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étude comparative de la gestion.


par Kevin TSHIANYI TSHIONYI
Institut supérieur pédagogique de Mbujimayi - Graduate en pédagogie appliquée 2019
  

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2.2. SYSTEME MONOTACHE

Dans le cas des systèmes mono-tâches, la gestion de la mémoire est assez simple. Il suffit de réserver une partie de la mémoire au système d'exploitation. L'application est ensuite casée dans l'espace restant qui est libéré sitôt que l'application est terminée.

Cela se complique un peu si l'application nécessite plus d'espace que ce que peut fournir la mémoire vive. On segmente alors l'application en segments de recouvrements ou "Overlays". Cette technique n'a plus cours maintenant. Elle était utilisée à l'époque du DOS pour des applications volumineuses. Le programmeur devait prévoir le découpage de son application en imaginant comment ces overlays serait chargés en mémoire les uns à la suite des autres pour qu'au cours de son exécution l'application puisse atteindre toutes les fonctions nécessaires.

C'est de cette façon qu'on concevait la mémoire virtuelle à l'époque des systèmes d'exploitation mono-tâche. Notez que la zone mémoire occupée par le système d'exploitation n'était pas protégée.

Figure. 2.4 : Montre à l'époque de système d'exploitation mono-tache.
Source : Comment ça marche

2.3. SYSTEME MULTITACHE

Plusieurs processus doivent se partager la mémoire sans empiéter sur l'espace réservé au système d'exploitation ni aux autres processus. Quand un processus se termine, le S.E. doit libérer l'espace mémoire qui lui était alloué pour pouvoir y placer de nouveaux processus.

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Partition de la mémoire

Partitions fixes

Le fait d'éviter d'allouer une partition trop grande à un petit processus conduit parfois à des aberrations. Il arrive que des partitions plus grandes restent inutilisées alors que se forment ailleurs des files interminables de petits processus. La mémoire est donc mal utilisée.

Une autre solution est de créer une file unique. Lorsqu'une partition se libère, on consulte la file pour trouver la tâche qui l'occuperait de manière optimale.

Le risque est que les petites tâches soient pénalisées. Une parade est de conserver une petite partition au moins qui ne sera accessible qu'aux petites tâches. Une autre solution, serait de dire qu'un processus ne peut être ignore qu'au maximum un certain nombre de fois. Après n refus, il prendra place dans une partition même si la partition est bien plus grande qu'il ne faut.

Partitions variables

Une autre manière d'éviter les emplacements mémoires inoccupés en fin de partitions est d'allouer aux processus des espaces qui correspondent exactement à l'espace qui leur est utile.

Au fur et à mesure que les processus se créent et se terminent, des partitions s'allouent et se libèrent laissant des zones mémoires morcelées et inutilisables. La mémoire se fragmente et est de plus en plus mal employée. Il faudrait la compacter en déplaçant régulièrement les processus mais cette tâche supplémentaire ralentit le système.

Figure 2.5 montre la différente partition et l'espace occupé par le système
Source : Comment ça marche

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Conclusion : Le partitionnement de la mémoire que ce soit avec des partitions de tailles fixes ou de tailles variables, ne permet pas d'utiliser la mémoire au mieux.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo