WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

étude de la perception de l'actionnariat et l'ouverture du capital dans les entreprises de la ville de Lubumbashi.


par Nyamulula AKSANTI
Université Nouveaux Horizons (UNH) - Licence en Sciences de Gestion 2020
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.2. Demande ou demande potentielle de l'ouverture de

l'actionnariat

Comme pour tout marché, à chaque offre convient une demande. Bien que ne s'agissant pas d'un marché des capitaux réglementé, et à l'absence de ce dernier les agents économiques ne peuvent pas cesser de poser des actes. D'où la raison du recours au capital-investissement.

Si l'objet du marché de capitaux est de faciliter la rencontre des agents économiques en besoin de financement avec ceux en capacité de financement, notre cas en étude ne s'écarte non plus de cet objectif.

Ainsi, les demandeurs potentiels de l'ouverture de l'actionnariat auprès des entreprises seraient donc les agents économiques ayant des excédents des moyens financiers. S'il semble difficile de les identifier, il existe plutôt le moyen de les situer.

Selon l'approche néoclassique, le revenu disponible doit être consacré à la consommation et l'excédent de celle-ci devra être épargné. Ainsi nous pouvons écrire :

Revenu disponible = Consommation + Epargne

28

C'est ainsi que les agents économiques ayant des excédents par apport à leur consommation, finissent à faire des épargnes. Il s'agit de la part du revenu qui n'a pas été consacrée à la consommation immédiate plutôt conservée soit auprès d'une institution financière ou d'une autre manière, soit pour une consommation future, soit pour un investissement à l'avenir.

Bien que certains envisageraient d'épargner leurs revenus auprès d'une banque que d'investir dans une entreprise, les politiques bancaires à Lubumbashi comme en RDC en générale ne sont pas favorables et encore moins incitatives à cela. Sachant qu'un investisseur évalue la rentabilité avant de placer ses fonds pour se constituer son portefeuille, il ne serait pas le choix optimal pour celui-ci de se contenter de 6% ou 7% d'intérêts annuels qu'offrent les banques pour un compte à terme que d'investir dans une entreprise dont la rentabilité va au-delà.

Le tableau suivant présente les différents taux d'intérêts offerts par la BCDC en cas d'épargne auprès de celle-ci.

Tableau 3 : Rémunérations annuelles des épargnes à la BCDC

 

CDF

 
 

USD

EURO

Pour vous-même

(C CDF Compte Eléphant)

3%

 
 

3%

3%

Pour vos enfants

(Compte Enfant)

3%

 

3%

 

3%

Pour vos enfants

(Compte Bosomi)

2%

 

2%

 

-

DAT inférieur à 6 mois

-

 

3,50%

 

3,50%

DAT de 6 à 12 mois

70% du

directeur

taux

4%

 

4%

DAT plus de 12

mois jusqu'à 24
mois

80% du

directeur

taux

5%

 

5%

DAT plus de 24 mois

90% du

directeur

taux

6%

 

6%

Source : https://www.bcdc.cd>nos-tarifs-en (consulté le 12/6/2020 à 12H50

Selon la théorie keynésienne, dans une économie fermée, l'épargne est égale à l'investissement. Et tel que présenté ci haut, l'épargne est la différence entre le revenu et la consommation. Ainsi, si nous considérons comme Keynes que tous les revenus

29

épargnés devraient être consacrés à l'investissement, nous dirons donc que les demandeurs de l'ouverture de l'actionnariat dans les entreprises de Lubumbashi seraient les agents économiques (ménages, entreprises, l'État, et ETD) disposant d'un revenu épargné.

Selon le circuit économique de la théorie keynésienne, les ménages constituent la source de financement de l'entreprise. Ainsi, ces dernières devront se s'alimenter de capitaux d'une part en vendant leurs produits aux ménages, d'autre part en se finançant par ceux-ci. Voulant expliquer la relation entre les ménages et les entreprises, Keynes présente le circuit économique, présentant les flux monétaires qui se font entre les ménages et les entreprises sous la figure suivante :

Figure 7 : Circuit économique de la théorie keynésienne

Entreprise

Consommation

Investissement

Ménages

Source : www.comptanat.fr>keynes

Selon ce circuit tel que présenté ci haut, il existe des relations étroites et inaliénables entre les entreprise et les ménages. Cette relation se définit par les différents flux monétaires qui se font entre les deux. La première définit le financement des entreprises par les ménages, ces derniers recevant des dividendes en rémunération de leur capital. La deuxième définit le ménage comme le principal consommateur des biens et services produits par l'entreprise avec contrepartie financière. Hormis ces deux relations, et bien que ce ne soit définie dans ce circuit, les ménages fournissent à l'entreprise du travail en contrepartie du salaire. D'où, nous pouvons conclure que les ménages ayant des revenus épargnés constitueraient les principaux demandeurs de l'ouverture de l'actionnariat dans les entreprises à Lubumbashi car elles leur offriraient une plus-value supérieure à celle d'une épargne sur un compte bancaire.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry