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Conséquences de la libéralisation financière sur la croissance économique en RDC.


par Nathan KAYOMBO KANGULUMA A MUREZ
Université de Lubumbashi - Licence en Sciences Economiques et de Gestion 2019
  

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CHAPITRE QUATRIEME : CONTRIBUTION DE L'ETUDE

Dans ce chapitre il sera question de faire une jonction du chapitre deuxième qui porte sur la revue de la littérature et du chapitre trois centré sur la conception opératoire.

En effet, nous allons procéder dans le présent chapitre à une discutions des études empiriques relevées ci-haut en les confrontant aux réalités propres de l'économie congolaise puis nous allons ressortir notre implication en passant par les perspectives des variables dans le temps avant d'aboutir aux critiques et suggestions.

4.1 PRESENTATION THEORIQUE

Pour mieux saisir les aspects notre travail, à ce niveau nous allons prendre trois auteurs (Kapur 1976, Mathieson 1979 et MJ Fry 1995) en les confrontant par trois études empiriques notamment pour ISMAIL Ahmat Ali en 2016 au Tchad, Oualid LAJILI en 2015 en Tunisie et en Egypte et Mamane Boukari en 2014 dans les pays d'Afrique subsaharienne, pour ne citer que ceux-là, pour notre part nous allons démarquer avec l'impact de la libéralisation financière dans l'économie congolaise de 2016 en 2019.

Le modèle de Kapur (1976) suppose une décomposition du capital en deux catégories : un capital fixe et un capital circulant. Une partie du capital fixe est non utilisée. Le capital circulant détermine le niveau de production. Les intermédiaires financiers interviennent uniquement pour le financement du capital circulant.

De plus, Kapur (1976) insiste sur les problèmes soulevés par 1'inflation, elle est aussi exacerbée par les effets de la répression financière. Kapur privilégie évidemment la politique de libéralisation financière pour ce qu'elle permet en termes de contraction de l'inflation, de stimulation de l'investissement et donc de la croissance économique.

Mathieson (1979) épaule Kapur en affirmant que les intermédiaires financiers financent autant les investissements en capital fixe qu'en capital circulant et que l'investissement est directement lié au développement économique ; à mesure que s'élève le volume d'investissement, la croissance économique gagne en importance. En Postulant que : `'l'investissement dépend du rendement du capital et du taux d'intérêt réel préteur des banques. Une augmentation de 1'inflation anticipée entraine une augmentation de

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l'investissement car elle réduit le taux d'intérêt réel sur les prêts. Par contre, un renchérissement du coût réel du crédit décourage l'investissement».

M.J. Fry (1995) dans son étude portant sur « monnaie et le capital ou l'approfondissement financier dans le développement économique » la deuxième édition du Baltimore, Johns Hopkins University en 1995, il affirme que : libérer le secteur financier, accroitre le niveau des taux d'intérêt réels servis sur les dépôts (par une augmentation des taux nominaux ou par une baisse du taux d'inflation) va stimuler l'accumulation dans l'économie d'encaisses monétaires (l'épargne) et donc, permettre la croissance de l'investissement. Cela devrait aussi permettre d'accroitre l'intermédiation bancaire, d'où une réduction des frais d'intermédiation entre prêteurs et emprunteurs, grâce à la réalisation d'économies d'échelle, une meilleure diversification du risque, un accès facilité des emprunteurs aux fonds prêtables.

Mamane Boukari (2014) s'est posé la problématique qui s'articule autour de : « Comment la libéralisation financière influence-t-elle la politique du financement et son aptitude à mobiliser les ressources dans les pays en développement d'Afrique subsaharienne ? » en aboutissant aux résultats talques Les pays d'Afrique subsaharienne doivent au regard du financement de leur développement s'engager sur des réformes économiques touchant leur système financier mais aussi procéder à des réformes fiscales pour pouvoir mobiliser plus de ressources.

Oualid LAJILI (2015), Son objectif principal de sa thèse était d'étudier l'impact des différentes formes d'ouvertures financières et politiques sur la croissance économique des pays en développement. Les résultats de l`estimation empirique du modèle de croissance démontrent que ce qui compte vraiment pour le développement c'est bien l'ouverture financière et la stabilité politique.

ISMAIL Ahmat Ali (2016) se préoccupa autour du comment La libéralisation financière au Tchad a-t-elle eu une influence sur la croissance économique du pays ? selon lui, il a abouti à une conclusion tel que Le système bancaire se base sur le financement des investissements de court terme et les projets à faible rentabilité. Au regard de ces résultats, il apparaît que la mise en oeuvre de la politique de libéralisation financière au Tchad n'a pas atteint les objectifs souhaités.

L'évolution du taux d'inflation en rythme annuel s'est établi à 4,2% (creux) en 2019, contre 7.2%, 23.6% et 54.7% (Pic) respectivement en 2018, 2016 et 2017 par

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