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Le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC.


par Maurice KAYIPU LEMPELA
Institut Supérieur de Commerce. Isc/Lubumbashi - Licence en Comptabilité 2012
  

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5 CHAPITRE II. PRESENTATION DE L'ENVIRONNEMENT MACROECONOMIQUE DE LA RDC.

Depuis le milieu des années 1980, l'économie congolaise connait des très difficultés depuis lors la situation économique de la RDC n'a cessé de s'aggraver malgré quelques tentative visant à stabiliser et à atténuer les difficultés auxquelles elle est confrontée.

S'agissant du développement humain, il ya lieu de noter que la RDC et classé au numéro 187éme place avec un indice de développement humain de 0,304 sur un total de 187 pays pris pour échantillon.

Apres une période de relatif dynamique économique, la RDC a subi une sévère dépression entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2000 liée à une gestion manquée par la corruption, puis aux guerres civiles qui ont ravagé le pays.

L'activité économique de la RDC s'est caractérisée, en 2012 par la poursuite de son expansion dans un contexte d'austérité et de reprise hésitante de l'économie mondiale. Le taux de croissance du PIB initialement estimé à 6,7%, s »est confirmé à 7,2% venant de 6,9% l'année précédente, traduit par le niveau de croissance, nettement supérieur à la moyenne africaine de 4,8%, traduit la vigueur de l'activité économique. Cette croissance a été impulsée par la performance du secteur minier, du commerce de gros et de détail, des bâtiments et travaux public et de l'agriculture.

L'analyse de la qualité de cette croissance met en lumière sa nature faiblement inclusive, en effet elle reste caractérisée notamment par sa faible capacité à générer des emplois et à distribuer des revenus susceptibles de réduire sensiblement la pauvreté, le PIB habitant a atteint 250,6USD en valeur nominale en 2012 contre 225,2USD et 190,6 USD respectivement en 2011 et 2010.

Sur les marche des biens et services, il s'est observé un ralentissement notable du rythme de formation des prix intérieur, en dépit de pressions inflationnistes survenues au premier moins de l'année lors de l'instauration de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). En effet, les prix intérieurs ont connu une progression de 2,72% sur l'ensemble d'un territoire national face à un niveau programmé de 9,90% retenu dans le cadre du programme économique de la RDC.

Comparativement, le taux d'inflation est sensiblement faible en comparaison à ceux observés dans la plupart des pays de l'Afrique subsaharienne

5.1 SECTION 1. L'ECONOMIE CONGOLAISE

Dans cette partie, nous allons présenter le tableau synthétique de la situation économique de 2008 à 2012. Pour ce faire, nous avons choisi quelques variables clés susceptibles de refléter en grande ligne, le comportement de l'activité économique de la RDC durant ce période.

5.1.1 §1. MONNAIE & INFLATION

1. Monnaie

L'économie congolaise est fortement Dola risée, l'évolution du taux de change entre le dollar américain et le franc congolais influence en grande partie d'activité économique congolaise du pays, en transmettant des signaux crédible sur l'Etat de santé économique. Ainsi, l'un des objectifs de la politique monétaire est de maintenir la stabilité de la monnaie nationale, tout en palliant les dépeçages budgétaires, dans le but de maintenir la stabilité macroéconomique.

a. Les billets à valeur faciale adaptée.

L'économie congolaise attende une position de d'autres institution pour élever la présomption de la dite activité, la BCC sous la jouissante de l'autorité du pays, ont placé sur l'ensemble de territoire nationale les billets en faciale pour faire face au différente problème qui se pose sur le commerce, mais aujourd'hui ces billet se comporte bien.

Plusieurs facteurs, que n'avaient pas pris en compte les reformes monétaire de la décennie 90, sont à la base du succès remarquable de cette action, il s'agit principalement de :

Ø La planification rigoureuse de l'opération, c'est sont de expérience de la BCC pour accumulée au fil des tempos en matière monétaire le projet qui sélectionné la séquence des actions ;

Ø La discipline dans la conduite des politiques macroéconomiques principalement budgétaire et monétaires, pour faciliter une bonne cohérerions entre les autorités monétaires et politico-administrative de ce pays, une cadre de renforce la vision de l'Etat en bonne fonctionnement du cadre macroéconomique.

Ø La sensibilisation très fort ce fait dans l'ensemble de la population, pour la passation de ces billets a faciale pour la valeur de notre économie, dans l'adaptation de l'éventail fiduciaire et d'autre part, les mesures d'encadrement par les entreprise public et prive.

Il est important de souligner que l'une des grandes leçons de réforme : les billets à valeur faciales adaptée ne sont pas la cause de l'inflation lorsque leur mise en circulation fait l'objet d'un encadrement idoine, ceci est confirmé par l'expérience et l'histoire monétaire de plusieurs autres pays développe comme en développement où ces billets circulent dans un contexte de stabilité des prix.

b. Politique monétaire

L'année 2012 a globalement été sereine sur le plan de la conduite de la politique monétaire. En effet, malgré les incertitudes qui ont affecté l'environnement économique et financier international, l'objectif principal de la politique monétaire à savoir la stabilité du niveau général des prix a été atteinte.

En réaction aux perspectives favorables concernant l'évolution du cadre macroéconomique, depuis 2008, le cadre opérationnel de la politique monétaire, un assouplissement est revu à la reprise des activités et aux éléments sont place dans cette partie à savoir :

Ø Les taux d'intérêt sur le refinancement (taux des prêts à court terme qui est aussi le taux directeur de la banque et le taux des facilites permanentes), ainsi, après une trentaine d'années marquées particulièrement par des pics, le taux directeur est revenu au même niveau où il se situait entre 1967 et 1976, soit 4,0%, alors qu'il était de 20,0% à fin décembre 2011.

Ø Les billets de trésorerie émis par voie d'adjudication à l'américain ; contribue à un élargissement de la liquidité de l'ordre de 20,0 milliard de CDF, contre une ponction cible de 32,8 milliard CDF ;

Ø Le coefficient de la réserve obligatoire applique sur les dépôts de la clientèle des banques, toutes monnaies confondues.

v La Masse Monétaire

Pour atteindre ses objectifs, la masse monétaires représentent en ce moment par les deux années un taux d'inflation de 0,1% c'est-à-dire 21,6% de 2011 et 21,0% de 2012, un accroissement plus forts de la liquidité, cette baisse s'explique essentiellement par le crédit net à l'Etat, mais une projection revient pour l'année 2013 et 2014 en tenant compte du PIB réel dont 16,1% de 2013 et 16,0% EN 2014.

A ce point, la BCC va faire poursuivi son orientation de la politique monétaires vue la nécessite qui représenté la stabilité macroéconomique sur le niveau de prix et de stimuler le crédit et de soutenir l'activité économique.

v Marché en Banque et Interbancaire

Le montant cumule du financement s'est chiffre à 7,8 milliard de CDF en 2012 contre 503,8 milliard une année plus tôt, soit une régression de 85,7%, cette baisse s'explique par aucun opération n'a été effectuée au guichet des prêt à court terme au cours de l'année, c'est-à-dire le guichet permanentes n'est représenté pas la sur liquidité des banques.

Pour les interbancaires, le volume cumulé des transactions effectuées sur le marché s'est élève à 760,6 milliard de CDF en 2012 contre 840,6 milliards une année plus tôt. Ce recul est dû aux importants assèchements de la liquidité bancaire, en effet le marché interbancaire a enregistré une baisse des transactions au cours des moins de mai à juillet 2012.

v La Base Monétaire

A la fin de l'année 2012, la base monétaire, au sens large s'est située à 857,1 milliard de CDF contre 809,0 milliards une année auparavant, soit une hausse de 5,9%. Les réalisations de la base monétaires se sont situées en deca de la programmation, fixée à 916,7 milliards de CDF.

S'agissant particulièrement de l'offre de monnaie, le stock monétaires et la base monétaires au sens strict se sont accrus de façon modérée, respectivement de 12,3% de 2008, soit 6,3% de 2009, contre des objectifs spécifique de 18,8% à 2010, 14,6% de 2011 et 17,6% de 201234(*)

v Marché Monétaires

Dans l'ensemble, le volume des transactions dans les trois compartiments du marché à savoir les marchés en banques l'interbancaire et des billets de trésorerie, a été en deca de l'année 2011, en effet, les mouvements effectués sur ces guichets ont perdu 17,4 points de %, passant de 45,3% à 27,9% du PIB. Le volume tendent les opérations sur ces guichet a diminué de 25,1%, passant d'une année à l'autre de 6. 392,5 milliards de CDF à 4.789,4 milliards.

Graphique 1. Volume des Transactions sur les Marchés Monétaires.

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.

2. INFLATION

Alimentée par la faible politique monétaires et fiscale la tension inflationniste observée au début d'année procède de mauvaise application de la reforme consacrant la TVA en remplaçant de l'ICA, le taux d'inflation atteint 23000% en 1993 et en 2001, il est toujours de 511% suite à cette phase d'hyperinflation, l'économie de la RDC est devenue (dol arisée) et l'intermédiation bancaire s'est effrontée. La FMI a évalué qu'en 1995, soit 7,5% des devises circulant dans le système étaient des dollars américains et en 2004, les dépôts en USD représentaient 85% de M2 atteint 93% en avril 200535(*)

GRAPHIQUE N°2 Evolution des taux d'inflation mensuel, annualise et en glissement annuel.

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.

GRAPHIQUE N°3 Evolution des taux d'inflation mensuel, annualise et en glissement annuel.

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

a. l'inflation calculée par l'institut national des statistiques (INS)

L'inflation enregistrée en 2012 sur l'étude du territoire nationale s'est située à 2,72% contre 10,35% l'année précédente, le taux d'inflation réalise en 2012 est à plus de 7 points de pourcentage, inférieur à celui de l'objectif fixé à 9,90%.

b. Inflation calculée par la BCC

La BCC renseigne une inflation de moindre ampleur comparativement à celle de 2011, soit une baisse de 9,76 points de pourcentage, en effet, le rythme de formation des prix intérieur s'est établi à 5,67% contre 15,43% de l'année antérieur, ainsi la variation des prix de l'année sous analyse se situe en deca de l'objectif et dans l'intervalle de l'inflation ouverte ( inflation ouverte : 5 à 10% de hausse avec des pointes à 20%, aussi la moyenne mensuelle de variation des prix oscille autour de 0,12%

GRAPHIQUE N°4 Evolution du Taux D'inflation en %

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

La BCC a réussi à diminuer l'inflation de 554% en 2000 à 9,9% en 2007. Le cadre macroéconomique a subi de fortes pressions en 2009 en raison de la récession économique mondiale. Le taux se situé à 53,4% et lorsque le taux d'inflation dépasse 50%, on parle de l'hyperinflation. Ce phénomène reflet une situation économique extrêmes détériorée.

Ces pressions se sont manifestées par l'augmentation du déficit commercial, la baisse des recettes publiques et le recours à la BCC pour financier le déficit budgétaire, le gouvernement a mène une politique budgétaire restrictive pour restaurer la stabilité macroéconomique, les prévisions qui fait aujourd'hui une poursuite de 18,2% de l'année 2012 comme une baisse du taux d'inflation. Cependant il ya des facteurs qui peuvent mettre en danger les résultats attendus de l'année 2013.

Le franc congolais est toujours très faible depuis qu'on n'a lancé les billets à valeur faciale sur le taux de change avec les dollars. Toute augmentation des dépenses publiques financée par la devise nationale en faveurs d'USD, causant de déficit de taux, une dépréciation du franc congolais n'alimenté pas l'inflation à détériore dans le contrôle de change.

Le contrôle de la réserve réelle de monnaie en circulation est encore difficile car presque 70% de la réserve du franc qui circule à l'extérieur du système n'est pas fragile à l'acceptation de la BCC, en grande partie de prêt de dettes qui flottant le remboursement, donc le mécanisme de transmission de la politique monétaires est toujours basique affaiblisse l'efficacité de la politique monétaire pour contrôler l'inflation.

Mais la BCC doit se vise à travers sur ses activités du marches de change pour la volatilité et à la réalisation de l'objectif et de mission comme un réserves officielles de la république.

3. EMPLOIS & SALAIRE

La RDC est en pleine phase de reconstruction de son économie, la quelle économie, la quelle passe par la restauration de grands équilibre économiques sur différents marchés, équilibres rompus depuis plusieurs années. Le rétablissement des équilibres macroéconomiques s'avère être le seul cadre susceptibles de permettre à ce pays que d'aucuns qualifient de «  scandale géologique » de faire face courageusement au déficit de réduction de la pauvreté.

a. EMPLOI

Le nombre d'emploi crée en 2012 se chiffre à 103.000 contre 65.000 en 2011, soit une augmentation de 58,5% cependant, la population active s'est accrue de 4,5milliard à 44,3 million d'une année à l'autre. Ainsi, pour 2012 le flux de demandeur d'emploi est estimé à 1,8 million d'unîtes, soit un taux de chômage de 53,2%.

Ø Au niveau d'administration publique.

L'administration publique congolais compte en 2012 un effectif en augmentation de 2,6%, pour chaque secteur, les nombres est repartie comment suit :

Ø Secteur prive : 19,5 millions d'unîtes contre 19,4 millions en 2011, soit une faible augmentation de 0,4%, soit nombre de nouveaux travailleur dans la sécurité sociale de 8,1% de 326,1 milers d'unîtes à 352,5 milliers d'une année à l'autres et soit le non affiches des 19.126,6 unîtes en 22012, contre 19.083,4 unité une année auparavant, sur total de 19,5 millions des travailleurs des secteurs privé, 352,5 milliers (à peine 1,8%) soit sous la couverture de L'INSS.

b. SALAIRE

Soit 9,3% de 2012, et 8,5% de 2011, 8,4% de 2010, soit 5,4% de 2009, 6,4% de 2008. Ce chiffre témoigne un nominal minimum légal équivalent à 100%, c'est-à-dire celui du salaire accusé un recul de point qu'une nécessite pas l'augmentation, une consommation très faible à jamais sur le salaire.

Ø Sur le secteur privé et administration publique.

Soit 2,6% en 2012, et 9,7% de 2011, après les ralentissements des activités économique, chaque secteurs s'est retrouves faible à la consommation.

Soit 100 points en 2012 contre 94,4 points en 2011, soit une progression de 5,9% de qui recul de d'autre année antérieur au niveau de l'administration publique, résultats toujours faible jamais.

Graphique N°5 Evolution de la consommation privée et du chômage en %

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

Ce graphique nous montre la position simple que la RDC, s'est cherché. La lutte n'est cependant demeurée qu'un simple slogan. Sur terrain, pas de progrès notables en cette matière. En RDC la pauvreté gagne de plus en plus sur terrain sans action et sans qu'une action de grande envergure ne freine cette progression.

Le taux de chômage s'est chiffrée à 60,8% contre 53,2% en 2008, cette situation conjugue à l'inflation des prix des denrées alimentaires ; conduit à une forte détérioration du niveau de vie de la population, plusieurs entreprise publiques y compris les règles financières, ont connu des retards de paiement des salaires et ont été perturbée par des grèves en 2009 et 2010.

Dans l'une ou l'autre stratégie à mettre en place pour résoudre le problème du chômage de masse en RDC, l'élément pivot doit être l'analyse du marché du travail, ainsi que de sa dynamique dans ce pays, c'est-à-dire son évolution dans le temps.

Ce n'est que finalement cette analyse minutieuse qui pourra donner à l'autorité les éléments clés sur lesquels elle peut espérer en fin concevoir et mettre en place une réelle politique de promotion de l'emploie de ce grands pays.

Une bonne politique d'emploi et qui vise à lutter conjointement contre la pauvreté, doit nécessairement redoubler pour mettre en place un cadre incitatif qui permet aux entreprises d'intégrer dans leur profil d'offre d'emploi les caractérises spécifiques à ces outsiders d'autre part, les pouvoir publics doivent concevoir des programmes d'investissement qui génèrent les emploi de masse, qui vont procurer du travail à une fraction importante de la population et du travail de longue duré

4. LA PRODUCTION

4.1 Le PIB par croissance du revenu réel par l'habitant en %.

Soit 6,2% de 2008, 2,8% de 2009, 7,1% de 2010, 6,9% de 2011 et 7,2% de 2012, ce chiffre n'est témoigner pas une bonne croissance de la relance des activités économique, mais l'activité économique est restée soutenue par le dynamisme affiché dans les secteurs des mines, du commerce, de l'agriculture ainsi qu'aux travaux de bâtiment publics. Du point de vue de l'approche de la demande, cette croissance est tirée essentiellement par l'absorption.

4.2 Croissance économique, chômage et IDH.

Soit 3,5% du taux de croissance économique et 7,2% de taux de chômage exprimé en % pendant les cinq années 36(*)

4.3 Contribution de principales branches d'activités à la croissance du PIB en (%).

Ø Transport, entreposage et communication 0,34% ;

Ø Commerce en gros et de détail 1,59% ;

Ø Construction 1,16% ;

Ø Activités de fabrication 0,07% ;

Ø Activités extraverties et métallurgies 2,30% ;

Ø Agriculture, chasse, sylviculture et pèche 1,04% ;

Ø Droits et taxes à l'importation 0,19% ;

Ø Production et distribution d'électricité de gaz et eau -0,01% ;

Ø Administration publique et défense, sécurité sociale, obligation 0,03%

Tableau 1. Taux de croissance réel de différents secteurs et de leurs composantes en %.

Secteurs d'activités

2008

2009

2010

2011

2012

I. secteur des biens

1. Agriculture, sylviculture, élevage, pèche et chasse

2. activités de fabrication et métallurgiques;

3. activités de fabrication ;

4. construction

5. production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau ;

II. secteur des services ;

1. commerce de gros et de détail.

2. transport, entreposage et communications.

3. service marchands.

4. administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire

4,7

3,0

1,4

8,4

2,7

3,8

-4,9

12,3

9,8

4,8

4,2

3,5

3,0

2,5

1,4

9,1

-1,6

2,4

4,3

2,9

3,5

-23,0

8,2

3,0

24,5

1,6

9,4

0,8

4,1

4,4

5,0

3,1

0,1

6,9

3,0

5,6

1,8

0,3

-2,7

5,5

5,3

5,7

6,9

0,3

0,8

7,1

3,0

13,7

2,0

13,0

-1,3

7,2

7,8

5,8

7,2

2,6

0,3

5. droits et taxes à l'importation

5,4

8,5

12,5

17,9

5,5

Produit intérieur brut

3,2

2,8

7,1

6,9

7,2

Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012

Ce chiffre témoigne une décroissance de la part de chaque produit, mais la croissance a également bénéficie de l'apport de commerce de gros et de détail pour alimente ces branches de taux dans chaque secteur d'activités.

TABLEAU N°2. Contribution de différent secteur au produit intérieur brut en % aux prix de 2000. (PIB).

Secteurs d'activités

2008

2009

2010

2011

2012

1. agriculture, sylviculture, élevage, pèche et chasse

18,8

40,6

15,8

15,7

14,5

2. industrie

30,0

39,8

57,9

49,0

49,1

a. activités extractives et métallurgiques

23,7

12,1

45,9

35,3

32,0

b. activités de fabrication

1,8

2,0

0,9

1,0

1,0

c. production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau

-0,6

26,2

0,1

0,2

0,1

d. construction

5,0

26,2

1,9

12,9

16,2

3. service

53,5

30,6

19,9

26,6

33,2

a. commerce de gros et détail

39,5

32,2

13,1

15,9

22,2

b. transport, entreposage et communications

8,0

6,3

4,2

4,8

4,7

c. service marchand (1)

4,7

7,6

2,6

5,8

5,8

-Dont service financier

0,3

4,2

0,1

-4,2

0,0

4. administration publique et défense, sécurité sociale, obligatoire

1,3

-15,5

0,0

0,1

0,4

S/Total valeurs ajoutée aux couts des facteurs

102,4

111,0

93,5

91,3

96,8

Production intérieur et imputée des services bancaires

-8,9

-19,7

1,2

0,5

0,5

Droits et taxes à l'importation

6,6

8,7

5,3

8,2

2,7

Produit intérieur brut au prix du marché

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Source : BCC Rapport annuelle 2008-2012.

Par contre, les autres branches d'activités ont enregistré de contribution faible. Il s'agit des services marchand (0,4 point de pourcentage) de transports et communications (0,3 point) et les industries manufacturières (0,1 point), les contributions des branches «  production et distribution d'électricité, d'eau et de gaz » et «  services non marchand ont été négative pour la première et nulle pour la seconde.

Ø indices de production des biens de communication face aux industries.

Les industries des biens de consommation ont affiché un bon comportement par rapport à l'année précédente. En effet, son indice de production a connu un accroissement de 1,5% en 2012 contre une contraction de 18,3% en 2011, et d'autre année antérieur.

Cet accroissement a été essentiellement impulsé par évolution des industries de fabrication des papiers, cartions et d'articles en papier et carton 4,0%, de l'édition l'imprimerie et reproduction 3,5% des produits alimentaires 3,0% ; des boissons 1,0% de tabacs 1,4% de plastique 1,5%.

GRAPHIQUE N°6. Indice de Production des Biens de Consommation

Source : BCC Rapport annuelle 2008-2012.

Par contre, les industries de tissu, confection et bonneteries ainsi que des chaussures et cuirs ont réalisé des croissances négatives, cette baisse résulte principalement de la concurrence des produits similaires importes.

Ø Indice de développement humain (IDH) Le programme des nations unies pour le développement PNUD, positionne la RDC au bas du classement avec un TDH de 0, 304 contre 0,286 une année plus tôt 37(*)

Ø Pour la mollesse de L'IDH congolaisest en grande partie justifie par le revenu national brut (RNB) par habitants qui se chiffre à 319,0$ suivant la partie du pouvoir d'achat (PPA). Il convient de relever que le niveau minimum correspond à 2.035,0$ PPA pour l'IDH de faible niveau à 1.651,0$ PPA pour l'Afrique subsaharienne.

Tableau N°3 Synthétique de L'indice de Développement Humain Selon leur Type de Croissance

Catégorie d'IDH

IDH en 2012

Indice de santé, taux d'alphab des adultes

lED, DP en % du PIB

IDH sur le plan mondial.

IDH

IDH monétaire

sperance de naissance

Efts insff pdère % d'efts moins de 5 ans

IPP DP la santé % PIB

E1.000 personnes

D. (DA)

P.E (PIB)

PPA constant 2005

Développement humain très élevé

1,565

1,927

0,1

nul

1,2

1,9

0,0

1,1

3,384

Développement humain élevé

1,757

1,781

73,4

nul

1,6

1,3

2,7

1,7

1,579

Développement humain moyen

1,639

1,661

9,9

2,7

2,0

2,0

2,3

2,6

1,479

Développement humain très faible

1,66

1,487

9,1

6,1

4,8

5,3

3,0

3,2

1,035

Afrique subsaharienne

1,475

1,479

4,9

1,2

1,0

3,2

0,8

4,5

1,651

RDC

130,4

140,4

8,7

4,2

3,4

5,1

6,8

4,5

19

Source : PNUD sur la BCC Rapport annuelle 2012.

Commentaire :

v Indice de santé : bien que la part en %du PIB des dépenses publiques de la RDC affectées à la santé est supérieur à la moyenne africaine, son indice renseignant son état sanitaire reste bas, l'espérance de vie pour un pour un congolais n'est en moyenne que de 48,7% ans ;

v Indice d'éducation : malgré la faiblesse des dépenses publiques affectées à l'éducation qui ne représentent que 2,5% du PIB, la RDC présente néanmoins un taux d'alphabétisation des adultes de 66,8%, taux supérieur à celui de l'Afrique subsaharienne chiffre à 63%ou encore à celui des pays à développement humain faible situé à 60,8%.

5. développement des compétences techniques et professionnelles

Le retard économique de la RDC tient en partie à son faible taux d'accumulation et à la mauvaise gestion du capital humain à la bancarisation de paie des agents.

Cette situation résulte de la mauvaise organisation de son système éducatif qui ne répond plus aux problèmes et biens sociaux économiques du pays.

En général, bien que les indices de la santé de l'éducation, de l'économie et du développement on présente une accroissance dans le fonctionnement de la dite service de l'Etat au projet du gouvernement, mais la récession du système éducatifs congolais a évolué au cours de ces décennies vu toute mécanisme placé par le gouvernement.

6. Dysfonctionnement du monde du travail

Le dysfonctionnement du marché du travail découle principalement de l'absence d'une structure appropriée, d'organisation et e gestion du marché du travail. En matière d'embauche des critères subjectifs ont supplanté aux critères objectifs comme compétence de la qualification, parmi les plus pertinents de ces subjectifs, nous notons généralement le clientélisme, la régionalisation, le militantisme politique,...

* 34 Banque centrale du Congo, Rapport Annuelle 2102

* 35 EKWA Martin « économie de développement et financement de PME et des micros entreprises en RDC » éd, CADICEC 2005, page 99.

* 36 BCC Rapport Annuelle 2012.

* 37 Rapport mondiale de la PNUD 2009.

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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King