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Le risque pays dans le secteur bancaire

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par Mikael Lévy
Ipag Paris - Master 1 2009
  

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d) Les leçons de l'Islande

Il ya des leçons importantes à tirer des plus récents développements dans l'effondrement du système bancaire islandais pour les états émergents à travers l'Europe et par conséquent pour les marchés émergents. Ils n'ont pas tous une lecture agréable et ils seront intégrés dans nos observations sur l'ensemble de la région.

Les ratings crédit ne reflètent pas toujours les risques pays

Moody's a été de loin l'agence la plus optimiste sur l'Islande, et a même évalué à Aaa jusqu'en Mai. Fitch qui jusqu'à fin Septembre notait le pays en A-, maintenant sa note s'approche du non investment grade à BBB-. Le journal spécialisé tel que Emerging Markets Monitor avait anticipé la diminution de la note islandaise dans la catégorie BBB, mais maintenant penser que à mois d'une notation investment grade est une possibilité avant que la crise actuelle soit passée. Cette éventualité soutient l'avis que le gouvernement soit limité à court terme des charges d'amortissement et des charges d'intérêt. L'agence Fitch a été informé par la banque centrale d'Islande que 600 millions de dollars avait été prévu pour couvrir au cours des prochains moins les titres commerciaux venant à échéance. Tandis que le service de la dette sur la dette souveraine en 2009 s'élève seulement à 215 millions de dollars. Il apparait certainement que les agences de ratings étaient une fois de plus trop lentes. Elles n'ont pas réussi à capturer la vraie taille des asymétries de l'économie locale. L'ampleur de la pression baissière sur les ratings dépendra de combien le gouvernement assumera la dette du secteur bancaire. Tout cela revient à nous poser une question si les ratings souverains de pays d'Europe centrale et orientale qui ont des comptes courants négatifs et l'importance des dettes correspondent aux schémas de risque qui sont évolution rapide. La Roumanie, la Bulgarie, l'Ukraine and les baltiques nous viennent à l'esprit.

Le FMI revient sur ses pas, Les rapports de la fin du FMI avaient été grandement exagérés. Pendant les années florissantes de la bulle des actifs des marchés émergents, il y avait peu de raison pour que la plupart des gouvernements emprunte au FMI ou même écouter ses conseils politiques. Est-ce que tout ça est train de changer ? Une mission du FMI était en Islande et le gouvernement a laissé entendre qu'il pouvait non seulement ouvrir des discussions mais également demander un prêt pour démarrer. Cela montre le rôle du FMI à aider les économies en transition des années vertueuses dans lesquelles le crédit était bas et facilement disponible à des environnements financiers plus difficiles.. Cela ne sera pas nécessairement vu comme un pas en arrière mais plutôt comme une opportunité d'évaluer à nouveau le modèle économique à suivre. Les mouvements de reculs vers les FMI peuvent également être perçus comme le reflet du comportement des marchés pendant les bons moments ce qui pourra plus durer. L'alternative, bien sur est de trouver d'autres créanciers. L'Islande semble avoir eu un peu de joie à persuader les états de l'UE u soutien de son secteur bancaire. Un partenaire enthousiaste, la Russie, qui possède un montant important d'investissement dans les capitaux des institutions financières du pays. Un accord de 4 milliards d'euros est en pourparler mais le nombre de tels accords parait très limité, en partie à cause des riches pays pétroliers qui sont toujours remplis de cash, ont maintenant leurs propres problèmes économiques en perspectives, et devront surement faire à des baisses des prix du pétrole.

La monnaie indexée n'est pas une réponse ; L'Islande a acquis l'honneur douteux d'avoir l'une des plus brèves monnaies à parité.

La tentative de fixer le cours de la couronne à 175 pour un euro, ce qui équivalait à un taux de change de 131 couronnes pour un euro, dura en tout et pour tout deux jours, avec l'ensemble des liquidités, mais la disparition de la monnaie d'échange et un change à l'étranger de 255 couronnes pour un euro, soit 94% en dessous de la parité selon quelques rapports. Cette débâcle a démontré que les autorités islandaises n'avaient pas tirés les bonnes leçons de la crise économique. Comme les syndicats réclamaient l'adhésion rapide à l'UE and à la zone euro pour fournir une protection contre la volatilité, le gouvernement manqua ce simple fait : que la crise actuelle n'est pas causée par la volatilité de la monnaie mais que la volatilité de la monnaie est une des conséquences de la crise actuelle. Pour bien indexer une monnaie à celle d'une partenaire commercial majeur, des asymétries au sein de l'économie locale doivent être rétablies et les deux cycles économiques auraient besoin de se synchroniser. L'essentiel afin d'assurer les bénéfices d'une monnaie indexée sont ressenties par l'économie islandaise, le gouvernement pourrait résoudre tous les problèmes économiques uniquement en indexant sa monnaie. Ce point est extrêmement important pour beaucoup d'économies émergentes.

Le risque de défaut accompagnera probablement les nationalisations et OPA. L'Islande a pris le contrôle des trois principales banques nationales. Le plan actuel suivi par le gouvernement semble impliquer la vente d'actifs étrangers rapidement pour tenter de relâcher des capitaux étrangers qui seront ensuite rapatriés. Cela permettra d'atténuer les tensions sur les comptes extérieurs du pays ainsi que de la monnaie. En revanche, David Oddson, le directeur de la banque centrale, a souligné en public « que la population islandaise n'ait pas à assumer la responsabilité de la dette privée ». A ce sujet, Oddson érigea de nouvelles lois qui permettaient d'agir directement sur les banques, de faire appliquer les fusions et aussi obliger les banques qui étaient en banqueroute. En d'autres termes, cela signifie que les dépositaires seront protégés et que l'État par une nationalisation honorerait toutes les obligations de la dette n'est pas à prévoir. En fait, avec des dettes extérieures de plusieurs fois la taille de l'économie locale, il ya peu de chance que le gouvernement soit capable de réagir sans paralyser l'économie pour les années à venir.

En effet, alors que les économies du G7 peuvent soutenir un grand nombre de leurs institutions financières en raison de leur plus grosse taille de leurs économies nationales et de leurs bases d'impositions, il n'en est pas de même pour l'Islande ainsi que pour de nombreuses économies de marchés émergents.

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