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La liberté d'expression chez les jeunes casablancais

( Télécharger le fichier original )
par Bennani saadia , Saidy hind Eddahbi mustapha , Essalki brahim
Institut Polytechnique Privé de casablanca -  2007
  

Disponible en mode multipage

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DÉPARTEMENT DE GESTION

Méthodologie des Sciences Humaines

Présentation du projet :

La liberté d'expression chez les jeunes casablancais

Travail réalisé par : Bennani Saadia

Eddahbi Mustapha

Essalki Brahim

Saidy Hind

Encadré par : Mr. Imad-Eddine Hatimi, Institut Polytechnique

DATE DU DÉPÔT

22 / 05 /2008

Table des matières

Introduction.....................................................................................P.3

? Première partie - La liberté d'expression : approche théorique ....................P.6

Section 1: La liberté, différentes approches :.................................P.7

1.1) Approche philosophique ...........................................P.7

1.2) Approche politique...................................................P.8

1.3) Approche juridique...................................................P.9

Section 2: Le concept de la liberté d'expression :...........................P.10

2.1) Le cadre d'évolution de la liberté d'expression.....................P.10

2.2) Les autres formes de liberté...........................................P.10

2.3) Où s'arrête la liberté d'expression au Maroc........................P.11

2.4) Les obstacles à la liberté d'expression au Maroc...................P.12

Section 3: Les jeunes Marocains et la liberté d'expression :..............P.13

3.1) Les sujets tabous aux yeux des jeunes marocains...................P.13

3.1.1) La sexualité......................................................P.13

3.1.2) La royauté.......................................................P.14

3.2) Les formes d'expression de la jeunesse marocaine..................P.14

3.2.1) Le tatouage ......................................................P.15

3.2.2) Le style vestimentaire.......................................... P.15 

3.2.3) Le langage jeune.................................................P.15

3.2.4) La musique........................................................P.15

 

Deuxième partie - La liberté d'expression aux yeux des jeunes marocains ......P.16

Section 1 : Modèle de questionnaire..............................................P.17

Section 2 : Représentation, analyse des graphiques.............................P.21

Section 3 : Interprétation des résultats du questionnaires.......................P.30

Conclusion..........................................................................P.31

Webographie & bibliographie..................................................P.32

Introduction

La liberté s'explique comme étant une possibilité d'agir sans être soumis à un pouvoir d'autrui.

La liberté de penser est la possibilité pour chacun, d'avoir ses propres opinions sur tous les sujets, sans avoir à être inquiété par une quelconque autorité.

Dans un régime totalitaire, le délit d'opinion est l'opposé de la liberté de pensée, il consiste à poursuivre ceux qui auraient l'audace de soutenir une opinion qui a été interdite par l'Etat.

Dans des pays comme l'URSS ou la Chine, on a poursuivi des intellectuels pour leurs opinions dites « réactionnaires », dès qu'ils s'écartaient de la doctrine du parti et de la propagande officielle.

La liberté de penser est réduite par la censure du pouvoir.

L'Homme en tant qu'un être privilégié de pensées et de conscience, possède des droits qui assurent son humanité.

De ce fait, la liberté d'expression citée dans l'article 19 de la déclaration universelle des droits de l'Homme (10décembre 1949) se présente comme suit :

« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répondre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit».

L'intérêt et la justification du choix du sujet :

· L'importance de la jeunesse dans la population et le développement du pays

· Le rôle de la liberté dans l'épanouissement de la jeunesse

· L'appréciation de la valeur et des limites de la liberté d'expression dans la société

La problématique générale :

« La liberté d'expression est un aspect remarquable de la démocratie.

L'évolution de la société détermine son épanouissement, chez les jeunes casablancais. »

Objectif de notre recherche :

Comment les jeunes casablancais conçoivent-ils, leur liberté d'expression?

Justification des outils de recherche utilisés :

Nous allons recueillir directement, auprès de la population, des informations, et nous tenterons ensuite d'établir des relations d'association, entre la liberté d'expression et son épanouissement au sein des jeunes casablancais.

Nous nous adresserons directement à des participants sans recourir à la méthode expérimentale, nous utiliserons donc la méthode d'enquête.

Le sondage est la meilleure technique permettant de recueillir l'opinion des gens, et c'est la seule qui permet de généraliser les résultats.

Nous interrogerons, à l'aide de questionnaire, un nombre considérable de personnes.

Vu la sensibilité du sujet choisi, nous assurerons l'anonymat pour obtenir des informations exactes.

Première partie :

La liberté d'expression 

Approche théorique

Section1. La notion de la liberté :

Le concept de liberté d'expression a été cité dans plusieurs champs cognitifs : la philosophie, la politique, la justice...

1.1) Approche philosophique

Lors de l'usage de sa raison, le philosophe ne saurait se poser des limites ou des

Tabous intellectuels. L'exercice de sa philosophie requiert une liberté absolue.

Autrefois, la liberté a d'abord été pensée dans un cadre comparatif du statut politique de l'homme libre à celui de l'esclave.

L'esclave est celui qui est privé de droit, ainsi, sa condition est celle de l'animal domestique, doué d'assez d'intelligence pour comprendre un ordre. En fait, cet être ne diffère de l'animal que par sa raison.

Le citoyen, lui, est à la fois commandant et obéissant.

En effet, il commande dans l'exercice de son droit dans les assemblées des citoyens, dans la participation à la vie publique, donc le citoyen doit exercer un pouvoir législatif et judiciaire.

Et l'on demande de nos jours au citoyen de siéger comme juré au tribunal, d'élir les députés chargés de faire la loi. Il est ainsi obéissant lorsqu'il respecte le droit qui résulte des décisions communes.

Il est néanmoins important de distinguer entre liberté naturelle, qui est indépendante de la loi, et responsabilité civile. Rousseau écrit d'ailleurs : « Quand chacun fait ce qui lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d'autres, et cela ne s'appelle pas un état libre ».

Toutefois la liberté ne se définit pas comme un respect absolu de la liberté de l'autre jusqu'à la soumission à l'autre citoyen. Aussi Rousseau ajoute : « la liberté [...] consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre ».

La liberté naturelle dans la conception de « je peux faire ce que je veux », peut détruire et finir par nier la liberté elle-même, la même liberté que je me donne je dois la prêter au autres.

Aussi faut-il admettre qu'il «  n'y a point de liberté sans lois, où quelqu'un est au dessus des Lois ». S'il advenait qu'un peuple soit dominé par un pouvoir qui se placerait au dessus des lois, il y perdrait du même coup sa liberté.

Cette situation se révèle pourtant trop souvent dans l'Histoire. Ainsi le citoyen ne fait qu'obéir sans commander.

   «  Quand cette contrainte vient du pouvoir politique, nous parlons de despotisme, de tyrannie, de dictature et de régime totalitaire. Le despotisme est un pouvoir excessivement étendu et confié à un souverain, au dépend du peuple. La tyrannie est un despotisme violent et cruel, qui s'impose par la terreur. Une dictature est un régime politique qui s'instaure à la faveur d'un putsch miliaire, en renversant un régime plus modéré. Un régime est totalitaire quand la diversité des opinions y est interdite, et que règne une pensée unique, l'idéologie du régime, qu'un seul parti possède un pouvoir total à tous les étages de l'Etat. »

1.2) Approche politique

La liberté demande une sagesse de la conscience d'un peuple pour qu'il devienne pleinement capable d'en user. La liberté suppose la pleine responsabilité des citoyens. Mais cela pose aussitôt un problème, car que veut dire être mûr pour la liberté ? La liberté politique peut-elle s'apprendre ? Quand peut-on dire qu'un peuple est mûr pour la liberté ?

   Kant explique qu'« il faut d'abord avoir été mis dans la liberté pour apprendre la liberté ». Ce serait un raisonnement étrange que de décider que les hommes ne seront jamais prêts et qu'ils ont d'abord besoin d'être placé sous tutelle, avant de pouvoir assumer leur liberté.

    Pour celui qui tient en main les rennes du pouvoir, donner la liberté au peuple est un risque à prendre, mais c'est en prenant ce risque que le peuple gagne sa maturité politique.

Pour que l'arbre atteigne son plein développement adulte, il faut qu'il soit délivré des liens qui l'attachent au tuteur.

Politiquement, le peuple aussi doit être traité en tant qu'adulte.

Nous devons accorder notre confiance à la raison pour qu'elle trouve son chemin dans la liberté. La conscience ne mûrit pas POUR la liberté, elle mûrit d'abord DANS la liberté.

Ainsi la liberté de penser est la capacité pour chacun d'avoir ses propres opinions sur tous les sujets, sans devoir être inquiété par une quelconque autorité, parce qu'il pense ceci ou cela, qu'il n'est pas d'accord notamment avec les vues du pouvoir politique en place.

1.3) Approche juridique 

Dans la législation marocaine le terme liberté est présent dans « la constitution de 1996 » puisqu'elle adhère aux principes des droits de l'homme tels qu'ils sont reconnus universellement. Cela parait clairement dans l'article 9 : 

« La Constitution garantit à tous les citoyens :

-La liberté de circuler et de s'établir dans toutes les parties du Royaume

-La liberté d'opinion, la liberté d'expression sous toutes ses formes et la liberté de réunion

-La liberté d'association et la liberté d'adhérer à toute organisation syndicale et politique de leur choix.

Il ne peut être apporté de limitation à l'exercice de ces libertés que par la loi » (constitution marocaine 1996)

On confirme que la liberté du citoyen est l'expression, la circulation, la réunion ainsi que l'adhésion à toute organisation.

Cependant la limitation est claire et le concept de « liberté d'expression » ne peut jamais atteindre la liberté absolue. L'article finit d'ailleurs par conclure qu'il y a des limites définies par la loi.

La législation mondiale, a été la première à déterminer le cadre juridique de la liberté de l'homme, à travers le texte de la déclaration universelle des droits de l'homme. Et ceci dans les articles 3, 4, 13, 18, 19, 20

Section2. Le concept de la liberté d'expression au Maroc :

2.1- Le cadre d'évolution de la liberté d'expression:

La liberté comme définie ci-dessous, est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure ou l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique.

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, cela implique le droit de ne pas être marginalisé pour ses opinions, ainsi, que le droit de recevoir et de répondre, sans considérations de limites, éliminant ainsi toute sorte de contrôle, de censure, ou de manipulation de la part des états ou de groupe de pression.

Ce droit exige l'accès de l'Homme, aux moyens culturels et techniques de la communication. Autrement dit, le droit de diffuser et de recevoir l'information en pleine égalité de conditions sans que les progrès technologiques en matière de communication aggravent la soumission de certains pays vis-à-vis d'autres.

2.2-Les autres formes de liberté :

· Liberté naturelle : état à ce que l'être soit soumis à la fatalité et au déterminisme biologique.

· Liberté civile : droit d'agir a sa guise, sous réserve de respecter les lois établies.

· Liberté politique : celle d'exercer une activité politique, d'élire des représentants, etc.

· Liberté individuelle : droit de chaque citoyen de disposer librement de lui-même et d'être protéger contre toute mesure arbitraire ou vexatoire.

· Liberté de conscience (choix d'une religion ou le refus d'avoir une religion).

· Liberté de culte, concernant l'exercice du culte public des diverses religions.

· Liberté d'opinion, de pensée, d'expression(en matière politique, religieuse, philosophique).

· Liberté de la presse : droit de publier des journaux, des livres sans autorisation préalable ni censure.

· Liberté de mouvement,

· Liberté d'association,

La recherche de la liberté religieuse encourage les autres libertés, notamment les libertés d'expression, de réunion et de conscience. Lorsqu'on sert la cause de la liberté religieuse, on favorise la démocratie.

· Liberté syndicale : droit d'adhérer à un syndicat de son choix ou de n'adhérer à aucun.

· Liberté économique

· liberté surveillé, régime imposé à certains délinquants mineurs qui sont rendus à leur famille, mais sous la surveillance et le contrôle d'un délégué.

· Liberté provisoire, état d'un inculpé qui n'est pas emprisonné, tant qu'il n'est pas encore jugé.

· Etc...

2.3- Où s'arrête la liberté d'expression au Maroc ?

Le Maroc est un pays qui fut très longtemps privé de toute forme de liberté d'expression. La soif de liberté a soudainement explosé ces dernières années, la marmite ne pouvant plus contenir son contenu...

Dans un pays où les dénigrements font légion dans les comportements des citoyens, la définition par la loi, d'un cadre stricte d'évolution de la liberté d'expression est nécessaire. En effet nous ne sommes pas encore prêts pour le fixer indépendamment de toute autorité.

Dans des pays où la liberté d'expression existe depuis bien longtemps, toute information est sujette à vérification, et à un examen objectif de sa validité.

Des propos tenus pour ragots ailleurs, se trouvent consolidés, au Maroc, par l'effet de masse.

Il ne s'agit pas de mettre la liberté d'expression en cause, mais de la préserver des dérives. Les citoyens ont besoin d'apprendre à utiliser leur conscience, dans l'épanouissement de leur liberté d'expression.

2.4-Les obstacles à la liberté d'expression au Maroc :

Des obstacles font entrave à la bonne application de la liberté d'expression au Maroc, parmi eux :

La proportion élevée d'enfants non scolarisés (1.5 millions), d'enfants ouvriers ou enfants vivant dans la rue.

L'émergence de zones de non droit, où la loi est dictée par des barons interdisant toute déviation.

La prononciation de lourdes sentences à l'encontre de la presse, leur interdisant de paraître, ou leur infligeant de lourdes amendes mettant en péril leur existence.

Le manque évident de réelle volonté politique à changer cela.

Section3 : Les jeunes marocains et la liberté d'expression :

3.1 Les sujets tabous aux yeux des jeunes marocains, quelques exemples :

Le tabou, représente l'interdit, c'est à dire l'existence d'un espace sacré où l'homme n'a plus le droit de se comporter comme il le désire individuellement. L'homme est donc soumis à des forces divines qui restreignent sa volonté.
La notion de tabou est encore plus étroite que celle de l'interdiction, car il n'est jamais motivé par une quelconque raison.

3.1.1 La sexualité:

La sexualité a toujours été un sujet tabou au sein de notre société. Pourtant, elle demeure une partie intégrante de notre vie. Celle-ci représente la source de l'humanité et du plaisir physiologique.

L'islam n'a jamais interdit sa pratique, mais a définit le cadre de son évolution.

Mais, dans une société où le manque de communication règne, l'adulte grandit dans l'esprit que la sexualité est synonyme de tabou.

Comment peut-on imaginer qu'il aura une vie normale en couple ? Et comment pourra-t-il exprimer ses désirs envers son partenaire ?

Heureusement, les jeunes hésitent de moins en moins à s'exprimer librement sur un sujet encore considéré comme tabou.

Les recueils sur le sujet sont rares. Mais la situation change peu à peu. Des enquêtes sociologiques et psychologiques menées au Maroc, apportent des illuminations précieuses sur l'évolution des coutumes.

Selon la sociologue Soumaya Naamane-Guessous, rares sont les jeunes qui ont droit à l'éducation sexuelle. « Au sein des familles marocaines, l'éducation chez la fille se résume aux interdits : « Ne touche pas à ton corps ! », « Méfie-toi des hommes ! »1(*), etc. Ce qui n'est pas sans induire, plus tard, une absence totale de conversation chez les couples adultes.2(*)

3.1.2 La royauté :

La royauté au Maroc est le droit exclusif d'exercer l'autorité politique. Mais c'est aussi un pouvoir lié à une norme, une loi religieuse, celle de l'Islam.

C'est dans ce contexte que le Maroc se démarque en faisant des valeurs propres de l'islam sa ligne de conduite.

La royauté au Maroc, semble constituer un objet essentiel de la réflexion politique. Le problème politique primordial s'avère être la limitation du pouvoir souverain quel qu'il soit. La royauté doit nous apparaître comme une forme politique indifférente, soumise aux règles de l'Etat de droit. Celle-ci conserve ainsi sa supériorité et assure mieux que tout autre régime l'autorité et l'unité de commandement, qui sont nécessaires à la survie de la cité.

Cependant, ce qu'on appelle communément « les années de plomb », a été une période où toutes les formes d'expression et de révolte ont été écrasées par un pouvoir dévastateur, soucieux de consolider son règne sur l'ensemble du territoire.

Mais de nos jours, le système semble procurer aux médias une marge de manoeuvre leur permettant d'aller jusqu'à s'immiscer dans l'intimité du Roi, en personne. Bien que quelques dérapages aient été sévèrement sanctionnés, le Maroc est en légère progression dans le classement mondial de la liberté de la presse, établi par « Reporters sans frontières ». En effet, le Maroc passe de la 131ème place en 2003, à la 126ème en 2004, à la 119ème 2005, puis à la 97ème en 2006, pour finalement légèrement descendre à la 106ème place en 2007.

Les jeunes sont ainsi moins contraints à tenir leur langue dans leur poche, utilisant la blogosphère pour répandre leurs idées.

3.2 Les formes d'expression de la jeunesse marocaine :

Une expression citoyenne est une tenue de parole à particularité publique, permettant de s'affirmer face aux autres. C'est une identification des personnes, renvoyant à une liberté, obtenue ou désirée.

Les formes d'expression sont très variés, à titre d'exemple : La musique, le cinéma, le théâtre, les journaux, les poèmes, l'art, la radio et la télévision...

On distingue aussi différents manières d'expressions individuelles et collectives tel que : le vote, la pétition, la grève, les forums... Ceux-ci montrent les différentes interventions au sein de la société.

3.2.1 Le tatouage :

L'art traditionnel marocain, conserve une grande part dans notre vie. Les jeunes artisans s'en imprègnent pour nous livrer des dessins de lignes et de points, qu'ils appliquent sur les objets usuels, ou qu'ils gravent sur le corps humain, sous forme de tatouage.

Le tatouage sert ainsi de moyen d'expression, connu dans les cultures les plus anciennes. Il porte la trace d'une culture qui rend la peau intermédiaire entre la pensée et l'expression de la personne tatouée.

3.2.2 Le style vestimentaire :

Les jeunes adoptent le style vestimentaire comme un symbole d'appartenance, une identité avancée qui leur procurent l'impression d'exister.

Se vêtir autrement est avant tout, pour eux, une façon de s'exprimer, et d'attirer l'attention de leur milieu.

3.2.3 Le langage jeune :

Les jeunes marocains s'expriment différemment. Ils possèdent un nouveau langage, propre à eux, fait de termes nouveaux, venus d'autres langues et cultures.

Des auteurs ont essayé de retracer l'origine et l'évolution de ces termes, mais la confusion règne toujours.

D'autres pensent également que le langage des jeunes est un fait de sous-culture.

3.2.4 La musique :

Nous pouvons reprendre l'évolution du langage des jeunes, en tenant compte des propos du rapeur marocain Bigg : « Utiliser le langage des jeunes pour leur parler vrai. J'exprime ainsi le fond de ma pensée et la leur. Je crie haut sur scène ce que les Marocains pensent tout bas ».

Le rap et le Hip Hop marocain apparaissent comme la musique de la jeunesse. Une musique traditionnelle imprégnée d'ampleurs et d'harmonies, visant une appartenance populaire, souvent musulmane et restant respectueuse de certaines valeurs sociétales.

Ces jeunes chanteurs clament des messages politiques et sociaux et avouent ce qu'est la misère, la pauvreté, la corruption, et autres fléaux inquiétants...

Deuxième partie :

La liberté d'expression aux yeux des jeunes marocains

Annexes

Section1 : Modèle de questionnaire 

La liberté d'expression chez les jeunes casablancais

Nous sommes un groupe d'étudiants de l'institut polytechnique privé de Casablanca.

Nous réalisons, dans le cadre de notre cours de « méthodologie de recherche en sciences humaines », une enquête sur la perception de la liberté d'expression.

Cette enquête aboutira à la réalisation d'un rapport décrivant l'épanouissement de la liberté d'expression des jeunes casablancais.

Questionnaire

1.) Quel est votre sexe ?

o Masculin

o féminin

2.) Dans quelle tranche se situe votre age ?

o Moins de 20 ans

o 20 à 22 ans

o 22 à 24 ans

o 24 à 26 ans

o 26 à 28 ans

o 28 à 30 ans

o 30 ans et plus

3.) Quel est votre statut social ?

o Célibataire

o Marié

o Veuf

o Divorcé

o Séparé

4.) Quel est votre degré d'éducation ?

o Brevet des collèges

o Bac général

o Bac+1

o Bac+2

o Bac+3

o Bac+4

o Bac+5 et plus

o Sans diplômes

5.) Pensez vous que le développement est nécessaire pour exercer la liberté d'expression ?

o Pas du tout d'accord

o Plutôt pas d'accord

o Cela dépend

o Plutôt d'accord

o Tout à fait d'accord

6.) Pensez vous que la démocratie est nécessaire pour exercer la liberté d'expression ?

o Pas du tout d'accord

o Plutôt pas d'accord

o Cela dépend

o Plutôt d'accord

o Tout à fait d'accord

7.) Pensez vous que tout le monde a le droit d'exercer la liberté d'expression ?

o Pas du tout d'accord

o Plutôt pas d'accord

o Cela dépend

o Plutôt d'accord

o Tout à fait d'accord

8.) Pensez vous qu'il est possible de gérer la liberté d'expression de chacun ?

o Oui

o Non

o Brièvement

9.) Pensez vous qu'il est possible de juger la liberté d'expression ?

o Oui

o Non

o Ne sait pas

10.) Pensez vous qu'il devrait y avoir un lien entre conscience et liberté d'expression ?

o Oui

o Non

11.) Pensez vous que la liberté d'expression existe au Maroc ?

o Sans réponse

o Oui

o Non

o Un peu (brièvement)

12.) Pensez vous que la liberté d'expression au Maroc est en développement ?

o Sans réponse

o Oui

o Non

o Un peu

13.) Pensez vous qu'il devrait y avoir des limites à la liberté d'expression au Maroc ?

o Oui

o Non

o Ne sait pas

14.) Pensez vous qu'il faut défendre la liberté d'expression ?

o Oui

o Non

o Sans réponse

15.) Êtes vous pour ou contre la liberté d'expression au Maroc ?

o Pour

o Contre

o Ni pour ni contre

16.) Êtes vous pour ou contre les lois de liberté d'expression au Maroc ?

o Pour

o Contre

o Ni pour ni contre

17.) Quelles sont les meilleures formes d'expression au Maroc ?

o Presse

o Chaînes télé

o Journal intime

o Organismes sociaux

o Autres

18.) Comment jugez vous la liberté d'expression de la presse au Maroc ?

o Médiocre

o Passable

o Moyenne

o Assez bonne

o Bonne

Section 2- Représentation, analyse des graphiques.

Age

Moins de 20

18

De 20 à 22

18

De 22 à 24

20

De 24 à 26

16

De 26 à 28

12

De 28 à 30

9

30 et plus

6

 

Non réponse

1

Brevet des

Collèges

1

Bac général

12

Bac+1

14

Bac+2

16

Bac+3

16

Bac+4

14

Bac+5 et plus

24

Sans diplôme

1

Diplôme

0

24

Jugement de liberté d'expression

50

2

2

12

50

35

Non réponse

Oui

Non

Ne sait pas

Le développement de la L.E au Maroc

67

2

Sans réponse

Oui

Non

Un peu

Jugement sur la liberté et la presse

Sans réponse

1

Mediocre

38

Passable

35

Assez-Bonne

24

Bonne

1

Section 3 : Interprétation des résultats questionnaires.

Notre échantillon représentatif de la population mère est constitué de 100 personnes, 48% d'entre eux sont de sexe féminin, et 52% sont de sexe masculin. Un faible écart subsiste entre les deux sexes.

Leur age varie entre 18 et 30 ans, avec une moyenne de 23,19 années. On observe par ailleurs une proportion importante des jeunes âgés de 22 à 24 ans (20%).

Comme prévus, la majorité des personnes interrogées sont célibataires (63 personnes), suivi des mariés, devant une faible représentation des divorcés, veufs et séparés.

D'autre part, notre échantillon est diversifié en terme de niveau de formation. Celui-ci est faible auprès de la catégorie sans diplôme, ainsi que les brevets de collège, mais nous notons une importante part des jeunes ayant un bac+5.

La majorité des jeunes pensent que le développement est nécessaire pour exercer la liberté d'expression, comme la majorité d'entre eux pensent également qu'elle est le socle de la démocratie.

Une part importante de l'échantillon questionné pense que l'exercice de la liberté d'expression n'est pas donné à tout le monde. Cela rejoint l'idée de la présence d'une conscience derrière cette liberté (60 personnes).

Cependant, ce facteur conscience résolu, la majorité des jeunes pensent qu'il n'est pas admis de juger la liberté d'expression quelque soit sa forme (50 personnes). Ils la conçoivent ainsi comme absolu et sans limites.

Mais lorsqu'on demande à l'échantillon de prouver la validité de concept au Maroc, seul 19 personnes prétendent que la liberté d'expression existe bel et bien au Maroc, contre 45 personnes qui n'y voient pas la moindre trace.

Dans le même esprit 69 pensent que la liberté d'expression est en stagnation au Maroc. Alors qu'ils sont 60 à penser qu'elle devrait être sans limites dans notre pays, et qu'ils sont 58 à vouloir la défendre à tout prix.

L'étude portée sur notre échantillon révèle également que 52 personnes se déclarent être pour le développement des lois de liberté d'expression au Maroc, alors que seulement 28 d'entre eux se déclarent contre celles-ci.

D'autre part, notre cible utilise plusieurs méthodes pour s'exprimer. En effet la presse, les médias et les associations sont représentés à proportions égales.

Quant à la liberté de la presse, elle est jugée insuffisante par la majorité de l'échantillon (73 personnes), ce qui rejoint les rapports établis par « Reporters sans frontières ».

Conclusion

La liberté d'expression est devenue un thème central dans les différents débats concernant les paramètres de la démocratie.

Le Maroc, étant un pays aspirant à la démocratisation et l'instauration de « l'Etat de droit », connaît une phase de transition, où les droits de l'Homme sont mis en avant par la création de plusieurs associations actives dans leur domaine, tel que :

« L'instance d'équité et de réconciliation »

« Diwane al madalime »

« Le conseil consultatif des droits de l'Homme »

La libération progressive des médias et de la presse, rentre en jeu également dans cette initiative de libération de l'expression.

Ces transformations, marquant l'environnement politique marocain, nous ont poussé à choisir la « liberté d'expression chez les jeunes casablancais » comme thème de recherche pour notre projet de fin de session.

Nous nous sommes tout d'abord basés sur une étude théorique, étudiant les principales approches, ensuite nous avons interprété les résultats d'une investigation faite sur le terrain, prenant pour cible une tranche de la jeunesse casablancaise.

Ceci étant, tout le monde s'accorde sur le fait que notre pays veut aller de l'avant, et que les dirigeants n'ont cesse de répéter l'importance de la liberté d'expression, bien que la cadence laisse souvent à désirer.

La jeunesse, de par sa nature, aspire un changement rapide.

Entre réalité et espoir, les jeunes marocains sentent la différence, et aspirent à rapprocher les deux, pour s'inscrire dans une nouvelle dynamique de développement.

Webographie

http://www.rsf.org

http://fr.wikipedia.org/wiki/libert%C3%19_d%27expression

http://www.toupie.org/dictionnaire/democratie.htm

http://www.jeuneafrique.com/

http://www.lematin.ma/

http://www.marocinfo.net/to/index.php/Chroniques/Le-nouveau-langage-des-jeunes-marocains.cfm

Bibliographie

Ouvrage

Auteur

Date de publication

Page et édition

Les Travaux et les Jours

Hésiode

 
 

La sexualité en islam

Bouhdiba Abdelwahab

 
 

Le mystère humain de la sexualité 

Marc Oraison

 
 

La GAZETTE DU MAROC ;

Danilo Casti

Du 28 Mars au 3 Avril, 2008 

Page : 18 ,19 ,20

Edition : n°570 

* 1 http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN05087lesmaexesel0

* 2 http://www.jeuneafrique.com






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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King