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Influence de la période de mise bas sur la production laitière

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par Yao YAOKORIN
Université de Lome - Ingenieur Agronome 2007
  

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Les races de zébu les plus rencontrées sont les zébus peuls. Il faut noter par ailleurs la présence de quelques Zébus Goudali dans le Sud et dans la région maritime.

Les zébus peuls

Ils sont nombreux et variés. Ils comprennent les zébus Bororo, White Foulani, soudanien et nigérien. Ces zébus sont élevés par les peuls (Foulani). L'animal est rectiligne, médioligne et ellipométrique. La tête longue et fine, le front est plat et le chignon saillant. Les bovins peuls sont typiquement des zébus à longue corne, certains d'entre eux ont des cornes très géantes. Les cornes absentes ou rabattues chez la souche nigérienne. L'encolure est moyenne. La bosse est prononcée chez le taureau et réduite chez la vache. Chez le zébu peul nigérien, elle n'affecte pas une surface régulière (surface bosselée et sillonnée à la base) et retombe toujours d'un côté ou de l'autre du garrot. Le fanon est très développé. La poitrine est profonde mais peu épaisse. Le dos droit est busqué. Le rein est large, plat, épais mais mal rattaché. La croupe courte et inclinée. La queue cylindrique, longue et fine dépasse la pointe des jarrets. Les membres sont hauts, secs et osseux ; l'animal mesure 1,15 à 1,25 m au garrot. Le poids est de 300 à 350 kg pour le mâle et de 250 à 300 pour la femelle. La mamelle et les trayons sont peu développés. La robe est à fond blanc avec tache noire ou rouge de faible étendue. Elle est parfois gris claire, mouchetée ou gris claire avec une muqueuse noire. La robe peut être entièrement blanche avec les extrémités foncées chez certains sujets en provenance du Nigeria. C'est un animal d'engraissement facile avec un rendement carcasse de 50 à 54%. La production laitière est de 2 à 4 litres par jour en une lactation de 180 à 200 jours. Boeuf à caractère doux, se prête à la traction animale. Le taureau est utilisé pour l'amélioration des races locales aux fins de traction et de boucherie.

2.1.1.3 Le produit de métissage

Dans la plupart des troupeaux sur l'ensemble du territoire national on assiste à des croisements entre zébus et taurins. Ces produits sont naturellement considérés comme des métis. Toutefois, il faut noter l'existence d'un type de bovin issu du croisement zébu-taurin, aujourd'hui fixé et stabilisé au titre de race. Il s'agit du bovin de la race Borgou.

Elle est issue d'un croisement lointain entre WASH (West African Short Horn) et le Zébu. Elle est rectiligne, bréviligne, ellipométrique. Les cornes sont peu développées et assez grosses à la base.

L'encolure est forte, mince chez la vache et trapue chez le taureau. La bosse musculo-graisseuse cervico-dorsale est assez discrète (vestige de bosse). Le garrot est épais chez le mâle, la croupe courte peu inclinée, la poitrine ronde et peu profonde. La hauteur au garrot est de 110 cm. Le poids est de 200 à 250 kg pour la femelle et de 300 pour le mâle ; 18 à 20 kg à la naissance. La robe à fond blanc, tachetée de gris, noir ou fauve. La robe symétrique pie-noire est fréquente. Le creux de l'oreille et les sourcilles sont noirs. L'animal est de type boucher avec un rendement à l'abattage de 45 à 50%.

Production laitières : 2 à 3 litre par jour pendant 240 jours de lactation. L'animal, d'un doux caractère s'en prête bien à la culture attelée (FAO, 1995).

2.2- PRESENTATION DE LA ZONE DE STAGE ET DE L'INSTITUT D'ACCUEIL

2.2.1 PRESENTATION DE LA ZONE DE STAGE

2.2.1.1 Milieu physique

2.2.1.1.1 Situation géographique

La préfecture d'Agou est située à côté de la préfecture de Kloto (Kpalimé) dans la Région des Plateaux. Elle est limitée au Nord par la sous- préfecture d'Akata et la préfecture de Haho, au Sud par le Ghana, à l'Est par les préfectures de Zio et de l'Avé et à l'Ouest par celle de Kloto. Elle couvre une superficie de 1050 km2 ; et comporte 120 villages regroupés en 13 cantons dont un autonome, le canton de Nyogbo (D'après le Technicien Spécialisé en Production Végétale TSPV).

2.2.1.1.2 Climat

Elle jouit d'un climat guinéen à deux (2) saisons de pluies et deux (2) saisons sèches. D'une façon générale, la grande saison des pluies couvre une période allant de mars à juillet ; la petite va d'août au début novembre. En revanche, la grande saison sèche va de novembre à février avec un harmattan relativement clément au Nord ; la petite va de juillet au début août, elle n'est pas souvent prononcée. Actuellement, selon le TSPV, on note un aléa climatique avec une petite saison sèche en Avril.

2.2.1.1.3 Végétation

La végétation est celle de la zone forestière à vocation caféière et cacaoyère. Par endroit, on a des zones à savane arborée propices à la culture cotonnière ; il s'agit de la zone couvrant les cantons de Kati et d'Amouzou-Kopé.

2.2.1.1.4 Relief et sol

Le relief est montagneux avec des montagnes formant un bloc massif principal auquel est rattaché le mont Agou.

Sur le plan pédologique, on note des sols peu profonds, plus ou moins caillouteux, légèrement gravillonnés. Ils sont de type ferralitique, argilo-sableux à vocation cacaoyère. Avétonou et Amouzou-Kopé présentent des sols battants ; ce sont des vertisols bien adaptés aux cultures d'igname et du riz. Les flancs des montagnes portent des sols érodés. L'ICAT et d'autres organismes présents dans le milieu mènent une politique de sensibilisation au reboisement, car le déboisement attire de plus en plus le désert et provoque aussi la dégradation des flancs des montagnes.

2.2.1.1.5 Hydrographie

Agou est traversée par le fleuve Zio et les rivières de Kumawu et d'Avétonou. La plus importante réserve d'eau est constituée de la cascade du Mont Agou d'où l'eau est canalisée pour alimenter les fontaines des différentes localités de la préfecture. On note également par endroit quelques barrages d'eau.

2.2.1.2 Aspects humains et socio économiques

Agou présente une population de 90.000 habitants, majoritairement jeune ; repartie selon une densité de 86 habitants au km2. Cette population est en majorité Ewé mais on y retrouve aussi d'autres ethnies comme les Kabyè, Kotokoli, Ana, Akposso, Akébou, Haoussa, etc. qui s'y sont installées dans un but commercial, administratif ou à cause des liens familiaux avec certains autochtones.

L'agriculture est pratiquée par des autochtones qui exploitent très peu leurs parcelles. Ils louent généralement quelques portions de terre à d'autres ethnies pour un temps donné. L'élevage est en général peu développé.

2.2.2 PRESENTATION DE L'INSTITUT D'ACCUEIL : CREAT

2.2.2.1 Historique

La création dans les années 1965 à 1975 du Centre d'Elevage du Togo près d'Avétonou est le résultat de la collaboration germano-togolaise. L'objectif était d'améliorer l'élevage local par l'introduction dans le troupeau de souches importées de bovins, porcins et volailles tout comme des bovins N'Dama trypanotolérants. En 1977, les deux gouvernements concernés ont décidé d'étendre les recherches sur la trypanotolérance bovine et de développer la station pour en faire un centre de recherche. Le cheptel bovin a été agrandi par des bovins trypanotolérants Baoulé de Côte d'Ivoire et des bovins trypanosensibles Zébu de Haute Volta et atteint aujourd'hui 2000 têtes environ. En même temps, des laboratoires et des étables expérimentales sans mouches ont été construits. Le personnel se compose de 12 experts allemands et d'autant de collègues togolais, ainsi que d'environ 200 assistants et aides.

2.2.2.2 Domaines de travail

Conformément aux objectifs du projet, les travaux se concentraient d'abord sur la production animale et l'exploitation des pâturages. Dans la phase actuelle, les recherches sur la trypanotolérance tiennent le premier plan, aussi bien au niveau de l'évaluation des données de production qu'au niveau des travaux qui ont pour but de rechercher les causes de la trypanotolérance. Il y a des études sur les fonctions des macrophages, des lymphocytes, du complément, du lysozyme et des immunoglobulines dans le plasma sanguin et le colostrum. Ces examens seront étendus sur de petits troupeaux de bovins trypanotolérants à introduire dans de petites fermes des environs d'Avétonou pour examiner la vitalité de la trypanotolérance après des changements de lieux et dans un milieu traditionnel, tout en relevant simultanément les quantités de mouches tsé-tsé trouvées. Ces travaux doivent aider à préparer l'introduction de bovins trypanotolérants dans les régions infestée de glossines.

(Source : ITRA, 1981)

2.3 METHODES

Il s'avère nécessaire dans le cadre de nos travaux de spécifier les conditions de traitement des animaux permettant d'obtenir les données récoltées sur les fiches de relevé de lactation. Le responsable suit chaque jour si possible le troupeau laitier et enregistre, si les conditions le permettent, des données sur des fiches préparées à cet effet.

2.3.1 Conduite du troupeau

Chaque soir les vaches de la laiterie sont conduites au pâturage où elles bénéficient de l'herbe fraîche constituée essentiellement de panicum sp. et de centrosema.

Tandis que les vaches sont au pâturage, les veaux quant à eux sont retenus à l'étable. Le lendemain à 8h après l'entretien de l'étable, les vaches rentrent du pâturage et sont traites à l'étable.

La traite

La traite débute deux semaines après la mise-bas ; pendant ce temps le veau a la chance de prendre le maximum de colostrum pour sa survie. La traite est manuelle et a lieu une fois dans la journée. Les quatre quartiers des mamelles ne sont pas totalement vidés de leur contenu, le reste du lait est réservé au veau. La traite est continuelle jusqu'au tarissement de la vache.

La saillie

Les vaches sont en permanence avec les taureaux et la monte est naturelle et s'effectue sur chaleur naturelle.

Le contrôle sanitaire

Les vaches subissent trois déparasitages internes et trois contrôles annuels contre la trypanosomose.

2.3.2 Collecte des données

Une fiche individuelle (cf. annexe) a été établie pour chaque vache. Sur cette fiche on note le numéro d'identification fixé à l'oreille, la race et la catégorie (vache allaitante ou vache tarie), la quantité de lait produite par jour, et la date du tarissement. On y note également la date de la mise-bas, le poids et le sexe du veau.

Notre tâche a consisté aux calculs des quantités moyennes de lait produites par les vaches laitières des différentes races du centre au cours de l'année 2007. Ainsi, nous avons regroupé les animaux suivant quatre périodes de mise-bas. Ces périodes sont en fait les quatre trimestres de l'année : Janvier à Mars, Avril à Juin, Juillet à septembre et Octobre à Décembre ; et en même temps suivant les différentes races du centre : Borgou, Locale, N'Dama.

A+B

Q = x n

2

Les quantités manquantes des tableaux disponibles ont été déterminées à l'aide de la méthode Fleishman dont la formule est la suivante :

Q = quantité totale de lait sur la période ; A = relevé de lactation antérieur ; B = relevé de lactation actuel ; n = nombre de jours entre les deux relevés

III- RESULTATS ET DISCUSSION

3.1 PRESENTATION DES RESULTATS

3.1.1 Production laitière

D'une façon globale, la production laitière moyenne d'une vache (toute race confondue) pendant la période des relevés est de 0,57#177;0,33 litres par jour. En considérant les races, une vache N'Dama produit en moyenne 0,40#177;0,47 litres par jour alors que la vache Borgou produit pour la même période 0,70#177;0,60 litres par jour. Pour la race locale la production moyenne est de 0,60#177;0,53 litres par jour.

3.1.2 Evolution de la lactation par race

La courbe de lactation (fig. 2) qui a été tracée pour les trois races présente une grande variabilité. La courbe de la race Borgou présente deux pics de production (1er et 3ème trimestres) ; pour la race Locale la production laitière moyenne journalière est élevée au 1er trimestre, elle chute au 2ème et remonte pour demeurer encore élevée aux 3ème et 4ème trimestres tandis que celle de la race N'Dama concentre ses pics de production aux 2ème et 3ème trimestres.

Figure 2 : Courbes comparées des productions moyennes de lait des différentes races actuelles au CREAT en fonction de la période de mise bas

Pour les races N'Dama et Locale, toute la production est obtenue respectivement aux 2ème et 3ème puis aux 1er, 3ème et 4ème trimestres de l'année tandis que pour la race Borgou on observe 75% de la production totale enregistrés aux 1er et 3ème trimestres durant la même période.

Pour l'ensemble des trois races, la production (65%) se concentre sur les 1er et 3ème trimestres.

La production maximale chez la race N'Dama a été de 0,85#177;0,36 litre par jour et a été enregistrée durant les périodes d'avril à juin et un minimum de 0 litre par jour enregistré aux mois de janvier à mars et d'octobre à décembre.

Chez la race Borgou le maximum a été de 1,05#177;0,35 litres par jour enregistré au cours des mois de juillet à septembre alors que le minimum a été de 0,21#177;0,34 litre par jour enregistré aux mois d'avril à juin.

Quant à la race Locale leur production maximale a été de 0,84#177;0,59 litre par jour, obtenue aux mois d'octobre à décembre et le minimum, 0 litre enregistré aux mois d'avril à juin. (Cf. tableau N°2)

3.1.3 Mois de vêlage

Tableau 1 : Périodes et nombre de mise-bas (n) selon les races

Races

Périodes

 

Jan- mars

Avril - juin

Juillet -Sept

Oct. - Déc.

Total (n)

N'Dama (n)

0

2

1

0

3

Borgou (n)

1

1

1

1

4

Locales (n)

1

0

1

1

3

Totale (n)

2

3

3

2

10

Les vêlages sont diversement repartis sur toute l'année et suivant chaque race.

Pour la race N'Dama les naissances ont eu lieu pendant la période d'avril à septembre (n=3).

Pour la race Borgou les naissances ont eu lieu sur toute l'année (n=4). La race Locale présente une situation similaire seulement que l'on n'enregistre pas de naissance sur la période d'avril à juin (n=3).

Pour toute race confondue les vêlages sont moyens au cours de ces années (n=2 ou 3) suivant les différentes périodes.

3.1.4 Mois de vêlage et production laitière

Le tableau 2 ci-dessous traduit les quantités de lait produites par race et pour l'ensemble du troupeau avec les périodes de lactation.

Tableau 2 : La production laitière selon les périodes de lactation (trimestre) en litre

a) Toutes les races

Périodes

Lactation

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Moyenne#177;écart-type

Janv. Mars

0,25

1

1,07

1,04

0,96

0,76

0,51

0,28

0

0,12

0,60 #177; 0,42

Avril-Juin

0,68

0,56

0,45

0,34

0,41

0,37

0,29

0,22

0,21

0

0,35 #177; 0,19

Juil.-Sept

0,84

1

0,98

1,07

1,13

0,83

0,88

0,8

0,72

0,49

0,87 #177; 0,18

Oct.-Déc.

0,29

0,57

0,61

0,59

0,67

0,58

0,49

0,52

0,09

0

0,44 #177; 0,23

b) N'Dama

Périodes

Lactation

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Moyenne#177;écart-type

Janv. Mars

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Avril-Juin

1,14

0,99

0,82

1,03

1,23

1,1

0,88

0,67

0,62

0

0,85 #177; 0,36

Juil.-Sept

1,3

0,79

0,84

0,84

0,84

0,84

0,89

0,64

0,55

0

0,75 #177; 0,32

Oct.-Déc.

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

c) Borgou

Périodes

Lactation

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Moyenne#177;écart-type

Janv. Mars

0

1,83

2,06

1,94

1,72

1,38

0,94

0,5

0

0,37

1,07 #177; 0,81

Avril-Juin

0,89

0,65

0,53

0

0

0

0

0

0

0

0,21 #177; 0,34

Juil.-Sept

1,23

1,3

1,21

1,48

1,54

0,61

0,66

0,66

0,81

0,96

1,05 #177; 0,35

Oct.-Déc.

0,86

0,73

0,73

0,68

0,66

0,48

0

0,47

0,28

0

0,49 #177; 0,31

d) Locale

Périodes

Lactation

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Moyenne#177;écart-type

Janv. Mars

0,74

1,15

1,15

1,17

1,17

0,91

0,59

0,33

0

0

0,72 #177; 0,47

Avril-Juin

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Juil.-Sept

0

0,9

0,9

0,9

1,02

1,03

1,1

1,09

0,8

0,5

0,82 #177; 0,34

Oct.-Déc.

0

0,98

1,11

1,1

1,35

1,26

1,46

1,09

0

0

0,84 #177; 0,59

La production journalière moyenne des vaches ayant mis bas au troisième trimestre est la plus grande ; elle est de 0,87#177;0,18L. Celle des vaches ayant mis bas au premier trimestre vient en deuxième position avec une valeur moyenne de 0,60#177;0,42L. Ensuite, vient la production des vaches ayant mis bas au quatrième trimestre avec une valeur moyenne de 0,44#177;0,23L. Enfin, on a la production de vaches ayant mis bas au deuxième trimestre, qui est d'une valeur moyenne de 0,35#177;0,19L.

La production des vaches de la race N'Dama ayant mis bas au deuxième trimestre de l'année est la plus importante et est d'une valeur moyenne journalière de 0,85 #177; 0,36L ; elle est suivie de celle des vaches ayant mis bas au troisième qui est d'une valeur moyenne de 0,75 #177; 0,32L. D'autre part, on note une absence de mise-bas aux premier et quatrième trimestres de l'année.

La production moyenne journalière de lait est plus importante lorsque les vaches de la race Borgou ont mis bas au premier trimestre de l'année ; elle est d'une valeur de 1,07 #177; 0,81L. Cette production est suivie par celle des vaches ayant mis bas au cours du troisième trimestre de l'année, qui est d'une valeur moyenne de 1,05 #177; 0,35L. Ensuite, vient la production des vaches ayant mis bas au deuxième trimestre, qui est d'une valeur de 0,21 #177; 0,34L. Enfin, on a celle des vaches ayant mis bas au quatrième trimestre d'une valeur moyenne de 0,49 #177; 0,31L.

La production journalière des vaches locales ayant mis bas au quatrième trimestre de l'année, soit d'une valeur moyenne de 0,84 #177; 0,59L, est la plus élevée. Celle des vaches ayant mis bas aux premier et troisième trimestres sont équivalents avec des valeurs moyennes respectives de 0,72 #177; 0,47L et 0,82 #177; 0,34. D'autre part, on note une absence de mise bas au deuxième trimestre.

La meilleure production de lait obtenue chez les vaches qui ont vêlé au cours de la période de juillet - septembre surpasse les faibles productions d'avril à juin de 60% pour l'ensemble du troupeau.

Chez les N'Dama les meilleurs productions (avril-juin) dépassent les faibles (juillet-septembre) de 12%. Cette valeur est de 80% chez les Borgou, tandis qu'elle est de 14% chez les races locales.

3.2 DISCUSSION

La conduite du troupeau a été faite dans les conditions naturelles et selon les méthodes d'élevage de la station. Les résultats ont montré que les mises-bas sont plus concentrées pendant les mois d'avril à septembre (n=3). Les mois de janvier à mars et d'octobre à décembre ont connu les mises -bas les plus faibles (n=2). Selon les races, Borgou arrive en première position avec 40% des mises-bas sur toute l'année. Elle est suivie de N'Dama 30% dont les mises-bas sont concentrées d'avril en septembre puis la Locale dont les mises-bas sont reparties sur trois trimestres de l'année avec 30%.

Les différentes productions de lait ne suivent pas la même allure suivant les différentes périodes de mise-bas et selon les différentes races. D'autre part, les mises-bas et les relevés n'ont pas été réguliers au cours de l'année 2007. Ainsi, hormis la race Borgou, les autres n'ont pas mis bas pendant certains trimestres de l'année ou ont mis bas mais les traites n'ont pas été effectuées pour des raisons de panne d'électricité et de manque d'eau.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery