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Contribution du suivi de la faune sauvage à l'aménagement du Parc National de la Bénoué et au développement des riverains des zones d'intérêt cynégétique à cogestion (N° 1 & 4) au Nord-Cameroun

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par Samuel Christian TSAKEM
Université de Liège (Belgique) - Diplôme d'Etude Spécialisée Interuniversitaire en Gestion des Ressources Animales et Végétales en Milieux tropicaux 2005
  

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4.4 Activités humaines, localisation et impact sur la faune

4.4.1 Description

Les taux de rencontre des différentes activités humaines ont été calculés, ce qui a permis de classer par ordre d'importance les quatre grands types de pressions. Il s'agit du braconnage, de l'élevage, des activités champêtres (dans les ZIC) et de la pêche illégale combinée à l'orpaillage (tableau VI).

Tableau VI : Taux de rencontre des différentes activités humaines dans la zone

Type de pression IKA

Braconnage 0.140

Elevage 0.096

Champs (dans les ZIC) 0.0 12

Pêche et orpaillage 0.004

· Le braconnage : Il demeure le fléau le plus important qui menace la faune sans distinction d'espèce, de sexe et d'âge. Plusieurs signes ont été rencontrés notamment les campements actifs ou abandonnés, les douilles de munitions, les trophées abandonnés, les empreintes même des braconniers. Il faut aussi signaler que toutes les autres activités concourent au braconnage, car l'éleveur ou l'orpailleur a très souvent recours aux animaux sauvages pour son alimentation. Le braconnage se présente comme l'activité la plus importante avec un taux de rencontre de 14 signes aux 100 km suivie de l'activité pastorale (tableau 6)

· L'élevage : la zone est recouverte d'une végétation luxuriante qui constitue un fourrage abondant et de qualité. C'est ainsi de nombreuses pistes de transhumance ont été rencontrées, au même titre que des campements d'éleveurs et l'observation de nombreux individus de Afzelia africana émondés. Les zones éloignées du campement du Buffle noir à l'instar du nord et du sud du parc subissent plus de pression pastorale. Le taux de rencontre de l'activité pastorale est de 9 signes aux 100 km pour l'ensemble de la zone (tableau 6).

· L'installation de champs : de nouveaux champs sont créés chaque année dans les ZIC 1 & 4 aussi bien par les migrants que par les populations autochtones, même dans les endroits très reculés des villages. Seulement les champs très reculés des villages ont été notés pour un taux de rencontre de près de 12 champs aux 1000 km pour l'ensemble de la zone. L'isolement des champs les expose à la faune sauvage, occasionnant ainsi des conflits hommes-faune. Les défriches sont accélérées par le commerce du bois de chauffage dans la zone (Djankoua, 2001).

· L'orpaillage et la pêche : L'extraction de l'or est faite toute l'année au sud de la Bénoué et le long des Mayos Alim et Nzoro. Cette activité se confond très souvent avec la pêche, car elles se déroulent aux mêmes endroits du fleuve et les principaux acteurs se livrent tantôt à une activité, tantôt à l'autre. Des puits d'extraction de l'or abandonnés par les orpailleurs, ainsi que des campements de pêcheurs ont été rencontrés. Le taux de rencontre de ces activités est le moins élevé dans la zone avec 4 signes aux 1000 km.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery