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La performance des PME au NIGER

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par zakari H.NIANDOU
Université Canadienne du Niger - Maitrise en sciences de gestion option Finance 2006
  

Disponible en mode multipage

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Introduction

De nos jours, la petite et moyenne entreprise (PME) est perçue comme un instrument de la croissance économique. Cette position est due d'une part à la contribution appréciable de la PME à la production de richesse et à la création d'emplois, d'autre part à sa flexibilité d'adaptation aux conditions de l'environnement des entreprises.

Cet environnement particulièrement marqué par la mondialisation croissante des échanges et la globalisation de l'économie qui supprime toutes les frontières physiques grâce à l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).

Dans un tel contexte, les PME Nigériennes, à l'instar de leurs homologues du reste du monde, ne sont plus protégées contre la concurrence extérieure et doivent, pour soutenir cette dernière, être compétitives aussi bien sur leurs propres marchés locaux (contre les exportations étrangères) que sur les marchés d'exploitation à l'échelle régionale et mondiale.

En un mot,les PME doivent améliorer leurs compétitivités et surtout leurs performances si elles veulent jouer un rôle significatif sur les marchés régionaux et mondiaux tout en couvrant leurs marchés nationaux désormais ouverts à la concurrence étrangère de tous bords.

Dans cette dynamique d'affrontement d'une compétition accrue, la PME Nigérienne rencontre divers problèmes et contraintes devant lesquels elle ne dispose toujours pas de moyens de réaction rapide et adéquate. Elle doit donc bénéficier de l'appui efficace des autorités nationales et de la communauté internationale ainsi que des institutions de développement économique et sociale. Mais le programme d'ajustement structurel (PAS) institué par les institutions de Brettons Wood au début des années 90, a contraint l'Etat du Niger à se dégager de la sphère marchande en privatisant progressivement les entreprises d'Etat et à encourager l'investissement privé.

Ce désengagement de la sphère marchande et le recentrage du rôle de l'Etat sur un nombre restreint de secteurs d'activités, placent le secteur privé au centre du développement économique du Niger. C'est une option qui a donné toutes les opportunités pour jouer un rôle de premier plan, notamment dans les secteurs des productifs et commerciaux.

C'est ainsi qu'on note une émergence des petites et moyennes entreprises (PME) qui jouent un rôle moteur dans l'économie du Niger, car elles représentent une partie majeure du secteur privé et sont source de création d'emplois.

Vu l'importance des PME dans le tissu économique du pays, leur développement doit être une des préoccupations essentielles des gestionnaires et des décideurs ; mais peut-on parler du développement sans parler de performance ?

La mesure de la performance doit être une question toujours d'actualité pour une équipe dirigeante. En effet, comment évaluer la performance économique, sociale et /ou technique d'une PME ? Dispose-t-on d'outils ou de méthodes pour réaliser cette appréciation ?

Cette étude se propose de déterminer le niveau de performance des PME Nigériennes, de dégager éventuellement les causes du manque de performance et de proposer des pistes de solutions adéquates.

Pour atteindre cet objectif notre démarche consistera à collecter les données à partir d'une recherche documentaire qui sera complétée par une série d'interviews des différents acteurs opérant dans notre champ d'étude.

Première Partie : Cadre théorique

La notion de la performance a fait l'objet de plusieurs écrits. Cependant, elle se concentre généralement sur un aspect de l'organisation, du système de production ou de sa stratégie. En ce qui concerne les PME, il est essentiel pour les dirigeants d'avoir une vue globale de leurs entreprises ou même de leurs secteurs d'activité. En effet, les dirigeants se tournent de plus en plus vers une évaluation multicritère de la performance touchant aussi bien au social (performance humaine), au technique qu'à l'économique.

Dans les chapitres et sections à venir, les différentes idées concernant la performance des entreprises seront présentées, cela permettra de retenir la méthode à expérimenter pour le cas des PME Nigériennes.

Chapitre I : Revue de la littérature sur la performance des PME

Ce chapitre présente les résultats des différentes analyses sur le problème de la mesure de la performance. Etant donné que les écrits abondent sur ce sujet, un recensement des idées à été effectuée et, après classement deux grandes idées ont été dégagées, à savoir :

· la méthode financière (les mesures issues de la recherche financière) ;

· la méthode moderne de Norton et Kaplan.

Le chapitre permettra d'une part de présenter les idées retenues et d'autre part de faire une comparaison entre elles pour pouvoir déterminer la méthode la plus appropriée pour la mesure de performance des PME en tenant compte des spécificités de l'environnement général de ces entreprises au Niger.

Section I : le modèle traditionnel (recherche financière)

Dans toutes les économies des « pays en voie de développement » particulièrement au Niger, les petites et moyennes entreprises jouent un rôle capital car elles sont les moteurs de l'activité commerciale formelle et de la création d'emplois. C'est ainsi qu'au Niger dans la stratégie de réduction de la pauvreté (SRP) élaborée par le cabinet du Premier ministre en janvier 2002, il est prévu qu'au cours de la période 2001-2005, la croissance serait essentiellement tirée par le secteur agro-pastoral et le secteur privé. On peut alors sans exagération affirmer que les PME constituent un pilier de l'économie de ces pays. C'est pourquoi il est nécessaire de tout mettre en oeuvre pour pérenniser leur existence, mieux trouver les voies et moyens pour leur éventuel développement. Ceci ne pourra se faire que si elles arrivent à survivre à la concurrence qu'elles subissent du fait de la mondialisation. Pour cela il faut que ces entreprises soient performantes. Et la performance ne se limite pas à des résultats financiers positifs (approche traditionnelle), car l'entreprise est un agencement de plusieurs fonctions qui sont entre autres le commercial, les ressources humaines, la production. C'est pourquoi il faut trouver un modèle de mesure de performance des PME qui associe toutes les fonctions de l'entreprise, en d'autres termes un modèle multicritères.

1. Approche traditionnelle de la mesure de la performance

Les entreprises utilisent depuis longtemps des indicateurs de performance de nature généralement financière, tels que le bénéfice net1(*), le bénéfice par action2(*), et le rendement sur le capital investi3(*). Ainsi l'approche traditionnelle s'inscrit dans le cadre de la finance néoclassique, dont le but est d'élaborer des règles d'allocation optimale des capitaux. La question de la mesure de la performance de l'entreprise, si elle trouve une réponse théorique simple dans le cadre de la théorie financière traditionnelle, devient particulièrement complexe dès qu'on écarte les hypothèses traditionnelles qui la sous-tendent, notamment celles d'identité des objectifs des différents agents. La multiplicité et la diversité des critères d'évaluation utilisés par les entreprises et le rôle marginal qu'occupent les critères issus de la théorie financière traditionnelle laissent à penser que la question de la mesure de la performance est loin d'avoir reçu une réponse satisfaisante.

Or cette question, loin de se réduire à un aspect technique, est fondamentale pour comprendre la formation même de la valeur, en relation notamment avec les systèmes de gestion des entreprises qui encadrent les processus de création et de répartition de la valeur.

2. Les résultats issus de la recherche financière

Les multiples études empiriques qui ont porté sur la performance des entreprises, révèlent une pluralité de critères qui supposent tous que la valeur boursière représente fidèlement le problème de la mesure. Les critères principaux peuvent être regroupés en deux catégories. La première quantitative et prévisionnelle, la seconde regroupe les mesures issues de la théorie du portefeuille, dont l'utilisation se fait principalement ex post, dans l'objectif d'évaluer la performance réalisée sur une période donnée.

a. Le Ratio de Tobin

Le ratio Q, proposé par Tobin en 1994, constitue dans son principe une mesure de l'ensemble des rentes anticipées, sur un horizon infini. Cette mesure se fait en rapportant la somme de valeur de marché des titres détenus par les investisseurs financiers (actionnaires et créanciers) au montant des capitaux financés, le plus souvent évalué à partir des immobilisations.

Q de Tobin = Valeur de marché (capitaux propres4(*)+dettes financières5(*)) /

Coût de remplacement des actifs

Un ratio Q supérieur à l'unité signifie que la rentabilité de l'ensemble des actifs de l'entreprise et anticipée par le marché, est plus élevée que le coût moyen pondéré du capital. Ce ratio très proche dans sa formulation des critères de la valeur nette et de l'indice de profitabilité transposé à l'ensemble de l'entreprise a fait l'objet d'un certain nombre de critiques, tenant en particulier à la non considération des actifs immatériels dans l'évaluation du coût de remplacement des actifs et à la difficulté de mesurer ce coût. L'importance actuelle des actifs immatériels conduit cependant à supposer que les performances estimées à partir du Q de Tobin sont vraisemblablement surévaluées, et peuvent fausser l'appréciation de la performance de l'entreprise considérée.

Source: Chung K.H. et Pruitt S.W.(1994), A simple Approximation of Tobin's q, financial management , vol.23,N°3

b. Le Ratio de Marris

Le ratio de Marris repose sur la même logique que le Q de Tobin, mais ne retient que les capitaux directement investis par les actionnaires. Il s'évalue en rapportant la capitalisation boursière à la valeur comptable des capitaux propres.

Ratio de Marris = Capitalisation boursière6(*) / Valeur comptable des capitaux propres

Source: Charreaux G. et Desbrières P. (1998), Gouvernement des PME et création de valeur,Finance contrôle stratégique.

c. Comparaison du ratio de Tobin et de Marris

Si dans le cadre des hypothèses de la théorie financière néoclassique les deux critères convergent pour identifier la création de valeur, le rejet de l'hypothèse d'indépendance entre la valeur de l'entreprise et la structure de financement peut induire une contradiction. Par ailleurs, le caractère d'indice relatif de ces critères conduit à une différentiation de la création de valeur.

Enfin, un certain nombre de caractéristiques communes à ces deux mesures sont à souligner :

· premièrement, elles tiennent compte du risque car, s'appuyant sur les valeurs de marché (si on suppose l'efficience du marché financier), elles procèdent implicitement d'une actualisation des flux qui est censée se faire aux taux de rentabilité requis par les différentes catégories d'investisseurs financiers, en fonction du risque encouru.

· Deuxièmement, elles ne se mesurent pas dans l'absolu la valeur créée (ou plutôt le potentiel de création de valeur) mais représente des indices relatifs de création de valeur.

· Troisièmement, elles font implicitement référence à une norme identique. Un ratio faisant apparaître une création de valeur (valeur supérieure 1) laisse supposer que la rentabilité anticipée est supérieure à la rentabilité requise7(*) à l'équilibre par les différents apporteurs de capitaux, évaluée par le coût moyen pondéré.

Source: Charreaux G. et Desbrières P. (1998), Gouvernement des PME et création de valeur, Finance contrôle stratégique.

3. Pour une Nouvelle approche de la mesure de la performance

Le cadre théorique de la mesure de performance de l'entreprise évacue d'une part, l'aspect incitatif que joue la mesure de performance choisie et d'autre part, tant pour des raisons idéologiques qu'opérationnelles, réduit la mesure de la valeur créée à la seule dimension actionnariale. Ces deux simplifications semblent dommageables aussi bien dans la perspective prescriptive qu'explicative des pratiques des entreprises. Sur le premier point, il importe de noter que la construction d'outils de gestion ne fasse pas abstraction des effets pervers qu'ils peuvent induire.

Quant au second, il nous paraît essentiel de mieux comprendre pourquoi les critères issus de la théorie financière traditionnelle semblent relativement peu utilisés. On ne peut se satisfaire, en raison de l'ancienneté de ces critères qui, pour certains, ont été proposés il y a plusieurs décennies, des explications fondées sur l'ignorance ou la résistance au changement. Deux dimensions de la problématique traditionnelle nous semblent particulièrement critiquables : l'ignorance du rôle incitatif des mesures et leur critère réducteur, limité à la seule relation actionnaires /dirigeants.

Source: Bergeron, H., (1998) ;''les tableaux de bord pour rendre compte de la performance : typologie et déterminants'', actes du XIX congrès de l'AFC, Nantes, volume II

Section II : le modèle de Kaplan et Norton

En 1992, Robert Kaplan et David Norton publient un article intitulé « The balanced scorecard - Measures that drive performance8(*) ».La méthode de mesure de performance qu'ils proposent à beaucoup retenu l'attention. Selon eux la performance financière de l'entreprise est essentielle pour son succès .Cependant, une approche purement financière présente deux inconvénients :

· Elle est historique, tandis qu'elle nous indique ce qui est arrivé à l'organisation, elle peut ne pas nous indiquer ce qui est se produit actuellement.

· Elle est commune pour les cours en bourse courants d'une entreprise pour dépenser les cours en bourse de ses actifs. Le ratio Q de Tobin mesure le ratio de la valeur des biens sociaux à ces cours en bourse. La valeur excessive résulte des immobilisations incorporelles.

Les travaux de Kaplan et Norton, comme ceux de biens d'autres auteurs, relèvent l'importance de relier les objectifs et les stratégies de l'entreprise aux indicateurs de performance. Cela semble une condition sine qua non à l'efficacité de cet outil de mesure de performance. Cependant les arguments avancés sont pour la plupart du temps intuitifs. C'est pourquoi quatre perspectives sont proposées par le ``balanced scorecard'', à savoir :

Perspective Financière : Kaplan et Norton ne négligent pas le besoin traditionnel des données financières ; car elles demeurent la base de la performance des entreprises.

Mais le point est que l'emphase courante sur les questions financières mène à une situation non équilibrée en ce qui concerne d'autres perspectives. Il y a peut être un besoin de comprendre des données relatives financières additionnelles, telle l'évaluation des risques et les données des coûts et rendements, dans cette catégorie.

Perspective client : La philosophie récente de management a montré un intérêt particulier pour la satisfaction de la clientèle, car elle a fini par trouver que de la clientèle dépend la santé financière de l'entreprise. Si les clients ne sont pas satisfaits, ils trouveront par la suite d'autres fournisseurs qui satisferont leurs besoins, cela va porter un coup dur au chiffre d'affaire. La mesure de performance pauvre de cette perspective constitue ainsi un principal indicateur du futur déclin, même si l'image financière courante peut sembler (toujours) bonne.

Perspective de processus interne : Cette perspective se rapporte à des processus internes d'entreprise. Les mesures basées sur cette perspective montreront aux dirigeants à quel point leurs entreprises marchent, et si ses produits et services répondent aux exigences des clients. Cette mesure doit être soigneusement conçue par ceux qui connaissent ces processus.

Perspective d'étude et d'évolution : Cette perspective comprend la formation du personnel et les attitudes culturelles de corporation liées à l'individu-amélioration individuelle et de corporation. Dans une organisation de travailleurs intellectuels, les hommes sont la ressource principale. Dans le climat courant du changement technologique, il devient nécessaire que les travailleurs apprennent sans interruption.

Le modèle de Kaplan et Norton permet de regrouper l'ensemble des indicateurs de performance que pourrait avoir une entreprise en quatre grandes classes.

Ces classes constituent l'essentiel des dimensions sur lesquelles il faut travailler pour réaliser une performance exceptionnelle du point de vue des clients et des actionnaires. Les dimensions sont construites sur la base de la vision et de la stratégie de l'entreprise et ne sont pas indépendantes les unes des autres. Ainsi, il faut construire des indicateurs de performance sur chacun des éléments des perspectives d'étude et évolution, financière, client, processus internes.

Source: www.12manage.com

Chapitre II : Modèle de mesure à utiliser et Description des variables

Ce chapitre comporte deux sections qui vont traiter du modèle de mesure à appliquer aux entreprises nigériennes et à la description des différentes variables de mesures qui seront utilisées.

Section I : modèle de mesure a utiliser

Le modèle qui sera adopté est celui de Kaplan et Norton car d'une part il permet une étude de performance de toutes les fonctions de l'entreprise contrairement à la méthode traditionnelle qui prend en compte uniquement la fonction financière de l'entreprise. D'autre part le modèle proposé par Kaplan et Norton permet d'intégrer la stratégie de l'entreprise, de l'utiliser comme support lors de la définition des indicateurs de mesure. Dans l'adaptation de cette méthode au niveau des Petites et Moyennes Entreprises Nigériennes (PME) nous avons retenu quatre (4) variables qui rejoignent approximativement les différentes fonctions de l'entreprise, chacune de ces variables est mesurable grâce à des indicateurs de mesure qui ont aussi été choisis en fonction des variables d'une part et de ce qui devrait être la stratégie de l'entreprise d'autre part. Ces quatre variables qui seront mesurées lors de l'enquête sont alors :

· La variable financière qui demeure malgré les critiques la plus importante ;

· La variable commerciale, de laquelle dépendent directement certains éléments de la variable financière ;

· La variable du management interne ;

· La variable de l'innovation.

Ces variables sont accompagné d'éléments de mesure (indicateurs) comme cela a été dit plus haut.

Section II : Description des variables

Les variables retenues sont dans leur intégralité liées aux fonctions de l'entreprise qui doivent être prises en compte pour la détermination de la performance. Pour la mesure de ces variables, il est impératif de choisir des indicateurs susceptibles de donner des valeurs appréciables.

1. Variable Financière

Bien que la méthode financière de mesure de la performance soit critiquée du fait qu'elle ne prend pas en compte les autres fonctions de l'entreprise, elle demeure un des éléments importants dans la mesure. C'est ce qui explique le choix de cette variable qui peut être mesurée à partir des indicateurs suivants :

· Le bénéfice net dont la variation positive sur des années successives peut expliquer une bonne performance financière.

· Le bénéfice par action qui permet d'apprécier la performance des entreprises du point de vue des actionnaires.

1.1. Le bénéfice net

Le bénéfice net permet une bonne appréciation de la santé financière de l'entreprise, voila pourquoi il représente un élément important dans la mesure de la performance financière.

1.2. Le bénéfice par action

Le bénéfice par action traduit l'enrichissement théorique d'un actionnaire détenant une action au cours d'un exercice. Le bénéfice net est en effet la part revenant aux actionnaires de la richesse créée par l'entreprise pendant ce même exercice.

Trop souvent, le BPA est considéré comme le critère financier le plus important, mais sa progression n'est pas toujours synonyme de création de valeur, tout comme l'inverse son recul de destruction de valeur.

Bénéfice Par Actions= bénéfice net/nombre d'actions

2. Variable commerciale

La fonction commerciale est l'un des piliers de l'entreprise car elle est en relation permanente avec les clients et les résultats qui émanent des services de vente ont une incidence importante sur les résultats financiers notamment le chiffre d'affaire (CA= Quantité Vendue * Prix Unitaire de Vente). C'est pourquoi il est nécessaire d'incorporer cette fonction dans la mesure de la performance de l'entreprise en mesurant, l'accroissement des ventes, et vérifiant l'existence des systèmes de mesure de satisfaction des clients. De même, un accroissement substantiel des ventes peut expliquer la dynamique commerciale de l'entreprise.

2.1. L'accroissement des ventes par année

Cet indicateur a été intégré à la variable commerciale, car les ventes sont très importantes pour une entreprise. L'enregistrement d'accroissement des ventes sur des années successives dénote une bonne performance des services de vente. L'incidence directe de cet accroissement est l'augmentation du chiffre d'affaire, et éventuellement de la part de marché.

2.2. La satisfaction de la clientèle

Les entreprises soucieuses d'améliorer la vente de leurs produits doivent mettre en place un système de mesure de la satisfaction des clients dans le but d'améliorer les services ou produits qui leur sont proposés. Cela permettra:

1. de mettre sur le marché des produits qui répondent aux besoins exprimés ou potentiels des clients ;

2. de fidéliser les clients, et d'acquérir de nouveaux clients ;

3. d'accroître le niveau des ventes.

3. Variable management interne

Le management interne est un élément qui doit être pris en compte lors de la mesure de la performance de l'entreprise. A ce niveau, il est question de mesurer la performance du type de management. Pour cela il faudrait approcher les principaux concernés qui sont les hommes et les femmes qui travaillent dans ces entreprises et qui subissent le management mis en place. Pour cela,trois indicateurs ont été identifiés :

· La Communication interne ;

· La prise en compte des suggestions des employés ;

· La formation continue.

3.1. La communication interne

Cet indicateur permet de mesurer auprès des employés des PME, l'efficacité de la communication d'une part entre les différentes directions de l'entreprise et d'autre part à l'intérieur de chaque direction. La communication,ne l'oublions pas,est la base de toute interaction entre personnes, d'elle dépend la qualité des relations entre directions exerçant ensemble pour atteindre les objectifs de l'entreprise.

3.2. La prise en compte des suggestions des employés

Les suggestions des employés sont très importantes dans une entreprise, car les ils sont les acteurs principaux d'une entreprise étant en contact permanent avec les clients, les fournisseurs et l'environnement de travail.

De ce fait les suggestions provenant des employés sont à prendre en compte lors de l'élaboration des stratégies de l'entreprise, pour éviter de faire des choix stratégiques qui ne sont pas en adéquation avec la réalité de l'entreprise.

3.3. Formation continue

Dans un monde où la technologie avance de façon exponentielle, les PME doivent élaborer un programme de formation continue pour leurs employés. Cela leur permettra d'être au même diapason que les entreprises concurrentes et d'améliorer leurs performances.

4. Variable innovation

Cette variable va permettre d'évaluer la performance des PME en matière d'innovation. En tenant compte du fait que chaque produit a un cycle de vie, alors l'entreprise doit innover en apportant une amélioration dans un intervalle de temps régulier, au produit (ou service) ou lancer sur le marché de nouveaux produits (ou services) de façon à toujours offrir aux clients des produits nouveaux et ainsi maintenir le rythme des ventes, voire l'améliorer.

4.1. La prise en compte de la qualité

Le souci de chaque entreprise est de satisfaire les besoins exprimés ou potentiels des utilisateurs qui sont usagers des biens et services, car cela leur permettrait de conquérir une part de marché et à fidéliser la clientèle.

4.2. l'Investissement en innovation

L'investissement en innovation est un très bon indicateur en terme de mesure de performance car permettant de mesurer l'importance accordée par les entreprises à l'innovation.

Deuxième partie : Collecte, analyse et interprétation des données

Après le choix du modèle de mesure et la description des variables, cette partie va permettre une application du modèle de mesure de performance grâce à une enquête qui a été menée auprès des PME. Les résultats obtenus à la fin de l'enquête permettront de trouver une réponse plausible à la question de recherche.

Chapitre I: collecte et analyse des données

Il s'agit ici de rassembler toutes les données susceptibles d'aider dans la recherche des réponses au problème de recherche et cela à travers une enquête. Etant donné qu'il est très difficile que l'enquête puisse toucher toutes les PME, il est impératif de procéder à un échantillonnage afin d'en dégager un assez représentatif. Ainsi la méthode d'enquête retenue s'appliquera à cet échantillon « représentatif » et les informations qui sortiront de l'enquête pourraient être généralisées.

Aussi ce chapitre fera une analyse de tous les indicateurs de chaque variable, cela permet de faire ressortir les informations recueillies lors de l'enquête. Dans le chapitre qui va suivre, l'interprétation de tous les résultats est faite afin de pouvoir tirer les conclusions qui s'imposent.

Section I : collecte des données

Cette section fait une présentation de la population concernée par l'enquête, l'échantillon qui est enquêté et la méthode d'enquête qui sera utilisée.

1. Définition de la population mère

La population mère est constituée de toutes les PME Nigériennes enregistrées à la chambre de commerce, d'agriculture, d'industrie et d'artisanat du Niger (C.C.A.I.A.N). C'est ainsi qu'on dénombre deux mille deux cent soixante quatre (2264) entreprises réparties sur le territoire national, de forme juridique, allant de la SA9(*), à l'entreprise individuelle, à la SARL10(*), au groupement d'intérêt économique.

2. Définition de l'échantillon

L'échantillon est un sous-ensemble de la population mère choisi pour l'étude, il doit être représentatif et peut être constitué à l'aide d'une variété de techniques ou de procédures. En ce qui concerne cette étude, l'échantillon est constitué de cinq (5) entreprises implantées dans la communauté urbaine de Niamey. Ces entreprises vont être choisies au hasard.

3. Présentation de la méthode d'enquête: le questionnaire

Le questionnaire de sondage est un instrument de mise en forme de l'information fondé sur une collecte de réponses à un ensemble de questions posées généralement à un échantillon représentatif d'une population. Il a la capacité de toucher un très large spectre d'objets : les opinions, les attitudes, les motivations etc. Ainsi son objectif principal est de dresser le portrait d'une réalité à un moment précis du temps.

Section II : Analyse des indicateurs de la variable financière

L'étude de cette variable doit permettre de mesurer la performance financière des PME Nigériennes grâce à la mesure d'indicateurs qui sont : le bénéfice net, le bénéfice par action.

1. Bénéfice net

Le Bénéfice net dégagé par les PME représente un indicateur privilégié pour la mesure de la performance financière, mais force est de constater que ces entreprises sont très réticentes quant à la diffusion de ce type d'informations. Sur les cinq PME enquêtées une seule a bien voulu communiquer cette information. Le tableau ci-dessous récapitule le bénéfice net de cette entreprise sur trois ans.

Tableau1: tableau de variation du bénéfice net sur 3 ans

Année

2003

2004

2005

Bénéfice net ou perte nette (en FCFA)

1.024.865.475

-737.583.007

-95.470.285

Source: service comptabilité Niger Poste SA

Il ressort de ce tableau que le bénéfice de cette entreprise enregistre une baisse spectaculaire de 71,96% en 2004 par rapport à 2003, en 2005 malgré qu'il reste négatif il enregistre une croissance de 87,05% par rapport à 2004.

Cette information ne permet pas de mesurer cet indicateur, elle est donnée à titre illustratif.

2. Le bénéfice par action

Cet indicateur permet d'évaluer la performance financière des entreprises du point de vue des actionnaires. Au cours de l'enquête, aucune entreprise n'a donné des informations concernant le nombre d'actions, le nombre d'actionnaires et le bénéfice par action. Il est donc impossible de mesurer cet indicateur.

Section III : Analyse des indicateurs de la variable Commerciale

L'étude de cette variable permettra de mesurer la performance commerciale de la PME Nigérienne à travers deux indicateurs qui sont : l'accroissement des ventes par année et la satisfaction de la clientèle.

1. Accroissement des ventes par année 

Cet indicateur permettra de mesurer la performance commerciale à travers l'accroissement (positif ou négatif) du chiffre d'affaire sur trois ans (2003 ; 2004 ; 2005). Lors de l'enquête seules deux entreprises sur cinq ont donné les informations concernant cet indicateur. Les informations ainsi recueillies ne permettent pas de généraliser les résultats à l'ensemble de la population mère. Mais ces informations sont présentées dans le tableau ci dessous à titre illustratif.

Tableau2: tableau récapitulatif des CA sur 3 ans

 

2003

2004

2005

SAHEL COM.SA

4 042 000 000FCFA

4 264 000 000FCFA

Pas communiqué

Niger Poste SA

1 298 730 227FCFA

1 330 460 647FCFA

1 384 696 307FCFA

Source: services comptables Sahel Com SA et Niger Poste SA

Le tableau fait ressortir que pour l'entreprise Sahel Com.SA, il ya une variation positive du chiffre d'affaire de 5,49% en 2004 par rapport au chiffre d'affaire réalisé en 2003, soit un accroissement de deux cent vingt deux millions de francs CFA (222 000 000FCFA) .

En ce qui concerne l'entreprise Niger Poste.SA il on peut observer :

Ø en 2004, Une variation de trente un millions sept cent trente mille quatre cent vingt francs CFA (31 730 420 CFA) soit une variation positive de 2,44% par rapport au chiffre d'affaire de l'année 2003.

Ø en 2005, une variation de cinquante quatre millions deux cent trente cinq mille six cent soixante francs CFA (54 235 660 CFA) soit une variation positive de 4,07% par rapport au chiffre d'affaire de l'année 2004

Tableau3: tableau de variation du chiffre d'affaire

 

2003-2004

2004-2005

SAHEL COM SA

222 000 000 CFA

Pas communiqué

Niger Poste SA

31 730 420 CFA

54 235 660 CFA

Source: services comptables Sahel Com SA et Niger Poste SA

Graphique N°1: représentation du CA par PME sur 3 ans

Source:services commercial Sahel Com SA et Niger Poste Sa

Tableau4: tableau de variation du chiffre d'affaire en pourcentage

 

2003-2004

2004-2005

SAHEL COM SA

5.49%

Pas communiqué

Niger Poste SA

2.44%

4.07%

Source: services commercial Sahel Com SA et Niger Poste SA

Graphique n°2: variation en pourcentage du CA

Source:services commercial Sahel Com SA et Niger Poste SA

2. La satisfaction de la clientèle

La fidélisation des clients est une question importante pour toutes les entreprises enquêtées (100% ont répondu oui à la question), bien que 80% de ces entreprises évoluent en milieu concurrentiel, seul 20% affirment posséder un programme de fidélisation de leurs clientèles.

Section IV : Analyse des indicateurs de la variable Management interne

L'utilisation de cette variable a pour objectif principal de mesurer les performances managériales des PME. Pour cela trois indicateurs ont été retenus, à savoir : la communication interne, la prise en compte des suggestions des employés, et la formation continue. Après administration du questionnaire d'enquête les résultats suivants ont été obtenus.

1. Communication interne

Les résultats obtenus lors de la mesure de cet indicateur montre que 40% des gestionnaires enquêtés trouvent que la qualité de la communication est moyenne au sein de leurs entreprises, 40% pensent qu'elle est bonne et 20% pensent qu'elle est très bonne. L'histogramme ci-dessous donne une vue d'ensemble des résultats de la mesure de cet indicateur.

Graphique n°3: représentation de l'état de la communication interne des PME

Source: employés des PME enquêtées

2. La prise en compte des suggestions des employés

Les résultats qui ressortent de la mesure de cet indicateur montrent que 100% des gestionnaires pensent que les suggestions des employés doivent être prises en compte pour l'amélioration de la qualité du travail. Mais 40% de ces gestionnaires pensent qu'il faut juste noter ces suggestions et 60% qui pensent que ces suggestions sont importantes.

Tableau5: tableau de fréquence de l'état de la communication interne

 

Fréquence

Fréquence relative

Sans importance

0

0

A Noter

2

0,4

Importante

3

0,6

T.Importante

0

0

TOTAL

5

1

Source: enquête par questionnaire

3. La formation continue

Il ressort de l'enquête que 100% des PME enquêtées affirment avoir un programme de formation ou de recyclage de leurs employés. C'est ainsi que 40% des entreprises enquêtées déclarent former ou recycler 1 à 5 employés par an ; 20% déclarent former ou recycler 6 à 10 employés par an et 40% déclarent former ou recycler plus de 10 employés par an.

Graghique n°4: nombre d'employés formés par an et par PME

Source:direction des ressources humaines des entreprises enquêtéesSection V : Analyse des indicateurs de la variable innovation

L'utilisation de cette variable permet d'évaluer la performance des PME en matière d'innovation. Pour atteindre cet objectif deux (2) indicateurs de mesure sont retenus à savoir: la prise en compte de la qualité et l'investissement en matière d'innovation.

1. La prise en compte de la qualité

La mesure de cet indicateur montre que 100% des PME enquêtées déclarent que la qualité est une priorité pour elles, mais seul 40% de ces PME disposent d'un service dédié exclusivement à la qualité et plus de la moitié (60%) ne dispose d'aucune structure pouvant traiter de la qualité.

2. L'investissement en innovation

En ce qui concerne l'innovation, 40% des gestionnaires pensent que leurs entreprises sont innovantes contre 60% qui pensent qu'elles ne le sont pas. Pour la réalisation d'investissement, seul 20% des entreprises enquêtées déclarent avoir investi en innovation ces trois dernières années.

Chapitre III: interprétations des résultats

Ce chapitre interprétation des résultats, permet de tirer les conclusions des résultats de l'analyse des divers indicateurs de chaque variable. Ainsi il sera possible d'affirmer ou d'infirmer la performance de chaque variable.

Section I: la performance financière

La performance financière des PME Nigériennes n'a pas pu être évaluée du fait du manque d'informations sur les indicateurs de mesure de cette variable (à savoir le bénéfice net et le bénéfice par action). Cependant une seule entreprise a communiqué ces informations ; mais les informations recueillies au niveau de cette entreprise ne permettent pas d'évaluer la performance financière de l'échantillon d'abord puis de généraliser à la population mère. Il est possible mais pas évident que les informations fournies par cette entreprise soient similaires à d'autres entreprises.

Selon les informations communiquées, il est aisé de constater que l'entreprise Niger Poste. SA est en baisse de performance financière car en 2003 le bénéfice net était positif (1 024 865 475 FCFA) et pour les deux années qui ont suivi il a été négatif (-737 583 007 en 2004 et -95 470 285 en 2005).

Section II: la performance commerciale

En ce qui concerne la performance commerciale des PME seules deux entreprises ont communiqué les informations ayant trait à cette variable. L'observation de la variation du chiffre d'affaire montre des tendances positives avec des taux d'accroissement allant de 2,44% à 5,49%.Aussi 100% des entreprises estiment que la fidélisation de leur clientèle est importante, mais ce qui est paradoxale c'est que seul 20% d'entre elles disposent d'un programme de fidélisation de la clientèle.

La performance commerciale de ces entreprises est acceptable au regard des taux de croissance du chiffre d'affaire, mais des efforts restent à faire en ce qui concerne la fidélisation de la clientèle. En considérant le fait que seules deux entreprises ont communiqué ces informations et qu'elles représentent moins de la moitié de l'échantillon, il est difficile de généraliser ces résultats à la population mère.

Section III: la performance en management interne

La performance managériale est d'une importance capitale dans la mesure de performance des PME, car elle permet de recueillir l'avis du personnel des entreprises sur leurs conditions de travail. Aussi permet-elle d'avoir une vue sur la gestion de la compétence des employés.

L'indicateur ``communication interne'', montre que 40% des employés des entreprises enquêtées qualifie la Qualité de la communication au sein de l'entreprise de moyenne ; 40% la qualifient de bonne et 10% la qualifient de très bonne.

L'indicateur ``prise en compte des suggestions'' montre que 100% des gestionnaires affirment prendre en compte les suggestions des employés pour l'amélioration de la qualité et des conditions de travail, ainsi 40% estiment que les suggestions sont à noter et 60% pensent qu'elles sont importantes donc seul les 60% prennent réellement les suggestions en compte.

L'indicateur ``formation continue'' ; toutes les entreprises affirment avoir un programme de formation ou de recyclage de leurs employés, c'est ainsi que 40% déclarent former 1 à 5 employés par an ;20% déclarent en former 6 à 10 par an et 20% déclarent en former plus de 10 employés.

Au vu de ces résultats on peut conclure que la performance managériale des PME Nigériennes est satisfaisante même si des progrès restent à accomplir notamment dans la formation des employés dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Section IV: la performance en Innovation

L'innovation, dans cette ère de mondialisation et de concurrence doit être une priorité pour les gestionnaires pour que leurs entreprises soient performantes et puissent être compétitives. C'est ainsi que 100% des gestionnaires interviewés affirment que l'innovation est une priorité pour eux et 40% pensent que leurs entreprises sont réellement performantes,alors que seul 20% des PME enquêtées déclarent avoir investi en innovation ces trois dernières années. La structure organisationnelle de ces entreprises montre que 40% disposent d'un service qualité.

Des efforts doivent être accomplis pour améliorer la performance en innovation car le résultats obtenus ne sont guère encourageants, pour ce faire les PME doivent accroître leurs investissements en matière d'innovation et mettre en place des services qualité.

Les résultats obtenus après mesure de tous les indicateurs, ont permis de dégager les différentes performances des variables retenues sauf pour les variables commerciale et financière qui pour un manque d'informations n'ont pas été évaluée. Après interprétation, seule la variable management interne donne un résultat satisfaisant malgré quelques points que les entreprises se doivent d'améliorer. Cela permet d'affirmer que La performance des PME Nigériennes est faible et il est impératif pour elles de l'améliorer afin de relever les défis de la concurrence provoquée par la mondialisation.

Conclusion

La performance des PME, vu leur importance dans le tissu économique national, doit retenir l'attention des décideurs  pour pouvoir pérenniser leur existence et cela en les dotant de moyens pour résister aux contraintes multiples que leur impose la mondialisation.

C'est pourquoi nous avons décidé d'essayer de faire un diagnostic de la performance de nos PME en commençant par chercher, s'il existe, des méthodes d'évaluations proposées par d'autres chercheurs. Parmi la multitude de méthodes trouvées, deux ont retenu l'attention à savoir la méthode traditionnelle avec les ratios de Tobin et de Marris et la méthode proposée par Kaplan et Norton.

Quatre variables ont été retenues et leurs mesures a été effectuée à l'aide d'indicateurs. Après collecte, analyse et interprétation des données, il résulte que seule la variable management interne fait ressortir des résultats satisfaisants, cela permet de conclure que les PME Nigériennes souffrent d'un manque de performance auquel il faut remédier.

Cette insuffisance de performance résulte d'un manque d'investissement pour l'acquisition de nouvelles technologies de production, d'un manque de formation des employés aux nouvelles technologies de l'information de la communication et aussi à la « négligence » de la qualité.

Pour palier à toutes ces insuffisances, les PME Nigériennes doivent trouver des sources de financement susceptibles de leur permettre d'acquérir les nouvelles technologies, elles doivent aussi développer des programmes de formation et de recyclage cyclique de leurs employés pour ne pas être en marge de l'évolution technologique. Aussi les PME doivent se donner les moyens de pouvoir contrôler la qualité des produits ou services qu'elles proposent en mettant en place des services qualité. /.

Bibliographie

Chung K.H. et Pruitt S.W.(1994): A simple Approximation of Tobin's q, financial management , vol.23,N°3

Charreaux G. et Desbrières P. (1998), Gouvernement des PME et création de valeur, Finance contrôle stratégique.

Bergeron, H., (1998):''les tableaux de bord pour rendre compte de la performance : typologie et déterminants'', actes du XIX congrès de l'AFC, Nantes, volume II

Cabinet du Premier ministre, secrétariat permanent du DSRP, stratégie de réduction de la pauvreté, version finale du 14 janvier 2002.

Bouquin, H., (1986), le contrôle de gestion, presses universitaires de France.

Kaplan, Robert et David. P. Norton: the balanced scorecard, Havard business school press.

Thomas Peters et Robert Waterman: le prix de l'excellence, les secrets des meilleures entreprises, tendances actuelles.

www.12manage.com

Annexes

Annexe I: le questionnaire

1-Pensez-vous que la communication au sein de votre entreprise est :

T.Mauvaise Mauvaise Moyenne Bonne T .Bonne Excellente

2-Les suggestions émises par les employés sont-elles prises en considération pour l'amélioration du travail ?

OUI NON

Si oui ces suggestions sont elles, pour vous :

Sans importance A Noter Importantes T .Importantes

3-Existe il un programme de formation ou de recyclage des employés dans votre entreprise ?

OUI NON

Si oui environ combien d'employés bénéficient de ce programme par année ?

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Autres

4-votre entreprise évolue t-elle en milieu concurrentiel ?

OUI NON

Si oui quelle est approximativement, votre part de marché ?

5-La fidélisation des clients est elle importante pour votre entreprise?

OUI NON

Si oui Existe il un programme de fidélisation de la clientèle au sein de votre entreprise ?

OUI NON

6-Quelle est l'évolution du chiffre d'affaire ces trois dernières années ?

Année

2003

2004

2005

Chiffre d'affaire

 
 
 

7-Quelle est l'évolution du bénéfice ces trois dernières années ?

Année

2003

2004

2005

Bénéfice net

 
 
 

8-La qualité est elle une priorité dans votre entreprise ?

OUI NON

9-Existe-t-il un service s'occupant de la qualité dans votre entreprise ?

OUI NON

10-Pensez vous que votre entreprise est innovante?

OUI NON

Si oui avez-vous fait des investissements ces trois dernières années pour la conception de nouveaux produits ou services ?

OUI NON

* 1 Bénéfice net :excédent net des recettes sur les dépenses,a près une période qui est généralement d'un an.

* 2 Bénéfice par action : excédent net des recettes sur les dépenses divisé par le nombre d'actions de l'entreprise.

* 3 Rendement sur capital investi :calcul du rendement obtenu par l'activité.

* 4 Somme versée par les actionnaires et qui permettent de financer l'actif.

* 5 Montant du passif, résultant des emprunts bancaires.

* 6Valeur en bourse des actions

* 7 Rentabilité souhaitée

* 8 Le tableau de bord équilibré, mesure de la performance

* 9Société anonyme

* 10 Société à responsabilité limité






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote