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Le declin du mythe imperial: proces du colonialisme et de l'apartheid dans Au coeur des tenebres (1902) de Joseph Conrad et dans L'Age de fer (1992) de John Maxwell Coetzee

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par Amadou Hame NIANG
Université Cheikh Anta Diop de DAKAR - Maitrise 2007
  

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DEUXIEME PARTIE

Le déclin du mythe impérial

A l'aube du XXe siècle, des doutes, inquiétudes et critiques commencent à naître en Europe quant au bien fondé du projet colonial. L'Afrique est au centre de toutes les convoitises certes, mais également de toutes les cruautés envers les populations indigènes. En Angleterre d'abord, naît la première société anti-coloniale, puis le débat s'amplifie au Parlement de Londres, en France et en Belgique. Le Congo-belge, propriété de Léopold II, théâtre de massacres, est au centre de ces débats.

C'est dans ce sillage que l'écrivain anglo-polonais, Joseph Conrad écrit Au Coeur des ténèbres (1902) et, prés d'un siècle plus tard, le Sud-Africain John Maxwell Coetzee, dans L'Age de fer (1992), illustre le chant de cygne du système d'apartheid, en bute à la sourde résistance des populations noires.

Dans les deux textes, la littérature subvertit le discours politique ; et c'est à travers la parodie, l'ironie, le scepticisme et le nihilisme que Conrad et Coetzee restituent dans la fiction le déclin de l'empire Occidental.

Chapitre I : Les manifestations du déclin dans les deux récits

1.1: Le procédé de Conrad

Dans Au Coeur de ténèbres, l'Anglo-polonais bouleverse la structure du roman exotique et l'investit de la réalité africaine, recrée par un imaginaire. Il interroge avec ironie, « la crise de la mentalité impériale que feint d'ignorer, dans son flegme légendaire, la bonne société victorienne.82(*) ». La nature hostile et les personnages sont saisis dans leur complexité, leur caractère grotesque et indicible. S'écartant des canons de l'exotisme qui ont forgé le mythe de l'Afrique, Conrad opère une distanciation ironique. Dès l'ouverture, la description de la côte africaine, souvent prétexte d'images stéréotypées d'un continent mystérieux, prend ici un aspect de mise en garde : « La voilà devant vous_ souriante, renfrognée, aguichante, majestueuse, mesquine, insipide, ou sauvage et toujours muette avec l'air de murmurer, venez donc voir. »(C.t.99). Cette personnification de la côte porte une tonalité ambivalente, l'Afrique est vue mais elle est aussi voyante. Ce n'est plus l'invite à l'exploration que suggèrent la beauté et l'aspect « sauvage » de l'Afrique, mais le symbolisme d'une riposte à l'empire. Depuis Pierre Loti, cette menace est présente dans la trame descriptive des espaces sauvages : 

« Au fond de ces creux, il faisait plus noir, et après chaque lame passée, on regardait derrière soi arriver l'autre ; l'autre encore plus grande, qui se dressait toute verte par transparence ; qui se dépêchait d'approcher, avec des contournements furieux, des volutes prêtes à se refermer, un air de dire : « Attends que je t'attrape, et je t'engouffre.83(*)»

L'aspect de ce discours est présent de page en page dans la nouvelle de Conrad. Tout au long du parcours de Marlow, la narration réitère ce conflit à l'échelle de la subjectivité, dont se livrent les hommes contre les forces supérieures de la nature :

 

« Nous avons mouillé à d'autres endroits aux noms burlesques où la joyeuse danse de la mort et du trafic se poursuit dans un air torpide et terreux comme celui d'une catacombe surchauffée ; tout le long d'une côte informe bordée de flots dangereux, comme si la nature elle-même avait voulu écarter les intrus. »(C.t.101).

Dans cette optique, les forces conjuguées de la nature rendent dérisoire la mission impériale. L'action des hommes est empreinte d'une irréalité qui montre l'abîme dans lequel s'est fourvoyée l'idéologie dominatrice européenne. La trame narrative s'ouvre ainsi à ce chant de cygne de l'empire et restitue dans la fiction les métaphores de la décadence impériale. Dans son périple au coeur de la jungle congolaise, Marlow ne cesse de prévenir l'impossibilité de la mission Occidentale. Son vapeur est à l'image de toute l'entreprise impériale en Afrique. Et le héros-narrateur confond les deux missions périlleuses : « ...je me surpris à écouter sur la pointe des pieds le prochain battement du bateau, car pour dire l'honnête vérité je m'attendais à voir le misérable outil rendre l'âme à tout moment. C'était comme d'observer les dernières lueurs d'une vie. »( C.t.140). Ce style métaphorique « a permis de suggérer la vanité des entreprises européennes sur le continent noir.84(*)» mais l'adversité de la jungle inhospitalière réduit la volonté de rationalisation dans ces contrées réfractaires à la pénétration blanche. Car, ce n'est pas seulement une vengeance physique contre la présence européenne, mais surtout « c'est une guerre d'usure ! dira Simenon. C'est à celui qui se lassera le premier, ou qui verra fondre plus tôt ses effectifs ! 85(*)». Et l'Afrique semble dominer de bout en bout. En effet, le héros conradien, de Marlow à Kurtz ou de Willems à Almayer, est victime de la dégradation morale due aux forces obscures de la brousse qui entraînent chez l'aventurier «  la peur sans voix ; la peur du silence ; la peur qui survient sans que personne soit là ; sans qu'il y ait ni bataille, ni cris, ni visages furieux ou mains armées nulle part.86(*) ». C'est donc sur mode conflictuel que la nature et les personnages sont représentés dans ces fictions. Ce milieu étrange auquel l'Europe prétend apporter le « progrès » échappe à tous, mais rien de ce qui lui est étranger n'échappe aux « coups de pattes » sournois de la brousse. Dans l'attente d'outils pour réparer son vapeur, Marlow raconte qu'« Un soir un abris de paille plein de calico, d'indiennes, de perles, de je ne sais quoi encore, s'enflamma si brusquement qu'on aurait dit que la terre s'était entrouverte pour permettre à un feu vengeur de consumer toute cette camelote. »(C.t.115-116). Kurtz aussi, dans son sanctuaire macabre, sombre dans la déchéance en trahissant la civilisation dont il est l'émissaire. En voulant régner sur les forces des ténèbres, l'inverse se produit car « la brousse sauvage l'avait trouvé de bonne heure et avait tiré de lui une terrible vengeance après sa fantastique invasion. »(C.t.171). Cette riposte de l'Afrique est le prélude du « malaise impérial 87(*)». Les aléas climatiques du continent noir entravent l'action des aventuriers. On songe à des romans tels A passage to India(1924) de E.M. Forster, Burna Days(1934) de G. Orwell, ou l'épisode africain du Voyage au bout de la nuit, de Céline. Comme Bardamu, on se rappelle les effets désastreux que le cadre spatio-temporel de Saint-Louis avait fait sur Jean-Peyral. Loti dira que

« Ce pays lui faisait tout à coup l'effet d'un vaste tombeau. Il s'éveillait, le spahi, comme d'un pesant sommeil de cinq années._ Une immense révolte se faisait en lui, révolte contre tout et contre tous !... Pourquoi l'avait-on pris à son village, à sa mère, pour l'ensevelir au plus beau temps de sa vie sur cette terre de mort ?...De quel droit avait-on fait de lui cet être à part qu'on appelle spahi, traîneur de sabre à moitié africain, malheureux déclassé, oublié de tous, et finalement renié de sa fiancée !88(*) ».

Le héros de Céline est plus catégorique sur les risques de corruption morale qui pèsent dans ces contrées éloignées. En effet, pour Bardamu, « On aura beau dire, ça sera toujours un pays pour les moustiques et les panthères. Chacun sa place.89(*) ».

Seulement avec Conrad, Sujet de Sa Majesté et polonais naturalisé, le déclin de l'empire apparaît plus sous le registre parodique que sous l'aspect d'un discours politique, à l'image de Césaire. L'éloignement, l'isolement, le climat tropical, le contact avec des populations aux moeurs frustes entraînent dans son oeuvre l'apparition de « héros troubles ». Même Kipling, avec qui on sait que l'impérialisme est un Grand Jeu (« Great Game 90(*)»), la domination anglaise en Inde est remise en cause par le Babu, agent de Son Altesse Royale, qui pourtant ivre un jour,

« devient foncièrement traître, et parla en termes d'une indécence flagrante, d'un Gouvernement qui lui avait imposé l'éducation d'un Blanc et avait négligé de lui fournir le salaire d'un Blanc. Il bredouilla des histoires d'oppression et de passe-droit jusqu'à ce que les larmes lui coulassent le long des joues au récit des misères de son pays.91(*) ».

Dans le discours conradien, les héros, Marlow ou Willems, sont hantés par la « dé civilisation » qui guette dans ces pays reculés. Le héros-narrateur de Au Coeur des ténèbres soutient que cette déviation est due à la grande solitude dans ces contrées, loin des civilisés prompts à applaudire ou à condamner le moindre écart. Mais surtout, cette solitude entraîne un excès de liberté qui compromet les principes sacro-saints de la culture occidentale. Kurtz, isolé dans son Poste de l'intérieur, a trahi l'idéologie des Lumières. Car privé de la terreur du scandale et du jugement des siens, il a embrassé les coutumes « sauvages ». D'où l'interrogation sur la solidité de la prétendue civilisation « supérieure », quand ses émissaires peinent à s'y conformer dans des situations extrêmes. Marlow, énumérant les éléments de la civilisation européenne, dira que « Ces petites choses font toute une énorme différence. En leur absence, il faut retomber sur sa force intérieure, sur sa propre capacité de fidélité. » (C.t.157). C'est ce qui a manqué à Kurtz, et l'a fait sombrer dans la folie. Depuis Un paria des îles (1896), l'Anglo-polonais relativise sur la fragilité de la civilisation dite « Universelle ». En effet, Willems, condamné à rester captif de la forêt équatoriale et par l'amour dévorant d'une femme indigène, Aïssa, trahit en pactisant avec les Arabes : « Willems mesurait tristement la profondeur de sa dégradation. Lui_ un Blanc, admiré des Blancs, était entre les mains de ces misérables sauvages dont il était sur le point de devenir l'instrument92(*)».

Mamadou Gaye dira que « L'un des effets les plus désastreux de l'atmosphère physique et humaine, c'est la rupture des canaux de la communication au moment où l'individu en a le plus besoin93(*)». Toutefois, Marlow, dans sa quête de l'extrême, a triomphé dans une certaine mesure sur les ténèbres. Ce qui s'explique peut-être par l'écart constant qu'il a maintenu entre sa « mission » et la tentation du « milieu sauvage ». Prétexte pour Conrad de perpétuer la morale de la civilisation européenne et les « vertus » de l'idéologie des Lumières. Ainsi, l'auteur condamne à travers Kurtz, l'ambition démesurée de l'impérialisme européen en Afrique. Car ce personnage, dont les effets d'annonces saturent le récit d'une présence obsédante, est pris au piège de l'Afrique. Sa rapacité et le déni d'humanité aux Noirs qu'il a érigé en doctrine, contrastent avec les louanges qui ont précédé sa rencontre avec Marlow. En effet, il était présenté successivement sous les traits d'un « homme très remarquable » (C.t.108), puis d'un « génie universel » (C.t.123). Si Conrad proteste contre l'échec de Kurtz, notons aussi que sa pensée embrasse l'échec de toute l'entreprise impériale en Afrique, car : « Toute l'Europe avait contribué à la création de Kurtz. »(C.t.158). Donc ce fantôme, ruiné par la maladie, apparaît symboliquement comme le déclin de l'impérialisme : « Kurtz_ ça veut dire court en allemand, hein ? Eh bien le nom était aussi vrai que tout le reste de sa vie_ et de sa mort. Il semblait long d'au moins sept pieds. Sa couverture était tombée, et son corps en émergeait pitoyable et horrifiant comme d'un linceul. » (C.t.173).

La représentation de ce personnage au coeur du récit conradien amorce les doutes et inquiétudes sur l'aventure européenne en Afrique. Si le Blanc d'exception, pétri des valeurs de la civilisation, s'acculture au profit des coutumes « sauvages », l'Anglo-polonais estime qu'il ne vaut pas mieux que l'indigène sous sa domination. La violence manifestée à l'égard de ces populations insoumises reflète l'incapacité de l'Europe à reconnaître la déroute de son idéologie : « Ces hommes-ci ne pouvaient par aucune débauche d'imagination être qualifiés d'ennemis. On les disait criminels, et la loi outragée, comme ces explosions d'obus, leur était tombée dessus, mystère insondable venu de la mer. » (C.t.103). L'Occident, dans son effort d'imposer sa culture sur le reste du globe et aux hommes non-Blancs, s'est heurté à ses propres contradictions. Ainsi Montaigne, considéré comme le « père du doute européen 94(*)», attire l'attention sur l'européocentrisme. Dans ses Essais, il dit : « Nous sommes chrétiens au même titre que nous sommes Périgourdins ou allemand... Je trouve qu'il n'y a rien de barbare en cette notion, sinon que chacun appelle barbare ce qui n'est pas de son usage.95(*) ». C'est dans cette veine que des auteurs tels René Maran (Batouala), Albert Londres (Terre d'ébène), Michel Leiris (L'Afrique fantôme), André Gide (Voyage au Congo) et Frantz Fanon entre autres remettent en cause la structure de l'Empire et donnent ainsi un coup de boutoir dans l'édifice colonial. Conrad, précédent l'anti-colonialisme virulent de ces écrivains, refusera les thèses visant à déshumaniser les Noirs : « C'était des hommes avec qui on pouvait travailler, et je leur suis reconnaissant. Et après tout ils ne se mangeaient pas l'un l'autre sous mon nez. » (C.t.134). Il reconnaîtra en eux une forme subtile d'ingéniosité. Son timonier « avait fait quelque chose, il avait gouverné.»(C.t.159-160). Ce qui signifie que les indigènes ne sont pas les « primitifs », à qui on avait affublé ce qualificatif pour justifier leur domination. On sait que même Lucien Lévy-Bruhl, au soir de sa vie, confesse ses erreurs de jugement :

« J'avais déjà mis beaucoup d'eau dans mon vin depuis vingt-cinq ans... J'abandonne une hypothèse mal fondée... Je ne parle plus d'un caractère prélogique de la mentalité primitive...Du point de vue strictement logique, aucune différence essentielle entre la mentalité primitive et la nôtre... J'affirmerai, une fois de plus, que la structure logique de l'esprit est la même chez tous les hommes et que par conséquent les « primitifs », tout comme nous, rejettent la contradiction quand ils l'aperçoivent...96(*) ».

En fait, c'est au contact des cultures que les rapports sont faussés. Les Européens sont venus en Afrique avec des idées préconçues sur les Africains, héritées du darwinisme et autres théories anthropologiques douteuses sur les peuples extra-Européens. Voilà pourquoi les héros de l'aventure coloniale sombrent dans la désillusion. Le discours de la littérature exotique qui a accompagné cette mission inaboutie change aussi, élargissant les brèches dans l'idéologie dominatrice occidentale : 

« De fil en aiguille, et à mesure que je m'accoutumais à ce milieu nouveau, je cessai de regarder les africains sous l'angle de l'exotisme, finissant par être plus attentif à ce qui les rapprochait des hommes des autres pays qu'aux traits culturels plus ou moins pittoresques qui les en différenciaient. 97(*)».

La révélation que les indigènes n'avaient rien des prétendus « sauvages » inquiète Marlow. Son registre ironique dépouille l'impérialisme de toute justification, et met l'Occident devant l'horreur des atrocités du colonialisme : 

« Nous avons coutume de regarder la forme enchaînée d'un monstre vaincu, mais là_ là on regardait la créature monstrueuse et libre. Ce n'était pas de ce monde, et les hommes étaient_ Non, ils n'étaient pas inhumains. Voilà : voyez-vous, c'était le pire de tout_ ce soupçon qu'ils n'étaient pas inhumains. »(C.t.136).

Ce passage démontre l'aveu des doutes qui ont envahi Marlow. Contrairement aux autres Blancs, dans ses contacts avec les Noirs, il cherchera toujours à prouver l'humanité chez les indigènes : 

« Pourquoi au nom de tous les tenaillements des diables de la faim ils ne se jetaient pas sur nous_ ils étaient à trente contre cinq _ et ne se payaient pas une bonne ventrée pour une fois, cela me stupéfie maintenant que j'y pense.(...) Je voyais qu'une force contraignante, un de ces secrets humains qui déroutent les probabilités, était entrée en jeu. »(C.t.144).

Le sarcasme de l'Anglo-polonais, pudique car soucieux de préserver la morale de la société victorienne, a inspiré la génération d'écrivain, s'insurgeant contre les actes moins justifiables de l'Empire déclinant. Le héros de Céline, malade au coeur de l'Afrique mais sauvé par des indigènes, s'interroge aussi sur l'inhumanité supposée de cette race : « Ils auraient bien pu me balancer au jus les porteurs pendant que nous franchissions un marigot. Pourquoi ils ne l'ont point fait ? (...) Ou bien encore ils auraient pu me bouffer puisque c'était dans leurs usages ?98(*) ». Gide, plus polémiste, conclue les doutes de Bardamu en faisant le panégyrique de la race noire :

« Tant de dévouement, d'humble noblesse, d'enfantin désir de bien faire, tant de possibilité d'amour, qui ne rencontre le plus souvent que rebuffades... Adoum assurément n'est pas très différent de ses frères ; aucun trait ne lui est bien particulier. A travers lui, je sens toute une humanité souffrante, une pauvre race opprimée, dont nous avons du mal su comprendre la beauté, la valeur... que je voudrais pouvoir ne plus quitter. (...) Les Blancs qui trouvent le moyen de faire de ces êtres-là des coquins sont de pires coquins eux-mêmes, ou bien de tristes maladroits.99(*)»

L'intérêt du récit de Conrad se trouve dans l'anticipation du déclin d'un Empire que tout un mouvement, une théorie, une littérature et des actions injustifiables avaient fini d'imposer sur le monde non-européen. L'Afrique, en effet, s'est révélée être le piège pour les Européens.

* 82 Amadou Falilou Ndiaye, « Le chant de cygne de l'empire : De Conrad à Camus. » Littérature et culture partagée - Littérature and shared culture. Actes du Colloque international de l'A.I.L.C., Dakar, 8-10 novembre 2001, Presses Universitaires de Dakar, Dakar (Sénégal), 2003, p.138.

* 83 Pierre Loti, Pêcheur d'Islande, op.cit. ; p.72.

* 84 Fatou Konaté, « Le chant de cygne de l'empire colonial à travers les récits de Conrad et de Camus : Coeur des ténèbres (1898) et L'Exil et le Royaume (1957) » ; Mémoire de maîtrise, Littérature française, UCAD, FLSH, 2002-2003, p.66.

* 85 Georges Simenon, « L'Heure du nègre », op.cit. ; p.392.

* 86 Joseph Conrad, Un paria des îles, Paris, Gallimard, 1982, p.303.

* 87 Jean-Marc Moura, « Francophonie et critique postcoloniale. », op.cit. ; p.68.

* 88 Pierre Loti, Le roman d'un spahi, Paris, Calmann-Lévy, 1987, p.153.

* 89 Céline, Voyage au bout de la nuit, op.cit. ; p.171.

* 90 L'expression désigne les activités d'espionnage et de renseignements britanniques qui visent à s'opposer aux menées de la Russie en Asie Occidentale.

* 91 Kipling, Kim, op.cit. ; pp.361-362.

* 92 Joseph Conrad, Un paria des îles, op.cit. ; p.160.

* 93 Mamadou Gaye, « Crime et Culpabilité dans quelques récits de Joseph Conrad. », op.cit. ; p.245.

* 94 Michel Théron, Comprendre la Culture Générale, op.cit. ; p.35.

* 95 Cité par Michel Théron, op.cit. ; p.35.

* 96 Lucien Lévy-Bruhl, Carnets, pp.257-281, cité par Léon Fanoudh-Siefer, op.cit. ; p.173.

* 97 Michel Leiris, L'Afrique fantôme, 1934 ; cité par Cédric Fabre, Ecrivains-voyageurs, Paris, adpf, Juin 2003, p.6.

* 98 Céline, Voyage au bout de la nuit, op.cit.; p.177.

* 99 André Gide, Voyage au Congo suivi de Le retour du Tchad carnets de route, Paris, Gallimard, 1927 et 1928, pp.400-401.

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