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Le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC.


par Maurice KAYIPU LEMPELA
Institut Supérieur de Commerce. Isc/Lubumbashi - Licence en Comptabilité 2012
  

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8 CONCLUSIONS GENERALES

Nous voici arrive au terme de notre travail qui s'intitule «  le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC » il nous revient de résumer les faits saillants aux quels son analyse a conduit.

Notre problématique repose sur les interrogations ci-après :

Ø Est-ce que le commerce extérieur contribue- t-il au développement socio-économique de la RDC ?

Ø Qu'est ce qui contraint le commerce extérieur de la RDC, et comment peut-on atteindre l'équilibre du cadre macroéconomique dans le commerce extérieur ?

A l'issue de nos analyses, il s'est dégagé ce qui suit :

Notre économie est extravertie d'autant plus que importons plus que nous exportons, cette situation met le pays en difficulté, créa la capacité de paiement d'un pays dépend de son commerce extérieur. Quand un pays exporte plus génère des surplus en devises, ce qui servira en lui comme étant les moyens de paiements internationaux, alors notre pays a de problèmes de devises, des liquidations internationales qui son constituées par des réserves de change.

Ceci aboutit à ce que le commerce extérieur n'arrive pas, dans les conditions actuelles de financement de développement, à remettre le pays dans la voie de progrès économiques, ce qui assureront à chaque membre de la société déterminée, le bien être le plus grand possible.

Les difficultés qu'éprouve la RDC pour développer harmonieusement son économie par le commerce extérieur tiennent au fait que le commerce porte essentiellement sur les produits de base exportes à l'Etat brut ou semi-finis ; que le commerce est concentre sur un ou deux produits et qu'il est limité à un nombre de pays pour la plus part anciennes métropoles coloniales. A ces obstacles s'ajoute encire la dépendance politique et économique, sous-produits de la dépendance coloniale.

Au cours de ce travail, il a été démontré que le rôle du commerce extérieur n'est pas seulement de compenser la demande du marché intérieur, ni d'offrir les possibilités plus grandes de productions, d'emploi et d'équilibre budgétaire, mais de permettre au pays de l'importation d'équipements nécessaires à leurs industrialisation.

Cet objectif ne semble atteint qu'unilatéralement par les pays déjà industrialisées avec qui le pays entretient des relations commerciales. Les importations coutent deux trois fois plus cher que les matières exportées par notre pays.

Cette inégalité résulte de la détérioration d'un terme de l'échange, et le rythme est loin d'être arrête.

Loin de nous l'idée de supprimer le commerce entre les riches et les pauvres, il importe à ces derniers de distinguer le nécessaire de l'accessoire. Comme beaucoup des biens, notamment les biens de consommation, peuvent être produits sur place, il est un devoir pour nous de concentrer nos importations sur les biens d'équipement, la RDC doit modifier sa production au lieu de se spécialiser dans une seule ou deux branches, exporter des articles plus élabores par la création des industries de transformation locale, élargir ses échanges à d(autres pays et intensifier le commerce entre eux.

C'est dans l'accomplissement intégral de ces conditions que l'indépendance économique d'une nation devient certaine surtout lorsque le pays se trouve doté d'un appareil de production industrielle en mesure de couvrir ses besoins essentiel. En outre, ce commerce doit être conclu en fonction des besoins intérieurs et non en fonction des besoins extérieurs.

Ce qui étonne plus, c'est que dans notre pays, que ce soit les industries extractives, des entreprises commerciales et financières qui abondent est qu'aucune d'elles ne sont entièrement nationale, on croirait à première vue, que toutes ces entreprise contribuent au développement socio-économique du pays, loin de là, ces entreprises sont tournées dans leur totalité vers les marchés extérieurs, car filiale étrangers, elles ne servent que les intérêt de ceux-ci, elles constituent par contre, un goulot d'étranglement pour l'économie du pays que l'on croit être servi.

Notre pays doit créer les entreprises parallèles sous la responsabilité des entrepreneurs nationaux, capables et imbus, de nationalisme. C'est à cette condition qu'un vrai développement pourra être amorcé.

Les pays sous développes doivent être conscients que des accords entre eux pourraient contribuer à permettre à chacun ses propres termes de l'échange, ce qui revient à élever le rythme d'accumulation et du procès d'industrialisation.

L'intégration économique à l'heure de la mondialisation des échanger devient un impératif pour tous. L'Afrique ne peut pas se replier sur elle-même, elle doit s'ouvrir. Ainsi la RDC s'unir, la part relative des échanges avec ses voisins est en train de s'accroitre sensiblement avec l'essor de la communauté de développement des pays d'Afriques australe (SADC).

L'accession à l'indépendance économique n'exclue pas le maintien des rapports commerciaux avec les divers pays développés, ni éventuellement l'acception des crédits provenant de ces pays, mais elle implique que le nouveau rapport commerciaux se développent désormais sur un pied d'Egalite.

C'est dans cette optique qu'on peut concevoir un plan de développement et étudier alors les possibilités d'intégrations du commerce extérieur dans le plan national pour permettre un développement socio-économique.

En effet, nous ne croyons pas épuise tous les points essentiels relatifs à notre recherche, nous suggérons donc aux autre chercheurs de poursuivre ces mêmes recherches en poussant leurs investigations.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand