WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le coût de la sous-traitance et la performance financière d'une entreprise industriell. Cas de l'entreprise minière Ruashi mining.


par Elie Tshinyama Kapalu
Université Protestante de Lubumbashi  - Licence 2019
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

JUILLET 2019

UNIVERSITE PROTESTANTE DE LUBUMBASHI

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET

MANAGEMENT

LE COUT DE LA SOUS-TRAITANCE ET LA

PERFORMANCE FINANCIERE D'UNE

ENTREPRISE MINIERE
CAS DE LA RUASHI MINING

ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019

UNIVERSITE PROTESTANTE DE LUBUMBASHI

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET

MANAGEMENT

LE COUT DE LA SOUS-TRAITANCE ET LA

PERFORMANCE FINANCIERE D'UNE

ENTREPRISE MINIERE
CAS DE LA RUASHI MINING

3

IN MEMORIUM

A ma très chère Tante Lyly celle qui a su réjouir nos coeurs par sa gaieté, nous garderons de souvenir de toi.

A mon très cher Petit frère Tshikomba Yambo Josué, qui nous a quittés, à jamais tu resteras gravé dans nos coeurs Petit frère. Tu aurais dû être fière de ton frère.

4

EPIGRAPHE

« A cote du noble art de faire faire les choses par les autres, il y a celui, non moins noble, de les laisser se faire toutes seules. »

LIN YUTANG

5

DEDICACE

A vous mon père Tshinyama Kapalu Antoine pour les moyens consentis pour notre formation.

A vous ma mère Kanama MunengeFifi pour les encouragements reçus malgré les difficultés rencontrées.

A vous mes frères et soeurs Ruth Omba, Blandine Kapalang, Aaron Kalumba, Enock Banda, David Tshinyama, Jenovic Kapalu, Gloria Kanam et à mon Beau-frère Mr Ibut Nawej. Votre présence a été pour nous un soutien total.

Nous vous dédions ce travail

6

REMERCIEMENTS

Nous tenons tout d'abord à remercier le Professeur Sem Mbimbi Pascal, doyen de la faculté, pour avoir accepté d'être sous sa direction son accompagnement dans la réalisation de ce travail par ses idées, conseils, orientations, pour aboutir à un travail scientifique de grand apport.

Nous tenons à le remercier pour son engagement au sein de la Faculté d'Economie et Management dans l'encadrement de meilleure qualité qu'il apporte à notre université précisément à notre faculté.

Nos remerciements vont tout droit à tous les Professeurs et Chef de Travaux qui ont défilé devant nous, dans le cadre de notre formation au cours de notre cursus universitaire au sein de l'université protestante de Lubumbashi.

A mes amis de la Faculté et compagnons, Pour vos apports physiques, matériel et pour tout ce moment de convivialité passée en ensemble avec vous.

Mes remerciements s'adressent aux personnes qui nous ont permis d'élaborer ce travail.

Enfin, à notre Seigneur DIEU tout puissant, le Maitre de temps et circonstances pour les bienfaits et le souffle de vie qu'il continue à nous accorder.

7

TABLE DES MATIERES

IN MEMORIUM I

EPIGRAPHE II

DEDICACE III

REMERCIEMENTS IV

TABLE DES MATIERES V

LISTE DES FIGURES VIII

LISTE DES TABLEAUX IX

NOTE DE SYNTHESE XI

CHAPITRE 1. INTRODUCTION GENERALE 1

1.1. INTRODUCTION 1

1.2. PHENOMENE 3

1.3. REVUE DE LITTERATURE 4

1.4. PROBLEMATIQUE 8

1.5. HYPOTHESE 9

1.5.1 Modèle théorique explicatif 9

1.6. METHODES ET TECHNIQUE DE RECHERCHE DES DONNEES 10

1.6.1. Méthodes 10

1.6.1.1. La méthode analytique 10

8

1.6.1.2. La méthode comparative 10

1.6.1.3. La méthode quantitative 11

1.6.1.4. La méthode statistique 11

1.6.2. Techniques de recherche des données 11

1.6.2.1. Recherche documentaire 11

I .6.2. Analyse des données 12

1.7. OBJETIF POURSUIVI 12

1.8. JUSTIFICATION DU SUJET 12

1.8.1. Choix du sujet 12

1.8.2. Intérêt du sujet 13

1.8.2.1. Sur le plan personnel 13

1.8.2.2. Sur le plan managérial 13

1.8.2.3. Sur le plan scientifique 13

1.9. DELIMITATION DU SUJET 14

1.9.1. Dans l'espace 14

1.9.2. Dans le temps 14

1.10. STRUCTURE DU MEMOIRE 14

CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 15

2.1. CADRE CONCEPTUEL 15

2.1.1. Le cout 15

2.1.2. Le concept de la sous-traitance 15

2.1.2.1. Sortes de sous-traitance: 16

1. Sous-traitance de capacité ou conjoncturelle : 16

2. Sous-traitance de spécialité : 17

3. Sous-traitance de marché : 17

2.1.3. Sous-traitant ou entreprise sous-traitante : 17 2.1.4. Le concept de performance de l'entreprise 18

1. Définition de la performance 18

2. Critères de performance 19 2.1.5. La performance financière 21

1. Les indicateurs de performance 21

2. La rentabilité 21

La rentabilité économique 22

La rentabilité financière 22

2.2. CADRE THEORIQUE 22

2.2.1. L'approche contractuelle de la firme 23

2.2.1.1. LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTIONS 23

2.2.1.2. LA THÉORIE DE L'AGENCE 25

2.2.1.3. LA THÉORIE DE RESSOURCES ET DES COMPETENCES 27

CHAPITRE 3 : CADRE EMPIRIQUE 31

3.1. Historique 31

3.2. Présentation de l'entreprise 31

3.3. Structure organisationnelle 31

3.4. Contexte interne de l'organisation 33

3.5. Organigramme de RUASHI MINING 36

3.6. Analyse SWOT 37

3.7. Modèle PESTEL 40

CHAPITRE 4 : RESULTATS DE L'ETUDE41

4.1. Présentation des données chiffrées et interprétation des données de la recherche 41

4.1.1. Présentation des bilans financiers de la RUASHI MINING de 2013 à 2017 en USD 41

4.1.2. Présentation des comptes de résultats de la RUASHI MINING de 2013 à 2017 en USD 42

4.1.3. Compte de résultat en pourcentage 44

4.1.4. Tableau des soldes intermédiaire de gestion 50

4.1.5. Présentation d'indicateur de la performance financière 53

4.1.6. Analyse de données avec GRETL 54

4.2. RAPROCHEMENT DES RESULTATS AUX HYPOTHESES58

4.3. DISCUSSION 58

4.4. LIMITES DE LA RECHERCHE 60

4.5. RECOMANDATIONS 61

CONCLUSION GENERALE 62

BIBLIOGRAPHIE 63

10

11

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : modèle théorique explicatif 10

Figure 2 : la performance comme notion polysémique 19

Figure 3: concept de performance en gestion 19

Figure 4: Figure 4Organigramme de la RUASHI MINING 36

Figure 5 : série temporelle des variables 55

Figure 6 : Statistique descriptive 56

Figure 7 : Modele1 estimation en MCO avec la variable dépendante ROE 56

12

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Représentant le cout de la sous-traitance 4

Tableau 2: D'analyse SWOT 37

Tableau 3: D'analyse PESTEL 40

Tableau 4: Représentant les bilans 41

Tableau 5: le compte de résultat avec le cout de la sous-traitance 42

Tableau 6: Compte de résultat avec le cout de la sous-traitance en

pourcentage 44

Tableau 7 : le compte de résultat sans le cout de la sous-traitance 46

Tableau 8: le compte de résultat sans le cout de la sous-traitance en

pourcentage 48

Tableau 9: de solde de gestion avec le cout de la sous-traitance 50

Tableau 10: De solde de gestion sans le cout de la sous-traitance 52

Tableau 11: Des indicateurs de la performance avec le solde de compte avec

le cout de la sous-traitance 53

Tableau 12: Des indicateurs de la performance avec le solde de compte sans

le cout de 54

Tableau 13 ; Présentation de variables 55

13

« L'Université Protestante de Lubumbashi n'entend donner ni approbation ni improbation aux opinions émises dans ce travail scientifique de fin de cycle. Ces opinions doivent être considérées comme propres à nous»

14

NOTE DE SYNTHESE

Ce travail de mémoire analyse l'impact du cout de la sous-traitance sur la rentabilité financière d'une entreprise minière, en se fondant sur l'enquête auprès de l'entreprise minière RUASHI MINING, l'analyse met en évidence différente théories tel que: la théorie du couts de transaction, la théorie d'agence et la théorie de ressources et compétences, cette forme de relation renvoie l'entreprise à c'est consacrée sur l'activité principale, car les entreprises évoluent dans un environnement en mutations; en favorisant la complémentarité entre les partenaires, à la fois des preneurs d'ordre et des donneurs d'ordre afin de réaliser un profit qui est le but de toute entreprise.

Le résultat de ce travail montre qu'il existe un lien entre le cout de la sous-traitance et la rentabilité financière et que le cout de la sous-traitance a de l'impact négatif sur la rentabilité financière de l'entreprise RUASHI MINING.

Mots-clés: sous-traitance, performance financière, coût, théorie d'agence, théorie des couts de transaction etc.

15

CHAPITRE 1. INTRODUCTION GENERALE

1.1. INTRODUCTION

Les conditions actuelles de la compétitive ne sont pas seulement caractérisés par la mondialisation des marchés et multiplication des acteurs, mais par les transformations technologiques incluant la disponibilité des technologies de l'information et de la communication (TIC), l'exigence de nouvelles compétences et l'excellence logique (Just in time) des entreprises. La compétitivité ajoutée à la maitrise des couts, la capacité à innover et à diversifier. Ce dernier point suppose une maitrise de la vitesse, du temps et une transformation de la nature du couple produit/service.

Ce contexte explique la transformation du milieu des années 70 et de manière croissante depuis lors, de nouvelles formes de partenariat ou alliances entre firme. Ces nouvelles alliances modèlent les facteurs de la compétitive de l'entreprise, à travers la technologie, la maitrise des couts et le marketing (Gouia, 2003). Notre intérêt se porte sur un type de coopération: la relation de sous-traitance industrielle. Cette relation est passée d'une relation simple de court terme à une relation complexe de long terme, fondée sur les complémentarités et les opportunités stratégiques en termes des compétences autant que de marché. La sous-traitance complexe se présente comme une relation dynamique, fondée sur la durée, la complémentarité et l'enrichissement des compétences. Le sous-traitant preneur d'ordre(PO) ne se limite plus à organiser le travail d'une main d'oeuvres dociles et travailleuses, il apprend de son donneur d'ordre (DO) et acquiert une certaine autonomie dans une relation bilatérale qui se renforce dans le temps. Dans la relation de sous-traitance simple le DO achète un produit dont il a déterminé toutes les spécialités. Dans la relation de sous-traitance complexe, le produit est Co-déterminé entre PO et DO. Il s'agit d'un résultat de l'apprentissage entre partenaires qui procure un avantage

Parlant de la sous-traitance dans le secteur minier la base légale est fondée sur Deux textes qui gèrent la sous-traitance des activités minières dont:

16

concurrentiel spécifique (Bertrand, 2004).

Avec la monté grandissante de la mondialisation des marchés de biens et services, la relation fournisseurs et clients à connue une évolution aussi considérable que dans le passé. La notion de sous-traitance en matière économique et des gestions de nos jours est répandue dans toutes les organisations de n'importe quel domaine d'activité que se soient, qui peut être retrouvé dans plusieurs entreprises extérieures pour la réalisation de différentes tâches ou les exécutions des services.

Dans un contexte de concurrence accrue, conjugué à la mondialisation des échanges, à inciter les grandes entreprises à se recentrer sur leur coeur de métier, à restructurer et à confier à d'autres certaines activités, les logiques de diminution des coûts d'externalisation des risques ont transformées en profondeur le paysage productif en seulement trois décennies, et l'adage « on n'est jamais si bien servi que par soi-même » à céder du terrain « on a toujours besoin d'un plus petit que soi ». Ainsi ce taux de recours à la sous-traitance a augmenté considérablement (altersohn, 1997).

Depuis la libération du secteur minier en RDC par l'Etat en 2002, la province du grand Katanga qui est exceptionnellement riche en minerais a connu une venue nombreuse des investisseurs à son temps dans le domaine minier du grand Katanga en général et dans la ville Lubumbashi en particulier, qui a vu l'implantation de plusieurs Entreprises minières multinationales ou entreprises privées sur son espace. Dans le seul but de l'exploitation de ces ressources minières dont-elle dispose dans son sous-sol tel que: le cuivre, le cobalt, zinc, manganèse, plomb etc.

En RDC, il y a eu l'instauration de la loi sur la sous-traitance qui est d'application dans le secteur privé de la vie économique. La loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé n 17/001 du 08/02/2017 promulguée par le chef de l'État congolais.

17

? L'arrête ministériel n°0114/CAMIN/MINES/01/2013 DU

17/O4/2013 portant sous-traitance des activités minières directes connexes ou annexes des activités minières en RDC.

Au niveau du grand Katanga dans son ancienne configuration y a eu l'élaboration de :

? L'Edit n°0002 Du 22/09/2009 portante sous-traitance obligatoire dans la province du Katanga.

L'Edit provincial définit la sous-traitance: comme toute opération par laquelle une personne physique ou morale confie par un contrat appelé « sous-traité ou contrat de sous-traitance », à une personne, « sous-traitant » l'exécution de tout ou partie des travaux, de fourniture des biens ou des services. La sous-traitance telle que définit par cet édit, concerne tous les secteurs d'activités, notamment la découverture dans le secteur minier, le transport, la construction, la culture, la fourniture des produits et services, sauf restrictions légales relatives à certains secteurs d'activités ou à certaines professions.

La nécessité de la sous-traitance est de promouvoir la classe moyenne congolaise par la création des petites et moyennes entreprises en République Démocratique du Congo en vue de réduire le taux de pauvreté et les inégalités dans le rayon d'activités des sociétés minières et autres.

Notre travail traite pour sujet: le coût de la sous-traitance et la performance financière d'une entreprise minière cas de RUASHI MINING. Dans cette étude il est question de voir l'impact du coût de la sous-traitance sur la rentabilité financière de l'entreprise.

1.2. PHENOMENE

Nous avons observé durant la période 2017 l'instauration de la loi sur la sous-traitance en RDC qui est d'application dans le secteur privé de la vie économique. Elle est régit par la loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé n°17/001 DU 08/02/2017 promulgué par le chef de l'état congolais.

L'Etat de la question fait mention des travaux passés dans le même domaine.

18

Par la présente loi beaucoup d'entreprises qu'ils soient multinationale ou nationale on fait recourt à la sous-traitance des certaines activités qui sont soit connexes ou annexes à leurs objet social

La sous-traitance dans le secteur minier la base légale est fondée sur Deux textes qui gèrent la sous-traitance des activités minières dont:

? L'arrête ministériel n°0114/CAMIN/MINES/01/2013 DU

17/O4/2013 portant sous-traitance des activités minières directes connexes ou annexes des activités minières en RDC.

Au niveau du grand Katanga dans son ancienne configuration y a eu l'élaboration de :

? L'édit n°0002 Du 22/09/2009 portante sous-traitance obligatoire dans la province du Katanga.

Tableau 1 : Représentant le cout de la sous-traitance

Année

2013

2014

2015

2016

2017

Cout de la sous-traita nce

56 457 900

53 217 868

41 830 384

34 988 751

32 778 620

Rentabilit é

financière

-22,05%

198,41%

13,63%

-25,71%

307,2%

Source : nous-mêmes

Si tel est le cas existe-t-il un lien entre le coût de la sous-traitante est la rentabilité financière de la RUASHI MINING?

1.3. REVUE DE LITTERATURE

19

En effet nous ne sommes pas le premier à mener une recherche dans ce domaine qui traite de la sous-traitance ainsi que de la performance financière beaucoup l'on traité de différente manière. En parcourt la littérature nous avons trouvé qu'y a peu des recherches qui aborde le sujet traitant du cout de la sous-traitance et la performance financière ce qui fait la particularité de notre étude mais nous avons eu à avoir le thème traitant de la sous-traitance ainsi que de la performance financière qui ont déjà été effectuées dans ce domaine. A ce titre nous citons notamment:

Selon Guers(2014) Dont le travail a porté sur: l'impact du recourt à la sous-traitance sur l'efficacité et la fiabilité des organisations productives. Ils ont eu comme à faire une étude des différentes formes de sous-traitance qui leur à permis de s'interroger sur l'impact de ce mode de gouvernance de plus en plus répandu qui n'est pas sans effet sur les collectifs de travail. La diversité des statuts présents au sein des organisations productives tend à modifier l'organisation du travail. Le recours à la sous-traitance crée à la fois des tensions et des restructurations au sein des collectifs de travail. Mieux comprendre ces collectifs, leurs marges d'autonomie et leurs contraintes, leurs compositions et leurs réactions sur un même espace c'est pouvoir anticiper et préserver les organisations productives de l'industrie de certains risques liés à l'organisation et au management du personnel. Les méthodes d'enquête qualitative en sociologie sont susceptibles de mieux en comprendre le sens et d'évaluer les risques organisationnels qui lui sont liés.

Selon Ponnet(2011) dans son travail qui parlait de : relations de sous-traitance et leurs effets sur la sécurité dans deux entreprise : SNCF et GRDF. Elle a Considéré que la sous-traitance comme un mode particulier de relations entre des collectifs de travail qui permet de questionner les effets tant à l'intérieur d'une même entreprise (la sous-traitance intégrée), que lorsqu'elle se joue entre un donneur d'ordre et un prestataire. Son travail a montré que des changements organisationnels comme la création d'entités nouvelles d'experts ou la réorganisation de service ancien peuvent avoir des effets sur la sécurité et la sûreté en entraînant des reconfigurations de collectifs de travail et en contribuant à modifier les pratiques, les identités

20

professionnelles et la division du travail. Les relations entre sous-traitants et donneur d'ordre sont complexes et leurs effets dépendent de la forme prise par la configuration définie par la combinaison de caractéristiques aussi différentes que le crédit de confiance et de temps, la réputation, le positionnement du sous-traitant. L'enquête menée a montré qu'il n'y a pas de liens directs entre sous-traitance, sécurité et sûreté.

Selon Rejeb (2006) L'impact de la nouvelle relation de sous-traitance sur la performance des sous-traitants: application au cas des industries mécaniques et électrique en Tunisie, L'objectif de cet article était de cerner l'influence des caractéristiques de la nouvelle relation DO/ST, elle s'est attachée dans cet article à éclairer le point de vue des ST. Les résultats de cette étude ont montré que l'apprentissage du nouveau mode d'organisation ne se fait pas sans difficultés, c'est ainsi qu'un haut niveau de dépendances vis-à-vis DO se trouve mal gère par le ST. Ces derniers adoptent un comportement moins proactif et se trouvent par conséquent moins enclins à développer leurs compétences. L'ensemble de résultats confirmait que le passage d'un mode d'organisation classique au nouveau mode d'organisation de la relation de sous-traitance s'effectue lentement et difficilement.

Selon Aadinion(2010) ils existent trois raisons qui a poussent les entreprises à sous-traiter:

- D'ordre économique: face à la mondialisation des échanges les entreprises sont à la recherche de flexibilité et de compétitivité d'une organisation plus souple de leur activité. Cette souplesse elles peuvent la trouver dans l'extériorisation d'une de leur activité, une partie ou la totalité de la production va être ainsi confié à des entreprises extérieures. En cas d'une crise des marchés, il sera alors plus facile de réduire la commande ou de rompre un rapport commerciale plutôt que restructurer l'ensemble de l'entreprise.

- D'ordre technique: en se spécialisant sur une activité l'entreprise concentre ses investissements sur celle-ci et confie les activités

21

périphériques moins rentables à des entreprises extérieures. L'extériorisation assure ainsi une meilleure organisation de compétences.

- D'ordre social: les activités les moins rentables pour les
entreprises sont ainsi celles qui sont les plus couteuses socialement. Les activités qui nécessitent le plus des mains-d'oeuvre seront souvent les premières à être confié à une entreprise extérieure. Derrière la décision d'extérioriser se cash souvent la volonté pure et simple de réduire les cours de l'emploi.

Selon Amani (2016) Dont le travail est: « l'innovation managériale et la performance financière » Dans cet article ces auteurs ont voulu montrer l'influence de l'innovation managériale sur la performance financière des entreprises. Apres analyse ils ont trouvé que l'innovation managériale affecte la performance financière de l'entreprise. En ce sens que grâce à l'adoption de l'innovation managériale au sein des organisations, la performance financière sera améliorée.

Selon Josée (2011) Dans leur articles traitant sur: ces auteurs ont voulu montre l'existence d'une corrélation entre les indicateurs non financiers et les indicateurs financiers de la performance. Les résultats de leur étude ont démontré qu'il y a une faible association entre les deux types d'indicateurs de performance pour l'ensemble des entreprises. Partant de la taille d'échantillon qu'ils ont pu élaborer.

L'APPROCHE BASEE SUR LES COUTS DE PRODUCTION

Kremic, Tuke et Rom (2006) divisent en trois groupes les raisons qui expliquent l'existence de la sous-traitance : les raisons liées aux couts, celles qui concernent la stratégie et les raisons politiques. La dernière catégorie concerne souvent les entreprises publiques selon ces auteurs. Dans le cadre de notre étude le recours à la sous-traitance est lié aux raisons purement de couts.

Historiquement, ces sont les analyses de couts qui ont motivé en premier lieu le recours à l'apparition de la sous-traitance.

L'approche des couts de production est la plus directe qui soit, en faisant

22

faire à l'extérieur une entreprise espère obtenir un bien ou un service, qu'il soit fini ou intermédiaire à un cout moindre que si elle le produisait elle-même. Elle peut ainsi augmenter sa performance financière.

Selon Pietola (2003) ils ont montrés le différentiel de cout de production qu'offre un sous-traitant externe par rapport à la production à l'interne, qui est un premier motif qui pousse souvent les entreprises à faire recourt à la sous-traitance. Elle est la plus directe qui soit, en faisant faire à l'externe, une entreprise espère obtenir un bien ou un service, qu'il soit fini ou intermédiaire à un cout moindre que si elle le produisait elle-même, elle peut augmenter sa performance financière.

La sous-traitance doit contribuer à la diminution de cout de production de l'entreprise de quatre manières; d'abord, en évitant les cout d'ajustement reliés aux fluctuations de la demande, aussi en profitant de l'expertise du sous-traitance, également en jouissant des économies présentes chez le sous-traitant et finalement en épargnant sur les cout à la main d'oeuvre.

L'APPROCHE STRATEGIQUE

Abraham et Taylor (1996) : ((l'utilisation par les entreprises des entrepreneurs extérieurs : théorie et évidence ». ils ont mentionnés l'une des raison pour lesquelles l'entreprise recourt à la sous-traitance, en sous-traitant les services d'entretien ménager, de maintenance des équipement, de comptabilité, d'ingénieur et informatique est qu'elle désire profiter des économies sur les salaires dans les activités qui ne font pas partie de ses compétences clés.

Halley (2000) démontre que trois activés qui sont les plus sous-traitance en permanence sont: l'administration de la paie, le transport et l'entretien ménager. Ces diverses observations soutiennent la raison évoquée pour recourir à la sous-traitance dans un optique stratégique. Le recours à la sous-traitance semble être justifie pour les activités périphérique aux compétences clés. Ce choix stratégique devrait permettre à l'entreprise de déployer ses ressources autour des compétences clés et de ce fait aider celle-ci à développer un avantage concurrentiel.

Selon Mukanda (2006) qui a parlé sur: (( la mesure de la rentabilité et des performances d'une entreprise des bâtiments et construction: CAS DE

23

D'EDILE CONSTRUCTION » l'objet de cette étude était de mesurer la rentabilité de cette entreprise et savoir si cette évaluation peut dépendre l'appréciation de ses performances. A l'issu de ses analyses il a trouvé que l'entreprise EDILE CONSTRUCTION enregistrait une forte rentabilité induite par l'importantes marges bénéficiaires et une valeur ajouté très significative.

Notre travail scientifique se démarque de ceux de nos prédécesseurs en ce qu'il a pour objectif d'étudier l'impact du cout de la sous-traitance sur la performance financière, dans le domaine industriel précisément dans le secteur minier, comparativement aux études antérieures, nous utiliserons l'approche déterministe, l'approche contractuelle. Notre recherche explorera les grands aspects de la sous-traitance et de la performance financière.

1.4. PROBLEMATIQUE

Parlant de la problématique, elle est définie de plusieurs manières et selon différents auteurs.

La problématique est une reformulation de la question centrale, il s'agit de l'ensemble des questions pertinentes qui se posent à l'observateur scientifique à propos de phénomènes, questions qui sont susceptibles d'avoir une réponse logique, contrôlable et de donner lieu à des opérations classées par ordre selon les disciplines qui les provoquent (Sem et Annie cornet 2015). La problématique est l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ, elle est une manière d'interroger le phénomène sous étude.

Elle est une série des préoccupations que soulève un thème sous étude, de façon que son développement y apporte des lumières (M'bayo, 2014).

La sous-traitance se définit comme ensemble de choix stratégique qui pousse l'entreprise donneur d'ordre DO à confier une réalisation d'une tache à une autres entreprise dite « sous-traitant ST » pour de divers raisons, soit technique ou spécifique. Dans un contexte de marche concurrentiel en

24

croissance sous l'impulsion de la mondialisation. L'entreprise RUASHI MINING se voit s'offrir l'idée de sous-traiter certaines activités connexes ou annexes à son objet social afin de rester compétitif et d'être performante.

Compte tenu des définitions ci-haut et l'importance de la problématique considérée comme le fil conducteur dans tout travail scientifique. Partant de ceux qui vient d'être dit, nous sommes partis de l'observation faite dans le cadre de ce travail, notre questionnement de recherche s'articule à ce point ci-après:

Le cout de la sous-traitance a-t-il un impact sur la performance financière de l'entreprise RUASHI MINING pour la période 2013 - 2017 ?

1.5. HYPOTHESE

Une hypothèse est une proposition ou une explication que l'on se contente d'énoncer sans prendre position sur le caractère véridique, c'est -à- dire sans affirmer ou nier. Il s'agit donc d'une simple supposition appartenant au domaine du possible ou du probable. Une fois énoncé, une hypothèse peut être étudiée, confrontée, discuté ou traitée de toute autre façon jugée nécessaire, par exemple dans le cadre d'une démarche expérimentale.

Selon Sem Mbimbi (2015) l'hypothèse est définit comme le pivot ou l'assise centrale de toute recherche. Elle est l'ensemble des propositions de réponses à la question de recherche. Il s'agit d'une réponse anticipée, une affirmation provisoire qui décrit ou explique un phénomène.

L'hypothèse dans cette étude est la suivante:

Le cout de la sous-traitance a un impact négatif et significatif sur la performance financière pour la période 2013 -2017.

1.5.1 Modèle théorique explicatif

Le modèle conceptuel appelé modèle théorique explicatif permet au chercheur de s'assurer qu'il étudie le phénomène de telle manière qu'une

25

autre analyse soit possible dans le futur (Miles et Huberman, 2010).

La recherche scientifique peut être modélisée, cette modélisation décrit généralement les variables clés et la relation entre-elles: la variable explicative (variable indépendante) et la variable expliquée (variable dépendante). Modéliser veut dire construire un langage pour parler de la réalité que l'on ne connait pas (M'bayo, 2014).

26

Figure 1 : modèle théorique explicatif

Variable indépendante

LE COUT DE LA SOUS-TRAITANCE

Variable dépendante

PERFORMANCE FINANCIERE

Indicateur : la rentabilité (ROE)

Source : nous-mêmes

1.6. METHODES ET TECHNIQUE DE RECHERCHE DES DONNEES

La méthodologie peut se définir comme étant l'étude du bon usage des méthodes et techniques de recherche. Toute démarche scientifique utilise de manière variable d'un groupe de méthodes.

La méthode est définie comme : une procédure ou une démarche logique d'une science, c'est à dire l'ensemble des pratiques particulières qu'elle met en oeuvre pour que le cheminement de ses démonstrations et de ses théorisations soit clair, évident et irréfutable. Il s'agit de la démarche dans la collecte des données (comment récolter les données ?) ; et l'analyse des données (comment traiter les données ?)(Mbimbi, 2015).

La technique est l'ensemble de moyens, outils ou instruments mis à la disposition de la méthode pour assurer son opérationnalité conceptuelle au niveau de son application.

1.6.1. Méthodes

1.6.1.1. La méthode analytique

L'analyse est une étude faite en vue de discerner les différentes parties d'un tout, de déterminer ou d'expliquer les rapports qu'elles entretiennent les unes avec les autres. Elle consiste à décomposer l'objet d'étude en allant au plus simple. Cette méthode nous a aidées à faire une analyse de la sous-traitance dans le secteur minier.

1.6.1.2. La méthode comparative

27

C'est confronté deux ou plusieurs choses pour déceler les ressemblances et les différences. La méthode comparative conduit à l'explication des faits dans la mesure où elle permet de déceler les liens de causalités ou de ressemblances constatés. Nous avons recourir à cette méthode car elle nous permis d'établir la comparaison entre les différentes données d'année après année de la période sous examen.

1.6.1.3. La méthode quantitative

Cette approche s'appuie sur des instruments ou techniques de recherche quantitative de collecte des données dont en principe la fidélité et la validité sont assurées. Elle aboutit à des données chiffrées qui permettant de faire des analyses descriptives, les tableaux et graphiques, les analyses statistiques, les liens entre les variables ou facteurs, des analyses de corrélation, des analyses différentielles, etc.

1.6.1.4. La méthode statistique

La méthode statistique est une méthode qui consiste à réunir des données chiffrées sur des ensembles nombreux (population); puis à analyser; commenter et critiquer ces données quantitatives.

1.6.2. Techniques de recherche des données

1.6.2.1. Recherche documentaire

Pour aborder notre travail, le recours à la recherche documentaire nous a été d'une grande utilité. Elle a consisté à étudier et à analyser les documents pour enrichir notre sujet de recherche. Elle valorise les écrits et les comptes rendus qui rendent compte de la vie de l'entreprise. La technique documentaire permet de recenser les données déjà existantes c.-à-d. les données secondaires Gavard et al(2010). Il s'agit de toute publication sur le thème ou sujet de recherche (article, communication, mémoire, thèse, ouvrage...) ou des données secondaires (bilan, compte de résultats, statistiques...)

28

C'est l'ensemble des étapes permettant de chercher, identifier et trouver des documents relatifs à un sujet par l'élaboration d'une stratégie de recherche. La finalité d'une bonne méthodologie de recherche est de faciliter la production d'un travail en science de gestion alliant richesse documentaire et rigueur scientifique. La recherche documentaire est un outil déterminant dans la conduite d'un travail de recherche.

Dans cette étude, elle nous permis de réunir les documents ayant trait à la sous-traitance et la performance financière. Elle s'est effectuée sur la documentation disponible à l'alliance française de Lubumbashi (la halle de l'étoile), sur terrain et sur différents sites internet.

I .6.2. Analyse des données

Pour l'analyse de nos données quantitatives, nous ferons recourt au logiciel GRETL qui nous permet d'avoir une analyse statistique de données récoltés afin de fournir une interprétation plus objective de ces données.

1.7. OBJETIF POURSUIVI

L'objectif principal de notre travail est de montrer l'impact qu'a le cout de la sous-traitance sur la performance financière de l'entreprise RUASHI MINING.

Nous avons identifié certains indicateurs de la performance financière de la RUASHI MINING, évaluer sa performance en terme de rentabilité financière.

Cette étude peut-être bénéfique pour la RM qui est passée des gestionnaires sud-africains aux gestionnaires chinois qui ont racheté l'entreprise. Pour lui permettre de mieux porter un jugement du cout de la sous-traitance sur la performance financière.

Ce travail nous permet de mieux comprendre la sous-traitance et la performance financière en reliant théorie à l'analyse empirique.

1.8. JUSTIFICATION DU SUJET

29

1.8.1. Choix du sujet

Le choix d'un sujet de travail est une étape importante par la quelle tout recherche scientifique commence. Elle détermine les motivations qui nous ont poussés à opter pour choisir le sujet.

Le choix opéré pour ce sujet est expliqué par le souci de comprendre la sous-traitance qui est une notion actuellement très répandue dans les entreprises minières ou autres dans la province du haut-Katanga, depuis l'entrée en vigueur de la loi sur la sous-traitance promulguée par l'ancien chef de l'Etat congolais Joseph Kabila Kabange.

En jetant un regard sur les problèmes que les entreprises minières doivent relever pour leur avenir au sujet du cout de la sous-traitance qui nécessité une signature des contrats de sous-traitance qui soit bénéfique pour l'entreprise, afin de n'est pas compromettre sa rentabilité. Qui est le but ultime poursuivit par toute entreprise quel que soit le domaine ou secteur dont elle évolue, c'est le motif qui nous a poussés à opter pour ce sujet.

1.8.2. Intérêt du sujet

L'intérêt porté sur ce sujet est essentiellement motivé par trois raisons:

1.8.2.1. Sur le plan personnel

Notre intérêt sur ce sujet est motivé par le souci de comprendre la sous-traitance, différents types de sous-traitance dont les entreprises minières font recourt et d'expliquer l'impact du cout de la sous-traitance sur la performance financière donc sur la performance financière d'une entreprise industrielle.

1.8.2.2. Sur le plan managérial

Par ces conclusion cette recherche pourrait servir de pistes de solutions aux entreprises évoluant dans le secteur minier particulièrement à l'entreprise RUASHI MINING, un guide pour les chefs d'entreprises, gestionnaires ainsi qu'au boss d'entreprise minière de la ville de Lubumbashi, qui font recourt à la sous-traitance pour de multiples raison pour un seul but qui est l'atteinte des objectifs. Dont elle s'est à signer au cours d'une période définie, elles

Le troisième chapitre portera sur notre cadre empirique (champ empirique de notre étude);

30

élaborent des stratégies susceptibles d'apporter la performance.

1.8.2.3. Sur le plan scientifique

Ce travail est une obligation académique sanctionnant les théories acquises

sur le banc de l'université aux pratiques de la réalité du terrain. Nous avons été animés par le souci d'élaborer un travail scientifique de haut apport pour la société. Nous souhaitons que ce travail puisse être un model et un document de recherche pour des travaux futurs dans le domaine de la gestion traitant sur la sous-traitance dans le secteur minier à Lubumbashi; car dit-on le point d'arrivé d'une recherche (résultat) constitue le point de départ pour une autre.

1.9. DELIMITATION DU SUJET

1.9.1. Dans l'espace

Parlant de la délimitation spatiale, nous nous sommes limités à l'entreprise RUASHI MINING situé dans la ville de Lubumbashi qui est pris comme champ empirique pour notre travail.

1.9.2. Dans le temps

En ce qui concerne la délimitation dans le temps, notre travail couvre la période allant de 2013 à 2017.

1.10. STRUCTURE DU MEMOIRE

Hormis l'introduction générale et la conclusion générale, notre travail comprendra quatre chapitres:

Le premier chapitre traite de l'introduction générale qui porte sur : la revue de littérature nous avions présenté différentes études théoriques et empiriques, le model explicatif, la méthodologie, le choix et intérêt du sujet ainsi que la délimitation du sujet sous étude.

Le deuxième chapitre traitera de cadre conceptuel (définition de concept, cadre théorique)

31

Le quatrième chapitre qui est le dernier chapitre traitant sur les résultats de l'étude (analyse et présentation des données, interprétation et discussion) avec quelques pistes de solutions, recommandations pouvant améliorer la conception de la sous-traitance.

Passons à présent au deuxième chapitre pour la présentation du cadre conceptuel et théorique dans les lignes qui suivent

32

CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Dans ce présent chapitre dont l'intitulé est subdivisé en deux sections, dont le premier sera consacré à la définition de concepts qui interviennent dans le sujet de notre travail et le second traitera sur les différentes théories qui sont déjà émises sur les thèmes de notre sujet.

2.1. CADRE CONCEPTUEL

2.1.1. Le cout

Est la mesure de la dépense ou de l'appauvrissement d'un agent économique associé à un événement ou une action de nature économique et exprimé généralement sous forme d'un prix ou d'une valeur monétaire.

Est l'ensemble de charges supportées par une entreprise pendant la durée du processus de production d'un bien ou un service.

2.1.2. Le concept de la sous-traitance

Selon le dictionnaire économique définit: la sous-traitance comme étant un contrat qui lie deux entreprises. L'entreprises à l'origine du contrat est appelée le donneur d'ordre tandis que la seconde entreprise s'appelle le sous-traitant. Le but du contrat est, pour le DO de donner tout ou partie d'un travail qui lui a été demandé à l'entreprise sous-traitant.

L'Edit provincial n° 0002 du 22 septembre 2009 évoqué supra en son article 1.5 définit la sous-traitance: comme toute opération par laquelle une personne physique ou morale confie par un contrat appelé « sous-traité ou contrat de sous-traitance », à une personne, « sous-traitant » l'exécution de tout ou partie des travaux, de fourniture des biens ou des services. La sous-traitance telle que définit par cet édit, concerne tous les secteurs d'activités, notamment la découverture dans le secteur minier, le transport, la construction, la culture, la fourniture des produits et services, sauf restrictions légales relatives à certains secteurs d'activités ou à certaines

33

professions.

La loi française de 31/12/1975 quant-a-elle définie la sous-traitance comme étant: une opération pour laquelle un entrepreneur confie par un sous-traité et sous sa responsabilité, à une autre personne appelée sous-traitant l'exécution de toute ou partie de l'exécution du contrat d'entreprise ou d'une partie du marché public conclu avec le maitre d'ouvrage.

Selon la loi n° 17/001 du 08 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur prive la sous-traitance est considéré comme: activité ou opération effectuée par une entreprise dite sous-traitante, pour le compte d'une entreprise dite entreprise principale et qui concourt à la réalisation de l'activité principale de cette entreprise, ou à l'exécution d'une ou de plusieurs prestations d'un contrat de l'entreprise principale ;

Au regard de l'article 1er de l'arrêté ministériel n° 0114/CA.MIN./MINES/01/2013 du 17 avril 2013 portant sous-traitance des activités minières directes, connexes ou annexes des entreprises minières en RDC, toute entreprise minière installée sur le Territoire de la République Démocratique du Congo peut sous-traiter certaines activités ou tâches qui concourent à la réalisation de son objet social, en l'occurrence les activités connexes ou annexes, en recourant exclusivement aux entreprises congolaises constituées conformément à la législation nationale.

L'article 2 de l'Edit provincial N° 0002 du 22 septembre 2009 renchérit en disant que le présent édit s'applique sur le ressort de la province du Katanga ainsi qu'aux personnes physiques et morales exerçant leurs activités de manière permanente au Katanga. Cette sous-traitance ne peut se faire qu'au profit des entreprises et populations locales résidant de manière permanente au Katanga.

2.1.2.1. Sortes de sous-traitance:

1. La sous-traitance de Capacité ou conjoncturelle

2. La sous-traitance de Spécialité

3. La sous-traitance de Marché.

34

1. Sous-traitance de capacité ou conjoncturelle :

Opération par laquelle l'entreprise principale fait appel temporairement à une autre société pour la réalisation d'une tâche ou la fabrication d'un produit qu'elle peut exécuter elle-même afin de faire face à des commandes supplémentaires ;

Le donneur d'ordres par manque de capacité de production ou par manque de temps, ne peut pas faire face au volume normal des commandes et donc fait sous-traité en général à concurrence d'un pourcentage relativement fixe de sa production totale; il peut aussi faire sous-traiter en période de pointe lorsque son produit est soumis aux fluctuations de l'offre et de la demande.

2. Sous-traitance de spécialité :

opération par laquelle l'entreprise principale recourt aux services d'une société spécialisée pour l'exécution d'une tâche requérant des équipements ou des compétences spécifiques dont elle ne dispose pas, aux fins de la réalisation de l'activité principale ;lorsque le donneur d'ordres, estimant que les compétences lui font défaut, s'adresse à un « spécialiste » qui dispose des équipements et des compétences nécessaires. Elle reflète soit des activités que l'entreprise ne maîtrise pas, soit des activités exercées par le passé en interne et depuis délaissées, pour se recentrer sur son coeur de métier.

Le donneur d'ordres passe en général avec une certaine régularité des commandes aux sous-traitants qui possèdent des machines, des équipements spécialisés, en un mot qui possèdent le «know-how», et ce, pour l'exécution d'un bien ou encore pour la prestation d'un service.

3. Sous-traitance de marché :

Opération par laquelle une entreprise principale titulaire d'un marché recourt à une autre entreprise pour l'exécution de certaines obligations du contrat ou du marché.

Le contrat de sous-traitance de marché est un contrat dit « d'entreprise » L'un de ces contrats est qualifié de principal, c'est celui qui régit les relations entre un entrepreneur et un maître d'ouvrage, l'autre est un contrat de sous-traité, entre l'entrepreneur et un locateur d'ouvrage indépendant qui

35

va exécuter en lieu et place de l'entrepreneur tout ou partie des prestations mises à la charge de ce dernier par le marché principal. C'est un cas de sous-traitance à plusieurs degrés, également appelé « la sous-traitance en cascade » ou de « louage d'ouvrage » pour exécuter un autre contrat d'entreprise. Une relation tripartite s'installe entre

Le maître d'ouvrage, l'entreprise principale titulaire du marché et son propre sous-traitant. Le sous-traitant passe un contrat à son propre sous-traitant et il est nécessaire que chacun des niveaux de sous-traitance soit lié par un contrat d'entreprise au niveau supérieur.

2.1.3. Sous-traitant ou entreprise sous-traitante :

Toute personne fournissant du matériel ou effectuant des travaux et/ou prestations des services nécessaires pour le compte du titulaire dans le cadre de ses activités minières en vertu de son titre minier et comportant notamment la construction des infrastructures industrielles, administratives et autres nécessaires au projet ainsi que toutes prestations directement liées au projet minier.

Personne physique ou morale dont l'activité, à titre habituel, temporaire ou occasionnel, est liée, par un contrat ou une convention, à la réalisation de l'activité principale ou à l'exécution d'un contrat d'une entreprise principale

;

2.1.4. Le concept de performance de l'entreprise

Dans cette partie de notre travail nous présenterons la notion de performance dans son sens général, puis nous allons passer à la performance financière qui fait l'objet de notre étude.

1. Définition de la performance

La définition et les systèmes de mesure de la performance constituent l'ossature du contrôle de gestion : sans mesure de la performance, il n'y a pas de moyen d'orienter l'action. Mais le pilotage de la performance est nécessairement dynamique. Il est organisé dans ce que l'on appelle couramment le processus de pilotage ou cycle plan - budget - analyse des résultats.(François Giraud, 2004)La performance est une notion controversé

36

qui est définit par chaque individus ou chercheurs, dirigeants, fournisseurs, client, chefs d'entreprises selon l'angle qui lui est familier et propre à son domaine. La notion de performance est polysémique.

L'origine du mot performance remonte au milieu du 19esiecle dans la langue française. A cette époque, il désignait à la fois les résultats obtenus par le cheval de course et le succès remporté dans une course, puis il désigna les résultats et l'exploit sportif d'un athlète son sens évolua et au cours du 20ieme siècle, il indiquait de manière chiffrée les possibilités d'une machine et désignait par extension ou rendement exceptionnel. Ainsi la performance dans sa définition française est « le résultat d'une action, voir le succès ou l'exploit ».

Selon Bourguinon (2000) définit la performance comme étant la réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soit la nature et la variété de ces objectifs. Cette réalisation peut être comprise au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat (action)... »

Pour Lebas (1995), la performance n'existe que si on peut la mesurer et cette mesure ne peut en aucun cas se limiter à la connaissance d'un résultat alors on évalue les résultats atteints en comparants aux résultats.

Il apparait en anglais avec to perform dont vient le mot performance. Il signifie à la fois accomplissement d'un processus d'une tache avec les résultats qui en découlent et le succès que l'on peut y attribuer (Pesqueux Y. , 2004)

37

Figure 2 : la performance comme notion polysémique

Performance

Sociétale

 

Financièr

e

Sociale

Économique

Source : nous-mêmes sur basse de nos lectures

Organisationnelle

2. Critères de performance

Ils permettent de déterminer les indicateurs auxquels on se réfère pour évaluer une entreprise. Le choix de ces critères faits référence aux objectifs poursuivis par l'entreprise, aux ressources utilisées et aux résultats obtenus. Il existe plusieurs critères de performance, cependant quel que soit le concept de la performance que l'on adopte et qui est nécessairement multicritère, l'analyse consistera à s'assurer de ce que les ressources sont obtenues et utilisées, avec efficience, efficacité et pertinence, pour réaliser les objectifs de l'organisation.

Figure 3: concept de performance en gestion

Objectifs

Pertinence Efficacité

Moyen efficience

Résultat

Source : Albert Corhay et Mopapa Mbangala

Le critère de pertinence exige que l'on analyse apriori les moyens dont on dispose et la façon dont ceux-ci seront utilisés pour atteindre ces objectifs retenus: ce qui implique la prise en compte de l'adéquation entre objectifs

38

et moyens. Il peut s'agir du respect des normes, des choix de Project par rapport aux moyens disponibles.

Pertinence= objectifs / moyen utilisé

La notion d'efficience, c'est- à- dire l'idée que les moyens utilisés pour mener une action à son terme ont été exploités avec un souci d'économie.

Bouquin(2008) Définit l'efficience comme (( le fait de la quantité obtenu de produits ou de services à partir d'une quantité donnée de ressources ».

Efficience= résultats atteints / moyen utilisé

Une action sera donc considérée comme efficiente si elle permet d'obtenir les résultats attendus au moindre coût. La performance est un résultat optimal obtenu par l'utilisation la plus efficiente possible des ressources mises en oeuvre.

En somme la manière dont les entreprises utilisent ses ressources financière. En ce sens que par l'utilisation des ressources elles peuvent effectuent des gains énormes.

Le critère d'efficacité est relatif à la production. Ce critère représente un enjeu considérable pour toute entreprise qui se veut performante. Cependant si l'objectif de production est prioritaire, il ne peut être défini indépendamment des moyens requis pour le réaliser: le critère d'efficacité-atteindre un objectif donne en l'occurrence un niveau élève de production, se double d'un critère d'efficience obtenir en minimisant la consommation de moyen de production, c'est-à-dire l'obtenir au moindre cout possible (sans gaspillage des ressources).(Mbangala, 2007).

D'après Bouquin(2008) ((l'efficacité est le fait de réaliser les objectifs et finalités poursuivis ». Cependant pour Cabane (2003), l'efficacité peut être orientée vers l'intérieur ou extérieur de l'unité.

L'efficacité interne est mesurée par les résultats obtenus comparés aux objectifs que l'on a fixés et l'efficacité externe est déterminée par les bons résultats obtenus, l'atteinte des objectifs en fonction de la cible et du client et

39

la production des effets voulus sur les cibles, en lien avec la mission.

En effet, Voyer(2002) prose le ratio suivant pour mesurer l'atteinte des objectifs fixés:

Efficacité=objectifs/ resultats attendus

La performance consiste donc à obtenir un certain résultat conformément à un objectif donné.

Cependant, selon Marcuse(1997) « l'efficacité consiste le critère clé de la performance réfléchie de l'entreprise en théorie alors qu'en pratique elle est un indicateur crédible dans la mesure où les objectifs sont définis eux de manière volontariste ».

2.1.5. La performance financière

Nous définissons la notion de performance financière pour citer quelques critères et indicateurs de mesure

La performance financière d'une entreprise est généralement évaluée à partir des documents comptables(les états financiers). Elle peut être entendue selon Sahut(2003) comme les revenus issus de la détention de l'action. Les actionnaires étant le dernier maillon de la chaine de profit.

La mesure de la performance financière est primordiale. En effet, certaines organisations comme les entreprises doivent produire, à la fin de chaque exercice comptable des documents de synthèse: le bilan, le compte de résultats, le tableau de flux de trésorerie. Ces documents et leurs annexes contiennent les informations de base pour mesurer la performance financière. Pour bien mesurer la performance financière, il nous faut connaitre ses critères et indicateur de mesure et ses principaux déterminants.

1. Les indicateurs de performance

Définitions d'un indicateur de performance

Un indicateur de performance est une information devant aider un acteur, individuel ou collectif, à conduire le cours d'une action vers l'atteinte d'un

En effet la rentabilité économique est la capacité à rémunérer des capitaux

40

objectif ou devant lui permettre d'en évaluer le résultat.

Les indicateurs de mesure de la performance financière sont des ratios issus de deux grandeurs généralement calculées entre deux masses fonctionnelles du bilan ou du compte de résultat. Les ratios servent à mesurer la rentabilité, la structure des couts, la productivité, la solvabilité, la liquidité, l'équilibre financier etc.

Ils permettent d'évaluer la situation financière d'une entreprise, d'en apprécier l'évolution d'une année sur l'autre, ou de le comparer à des entreprises de même secteur.

2. La rentabilité

La rentabilité est un indicateur qui mesure la capacité d'une entreprise à réaliser des bénéfices à partir des moyens mis en oeuvre. La rentabilité est l'aptitude de l'entreprise à accroitre la valeur des capitaux investis, autrement dit à dégager un certain niveau de résultat ou de revenue pour un montant donné de ressources engagées dans l'entreprise.

La rentabilité de l'entreprise représente l'évaluation de la performance de ressources investies par des apporteurs de capitaux. C'est donc l'outil de l'évaluation privilégié par l'analyse financière. On distingue deux types de rentabilité : la rentabilité économique, la rentabilité financière et la rentabilité commerciale.

La rentabilité économique

Est la rentabilité réalisée par l'entreprise en utilisant les capitaux permanents (fond propres +les dettes) ou bien les ressources internes plus externes.

Ré= Résultat d'exploitation / capitaux permanents

Il s'agit d'exprimer le taux de rémunération de l'ensemble des ressources utilisées par l'entreprise, quelles qu'en soient les origines, les fonds propres ou empruntés, à court et LM. C'est la rémunération du capital investi.

41

investis, à créer un certain niveau de bénéfice avant paiement des éventuels intérêts sur la dette. Elle est donc une mesure de la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation de son actif.

Elle détermine quel revenu l'entreprise parvient à générer en fonction de ce qu'elle a. C'est donc un ratio utile pour comparer les entreprises du même secteur.

La rentabilité financière

La rentabilité financière mesure la capacité de la société à rémunérer ses actionnaires. Elle se calcule en faisant le rapport du résultat obtenu lors de l'exercice sur les capitaux propres de la société.

RF= Résultat net de l'exercice / capitaux propre

Il s'agit d'estimer le taux de rémunération du capital financier, c'est-à-dire la rentabilité de l'investissement réalisé par les propriétaires de l'entreprise.

2.2. CADRE THEORIQUE

La présente section fait état des Théories explicatives de la sous-traitance. Essentiellement, la décision patronale de recourir à la sous-traitance qui repose sur différentes conceptions théoriques dont nous illustrerons dans le cadre de notre étude. Ici nous présenterons l'approche contractuelle avec comme théories : la théorie des couts de transactions, la théorie d'agence et la théorie de ressources er de compétences.

2.2.1. L'approche contractuelle de la firme

Cette approche a pour objectif de définir la forme d'organisation la plus efficiente compte tenu du contexte, en particulier informationnel. Elle présente différente analyse des comportements des agents et leurs interactions (rationalité limitée ou parfaite) et la fonction des hypothèses sur l'information dont les agents disposent (information parfaite ou pas). L'entreprise est analysée comme un système particulier de relation contractuelle. Elle est un « noeud de contrats »entre individus.

Nous avons retenue dans notre étude les trois théories citées ci-haut pour

42

bien mener notre recherche.

2.2.1.1. LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTIONS

La théorie des couts de transactions s'est construite en plusieurs temps, elle repose dans son développement sur certaines hypothèses principalement la rationalité. Elle fut introduite pour la première fois par RONALD COASE en 1937 mais c'est grâce aux travaux de WILLIANSON, que la notion de cout de transaction prend toute son ampleur grâce à ce concept. La théorie de cout de transaction est en mesure de rendre compte de l'existence de la firme dans une économie de marché. Elle permet de comprendre les formes de gouvernance des transactions.

R.COASE et la question de l'existence la firme

Dans son article de 1937 R COASE est le premier économiste à poser la question de savoir pourquoi les firmes existent et plus largement, la question de la nature de la firme. Pour COASE, la firme est un mode de coordination des transactions alternatif au marché. Si le marché n'est pas l'unique moyen de coordonner l'activité économique, c'est qu'il existe des couts à recourir au système de prix, des couts de transaction. Ces couts de transaction correspondent aux couts de recherche d'information, de négociation des contrats, de contractualisation répétée... Parlant des couts de négociation et de conclusion d'un contrat, il dit que chaque transaction sur un marché donne lieu à un contrat séparé.

WILLIAMSON et la définition de couts de transactions.

Les travaux de WILLIAMSON se situent explicitement dans le prolongement de ceux de R.COASE. Ces travaux ont permis d'expliquer le concept de cout de transaction et préciser certaines hypothèses-clés pour comprendre en particulier dans quels cas la firme, s'impose comme mode de coordination c'est-à-dire dans quelles conditions l'intégration d'une activité dans la firme sera préférée au recoure au marché. Il proposera une définition précise de couts de transactions. La différence fondamentale entre marché et firme, est que sur un marché la coordination se fait par le système des prix, alors que la firme propose une coordination administrative que passe par l'autorité et la hiérarchie.

43

Pour l'auteur, il pose deux hypothèses relatives aux comportements des agents sur un marché.

La rationalité limitée

C'est concept fut emprunté à HERBER SIMON, il faut entendre par «limitée » pas dans le sens « irrationnel » mais dans un sens ou les individus n'ont pas tous les éléments pour effectuer un choix purement rationnel. Ils envisagent l'ensemble des solutions possibles.

Les agents ont de capacités de cognitives limitées, lorsque l'environnement est complexe, ils ne peuvent pas envisager tous les éléments possibles et calculer parfaitement les conséquences de leurs décisions.

Ceci les obliges à se replier sur des solutions qui leurs semblent « raisonnables » ou « satisfaisantes » c'est pourquoi on parle parfois de « satisfacing » en lieu et place de « maximizing ». Les individus doivent prendre de décisions dans un contexte flou, ce qui les obliges à opter pour certaines règles ou attitudes qui ne seraient pas les plus appropriées dans une situation ou « tout serait parfaitement clair » plutôt que de rationalité limitée, il faut mieux parler de rationalité procédurale.

La rationalité procédurale traduit le fait que les agents ont de capacités de cognitives limitées qui les empêchent de calculer ex ante l'ensemble des états de la nature possibles et donc choisir la meilleure solution outre la limitation des capacités cognitives, les traitements de toute l'information est impossible.

L'opportunisme des agents

C'est une recherche de l'intérêt personnel qui comporte « la notion de tromperie ». Pour WILLIAMSON, le comportement opportuniste consiste « à réaliser des gains individuels dans les transactions par manque de franchise ou d'honnêteté » l'opportuniste est inscrit dans la nature humaine et correspond à un comportement stratégique des agents par lequel ils cherchent leur intérêt strictement personnel, quitte à léser l'autre partie au contrat, en recourant à la ruse la mauvaise foi, le mensonge, la tricherie etc. Il distingue deux types d'opportunisme qui renvoient à l'anti sélection et ou hasard moral

- L'opportunisme ex-ante: se présente lorsqu'il a tricherie

44

avant passation du contrat entre les parties. Cet opportunisme est possible à cause de l'asymétrie d'information.

-

Qui comporte (les couts de négociation de contrat, le cout de

rédaction du contrat, le cout de garanties)

- L'opportunisme ex-post: se présente lorsqu'il a tricherie
dans l'exécution du contrat entre les parties, ou à la fin du contrat. Constituées par (les couts de mauvaises adoptions du contrat, le cout de marchandage occasionné par la divergence dans l'exécution d'un contrat, les couts d'engagement sûrs)

C'est une conséquence de la rationalité limitée, comme le contrat ne peut prévoir toutes les alternatives possibles, un agent peut être tenté d'adopter un comportement opportuniste pour favoriser ses intérêts au détriment de ceux des autres.

La rationalité limitée et l'opportunisme augmentent les couts de transaction, en particulier de conception des contrats et contrôle l'hypothèse d'opportunité ne signifie pas que tous les agents sont opportuniste, cela signifie qu'ils peuvent tous l'être parce que les individus ou les agents sont tous censées rechercher leur intérêt personnel. Par conséquent, l'opportunisme introduit un soupçon, un doute et plus généralement une incertitude comportementale on ne peut savoir à l'avance quel sera le comportement d'autrui.

2.2.1.2. LA THÉORIE DE L'AGENCE

La théorie de l'agence repose sur la notion de relation d'agence, une relation d'agence à deux caractéristiques principales: c'est une relation de délégation et elle suppose une asymétrie d'information. Une relation d'agence nait des lors qu'une personne (physique ou morale) en engage une autre pour remplir une mission qui nécessité une délégation de pouvoir. Celui qui délègue est appelé Principal, celui à qui est confié la mission est appelé Agent.

La théorie de l'agence prend ses origines dans le modèle d'A. Berle et G. Means elle tend effectivement à approfondir les réflexions de ces économistes concernant les problématiques issues de la divergence

45

d'intérêts entre celui qui dirige et celui qui possède l'entreprise. Toutefois, ses auteurs sont allés beaucoup plus loin en s'intéressant à l'ensemble des contrats qui ont lieu au sein de la firme initiés par la théorie «des droits de propriété».

Une relation d'agence génère ce que l'on appelle cout d'agence, la vision contractualiste de la firme nécessité d'étudier l'engagement des individus dans l'exécution des contrats qu'ils passent entre eux et notamment, dans le cas où le contrat comporte la délégation d'un ensemble de décisions. Dès lors qu'il y a transfert (contractuel) de la prise de décision, il y a relation d'agence. Ainsi M Jensenet Meckling (1976) à Travers leur célèbre article «Theory of the firm: Managerial Behavior, Agency Costs, and Ownership Structure» parut dans le Journal of Financial Economics. La théorie de l'agence tire son nom de la relation d'agence, cette relation est définie par les auteurs comme étant : «un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l'agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation d'un certain pouvoir de décision à l'agent» .Cependant, la relation d'agence peut poser problème dans le sens où elle générera des coûts supplémentaires appelés coûts d'agence qui peuvent effectivement résulter de certains aspects comportementaux. Généralement, la théorie de l'agence repose sur deux hypothèses comportementales, à savoir :

- La sélection adverse (ex ante), un des cocontractants peut

disposer de certaines informations que les autres n'ont pas et choisira de les cachés avant de signer le contrat. On parlera dans ce sens d'asymétrie d'information dont les effets serviront pour tirer profit de l'incomplétude des contrats.

- Le hasard moral (ex post), relatif au caractère opportuniste
des acteurs, chacun des individus cherche à maximiser son utilité et choisit de poursuivre ses propres objectifs. On parle de ce fait de divergences d'intérêts.

I. Problématique de la T.A. :

La théorie positive Jensen et Meckling (1976), vise à comprendre le

46

La théorie d'agence est une des théories de l'économie industrielle qui, a son tour, est la branche de la micro-économie consacrée aux comportements stratégiques des acteurs économiques liées aux différentes structures de l'entreprise.

La théorie d'agence se base sur une opposition entre deux agents : D'une part ; l'actionnaire le détenteur des moyens de production ou bien le principal

D'autre part ; l'agent qui exploite les moyens de production.

Ces agents ont des intérêts contradictoires : L'actionnaire cherche avant tout à maximiser la valeur de l'entreprise. Le manager cherche à maximiser le revenu et la taille de l'entreprise. La relation d'agence peut donc s'appréhender comme un noeud vers lequel les liaisons convergent et où chaque relation peut se caractériser par l'asymétrie d'information.

La théorie d'agence vise soit à:

Proposer des mécanismes de contrôle et d'incitation visant à réduire des coûts (la théorie normative).

Expliquer les formes organisationnelles comme mode de réduction des coûts d'agence (la théorie positive).

1. Théorie normative

La théorie normative de l'agence ou simplement ; la théorie principal-agent qui s'intéresse à la définition des contrats optimaux, qui vise ainsi à proposer des mécanismes afin de réduire les coûts des conflits liés aux contrats.

2. La théorie positive (TPA):

Après les apports de Coase et Williamson sur la nature des firmes ; la théorie positive d'agence a été appréhendé comme une reformulation des théories traditionnelles organisationnelles.

47

fonctionnement des organisations et plus précisément des sociétés par action, ainsi elle consiste à montrer la supériorité des formes d'organisation économiques et financières du capitalisme contemporain. Par conséquent, la théorie positive d'agence s'applique, en particulier à l'architecture de l'organisation et à la gouvernance de l'entreprise.

2.2.1.3. LA THÉORIE DE RESSOURCES ET DES COMPETENCES

Selon Porter(1991) les entreprises qui sous-traitent pour raison de coût recherchent l'efficacité opérationnelle or cette efficacité est nécessaire, mais non suffisante de l'implantation d'une position stratégique envisageable et durable. Sous-traiter pour des raisons de coût semble une optique trop axée sur le court terme.

En 1991 Barney écrit un texte qui populaire de la « ressource-based views » ou théorie des ressources principal courant de littérature sur la sous-traitance d'ordre stratégique.

Selon lui l'avantage compétitif est l'implantation d'une stratégie qui n'est pas utilisée par d'autres concurrents actuels ou potentiels et qui est possible à copier pour ceux-ci. Pour qu'il soit qualifié de durable, les ressources d'une entreprise sont les forces qu'elle possède et qu'elle peut utiliser pour faire vivre sa stratégie. Il classe les forces en trois groupes

- Les ressources physiques: sont la technologie d'une entreprise, son usine, ses équipements, sa position géographique et son accès à des ressources matérielles.

-Les ressources humains: renvoient à la qualité et aux compétences du personnel, la formation, l'expérience, les relations, la motivation, la clairvoyance et l'intuition sont autant de facteurs qui permettent de juger de la valeur des ressources humaines.

-Les ressources organisationnelles: renvoient à la hiérarchie aux structures formelles et informelles de planification de coordination, de décision, de contrôle, elles renvoient aux aptitudes de communication entre les fonctions de l'entreprise et à l'extérieur de l'organisation.

48

La théorie des ressources peut donc expliquer que les entreprises qui recourt à la sous-traitance comme moyen de s'approprier l'expérience, le capital, le savoir, les compétences, les attributs brefs les ressources d'une firme externe kakabordse et al (2000). Plus concrètement, l'importation est une façon d'acquérir l'expertise ou les capacités d'un fournisseur rapidement, et permet à l'entreprise cliente de s'adapter à un environnement complexe ou les modes et les technologies changent rapidement (Quinn et Hiermer 1994).

C'est aussi une façon d'acquérir des ressources humaines spécialisées qui peuvent être manquantes à une organisation à cause de ses politiques d'embauche par exemple.

Parallèlement à Barney et sa théorie des ressources, le principe de compétences clés (core compétencies) est développé par Prahalad et Hamel(1990). Dans leur article, ils définissent ce principe ainsi

Les compétences clés sont le savoir collectif d'une organisation, plus spécifiquement la façon dont elle coordonne les processus de production et intégré les divers courants de la technologie...

C'est aussi l'organisation du travail en rapport avec la façon de livrer la valeur... Compétences clés sont la communication, la motivation et l'engagement à travailler outre les frontières d'organisation. Elles impliquent plusieurs niveaux de gens et de fonction.

La description que donnent les auteurs des compétences clés ressemble beaucoup à la définition des ressources que retenait Barney(1991), plus haut Hôtonen et Erikson(2009), concluent d'ailleurs que la théorie des compétences clés est un dérivé de la théorie des ressources.

La TRC, nous indique qu'il existe pour les entreprises des raisons stratégiques d'octroyer la conduite de certains de leurs activités à l'extérieur. Ces écoles de pensées affirment que l'entreprise doit diriger ses ressources les plus précieuses là où elles apportent l'impact le plus positif. Or, ces endroits sont compétences organisationnelles qui lui permettent de se

49

construire un avantage concurrentiel enviable à LT. L'entreprise peut alors confier à d'autres le soin d'exécuter les autres activités et d'assurer le risque qui vient avec.

Un effort d'opérationnalisation de la théorie des ressources et des compétences a ainsi été progressivement déployé dans plusieurs champs de recherches en stratégie, dont celui relatif aux frontières de la firme. Et, alors que la décennie des années 80 a été nettement marquée par une vague de recherches testant le paramétrage de la théorie des coûts de transaction ; au cours des années 90, des travaux visant à tester, voir à découvrir les différents concepts constituant la théorie des ressources ainsi que les relations causales qui l'animent ont vu le jour. L'extension de la TRC à cette problématique s'est ainsi largement matérialisée à travers la remise en cause des principaux fondements de la théorie des coûts de transaction. Elle s'oppose ainsi à son unité d'analyse qu'est la transaction, à la logique d'Economizing mise en avant par Williamson (1991), ainsi qu'à l'importance du rôle qu'y tient l'opportunisme. Ainsi, alors que la TCT prône un raisonnement d'efficience, en termes de minimisation sur des coûts de transaction, la TRC propose plutôt une focalisation sur les ressources et les aptitudes différentielles conférant à la firme une meilleure efficacité.(Ghozzi, 2015).

Certaines approches du management stratégique abordent la firme comme une série de couples produits-marchés Ansoff (1965), une série de fonctions Snow & Hrebiniak (1980), ou un ensemble d'activités liées au sein d'une chaîne de valeur Porter(1996). Le MRC se propose de définir une firme `à partir de ce qu'elle est capable de faire Grant (1991). Dans cette perspective, on peut envisager la firme comme l'articulation d'un système d'offre et d'un ensemble de prestations Koenig (1996) reposant sur la mise en oeuvre de ressources. Par ressource, nous entendons tout ce qui peut être conçu comme une force ou une faiblesse d'une firme donnée. Plus formellement, les ressources d'une firme à l'instant t peuvent être définies comme les actifs (tangibles et intangibles) associés de manière semi permanente à la firme Wernerfelt (1984). Grant (1991) suggère comme exemples de ressources

50

« l'équipement productif, le savoir-faire d'employés, des brevets, marques, du capital, etc. ».

Certaines ressources revêtent une importance particulière : les savoir-faire de la firme, incarnés dans des routines, produits de l'accumulation des connaissances. Ces compétences désignent la capacité à déployer les ressources pour atteindre un objectif voulu, habituellement sous forme de combinaison faisant appel à des processus organisationnels Amit& Schoemaker (1993), ou pour reprendre la définition de Grant (1991): « une compétence est la capacité d'un ensemble de ressources à réaliser une tâche ou activité ». Les compétences cardinales sont l'apprentissage collectif de l'organisation, portant en particulier sur la coordination de savoir-faire productifs divers et l'intégration de séries de technologies multiples... les savoir-faire qui constituent ensemble une compétence cardinale doivent coaguler autour d'individus dont les efforts sont suffisamment diversifiés pour reconnaître les opportunités de fusionner leur expérience fonctionnelle avec celles d'autres de manière nouvelle et intéressante. Puisque la compétence est un savoir-faire en action, `elle ne diminue pas à l'usage... mais est enrichie à mesure qu'elle est utilisée et partagée. Mais les compétences requièrent néanmoins d'être entretenues et protégées : la connaissance s'estompe si elle reste inutilisée Prahalad (1990). Ainsi, si l'existence de la firme réside dans sa capacité à surmonter les limites de la rationalité de ses membres Teece & al (1994), son mécanisme principal est alors l'intégration des savoirs fragmentés des individus : la compétence organisationnelle est essentiellement une intégration de savoirs spécialisés afin de réaliser une tâche productive discrète. La réalisation répétitive de ces tâches productives est liée, directement ou indirectement, à la capacité de création de valeur de la firme, par la transformation de facteurs en produits (Grant, 1996).

Voici les quelques concepts et théories mobilisés dans le cadre de notre étude, passons à présent à la présentation de notre champ empirique qui est la société minière RUASHI MINING dans les lignes qui suivent.

51

52

CHAPITRE 3 : CADRE EMPIRIQUE

3.1. Historique

La RUASHI MINING est une entreprise du groupe METOREX. Elle fut créée le 09 Juin de l'année 2000 par un partenariat entre la GECAMINES et le Cobalt METALS COMPANY Limited pour l'exploitation de la mine KALUKULUKU. Les gisements sur lesquels est implantée RUASHI MINING furent découverts en 1906 par des prospecteurs du TANGANYIKA CONCESSION Limited, une compagnie britannique fondée en 1899. Et ces gisements furent confiés par le gouvernement colonial à l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK), actuellement connue sous le nom de GECAMINES.

L'entreprise sera en 2004 une filiale du groupe METOREX. Ce dernier ayant son siège à Johannesburg en Afrique du Sud. C'est lui qui acquit le permis d'exploitation du site.

Quelques temps après, le groupe METOREX sera racheté par l'entreprise chinoise Jinchuan Subdo qui est une filiale de Jinchuan Group Limited basée à Gansu, en Chine. Jinchuan est la première productrice asiatique du Nickel. C'est donc Jinchuan qui est le propriétaire actuel de RUASHI MINING

3.2. Présentation de l'entreprise

Cette entreprise se classe parmi les Sociétés Anonyme (SA) selon le droit OHADA. Ce qui lui confère une dénomination de RUASHI MINING SA.

RUASHI MINING se situe en République Démocratique du Congo, dans la province du Haut Katanga, dans la ville de Lubumbashi à 17 km de son centre-ville, à 11°37' de latitude Sud. Elle est approximativement à 3,5 km de l'aéroport de la Luano.

3.3. Structure organisationnelle

Cette partie consistera à présente le fonctionnement de l'entreprise. L'entreprise est dirigée par un directeur générale du nom de YONGHONG

53

CHENG de nationalité chinoise.

? Fonctionnement de l'entreprise

Pour permettre une réalisation des objectifs, une entreprise songe toujours à déterminer sa façon de fonctionner tout en fixant des stratégies et politiques à utiliser, tel est le cas de RUASHI MINING. Dans son fonctionnement, cette entreprise regroupe des départements.

RUASHI MINING exploite du cuivre et du cobalt pour les vendre aux acheteurs internationaux (GLENCORE, LDC et JINCHUAN). Ces opérations impliquent un environnement dans lequel il y a le danger et le risque.

? Administration

La structure administrative représente l'organisation fonctionnelle des différents départements dans une entreprise. Ainsi RUASHI MINING compte en son sein plusieurs départements à savoir:

1. Département de l'exploitation de production: il comprend la branche de production du cobalt sous forme de cobalt hydroxyde (plus ou moins 25%) et la production du cuivre sous forme de cathode 99,99% de Cu ;

2. Département social: qui s'occupe du social des employés
et du contact avec la population autochtone;

3. Département de l'environnement: il se charge de tout l'espace du site afin d'étudier l'effet de chaque processus industriel sur l'environnement;

4. Département des ressources humaines: un directeur dudit département s'occupant du capital humain;

5. Département de la logistique: ce département comprend deux départements qui sont:

La logistique export: qui est aussi une très importante section de l'entreprise parce que c'est elle qui se charge de l'exploitation ou de la vente des cathodes et du cobalt vers les acheteurs.

54

La logistique import: qui est chargée de toutes les entrées (matières premières, matières consommables et fournitures etc.) dont l'entreprise besoin pour la bonne marche de l'usine et du personnel.

6. Département technique : ce département comprend:

Les services d'instrumentation s'occupant de la gestion et de la maintenance de l'automatisation industrielle, Le service informatique.

7. Département de finances: il gère les dépenses, les revenus; s'occupe de toutes les opérations financières sur le lieu de travail;

8. Département de la sécurité du travail: qui s'occupe de la bonne marche du travail et de la sécurité des travailleurs sur le lieu de travail;

9. Département de mine: qui est charge de l'exploitation et du transport des minerais;

10. Département médical: qui s'occupe de la santé des travailleurs ;

11. Le laboratoire: s'occupe de la récupération des échantillons a tous les niveaux afin d'en faire une analyse approfondie.

12. Département de Sécurité: qui s'occupe de la sécurité du site et des travailleur (contre par exemple des agressions des creuseurs illégaux, ou encore se charge d'empêche le vol).

3.4. Contexte interne de l'organisation

1) Activités de RUASHI MINING

RUASHI MINING a pour mission principale la production du cuivre et du cobalt. Cette production se fait sur base de sept opérations, qui sont:

- L'extraction et le transport des minerais

- La réduction du minerai

- La lixiviation et la décantation

-

-

L'extraction par solvant

L'élaboration des sels du cobalt

55

-

La fabrication de l'acide sulfurique

Hormis cette activité de produire le cuivre et le cobalt, RUASHI MINING se donne aussi de produire de l'acide sulfurique sur base du souffre brulé pour une utilisation interne.

2) Objectifs

RUASHI MINING résume ses objectifs en ce qui suit:

? Développer un portfolio de ressources pour faire face aux

besoins du marché améliorer l'efficacité de la production adapter les matières premières et accroitre la variété des produits pour faire face aux besoins du marché.

? Le développement des ressources minérales à l'étranger pour former une ressource évolutive et secondaire pour soutenir l'utilisation économique de ressources minérales de RUASHI MINING.

? Développer le business des non-ferreux par l'amélioration
de relations collaboratives à travers l'innovation technologique et le développement du nickel du cobalt des matériaux de batterie des métaux précieux et produits du cuivre.

? Développer vigoureusement nos services de production et
soutenir l'industrie; développer également de nouvelles opportunités économiques à travers la promotion ainsi que l'exportation de la technologie ainsi que les services de RUASHI MINING.

3) Vision

Elle est simplifiée en une devise « WE ADD VALUE », traduit en français par Allons de l'avant. Elle est expliquée par ces quelques idées;

- La vision de est de créer u RUASHI MINING n héritage

durable à travers l'accumulation de richesses qui bénéficieront à ses employés ainsi que les communautés dans lesquelles il opère.

- Pour atteindre ses objectifs se concentrer RUASHI MINING
a sur l'accumulation de ressources le développement de son capital humain pour attirer le talent développer sa culture et user de la technologie ainsi

56

que la pensée innovatrice pour étendre la présence mondiale de RUASHI MINING.

- Jinchuan ambitionne de s'établir en tant qu'entreprise qui
bénéficie aux communautés ainsi qu'aux pays dans lesquels il opère et ensemble continuellement mettre l'accent sur ses efforts en créant un héritage durable qui créera des opportunités pour promouvoir la prospérité économique bénéfique à ses clients et employés et améliorer le développement socio-économique des communautés dans lesquelles il opère.

4) Les valeurs

Les valeurs de RUASHI MINING se résume dans l'acronyme « PALETZ », avec

P : People focus ou la primauté sur la population

- Promouvoir le respect mutuel

- Valoriser la dignité humaine

-

Reconnaitre le travail bienfait

- Favoriser la performance

A : Accountacy ou la responsabilisation

- Prendre conscience de ses actions

- Tires de leçon à partir des expériences vécues

-

Etre responsable de ses actions et sa propre sécurité

L : Long term processus ou perspective à long terme

-

Focalisation sur la stabilité, la durabilité et les valeurs

morales

-

-

Développement des travailleurs Développement de l'entreprise

E : Excellence

- S'améliorer continuellement

-

Travailler d'une manière professionnelle

57

- Donner les meilleurs de soi-même

T : Team work ou travail en équipe

- Communiquer avec ses collègues, communiquer avec son

milieu de travail

-

Collaboration en travaillant ensemble en vue de réaliser les

objectifs commun

Z : Zero harm ou zéro dommage

- Ne causer du tort à nous-mêmes, à nos collègues du travail,

à l'environnement et à la communauté.

- Travailler de manière sécurisée

- Arrêter immédiatement les actions et situations dangereuses.

5) Taille et effectif

Suivant le nombre des employés, qui est de 1261 employés, RUASHI MINING est classée parmi les grandes entreprises. Ce n'est point seulement le nombre des employés qui le prouve, mais aussi son capital social. Lequel est de 12 000 000$

6) missions

la mission est de créer une compagnie multinationale à travers ; la mise en oeuvre des meilleures pratiques d'affaires assurer la bonne gouvernance et la conformité faciliter l'innovation technologique la mise en oeuvre des pratiques de management à succès la création d'une culture de haute performance par l'acquisition de capacités à déployer les ressources globales pour atteindre les objectifs stratégiques de la compagnie.

3.5. Organigramme de RUASHI MINING

Figure 4Organigramme de la RUASHI MINING

General Manager
Yonghong

Ch n

Deputy General
Manager
Odon

SG Reception

58

Source : Direction de Ressources Humaines de la RUASHI MINING

3.6. Analyse SWOT

Modèle SWOT (Strengths, Weaknesses , Opportunités and Threats) traduits en français par atouts ou force - faiblesse - opportunités - menaces est un outil d'analyse stratégique, qui fait apparaitre les forces et faiblesses d'une organisation, d'un secteur, d'un territoire, d'une entreprise dans son environnement interne etc. Et les opportunités et menaces de son

59

environnement externe. Cela se traduit dans un tableau

Tableau 2: D'analyse SWOT

Forces Faiblesses

Disponibilité de matière première Possessions des usines traitant du cuivre et le cobalt

Personnel compétent (formation continue des travailleurs)

Un cadre social avantageux pour les travailleurs

Management chinois

Détention d'une technologie élevée

Le non qualification de certaine sous-traitance

La carrière

Manque d'initiative privée dans le chef des employés

Communication informelle élevés des employés

Trop de distraction pendant les heures de travail

o Opportunités Menaces

Découverte de nouveaux gisements (Présence de minerais)

Répondre aux attentes des actionnaires

Epuisement de réserve des minérales

Concurrence sur le marché

Baisse du cours de métaux précieux sur marché mondiale

Problème de RSE

Le maintien de l'équilibre écologique est l'une des préoccupations de la

Source : nous-mêmes Aspect social

La société RUASHI MINING a réalisé plusieurs actions à caractère social:

? L'approvisionnement de la commune Ruashi en eau potable;

? Le don des transformateurs pour résoudre le problème de

l'énergie électrique etc.

Aspects environnementaux

La société RUASHI MINING SAS a obtenu l'approbation de deux plans d'ajustement environnemental par la direction chargée de la production de l'environnement minier.

A noter également que RUASHI MINING SA est certifiée par rapport à la

60

société RUASHI MINING dans toutes les activités qu'elle entreprend. C'est pourquoi elle s'efforce d'adopter un comportement écologique dans tous les secteurs de ses activités.

Etant consciente des enjeux environnementaux et surtout soucieuse de respecter les obligations environnementales telles qu'édictées par la législation minière en vigueur en République Démocratique du Congo, RUASHI MINING s'engage à procéder aux activités minières en tenant compte des obligations environnementales, en vue de bien assumer ses responsabilités conformément au cadre juridique et réglementaire qui les régit.

Ainsi, à travers sa politique environnementale, RUASHI MINING s'est résolu de :

§ Procéder au respect de tous les règlements et toutes les lois en vigueur relatifs à la protection de l'environnement de la République Démocratique du Congo;

§ S'assurer régulièrement de l'efficacité des programmes de gestion environnementale tout au long de ses activités en mettant sur pied un système de management environnemental conséquent;

§ Veiller rigoureusement et régulièrement aux impacts de ses activités tout en déterminant les objectifs et les stratégies de gestion environnementales efficaces;

§ Collaborer avec tous les partenaires impliqués dans la protection et la gestion responsable de l'environnement du site et ses environs.

§ Maintenir un contact permanent avec la direction de protection de l'environnement minier en vue de résoudre au moment opportun toutes les questions environnementales relatives au traitement et à la transformation des minerais.

61

norme ISO 14001 qui est essentiellement basée sur les standards du respect de l'environnement. ISO (organisation International de la Normalisation) est une fédération mondiale qui se charge de l'établissement des normes que peuvent tenir compte les entreprises.

La certification permet de donner la preuve que l'entreprise fonctionne selon le standard international dans le domaine de l'environnement. Pour acquérir cette certification a dû former RUASHI MINING ses agents sur la manière de travailler sur le plan environnemental (par exemple la façon de traiter les déchets, de travailler sans pollué l'air ou l'eau, etc.) et applique les exigences de la norme ISO 14001. Apres une année de délai laissée à RUASHI MINING pour se conformer à la norme. Des experts de l'organisation ISO sont venu effectuer un contrôle pour constater si cette dernière a réellement appliqué la norme ISO 14001 et ont, du fait des résultats du contrôle, donnés la certification à RUASHI MINING.

Cette certification est importante pour RUASHI MINING du fait qu'elle lui permet de garder un standard international sur le plan professionnel et environnemental vu qu'elle est une entreprise minière

62

3.7. Modèle PESTEL

Les facteurs qui peuvent influencer la vie de l'entreprise sont les suivants:

Tableau 3: D'analyse PESTEL

POLITIQUE ECONOMIQUE

La décrispation du climat politique : par le nouveau président de la république

Processus de démocratisation Discours de la bonne gouvernance

La représentative de la femme dans la politique

Décentralisation des provinces

Gisement important de ressources Investissement chinois

Contrats miniers avec de multinationales et l'état

Chômage élevé

Beaucoup d'activités dans l'informel

Problème des infrastructures de base

SOCIO-CULTUREL TECHNOLOGIQUE

Amélioration de l'égalité

homme/femme dans l'emploi et politique

Exode rural

Inégalité de revenu entre les plus riches et les plus pauvres

Tensions sociales liées inégalités sociales

L'utilisation des techniques de l'information de la communication (TIC) dans la comptabilité de l'entreprise;

Informatisation du travail;

Renouvellement des machines des méthodes et la robotisation

Problème des infrastructures

63

(électriques, eau etc.

ECOLOGIQUE LEGAL

Un trésor en matière première et ressources naturelles (scandale géologique)

La lutte contre la déforestation par la plantation des arbres;

Lutte contre l'émission de gaz à effet de serre

Tenir compte la RSE par rapport aux personnes des alentours de l'entreprise.

Sources : Nous-mêmes

Nombreuses lois et règlement en matière minière

La législation sociale (protection des travailleurs

L'élaboration du nouveau code minier qui est d'application, les entreprises minières sont tous sensées l'utilisé dans sa totalité malgré Les difficultés ;

CHAPITRE 4 : RESULTATS DE L'ETUDE

Dans ce chapitre consacré entièrement aux résultats de notre étude pour arriver à donner une solution à notre problématique pour affirmer ou infirmer notre hypothèse. Les sources d'informations sur lesquelles nous nous attelons pour le calcul de la performance financière sont présentés dans les états financiers tel : les bilans ainsi que les comptes de résultats des cinq dernières années (2013 à 2017) de la RUASHI MINING, ainsi il sera question de les commentés et de les interprétés. Partant des ces données chiffrées nous serons amené à effectuer une analyse de l'impact du cout de la sous-traitance sur la performance financière (la rentabilité financière).

Pour se fait, nous disposons des données reçues à la RUASHI MINING afin de passer les interprétations dans le but d'en tirer des conclusions et d'en confirmer ou infirmer notre hypothèse de travail.

En effet, notons que ces données apparaissent en dollars américains (USD) et que comme l'exige l'analyse financière, nous serons très précis en ne fournissant que des données retraitées et restructurées tirées des données

64

du Bilan et comptes de Résultat de la RUASHI MINING

4.1. Présentation des données chiffrées et interprétation des données de la recherche

4.1.1. Présentation des bilans financiers de la RUASHI MINING de 2013 à 2017 en USD

Tableau 4: Représentant les bilans

ACTIF

RUBRIQUE Actif immobilisé actif circulant

2013

329 640
346

138 373
983

2014

276 083
576

144 820
251

2015

22826171

5

165 907
337

2016

196433532

177 239

328

2017

1621505 96

371 533 301

Trésorerie

3 321 491

8968510

980 992

7948003

1917136

Nette d'actif

 
 
 
 

0

total actif

471 335

429 872

395 150

381 620

552 855

 

820

337

044

863

257

 
 

PASSIF

 
 

Capitaux

70428454

-27821104

-51836063

59232129

1809153

propres

 
 
 
 

0

Dettes à LT

27633389

24560729

10578998

237781947

2377677

 

6

6

1

 

26

Trésorerie

79154931

21208614

34119612

84606787

2969960

nette de

passif

total passif

47133582

5

42987233

6

39515004

381620863

01

5528552

 

0

7

4

 

57

Source : nous-mêmes sur base des états financiers de la RUASHI MINING

En voyant le bilan de la société RUASHI MINING, nous voyons que le capital propre sont insignifiant pour l'entreprise d'où cette entreprise se trouvait dans l'obligation de recourir à l'endettement cela se justifie par le montant des dettes à LT qu'elle a contracté au court de ces 5dernières années. Pour lui permettre d'avoir un équilibre financier entre les capitaux permanents et les actifs Immobilisés.

4.1.2. Présentation des comptes de résultats de la RUASHI MINING de 2013 à 2017 en USD

Tableau 5: le compte de résultat avec le cout de la sous-traitance

CHARGES 2013 2014 2015 2016 2017

65

ACTIVITES D'EXPLOITATION

Achat de M.P

 
 
 
 

1053583

68

Variation de stock

63 313

64 615

 
 
 

M.P

281

524

 
 
 

Autres achats

30 070

54 739

116 5498

89 545

82 664

 

494

998

27

171

421

Variation de stock

 
 
 
 

-9 425

 
 
 
 
 

882

Transport

21 941

17 202

17 073

14 017

14 934

 

985

511

546

171

444

Service extérieur

70 748

71 443

58 916

53 828

52 868

dont la

287

266

034

845

743

Sous-traitance inclue

(5645790

(53 2178

(418303

(349887

(3277862

 

0)

68)

84)

50)

0)

Impôts et taxes

 

39

951

 

39

867

33

661

22 734

32

444

 
 
 

688

 
 

353

 

201

300

 

732

Autres charges

2

974

271

7

721

403

7

019

8 198

4

929

 
 
 
 
 
 
 
 

031

706

 

429

Dotations aux

 

37

004

 

24

239

17

721

14 138

29

744

Amortissements

 
 

015

 
 

623

 

803

918

 

597

Charges

 

39

745

 

40

963

37

859

34 628

33

937

personnelle

 
 

340

 
 

734

 

262

628

 

741

TOTAL

 

305

749

 

320

793

288

800

237 0917

347

456

ACTIVITES

 
 

361

 
 

412

 

704

39

 

593

D'EXPLOITATIO

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

NS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ACTIVITES FINANCIERES

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Frais financiers

3

452

520

6

710

667

4

061

11 086

21

838

 
 
 
 
 
 
 
 

436

472

 

490

Dotations aux

 
 
 

1

022

313

1

455

1 086

 
 

Amortissements et aux Provisions

 
 
 
 
 
 
 

529

443

 
 

Perte de change

 
 
 
 
 
 

375

737

 

89

422

TOTAL ACTIVITE

3

452

520

7

732

980

5

892

12 172

21

927

FINANCIERES

 
 
 
 
 
 
 

702

915

 

912

66

HORS ACTIVITES ORDINAIRE

 
 
 
 

Charges HAO

9 557 257

999 153

6 366

 

Dotations HAO

 
 

207 482

 

Impôts sur le 3 079 420

3 326 029

2 691

2 184

17 502

résultat

 

337

839

460

TOTAL HAO 3 079 420

12 883

3 690

2 398

17 502

 

286

490

687

460

TOTAL DES 312 281

341 409

298 383

251

386 886

CHARGES 301

678

896

663341

965

 

PRODUITS

 
 
 

ACTIVITES D'EXPLOITATION

 
 
 
 

Ventes de produits 272 857

284 185

268 846

217

383 312

fabriqués 644

929

908

288706

873

Production 22 286

-478 591

17 616

15 442

31 826

stockée 197

 

927

468

467

Produits

 

286746

1 195

353 966

accessoires

 
 

147

 

Autres produits -568

600661

 

809 983

481 779

Reprises sur 23 341

723 844

4 412

1 410

6 512

production

 

697

843

875

TOTAL ACTIVITE 295 166

285 031

291 163

236

422 487

D'EXPLOITATION 614

843

278

147147

960

ACTIVITES FINANCIERE

 
 
 
 

Revenus 1 587 840

financiers

1 176 622

152 518

285 039

164 363

Gains de change

 
 
 

5 070

 
 
 
 

335

Reprises de

provision

 
 

1804

 

TOTAL ACTIVITE 1 587 840

1 176 622

152 518

286 843

5 234

FINANCIERES

 
 
 

698

HORS ACTIVITE ORDINAIRE

 
 
 
 

Reprises de

 
 
 

14 726

provision HAO

 
 
 

913

67

TOTAL HAO

 
 
 
 

14 726

 
 
 
 
 

913

TOTAL

2967544

2862084

2913157

2364339

442 449

PRODUITS

54

65

96

90

571

RESULTAT

-15 526

-55 201

-7 068

-15

55 562

 

847

213

100

229351

606

Source : nous-mêmes sur base de compte de résultats de la RUASHI MINING

Le compte de résultat fait ressortir les produits et charges de l'entreprise pour l'entreprise RUASHI MINING, nous voyons que le résultat net pour les années 2013 à 2016 l'entreprise n'a fait qu'enregistré de résultats négatives. Qui sont expliqués par les faits que les produits n'ont pas pu couvrir toutes les dépenses de l'entreprise, en 2013(-15 526 847), en 2014(-55 201 213), en 2015(-7 068 100), en 2016(-15 229 351) et en 2017 l'entreprise a réalisé un résultat positif ou les produits ont couvert toutes les dépenses au court de l'année 2017 qui s'élevé à (55 562 606).

4.1.3. Compte de résultat en pourcentage

Tableau 6: Compte de résultat avec le cout de la sous-traitance en pourcentage

CHARGES 2013

ACTIVITES D'EXPLOITATION Achat de M.P

2014

2015

2016

2017

27,2323

39

Variation de stock

20,274439

18,9260

 
 
 

MP

 

96

 
 
 

Autres achats

9,629297

16,0335

39,0603

35,5813

21,3665

 
 

23

61

33

56

Variation de stock

 
 
 
 

-2,43634

Transport

7,0263525

5,03867

5,72200

5,56981

3,86015

 
 

12

65

04

69

Service extérieur

4,5761264

5,33827

5,72606

7,48622

5,19276

(dont la

sous-traitance inclue)

18,07918

81

15,5876

3

14,0189

94

13,9029

3

8,47240

 
 

86

82

98

23

68

Impôts et taxes 12,793494

11,6772

11,2811

9,03361

8,38610

 

77

72

61

11

Autres charges 0,9524333

2,26162

2,35234

3,25780

1,27412

 

39

91

7

64

Dotations aux 11,849578

7,09986

5,93926

5,61818

7,68818

amortissements

41

26

74

79

Charges 12,727416

11,9984

12,6881

13,7599

8,77200

personnelle

1

05

02

42

TOTAL ACTIVITES 97,908315

93,9614

96,7883

94,2098

89,8082

D'EXPLOITATION

29

01

83

97

ACTIVITES FINANCIERES

 
 
 
 

Frais financiers 1,1055801

1,96557

1,36114

4,40527

5,64466

 

61

45

89

94

Dotations aux

0,29943

0,48780

0,43170

 

amortis et aux

provisions

88

41

49

 

Perte de change

 

0,12592

 

0,02311

 
 

4

 

32

TOTAL ACTIVITE 1,1055801

2,26501

1,97487

4,83698

5,66778

FINANCIERES

49

27

38

26

HORS ACTIVITE ORDINAIRE charges HAO

2,79935

0,33485

0,00252

 
 

15

49

96

 

Dotations HAO

 
 

0,08244

 
 
 
 

43

 

impôts et résultat 0,9861045

0,97420

0,90197

0,86815

4,52392

 

47

13

94

08

TOTAL HAO 0,9861045

3,77355

1,23682

0,95313

4,52392

 

62

61

33

08

TOTAL CHARGES 100

100

100

100

100

PRODUITS

 
 
 

ACTIVITES D'EXPLOITATION

 
 
 
 

Ventes de produits 91,947278

99,2933

92,2871

91,9024

86,6342

fabriqués

35

03

82

51

69

Production stockée

7,5099789

-0,16721

6,04736

6,53140

7,19324

 
 

8

41

78

17

Produits

 
 

0,09843

0,50548

0,08000

accessoires

 
 

13

87

14

Autres produits

-0,000191

0,20986

 

0,34258

0,10888

 
 

84

 

31

9

Reprises sur

0,0078654

0,25290

1,51474

0,59671

1,47200

production

 

8

69

75

39

TOTAL ACTIVITE

99,464931

99,5888

99,9476

99,8786

95,4883

D'EXPLOITATION

 

93

45

79

87

ACTIVITES FINANCIERES

 
 
 
 

Revenus financiers

0,5350686

0,41110

0,05235

0,12055

0,03714

 
 

66

49

75

84

Gains de change

 
 
 
 

1,14596

 
 
 
 
 

9

Reprises de

 
 
 

0,00076

 

provision

 
 
 

3

 

TOTAL ACTIVITE

0,5350686

0,41110

0,05235

0,12132

1,18311

FINANCIERES

66

49

05

74

HORS ACTIVITE ORDINAIRE

 
 
 
 

Reprises de

 
 
 
 

3,32849

provision HAO

 
 
 
 

53

TOTAL HAO

 
 
 
 

3,32849

 
 
 
 
 

53

TOTAL PRODUITS

100

100

100

100

100

Source : nous-mêmes sur base du tableau N°5

Commentaire: Ce tableau nous montre le pourcentage de différents éléments du compte de résultat par rapport aux charges pour les dépenses ainsi qu'aux produits pour les recettes.

Tableau 7 : le compte de résultat sans le cout de la sous-traitance

CHARGES 2013 2014 2015 2016 2017
ACTIVITES D'EXPLOITATION

Achat de 105 358

70

matières premières

 
 
 
 

368

variation de

63 313

64 615

 
 
 

stock MP

281

524

 
 
 

autres achats

30 070

54 739

116 549

89 545

82 664

 

494

998

827

171

421

Variation de

 
 
 
 

-9 425

stock

 
 
 
 

882

transport

21 941

17 202

17 073

14 017

14 934

 

985

511

546

171

444

service

14 290

18 225

17 085

18 840

20 090

extérieur

387

398

650

095

123

impôts et taxes

39 951

39 867

33 661

22 734

32 444

 

688

353

201

300

732

autres charges

2 974 271

7721 403

7 019 031

8 198 706

4 929

 
 
 
 
 

429

dotations aux

37 004

24 239

17 721

14 138

29 744

amortissements

015

623

803

918

597

charges

39745340

40963734

37859262

34628628

33 937

personnelle

 
 
 
 

741

TOTAL DES

249 291

267 575

246 970

202 102

314 677

ACTIVITES

461

544

320

989

973

D'EXPLOITATI

 
 
 
 
 

ON

 
 
 
 
 

ACTIVITES FINANCIERES

 
 
 
 

frais financiers

3 452 520

6 710 667

4 061 436

11 086

21 838

 
 
 
 

472

490

dotations aux

amortissements

et aux
provisions

perte de change

 

1 022 313

1 455 529

375 737

1 086 443

89 422

TOTAL

3 452 520

7 732 980

5 892 702

12 172

21 927

ACTIVITE

 
 
 

915

912

FINANCIERES

 
 
 
 
 

HORS ACTIVITE ORDINAIRE

71

charges HAO dotations HAO

impôts et

résultat

TOTAL HAO

3 079 420

3079420

9 557 257

3 326 029

12883286

999 153

2 691 337

3690490

6 366

207 482

2 184 839

2398687

17 502

460

17 502

460

TOTAL DES

255 823

288 191

256 553

216 674

354 108

CHARGES

401

810

512

591

345

 
 

PRODUITS

 
 

ventes de

272 857

284 185

268 846

217 288

383 312

produits fabriqués

production

644

22 286

929

-478591

908

17616927

706

15442468

873

31 826

stockée

197

 
 
 

467

produits accessoires

autres produits

-568

600 661

286746

1 195 147

809 983

353 966

481779

reprises sur

23 341

723 844

4 412 697

1 410 843

6 512

production

 
 
 
 

875

TOTAL

295 166

285 031

291 163

236 147

422 487

ACTIVITE

614

843

278

147

960

D'EXPLOITATI

 
 
 
 
 

ON

 
 
 
 
 

ACTIVITES FINANCIERES

 
 
 
 

revenus financiers

gains de change

1 587 840

1 176 622

152 518

285 039

164 363

5 070

 
 
 
 
 

335

reprises de

provision

 
 
 

1 804

 

TOTAL

1 587 840

1 176 622

152 518

286 843

5 234

ACTIVITE

 
 
 
 

698

FINANCIERES

 
 
 
 
 

HORS ACTIVITE ORDINAIRE

 
 
 
 

reprises de

 
 
 

14 726

72

provision HAO

 
 
 
 
 
 
 
 
 

913

TOTAL HAO

 
 
 
 
 
 
 
 

14

726

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

913

TOTAL

296

754

286

208

291

315

236

433

442

449

PRODUITS

 

454

 

465

 

796

 

990

 

571

RESULTAT

40

931

-1

983

34

762

19

759

88

341

 
 

053

 

345

 

284

 

399

 

226

Source : nous-mêmes sur base du tableau n°5

Le compte de résultat fait ressortir les produits et charges de l'entreprise pour l'entreprise RUASHI MINING. Ici nous avons eu à calculer le résultat sans le cout de la sous-traitance, nous voyons que le résultat net pour les années 2013 à 2017 ont accrus, Qui sont: en 2013(40 931 053), en 2014(-1 983 345), en 2015(34 762 284), en 2016(19 759 399) et en 2017 (88 341 226).

Tableau 8: le compte de résultat sans le cout de la sous-traitance en pourcentage

CHARGES 2013

ACTIVITES D'EXPLOITATION

Achat de

matières premières

2014

2015

2016

2017

29,7531

45

variation de

24,74882

22,42101

 
 
 

stock MP

3

3

 
 
 

autres achats

11,75439

18,99429

45,42905

41,32702

23,3443

 

5

3

1

9

87

Variation de

 
 
 
 

-2,6618

stock

 
 
 
 

64

Transport

8,577004

5,969118

6,654964

6,469226

4,21747

 

7

6

8

9

87

service extérieur

5,586035

6,324051

6,659682

8,695110

5,67343

 

9

3

8

4

96

impôts et taxes

15,61690

13,83361

13,12053

10,49237

9,16237

 

1

8

8

 

43

autres charges

1,162626

2,679258

2,735893

3,783879

1,39206

 

6

3

6

8

8

73

dotations aux 14,46467

8,410934

6,907643

6,525415

8,39985

amortissements 2

 

9

8

77

charges 15,53624

14,21405

14,75686

15,98185

9,58399

personnelle 1

2

8

9

92

TOTAL 97,4467

92,84633

96,26464

93,27489

88,8648

DESACTIVITES

9

2

1

85

D'EXPLOITATI

 
 
 
 

ON

 
 
 
 

ACTIVITES FINANCIERES

frais financiers 1,349571

2,328541

1,583075

5,116646

6,16717

6

9

6

1

74

dotations aux

0,354733

0,567339

0,501416

0

amortissements

et aux
provisions

perte de change

5

3

0,146455

9

0,02525

 
 

6

 

27

TOTAL 1,349571

2,683275

2,296870

5,618063

6,19243

ACTIVITE 6

4

5

 

02

FINANCIERES

 
 
 
 

HORS ACTIVITE ORDINAIRE charges HAO

3,316283

0,389452

0,002938

0

 

3

1

 
 

dotations HAO

 
 

0,095757

0

 
 
 

4

 

impôts et 1,203728

1,154102

1,049035

1,008350

4,94268

résultat 8

5

3

4

5

TOTAL HAO 1,203728

4,470385

1,438487

1,107045

4,94268

8

9

4

8

5

TOTAL DES 100

100

100

100

100

CHARGES

 
 
 
 
 

PRODUITS

 
 
 

ACTIVITES D'EXPLOITATION

ventes de 91,94727

99,29333

92,28710

91,90248

86,6342

produits 8

fabriqués

production 7,509978

5

-0,167218

3

6,047364

2

6,531407

51

7,19324

74

stockée

9

 

1

8

17

produits

 
 

0,098431

0,505488

0,08000

accessoires

 
 

3

7

14

autres produits

-0,000191

0,209868

 

0,342583

0,10888

 
 

4

 

1

9

reprises sur

0,007865

0,252908

1,514746

0,596717

1,47200

production

4

 

9

5

39

TOTAL

99,46493

99,58889

99,94764

99,87867

95,4883

ACTIVITE

1

3

5

9

87

D'EXPLOITATI

 
 
 
 
 

ON

 
 
 
 
 

ACTIVITES FINANCIERES

 
 
 
 

revenus

0,535068

0,411106

0,052354

0,120557

0,03714

financiers

6

6

9

5

84

gains de change

 
 
 
 

1,14596

 
 
 
 
 

9

reprises de

provision

 
 
 

0,000763

0

TOTAL

0,535068

0,411106

0,052354

0,121320

1,18311

ACTIVITE

6

6

9

5

74

FINANCIERES

 
 
 
 
 

HORS ACTIVITE ORDINAIRE

 
 
 
 

reprises de

 
 
 
 

3,32849

provision HAO

 
 
 
 

53

TOTAL HAO

 
 
 
 

3,32849

 
 
 
 
 

53

TOTAL

100

100

100

100

100

PRODUITS

 
 
 
 
 

Source : nous-mêmes sur base du tableau n°7

Ce tableau nous montre le pourcentage de différents éléments du compte de résultat sans le cout de la sous-traitance par rapport aux charges pour les dépenses ainsi qu'aux produits pour les recettes.

4.1.4. Tableau des soldes intermédiaire de gestion

Tableau 9: de solde de gestion avec le cout de la sous-traitance

75

RUBRIQUES

Ventes de produits fabriqués

Production stockée Variations de stocke

2013

272

857644

2228619

7

6331328

1

2014

2841859

29

-478591

6461552

4

2015

2688469

08

1761692

7

2016

2172887

07

1544246

8

2017

3833128

73

1053583

68

3182646

7

MARGE SUR

231 830

219 091

286 463

23

309 780

MATIERE

560

814

835

2731175

972

Chiffre d'affaire

2728576

2841859

2691336

2184838

3836668

 

44

29

54

54

39

Variations de stock

2228619

-478591

1761692

1544246

3182646

produit

7

 

7

8

7

Autres produits

-568

600661

 

809983

481779

Achats de MP

 
 
 

1053583

 
 
 
 
 

68

Achats de bien et

3007049

5473999

1165498

8954517

8266442

service

4

8

27

1

1

Stock

6331328

6461552

 
 

-9425882

 

1

4

 
 
 

Transport

2194198

1720251

1707354

1401717

1493444

 

5

1

6

1

4

Service extérieur

7074828

7144326

5891603

5382884

5286874

 

7

6

4

5

3

Impôt et taxes

3995168

3986735

3366120

2273430

3244473

 

8

3

1

0

2

Autres charges

2974271

7721403

7019031

8198706

4929429

VALEUR AJOUTE

66 143

28 717

53 530

46 412

132 200

 

267

944

942

112

830

Charges de

3974534

4096373

3785926

34 628

33 937

personnel

0

4

2

628

741

EXCEDENT BRUT

2639792

-122457

1567168

1178348

9826308

D'EXPLOITATION

7

90

0

4

9

Dotation aux

3700401

2423962

1772180

1413891

2977459

amortissements

5

3

3

8

7

76

Repris de provision

23341

723844

4412697

1410843

6512875

RESULTAT

-105827

-357615

2362574

-944591

7570136

D'EXPLOITATION

47

69

 
 

7

Produits financiers

1587840

-117662

152518

286839

5234698

 
 

2

 
 
 

Charges financières

3452520

7732980

5892702

1216991

2192791

 
 
 
 

5

2

RESULTAT

-186468

-655635

-574018

-118830

-1669321

FINANCIER

0

8

4

76

4

Produits des

2967544

2862084

2913157

2364339

4277226

activités ordinaires

54

65

96

87

58

Charges des

3092018

3285263

2946934

2492616

3695616

activités ordinaires

81

92

06

54

85

RESULTAT DES A.O

-124474

-423179

-337761

-128276

5816097

 

27

27

0

67

3

Produits HAO

 
 
 
 

1472691

 
 
 
 
 

3

Charges HAO

 

9557257

999153

213848

 

RESULTAT H.A.O

 

-955725

-999153

-213848

1472691

 
 

7

 
 

3

Résultat AO

-124474

-423179

-337761

-128276

5816097

 

27

27

0

67

3

Résultat HAO

0

-955725

-999153

-213848

1472691

 
 

7

 
 

3

Impôt sur le résultat

3079420

3326029

2691337

2184839

1750246

 
 
 
 
 

0

RESULTAT NET

-155268

-552012

-706810

-152263

5556260

 

47

13

0

51

6

Source : nous-mêmes sur base de compte de résultat de la RUASHI MINING

Ce tableau fait ressortir différents solde gestion pour aboutir au résultat net de l'exercice, ici nous avons tenu compte du cout de la sous-traitance.

77

Tableau 10: De solde de gestion sans le cout de la sous-traitance

RUBRIQUES

2013

2014

2015

2016

2017

Ventes

de

272 857

284 185

268 846

217 288

383 312

produits fabriqués

 

644

929

908

707

873

Production

 

22 286

-478 591

 
 

105 358

stockée

 

197

 
 
 

368

Variations

de

63 313

64 615

17 616

154 42

31 826

stocke

 

281

524

927

468

467

MARGE

SUR

231 830

219 0918

286 463

232 731

309 780

MATIERE

 

560

14

835

175

972

Chiffre d'affaire

27285764

4

28418592

9

26913365

4

21848385

4

38366683

9

Variations de

 

22 286

-478

591

 

17

616

 

15

442

 

31

826

stock produit

 

197

 
 
 
 

927

 
 

468

 
 

467

Autres produits

 

-568

600

661

 
 
 
 

809

983

 

481

779

Achats de MP

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

105

358

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

368

Achats de bien

 

30 070

54

739

 

116

549

 

89

545

 

82

664

et service

 

494

 

998

 
 

827

 
 

171

 
 

421

Stock

 

63 313

64

615

 
 
 
 
 
 
 

-9

425

 
 

281

 

524

 
 
 
 
 
 
 
 

882

Transport

 

21 941

17

202

 

17

073

 

14

017

 

14

934

 
 

985

 

511

 
 

546

 
 

171

 
 

444

Service

 

14 290

18

225

 

17

085

 

18

840

 

20

090

extérieur

 

387

 

398

 
 

650

 
 

095

 
 

123

Impôt et taxes

 

39 951

39

867

 

33

661

 

22

734

 

32

444

 
 

688

 

353

 
 

201

 
 

300

 
 

732

Autres charges

2

974 271

7 721

403

7

019

031

8

198

706

4

929

429

VALEUR

 

122 601

81

935

 

95

361

 

81

400

 

146

127

AJOUTE

 

167

 

812

 
 

326

 
 

862

 
 

686

Charges de

 

39 745

40

963

 

37

859

 

34

628

 

33

937

personnel

 

340

 

734

 
 

262

 
 

628

 
 

741

EXCEDENT

 

82 855

40

972

 

57

502

 

46

772

 

112

189

78

BRUT

D'EXPLOITATI ON

 
 

827

 
 

078

 

064

234

 
 

945

Dotation aux

 

37

004

 

24

239

17

721

14 138

 

29

774

amortissements

 
 

015

 
 

623

 

803

918

 
 

597

Repris de

provision

 

23

341

 

723

844

4 412

697

1 410 843

6

512

875

RESULTAT

 

45

875

 

17

456

44

192

34 044

 

88

928

D'EXPLOITATI

 
 

153

 
 

299

 

958

159

 
 

223

ON

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Produits

1

587

840

 

-1

176

152

518

286 839

5

234

698

financiers

 
 
 
 
 

622

 
 
 
 
 
 

Charges

3

452

520

7

732

980

5 892

702

12 169

 

21

927

financières

 
 
 
 
 
 
 
 

915

 
 

912

RESULTAT

 

-1

864

 

-6

556

-5

740

-11 883

 

-16

693

FINANCIER

 
 

680

 
 

358

 

184

076

 
 

214

Produits des

 

296

754

 

286

208

291

315

236 430

 

427

633

activités ordinaires

 
 

454

 
 

465

 

796

990

 
 

236

Charges des

 

252

743

 

275

308

252

863

214 275

 

336

516

activités ordinaires

 
 

981

 
 

524

 

022

904

 
 

463

RESULTAT DES

 

44

010

 

10

899

38

452

22 155

 

91

116

A.O

 
 

473

 
 

941

 

774

086

 
 

773

Produits HAO

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

14

726

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

913

Charges HAO

 
 
 

9

557

257

999

153

213848

 
 
 

RESULTAT

 
 
 
 

-9

557

-999

153

-213 848

 

14

726

H.A.O

 
 
 
 
 

257

 
 
 
 
 

913

Résultat AO

 

44

010

 

10

899

38

452

22 155

 

91

116

 
 
 

473

 
 

941

 

774

086

 
 

773

Résultat HAO

 
 
 
 

-9

557

-999

153

-213 848

 

14

726

 
 
 
 
 
 

257

 
 
 
 
 

913

Impôt sur le

3

079

420

3

326

029

2 691

337

2 184 839

 

17

502

résultat

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

460

RESULTAT NET

 

40

931

 

-1

983

34

762

19 756

 

88

341

 
 
 

053

 
 

345

 

284

399

 
 

226

79

Source : nous-mêmes sur base de compte de résultat de la RUASHI MINING

Ce tableau fait ressortir différents solde gestion pour aboutir au résultat net de l'exercice, ici nous n'avons pas tenu compte du cout de la sous-traitance.

4.1.5. Présentation d'indicateur de la performance financière

Tableau 11: Des indicateurs de la performance avec le solde de compte avec le cout de la sous-traitance

RUBRIQUES

2013

2014

2015

2016

2017

Résultat

net

-15526847

-5520121

-7068100

15229351

55562606

(1)

 
 

3

 
 
 

Capitaux

 

70428454

-2782110

-5183606

-59232129

18091530

propre (2)

 
 

4

3

 
 

ROE=(1)/(2)

 

-0,220462

1,984148

0,136354

-0,257113

3,0711944

 
 

7

9

88

01

2

Source: nous-mêmes sur base du bilan et du compte de solde de gestion de la RUASHI MINING 2013 à 2017

Ce tableau nous montre le Return on equity de l'entreprise RUASHI MINING, nous voyons que le ROE (Return on equity) mesure la capacité de la société à rémunérer ses actionnaires, nous constatons qu'elle est de -22.04% l'entreprise n'a pas créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2013, 198.41% l'entreprise a créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2014, 13.63% l'entreprise a créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2015, - 25.71% l'entreprise n'a pas créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2016 et 307.11% l'entreprise a créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires.

Tableau 12: Des indicateurs de la performance avec le solde de compte sans le cout de

La sous-traitance

 
 
 
 
 

RUBRIQUES

2013

2014

2015

2016

2017

Résultat net(1)

40 931

-1 983

34 762

19 756

88 341 226

 

053

345

284

399

 

Capitaux

70428454

-2782110

-5183606

-5923212

18091530

Figure 5 : série temporelle des variables

10

80

propre(2)

 

4

3

9

 

ROE=(1)/(2)

0,581172

0,071289

-0,670619

-0,333592

4,8830157

 

107

227

68

585

54

Source : nous-mêmes

Ce tableau nous montre Return on equity de l'entreprise RUASHI MINING si elle ne recourait pas à la sous-traitance, nous voyons que, le ROE (Return on equity) mesure la capacité de la société à rémunérer ses actionnaires, nous constatons qu'elle est de 58,11% l'entreprise aurai créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2013, 7,12% l'entreprise aurai créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2014, -67,06% l'entreprise n'a pas créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2015, -33,36% l'entreprise n'a pas créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires en 2016 et 488,30 % en 2017 l'entreprise aurais créée de bénéfice pour rémunérer ses actionnaires.

4.1.6. Analyse de données avec GRETL

Variable dépendante Y : Performance financière mesurée par la rentabilité financière (ROE)

Variable indépendante X : Coût de la sous-traitance

Tableau 13 ; Présentation de variables

Année

2013

2014

 
 
 

Rentabilité
financière

-22,05%

198,41%

13,63%

-25,71%

307,2%

Cout de la

56 457

53 217 868

41 830 384

34 988 751

32 778 620

sous-traitant e

900

 
 
 
 

81

Source : nous-mêmes sur basse du logiciel GRETL Commentaire:

Ce graphique nous montre la tendance de nos deux variables, la variable dépendante Y qui est la rentabilité financière et la variable indépendante X qui est le cout de la sous-traitance. Nous remarquons que le cout de la sous-traitance diminue durant les 5 ans sous étude et que la rentabilité financière tendance à augmenter.

Figure 6 : Statistique descriptive

82

Source : nous-mêmes sur du logiciel GRETL Commentaire:

Cette figure nous montre différents paramètres centraux de la variable dépendante ROE

Modèle MCO

Figure 7 : Modele1 estimation en MCO avec la variable dépendante ROE

Source : nous-mêmes sur basse du logiciel GRETL

83

R2 non -ajusté:

C'est le coefficient de détermination, ce coefficient donne le pourcentage d'explication de la variable dépendante par la variable indépendante. Si R2 est élevé cela signifie qui a une forte liaison ou association entre ces variables et s'il est faible explique une faible liaison ou association de variables. Pour le cas de notre étude nous avons trouvé qu'y a une faible liaison entre la rentabilité financière et le cout de la sous-traitance sa valeur est de 28,98%, ceci veut dire que le cout de la sous-traitance explique la performance financière à 28,98%, et que le 71,02% sont expliqué par d'autres variables que nous n'avons pas retenu dans notre recherche.

Ecart-type de la variable dépendante

L'écart type est de 140,51 ceci signifie que les observations sont dispersées et se concentrent autour de la moyenne qui de 52,68.

Critère d'information d'Akaike (AIC) :

Le critère d'information d'Akaike, (en anglais Akaike information criterion ou AIC) est une mesure de la qualité d'un modèle statistique proposée par Hirotugu Akaike en 1973.Lorsque l'on estime un modèle statistique, il est possible d'augmenter la vraisemblance du modèle en ajoutant un paramètre. Le critère d'information d'Akaike, tout comme le critère d'information bayésien, permet de pénaliser le modèle en fonction du nombre de paramètres afin de satisfaire le critère de parcimonie. On choisit alors le modèle avec le critère d'information d'Akaike le plus faible. Pour le cas de notre travail la valeur du critère est de 64,815264

Hanna-Q

Il est bien connu que le critère d'information d'Akaike (AIC) n'est pas convergent pour l'ordre réel des modèles de séries chronologiques mais il peut être démontré que d'autres méthodes, telles que le critère de Schwarz et Hannan et Quinn, sont convergentes dans ces circonstances. Pour le cas de notre travail la valeur du critère d'Hannan-Quinn est de 62,7188

84

Nous avons une valeur statistique de Durbin-Watson de 1,99487 qui fluctue tout autour de 2 alors on dira qu'il y a absence d'auto corrélation des erreurs.

Figure 8 : le coefficient de corrélation

Source : nous-mêmes sur basse du logiciel GRETL Commentaire:

Le coefficient de corrélation évalue l'évolution de variables, il est compris entre -1 et 1. Pour le cas de notre étude nous avons une valeur négative de 53,83%, donc nos variables sont corrélées négativement.

4.2. RAPROCHEMENT DES RESULTATS AUX HYPOTHESES

D'après nos différentes analyses, nous avons eu à trouver que le cout de la sous-traitance a un impact négatif sur la performance financière montrée par la rentabilité financière de l'entreprise RUASHI MINING. Le cout a un impact direct sur la rentabilité financière de celle-ci.

Partant de notre hypothèse qui était de montre si le cout de la sous-traitance avait un impact négatif et significatif sur la rentabilité financière avec les états financiers ayant le cout de la sous-traitance et sans ce cout de la sous-traitance et l'analyse par le logiciel GRETL. Nous nous sommes rendu

85

comptes que l'hypothèse est vérifiée et confirmée. 4.3. DISCUSSION

L'état de la question présenté dans l'introduction indique les travaux qui ont précédé celui-ci ainsi que leurs résultats.

À titre illustratif Guers (2014) Dont le travail a porté sur : l'impact du recourt à la sous-traitance sur l'efficacité et la fiabilité des organisations productives. Ils ont eu comme à faire une étude des différentes formes de sous-traitance qui leur à permis de s'interroger sur l'impact de ce mode de gouvernance de plus en plus répandu qui n'est pas sans effet sur les collectifs de travail. La diversité des statuts présents au sein des organisations productives tend à modifier l'organisation du travail. Le recours à la sous-traitance crée à la fois des tensions et des restructurations au sein des collectifs de travail. Mieux comprendre ces collectifs, leurs marges d'autonomie et leurs contraintes, leurs compositions et leurs réactions sur un même espace c'est pouvoir anticiper et préserver les organisations productives de l'industrie de certains risques liés à l'organisation et au management du personnel. Les méthodes d'enquête qualitative en sociologie sont susceptibles de mieux en comprendre le sens et d'évaluer les risques organisationnels qui lui sont liés. Selon Ponnet(2011) Dans son travail portant sur: « les relations de sous-traitance et leurs effets sur la sécurité dans deux entreprise: SNCF et GRDF »

Elle a Considéré que la sous-traitance comme un mode particulier de relations entre des collectifs de travail qui permet de questionner les effets tant à l'intérieur d'une même entreprise (la sous-traitance intégrée), que lorsqu'elle se joue entre un donneur d'ordre et un prestataire. Son travail a montré que des changements organisationnels comme la création d'entités nouvelles d'experts ou la réorganisation de service ancien peuvent avoir des effets sur la sécurité et la sûreté en entraînant des reconfigurations de collectifs de travail et en contribuant à modifier les pratiques, les identités professionnelles et la division du travail. Les relations entre sous-traitants et

86

donneur d'ordre sont complexes et leurs effets dépendent de la forme prise par la configuration définie par la combinaison de caractéristiques aussi différentes que le crédit de confiance et de temps, la réputation, le positionnement du sous-traitant. L'enquête menée a montré qu'il n'y a pas de liens directs entre sous-traitance, sécurité et sûreté.

Selon Rejeb (2006) L'impact de la nouvelle relation de sous-traitance sur la performance des sous-traitants: application au cas des industries mécaniques et électrique en Tunisie, L'objectif de cet article était de cerner l'influence des caractéristiques de la nouvelle relation DO/ST, elle s'est attachée dans cet article à éclairer le point de vue des ST. Les résultats de cette étude ont montré que l'apprentissage du nouveau mode d'organisation ne se fait pas sans difficultés, c'est ainsi qu'un haut niveau de dépendances vis-à-vis DO se trouve mal gère par le ST. Ces derniers adoptent un comportement moins proactif et se trouvent par conséquent moins enclins à développer leurs compétences. L'ensemble de résultats confirmait que le passage d'un mode d'organisation classique au nouveau mode d'organisation de la relation de sous-traitance s'effectue lentement et difficilement.

Selon Amani (2016) Dont le travail est: « l'innovation managériale et la performance financière » Dans cet article ces auteurs ont voulu montrer l'influence de l'innovation managériale sur la performance financière des entreprises. Apres analyse ils ont trouvé que l'innovation managériale affecte la performance financière de l'entreprise. En ce sens que grâce à l'adoption de l'innovation managériale au sein des organisations, la performance financière sera améliorée.

La présente étude s'est proposé d'investiguer sur le cout de la sous-traitance et impact sur la rentabilité financière d'une entreprise minière au sein de la RUASHI MINIG. Ses résultats sont tels que le cout de la sous-traitance a un impact négatif sur la rentabilité financière de l'entreprise RUASHI MINING.

4.4. LIMITES DE LA RECHERCHE

87

Comme toute oeuvre humaine, la présente recherche n'est pas exempte des défauts. Ses limites se résument sur trois plans théorique, empirique et méthodologique.

Sur le plan théorique, nous avons eu à utiliser la théorie de couts de transactions, la théorie de compétences et d'apprentissages et la théorie de transaction qui ne sont pas les seules théories susceptibles d'expliquer la relation de sous-traitance entre le donneur d'ordre et preneur d'ordre dans une entreprise.

Sur le plan empirique, notre travail s'arrête à dégager l'impact du cout de la sous-traitance sur la performance financière (rentabilité financière) de l'entreprise RUASHI MINING.

Enfin sur le plan méthodologique, nous aurions pu employer d'autres méthodes et techniques de collecte ainsi que de traitement des données.

De mettre sur pied une équipe qui sera chargé de voir quelle type de sous-traitant dont l'entreprise a besoin, pour n'est pas engagé de somme

4.5. RECOMANDATIONS

L'importance de sous-traitance au sein des entreprises industrielles, à une si grande importance, car elle permet à l'entreprise donneur d'ordre de se concentrer sur l'activité principale pour l'atteinte de ces objectifs. MINIG

Nous suggérons à l'entreprise RUASHI MINING:

88

d'argent pour ne rien gagner en retour.

Le cout de la sous-traitance a un impact négatif et significatif sur la

89

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail de recherche, en guise de conclusion de cette étude, il est nécessaire de retracer les grandes lignes de celui-ci. Dans ce travail qui porte pour sujet: LE COUT DE LA SOUS-TRAITANCE ET LA PERFORMANCE FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE MINIERE CAS DE RUASHI MINING.

Nous avons observé que l'entreprise RUASHI MINING a fait recourt à la sous-traitance ces dernières années pour lui permettre de continuer avec sa production.

Notre problématique était de montrer si Le cout de la sous-traitance avait-il un impact sur la performance financière de l'entreprise RUASHI MINING pour la période 2013 - 2017 ?

Après avoir parcouru la littérature en sciences de gestions et économiques, nous avons émis comme hypothèse suivante : Le cout de la sous-traitance a de l'impact négatif et significatif sur la performance financière de Ruashi Mining pour la période 2013 - 2017.

Pour mieux développer notre sujet, nous avons fait recourt à la méthode quantitative avec l'utilisation du logiciel GRETL, la méthode analytique, comparative et statistique, en suite nous avons utilisé la technique de la recherche documentaire.

Ces méthodes et techniques élaborés dans le cadre de ce travail, nous ont permis de collecter et de traiter les données que nous avons eu sur terrain.

Les résultats montrent qu'il existe un lien entre le cout de la sous-traitance et la performance financière (rentabilité financière) de l'entreprise RUASHI MINING qui sous-traite certaines activités qui sont soit annexe ou connexe à son objet social.

rentabilité financière (performance financière).

Cette recherche pourrait être élargie à d'autres entreprises sur un échantillon plus important, ce qui permettrait de confirmer de façon quantitative par les analyses statistiques et économétriques les résultats observés et les généraliser. Des études permettraient également d'analyser dans le détail les situations et les enjeux spécifiques liés à ce type de gestion et mesurer son efficacité

BIBLIOGRAPHIE

Aadinion. (2010). memoire d'étude approfondie en droit social à l'université de paris 10-Nanterre. Paris.

Altersohn, C. (1997). La sous-traitance à l'aube du 21ieme siecle. Paris: Harmattan.

Amani, I. e. (2016). l'innovation manageriale et la performance financiere.

ASSOCIATES, Y. &. (2014, 11 06). La sous-traitance des activités minières en République democratique du congo. Article juridique .

Bergeron, H. (2000, May). Les indicateurs de performance en contexte PME, quel modèle appliquer? CONGRES DE L'AFC .

Berrebeh, J. (2013). Méthodologie d'un mémoire de recherche pour un Mastère de recherche.

Bertrand, F. b. (2004). les effets des mutations de la sous-traitance sur les couts de la transaction, d'apprentisage et la croissance de l'entreprise. Revue Region et developpement .

Bouquin. (2008). Le controle de gestion,8 edition. Paris: PUF.

Cabane, P. (2008). l'essentiel de la finance à l'usage des managers, maitriser les chriffres de l'entreprise 2 édition. Paris: Eyrolles.

Carreda Carine, Y. d. (2014). Comptabilité et analyse des etats financiers" principes et applications". Paris: deboeck.

Fall, A. (2013). Mémoire. L'evaluation de la performance financiére d'une entreprise: cas de la SAR . Senegal.

François Giraud, O. S. (2004). Contrôle de gestion et pilotage de la

Prahalad, H. G. (1990). the core competence of the corporation. Havard busnes review .

performance. Paris .

Ghozzi, H. (2015). L'approche par les ressources et les compétences en tant que théorie de la firme : Apports, limites et aménagements nécessaires. CREPA : Centre de recherche en Management et Organisation. , 3.

Gouia, B. B. (2003). les alliances industrielles et le développement méditerranéen. tunisie: CPU.

Guers, A. E. (2014). saisir l'impact du recourt à la sous-traitance sur l'efficacité et la fiabilité des organisations productives. France.

Hesmati, P. (2003). croissance de la productivité, l'efficacité et la sous-traitance dans les industries manufacturières et de service.

Lebas. (1995). OUI, il faut définir la performance. revue francaise de comptabilité .

Marcuse. (1997). performance, Encyclopédie de gestion, tome 2, 2édition. economia .

Massiera. (2001). Finance d'entreprise et finance de marché en zone francs. Paris: Harmattan

Mbangala, A. c. (2007). le fondement de gestion financiére . Liége belgique.

M'bayo, M. (2014). L'art de confectionner un travail scientique,guide pratique pour les etudiants des sciences sociales, sciences economiques et de gestion. LUBUMBASHI: PUL.

Mbimbi, S. (2015). Méhodoligie de recherche en sciences sociale. PUL.

M'drancort. (2002). leçon d'histoire sur les entreprises de l'antiquité à nos jours. Paris: PUF.

Mukanda, M. M. (2006, Septembre). memoire sur la mesure de la rentabilité et des performances d'une entreprise des bâtiments et construction : CAS DE D'EDILE CONSTRUCTION ». lubumbashi.

Paquet, P. (2018). Le mémoire de fin d'études: Méthodes et outils pour une rédaction à forte valeur ajoutée. Paris: Ebook.

Pesqueux, Y. (2004). La notion de performance globale 5 forum internatioonal, ethics. Tunisie.

Ponnet, M. (2011). « les relations de sous-traitance et leurs effets sur la sécurité dans deux entreprise : SNCF et GRDF ».

92

Rejeb, N. (2006, Juin). l'impact de la nouvelle relation de sous-traitance sur la performance des sous-traitants:application au cas des industries mecaniques et electrique en tunisie, 13 conference de l'aims normandie vallée de seine.

Sahut, J. L. (2003). La creation de la valeur et performance financière dans les telecoms,. La revue du financier .

St-pierre, J. (2011). « les indicateurs de performance financière et non financière : complémentarité ou substitution? Étude exploratoire sur des PME manufacturières ».

Voyer. (2002). Tableau de bord de gestion et indicateurs de performance, 2 édition, Presse de l'université du Quebec. QUEBEC.






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984