

a. les Rouages de Commerce Extérieur

Le commerce extérieur comme nous les a soulignés, s'insère dans le cadre des échanges extérieurs ou de l'ouverture.

Empiriquement, l'ouverture semble favoriser la croissance et la réduction des inégalités. Ainsi, la théorie de l'échange international insiste sur la spécialisation qui est fondée sur l'exportation des avantages comparatifs. Ces avantages sont tirés de la dotation factorielle détenue par chaque nation.

Les commerces extérieurs ou les commerce de libre échange accroit pour les pays qui s'y engagent, un surplus collectif contrairement aux pays en autarcie 20(*)

Du point de vue des importations, un pays qui fait le commerce à l'importation, lorsque son potentiel factoriel ne lui permet pas de produire les biens ou ces services ou encore de la produire en moindre coût. Mais pour commencer à exporter des produits à valeurs ajoutées élevées, un pays a besoin non seulement d'un investissement nécessaire, mais aussi de l'accès au marché 21(*)

Car même les pays développés produisant une gamme variée des biens compétitifs se heurtent aux barrières douanières ou commerciales.

b. Commerce des biens

Ø L'incitation au commerce

Parmi les enjeux du commerce extérieurs, il est également admis que les pays gagnent en commerçant entre eux. Puis que par rapport une situation d'autarcie, l'accès au marché mondial leur permet d'obtenir certains biens à un prix plus bas et d'écumer d'autres biens à un prix élève.

Ø Inégalités entre pays.

Dans les contextes du commerce extérieur, existe la notion des inégalités qui se caractérise par ce concept de petit et de grand pays. Un pays est dit petit dans la mesure où il ne peut influer sur le prix mondial, alors qu'est considère comme grand pays, celui qui est capable d'influencer le prix du bien qui fait l'objet du commerce.

Ø Gains du commerce extérieur

Pour dégager les gains de l'échange international, nous allons partir d'un exemple.

Considérons les cas où un pays X est un petit pays qui passe d'une situation d'autarcie à une situation de libre échange comme importateur de bien A la technique pour mesurer les gains du commerce repose sur deux concepts de l'analyse macroéconomique : le surplus du consommateur et le surplus du producteur.

Ø Répartition de gains du commerce.

Dans une économie d'échange, la possibilité d'échanger les biens à des prix différents de ceux d'autarcie donne lieu à un grand bien être pour la communauté. Il est à nouveau possible d'effectuer l'analyse de bien être en interprétant le bénéfice d'une unité du bien A importé ou exporté.

4.2.3 II.3 Notion de L'économie

L'économie est l'activité humaine qui consiste la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et services, et plusieurs définition son données à travers cette notion, mais le plus essentielle nous aidera à traiter à ce sujet.

Quoique la science économique des mercantilistes soit considérée comme un art empirique, c'est à eux que revient un double mérite à savoir :

a. Avoir trouvé, c'est-à-dire désigner l'art qui étudie l'activité économique, l'expansion de l'économie politique et développement.

b. Avoir indiqué, c'est-à-dire le mobile qui détermine le comportement de l'individu.

L'activité économique s'exerce dans le cadre le cadre d'un système économique, c'est-à-dire d'un type d'organisation de l'économie destiné à apporter une solution au problème de la croissance et du partage du produit de l'activité de la nation.

De ce fait, elle peut être l'oeuvre de l'initiative privée, l'oeuvre de l'Etat ou résultant de l'initiative mixte à l'intérieur d'un système de propriété privée ou des moyens de production.

Du point de vue social, politique et culturel, l'économie doit être orientée avec plusieurs techniques dans chaque secteur pour passer aux résultats, de ce fait nous prenons quelques points qui doivent être orientée par l'homme ou l'Etat.

4.2.3.1 3.1.1 Du point de vue de la production

Partant de la définition, la production consiste la phase première et la plus importante de l'activité économique, c'est celle qui permet la satisfaction des besoins par la consommation 22(*) et aussi produire, c'est procurer à un bien une utilité ou une utilité plus grande que celle qu'il passée en l'extrayant, en l'offrant en vente, est également prester des services direct à l'achat.

Toute opération de production suppose la combinaison de trois facteurs au sein de l'entreprise, centre de décision :

La nature, le travail et le capital.

· La nature comme facteur de la production en économie, par nature, on distingue généralement : la terre, l'eau et les conditions atmosphériques. C'est en d'autres termes le sol et sous-sol et leur contenu, le climat ; les voies naturelles de communication ... et les eaux ainsi que les richesses du règne animal et du régime végétal.

Ces facteurs de production naturels sont fondement modifiées par l'intervention de l'homme : mise en valeurs de la terre, améliorations de la navigabilité des eaux.

· Le travail comme facteurs de production en économie

Le travail est le facteurs premier de la production, car il est l'oeuvre de l'homme, toute production trouve sa source dans la volonté humaine, l'existence même du capital nécessite le travail de l'homme, parmi les premier il faut insister sur le travail de celui qui combine les facteurs appelées «  L'ENTREPRENEUR » nous prenons la pensée qui à était dit dans la bible, dans le livre de genèse, «  tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » outre sa fonction économique le travail possède d'autres aspects comme suit :

o Une fonction économique qui est d'assurer l'existence ;

o Une fonction psychologique qui consiste à donner à l'homme un épanouissement de ses possibilités de ses tendances profondes actives et réactives ;

o La fonction sociale qui est là pour obtenir des relations humaines, qui est là pour créer une solidarité humaine.

c. Le capital comme facteur de production en économie

En économie, on entend par capital tous les biens naturels, (matières premières, etc.) qui ont été produits c'est-à-dire qui ont reçu plus utilité) pour l'homme non pour être consommes produire d'autres bien23(*)

La production de biens ou de services peut être parfois se réaliser sans capital, car le travail de l'homme portant sur une richesse Naturelle peut procurer un bien ou un service, mais le recours au capital permet de produire d'avantage dans le secteur primaire secondaire et tertiaire.

Lorsque le capital économique appartient à la collectivité, comme dans le régime socialistes, il ne peut exister de capital juridique, c'est-à-dire le régime revient à la demande globale pour financier sont investissement.

C'est pourquoi, nous signalons que la formation de capital suppose donc deux décisions à savoir :

· A l'origine, une décision d'épargne : dans une économie primitive, l'épargne est concrétisée par la mise en réservée, d'une part du revenu réel, c'est-à-dire de la production et de la ressources monétaires à des fins autres que la consommation ;

· Ensuite, une décision d'investissement, ici les revenus épargnes sont affectés à la rémunération des facteurs de productions des biens durables. D'après la forme, les capitaux peuvent être fixes ou circulant :

· Les capitaux fixes concernent la valeur de biens meubles et immeubles qui concernent ou bon fonctionnement de l'entreprise ;

· Les capitaux circulant concernait la valeur de biens et marchandises destines à l'échange, ainsi que les valeurs réalisables.

4.2.3.2 3.1.2 Du point de vue de marché

Le marché d'un bien (produit, service ou facteur) est la rencontre d'un ensemble d'offres et de demandes de ce bien, donnant lieu à un échange sur la base d'un prix.24(*)

v La demande

On appelle demande, sur un marché donné, la quantité d'un bien ou d'un service que les sujets économiques sont disposés à acheter à un certain prix ; soit qu'ils agissent rationnellement, qu'ils subissent l'influence du milieu.

La demande traduit la volonté des candidats acheteur vis-à-vis de l'achat d'un bien, pour chaque individu, elle se présence comme son plan d'achat, en d'autres termes la demande indique pour chaque prix possible, la quantité de bien qu'il est dispose à acheter.

v L'offre

L'offre d'un bien est la quantité de ce bien, qui peut être vendue ou écoulée sur un marché à un prix donné, en d'autre terme l'offre n'implique pas nécessairement vente, il s'agit d'une disposition à vente d'un plan valable pour le moment considère.

C'est pourquoi la loi d'offre prend en ligne de compte toutes ces considérations de lieu et de temps, elle s'énonce comme suit toutes autres choses étant égale, les quantités offerte d'un bien sont en raison directes de son prix.

v Régulation de L'économie

Il est actuellement démontre qu'une politique monétaire malheureusement peut avoir des conséquences désastreuses sur l'économie. La quantité de monnaie en circulation doit être finement ajustée au risque de déclencher un crise de surproduction et un chômage important dans la situation de l'inflation élevée.

S'il faut se garder d'affirmer qu'une bonne gestion de quantité de monnaie en circulation à elle seule garantir le développement harmonieux et régulier de l'économie à partir de la demande de l'offre des biens et services produits pour le pays.

Partant de l'économie, chaque forme de la monnaie représente une part dans le fonctionnement dite des activités économique, c'est-à-dire la monnaie fiduciaire, scripturale, métallique et électronique, tous ces éléments c'est sont de régularisions de l'économie dans son ensemble de ses activités.

v L'inflation

L'inflation est caractérisée par la hausse générale des prix et cette inflation s'exprime à trois formes :

o Cette hausse est plus intense que l'accroissement possible du volume de production ;

o Elle correspond à une disparité entre la demande globale sur le marché, cette dernière ne pouvant satisfaire la première ;

o Elle ne contient pas elle-même de frein ou de possibilité d'arrêt et de ce fait tendance à s'accélérer ;

o En d'autre sens on peut dire que l'inflation est un déséquilibre monétaires resautant d'un excès de flux de biens et de services disponibles sur le marchés25(*) leurs causes se résume dans la multiplication de l'offre globale c'est-à-dire la production et la demande globale et de la consommation.

Ces conséquences se manifestent avant tout par une baisse du pouvoir d'achat de la monnaie, elle provoque donc une perte de valeur pour tout ce qui est exprimé en agent, salaires, intérêt et créance. Elle favorise le débiteur qui voit la valeur de sa dette à rembourses diminuer au fil des années.

C'est pourquoi le commerce international représente seulement une partie des échanger économiques internationaux. C'est-à-dire celle qui a pour objet le produit matériel et les services et non les transferts de revenus gagné à l'extérieur, les mouvements de capitaux résultats d'opérations de prêt et de crédit, les mouvements d'or monétaires destinent à régler le solde des échanges

4.2.4 II.4 Notion de Développement

Par la suite de la guerre mondiale que le développement reprend sa place au sein de la pensée économique, mais il s'agit des lors du développement des pays n'ayant pas atteint le stade industriel que l'on qualifier alors de sous-développés.

On distingue six types de concepts de développement à savoir :

4.2.4.1 2.4.1 Le développement économique

Dans la phase de constitution de la pensée de l'auteur PIONNERS du développement, croissance économique et développement était synonyme de l'obtention d'une croissance économique significative d'une croissance sur une longue période,

le développements économique récent sa capacité sur les activités productives du pays, a ce stade pour qu'il est bien un développement économique dans la pays, le pays doit d'abord sortie du sous-développement qu'il implique avant tout un grand effort d'investissement, le concepts de développements est traduit à sa dimension économique c'est-à-dire la croissance du revenu réel par habitant dans la pays.

4.2.4.2 2.4.2 La croissance et le développement

François PEEROUX, la croissance est l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réel, par contre le développement est la combinaison des chargements mentaux et sociaux qui rendent la nation apte à faire croitre, cumulativement et durablement son produit réel global.26(*)

Même si le développement implique la croissance, il ne peut se réduire à celle-ci, la croissance représente, certes la dimension prédominante du concept, mais ne suffit pas rendre compte des autres dimensions que le développement incorpore.

La croissance d'ordre quantitatif se traduit par l'augmentation des grandeurs économiques, considérée comme l'une de multiples composantes du phénomène complexe qui est le développement, c'est-à-dire même si la croissance demeure le préalable à tout effort de développement dans la mesure ou toute a amélioration du niveau de vie ou bien être social, passé nécessairement par l'augmentation des quantités produites et l'accroissement correspondant des revenus, il s'avère important de préciser que le développement est bien plus que la croissance 27(*).

Toutefois, par développement, nous devons nous attendre d'une transformation des structures démographiques, économique et sociales qui généralement accompagnait la croissance28(*)

On insiste ici sur l'aspect structurel (industrialisation, urbanisation, salarisation, institutionnalisation,...) et qualitatif (transformation des mentalités, des comportements,...) de l'évolution à long terme, la croissance économique n'est pas à confondre avec le développement, c'est pourquoi nous qualifions la croissance comme un phénomène quantitatif et le développement comme phénomène qualitatif.

Il faut cependant remarquer qu'à long terme une croissance de la production implique des modifications structurelles démographiques, techniques, sectorielles etc. Ainsi ce concept de développement met l'accent sur la satisfaction des biens fondamentaux, la réduction des inégalités, du chômage et de la pauvreté, le développement ne peut s'opérer sans la croissance, mais une croissance sans développement est envisageable pour certains.

4.2.4.3 2.4.3 La Dimension socioculturelle au développement

Le développement devient la projection du désir et du délire du tiers monde toutes les constructions possibles pourraient s'abriter désormais derrière ce concepts qui vide de son contenu réel, rationnel, perd toute rigueur et devient le point de mirage de toutes les aspirations 29(*)

Il sied de noter que la croissance est un processus fondamental des économies contemporaines, liée à la révolution industrielle et à la notion de progrès. Ainsi, le concept de développement, en intégrant le social et l'humain, subit une véritable révolution sémantique, au développement, au développement tout court confirme dans le contenu schématique exclusivement économique qui le simple fait totalement la dimension économique des projets.

Elle transforme la vie des populations en général, elle permet d'accroitre le revenu des indicateurs grave aux investissements produits, au développement du commerce extérieur, intérieur à la multiplicité des firmes locales qui à leur tour absorbe le chômage, Cela va améliorer les conditions de vie de la population et reculer la misère.

Par ailleurs, ces qualificatifs accolés au terme de développement traduisent la nécessite d'intègre de nouvelles dimension dans le processus de développement qui doit bénéficier à l'ensemble des populations.

4.2.4.4 2.4.4 La dimension politique du développement

Partant de l'idée que le développement implique une politique systématique et cohérente de l'état dans le but de promouvoir le progrès économique et social d'un peuple, il devient clair que le contenu ne souriait, en aucun cas, se dissocier des impôts produits par l'intervention des pouvoir public dans le processus de développement.30(*)

Selon l'économiste américain Walt ROSTOW dit ceci : toute dimension économique passe dans cinq étape développement dont à savoir :

o La société traditionnelle : qui est selon lui une société agricole stationnaire où la terre constitue l'unique source de richesse. Les perspectives de changement sont inexistantes et la structure sociale est très hiérarchisées ;

o La phase des conditions préalables au décollage : ici l'agriculture réalise des surplus à l'aide de techniques nouvelles, ayant pour conséquence, l'ouverture des marchés mondiaux, la transformation des mentalités des hommes qui, désormais sont animés de l'esprit d'entreprise et l'investissement augmente notamment dans le transport ;

o Décollage ou take off : qui est la phase au cours de laquelle la société obtient les moyens de réaliser une croissance régulière qui crée un processus cumulatif, auto-entretenu ;

o Le passage à la maturité : le progrès techniques et la mondialisation se diffuse à l'économie dans son ensemble ainsi de nouvelles industries se substituent aux américain aux anciennes et les productions se diversifient ;

o L'ère de la consommation de masse : où les besoins essentiels sont satisfaits et on assiste au développement du secteur tertiaire en même qu'une remise en cause de la croissance.

Outre les difficultés statistiques dans les repérages des différentes phases, ce modèle souligne le fait que pour combler leur retard, les pays industrialisent, une thèse fortement critiquée par de nombreux spécialistes du développement pour qui, selon leur culture et leur histoire ; tout pays en voie de développement doit créer son propre modèle de développement et non copier les vieille nations industrielles31(*)

La dimension politique du développement se focalise autour rôle de l'état au sein du processus de développement. La contre révolution néoclassique... implicitement reconnaitre la dimension politique du développement notamment à travers la bonne gouvernance c'est-à-dire au total, le développement se présente comme un phénomène complexe et multidimensionnel

4.2.4.5 2.4.5 Le Développement Humain

Le programme des nations unies pour le développement(PNUD) propose la nation de développement humain, le développement humain ne se limite pas, loin s'en fait à la progression ou recule du revenu national.32(*)

Il a pour objectif de créer un environnement dans lequel les individus puissent développer pleinement leur potentiel et mener une vie productive et créative, en accord avec leurs besoins et leurs intérêts.

Le rôle du développement consiste donc à élargir les possibilités, pour chacun de choisir la vie qui lui convient.

Le développement humain traduit une préoccupation ancienne : placer l'homme au centre du processus de développement, c'est-à-dire le rappel prend toute sa valeur dans un contexte néolibéral ou le respect des grands équilibres macro-économique reste la priorité pour les pays.

4.2.4.6 2.4.6 Le Développement Durable/Soutenable

Le développement durable répond aux attentes des générations présentes à satisfaire leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs postules qu'un développements à long terme n(est viable qu'en conciliant trois aspects :

§ Le respect de l'environnement ;

§ L'équité sociale;

§ La rentabilité économique.

Concrètement, le développement durablement en lumière la nécessite de maintenir ou améliorer la qualité de l'environnement naturel, d'assurer la pérennité des ressources, de réduite les différences de niveaux de vie des population, de favoriser l'autosuffisance des communauté, et de permettre le transfert des connaissance ou des richesses y compris les richesse naturelles d'une génération à l'autre, dont la soutenable du développement va sur certains aspects de notre modèle économique de croissance ; voire même de notre mode de vie du pays.33(*)

5 CHAPITRE II. PRESENTATION DE L'ENVIRONNEMENT MACROECONOMIQUE DE LA RDC.

Depuis le milieu des années 1980, l'économie congolaise connait des très difficultés depuis lors la situation économique de la RDC n'a cessé de s'aggraver malgré quelques tentative visant à stabiliser et à atténuer les difficultés auxquelles elle est confrontée.

S'agissant du développement humain, il ya lieu de noter que la RDC et classé au numéro 187éme place avec un indice de développement humain de 0,304 sur un total de 187 pays pris pour échantillon.

Apres une période de relatif dynamique économique, la RDC a subi une sévère dépression entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2000 liée à une gestion manquée par la corruption, puis aux guerres civiles qui ont ravagé le pays.

L'activité économique de la RDC s'est caractérisée, en 2012 par la poursuite de son expansion dans un contexte d'austérité et de reprise hésitante de l'économie mondiale. Le taux de croissance du PIB initialement estimé à 6,7%, s »est confirmé à 7,2% venant de 6,9% l'année précédente, traduit par le niveau de croissance, nettement supérieur à la moyenne africaine de 4,8%, traduit la vigueur de l'activité économique. Cette croissance a été impulsée par la performance du secteur minier, du commerce de gros et de détail, des bâtiments et travaux public et de l'agriculture.

L'analyse de la qualité de cette croissance met en lumière sa nature faiblement inclusive, en effet elle reste caractérisée notamment par sa faible capacité à générer des emplois et à distribuer des revenus susceptibles de réduire sensiblement la pauvreté, le PIB habitant a atteint 250,6USD en valeur nominale en 2012 contre 225,2USD et 190,6 USD respectivement en 2011 et 2010.

Sur les marche des biens et services, il s'est observé un ralentissement notable du rythme de formation des prix intérieur, en dépit de pressions inflationnistes survenues au premier moins de l'année lors de l'instauration de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). En effet, les prix intérieurs ont connu une progression de 2,72% sur l'ensemble d'un territoire national face à un niveau programmé de 9,90% retenu dans le cadre du programme économique de la RDC.

Comparativement, le taux d'inflation est sensiblement faible en comparaison à ceux observés dans la plupart des pays de l'Afrique subsaharienne

5.1 SECTION 1. L'ECONOMIE CONGOLAISE

Dans cette partie, nous allons présenter le tableau synthétique de la situation économique de 2008 à 2012. Pour ce faire, nous avons choisi quelques variables clés susceptibles de refléter en grande ligne, le comportement de l'activité économique de la RDC durant ce période.

5.1.1 §1. MONNAIE & INFLATION

1. Monnaie

L'économie congolaise est fortement Dola risée, l'évolution du taux de change entre le dollar américain et le franc congolais influence en grande partie d'activité économique congolaise du pays, en transmettant des signaux crédible sur l'Etat de santé économique. Ainsi, l'un des objectifs de la politique monétaire est de maintenir la stabilité de la monnaie nationale, tout en palliant les dépeçages budgétaires, dans le but de maintenir la stabilité macroéconomique.

a. Les billets à valeur faciale adaptée.

L'économie congolaise attende une position de d'autres institution pour élever la présomption de la dite activité, la BCC sous la jouissante de l'autorité du pays, ont placé sur l'ensemble de territoire nationale les billets en faciale pour faire face au différente problème qui se pose sur le commerce, mais aujourd'hui ces billet se comporte bien.

Plusieurs facteurs, que n'avaient pas pris en compte les reformes monétaire de la décennie 90, sont à la base du succès remarquable de cette action, il s'agit principalement de :

Ø La planification rigoureuse de l'opération, c'est sont de expérience de la BCC pour accumulée au fil des tempos en matière monétaire le projet qui sélectionné la séquence des actions ;

Ø La discipline dans la conduite des politiques macroéconomiques principalement budgétaire et monétaires, pour faciliter une bonne cohérerions entre les autorités monétaires et politico-administrative de ce pays, une cadre de renforce la vision de l'Etat en bonne fonctionnement du cadre macroéconomique.

Ø La sensibilisation très fort ce fait dans l'ensemble de la population, pour la passation de ces billets a faciale pour la valeur de notre économie, dans l'adaptation de l'éventail fiduciaire et d'autre part, les mesures d'encadrement par les entreprise public et prive.

Il est important de souligner que l'une des grandes leçons de réforme : les billets à valeur faciales adaptée ne sont pas la cause de l'inflation lorsque leur mise en circulation fait l'objet d'un encadrement idoine, ceci est confirmé par l'expérience et l'histoire monétaire de plusieurs autres pays développe comme en développement où ces billets circulent dans un contexte de stabilité des prix.

b. Politique monétaire

L'année 2012 a globalement été sereine sur le plan de la conduite de la politique monétaire. En effet, malgré les incertitudes qui ont affecté l'environnement économique et financier international, l'objectif principal de la politique monétaire à savoir la stabilité du niveau général des prix a été atteinte.

En réaction aux perspectives favorables concernant l'évolution du cadre macroéconomique, depuis 2008, le cadre opérationnel de la politique monétaire, un assouplissement est revu à la reprise des activités et aux éléments sont place dans cette partie à savoir :

Ø Les taux d'intérêt sur le refinancement (taux des prêts à court terme qui est aussi le taux directeur de la banque et le taux des facilites permanentes), ainsi, après une trentaine d'années marquées particulièrement par des pics, le taux directeur est revenu au même niveau où il se situait entre 1967 et 1976, soit 4,0%, alors qu'il était de 20,0% à fin décembre 2011.

Ø Les billets de trésorerie émis par voie d'adjudication à l'américain ; contribue à un élargissement de la liquidité de l'ordre de 20,0 milliard de CDF, contre une ponction cible de 32,8 milliard CDF ;

Ø Le coefficient de la réserve obligatoire applique sur les dépôts de la clientèle des banques, toutes monnaies confondues.

v La Masse Monétaire

Pour atteindre ses objectifs, la masse monétaires représentent en ce moment par les deux années un taux d'inflation de 0,1% c'est-à-dire 21,6% de 2011 et 21,0% de 2012, un accroissement plus forts de la liquidité, cette baisse s'explique essentiellement par le crédit net à l'Etat, mais une projection revient pour l'année 2013 et 2014 en tenant compte du PIB réel dont 16,1% de 2013 et 16,0% EN 2014.

A ce point, la BCC va faire poursuivi son orientation de la politique monétaires vue la nécessite qui représenté la stabilité macroéconomique sur le niveau de prix et de stimuler le crédit et de soutenir l'activité économique.

v Marché en Banque et Interbancaire

Le montant cumule du financement s'est chiffre à 7,8 milliard de CDF en 2012 contre 503,8 milliard une année plus tôt, soit une régression de 85,7%, cette baisse s'explique par aucun opération n'a été effectuée au guichet des prêt à court terme au cours de l'année, c'est-à-dire le guichet permanentes n'est représenté pas la sur liquidité des banques.

Pour les interbancaires, le volume cumulé des transactions effectuées sur le marché s'est élève à 760,6 milliard de CDF en 2012 contre 840,6 milliards une année plus tôt. Ce recul est dû aux importants assèchements de la liquidité bancaire, en effet le marché interbancaire a enregistré une baisse des transactions au cours des moins de mai à juillet 2012.

v La Base Monétaire

A la fin de l'année 2012, la base monétaire, au sens large s'est située à 857,1 milliard de CDF contre 809,0 milliards une année auparavant, soit une hausse de 5,9%. Les réalisations de la base monétaires se sont situées en deca de la programmation, fixée à 916,7 milliards de CDF.

S'agissant particulièrement de l'offre de monnaie, le stock monétaires et la base monétaires au sens strict se sont accrus de façon modérée, respectivement de 12,3% de 2008, soit 6,3% de 2009, contre des objectifs spécifique de 18,8% à 2010, 14,6% de 2011 et 17,6% de 201234(*)

v Marché Monétaires

Dans l'ensemble, le volume des transactions dans les trois compartiments du marché à savoir les marchés en banques l'interbancaire et des billets de trésorerie, a été en deca de l'année 2011, en effet, les mouvements effectués sur ces guichets ont perdu 17,4 points de %, passant de 45,3% à 27,9% du PIB. Le volume tendent les opérations sur ces guichet a diminué de 25,1%, passant d'une année à l'autre de 6. 392,5 milliards de CDF à 4.789,4 milliards.

Graphique 1. Volume des Transactions sur les Marchés Monétaires.

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.

2. INFLATION

Alimentée par la faible politique monétaires et fiscale la tension inflationniste observée au début d'année procède de mauvaise application de la reforme consacrant la TVA en remplaçant de l'ICA, le taux d'inflation atteint 23000% en 1993 et en 2001, il est toujours de 511% suite à cette phase d'hyperinflation, l'économie de la RDC est devenue (dol arisée) et l'intermédiation bancaire s'est effrontée. La FMI a évalué qu'en 1995, soit 7,5% des devises circulant dans le système étaient des dollars américains et en 2004, les dépôts en USD représentaient 85% de M2 atteint 93% en avril 200535(*)

GRAPHIQUE N°2 Evolution des taux d'inflation mensuel, annualise et en glissement annuel.

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.

GRAPHIQUE N°3 Evolution des taux d'inflation mensuel, annualise et en glissement annuel.

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

a. l'inflation calculée par l'institut national des statistiques (INS)

L'inflation enregistrée en 2012 sur l'étude du territoire nationale s'est située à 2,72% contre 10,35% l'année précédente, le taux d'inflation réalise en 2012 est à plus de 7 points de pourcentage, inférieur à celui de l'objectif fixé à 9,90%.

b. Inflation calculée par la BCC

La BCC renseigne une inflation de moindre ampleur comparativement à celle de 2011, soit une baisse de 9,76 points de pourcentage, en effet, le rythme de formation des prix intérieur s'est établi à 5,67% contre 15,43% de l'année antérieur, ainsi la variation des prix de l'année sous analyse se situe en deca de l'objectif et dans l'intervalle de l'inflation ouverte ( inflation ouverte : 5 à 10% de hausse avec des pointes à 20%, aussi la moyenne mensuelle de variation des prix oscille autour de 0,12%

GRAPHIQUE N°4 Evolution du Taux D'inflation en %

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

La BCC a réussi à diminuer l'inflation de 554% en 2000 à 9,9% en 2007. Le cadre macroéconomique a subi de fortes pressions en 2009 en raison de la récession économique mondiale. Le taux se situé à 53,4% et lorsque le taux d'inflation dépasse 50%, on parle de l'hyperinflation. Ce phénomène reflet une situation économique extrêmes détériorée.

Ces pressions se sont manifestées par l'augmentation du déficit commercial, la baisse des recettes publiques et le recours à la BCC pour financier le déficit budgétaire, le gouvernement a mène une politique budgétaire restrictive pour restaurer la stabilité macroéconomique, les prévisions qui fait aujourd'hui une poursuite de 18,2% de l'année 2012 comme une baisse du taux d'inflation. Cependant il ya des facteurs qui peuvent mettre en danger les résultats attendus de l'année 2013.

Le franc congolais est toujours très faible depuis qu'on n'a lancé les billets à valeur faciale sur le taux de change avec les dollars. Toute augmentation des dépenses publiques financée par la devise nationale en faveurs d'USD, causant de déficit de taux, une dépréciation du franc congolais n'alimenté pas l'inflation à détériore dans le contrôle de change.

Le contrôle de la réserve réelle de monnaie en circulation est encore difficile car presque 70% de la réserve du franc qui circule à l'extérieur du système n'est pas fragile à l'acceptation de la BCC, en grande partie de prêt de dettes qui flottant le remboursement, donc le mécanisme de transmission de la politique monétaires est toujours basique affaiblisse l'efficacité de la politique monétaire pour contrôler l'inflation.

Mais la BCC doit se vise à travers sur ses activités du marches de change pour la volatilité et à la réalisation de l'objectif et de mission comme un réserves officielles de la république.

3. EMPLOIS & SALAIRE

La RDC est en pleine phase de reconstruction de son économie, la quelle économie, la quelle passe par la restauration de grands équilibre économiques sur différents marchés, équilibres rompus depuis plusieurs années. Le rétablissement des équilibres macroéconomiques s'avère être le seul cadre susceptibles de permettre à ce pays que d'aucuns qualifient de «  scandale géologique » de faire face courageusement au déficit de réduction de la pauvreté.

a. EMPLOI

Le nombre d'emploi crée en 2012 se chiffre à 103.000 contre 65.000 en 2011, soit une augmentation de 58,5% cependant, la population active s'est accrue de 4,5milliard à 44,3 million d'une année à l'autre. Ainsi, pour 2012 le flux de demandeur d'emploi est estimé à 1,8 million d'unîtes, soit un taux de chômage de 53,2%.

Ø Au niveau d'administration publique.

L'administration publique congolais compte en 2012 un effectif en augmentation de 2,6%, pour chaque secteur, les nombres est repartie comment suit :

Ø Secteur prive : 19,5 millions d'unîtes contre 19,4 millions en 2011, soit une faible augmentation de 0,4%, soit nombre de nouveaux travailleur dans la sécurité sociale de 8,1% de 326,1 milers d'unîtes à 352,5 milliers d'une année à l'autres et soit le non affiches des 19.126,6 unîtes en 22012, contre 19.083,4 unité une année auparavant, sur total de 19,5 millions des travailleurs des secteurs privé, 352,5 milliers (à peine 1,8%) soit sous la couverture de L'INSS.

b. SALAIRE

Soit 9,3% de 2012, et 8,5% de 2011, 8,4% de 2010, soit 5,4% de 2009, 6,4% de 2008. Ce chiffre témoigne un nominal minimum légal équivalent à 100%, c'est-à-dire celui du salaire accusé un recul de point qu'une nécessite pas l'augmentation, une consommation très faible à jamais sur le salaire.

Ø Sur le secteur privé et administration publique.

Soit 2,6% en 2012, et 9,7% de 2011, après les ralentissements des activités économique, chaque secteurs s'est retrouves faible à la consommation.

Soit 100 points en 2012 contre 94,4 points en 2011, soit une progression de 5,9% de qui recul de d'autre année antérieur au niveau de l'administration publique, résultats toujours faible jamais.

Graphique N°5 Evolution de la consommation privée et du chômage en %

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

Ce graphique nous montre la position simple que la RDC, s'est cherché. La lutte n'est cependant demeurée qu'un simple slogan. Sur terrain, pas de progrès notables en cette matière. En RDC la pauvreté gagne de plus en plus sur terrain sans action et sans qu'une action de grande envergure ne freine cette progression.

Le taux de chômage s'est chiffrée à 60,8% contre 53,2% en 2008, cette situation conjugue à l'inflation des prix des denrées alimentaires ; conduit à une forte détérioration du niveau de vie de la population, plusieurs entreprise publiques y compris les règles financières, ont connu des retards de paiement des salaires et ont été perturbée par des grèves en 2009 et 2010.

Dans l'une ou l'autre stratégie à mettre en place pour résoudre le problème du chômage de masse en RDC, l'élément pivot doit être l'analyse du marché du travail, ainsi que de sa dynamique dans ce pays, c'est-à-dire son évolution dans le temps.

Ce n'est que finalement cette analyse minutieuse qui pourra donner à l'autorité les éléments clés sur lesquels elle peut espérer en fin concevoir et mettre en place une réelle politique de promotion de l'emploie de ce grands pays.

Une bonne politique d'emploi et qui vise à lutter conjointement contre la pauvreté, doit nécessairement redoubler pour mettre en place un cadre incitatif qui permet aux entreprises d'intégrer dans leur profil d'offre d'emploi les caractérises spécifiques à ces outsiders d'autre part, les pouvoir publics doivent concevoir des programmes d'investissement qui génèrent les emploi de masse, qui vont procurer du travail à une fraction importante de la population et du travail de longue duré

4. LA PRODUCTION

4.1 Le PIB par croissance du revenu réel par l'habitant en %.

Soit 6,2% de 2008, 2,8% de 2009, 7,1% de 2010, 6,9% de 2011 et 7,2% de 2012, ce chiffre n'est témoigner pas une bonne croissance de la relance des activités économique, mais l'activité économique est restée soutenue par le dynamisme affiché dans les secteurs des mines, du commerce, de l'agriculture ainsi qu'aux travaux de bâtiment publics. Du point de vue de l'approche de la demande, cette croissance est tirée essentiellement par l'absorption.

4.2 Croissance économique, chômage et IDH.

Soit 3,5% du taux de croissance économique et 7,2% de taux de chômage exprimé en % pendant les cinq années 36(*)

4.3 Contribution de principales branches d'activités à la croissance du PIB en (%).

Ø Transport, entreposage et communication 0,34% ;

Ø Commerce en gros et de détail 1,59% ;

Ø Construction 1,16% ;

Ø Activités de fabrication 0,07% ;

Ø Activités extraverties et métallurgies 2,30% ;

Ø Agriculture, chasse, sylviculture et pèche 1,04% ;

Ø Droits et taxes à l'importation 0,19% ;

Ø Production et distribution d'électricité de gaz et eau -0,01% ;

Ø Administration publique et défense, sécurité sociale, obligation 0,03%

Tableau 1. Taux de croissance réel de différents secteurs et de leurs composantes en %.

Secteurs d'activités

2008

2009

2010

2011

2012

I. secteur des biens

1. Agriculture, sylviculture, élevage, pèche et chasse

2. activités de fabrication et métallurgiques;

3. activités de fabrication ;

4. construction

5. production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau ;

II. secteur des services ;

1. commerce de gros et de détail.

2. transport, entreposage et communications.

3. service marchands.

4. administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire

4,7

3,0

1,4

8,4

2,7

3,8

-4,9

12,3

9,8

4,8

4,2

3,5

3,0

2,5

1,4

9,1

-1,6

2,4

4,3

2,9

3,5

-23,0

8,2

3,0

24,5

1,6

9,4

0,8

4,1

4,4

5,0

3,1

0,1

6,9

3,0

5,6

1,8

0,3

-2,7

5,5

5,3

5,7

6,9

0,3

0,8

7,1

3,0

13,7

2,0

13,0

-1,3

7,2

7,8

5,8

7,2

2,6

0,3

5. droits et taxes à l'importation

5,4

8,5

12,5

17,9

5,5

Produit intérieur brut

3,2

2,8

7,1

6,9

7,2

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

Ce chiffre témoigne une décroissance de la part de chaque produit, mais la croissance a également bénéficie de l'apport de commerce de gros et de détail pour alimente ces branches de taux dans chaque secteur d'activités.

TABLEAU N°2. Contribution de différent secteur au produit intérieur brut en % aux prix de 2000. (PIB).

Secteurs d'activités

2008

2009

2010

2011

2012

1. agriculture, sylviculture, élevage, pèche et chasse

18,8

40,6

15,8

15,7

14,5

2. industrie

30,0

39,8

57,9

49,0

49,1

a. activités extractives et métallurgiques

23,7

12,1

45,9

35,3

32,0

b. activités de fabrication

1,8

2,0

0,9

1,0

1,0

c. production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau

-0,6

26,2

0,1

0,2

0,1

d. construction

5,0

26,2

1,9

12,9

16,2

3. service

53,5

30,6

19,9

26,6

33,2

a. commerce de gros et détail

39,5

32,2

13,1

15,9

22,2

b. transport, entreposage et communications

8,0

6,3

4,2

4,8

4,7

c. service marchand (1)

4,7

7,6

2,6

5,8

5,8

-Dont service financier

0,3

4,2

0,1

-4,2

0,0

4. administration publique et défense, sécurité sociale, obligatoire

1,3

-15,5

0,0

0,1

0,4

S/Total valeurs ajoutée aux couts des facteurs

102,4

111,0

93,5

91,3

96,8

Production intérieur et imputée des services bancaires

-8,9

-19,7

1,2

0,5

0,5

Droits et taxes à l'importation

6,6

8,7

5,3

8,2

2,7

Produit intérieur brut au prix du marché

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Source : BCC Rapport annuelle 2008-2012.

Par contre, les autres branches d'activités ont enregistré de contribution faible. Il s'agit des services marchand (0,4 point de pourcentage) de transports et communications (0,3 point) et les industries manufacturières (0,1 point), les contributions des branches «  production et distribution d'électricité, d'eau et de gaz » et «  services non marchand ont été négative pour la première et nulle pour la seconde.

Ø indices de production des biens de communication face aux industries.

Les industries des biens de consommation ont affiché un bon comportement par rapport à l'année précédente. En effet, son indice de production a connu un accroissement de 1,5% en 2012 contre une contraction de 18,3% en 2011, et d'autre année antérieur.

Cet accroissement a été essentiellement impulsé par évolution des industries de fabrication des papiers, cartions et d'articles en papier et carton 4,0%, de l'édition l'imprimerie et reproduction 3,5% des produits alimentaires 3,0% ; des boissons 1,0% de tabacs 1,4% de plastique 1,5%.

GRAPHIQUE N°6. Indice de Production des Biens de Consommation

Source : BCC Rapport annuelle 2008-2012.

Par contre, les industries de tissu, confection et bonneteries ainsi que des chaussures et cuirs ont réalisé des croissances négatives, cette baisse résulte principalement de la concurrence des produits similaires importes.

Ø Indice de développement humain (IDH) Le programme des nations unies pour le développement PNUD, positionne la RDC au bas du classement avec un TDH de 0, 304 contre 0,286 une année plus tôt 37(*)

Ø Pour la mollesse de L'IDH congolaisest en grande partie justifie par le revenu national brut (RNB) par habitants qui se chiffre à 319,0$ suivant la partie du pouvoir d'achat (PPA). Il convient de relever que le niveau minimum correspond à 2.035,0$ PPA pour l'IDH de faible niveau à 1.651,0$ PPA pour l'Afrique subsaharienne.

Tableau N°3 Synthétique de L'indice de Développement Humain Selon leur Type de Croissance

Catégorie d'IDH

IDH en 2012

Indice de santé, taux d'alphab des adultes

lED, DP en % du PIB

IDH sur le plan mondial.

IDH

IDH monétaire

sperance de naissance

Efts insff pdère % d'efts moins de 5 ans

IPP DP la santé % PIB

E1.000 personnes

D. (DA)

P.E (PIB)

PPA constant 2005

Développement humain très élevé

1,565

1,927

0,1

nul

1,2

1,9

0,0

1,1

3,384

Développement humain élevé

1,757

1,781

73,4

nul

1,6

1,3

2,7

1,7

1,579

Développement humain moyen

1,639

1,661

9,9

2,7

2,0

2,0

2,3

2,6

1,479

Développement humain très faible

1,66

1,487

9,1

6,1

4,8

5,3

3,0

3,2

1,035

Afrique subsaharienne

1,475

1,479

4,9

1,2

1,0

3,2

0,8

4,5

1,651

RDC

130,4

140,4

8,7

4,2

3,4

5,1

6,8

4,5

19

Source : PNUD sur la BCC Rapport annuelle 2012.

Commentaire :

v Indice de santé : bien que la part en %du PIB des dépenses publiques de la RDC affectées à la santé est supérieur à la moyenne africaine, son indice renseignant son état sanitaire reste bas, l'espérance de vie pour un pour un congolais n'est en moyenne que de 48,7% ans ;

v Indice d'éducation : malgré la faiblesse des dépenses publiques affectées à l'éducation qui ne représentent que 2,5% du PIB, la RDC présente néanmoins un taux d'alphabétisation des adultes de 66,8%, taux supérieur à celui de l'Afrique subsaharienne chiffre à 63%ou encore à celui des pays à développement humain faible situé à 60,8%.

5. développement des compétences techniques et professionnelles

Le retard économique de la RDC tient en partie à son faible taux d'accumulation et à la mauvaise gestion du capital humain à la bancarisation de paie des agents.

Cette situation résulte de la mauvaise organisation de son système éducatif qui ne répond plus aux problèmes et biens sociaux économiques du pays.

En général, bien que les indices de la santé de l'éducation, de l'économie et du développement on présente une accroissance dans le fonctionnement de la dite service de l'Etat au projet du gouvernement, mais la récession du système éducatifs congolais a évolué au cours de ces décennies vu toute mécanisme placé par le gouvernement.

6. Dysfonctionnement du monde du travail

Le dysfonctionnement du marché du travail découle principalement de l'absence d'une structure appropriée, d'organisation et e gestion du marché du travail. En matière d'embauche des critères subjectifs ont supplanté aux critères objectifs comme compétence de la qualification, parmi les plus pertinents de ces subjectifs, nous notons généralement le clientélisme, la régionalisation, le militantisme politique,...

5.2 SECTION 2. LA RD CONGO ET SON INTEGRATION ECONOMIQUE EN AFRIQUE

On peut renchérir qu'un mécanisme d'intégration est un accord préférentiel entre un groupe des pays visant à réduire les obstacles aux transactions économiques et non économiques entre ces pays. Ce mécanisme peut revêtir des formes aussi diverses que la zone de libre-échange, l'union douanière, le marché commun et l'union économique.

La question centrale qui intéresse les économistes et les comptables est celle de l'impact effectif de l'intégration, régional sur le bien-être, sur la modification de la structure tant de consommation que de production des pays membres ainsi qui les flux d'investissement directs entre ces pays eux-mêmes et en provenance de l'étranger. Pourquoi un pays tiendrait-il à être membre dans plusieurs organisations sous régionales ?

Les raisons les plus immédiates et susceptibles d'expliquer l'adhésion à une communauté donnée sont : la proximité géographique, l'indépendance économique, une culture ou une langue commune, des relations des coopérations historiques et le partage des ressources communes. A cela, peuvent s'ajouter des raisons politiques et sécuritaires, plus subtilement, ce serait aussi une question de positionnement stratégique, des pays se livreraient ainsi à une certaine « géométrie variable » en fonction de circonstances du moment, autrement dit, appartenir à plusieurs communautés donné la possibilité d'une part de maximiser le bénéfice découlant du dynamisme de certains groupement et d'autre part de se désengager éventuellement des organisation les moins performantes.

L'appartenance à plusieurs communautés n'est pas sans inconvénients en termes d'efforts et d'argent, les pays membres se prêtent malgré eux à un nombre croissant d'obligations ; paiement des cotisations, participation aux réunions incessantes à divers niveaux, adoption et ratification des protocoles d'accords, etc. en outre, les pays concernés s'exposent à la duplication, au chevauchement et à l'incohérence des programmes sous régionaux ; ce qui est de nature à diminuer l'efficacité de ces programmes ou à ralentir le processus même d'intégration économique. A ce sujet, il a été constaté que, sur une échelle allant de 0 à 1, le non-paiement des cotisations apparait comme le problème fondamental de la paralysie des communautés, suivi par la faible exécution des programmes.

La transformation des communautés en unions douanières constitue une étape intermédiaire vers la réalisation de l'objectif principal visé par l'union africaine, à savoir : la création d'une communauté, économique africaine.

Quelques progrès ont été accomplis en matière de facilitation et de libéralisation des échanges notamment au sein de marché commun de l'Afrique oriental et australe (COMESA), de la libre circulation des personnes au sein de la communauté économiques des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et du développement des infrastructures dans le pays de la communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).

La communauté d'Afrique de l'Est (CAE) s'est transformée en union douanière en janvier 2005. Le COMESA vient de lancer son union douanière lors du sommet des chefs d'Etats tenu en juin 2009 au Zimbabwe, tandis que la SADC met en place son union douanière en 2011.

Cependant, dans bien des cas, tous les pays n'ont pas abaisse les tarifs aux niveau envisagés par leur communautés, certains pays en sont toujours à la mise en oeuvre de réduction tarifaires qui auraient du être effectuées depuis longtemps38(*) des données plus récentes confirment que la communautés des Etas sahélo-sahariens (CEN-SADC), la CEDEAO, le COMESA et SADC sont les quatre communautés économiques régionales (CER) les plus performantes en termes d'exportations et d'importations intracommunautaires. De nombreux obstacles subsistent certes liés aux facteurs tels que des structures, économiques assez semblables, la faiblesse des infrastructures l'étroitesse des marchés financiers et des capitaux, l'incapacité à mettre en oeuvre les protocoles commerciaux, des systèmes de paiement et d'assurance embryonnaires, l'inconvertibilité des monnaies39(*)

Généralement de bons comportements en matière d'objectifs de réduction de l'inflation, des déficits budgétaire et de l'endettement extérieur, ces objectifs figurent souvent parmi les critères dits «  de premier rang » d'autres critères «  de second rang » se rapportent notamment au taux de croissance réelle, au montant de la masse salariale, de l'investissement public et des recettes fiscales ainsi qu'à la stabilité du taux de change réel.

Bien qu'il y ait des performances divergentes au niveau des CER, l'indice d'intégration monétaire et financière s'est amélioré dans l'ensemble au cours de la période 1994-1999, couverte par une étude de la commission économique pour l'Afrique 40(*)

5.2.1 1. LA RD CONGO DANS LES MOUVANCES ECONOMIQUE SOUS-REGIONALES

Des pare sa situation géographique, la RDC est le seul pays en Afrique qui partage ses frontières avec 9 autres Etats voisin, singulièrement, cet immense territoire est à la fois un atout au plan externe.

Comme à tout, la RDC a l'avantage précisément d'être au coeur de l'Afrique et donc à la croisée de plusieurs influences et possibilités de rayonnement vers différentes régions du continent. Ainsi la RDC est adossée à des mouvances d'échanges extérieurs, à savoir :

Ø La mouvance de l'Afrique australe dans laquelle s'insèrent les provinces du Katanga et des deux Kasaï ;

Ø La mouvance de l'outre-mer et de l'Afrique centrale qui intéressent la capital Kinshasa et les provinces du Bas-Congo et de l'équateur ;

Ø La mouvance de l'Afrique orientale dans laquelle s'inscrivent le grand Kivu et la province orientale.

Ces traits géographiques expliquent sans doute que la RDC puisse appartenir à quatre communautés économiques régionales, la CEEAC, la CEPGL, la COMESA et la SADC. Des considérations d'ordre politique et sécuritaire fondement également l'appartenance initiales de la RDC à la CEPGL et son récent retour au sein de celle-ci, après une langue périodes d'inactivité de cette communautés économique régionale, c'est aussi le cas de l'attachement que la RDC manifeste à l'égard de la SADC dont l'appui militaire de deux pays membres le Zimbabwe et la Namibie-a été très déterminant dans le conflit armé qui l'opposait au Rwanda et à l'Ouganda, en 1998-199, sur le plan diplomatique, l'Afrique du sud a pesé de tout son poids pour faire aboutir les processus de prix et de démocratisation, notamment en organisation sur son sol l'essentiel des négociations entre les belligérants et en finançant en partie les élections présidentielle et législatives en 2006.

La RD CONGO a été moins performante en matière d'intégration économique, au regard de l'évolution de son indice global d'intégration, ainsi que du rang qu'elle occupe à cet effet au sein de chacune des CER ou elle est membres.

La SADC et le COMESA figurent parmi les CER les plus performances en Afrique, comme déjà indique plus haut. Au sein de la SADC, l'Afrique du sud s'est arrogé 64% des exportations intracommunautaire, en 2000 et 2007. Pour ce qui est du COMESA, 81% des exportations proviennent des pays suivants : Kenya 29%, Libye 15%, Egypte 13%, Zambie 11%, Zimbabwe 8%, et Ouganda 6%.

Certains auteurs ne considèrent que le processus d'intégrations régionales risque d'être fragilisé, si les pays membres n'ont pas le même niveau de développement économique. Par exemple, au sein de la SADC, il ya d'énormes disparités : « d'un cote le Mozambique, le Malawi et la Tanzanie font partie des sport pays les plus pauvres du monde ; de l'autre, l'Ile Maurice et l'Afrique du sud sont en passe d'entrer dans la catégorie des pays industriels, seule l'Afrique du sud dispose d'un marché intérieur suffisamment grand et au pouvoir d'achat suffisamment élevé, pour que les investissements directs dans les secteurs des biens de consommation et des biens d'investissement y soient jugés rentables »41(*)

La réussite du processus d'intégration régionale dépend dans une grande mesure du degré d'harmonisation des politiques économique des pays membres, notamment en matière de tarifs, de taux d'inflation, de taux de change, de ratios de la dette publique, etc. la réalisation de la stabilité macroéconomique et de la convergence des agrégats macroéconomique clés est une condition nécessaire pour la création d'une union monétaire. De toutes les CER auxquelles appartient la RDC, il n'ya que la SADC et le circulation à terme une monnaie unique à l'usage de leur Etats pays.

De ce fait, elles ont édicté une série de critère de convergence macroéconomique devant être remplis préalablement à la création de leurs zones monétaires respectives, par contre, au sein de la CEEAC, hormis la RDC et Sao-tomé et principe les autres pays membres font partie déjà de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC). Néanmoins, ils sont tous soumis au respect des critères de convergence macroéconomique applicables dans le cadre du programme de coopération monétaire en Afrique (PCMA).

2. vers quelle stratégie d'intégration régionale en RDC ?

D'après ces propositions, la RDC ne devrait appartenir qu'à la CEEAC en vertu, visiblement, du critère géographique, est- ce suffisant ?

La question ainsi posée ne manque pas d'intérêt, comme l'atteste ce point de vue du gouverneur de la BCC ; «  il faudrait que nous poussions choisir à quelle Afrique, nous voulons appartenir, notamment pour réaliser les objectifs d'union monétaire et douanière posés par l'union africaine, en nous appuyant sur notre situation géographique au centre du continent... il faut donc choisir entre une appartenance pleine à la CEEAC ou la SADC » 42(*)

L'intégration monétaire est un puissant facteur de soutien des échanger commerciaux pour autant que l'usage d'une monnaie commune comporte des avantages en termes de réduction des couts de transaction et de discipline collective en matière de gestion monétaire et budgétaire. Cependant, outre la perte de sa souveraineté, lors de l'abandon de sa monnaie, «  un pays renonce aussi à un instrument de sa politique économique, c'est-à-dire que ce pays perd sa capacité à conduire une politique monétaire nationale » 43(*)

D'après la théorie des zones monétaires optimales, ces couts peuvent être minimisés si l'économie jouit d'une certaine flexibilité lui permettant de réagir à des chocs asymétriques par le biais notamment de la mobilité du facteur travail, de l'ajustement des salaires et des prix ainsi que des transferts fiscaux. Cependant, une telle éventualité dépend du degré de similarité entre les structures de production et d'exportation d'un pays et celles de ses partenaires dans l'union monétaire.

D'après l'ex-gouverneur de la BCC Masangu Mulongo JC « A long terme, le Congo en toute objectivité, devrait être l'Etat moteur de la zone Afrique centrale, par ailleurs déjà homogène d'un point de vue monétaire. En revanche, ses intérêt à court terme le poussent davantage vers les pays de la SADC, plus dynamique d'un point de vue économique... il est tout à fait envisageable pour le Congo de continuer pour un temps de s'arrimer au dynamisme de l'Afrique australe... avant de rejoindre pleinement l'Afrique centrale 44(*)

C'est bien là une position qui ne tranche pas clairement sur la question du choix unique qu'exige l'union africaine de ses Etats membres, le maintien de la CEEAC dans la course ne serait justifié que par le fait que c'est vers elle que nous portent naturellement des critères linguistiques, culturels et géographiques.

Nous estimons que l'appartenance à la zone SADC plutôt qu'à la CEEAC peut être réellement bénéfique à la RDC du fait de la présence, d'une part, de nombreux autres pays qui ne sont dotés de ressources minières ( et donc présentant une certaine similarité de réaction aux chocs exogènes comme celui de la récente crise financière internationale donc la RDC présente dans son sein de ce jour une bonne gestion dans les ressources de l'économie diverse, et dotée d'une part, la présence de l'Afrique du sud qui est dotée d'une économie plus diversifiée que celle de la RDC. Ce qui présente des possibilités de complémentaire pouvant attirer des investissements directs étrangers en RDC.

Les investissements sud-africaines tels qu'Anglo-américain, de Beers, stanbic Bank,Engen, Vodacom y sont des «  précurseurs très actifs » et susceptibles de servir d'exemples à biens d'autres, en fin, l'appartenance à la SADC offre surement un vaste marché potentiel pour l'exportation, des économies d'échelle, un marché qui pourrait s'étendre bien au-delà de l'Afrique australe, car la RDC avec son commerce extérieur et intérieur fera face au défi dans la grand région centrale de l'Afrique.

6 CHAPITRE III. LE COMMERCE EXTERIEUR ET LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC

La RDC a pour capital Kinshasa, elle est le troisième du continent après le soudan et l'Algérie, en ce qui concerne sa grandeur, il s'étend sur 2.345.095 km2, il s'ouvre sur l'atlantique à étroite fenêtre qui coïncide avec les embouchures du fleuve du Congo , elle revanche 9.165 km2 de frontière qui le sépare du nord-est du soudan, à l'est de l'Ouganda du Congo, du Burundi et de la Tanzanie au nord-est de la république du Congo, au nord de la république centrafricaine, au sud de la Zambie, et au sud-est de l'Angola.

Vu sa capacité interne et externe, la RDC présente sur la scène internationale les produits agricole et minière de la manière suivante :

1. Or ; 2. Diamant ; 3. Cuivre, cobalt, Zinc ; 4. Cassitérite, wolfram, Colomb-tantalite ; 5. Charbon, 6. Manganèse ; 7. Chemin de fer ; 8. Fibre ; 9. Copal ; 10. Herveas ; 11. Tabac ; 12. Pèche ; 13. Élevage ; 14. Bois ; 15. Coton ; 16. The ; 17. Palmeraies ; 18. Café-arabica ; 19. café-robusta ; 20. Cacao.

Dans ce chapitre, nous allons chercher à évaluer les possibilités extérieures ouvertes à la RDC en examinant le comportement des exportations et des importations congolaise dans les passé récent. L'analyse repose  essentiellement sur des chiffres provenant de la banque centrale du Congo. Et encore sur les chiffres des paiements de différentes taxes et impôts frappé sur le commerce extérieur. Le chapitre se divise en trois sections ;

· La première porte sur une description du commerce extérieur de la RDC et son analyse ;

· La deuxième seconde porte sur les effets pervers du commerce extérieur de la RDC ;

· La troisièmes portera sur les pistes des redressements du commerce extérieurs de la RDC avec le lancement de billets en faciale.

6.1 SECTION 1. LEC COMMERCE EXTERIEUR DE LA RDC

6.1.1 § 1. LES EXPORTATIONS

Les exportations congolaises se distinguent de celles de la plupart des pays moins avancés en ce qu'elles sont diversifiées tant bien en matières premières qu'en produits semi-finis, cet avantage met la RDC à l'abri de banques variations des recettes propres à un seul produit. Aussi, bien que les cours sur les marchés mondiaux restent fluctuants, des recettes obtenues apparaissent-elles relativement plus stables que les pays mono-exportations. En conséquence, la réalisation des projets d'investissements y est-elle plus aisée théoriquement que s'autre régions en voie de développement.

Tableau N°4 Structure des exportations (En millions d'USD)

 

2008

2009

2010

2011

2012

valeurs

%

valeurs

%

Valeurs

%

valeurs

%

valeurs

%

I. Produit miniers et hydrocarbure

6623,9

96,4

4240,1

97,0

8335,2

98,3

8583093,4

98,6

7746115,1

98,7

produits GECAMINE

211,9

3,1

112,6

2,6

191,4

2,3

3772693,0

43,3

3989904,0

50,9

Autres sociétés

4958,3

96,4

4240,1

0,3

77,7

7171,0

84,6

339522,4

2338456,0

29,8

Or

6,9

72,2

395,7

11,1

5,9

0,1

9225,6

0,1

93865,1

1,2

Diamants

12,8

0,1

11,5

 

18,3

7,3

335241,2

1,1

269742,1

11,1

Pétrole brut

772,2

2,6

77,3

1,8

656,3

7,7

903940,1

3,8

870129,1

1,1

II. Produit Agricole

179,4

11,2

486,5

1,8

111,0

1,3

97256,4

10,4

82972,4

0,2

Café

89,0

2,6

77,3

0,9

46,1

0,6

28885,6

1,1

16667,1

0,1

Caoutchouc

16,3

1,3

37,3

0,0

0,0

0,0

8251,0

0,3

4799,4

0,8

Bois

73,0

1,3

0,0

0,4

13,4

0,8

59960,0

0,1

61458,4

0,0

Autres

0,2

0,2

15,7

0,0

0,0

0,0

159,0

0,7

47,4

0,2

III. Produits industriels énergétique

67,5

0,2

1,1

1,2

31,4

0,4

28499,0

0,0

16904,1

0,1

Ciment

12,3

1,0

53,7

0,4

13,4

0,2

11627,1

0,3

7553,6

0,1

Produits

chimiques

0,8

0,2

15,7

0,0

0,0

0,0

-

0,1

-

-

Electricité

31,0

0,0

0,8

0,6

18,4

0,2

16871,1

0,2

4184,2

01

Autres

23,3

0,3

25,3

0,3

0,0

0,0

-

-

5166,3

0,1

Total

6869,8

100

4371,0

100

8477,8

100

8708848,8

100

7845991,6

100

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.

Nous constatons que les recettes d'exportations minières sont passés de 6.623,9 millions d'USD en 2008 à 4.240,1 en 2009, soit une baisse de 2383,8 millions d'USD soit 23,8% qui résulté une baisse de ce deux années 2008 et 2009, ces baisse nous avons vu sur le mouvement de l'année sur toute les produits d'hydrocarbure et minières, car cette enregistrement dans le centres du cuivre du cobalt et du Zinc des sociétés partenaires à la GECAMINES. En suite 8.583 093,4 millions de CDF de 2011, contre un recul de 8.335,2 de 2010 et de 7.746.115,1 de 2012, qui représente dans l'ensemble des opérations de ce cinq un pourcentage atteignant de 97,0 de 2012, soit une baisse contractées dans OR, DIAMANT et de produits GECAMINES par rapport aux autres produits.

Cette évolution s'explique par la baisse de cours observée sur le marché international suite aux effets de la crise financière internationale qui continué jusqu'à ce jour le prix de produit.

Les recettes d'exportations agricoles sont passées de 179,4 millions d'USD en 2008 à 77,3 millions d'USD de 2009 et à 111,0 millions d'USD de 2010. 97.256,4 millions de CDF de 2011 et 82.972,4 millions de CDF, soit un accroissement moyen de 1,1% de l'année 2011 et 2012 ; par rapport à d'autre années intérieurs.

Les recettes d'exportations industrielles se sont contractées de 1,2 atteignant 53,7 millions d'USD en 2009 contre 31,4 millions d'USD de 2012 contre 28,4 millions d'USD de 2011 contre 67,5 millions d'USD de 2008, suite à la contraction des autres produits.

Les exportations de la RDC demeurent pour l'essentiel tournées vers l'union européenne, l'Amérique du nord, le japon et quelques pays de l'OCDE et de SADC. Cette tendance se poursuit depuis 1973, traduisant le fait que globalement depuis 2000, les exportations sont destinées plus de 60% à l'union européenne, à plus de 20% à l'Amérique du nord et à un peu moins au japon et aux pays de l'OCDE. Ceci montre très clairement l'aspect  « trop étroit » du réseau des exportations du pays deviennent très sensibles aux fluctuations de la demande de ces quelques pays importateurs, c'est cette position de dépendance qui justifie les différentes baisses de cours de principaux produits exportés par la RDC.

En effet, le nombre des demandeurs étant très réduit, ceux-ci ont les possibilités de faire des coalitions afin d'imposer les prix qui leurs semblent les plus avantageux. Ce qui, en définitive, justifie les baisses qui se répercutent sur les recettes d'exportations et par ricochet sur la politique budgétaire et les disponibilités en devises du pays, rendant les pays plus que dépendant des programmes d'ajustement structurel et de l'aide extérieurs, car incapable de mener sa politique économique, surtout ses sous composantes : la politique monétaire et budgétaire en vue de stabiliser le taux de change et les prix intérieurs.

6.1.2 § 2. LES IMPORTATIONS

Comme tout pays en développement, la RDC couvre tous ses besoins d'importations par les articles de provenance étrangère. Ceux-ci présentent une gamme aussi variée que les produits exportés eux-mêmes. La liste ci-dessous en dit long, mais ces produits très variés ne peuvent être saisie que par groupe d'utilisation.

Tableau N° 5 Structure des Importations (en millions d'USD)

 

2008

2009

2010

2011

2012

valeurs

%

valeurs

%

valeurs

%

valeurs

%

Valeurs

%

A. Biens de consommation

1 450,6

21,6

1 303,9

26,3

1342,2

16,7

1860951,0

22,7

1 720 603,0

22,4

B. Energie

1 094,2

16,3

678,9

13,7

755,1

9,4

934951,7

11,4

269 3569,7

35,0

C. Matières premières et semi-produits

306,8

4,6

203,4

4,1

235,3

2,9

331772,1

4,0

712888,7

9,3

D. Bien d'équipements

3 874,3

57,6

2762,8

55,8

5709,7

71,0

5069681,9

61,9

227439,0

33,3

E. Autres

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

Total

6 725,8

100

4949,0

100

8042,5

100

8197364,0

100

768193,8

100

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.

En 2008, les importations ont été en hausse de 57,6% contre 55,8 de 2009. Et la rubrique de 2010, on connut une hausse de 71,0% par rapport à d'autre rubrique, comme celle de 2011 qui se trouve sur une baisse de 61,9% sur les biens d'équipement et même 2012 pressente 33,3%. Mais par rapport à d'autre rubrique comme l'énergie, biens de consommation et matières premières et semi-produits montre toujours une baisse très lourde qui atteint même 2.9% de l'année 2012.

En 2012, les importations se sont situées à 7.681.913,8% millions d'USD contre 81.97364, 0 millions en 2011, soit un recul de 51.545,1millions d'USD contre une diminution de 22,2% une année auparavant. A l'instar des exportations, toutes les rubriques des produits importés ont enregistrés des diminutions à la suite de l'amenuisement de consommation de 16,7%, énergie 9,4%, matières premières et semi-produits de 2,9% et biens d'équipements de 33,3%. Les biens d'équipement occupe toujours une part importante dans toutes les rubriques, suivis des biens de consommation, énergie et en fin matières premières.

a. Les biens des consommations

Nous savons que la plupart des biens de consommation importés par les PVD figurent parmi leurs productions intérieures. La RDC n'échappe pas à cette critique. Le sucre, le tabac, les chaussures, le coton et les tissus, le riz, les poissions et les bois, et font partie de la production locale, et ce sont ces produits qui engloutissent la grosse partie des devises encaissées. Malgré ces dépenses, leur demande est loin d'être satisfaite, l'offre intérieure étant insuffisante. Le blé est exclusivement du blé importé, le riz est surtout d'origine asiatique. Ces principales productions ont entrainé un recul sensible de principales productions locales.

Le manioc, le maïs ou encore d'autres productions comme le riz, le sucre, l'arachide, l'huile végétale.

b. Les biens d'approvisionnement et matières premières

Les critiques formulées contre le commerce des biens denrées alimentaires valent tout autant pour les biens d'approvisionnement que pour les matières premières. En effet, rien n'est transformé sur place pour l'alimentation des industries locales étrangères biens qu'il en existe de plus capables. Tout se traite en fonction des besoins à l'étranger, par contre tout doit avoir de l'Europe ou d'ailleurs pour approvisionner les firmes d'exportations. Vendu en nature brute ou semi-brutes, le cuivre revient au Congo sous diverses formes ; Câbles, fils etc. puisque les usines existantes travaillent, bien que capables en dessous de leur moyenne. Et les besoins vont sans cesse croissant car les nouvelles industries du genre de celles existantes, se créent pat multitude.

a. Les besoins d'équipement

Les besoins en matériels lourd vont en augmentation, allant de 3.874,3millions d'USD en 2008 à 5.709,7 millions d'USD en 2010, la courbe garde la même allure que du tonnage, cette hausse simultanée serait due à la mise en marche de nouvelles unités de production étrangère.

Dans l'ensemble, les importations congolaises ont accusé en valeurs une tendance à la hausse de 7681 913,8 millions d'USD en 2012 contre 6.725,8 millions d'USD en 2008, soit une augmentation moyenne annuelle de 33,3%.

1.1 LES COMPTES COURANTS DE LA BALANCE DES PAIEMENTS

Tableau N°6 Balance Générale des Paiements (millions CDF)

Compte de transactions courantes

Débit

crédit

2008

2009

2010

2011

2012

2008

2009

2010

2011

2012

A.Biens et services

8 825,4

6 766,1

10 705,2

11 804,9

10 644,7

7 697,9

5 021,0

8 866,5

10 211,3

8 821,9

Balance commerciale

6 725,8

4 949,0

8 042,5

8 915,6

8 355,7

6 869,8

4 371,0

8 477,9

9 471,9

8 534,2

1. Marchandises

6 725,8

4 949,0

8 042,5

8 915,6

8 355,7

6 869,8

4 371,0

8 477,9

9 471,9

8 534,2

2. Or non monétaire

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Services

2 099,6

1 817,0

2 662,7

2 889,3

2 289,0

828,1

650,0

388,6

739,4

287,7

3. Transport

995,2

800,0

1 513,1

1 412,6

919,6

37,0

52,4

88,7

114,7

91,3

4. Voyage

126,7

121,2

149,6

298,3

107,5

0,7

24,0

10,7

11,4

6,9

5. Services de communications

1,4

33,5

0,9

1,2

3,0

101,4

92,5

67,4

74,4

44,5

6. Services de bâtiments et travaux publics

28,1

51,2

14,1

18,8

47,2

-

27,2

-

-

-

7. Service d'assurance

249,6

197,1

326,1

338,3

398,5

-

5,8

-

5,8

-

8. Service financiers

46,7

72,0

33,3

42,4

74,1

67,9

69,7

45,1

49,6

29,8

9. Service d'informatique et d'information

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10. Redevances et droits de licence

2,6

34,3

0,0

-

-

125,0

108,5

-

-

-

11. Autres services aux entreprises

402,7

348,5

458,1

519,1

376,7

117,0

103,1

77,7

69,8

51,4

12. Services personnel, culturel et relatifs aux loisirs

2,9

34,5

1,9

2,5

6,3

1,8

24,8

1,2

1,0

 

13. Sces fournis ou reçus par les adm publics

243,7

124,8

165,6

255,9

356,2

377,4

127,7

97,8

43,2

 

B.Revenus

935,8

505,0

1 095,5

1 266,1

1 057,9

17,7

26,0

48,3

168,2

18,2

14. Rémunération des salaires

37,4

30,9

57,2

39,6

55,3

14,7

19,5

15,7

114,6

12,2

15. Revenus des investissements

898,4

774,1

1 037,3

1 226,5

1 002,6

3,1

6,5

32,6

53,6

6,1

C.Transfert courants

742,5

303,2

845,2

1 019,5

1 667,8

1 738,3

1 704,2

1 688,0

2 430,4

2 844,0

16.Transfert public

202,9

76,0

212,7

246,5

660,6

1 243,0

1 385,9

906,5

1 417,5

1 706,8

17.Transfert privés

539,6

227,2

632,6

773,0

1 017,2

495,4

318,4

781,5

1 012,9

1 137,2

Total A+B+C

10 503,7

7 874,2

12 645,0

14 090,5

13 380,4

9 453,9

6 751,3

10 602,8

12 809,9

11 684,1

Compte de capital et d'opération financière

 
 

D. Capital

60,5

259,8

492,2

307,9

158,7

 
 
 
 
 

D.1.Transfert des capitaux

59,9

259,6

493,1

260,8

151,4

 
 
 
 
 

Capitaux public

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

18. Remise de dettes

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

19. Autres transferts

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Capitaux privés

59,39

259,9

493,1

260,8

151,4

 
 
 
 
 

20. Transfert des migrants

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

21. Remise de dettes

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

22. Autres transferts

59,39

259,9

493,1

260,8

151,4

53,5

174,0

255,9

327,1

252,7

D.2.Acquisitions et cession d'actifs non fin non produits

0,6

0,3

1,2

47,0

7,3

-

-

-

-

0,0

E. Opération financières

2 983,0

2 240,5

4 341,7

3 100,1

3 126,0

3 274,6

-

-

-

-

23.Investissements directs

54,1

34,8

7,2

90,9

420,5

1 726,8

-

-

-

-

24.Investissement de portefeuille

1 575,0

1 189,4

3 237,1

2 139,8

1 942,6

0,1

174,0

255,9

327,1

257,7

25. Autres investissements

1 353,9

1 016,3

1 425,6

869,4

762,9

1 547,7

2,9

-

0,4

0,1

Total (D+E)

3 043,5

2 500,4

4 845,5

3 407,9

3 284,8

3 445,1

2 958,4

5 514,0

4 733,7

5 737,8

Erreurs et omissions

-

247,0

-

-

148,4

16,0

-

166,1

30,10

-

Total A à F

13 547,2

10 621,6

17 485,9

17 498,4

16 813,6

12 915,0

9 709,6

10 545,7

17 573,7

17 421,9

Pour mémoire de taux de change moyen CDF/1USD

561,1

806,5

905,4

919,4

919,4

561,1

806,5

905,4

919,4

919,4

Source : Banque centrale du Congo, Rapport Annuels 2008-2012.

La RDC a un énorme potentiel d'exportation en raison de ses richesses en ressources naturelles (agriculture, production d'électricité, métaux précieux et pétrole) mais aucune de ces ressources n'est à l'heure actuellement entièrement exploitée.

Depuis 2000, la valeur des exportations a grandi plus rapidement que la valeur des exportations, créant un solde déficitaire de la balance des paiements. Cette tendance devrait se maintenir à l'avenir, malgré une prévision d'amélioration et de stabilisation du déficit commercial autour du PIB.

Dans le besoins et moyens de financement, l'excédent de la balance de paiement en ce jours compte au moins 559,3millions de CDF, cette augmentation a permis la RDC à confronter davantage les avoirs extérieurs nets du système bancaire, et l'évolution réside sur le capital et d'opération financières.

1. Analyse de la balance commerciale

La balance commerciale enregistre les flux des marchandises entre la RDC et le reste du monde, c'est-à-dire les exportations (vente à l'étranger de marchandises produites par les entreprises installées en RDC) et les importations (achats par les agents économiques installes en RDC de marchandises fabriquées à l'étranger).

Tableau N°7 Evolution des exportations et des importations (millions d'USD)

 

2008

2009

2010

2011

2012

Les exportations

6.869,8

4.371,8

8.477,8

8.708,8

7.845,9

Les importations

6.725,8

4.949,0

8.042,5

8.197,3

7.681,9

Solde commerciale

1440,0

-5780,0

4353,3

5115,0

1640,0

Source : nous même à partir de tableau N° 4 et N°5

Graphique N°7 Evolution des exportations et des importations

Source : nous même à partir de tableau N°4 et 5.

a. Le solde commercial

Le solde commercial est la différence entre les exportations et les importations des marchandises.

Solde commercial = exportations - importations

La balance commerciale et le solde commercial permettent de faire la compétitivité d'un pays en précisant la place que celui-ci occupe au sein de la division internationale du travail.

Le compte commercial s'est soldée par un excèdent de 164,1millions de CDF en 2012 contre 511,5 milliard en 2011, cette détérioration d'un solde se justifié par une contraction plus importante des exportations comparativement aux importations, mais la conjoncture actuelle poussé la RDC à s'expliquée dans la vente des produits minières et hydrocarbure.

Apres avoir analysé ce tableau et ce graphique nous avons constaté ce qui suit :

Ø De 2008 à 2009, la balance commerciale présente un solde négatif, ceci veut dire que la RDC exporte plus les biens un solde en valeurs faible qu'elle importe. Ce déficit est dû à l'accroissement plus important des importations qui s'expliquent par les biens de consommation ainsi que ceux d'équipement ;

Ø De 2010 à 2102 elle présente un solde excédentaire en raison principalement des effets des élections libre et transparente et certaine tensions financières dans une zone euro, on pesé sur le commerce internationale qui fait à l'amenuisement des moyens de paiements.

b. Le taux de couverture

Représenté par le rapport entre la valeur des exportations et celle des importations pouvant être établi pour un pays, un groupe des pays ;... ce taux indique dans quelle mesure les importations sont couvertes par les exportations, si le taux de couverture est de 100%, le commerce extérieur est en équilibre.

En se référant aux données indiquées dans le tableau N° nous avons :

Tableau N° 8 Calcul du taux Ouverture

 

2008

2009

2010

2011

2012

Les exportations

6.869,8

4.371,0

8.477,8

8.708,8

7.845,9

Les importations

6.725,8

4.949,0

8.042,5

8.197,3

7.681,9

Taux de couverture

102,0

88,3

106,0

106,2

102,1

Source : nous même sur base de tableau

En 2008, les importations ont été couvertes par les exportations de 102,0% en 2008 de 88,3% de 2009, de 106,0% de 2010, de 106,2% de 2011 et de 2012. En moyenne ce chiffre, le taux de couverture nous pouvant que le commerce extérieur n'est pas équilibre.

Graphique N°8 Calcul du taux Ouverture

Source : nous même à partir de tableau N°

c. Les termes de l'échange

Les termes de l'échange s'intéressent aux prix des produits importés et exportés.

Tableau N°9 Calcul des termes de l'échange

(Base 2009 = 100)

Période

Données exprimes en XDC

Données exprimes en CDF

indices

Termes de l'échange

indices

Termes de l'échange

A l'export

A l'import

A l'export

A l'import

2008

2009

2010

2011

2012

157,2

100,0

194,0

216,7

195,2

135,9

100,0

162,0

180,1

168,8

115,6

100,0

119,4

120,3

115,6

109,4

100,0

217,9

247,1

222,6

94,6

100,0

182,0

205,4

192,5

115,6

100,0

119,4

120,3

115,6

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.

Nous constatons que l'évolution de terme de l'échange pouvez une détérioration relativement élevée dans le pays et donne une vision d'ensemble concernant les échanger effectues par l'affectation des produits sur la scène internationale, ces termes de l'échange sont restes à l'évolution positifs sur le marché c'est-à-dire au de la de 100%, trouvant ainsi une position très virtuel sur ses produits biens chers par rapport à ceux qu'il à achetés.

Tableau N° 10 Balance Commerciale

Période

Millions de CDF courants

Millions d'USD

Exportations

F.O.B

Importations

F.O.B

solde

Exportation

F.O.B

Importation

F.O.B

solde

2008

2009

2010

2011

2012

3854778,4

3525028,7

7679712,6

8708848,8

7845991,6

3773998,6

3991167,0

7285305,1

8197364,0

7681913,8

80778,8

-466138,3

394407,4

511484,8

164077,8

869,8

371,0

477,9

471,9

534,2

6725,8

4949,0

8042,5

8915,6

8355,7

44,0

578,0

35,4

56,3

78,5

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.

L'étude de la balance commerciale relevée un caractère extraverti dont les principaux produits d'exportations demeure les matières premières et ceux d'importations des produits finis. Les exportations restent dominées par les produits miniers qui apportent des grosses valeurs des exportations congolaises.

Par ailleurs, soulignons que tous les pays au monde ne sont pas également sensibles aux fluctuations extérieurs, certains les ressentent moins par le fait qu'ils importent peu et d'autres par contre sont sensibles car leurs échanger internationaux sont importants, tel est cas de notre pays.

Tableau N°11 Répartition des paiements d'importation de marchandises par mode de financement (en millions de CDF)

 

2008

2009

2010

2011

2012

A. Ressource propres

2279 889,3

2919405,5

6628862,5

7273695,2

6636988,9

Ressource extérieur

1494109,3

1071761,5

658442,6

929668,8

1044925,0

1. Dons et contributions assimilables

465271,2

321528,4

-

142063,5

143089,7

Etat

-

-

-

-

-

Particulier et organisations bénévoles

-

-

-

-

-

2. Prêts à des conditions spéciales

-

-

-

-

-

Etats

-

-

-

-

-

Entreprises

1028838,1

750233,0

656442,6

781605,3

901835,3

3. Capitaux

-

-

-

-

-

Crédits fournisseurs

990517,1

725797,8

640432,7

753723,7

890892,3

Investissement en nature

38320,4

24435,2

16009,3

27881,6

10943,2

Apports non contrôles

-

-

-

-

-

Total

3773998,6

3991167,0

7285305,1

8197364,0

7681913,8

Pour mémoire de taux de change moyen CDF/1USD

561,1

806,5

905,4

919,4

919,4

Source : Banque centrale du Congo, Rapport Annuels 2008-2012

Tableau N°12 Répartition des recettes d'exportations de marchandises par produits (en millions de CDF)

 

2008

2009

2010

2011

2012

Produits miniers et hydrocarbure

3716787

3434884

7550445

8583094

7746115

Cuivre

1379308

1335570

2814497

3772693

3989901

Cobalt

1425734

1385504

3436324

3395224

 

Zinc

13961

25343

25343

18504

38182

Diamant

378484

189337

281246

335241

269743

Argent

-

-

-

-

-

Or

3866

4907

5342

9256

93865

Autres

5661

8170

278674

4925

71421

Produit agricole

100132

62609

100549

97246

82972

Produit du règne animal

-

-

-

-

-

Café

49918

30215

 
 
 

Thé

1

-

-

-

-

Cacao

120

24

38

159

47

Rauwolfia

-

-

-

-

-

Huile de palme, Tourteaux (palmistes, coton

-

-

-

-

-

Caoutchouc

9133

-

-

8251

4799

Bois

40941

32370

58231

59961

61458

Quinquina

-

-

-

-

-

Autres

19

-

18

-

-

Produits industriels

37860

27535

28718

28499

16904

Ciment

6890

12722

12096

11627

7554

Produits chimiques

474

689

-

-

-

Sucre de canne

4360

6294

-

-

-

Divers

26136

7834

16622

16872

9351

Total

3854778

3525029

7679713

8708849

7845992

Pour mémoire de taux de change moyenne en CDF/1USD

561,1

806,5

905,4

919,4

919,4

Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel 2008-2012

Tableau N°13 Projection de la Balance de Paiements

 

2013

2014

Compte courant

-9,2

-7,8

Balance commerciale

3,1

5,0

Export des biens

45,1

46,1

Dont minerais

43,9

45,0

Import des biens

-41,9

-41,1

Dont d'équipe

-28,9

-29,1

Compte capital et financier

12,7

11,9

Solde global

3,5

4,1

Source : Banque centrale du Congo, Rapport Annuels 2012

La balance du compte courant montre sa position sur le déficit du compte courant de la balance des paiements qui pourrait se situer à 9,6% du PIB en 2013, s'atténuerait en se chiffre à 7,8% en 2014.

La bonne tenue attendue du commerce des biens, l'évolution favorable que laisse présager les exportations et le niveau assez modère du cout des importations auraient un impact positif sur l'amélioration du compte courant. En moyenne annuelle, le déficit de la balance courante en pourcentage du PIB serait de 8,5% entre 2013 en 2014. Cette situation rencontrerait le critère de convergence des pays de la SADC (moins de 9,0% du PIB).

La balance du compte de capital et d'opérations financières sur le période prévisionnelle, le compte de capital enregistrerait des excédents de 12,7% du PIB en 2013 et 11,9% en 2014. Cette bonne tenue de ce compte serait consécutive à l'amélioration des capitaux publics et des capitaux privés qui serait fortement tirés par la progression des investissements directs étrangers sur les fonds de l'amélioration progressive du climat des affaires.

Graphique N° 10 Evolution des termes de l'échange

Base 2009= 100

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

Graphique N°11 Cours de principes produits végétaux exportés

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

Apres avoir fait quelques analyses sur l'ensemble des activités économiques de la RDC, on remarque que l'économie congolaise est extravertie. Etant l'une des indicateurs de la performance économique d'Afrique centrale est au monde, le commerce extérieur doit préalablement provoquer des changements profonds au sein de l'économie d'une nation, c'est pourquoi par le commerce extérieur, les fluctuations économiques se transmettent d'un pays à l'autre dans ce sens que les nations sont reliées par des opérations commerciales.

Concernant les exportations, les recettes des toutes ces ventes à l'étranger sont constituées des devises qui devraient du reste être utilisées dans les importations des biens pour l'investissement des entreprises locales soient manufacturières, textiles etc.

Dans ce cas, il s'agira là du gain obtenue de l'échange international, lorsqu'un pays vend en exportation, il permet l'épanouissement de son économie, tel était le cas de notre pays les années 1965 période durant la qu'elle tous les secteurs d'activités économique ont rapporté des devises au pays. Il y eu ouverture de la production nationale suivie par la création de l'emploi.

En RDC, les importations ont tendances à la hausse, cependant qu'elles affectent les entreprises nationales et particulièrement les petites et moyennes naissances, lorsqu'elles sont confrontées à une forte concurrence venant de l'extérieur, ceci conduit à la diminution de la production intérieure certaines entreprises de la place et à la fermeture des certaines d'entre elles.

Ainsi donc, le déficit économique extérieur est un choc grave pour notre économie, d'autant plus que le pays va s'endetter ou épuiser ses réserves de change, et par conséquent, le déséquilibre macroéconomique.

6.2 SECTION 2. LES EFFETS PERVERS DU COMMERCE EXTERIEUR

Nul n'ignore que l'exploitation coloniale avait cantonne les pays sous développes dans le rôle de « réservoirs de matières premières » à l'usage des nations industrielles. Pour importes : machines, moteurs, camions, appareils de transport, engrais chimiques, médicaments et dans d'autres biens.

Son industrie alimentaire étant de plus défavorisée, il est obligé d'acheter à l'étranger même le jus de tomate qu'il sait produire sur place. Ce ne sont pas les terres qui sont infertile pour repousser toute culture vivrière.

L'Inde et le Pakistan ont déjà prouvé que leurs terres sont

Capables d'assurer autosubsistance que leurs terres sont

Capables d'assurer autosubsistance par la production du riz qui peut dépasser toute prévision ; le Brésil est devenu exportateur des voitures par construction sur place de ses propres chaines de montage. Les exemples sont multiples, inutile de les énumérer tous. Ce qui est important c'est de montrer que la majorité dits « sous-développés » après être libère de la colonisation, sont retombés dans un autre beaucoup plus violente et difficile à briser. Celui de blocage de leur économie par les pays les quels ils nouent des relations commerciales.

Ainsi apparait l'une des caractéristiques essentielles de la situation des pays sous-développés, celle de leur dépendance se manifeste à deux niveaux : politique économique, ce sont ces deux niveaux qui feront l'objet de deux paragraphes suivants de cette section.

6.2.1 §1. LA DEPENDANCE POLITIQUE OU NEO-COLONIALE

L'évolution des économistes des PVD a été pendant longtemps freinée par l'exploitation coloniale. La forme la plus absolue de cette exploitation a été constituée par ce que CH. BETTELHEM appelle « la dépendances coloniale »45(*)

En effet, la plupart d'Amérique latine, d'Afriques et d'Asie de l'Est et sud-est sont reste longtemps sous la domination coloniale, d'une part parce que le faible niveau de leur économie ne leur permettent pas de faire face à l'agression européenne d'autre part, parce que dotes de métiers premières immenses. L'Europe avait tout intérêt à s'y cramponner par tous les moyens y compris la violence pour la suivie de ses industrie. Mais ce qui est important à saisir dans cet asservissement colonial 46(*)

C'est qu'il a été le moyen violent d'une exploitation sans merci des pays dominés et l'origine, soit de la ruine de leurs forces production antérieures, soit de la traumatisassions de leurs économies, car ces pays ont été soumis aux intérêts de colonisateurs. En fait le travail du cuivre en Afrique, de l'or et du fer déjà connu exploitation intense des minerais et par l'acheminement de ceux-ci vers les capitales européennes. Ce pendant après que les régimes coloniaux furent liquidés dans la plupart des pays aujourd'hui sous-développés, il est apparu une autre forme moins absolue que la dépendance coloniale.

Cette nouvelle forme de dépendance économique ou sur la corruption d'une partie du personnel politique dirigeant des pays dépendants, les pays soumis à cette forme sont caractérises par l'instabilité politique ou par l'existence de dictature actuelle à designer ce type de relations semi-coloniales par le terme de néo-colonisation qui permet aux classes dominantes des pays impérialistes de soumettre à leurs intérêt propres.

Les classes dominantes développent l'exploitation des mines, les grandes plantations, les banques, les ports et les voies de communications, ces derniers devant faciliter l'expédition rapide des produits qui risquerait de priver leurs usines du ravitaillement en matières premières obtenues à bon marché.

6.2.2 § 2. LA DEPENDANCE ECONOMIQUE

La dépendance économique d'un pays ç a l'égard d'un autre est souvent, le fruit de la dépendance politique antérieure à l'égard de ces pays. Cependant, cette dépendance peut s'être établie sans que le pays dépendant économiquement de l'autre ait été antérieurement une colonie de ce dernier. Pour la RD, la dépendance politique avec la Belgique été relâchée, mais elle a servi de base à l'établissement des liens économiques, tels que la commercialisation séculaire de cuivre et d'autres produits congolais. En ce qui concerne la dépendance économique envers d'autres pays, la RDC offre un très bel exemple après s'être politiquement libérée de la Belgique, elle tient actuellement sa survie économique et financier de la Chine, des USA, de l'UE,...

Cette dépendance s'exerce sous diverses formes qui ne s'excluent pas mutuellement. CH. BETTELHEIM en distingue deux principales : la dépendance commerciale et la dépendance financières. 47(*)

a) La dépendance commerciale

En voulant faire des PVD leurs tributaires économiques, les puissances capitalistes cherchent avant tout a faire fructifier le capital qu'ils y ont investi. Cette dépendance commerciale se manifeste par le fait que le commerce extérieur des PVD est étroitement lié aux exportations des matières premières brutes ou semi-finies vers un nombre très limité des pays. Aussi, et ceci est important, ces exportations portent-elles généralement sur un ou deux produits d'exportation. Il est évident que l'économie d'un tel pays soit dominée principalement par des facteurs extérieurs qui en déterminent la structure, l'ampleur de la production ainsi que celle des investisseurs.

Pour cette forme d'activité, le cas le plus typique est le développement comme nous l'avons dit plus haut des industries extractives des entreprises bancaires et des plantations en RD Congo. La dépendance commerciale est également le résultat d'un échange non équivalent. Les pays industrialisés, avons-nous vu vendent plus chers leurs produits aux PVD qu'ils dominent en incluant dans leurs prix de vente un taux de profit supérieur au prix moyen.

La dépendance commerciale est elle aussi conséquence de la dépendance financière, c'est-à-dire de la pénétration dans l'économie du pays dépendant des capitaux en provenance étrangère. Ces capitaux développent en priorité telle branche d'activité jugée indispensable à l'expansion des profits des investissements, ainsi la RDC qui réalise l'essentiel de ses exportations avec les pays développés et négligeant soit les pays voisin du continent africain n'est pas du reste.

b) La dépendance financière

Cette forme d'exportation se manifeste à première vue par l'ampleur des prélèvements que le capital monopoleur étranger opère sur les produits des pays dans lesquels il est placé. Ces prélèvements sont constitués par les profits réalises et par les profits perçus.

Une partie de ces prélèvements est transférée dans le pays d'où est venu le capital est une autre réinvestie sur place, non pour contribuer à l'accumulation intérieure du pays de placement mais accroitre le montant de sa dette par les nouvelles royalties.

6.3 SECTION 3. PISTES DE REDRESSEMENT DU COMMERCE EXTERIEUR

Le commerce extérieur est l'un des facteurs de développement socio-économique d'un pays. Le développement d'un pays est un phénomène qui inclut la croissance économique et la libération de l'homme des diverses contraintes de la nature.

Si à certains moments l'histoire a parlé du commerce extérieur de la RDC, c'est notamment grâce aux bonnes dotations naturelles du pays résultant de la générosité divine, et par la suite des ouvrages lèguent par le passage du colonisateur belge sur le sol congolais. Depuis de départ de ce dernier, nous ne savons percevoir l'effort de l'homme congolais pour rénover ce secteur.

En effet, pendant près de trois décennies après l'indépendance, le commerce extérieur a joué un rôle crucial dans les finances publiques et dans la stabilité monétaire. Plus de 50% en moyennes des recettes de l'Etat provenait du commerce extérieur. Par ailleurs, la stabilité du taux de change de la monnaie et celle des prix intérieurs était assurée particulièrement grâce aux rétrocessions en devises effectuées auprès de la banque centrale du Congo, des recettes d'exportations.

Aujourd'hui, l'instabilité dans les secteurs susmentionnés (finances publiques et monétaire) trouve entre autres raisons, la débâcle du commerce extérieur. Ce dernier n'assure plus, ni devises suffisantes à la BCC pouvant l'aider à faire face aux turpitudes qui caractérisent sa monnaie, ni des ressources à même de relever le niveau des recettes publiques.

Comme la plupart des PVD recourent à un marché très étroit pour ses exportations des biens et services, et reste fortement dépendante d'un circuit limite pour ses importations. Par conséquent, elle subit des prix mondiaux à la fois, des produits qu'elle exporte et des biens importés dans la mesure où elle demeure fortement tributaire de l'extérieur pour les biens d'équipement, les produits de consommation, les services, etc.

Par conséquent l'un des principales pistes de redressement devient « la correction de cette forte dépendance à un circuit resserré » et cela en européenne (Asie, Amérique latine,...)

Les échanges commerciaux ont gardé la structure traditionnelle (exportation des produits à l'état brut ou légèrement transformes ; importations de biens de consommation) à une exception près, fort importation au demeurant, la part croissante prise par les produits alimentaires. Celle-ci qui, mesure la dépendance alimentaire.

Par conséquent, il serait souhaitable qu'avec les minerais ou les produits agricoles, notre pays se lance véritablement dans le processus de transformation qui aboutira à le doter d'un tissu industriel indispensable au développement économique. Ainsi exprimée, la contrainte au commerce extérieur découle de la structure de l'appareil productif.

Le pétrole en Est et en meilleur exemple. Aux Koweït et Emirats du Golfe persique, l'on a très vite compris qu'il faut dépasser le simple stade de la vente de brut. En transformant l'or sur place, on pouvait en effet multiplier les richesses. Ces pays ont commercé par créer des raffineries produisant des produits de base et des produits intermédiaires, comme les matières plastiques ou acides. Puis, ils ont construit en aval une large palette d'industries connexes fabricants des textiles, des produits chimiques, des médicaments ainsi qu'un nombre illimité d'articles ménagers en plastiques 48(*)

Pour le bois, certains pays africains, comme le Cameroun, le Gabon, commencent à comprendre qu'il est plus avantageux de transformer ce produit du foret plutôt que de l'expédier à l'étranger sous la forme de grumes. Aussi ont-ils interdit qu'on exporte des produits bruts afin de stimuler l'implantation de scieries, usine de déroulage et de contre plaqués, manufactures de mobiliers, etc. intégrant plus de valeur ajoutée, leurs produits finis pourront alors être vendus à l'étranger et rapporter davantage au pays exportateur.

Le même mouvement en cours dans le pays producteurs de cacao, de café, d'ananas ou la transformation commence à se développer à un rythme intéressant, faisant progressivement évoluer le secteur primaire vers un secteur agro-industriel annonciateur d'emploi et de revenus supplémentaires pour les pays qui s'en font les promoteurs.

Certains pays, notamment ceux du Maghreb (le Maroc ou la Tunisie) ou comme l'Afrique du sud, ont déjà ouvert la voie et possèdent un outil industriel performant et fortement diversifié. Des exemples à méditer et à suivre, tout en tenant compte des spécificités de notre pays.

La suppression des biens des importations de biens de consommation d'origine manufacturière et des produits alimentaires sera admise comme concevable. Cela suppose une transformation radicale du monde de consommation, y compris dans les zones rurales et implique un retour brutal aux cultures vivrière partout. Cette transformation définit la fonction du commerce extérieur dans le processus d'industrialisation et elle le fait en termes de production.

Ainsi, le pays qui amorce son développement assure sa consommation sur base de la part de la production nationale, conservée à l'intérieur des frontières, exporte son surplus et consacre les biens qu'il en retire à l'importation des biens d'équipements industriels. Ceci accéléra cette transformation des structures sociales internes en même temps qu'elle renforcera progressivement le pouvoir de négociation du pays et lui permettra obtenir de meilleurs termes de l'échange. Encore ce progrès ne sera-t-il possible que si le commerce extérieur est véritablement intègre au processus global de la planification.

L'intégration du commerce extérieur à la planification constitue donc l'une des articulations essentielles de la sphère des échanges à la sphère de la production.

L'objectif, c'est la maximisation à long terme du degré de satisfaction des besoins, dans leur ordre et hiérarchie, de tous les groupes de la population. Ce qui passe par la modernisation de l'agriculture et la construction d'un appareil productif reposant sur une base interne d'accumulation.

Compte tenu des débouches potentiels des produits nationaux sur le marché international et des prix imposés sur ce marché, et sous-réserve du degré jugé acceptable d'endettement international, la contrainte résulte de la règle de « rien pour rien » au sens abstrait le fait que le commerce soit équilibré.

7 CRITIQUES ET SUGGESTIONS

I. CRITIQUES

Apres avoir étudié ce phénomène qui parle sur le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC ;

Ø Nous constatons que la demande des produits des biens et service, n'est présente pas un accroissement au profit de la population, c'est-à-dire les biens d'équipement présente toujours un taux réel par rapport aux autres biens, le deux tableau des recettes d'importations et d'exportations ne montre pas grand-chose, dans chaque résultat nous constatons toujours une faiblesse dans l'ensemble des opérations économique et commerciales ;

Ø Le mal fondamental de l'économie congolaise vient à son extraversion c'est-à-dire son maintien se fait dans l'ensemble de l'économie sociale et culturelle qui ne conçu pas ex travestisme sur la composition des recettes de l'Etat ;

Ø Manque de la gestion comptable sur la passation de chaque mouvement qui se fait sur les frontières en cas de la sortie des marchandises.

II. SUGGESTIONS

Ø Aux autorités politico-administratives de la RDC de mieux placé un objectif précis sur la loi de finance en fin de faire face au défi qui se montre maintenant dans chaque mouvement des activités commerciale

Ø Toutes choses égales restant égales par ailleurs, un pays qui veut se développer a intérêt à maintenir le volume de son commerce extérieur au plus bas niveau comptable avec le rythme désiré d'accumulation interne, et encore les seul moyen de minimiser les prélèvements de valeur opérés à son détriment grâce au système des prix mondiaux d'une part et de cherche à valoriser au mieux l'ensemble des ressources potentielles du pays d'autre part ;

Ø Le premier critère d'une bonne gestion extérieure d'une économie fondée sur les besoins internes, c'est donc le critère des importations réduites au strict nécessaire ;

Ø La seconde n'est que l'application du prix aux clients réels étrangers. Ce qui vaut pour nous vaut pour les autres, c'est pourquoi la matrice des besoins de l'extérieur doit être établie en même temps que celle de l'intérieurs, certain de ces secteurs de production ouverts à la fois au marché extérieur et au marché intérieur ;

Ø Ainsi, la RDC doit ensuite améliorer ses infrastructures en construisant des routes de desserte agricoles dans le but d'assurer l'acheminement des produits vivriers vers les centres de consommation et faire parvenir aux agriculteurs des matériels nécessaires pour leurs activités agricoles, les activités commerciales ne pourront escompter sur un progrès si les routes ne sont pas construites étant donné qu'une production n'a de sens économique que si elle est écoulée sur le marché ;

Ø Pour faciliter cette échange commerciaux, la RDC doit encore place une politique nationale qui doit servir les étranger en fin qu'elle puisse bien effectuée leurs commerce dans ce pays.

8 CONCLUSIONS GENERALES

Nous voici arrive au terme de notre travail qui s'intitule «  le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC » il nous revient de résumer les faits saillants aux quels son analyse a conduit.

Notre problématique repose sur les interrogations ci-après :

Ø Est-ce que le commerce extérieur contribue- t-il au développement socio-économique de la RDC ?

Ø Qu'est ce qui contraint le commerce extérieur de la RDC, et comment peut-on atteindre l'équilibre du cadre macroéconomique dans le commerce extérieur ?

A l'issue de nos analyses, il s'est dégagé ce qui suit :

Notre économie est extravertie d'autant plus que importons plus que nous exportons, cette situation met le pays en difficulté, créa la capacité de paiement d'un pays dépend de son commerce extérieur. Quand un pays exporte plus génère des surplus en devises, ce qui servira en lui comme étant les moyens de paiements internationaux, alors notre pays a de problèmes de devises, des liquidations internationales qui son constituées par des réserves de change.

Ceci aboutit à ce que le commerce extérieur n'arrive pas, dans les conditions actuelles de financement de développement, à remettre le pays dans la voie de progrès économiques, ce qui assureront à chaque membre de la société déterminée, le bien être le plus grand possible.

Les difficultés qu'éprouve la RDC pour développer harmonieusement son économie par le commerce extérieur tiennent au fait que le commerce porte essentiellement sur les produits de base exportes à l'Etat brut ou semi-finis ; que le commerce est concentre sur un ou deux produits et qu'il est limité à un nombre de pays pour la plus part anciennes métropoles coloniales. A ces obstacles s'ajoute encire la dépendance politique et économique, sous-produits de la dépendance coloniale.

Au cours de ce travail, il a été démontré que le rôle du commerce extérieur n'est pas seulement de compenser la demande du marché intérieur, ni d'offrir les possibilités plus grandes de productions, d'emploi et d'équilibre budgétaire, mais de permettre au pays de l'importation d'équipements nécessaires à leurs industrialisation.

Cet objectif ne semble atteint qu'unilatéralement par les pays déjà industrialisées avec qui le pays entretient des relations commerciales. Les importations coutent deux trois fois plus cher que les matières exportées par notre pays.

Cette inégalité résulte de la détérioration d'un terme de l'échange, et le rythme est loin d'être arrête.

Loin de nous l'idée de supprimer le commerce entre les riches et les pauvres, il importe à ces derniers de distinguer le nécessaire de l'accessoire. Comme beaucoup des biens, notamment les biens de consommation, peuvent être produits sur place, il est un devoir pour nous de concentrer nos importations sur les biens d'équipement, la RDC doit modifier sa production au lieu de se spécialiser dans une seule ou deux branches, exporter des articles plus élabores par la création des industries de transformation locale, élargir ses échanges à d(autres pays et intensifier le commerce entre eux.

C'est dans l'accomplissement intégral de ces conditions que l'indépendance économique d'une nation devient certaine surtout lorsque le pays se trouve doté d'un appareil de production industrielle en mesure de couvrir ses besoins essentiel. En outre, ce commerce doit être conclu en fonction des besoins intérieurs et non en fonction des besoins extérieurs.

Ce qui étonne plus, c'est que dans notre pays, que ce soit les industries extractives, des entreprises commerciales et financières qui abondent est qu'aucune d'elles ne sont entièrement nationale, on croirait à première vue, que toutes ces entreprise contribuent au développement socio-économique du pays, loin de là, ces entreprises sont tournées dans leur totalité vers les marchés extérieurs, car filiale étrangers, elles ne servent que les intérêt de ceux-ci, elles constituent par contre, un goulot d'étranglement pour l'économie du pays que l'on croit être servi.

Notre pays doit créer les entreprises parallèles sous la responsabilité des entrepreneurs nationaux, capables et imbus, de nationalisme. C'est à cette condition qu'un vrai développement pourra être amorcé.

Les pays sous développes doivent être conscients que des accords entre eux pourraient contribuer à permettre à chacun ses propres termes de l'échange, ce qui revient à élever le rythme d'accumulation et du procès d'industrialisation.

L'intégration économique à l'heure de la mondialisation des échanger devient un impératif pour tous. L'Afrique ne peut pas se replier sur elle-même, elle doit s'ouvrir. Ainsi la RDC s'unir, la part relative des échanges avec ses voisins est en train de s'accroitre sensiblement avec l'essor de la communauté de développement des pays d'Afriques australe (SADC).

L'accession à l'indépendance économique n'exclue pas le maintien des rapports commerciaux avec les divers pays développés, ni éventuellement l'acception des crédits provenant de ces pays, mais elle implique que le nouveau rapport commerciaux se développent désormais sur un pied d'Egalite.

C'est dans cette optique qu'on peut concevoir un plan de développement et étudier alors les possibilités d'intégrations du commerce extérieur dans le plan national pour permettre un développement socio-économique.

En effet, nous ne croyons pas épuise tous les points essentiels relatifs à notre recherche, nous suggérons donc aux autre chercheurs de poursuivre ces mêmes recherches en poussant leurs investigations.

9 BIBLIOGRAPHIE

I.OUVRAGES

1. Alexis J & Henry T «  fondements d'économie politique » éd, de Boeck a lorries S.A paris, Bruxelles 1996, (2éme éd, et 6émé tirage).

2. CAVIS R & JHON R. «  économie international » I. et II. Ed, cation, paris 1981.

3. CH. BETTELHEM « planification et croissance accélérée » paris, éd, MASPERO 1967.

4. DE GRAUWE P. « économie de l'intégration monétaire » de Boeck université, Bruxelles.

5. ECHAUDE MAISON « économique et social » C-D et All, paris.

6. EMILE W. «  principe d'économie politique » procure n'amure », paris 1988.

7. EKWA Martin « économie de développement et financement de PME et des micros entreprises en RDC » éd, CADICEC 2005.

8. François PERROUX «  l'économie du 20éme siècle » paris, PUF, 1964.

9. GRAWITZ M « méthode des sciences sociales» 11eme éd, Dalloz, paris, 2001.

10. GUITTON H « économie politique » Dalloz,paris 1962.

11. HATER, « dissertation économique et social» Paris, PUF, 1990.

12. Jean RONALD LEGOUTE « définir le développement historique et dimension d'un concept plurivoque» Paris, PUF, 2001.

13. KLOTCHKOFF J.C « import-export » in jeune Afrique économique, n°281, février 1999.

14. KINDELBERG « économie international » paris, économisa 1996.

15. MARX M.T et PETER-BERRIES « SADC : difficultés dès l'intégration régionale » D+C développement et coopération, N°2, Marc-Avril 1998.

16. MASANGU MULONGO J.C «  pourquoi je crois au progrès de l'Afrique », credo d'un africain, Kinshasa, prestige communication 2009.

17. MULUMBATI NGASHA Adrien  « Manuel de sociologie générales » 2éme éd, africa Lubumbashi.

18. NTUMBA NGANDU « guide de rédaction d'un travail de recherche scientifique » éd, de l'ISP/KANANGA, RDC

19. RONGERE «  méthodes en sciences sociales » éd, Dalloz, Paris 1971.

20. Serge LATOUCHE « bas de développement  durable» Paris 2001.

21. TEULOF. F «  vocabulaire économique » PUF, paris, 1991.

II. AUTRES DOCUMENTS

1. Commission économique pour l'Afrique « prise en compte de l'intégration régionale au niveau national » E/ECA/CTRCI/6/7/27 juillet 2009.

2. MARTIN S. « les communautés économiques régionales au sein de NEPAD quelles perspectives pour un développement durable en Afrique » conférence économique africaine, Addis- Abebas.

3. MOVA SAKANYI «  renouer avec la RDC : nouveau visages du pays et nouvelles possibilité économiques » In journal le potentiel du 04 septembre 2009.

4. MADRY Pascal «  Dictionnaire pratique du commerce » éd, 2003, Bruxelles.

5. Dictionnaire encyclopédique, paris, éd, 1971.

III. Notes de cours

1. MPIRI BEN OPINE « cours de l'économie de développement » G2 ISC, L'sh, 2011.

2. Didier KILONDO «  cours de méthode de recherche en science économique » G2 Economie 2008.

3. KAPANGA «  cours de théorie pratique du commerce internationale » L2 SCOFI/ ISC, RDC, L'sh.

4. YASHISO NGONGO « cours de question spéciale de la comptabilité » L1 CPTE, ISC, L'sh, RDC

5. KAPOND « notes de cours de document commerciaux » G1 économie, UNILU, 2007- 2008

IV. MEMOIRE ET TFC

1. ASUMANI RADJABU «  l'étude de l'amélioration de la balance commerciale et son impact sur la croissance économique de la RDC » TFC 2008, UNILU

2. YAV KATSHING «  l'analyse évolutive du commerce extérieur et leur incidence sur la croissance économique en RDC » Mémoire UNILU, économie publique 2009.

3. NTUMBA MWAMBA Patrick « le commerce extérieur face défit de banques commerciales en RDC » TFC économie 2010, UNILU RDC.

V. SITE INTERNET

1. In site : www.goolgle.com

2. In site web « rapport mondial sur le développement humain» 2001

VI. CONSULTATION DE RAPPORT

1. Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.

* 1 ASUMANI RADJABU «  l'étude de l'amélioration de la balance commerciale et son impact sur la croissance économique de la RDC » TFC 2008, UNILU

* 2 YAV KATSHING «  l'analyse évolutive du commerce extérieur et leur incidence sur la croissance économique en RDC » Mémoire UNILU, économie publique 2009.

* 3 NTUMBA MWAMBA Patrick « le commerce extérieur face défit de banques commerciales en RDC » TFC économie 2010, UNILU RDC.

* 4 Didier KILONDO «  cours de méthode de recherche en science économique » G2 Economie 2008

* 5 RONGERE «  méthodes en sciences sociales » éd, Dalloz, Paris 1971, Page 10.

* 6 MOVA SAKANYI «  renouer avec la RDC : nouveau visages du pays et nouvelles possibilité économiques » In journal le potentiel du 04 septembre 2009, page 13.

* 7 PINTO & GRAWITZ « méthode des sciences sociale » éd, Dalloz, paris, 1997, page 76.

* 8 GRAWITZ M « méthode des sciences sociales » 11eme éd, Dalloz, paris, 2001, page 351.

* 9 NTUMBA NGANDU « guide de rédaction d'un travail de recherche scientifique » éd, de l'ISP/KANANGA, page 18, RDC

* 10 MULUMBATI NGASHA Adrien  « Manuel de sociologie générales » 2éme éd, africa Lubumbashi, page 26.

* 11 Dictionnaire encyclopédique, paris, éd, 1971, page 24.

* 12 In site : www.goolgle.com

* 13 In site : www.goolgle.com

* 14 In site : www.goolgle.com

* 15 KAPOND « notes de cours de document commerciaux » G1 économie, UNILU, 2007- 2008.

* 16 MADRY Pascal «  Dictionnaire pratique du commerce » éd, 2003, Bruxelles, page 69.

* 17 MADRY Pascal, op, cite, page 8.

* 18 CAVIS R & JHON R. «  économie international » I. et II. Ed, cation, paris 1981, page 28.

* 19 KAPANGA «  cours de théorie pratique du commerce internationale » L2 SCOFI/ ISC, RDC, L'sh , Page 23.

* 20 TEULOF. F «  vocabulaire économique » PUF, paris, 1991, page 73.

* 21 KINDELBERG « économie international » paris, économisa 1996, page 86.

* 22 EMILE W. «  principe d'économie politique » procure n'amure », paris 1988, page 43.

* 23 YASHISO NGONGO « cours de question spéciale de la comptabilité » L1 CPTE, ISC, L'sh, RDC.

* 24 Alexis J & Henry T «  fondements d'économie politique » éd, de Boeck a lorries S.A paris, Bruxelles 1996, (2éme éd, et 6émé tirage) page 135.

* 25 GUITTON H « économie politique » Dalloz, paris 1962, page 89.

* 26François PERROUX «  l'économie du 20éme siècle » paris, PUF, 1964, page 155.

* 27 HATER, « dissertation économique et social» Paris, PUF, 1990, P.156

* 28 ECHAUDE MAISON « économique et social » C-D et All, paris, Page 124.

* 29 Jean RONALD LEGOUTE « définir le développement historique et dimension d'un concept plurivoque» Paris, PUF, 2001, P.17 & 18

* 30 Jean RONALD LEGOUTE « définir le développement historique et dimension d'un concept plurivoque» Paris 2001, P.17 & 18

* 31 MPIRI BEN OPINE « cours de l'économie de développement » G2 ISC, L'sh, 2011.

* 32 In site web « rapport mondial sur le développement humain» 2001

* 33 Serge LATOUCHE « bas de développement  durable» Paris 2001, P.17

* 34 Banque centrale du Congo, Rapport Annuelle 2102

* 35 EKWA Martin « économie de développement et financement de PME et des micros entreprises en RDC » éd, CADICEC 2005, page 99.

* 36 BCC Rapport Annuelle 2012.

* 37 Rapport mondiale de la PNUD 2009.

* 38 Commission économique pour l'Afrique « prise en compte de l'intégration régionale au niveau national » E/ECA/CTRCI/6/7/27 juillet 2009.

* 39 MARTIN S. « les communautés économiques régionales au sein de NEPAD quelles perspectives pour un développement durable en Afrique » conférence économique africaine, Addis- Abeba.s

* 40 Commission économique pour l'Afrique, op, cit, juillet 2009.

* 41 Commission économique pour l'Afrique, op, cit, juillet 2009

* 42 MARX M.T et PETER-BERRIES « SADC : difficultés dès l'intégration régionale » D+C développement et coopération, N°2, Marc-Avril 1998,P.16-23.s

* 43 MASANGU MULONGO J.C «  pourquoi je crois au progrès de l'Afrique, credo d'un africain, Kinshasa, prestige communication 2009, p.140.

* 44 DE GRAUWE P. « économie de l'intégration monétaire » de Boeck université, Bruxelles, p,12.

* 45 CH. BETTELHEM « planification et croissance accélérée » paris, éd, MASPERO 1967, p.28

* 46 CH.BETTELMEN, op, cit, p.29

* 47 CH BETTELHEIM op, cit, p.31

* 48 KLOTCHKOFF J.C « import-export » in jeune Afrique économique, n°281, février 1999, p.18






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