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Impact de changement et variabilité climatique sur le régime pluviométrique de la ville province de Kinshasa. De 1961-2006(Profil et perspective à  l'horizon 2050)

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par Xavier BANGABUTU DJIKAMBA
Université de Kinshasa - Ingénieur agronome (licence) 2007
  

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    DEDICACE

     

    A DIEU TOUT PUISSANT Créateur du ciel et de la terre pour toutes ses grâces et Source de notre vie. A Lui gloire et louange éternelles.

    A mes Parents BANGABUTU BALA Dieudonné et NGAMBO NGBOWE Astrid pour nous avoir insufflé la combativité dans la sagesse et la dignité et les sacrifices consentis pour notre formation.

    Ce travail est le fruit de vos peines et vos efforts. 

    A mes frères et soeurs :

    Dr. BANGABUTU BENDELE Valérie ;

    Ir. BANGABUTU BINDO Costa ;

    Dr. BANGABUTU BALA Antoine ;

    BANGABUTU NDOY Mathilde ;

    Me BANGABUTU NDOMBE Jean Camille ;

    BANGABUTU NGAMBO Blaise ;

    BANGABUTU BADONGA Idriss ;

    BANGABUTU SAKOFIO Patrick ;

    BANGABUTU MASUWA Dorcas.

    Que ce travail soit une récompense pour votre affection et soutien.

     A mes oncles et tantes ;

    A mes cousins et cousines ;

    A mes neveux et nièces,

     

    Ce travail est aussi le votre.

      BANGABUTU DJIKAMBA Xavier

    REMERCIEMENTS

    Notre profonde gratitude s'adresse à toutes les personnes qui de loin ou de près, nous ont aidés d'une manière ou d'une autre à aboutir.

    Nous nous faisons un agréable devoir de remercier vivement le Professeur AUNGE MUHIYA Jean, le Directeur de ce travail. Sa grande disponibilité et ses remarques importantes ont joué un rôle essentiel dans la réalisation de ce travail malgré ses occupations multiples.

    Nous exprimons notre gratitude et nos remerciements à Papa KOSOMA Boniface et à Maman TSHINYAMA Elyse pour votre hospitalité et soutien à la famille.

    A Monsieur NGE OKWE Augustin qui a collaboré à l'élaboration de ce travail par votre encadrement, votre connaissance sur ce domaine. Votre aide nous a été très bénéfique.

     

    Nos remerciements s'adressent également au Dr ZAMBITE Elysé, Dr GA'DO Justin, qui nous ont beaucoup aidés durant notre parcours académique.

    Nous pensons spécialement à toi ma très chère, tendre et bien aimée Nora IPANGA TOAKILA pour ton affection et ton soutien.

     Nous pensons également à tous nos collègues, TSHILUMBA Augustin, MBULA Lydia, TSHITENDE Steve, MIDINGA JP, MOLOBA Yannick, BONDJEMBO José, LENGEMO Papy, MUFWAYA Patrick, MUKADI JP pour les moments passés ensemble tout au long de notre cursus universitaire.

    Merci également à tous nos amis MABELE Daniel, Ir ZANDELE Georges, Ir KAMWANGA Frederick, Ir LILEKA Matcho, Ir KONGAWI Guylain, KAYEMBE Gaétan, MANDIMBO Jean Claire pour votre amitié.

    LISTE DES ABREVIATIONS

    BERPS : Bureau d'Etudes et de Recherche pour la Promotion de la Santé

    ENSO : El Nino Southern Oscillation

     ET : Ecart-type

    FAO : Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

    GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat

    GPC : Grande Période de Croissance

    METTELSAT : Agence National de météorologie et télédétection par satellite

    PC : Période de Croissance

    PS : Période Sèche

    PPC : Petite Période de Croissance

    PNUE : Programme des Nations Unies pou l'Environnement

    UNFCCC : Secrétariat de la Convention sur les Changements Climatiques

    INTRODUCTION

    0.1 PROBLEMATIQUE

    Le bilan scientifique dressé par les experts du groupe intergouvernemental d'expert sur l'évolution du climat, conclut à l'existence d'une quantité croissante d'indice témoignant d'un réchauffement de la planète et d'autre modifications:

    La température moyenne de surface (de l'air au dessus des terres et à la surface de la mer) a augmenté de 0,6 degré Celsius (avec une marge d'erreur de plus ou moins 0,2 degré Celsius) au cours du 20ème siècle. Il est prévu que cette température pourrait encore augmenté entre 1,4 et 5,8 degrés Celsius entre 1990 et 2100. Le réchauffement s'est notamment produit durant deux périodes, de 1910 et 1945 et de 1976 à ce jour (KANKONDE, 2008).

    Depuis 1861, la décennie 90 a très probablement été la plus chaude et l'année 1998 a été la plus chaude, la couverture neigeuse et l'extension des glaciers ont diminués depuis la fin des années 60, même sur le Ruwenzori, le niveau moyen de la mer a progressé, entre 10cm et 20cm au cours du 20ème siècle, les changements climatiques avec notamment l'augmentation de précipitations dans les zones de moyennes et hautes latitudes de l'hémisphère nord, les épisodes chauds du phénomène EL Nino plus fréquents et plus durables depuis le milieu des années 1970, des fréquentes et intenses sécheresses notamment en Afrique et en Asie (KANKONDE, 2008).

    De nombreuses régions d'Afrique ressentent déjà les effets des phénomènes climatiques extrêmes et les populations y sont vulnérables aux inondations, à l'érosion des sols, à la désertification, aux sécheresses et aux mauvaises récoltes. Plusieurs facteurs concourent à augmenter la vulnérabilité des pays africains (contexte économique et social, gouvernance, gestion des ressources, etc.) des secteurs aussi essentiels pour le développement que l'agriculture, les ressources en eau et la santé est les premiers à subir les effets de ces changements.

    Les coûts humains et financiers consécutifs à l'occurrence des phénomènes extrêmes seront de plus en plus élevés, menaçant à terme les efforts d'un développement durable de l'Afrique.

    Les problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs sont évidents, si l'on considère l'impact du changement climatique sur le temps ou les précipitations, les températures et la lumière solaire, qui sont les principaux facteurs déterminant la production agricole. Le changement climatique peut modifier ce facteur et compromettre gravement les disponibilités d'eau, réduire la productivité agricole, propager des maladies transmises par des vecteurs dans des nouvelles régions et provoquer des inondations dues à la hausse du niveau de la mer et même à des précipitations plus importantes. La variabilité climatique est déjà la principale cause des fluctuations d'une année sur l'autre de la production agricole, tant dans les pays développés que dans les pays en développement, où elle atteindra en moyenne 10% selon une étude de la FAO (1996). La réduction projetée de 2% à 3% de la production céréalière de l'Afrique d'ici à 2020 suffirait à mettre en danger la vie de 10 millions de personnes. Ces conséquences exigeraient des efforts d'adaptation dont des populations ayant à peine accès aux ressources ou aux économies nécessaires ne seront probablement pas capables. En fait, les zones qui subiront cet impact sont celles où la production vivrière est déjà souvent marginale.

    Par ailleurs, l'agriculture à Kinshasa et dans ses environs et même dans toute la République Démocratique du Congo (RDC) est principalement dépendante de la pluviosité qui reste le paramètre le plus variable au cours de l'année, ou d'une année à une autre et aussi d'un lieu à un autre. La pluviosité est donc la cause ultime de la réussite ou de l'échec des cultures (MAVINGA et KHASA, 1998).

    Les relations entre le climat et l'agriculture sont une évidence. Au regard des perturbations climatiques dont fait montre la zone agro écologique de Kinshasa, nous avons senti la pertinence d'une meilleure gestion saisonnière en tenant compte de l'environnement climatique. D'où la nécessité d'une évaluation des périodes culturales pouvant permettre aux cultivateurs et éleveurs de profiter au maximum des pluies.

    En dépit des divers bienfaits qu'offre toute répartition des saisons climatiques viable pour un quelconque milieu, celle de la ville province de Kinshasa est de toute évidence tombée caduque (MARGUERET ET KHASA, 2003). Ses utilisateurs sont sujets chaque année à des surprises pour ce qui est des pluies. Ces utilisateurs cherchent à connaître les dates (même probables) du début et de la fin des pluies et sont également surpris de constater la carence des pâturages, les caprices inattendus des sols qui du restent n'obéissent plus aux traitements leur soumis (BONZEKE, 2000).

    Dans ces conditions les plantes présentées comme machines biologiques dont la propriété est de convertir l'énergie solaire en biomasse ne peuvent que donner des rendements faibles (Anonyme, 2002).

    Or, rares sont les études sur l'impact de ces changements sur les déterminants de la sécurité alimentaire : régime pluviométrique, les dates de début et de la fin des périodes de croissance ainsi que leurs durée dans le milieu local de Kinshasa. Des recherches effectuées jusque là utilisent des données mensuelles sur des courtes périodes et sans perspective du futur.

    C'est ainsi que cette étude va évaluer l'impact de la variabilité et du changement climatique sur le régime pluviométrique pendant les périodes de croissance des plantes et leurs effets sur la date de début, fin et la durée des périodes de croissance dans la ville province de Kinshasa. Une projection à l'horizon 2050 sera nécessaire pour la bonne compréhension du phénomène.

    0.2. HYPOTHESE

    Le régime pluviométrique (hauteur des pluies, début, fin et durée des périodes de croissance ; nombre de jours des pluies ; journées sèches ; fréquence des pluies ; bilan hydrique) sont fonctions de la variabilité climatique et du changement climatique. En effet, le changement climatique entraîne une élévation de la hauteur des pluies, du bilan hydrique, du nombre de jours des pluies et une diminution des journées sèches. Cette tendance est aggravée par la variabilité climatique.

    La variabilité climatique et le changement climatique entraînent une augmentation de la durée de la grande période de croissance et la période sèche et une diminution de la petite période de croissance. Ce dynamisme se manifeste au niveau des dates du début et de la fin des différentes périodes.

    Le dynamisme de modification des périodes se fait sous forme de rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.

    0.3. OBJECTIFS

    Les objectifs poursuivis dans ce travail sont :

    § Décrire le régime pluviométrique pendant les périodes de croissance (hauteur des pluies, nombre de jours des pluies, journées sèches, fréquence des pluies, bilan hydrique) ;

    § Déterminer le début, la fin et la durée des périodes de croissance et de la période sèche ;

    § Evaluer l'impact de la variabilité climatique et du changement climatique sur le régime pluviométrique et sur le début, la fin et la durée des périodes de croissance et de la période sèche ;

    § Prédire le profil des paramètres d'intérêts à l'horizon 2050.

     

    0.4. BUT

    Ce travail aura pour but de déterminer l'impact de la variabilité et du changement climatique sur un facteur déterminant de la sécurité alimentaire à savoir le régime pluviométrique.

    0.5. INTERET DU SUJET

    Cette étude a un intérêt majeur pour les différents acteurs du secteur agricole. Elle leur permet de :

    § Actualiser le calendrier de leurs activités et pratiques agricoles en les adaptant aux modifications entraînées par la variabilité et le changement climatique ;

    § Prédire le rendement des cultures.

    L'étude du régime pluviométrique est souvent considérée comme étape importante des études préliminaires à l'aménagement agricole et à l'utilisation efficiente des ressources en eau disponibles. La gestion de la contrainte pluviométrique nécessite tout d'abord la caractérisation de cette contrainte qui pose une limite supérieure à la productivité des cultures. L'augmentation et la stabilisation des rendements sont basées sur l'application de techniques qui permettent l'augmentation de l'efficience d'utilisation de l'eau.

    De même elle permet au gouvernement d'adapter les politiques agricoles en fonction des modifications observées, elle peut aussi servir d'un document de base pour les négociations au niveau international dans le domaine de la sécurité alimentaire et le changement climatique. 

    0.6. CANEVAS DU SUJET

    Ce travail comprendra en dehors de l'introduction et de la conclusion quatre chapitres. Le premier chapitre présente les généralités, le deuxième chapitre montre le milieu d'étude et la méthodologie poursuivie, le troisième présente les résultats et le quatrième chapitre discute les résultats.

    CHAPITRE 1. GENERALITES

    1.0. INTRODUCTION

    On reconnaît généralement que le changement climatique est le résultat de l'activité humaine et en particulier de l'activité industrielle, des gaz d'échappement des voitures et du déboisement. Ces types d'activité contribuent à l'augmentation des concentrations de dioxyde de carbone, de méthane, d'oxyde nitreux et d'autres gaz à effet de serre dans l'atmosphère (GIEC, 2001). Si la tendance actuelle en matière d'émission de carbone se maintient, les températures augmentent d'environ 1°C d'ici 2030 et de 2°C d'ici le prochain siècle. Cette augmentation, toutefois, aura des impacts différents selon les régions. L'impact sur l'agriculture, par exemple, sera plus négatif dans les zones tropicales que dans les zones tempérées. Dans l'ensemble, les pays développés en tireront profit, puisque les projections indiquent que la productivité céréalière augmentera au Canada, en Europe du Nord et dans certaines parties de la Russie. En revanche, nombre de pays en développement parmi les plus pauvres en souffriront vraisemblablement au cours des 50 à 100 prochaines années, avec une réduction des superficies cultivées et de la productivité potentielle des terres arables. La région la plus affectée sera l'Afrique subsaharienne, incapable de s'adapter à ce changement en se procurant les ressources nécessaires ou en important davantage les denrées alimentaires.

    1.1. CONCEPTS ET DEFINITIONS

    1.1.1. Système climatique

    Le climat se rapporte aux conditions caractéristiques de la couche atmosphérique inférieure de la planète dans un lieu donné, alors que le temps concerne les oscillations journalières de ces conditions dans un même endroit. Bien que le climat en soi ne soit lié qu'à l'évolution des divers états de l'atmosphère terrestre, les autres parties du système terrestre jouent également un rôle important dans la formation des conditions climatiques. La dynamique du système terrestre qui détermine le temps est connu sous le nom de système climatique. Les cinq parties du système terrestre sont les suivantes :

    § Atmosphère (matière gazeuse au-dessus de la surface terrestre),

    § Hydrosphère (eau liquide sur ou sous la surface terrestre),

    § Cryosphère (neige et glace sur ou sous la surface terrestre),

    § Lithosphère (terres émergées de la planète, à savoir rochers, sol et sédiments)

    § Biosphère (plantes et animaux terrestres, y compris les humains).

    1.1.2. Précipitation

    Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère (PARADIS, 1972). Elle se définit aussi comme les formes variées sous lesquelles l'eau solide ou liquide contenue dans l'atmosphère se dépose à la surface du globe (pluie, neige et grêle) (Petit Larousse illustré, 1980).

    1.1.3. Réchauffement de la planète et changement climatique

    Le changement climatique est un processus naturel qui a lieu simultanément à différentes échelles chronologiques : astronomique, géologique et décennal. Il concerne la variation au fil du temps du climat mondial ou des climats régionaux, et peut être causé à la fois par des forces naturelles et des activités humaines. D'après le GIEC, l'augmentation des températures mondiales moyennes observée depuis la moitié du vingtième siècle, phénomène connu sous le nom de réchauffement climatique, est très probablement due, dans une large mesure, à l'activité humaine, notamment le brûlage de combustibles fossiles et la déforestation, qui ont accru la quantité de gaz à effet de serre présents dans l'atmosphère. Le réchauffement est, à son tour, responsable des changements spectaculaires dans les conditions climatiques (FAO, 2007).

    1.1.4. Variabilité climatique

    Le phénomène ENSO (El Nino Southern Oscillation) correspond à la variabilité climatique la plus forte de la planète à l'échelle inter annuelle. Il se caractérise, schématiquement, par une alternance entre une phase anormalement chaude (El Nino) et une phase anormalement froide (La Nina) des températures de surface dans l'océan Pacifique tropical. La période de récurrence d'El Nino est variable et se situe en moyenne entre 3 à 7 ans. Lors d'un événement El Nino, les eaux très chaudes (supérieures à 28°C) de la couche de surface du Pacifique Equatorial Ouest se déplacent vers le centre du bassin, la pression atmosphérique à la surface de la mer augmente à l'Ouest et diminue à l'Est, les vents alizés diminuent et parfois se renversent. L'inverse se produit lors d'un événement La Nina. Il est maintenant bien établi que les modifications ENSO du Pacifique tropical affectent l'ensemble de la planète, à des degrés divers, avec, en particulier, de forts impacts environnementaux et socio- économiques dans les pays de la ceinture tropicale (www.science.gouv.fr).

    1.1.5. Phénomène El Nino

    Le phénomène El Nino (courant de l'Enfant Jésus, ainsi nommé parce qu'il apparaît peu après Noël) est un dérèglement climatique particulier, qui se caractérise par une élévation anormale de la température de l'océan.

    On peut dire qu'El Nino résulte d'un dérèglement atmosphérique de la circulation de Walker que l'on arrive mal à expliquer et qui revient périodiquement. C'est un grand courant marin d'une taille comparable à celle des États-Unis qui survient exceptionnellement certaines années. Il apparaît en moyenne une ou deux fois par décennie le long des côtes péruviennes à la fin de l'hiver, vers décembre - janvier.

    En temps normal, une zone cyclonique située au milieu du Pacifique chasse les eaux chaudes superficielles par des vents du sud-est vers l'Australie et provoque des remontées d'eaux froides sur les côtes du Pérou, c'est le phénomène d'upwelling.

    Le premier signe d'apparition d'El Nino est un renforcement considérable de ces vents de sud-est. Ils entraînent une accumulation d'eaux chaudes dans le Pacifique Ouest, faisant monter le niveau de la mer sur les côtes australiennes. Mais dès que les vents du sud faiblissent, les eaux chaudes du Pacifique Ouest envahissent celles du Pacifique Est. C'est alors le début du phénomène. El Nino peut donc être relié à un affaiblissement temporaire, et très prononcé, de l'anticyclone présent au milieu du Pacifique. La force des alizés du sud-est diminuant, on assiste à un reflux en masse, vers les côtes américaines où les eaux sont plus basses, de l'eau chaude accumulée dans la partie occidentale du Pacifique Sud.

    La durée d'El Nino est en général d'environ 18 mois. Ce délai passé, les eaux froides se propagent vers l'ouest. C'est alors la fin du phénomène qui peut être suivi de son inverse La Nina. Une corrélation est remarquable entre les pressions atmosphériques de l'est et de l'ouest du Pacifique. Quand elles augmentent à l'ouest, elles diminuent à l'est, et inversement. Ce phénomène accélère les vents de surface d'est en ouest, du Pérou jusqu'en Indonésie ou les diminue en période El Nino (www.technoscience.net).

    1.1.6. Phénomène La Nina

    Ce qu'on appelle La Nina, par opposition au terme historique d'El Nino, correspond à la phase froide de ce phénomène d'oscillation thermique du Pacifique Oriental, ou si l'on préfère à un indice d'Oscillation Australe positif.

    Lorsque les eaux de surface deviennent plus froides que la normale sur ces régions de l'Est du Pacifique, cela s'accompagne de courants d'alizés très soutenus sur la ceinture équatoriale, et par une élévation de la "thermocline" de ces régions, celle-ci étant définie comme l'épaisseur d'eau océanique où le gradient thermique est le plus fort, c'est-à-dire où s'observe un rapide changement de température de la surface vers les eaux plus profondes. Une des premières conséquences est l'augmentation des pluies sur le Pacifique Occidental.

    Si cette phase dite de La Nina est moins connue que son pendant El Nino, c'est probablement parce qu'il y eut peu d'épisodes où elle s'est réellement manifestée durant les 2 dernières décennies.

    N'empêche que la succession rapide de conditions climatiques très différentes, voire extrêmes, lors de la bascule du phénomène El Nino vers son opposé La Nina, amène un "stress" important à l'environnement (www.metéo.fr).

    1.1.7. Sécurité alimentaire

    La sécurité alimentaire existe lorsque chaque individu jouit en tout temps d'un accès matériel et économique à une alimentation adéquate, sûre et nourrissante, capable de satisfaire ses besoins et ses préférences alimentaires et apte à lui permettre de mener une vie saine et active (FAO, 2007). Pour assurer la sécurité alimentaire quatre éléments doivent être présents :

    § Disponibilité ;

    § Stabilité ;

    § Accessibilité ;

    § Utilisation.

    1.1.8. Système alimentaire

    Le système alimentaire est un ensemble d'interactions dynamiques intervenants dans et entre des milieux biogéophysiques et humains qui influence les activités et leurs résultats tout au long de la chaîne alimentaire (production, entreposage et transformation, distribution, échange, préparation et consommation)

    La sécurité alimentaire est le résultat du fonctionnement du système alimentaire aux niveaux mondial, national et local. Elle dépend souvent directement ou indirectement des services des écosystèmes agricoles et forestiers, à savoir la conservation du sol et des eaux, la gestion des bassins versants, la lutte contre la dégradation des terres, la protection des zones côtières et des mangroves et la conservation de la biodiversité (FAO, 2007).

    1.2. Effets du changement climatique

    Les effets du changement climatique qui ont une incidence sur la sécurité alimentaire sont :

    · Effets fertilisants du CO2,

    · Accroissement des températures mondiales moyennes,

    · Changements graduels du régime des précipitations,

    · Accroissement de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques extrêmes,

    · Hausse du niveau de la mer.

    1.2.1. Effets fertilisants du CO2

    L'augmentation des concentrations de l'anhydride carbonique dans l'atmosphère pourrait améliorer la productivité. Elle devrait en principe stimuler la photosynthèse de certains végétaux. Cela est particulièrement vrai des plantes de type C3 auxquelles un accroissement des quantités de CO2 disponibles tendrait à supprimer la photo respiration. Les plants C3 comprennent la majorité des espèces végétales cultivées de la planète, qui poussent dans les sols frais et humides (blé, riz, orge, manioc et pomme de terre. Les expériences menées sur la base d'une augmentation des concentrations actuelles de CO2 ont confirmé que la fertilisation par le CO2 pouvait augmenter le rendement des cultures C3 de 15% dans des conditions optimales, mais les effets sur les rendements seraient minimes sauf si l'on se trouve en situation de pénurie d'eau. Les plantes C4 englobent des cultures tropicales telles que le maïs, la canne à sucre, le sorgho et le millet, qui sont important pour la sécurité alimentaire de nombreux pays en développement, ainsi que des graminées de pâturage et de fourrage. Ces impacts positifs pourraient toutefois être atténués par les changements touchant la température, les précipitations, les parasites et les nutriments (PNUE & UNFCCC, 2001).

    1.2.2. Accroissement des températures mondiales moyennes

    On remarque un accroissement de la température maximale les jours chauds, de la température minimale les jours froids, du nombre de jours chauds par an, de la fréquence, de la durée et de l'intensité des vagues de chaleur.

    La hausse des températures se répercutera sur les schémas de production. La croissance et la santé des plantes se trouveront parfois avantagées par la diminution des périodes de froid et de gel, mais certaines cultures pourraient souffrir d'une hausse des températures, surtout si elle se conjugue à des pénuries d'eau. Certaines mauvaises herbes risquent de se propager vers des latitudes plus élevées. Il semblerait aussi que l'expansion vers les pôles des insectes et les maladies des végétaux viendront s'ajouter aux pertes de récolte (PNUE & UNFCCC, 2001).

    1.2.3. Changements graduels du régime des précipitations

    On remarque une augmentation de la fréquence, de la durée et de l'intensité des périodes sèches et des sécheresses, une variation de l'époque, du lieu et de l'abondance des chutes de pluie et de neige.

    En se fondant sur un réchauffement mondial de l'ordre de 1,4 à 5,8 °C au cours des 100 prochaines années, les modèles climatiques prévoient que l'évaporation et les précipitations augmenteront de même que la fréquence des fortes pluies. S'il est possible que certaines régions deviennent plus humides, l'effet net d'un cycle hydrologique plus intense provoquera une diminution de l'humidité des sols et une érosion accrue dans d'autres régions. Des régions exposées à la sécheresse risquent de connaître des périodes sèches plus longues et plus rigoureuses. Les modèles prévoient également attendre des changements saisonniers dans le régime des précipitations : l'humidité du sol diminuera dans certaines régions continentales de latitudes moyennes au cours de l'été tandis que les chutes de pluie et de neige s'intensifieront probablement pendant l'hiver aux latitudes élevées (PNUE & UNFCCC, 2001).

    1.2.4. Accroissement de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques extrêmes

    Avec la hausse des températures mondiales, la planète devrait connaître davantage de jours chauds et de vagues de chaleur et moins de jours de gel et de vague de froid. Les modèles climatiques montrent par ailleurs de manière constante que les phénomènes extrêmes de précipitations deviendront plus fréquents dans de nombreuses zones et que les risques de sécheresses seront plus importants dans les régions continentales en été. Il existe certains indices qui montrent que les ouragans pourraient être plus intenses (avec des vents plus forts et des précipitations plus abondantes dans certaines régions. Les modèles concordent rarement sur l'évolution des tempêtes dans les latitudes moyennes. Les connaissances sur d'autres phénomènes, comme les orages et les tornades ne permettent pas actuellement d'établir des projections (PNUE & UNFCCC, 2001).

    1.2.5. Hausse du niveau de la mer

    Le niveau moyen des mers s'est élevé de 10 à 20 cm. A mesure que les eaux de surface des océans se réchauffent, l'eau se dilate et le niveau de la mer s'élève. Les modèles montrent qu'un réchauffement de 0,6°C devrait en fait correspondre à l'élévation actuelle du niveau de la mer. Mais d'autres changements, plus difficiles à prévoir, ont également une incidence sur le niveau réel et apparent des océans, notamment les chutes de neige et la fonte des glaces au Groenland et dans l'Antarctique ainsi que la lente remontée des continents septentrionaux libérés du poids des glaciers de la période glaciaire (PNUE & UNFCCC, 2001).

    En définitive, la disponibilité à long terme de la production alimentaire est intimement liée aux facteurs environnementaux.

    Ainsi, l'impact des changements climatiques sur la sécurité alimentaire se traduira par :


    · Une disponibilité réduite du fait des pertes liées aux événements climatiques extrêmes;


    · Une stabilité dépendante de la fluctuation des prix et la haute dépendance dans les importations ;


    · Un accès rendu davantage difficile du fait des pertes en infrastructures et en revenus ;


    · Une utilisation indirectement affectée par la mauvaise qualité des produits associés à l'utilisation des produits phytosanitaires ainsi qu'aux épizooties (maladies d'animaux). (BADARA, 2009).

    Figure 1. Impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire.

    1.3. Changement climatique, production agricole et systèmes alimentaires

    L'agriculture, les forêts et les pêches sont toutes sensibles au climat. Leurs systèmes de production - qu'il s'agisse d'aliments, de fourrage, de fibres, de boissons, de cultures énergétiques ou industrielles, ou de bétail, volaille, poisson ou produits forestiers - seront influencés par le changement climatique. D'une manière générale, il est prévu que les impacts seront favorables dans les régions tempérées et défavorables dans les régions tropicales, bien qu'une incertitude considérable règne quant aux effets locaux des changements prévus. En outre, ces impacts pourraient être atténués par l'adoption de mesures de gestion des risques et de stratégies d'adaptation qui renforcent la prévention et la résistance (FAO, 2007).

    Les changements dans les modèles de production agricole exerceront leur influence sur la sécurité alimentaire de deux façons :


    · Les impacts sur la production alimentaire influenceront les approvisionnements en aliments au niveau mondial aussi bien que local. Au niveau mondial, des rendements accrus dans les régions tempérées pourraient compenser leur recul dans les régions tropicales. Cependant, dans de nombreux pays à faible revenu, dont les moyens financiers limités interdisent le commerce et qui reposent fortement sur leur propre production pour satisfaire leurs besoins alimentaires, il pourrait être impossible de compenser la baisse des approvisionnements locaux sans accroître la dépendance vis-à-vis de l'aide alimentaire.


    · Les impacts sur toutes les formes de production agricole influenceront les moyens d'existence et l'accès aux aliments. Les groupes de producteurs moins capables de s'adapter au changement climatique, comme les ruraux pauvres des pays en développement, risquent de voir compromis leur sécurité et leur bien-être.

    En dehors de la production alimentaire et agricole, d'autres processus du système alimentaire comme la transformation, la distribution, l'achat, la préparation et la consommation sont également importants pour la sécurité alimentaire. Dans l'ensemble, le fonctionnement des systèmes alimentaires dépend bien moins du climat de nos jours qu'il y a deux cents ans. Cependant, aujourd'hui, se sont accru les risques de dommages aux infrastructures de transport et de distribution dus aux orages et, de ce fait, d'interruption des chaînes d'approvisionnement alimentaire. Le changement climatique pourrait rendre plus difficile l'accès aux aliments pour de nombreux groupes actuellement vulnérables, ainsi que pour d'autres consommateurs à faible revenu, soit à cause de la baisse de leur propre production, de la perte des possibilités d'emploi à mesure que se modifient les modèles de production agricole et non agricole, soit en raison de la réduction de leur pouvoir d'achat imputable aux prix croissants des aliments sur les marchés. En outre, la hausse des coûts de l'énergie et la nécessité de réduire la consommation de combustibles fossiles ont déterminé un nouveau mode de calcul - celui des « milles alimentaires » -, distance qui devrait être maintenue aussi faible que possible afin de réduire les émissions. La combinaison de tous ces facteurs pourrait stimuler à l'avenir la responsabilisation des populations locales à l'égard de la sécurité alimentaire (FAO, 2007).

    1.4. Qui sont les individus vulnérables aujourd'hui?

    Les systèmes de subsistance basés sur l'agriculture sont déjà vulnérables au risque de changement climatique, à l'échec accru des cultures, à la perte de bétail et des stocks de poissons, aux pénuries croissantes d'eau et à la destruction des facteurs de production. Ils comprennent les petits systèmes d'agriculture pluviale et d'élevage, les communautés de pêcheurs et d'aquaculteurs continentales et côtières, et les systèmes forestiers. Les populations rurales qui habitent le long des côtes, dans les plaines d'inondation, les basses terres des deltas, les montagnes, les terres arides et les zones arctiques sont le plus en danger. En outre, les urbains pauvres, notamment des villes côtières, et les établissements humains des plaines d'inondation affrontent aussi des risques croissants.

    Parmi eux, les discriminations socioéconomiques préexistantes sont susceptibles de s'intensifier et de compromettre l'état nutritionnel des femmes, des enfants et des personnes âgées, malades et infirmes (FAO, 2007).

    1.5. Incertitudes des marchés

    1.5.1. Croissance économique

    Tous les scénarios du GIEC prévoient, pour l'ensemble de la planète, la croissance continue des économies, encore qu'à des taux différents et parfois avec de fortes différences régionales suivant les scénarios. Cependant, il est également possible que l'impact du changement climatique freine cette croissance. En effet, si les marchés financiers mondiaux ne peuvent aller de pair avec les pertes élevées persistantes dues aux événements climatiques extrêmes, et qu'un grand nombre de ménages dans les pays développés et les nouveaux pays en développement connaissent des baisses non compensées de la valeur de leurs biens personnels et de leur capacité de réaliser des revenus, on peut prévoir une récession économique mondiale et la détérioration de la situation de la sécurité alimentaire à tous les niveaux (FAO, 2007).

    1.5.2. Prix des denrées alimentaires

    Les projections actuelles et à l'horizon 2030 montrent que, à l'échelle mondiale, la part des aliments dans les dépenses moyennes des ménages continuera à diminuer. Cependant, des tendances récentes laissent prévoir, pour certains produits du moins, une situation inverse, les prix des aliments augmentant plus rapidement que les revenus. Des pénuries croissantes d'eau, de terre et de combustibles accroîtront sans doute la pression sur les prix des aliments, indépendamment même du changement climatique. De nouvelles pressions sur ces ressources dues au changement climatique, l'application de mesures de mitigation aptes à créer des utilisations concurrentielles des terres et l'attribution d'une valeur commerciale aux services environnementaux visant à atténuer le changement pourraient aussi déterminer des variations importantes dans les prix relatifs de différentes denrées, ainsi que l'augmentation générale du coût de l'assortiment alimentaire moyen du consommateur (FAO, 2007).

    1.5.3. Offre et demande de produits alimentaires

    La croissance économique persistante entraîne la hausse continue de la demande de protéines animales, à mesure que se relèvent les revenus moyens dans les pays en développement, en même temps qu'une augmentation de la demande d'eau et, dans une moindre mesure, de terres pour la production animale. Pour assurer un approvisionnement suffisant et stable en protéines il faudra renforcer, là où elle est réalisable commercialement, l'agriculture intensive, améliorer la gestion de l'eau agricole et des terres cultivées, renforcer la gestion du bétail et promouvoir l'adoption de techniques novatrices moins exigeantes en énergie par les agro-industries. Face à la montée des prix et à la prise de conscience accrue des conséquences sur l'environnement de leurs choix alimentaires, les consommateurs pourraient modifier leurs modèles de dépense et leurs habitudes alimentaires, bien qu'il soit impossible, à ce stade, de prévoir quelle sera la nature exacte de tels changements (FAO, 2007).

    1.5.4. Qui seront les individus vulnérables à l'avenir?

    Au fil du temps, la répartition géographique du risque et de la vulnérabilité est susceptible de se modifier.

    Les habitants à faible revenu des villes dans les pays développés et en développement affrontent déjà des risques dus à l'impact d'événements climatiques extrêmes et de la variabilité des prix des denrées alimentaires. Ceux qui ne sont pas suffisamment assurés contre les risques ou qui n'ont pas de dispositif de sécurité pourraient devenir plus vulnérables au fil du temps. Certains moyens d'existence basés sur l'agriculture pourraient bénéficier des effets du changement climatique, alors que d'autres en souffriront.

    En outre, les moyens d'existence des travailleurs agricoles changeront avec le déplacement des centres de production agricole, et tous les salariés seront exposés à de nouveaux risques sanitaires qui pourraient entraîner des baisses de productivité et de gain. Enfin, le changement climatique aura des impacts différents sur les gens en fonction de facteurs comme la propriété foncière, le sexe, l'âge et l'état de santé (FAO, 2007).

    CHAPITRE 2. MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE

    2.0. INTRODUCTION

    Ce travail concerne la ville province de Kinshasa. Nous allons aborder brièvement la situation géographique de la ville et les différentes méthodes utilisées pour l'aboutissement des résultats au cours de ce travail.

    2.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE KINSHASA

    2.1.1. Création

    La Province urbaine de Kinshasa est née à partir d'une simple ville en 1889. Elle ne s'étendait à l'époque que sur 115 ha occupés par quelques 5000 habitants. Vers 1919 Kinshasa comptait déjà 14000 habitants occupant une superficie de 650 ha. A l'indépendance du Congo en 1960, la ville de Kinshasa, alors capitale depuis 1923, hébergeait une population estimée à 400000 habitants sur un site urbanisé de 5500 ha. En un siècle, la population Kinoise est passée de 30000 habitants à plus de 3000000, exerçant une forte pression démographique, et créant ainsi bien de besoins en matière d'habitat, d'équipements publics et d'approvisionnement en produits alimentaires (PNUD/UNOPS, 1998).

    2.1.2. Situation géographique

    La Province urbaine de Kinshasa est située entre 4° et 5° de latitude Sud et entre 15° et 16° de longitude Est. La ville de Kinshasa a comme limites géographiques :

    - La Province de Bandundu au Nord et à l'Est ;

    - La Province du Bas Congo au Sud ;

    - La République du Congo à l'Ouest.

    21.3. Eléments physiques

    Partant de l'Est, la Province de Kinshasa comporte :

    - Le plateau du Kwango, massif qui débouche sur une plaine marécageuse de forme circulaire : c'est le Pool Malebo ;

    - La plaine de Kinshasa, bordant le Pool, elle peut être divisée en deux entités séparées par la rivière N'djili, à savoir : la plaine de Lemba et celle de l'Est de N'djili vers Nsele ;

    - La région des collines qui proviendrait du démantèlement du Plateau de Kwango auquel elle se raccorde.

    La ville province de Kinshasa appartient au type climatique Aw4 de Koppen caractérisé par un climat tropical chaud et humide dont :

    - Le régime pluviométrique comporte une saison de pluie de 7 mois allant de mi-septembre à mi-mai et une saison sèche s'étendant de mi-mai à mi-septembre avec une moyenne pluviométrique annuelle de 1529 mm ;

    - La température qui en moyenne oscille entre 22,5°C et 26,1°C.

    Les sols de Kinshasa ont une texture essentiellement sablonneuse et assortie de quelques éléments grossiers. La végétation est essentiellement faite de savane parsemée d'arbustes. Avec la pression urbanistique, elle se trouve actuellement localisée dans la région des collines et sur le plateau du Kwango.

    La Province urbaine de Kinshasa est baignée par plusieurs cours d'eau dont les plus importants sont : la rivière Ndjili, la rivière N'sele et le fleuve Congo qui borde la ville elle-même (PNUD/UNOPS, 1998).

    2.1.4. Organisation administrative

    La Province urbaine de Kinshasa a aujourd'hui une superficie de #177; 9968 Km2 et comporte 24 communes (18 urbaines et 6 rurales) qui sont subdivisées en 343 quartiers identifiés.

    La commune de Maluku est la plus étendue avec 7948,8 Km2 de superficie mais avec une très faible densité de 7 habitants/ Km2 et celles de Kinshasa et Lingwala les moins étendues avec 2,9 Km2 de superficie chacune et respectivement une densité de 25761(la plus importante pour toute la ville) et 16956 hab. /Km2 (PNUD/UNOPS, 1998).

    2.2. NATURE ET PERIODE D'ETUDE

    La présente étude a adopté une approche analytique rétrospective et prospective sur un fichier comprenant les données pluviométriques de 1961 à 2006 dans la station météorologique de NDJILI.

    La station météorologique de NDJILI a pour coordonnée :

    § Longitude 15° 22'EST ;

    § Latitude 4° 23'SUD ;

    § Altitude 310 m (METTELSAT, 1999).

    2.3. APPROCHE METHODOLOGIQUE

    2.3.1. Récolte des données et choix des indicateurs

    Les données récoltées étaient constitués des données journalières des pluies de 1961 à 2006 dans la station météorologique de NDJILI et les variables considérées comme déterminants retenues dans cette étude étaient :

    Hauteur des pluies (en mm) ;

    Durée des périodes de croissance ;

    Début et fin des périodes de croissance ;

    Nombre de jours des pluies ;

    Nombre des journées sèches,

    Fréquence des pluies ;

    Bilan hydrique

    2.3.2. Définitions opérationnelles

    Ø Hauteur des pluies : était définie comme étant la quantité des pluies tombées en une journée sur une surface d'un mètre carré et s'exprime en mm/m2. La figure 1 représente les quantités journalières des pluies en 1961.

    Figure 1. Répartition journalière des pluies en 1961.

    Ø Période de croissance : est définie par le nombre de jours dans l'année où la pluviométrie est supérieure à la moitié de l'évapotranspiration (FAO, 1977). Le début de la saison pluvieuse, qui précède la période de croissance des cultures, est caractérisé par l'accumulation d'une certaine quantité de pluie (20 à 50mm) pendant une courte période (3 à 10 jours). Cette quantité minimale est indispensable pour créer les conditions nécessaires à l'établissement de la culture en permettant les travaux du sol, la germination, et la levée et marquer ainsi le début de la période de croissance (BAMOUH, 1998).

    Ø Début des périodes de croissance : le début des périodes de croissance est la première pendant laquelle la hauteur de pluie est supérieure à la moitié des évapotranspirations (5mm/jour pour une capacité maximale de rétention de l'eau de 100mm/jour) après la date probable de début de saison des pluies.

    Ø Fin des périodes croissance : c'est la première occasion pendant laquelle la quantité d'eau disponible dans le sol pour les plantes (bilan hydrique) égale zéro.

    Ø Durée des périodes de croissance est la différence entre la fin et le début des périodes de croissance. Le premier janvier étant considéré comme le 1er jour de l'année et le 31 décembre comme le 366 ème jour de l'année (Figure 2).

    Figure 2. Répartition des jours au cours d'une année.

    Ø Nombre de jours des pluies : est le nombre de jours pendant lesquels la hauteur des pluies est supérieure à 0,85mm (Figure 1).

    Ø Journées sèches : c'est le nombre maximum des jours pendant lesquels la hauteur de pluies est inférieure à 0,85mm après la dernière pluie (Figure 3).

    Figure 3. Répartition des journées sèches en 1961.

    Ø Fréquence des pluies : c'est le rapport entre la durée des périodes de croissance et le nombre de jours de pluie.

    Ø Bilan hydrique : est la quantité journalière d'eau disponible dans le sol sur une superficie de 1m2 de pluie. Le signe ++ représente la sursaturation du sol en eau (> 100mm/jour) et le signe -- représente le déficit du sol en eau (< 0mm/jour) (Figure 4).

    Figure 4. Répartition des journées sèches en 1961

    2.4. Analyse Statistique

    Les données validées ont été saisies sur un ordinateur portable à l'aide du logiciel Excel et analysées à l'aide des logiciels Instat+ version 3.36 et SPSS (Statistical package for social sciences) sur Windows version 10.1.

    Les données quantitatives ont été représentées sous forme de moyenne #177; écarts-types avec parfois des extrêmes dans des tableaux.

    Les données qualitatives ont été représentées sous forme des proportions (%) dans des tableaux.

    Les histogrammes et les diagrammes à battons avaient servis pour la visualisation et apprécier la distribution des variables continues pour les premiers et discontinues pour les seconds.

    Les histogrammes avec la densité en ordonné étaient utilisés pour représenter le début, la fin et la durée des périodes de croissance ainsi que leur chevauchement ou leur décalage.

    Le modèle quadratique (á - âX + ãX2) a été utilisé pour étudier l'évolution des paramètres d'intérêt dans le temps. Le coefficient de corrélation de Pearson et le plus value étaient considérés comme les critères d'appréciation de ces équations. Les modèles les plus pertinents (r>50% et p<0,05) étaient retenus et leurs paramètres estimés étaient représentés dans des Tableaux

    La comparaison des moyennes a été faite grâce au test de l'analyse de variance et les barres d'erreurs. Le plus value <0,05 était considéré comme significatif.

    Pour la projection à l'horizon 2050, les années étaient regroupées en quatre catégories de 10 ans d'intervalles à partir de 2010. Les mêmes équations quadratiques étaient utilisées pour projeter les variables d'intérêt à l'horizon 2050.

    CHAPITRE 3. RESULTATS

    Les années étaient réparties en trois groupes suivant les anomalies climatiques. Elles représentaient 26(56,52%), 11(23,9%) et 9(19,6%) respectivement pour les années normales, El Nino et La Nina (Figure 5).

    Figure 5. Répartition des années selon leurs anomalies.

    La fréquence des années El Nino augmentait au fur et à mesure que le climat changeait. Par contre celle des années La Nina diminuait (Figure 6).

    Figure 6. Relation entre la variabilité et le changement climatique.

    3.1. Description des régimes pluviométriques

    3.1.1. Hauteur des pluies

    La hauteur moyenne totale des pluies pendant la grande période de croissance était le double de celle des pluies pendant la petite période et cette dernière était 10 fois celle des pluies pendant la période sèche (Tableau 1). 

    Tableau 1. Valeurs moyennes et extrêmes de la hauteur totale des pluies (mm)

    Variables

    Moyenne #177; ET

    Extrêmes

    GPC

    1039 #177; 218

    590 à 1535

    PPC

    435 #177; 152

    142 à 749

    PS

    43 #177; 30

    3 à 133

    La hauteur des pluies des deux périodes de croissance suivait une distribution bimodale, contrairement à celle de la période sèche qui était unimodale et asymétrique à gauche (Figure 7).

    Figure 7. Distribution de la hauteur des pluies (mm) pendant la GPC, PPC et PS.

    3.1.2. Durée moyenne des périodes de croissance

    La durée moyenne de la grande période de croissance était deux fois plus que celle de la petite période et celle de la période sèche était 1,3 fois plus que celle de la petite période de croissance (Tableau 2).

    Tableau 2. Valeurs moyennes et extrêmes de la durée (en jours) 

    Variables

    Moyenne #177; ET

    Extrêmes

    GPC

    179 #177; 9

    95 à 276

    PPC

    78 #177; 13

    43 à 96

    PS

    101 #177; 61

    1 à 206

    La grande période de croissance débutait le 272ème jour de l'année soit le 28 septembre pour prendre fin le 85ème jour de l'année suivante soit le 25 mars et la petite débutait le 78ème jour de l'année soit le 18 mars pour s'arrêter le 155ème jour de l'année soit le 3 juin.

    La fin de la grande période de croissance se superposait avec le début de la petite période de croissance (Tableau 3).

    Tableau 3. Valeurs moyennes et extrêmes des dates (unième jour de l'année) 

    Variables

    Moyenne #177; ET

    Extrêmes

    Début GPC

    272 #177;10

    259 à 295

    Fin GPC

    85#177;60

    15 à 170

    Début PPC

    78 #177; 4

    75 à 94

    Fin PPC

    155 #177; 12

    136 à 172

    Les distributions du début, de la fin et de la durée des périodes de croissance sont représentées dans la figure 8.

    Figure 8. Distribution des dates (unième jour de l'année) du début et de la fin ainsi que la durée de la GPC et PPC.

    La date de la fin de la GPC se chevauchait avec celle du début de la PPC. La Fin de la GPC avait une grande variabilité que le début de la PPC (Figure 9).

    Figure 9. Chevauchement de la date de la fin de la GPC et celle du début de la PPC.

    3.1.3. Nombre de jours des pluies

    Le nombre de jours des pluies de la grande période de croissance était le double de celui de la petite période et ce dernier était 6 fois plus que celui de la période sèche (Tableau 4).

    Tableau 4. Valeurs moyennes et extrêmes (Fréquence) de nombre des jours 

    Variables

    Moyenne #177; ET(n)

    Extrêmes

    GPC

    71 #177;11

    41 à 89

    PPC

    31 #177; 8

    11 à 47

    PS

    5 à 6

    1 à 15

    La distribution du nombre des jours de pluies de la grande période de croissance était unimodale et asymétrique à droite par contre celle de la petite période était unimodale et symétrique. Le nombre de jour des pluies allant de 5 à 6 était le plus fréquent pendant la période sèche et la distribution était symétrique (Figure 10).

    Figure 10. Distribution du nombre de jours des pluies.

    3.1.4. Journées sèches

    Le nombre maximum des journées sèches était le même pour les deux périodes de croissance et il était de plus d'un mois pour la période sèche (Tableau 5).

    Tableau 5. Valeurs moyennes et extrêmes (Fréquence) des journées sèches 

    Variables

    Moyenne #177; ET(n)

    Extrêmes

    GPC

    2 à 3

    1 à 6

    PPC

    1 à 2

    1 à 10

    PS

    35#177;16

    11 à 71

    Les distributions des journées sèches étaient unimodales et asymétriques à gauche (Figure 11).

    Figure 11. Distribution des journées sèches.

    3.1.5. Fréquence des pluies

    La fréquence des pluies pendant les deux périodes de croissance était la même (2à3). Par contre, elle était huit fois moins pendant la période sèche (Tableau 7).

    Tableau 7. Valeurs moyennes et extrêmes des fréquences des pluies 

    Variables

    Moyenne #177; ET, n

    Extrêmes

    GPC

    2 à 3

    1 à 5

    PPC

    2 à 3

    0 à 8

    PS

    25 #177; 28

    0 à 152

    La distribution de la fréquence des pluies était symétrique pour les deux périodes de croissance et asymétrique à gauche pour la période sèche (Figure 12).

    Figure 12. Distribution des fréquences des pluies.

    3.1.6. Bilan hydrique (mm/jour)

    La quantité d'eau dans le sol était équivalente pendant les deux périodes de croissance avec une tendance à la hausse pendant la petite période de croissance. Par contre, elle était nulle pendant la période sèche (Tableau 8).

    Tableau 8. Valeurs moyennes et extrêmes du bilan hydrique 

    Variables

    Moyenne #177; ET(n)

    Extrêmes

    GPC

    33#177; 13

    14 à 69

    PPC

    36 #177; 20

    7 à 83

    PS

    0

    0 à 5

    La distribution était normale pour le bilan hydrique pendant les deux périodes de croissance et asymétrique à gauche pendant la période sèche (Figure 13).

    Figure 13. Distribution du bilan hydrique.

    3.1.7. Période de retour et probabilité de risque

    Ces figures présentent les quantités de pluie annuelles attendues par niveau de probabilité.

    La probabilité d'avoir une pluie = 800mm ou = 1300mm était de 10%. Ce qui équivalait à une période de 10 ans pour que le même phénomène revienne. La période de retour était de 10 ans en moyenne (Figure 14).

    Figure 14. Probabilité de risque et Période de retour pour la GPC.

    La probabilité d'avoir une pluie = 250mm ou = 625mm était de 10%. Ce qui équivalait à une période de 5 ans pour avoir le même phénomène. La période de retour était de 10 ans en moyenne (Figure 15).

    Figure 15. Probabilité de risque et Période de retour pour la PPC.

    La probabilité d'avoir une pluie = 65mm était de 20%. Ce qui équivalait à une période de 5 ans pour avoir le même phénomène. La période de retour était de 10 ans en moyenne (Figure 16).

    Figure 16. Probabilité de risque et Période de retour pour la PS.

    La figure compare les périodes le retour des deux périodes de croissances et de la période sèche (Figure 17).

    Figure 17. Comparaison des périodes de retour de GPC, PPC et PS.

    3.2. Impact de Changement climatique sur le régime pluviométrique

    3.2.1. Hauteur des pluies (mm)

    La hauteur des pluies durant les 2 périodes de croissance était en forme de U représentant une période de creux, avec une tendance à la hausse durant les dernières années alors qu'elle était constante durant toute la période sèche. La grande, la petite période de croissance et la période sèche avaient respectivement comme coefficient de corrélation : 20%(p>0,05), 21%( p>0,05) et 6%( p>0,05) (Figure 18).

    Figure 18. Tendance de la hauteur des pluies de la GPC, PPC et PS.

    3.2.2. Durée des périodes de croissance

    La durée de la grande période de croissance était la même alors que celle de la petite période avait une tendance à la hausse. La grande et la petite période de croissance avaient respectivement comme coefficient de corrélation : 4%(p>0,05) et 12%( p>0,05) (Figure 19).

    Figure 19.Tendance de la durée des périodes de croissance.

    3.2.3. Nombre de jours des pluies

    Le nombre de jours des pluies de la grande période de croissance était plus élevé au début des années puis avait subit une période de creux pour enfin augmenté durant les dernières années. Celui de la petite période de croissance avait subit une baisse durant les dernières années et pendant la période sèche, il avait connu une période de creux pour augmenter légèrement durant les dernières années. La grande, la petite période de croissance et la période sèche avaient respectivement comme coefficient de corrélation : 37%(p=0,0391), 24%( p>0,05) et 25%( p>0,05) (figure 20).

    Figure 20.Tendance de nombre de jours des pluies de la GPC, PPC et PS.

    Le tableau 9 présente les paramètres estimés de l'équation de prédiction de nombre de jours des pluies pendant la grande période de croissance (Tableau 9).

    Tableau 9. Paramètres estimés de l'équation de prédiction

    Variable

    B #177;Se

    p

    Temps

    -1,105 #177; 0,452

    0,0188

    Temps2

    0,019 #177; 0,0093

    0,0401

    Constante

    82,261 #177; 4,6135

    0,0000

    3.2.4. Journées sèches

    Les journées sèches de la grande période de croissance étaient en forme de U renversé représentant une période de hausse puis une période de baisse durant les dernières années. Durant la petite période de croissance, les journées sèches avaient une tendance linéaire à la hausse alors que durant la période sèche, elles avaient une tendance linéaire à la baisse. La grande, la petite période de croissance et la période sèche avaient respectivement comme coefficient de corrélation : 28%(p>0,05) ,17%( p>0,05) et 12%( p>0,05) (Figure 21).

    Figure 21. Tendance des journées sèches de la GPC, PPC et PS.

    3.2.5. Fréquence des pluies

    La fréquence des pluies durant la grande période de croissance avait augmenté pour diminuer durant les dernières années alors que celle de la petite période de croissance avait une tendance linéaire légèrement à la hausse. La grande et la petite période de croissance avaient respectivement comme coefficient de corrélation : 15%(p>0,05) et 26%( p>0,05) (Figure 22).

    Figure 22.Tendance de la fréquence de pluie de la GPC, PPC et PS.

    3.2.6. Début et fin des périodes de croissance

    Le début des périodes de croissance était en forme de U renversé avec une période de tendance à la hausse pendant les premières années pour enfin baisser durant les dernières années. Cependant, la forme en U de la grande période de croissance se démarque plus de la petite. Par contre la fin de la grande période de croissance était resté linéaire et presque constante alors que celle de la petite période de croissance avait subit une tendance linéaire à la hausse. Le début et la fin de la grande et la petite période de croissance avaient respectivement comme coefficient de corrélation : 28%(p>0,05) et 23%( p>0,05) vs 3%(p>0,05) et 14%( p>0,05) (Figure 23).

    Figure 23.Tendance du début et de la fin de la GPC et PPC.

    3.2.7. Bilan hydrique (mm/jour)

    La quantité d'eau dans le sol était plus élevé au début des années soixante puis avait subit une période de creux pour enfin prendre une tendance à la hausse pendant les dernières années de l'étude. La grande, la petite période de croissance et la période sèche avaient respectivement comme coefficient de corrélation : 63%(p=0,001), 55%( p=0,004) et 20%( p>0,05) (Figure 24).

    Figure 24. Tendance de bilan hydrique de la GPC, PPC et PS.

    Tableau 10. Paramètres estimés de l'équation de prédiction

     

    GPC

     

    PPC

     

    Variable

    B #177;Se

    p

    B #177;Se

    p

    Temps

    -2,078 #177;0,455

    0,0000

    -2,63#177;0,75

    0,0011

    Temps2

    0,035 #177; 0,009

    0,0005

    0,04#177;0,155

    0,0089

    Constante

    56,617#177;4,638

    0,0000

    66,696#177;7,69

    0,0000

    3.3. Périodes de croissance, période sèche et variabilité climatique

    La variabilité climatique n'avait pas un impact significatif sur les paramètres de l'étude (p>0,05) bien que les valeurs moyennes étaient toujours différentes selon que les années étaient El Nino, normales ou La Nina.

    3.3.1. Durée et fin des périodes de croissance, de la période sèche et variabilités climatiques

    Il a été observé que la durée moyenne et la fin des périodes de croissance variaient selon la variabilité climatique. Ainsi, la durée moyenne et la fin de la grande période de croissance étaient petites, grande et très grande selon que les années étaient respectivement El Nino, Normale et La Nina. La durée moyenne et la fin de la petite période de croissance étaient pratiquement les mêmes durant les années El Nino et normales et plus grande durant les années La Nina.

    Par contre, la durée moyenne de la période sèche était très élevée, élevée et basse selon que les années étaient El Nino, Normales et La Nina et (Figure 25 et 26).

    .

    Figure 25. Evolution de la durée moyenne des périodes de croissance et de la période sèche selon les variabilités climatiques.

    Figure 26. Evolution de la fin des périodes de croissance selon les variabilités climatiques.

    3.3.2. Nombre de jours des pluies et variabilités climatiques

    Le nombre moyen de jours des pluies de la petite période de croissance était pratiquement le même durant les années El Nino et normales et plus grand durant les années La Nina. Par contre, pour la grande période de croissance la tendance était à la baisse selon que les années étaient El Nino, Normales et La Nina (Figure 27).

    PPC

    GPC

    Figure 27. Evolution du nombre moyen de jours des pluies des périodes de croissance et de la période sèche selon les variabilités climatiques.

    3.3.3. Journées sèches et variabilités climatiques

    Le nombre moyen des journées sèches de la période sèche était petit, élevé et très petit selon que les années étaient El niño, Normales et La Nina. La tendance était la même pour la petite période de croissance (Figure 28).

    Figure 28. Evolution des journées sèches des périodes de croissance et de la période sèche selon les variabilités climatiques.

    3.4. Projection à l'horizon 2050

    3.4.1. Hauteur des pluies (mm)

    La hauteur des pluies augmentera tous les dix ans de 17% pour la grande période de croissance et de 19% pour la petite période de croissance. Par contre la période sèche restera inchangée (Tableau11).

    Tableau 11. Prédiction de la hauteur des pluies

    3.4.2. Durée des périodes de croissance

    La durée des périodes de croissance augmentera tous les dix ans de 4% pour la grande période de croissance et de 6% pour la petite période de croissance (Tableau12).

    Tableau 12. Prédiction de la durée des périodes de croissances

    Années

    Durée de la PC

    MOYENNE #177;

    ECART TYPE

     

    GPC

    PPC

    PS

    [2010- 2020[

    184 #177; 2

    85 #177; 1

    98 #177; 3

    [2020- 2030[

    191 #177; 2

    90 #177; 2

    85 #177; 4

    [2030- 2040[

    198 #177; 3

    94 #177; 2

    74 #177; 4

    [2040- 20250]

    2O5 #177; 4

    99 #177; 3

    62 #177; 5

    3.4.3. Nombre de jours des pluies

    Le nombre de jours des pluies augmentera tous les dix ans de 17% pour la grande période de croissance, par contre il va diminuer de 16% pour la petite période de croissance. On observera une augmentation de 25% pendant la période sèche (Tableau13).

    Tableau 13. Prédiction du nombre de jours des pluies

    3.4.4. Journées sèches

    On observera une valeur nulle des journées sèches pendant la grande période de croissance, une diminution de 33% pendant la petite période et une diminution de l'ordre de 18% pendant la période sèche (Tableau 13).

    Tableau 13. Prédiction des journées sèches

    3.4.5. Fréquence des pluies

    La fréquence des pluies augmentera de 2 unités pour la grande période de croissance et d'une unité pour la petite (Tableau 14).

    Tableau 14. Prédiction de la fréquence des pluies

    3.4.6. Début des périodes de croissance (unième jour)

    On observera un décalage du début des périodes de croissance vers l'avant en commençant plus tôt que prévues (Tableau 15).

    Tableau 15. Prédiction du début des périodes de croissance

    3.4.7. Fin des périodes de croissance

    On observera un décalage de la fin des périodes de croissance vers l'avant en terminant plus tôt que prévues pour la grande période de croissance par contre la petite période de croissance décale d'un jour vers l'arrière tous le dix ans(Tableau 16).

    Tableau 16. Prédiction de la fin des périodes de croissance

    3.4.8. Bilan hydrique (mm/jour)

    La quantité d'eau dans le sol augmentera tous les dix ans de 46% pour la grande période de croissance, de 50% pour la petite période de croissance et de 51,5% pendant la période sèche (Tableau17).

    Tableau 17. Prédiction du bilan hydrique

    3.4.9. Rotation des périodes de croissance

    Les périodes de croissance ne resteront pas statiques. La rotation se fera dans le sens de décembre à janvier et janvier à décembre et à un taux d'accroissement du début ou de fin différent. Cette différence fera en sorte qu'à un moment, les périodes de croissance apparaissent courtes ou longues soit superposées ou espacées laissant la place à une petite période sèche jusque là moins perceptible (Figure 29).

    Figure 29. Dynamique des périodes de croissance à l'horizon 2050.

    CHAPITRE 4. DISCUSSION

     

    4.0. Introduction

    Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'impact de la variabilité et du changement climatique sur le régime pluviométrique de la ville province de Kinshasa.

    Les années normales prédominent l'étude et au fil du temps, cette tendance change et laisse de plus en plus la place aux années El Nino.

    En dépit du fait que le phénomène El Nino est global avec des répercussions dans les trois principaux océans tropicaux, il explique des perturbations de climat sur toute la planète ( www.techno-sciences?net/?onglet=glossiaire&definition=1106#_note_0).

    Au cours de 30 dernières années, les scientifiques d'Environnement Canada ont constaté qu'El Nino revenait plus souvent, durait plus longtemps et s'aggravait. Des scientifiques soupçonnent que ces modifications sont liées à un accroissement de la quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ( www.ec.gc.ca/envirozine/french/issues/25/feature1_f.cfm)

    4.1. Description de régime pluviométrique

    4.1.1. Hauteur des pluies

    La hauteur des pluies trouvée dans cette étude concorde à celle de la ville province de Kinshasa. Cette valeur de 1517 mm présente une légère modification par rapport à la valeur traditionnelle. La différence résulte de la taille de l'échantillon. Cependant nos résultats couvrent une longue période de 46 ans.

    L'allure binomidale de la hauteur des pluies pendant les 2 périodes de croissance illustre la particularité de la période avant les années 90 et celle d'après. Par contre, l'allure de la période sèche est unimobale. La plus grande partie des pluies annuelles tombe pendant la grande période de croissance.

    4.1.2. Durée des périodes de croissance

    Les périodes de croissance perdurent après les saisons des pluies, lorsque les cultures viennent, habituellement, à maturité en profitant de la réserve hydrique accumulée dans le profil du sol. C'est pourquoi en définissant la longueur de la période de croissance, il importe de prendre en compte l'accumulation de l'eau dans le sol (FAO, 1997). Les deux périodes de croissance mis ensemble représentent le 2/3 de l'année soient environ 8/12 mois. Cette répartition se rapproche de la répartition des saisons de la ville province de Kinshasa (METTELSAT, 1999).

    4.1.3. Dates de début et fin des périodes de croissance

    La date de début des périodes de croissance est déterminée par le commencement de la saison des pluies. Les premières pluies tombent sur un sol généralement sec en surface et présentant un important déficit hydrique dans son profil. S'il n'y a pas de réserves en eau, alors la préparation du lit de semis, la germination des graines et le démarrage de la croissance des cultures sont entièrement dépendants de la quantité et de la répartition des pluies précoces (FAO, 1997). Quand à la fin des périodes de croissance elles intervenaient quelque temps après la fin des saisons des pluies.

    Il découle de cette étude que les saisons des pluies ne peuvent en aucun cas être confondues avec les périodes de croissance.

    Les dates trouvées dans cette étude coïncidaient à quelque différence près de celles trouvées par Mukendi et all. L'origine de cette différence est la nature décadaire de ses données.

    4.1.4. Nombre de jours des pluies

    La grande période de croissance prend à elle-même les deux tiers de nombre de jours total de l'année et l'autre tiers est pris par la petite période de croissance. Pendant la période sèche, les pluies se raréfient.

    4.1.5. Journées sèches

    Pendant la grande période de croissance, les journées sèches ne dépasse pas 3 jours en moyenne et pendant la petite période de croissance elle est inférieure ou égale à 2 jours. Par contre, les journées sèches peuvent aller jusqu'à un mois pendant la période sèche.

    La distribution unimodale de ce paramètre stipule que les données étaient homogènes.

    4.1.6. Fréquence des pluies

    Il pleut au moins chaque 2-3 jour pendant les périodes de croissance. Et pendant la période sèche la fréquence est d'un mois.

    4.1.7. Bilan hydrique

    La quantité d'eau dans le sol de Kinshasa (Binza) est de 30 mm en moyenne. Pendant la petite période de croissance, elle est plus élevée que la grande période de croissance. Cette valeur est légèrement inférieure à celle définie par la FAO. (FAO, 1997) qui est de 50 mm au début de la période de croissance.

    La différence entre la valeur trouvée dans cette étude et celle donnée par la FAO, réside du fait que la notre est une moyenne journalière pendant toute la période de croissance.

    Ces données varient journalièrement selon qu'il y a la pluie ou pas.

    4.1.8. Période de retour et probabilité de risque

    La probabilité de risque est différente selon qu'il s'agit de grande ou petite période de croissance. La période de retour est de 10 ans en moyenne pour avoir un phénomène de pluie = 800 ou = 1300 pendant la grande période de croissance, =250mm ou =625mm pendant la petite période de croissance et =10mm ou =65mm pendant la période sèche.

    4.2. Impact de changement climatique sur le régime pluviométrique

    4.2.1. Hauteur des pluies

    Dans cette étude le changement climatique a un effet sur la hauteur des pluies car cette dernière durant les 2 périodes de croissance est en forme de U représentant une période creuse avec une tendance à la hausse durant les dernières années alors qu'elle est constante durant la période sèche. Cette tendance n'est pas significative.

    4.2.2. Durée des périodes de croissance

    Une tendance à la hausse non significative est observée durant la petite période de croissance alors que la durée de la grande période de croissance est la même.

    4.2.3. Nombre de jours des pluies

    Au début des années de cette étude, le nombre de jours des pluies est élevé puis subit une baisse pour augmenter durant les dernières années pour la grande période de croissance et la période sèche. Cette tendance est significative pour la grande période de croissance. Celui de la petite période de croissance subit une baisse durant les dernières années.

    4.2.4. Journées sèches

    Au début des années de cette étude, on observe une hausse des journées sèches puis une baisse vers les dernières années pour la grande période de croissance, une tendance linéaire à la hausse pour la petite période de croissance et une tendance linéaire à la baisse pour la période sèche. Ces tendances ne sont pas significatives.

    4.2.5. Fréquence des pluies

    On observe au début des années d'étude une augmentation de fréquence des pluies pour diminuer durant les dernières années pour la grande période de croissance et une tendance linéaire légèrement à la hausse pour la petite période de croissance.

    4.2.6. Début et fin des périodes de croissance

    On observe pour le début des périodes de croissance une forme de U renversé avec une tendance à la hausse pendant les premières années pour baisser durant les dernières années et pour la fin des périodes de croissance une tendance linéaire et presque constante pour la grande période de croissance par contre celle de la petite période de croissance subi une tendance linéaire à la hausse.

    4.2.7. Bilan hydrique

    On observe une grande quantité d'eau dans le sol durant les premières années puis une période de diminution pour enfin prendre une tendance à la hausse durant les dernières années. On remarque une tendance significative pour la grande période de croissance et pour la petite période de croissance.

    4.3. Impact de la variabilité climatique sur le régime pluviométrique

    Il est observé que la variabilité climatique n'a pas un impact significatif sur les paramètres étudiés bien que les valeurs moyennes étaient toujours différentes selon que les années étaient normales, El Nino ou La Nina.

    4.4. Projection à l'horizon 2050

    On observe qu'à l'horizon 2050 tous les paramètres de l'étude deviennent significatifs.

    4.4.1. Hauteur des pluies

    On observe une augmentation tous les dix ans de 17% et 19% respectivement pour la grande période de croissance et la petite période de croissance. Par contre une tendance constante pour la PS.

    4.4.2. Durée des périodes de croissance

    On observe une augmentation de la durée des périodes de croissance.

    4.4.3. Nombre de jours des pluies

    On observe une augmentation de nombre de jours des pluies pour la grande période de croissance et la période sèche. Par contre une diminution de nombre de jours des pluies pour la petite période de croissance.

    4.4.4. Journées sèches

    On observe une valeur nulle pendant la GPC et une diminution de nombre des journées sèches pendant la PPC et la PS.

    4.4.5. Fréquence des pluies

    On observe une augmentation de 2 unités et 1 unité respectivement pour la GPC et la PPC.

    4.4.6. Début des périodes de croissance

    On observe un décalage du début des PC vers l'avant en commençant plus tôt que d'habitude.

    4.4.7. Fin des périodes de croissance

    On observe un décalage de la fin des PC vers l'avant en terminant plus tôt que prévues pour la GPC par contre un décalage vers l'arrière d'un jour tous les dix ans pour la PPC.

    4.4.8. Bilan hydrique

    On observe une augmentation de la quantité d'eau dans le sol durant les périodes de croissance et même pendant la période sèche. Cette augmentation va entraîner la saturation des sols et occasionner des inondations et des érosions.

    4.4.9. Rotation des périodes de croissance

    On observe une rotation des périodes de croissance allant dans le sens de l'aiguille d'une montre (décembre à janvier et janvier à décembre) à un taux d'accroissement différent du début et de la fin.

    Si les saisons des pluies sont décalées, voire perturbées, elles ne correspondront plus avec les cycles de croissance des plantes, entraînant inévitablement une perte de rendement. Et par conséquent l'insécurité alimentaire ( www.enpc.fr/fr/formations/école_virt/ ).

    CONCLUSION

     

    Au terme de cette étude intitulée << Impact de la variabilité et du changement climatique sur le régime pluviométrique dans la ville province de Kinshasa de 1961 à 2006 : profil et perspective à l'horizon 2050 >>. Il a été démontré que les années normales prédominaient sur les épisodes El Nino et La Nina.

    Le régime pluviométrique, les périodes de retour, les probabilités de risque ainsi que la quantité d'eau disponible dans le sol étaient différents selon qu'il s'agissait de la grande ou de la petite période de croissance.

    Les dates probables de début des périodes de croissance intervenaient légèrement tard comparativement aux dates habituelles. Par contre, la date de la fin de la grande période de croissance se superposait sur celle de début de la petite période de croissance et par conséquent, la petite saison sèche habituelle devenait moins apparente. La hauteur des pluies de la grande période de croissance était le tiers de celle de la petite période alors que la durée et le nombre de jour de pluies étaient le double. Les autres paramètres étant restés constants. Ceci implique que la date de semis de la seconde période de croissance doit intervenir avant la fin de la première période de croissance.

    Les anomalies ENSO avaient entraîné des modifications non significatives sur le plan statistique des paramètres d'intérêt. Les années El Nino étaient relativement défavorisées que les autres.

    Le changement climatique a entraîné des modifications non significatives du régime pluviométrique, des dates de début et fin ainsi que de la durée des périodes de croissance. Ces paramètres ont augmenté au cours de la grande période de croissance. La petite période de croissance a subit une augmentation de la hauteur des pluies et du bilan hydrique mais une diminution de la durée.

    L'allure de tous ces paramètres laissait entrevoir trois périodes de 1961-1975, 1975-1990, 1990-2006.

    Le bilan hydrique avait subit une augmentation significative pendant les deux périodes de croissance.

    A l'horizon 2050, tous les paramètres vont subir des changements significatifs. Les paramètres liés au régime pluviométrique vont augmenter au cours des deux périodes. La grande période s'allongera avec plusieurs pluies et la petite se raccourcira avec des pluies abondantes (avec comme conséquence les inondations et les érosions).

    En définitive, les conditions de culture seront très favorables à condition que les dates de semi et les pratiques agricoles soient adaptées aux conditions actuelles. Ceci implique que le risque des maladies cryptogamiques sera élevé.

    Au regard de ce qui précède nous recommandons :

    v Les études similaires dans les autres zones climatiques de la RDC aux fins de tracer une cartographie générale du pays ;

    v L'élaboration des calendriers agricoles de toutes les zones climatiques du pays ;

    v La mise au point des mesures d'adaptation au prorata de la nouvelle configuration ;

    v Les études approfondies sur les prévisions des récoltes en fonction de ce changement ;

    v Le renforcement des capacités des différents opérateurs agricoles dans le domaine de traitement des données climatiques ;

    v La mise sur pied d'un observatoire de changement climatique et de la sécurité alimentaire.

    Enfin, suite à certaines difficultés d'accessibilité et de fiabilité de certaines données nous demandons votre indulgence pour les imperfections contenues dans ce travail.

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

     

    1. Anonyme.- Petit Larousse illustre.-libraire Larousse, 1980.-1790p.

    2. BADARA, A.-Sécurité Alimentaire et Changements climatiques, in : <<Tiempo Afrique>> n° 02.- Février 2009.

    3. BAMOUH, A.-Gestion de la contrainte pluviométrique pour l'amélioration de la production végétale et de l'efficience d'utilisation de l'eau, in :<<Transfert de technologie en agriculture>> n° 50.-1998.

    4. BONZEKE B.- Actualisation du calendrier agricole dans les zones agro écologiques prioritaires de la RDC. Cas de la province de Kinshasa.-Mémoire ISTA Ndolo.-Inédit.-2000

    5. FAO.- Global climate change and agricultural production : direct and indirect effects of changing hydrological, pedological and plant physiolocial processes.-1996

    6. FAO.-Changement climatique et sécurité alimentaire: un Document- cadre, Résumé.-2007.-24p.

    7. FAO.-Crop water requirements, Bulletin n°24.-1977.

    8. FAO.- Bulletin pédologique n°73 : zonage agro écologique. Directives.- FAO/Rome.- 1997.- 61p.

    9. GIEC.-Changement climatique 2000 : rapport de synthèse, de R. Watson et Core Writing Team.- eds. Cambridge.- Royaume Uni.- Cambridge University Press.

    10. KANKONDE, M.- Cours d'Economie de l'Environnement.-Faculté des Sciences Agricole.-2ème grade Economie Agricole.- Inédit.- UNIKIN.- 2007-2008.-80p.

    11. MAVINGA, H et KHASA, D.-Calendrier agricole du Bas-fleuve.- Ed. CVA.- 1998

    12. MARGUERET ET KHASA.-Changements climatiques en Afrique Tropicale.-éd. BERPS.-2003

    13. METTELSAT.-Principales caractéristiques du climat de Kinshasa en 1998.- Kinshasa.-1999.

    14. Ministère des Affaires Etrangères.- Mémento de l'agronome CORAD-GRET.- 2002.-1691p.

    15. PARADIS.- Sauver la planète : des méthodes pour demain.- Paris.-1972.- 240p.

    16. PNUE et UNFCCC.-Changements climatiques Fiches informatives.-Paris.-2001.-63p.

    17. PNUD/UNOPS.-Plan d'action triennal (1998-2000) ville de Kinshasa .-1998.-301p.

    18. PNUD/UNOPS.-Monographie de la ville de Kinshasa.-1998.-

    19. www.science.gouv.fr

    20. www.techno-science.net

    21. www.metéo.fr

    22. www.enpc.fr/fr/formations/école_virt/

    23. www.ec.gc.ca/envirozine/french/issues/25/feature1_f.cfm

    iv

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE i

    REMERCIEMENTS ii

    LISTE DES ABREVIATIONS iii

    TABLE DES MATIERES......................................................iv

    INTRODUCTION 1

    0.1 PROBLEMATIQUE 1

    0.2. HYPOTHESE 4

    0.3. OBJECTIFS 5

    0.4. BUT 5

    0.5. INTERET DU SUJET 6

    0.6. CANEVAS DU SUJET 6

    CHAPITRE 1. GENERALITES 7

    1.0. INTRODUCTION 7

    1.1. CONCEPTS ET DEFINITIONS 8

    1.1.1. Système climatique 8

    1.1.2. Précipitation 8

    1.1.3. Réchauffement de la planète et changement climatique 9

    1.1.4. Variabilité climatique 9

    1.1.5. Phénomène El Nino 10

    1.1.6. Phénomène La Nina 11

    1.1.7. Sécurité alimentaire 12

    1.1.8. Système alimentaire 12

    1.2. Effets du changement climatique 13

    1.2.1. Effets fertilisants du CO2 13

    1.2.2. Accroissement des températures mondiales moyennes 14

    1.2.3. Changements graduels du régime des précipitations 15

    1.2.4. Accroissement de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques extrêmes 15

    1.2.5. Hausse du niveau de la mer 16

    1.3. Changement climatique, production agricole et systèmes alimentaires 18

    1.4. Qui sont les individus vulnérables aujourd'hui? 20

    1.5. Incertitudes des marchés 20

    1.5.1. Croissance économique 20

    1.5.2. Prix des denrées alimentaires 21

    1.5.3. Offre et demande de produits alimentaires 21

    1.5.4. Qui seront les individus vulnérables à l'avenir? 22

    CHAPITRE 2. MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE 24

    2.0. INTRODUCTION 24

    2.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE KINSHASA 24

    2.1.1. Création 24

    v

    2.1.2. Situation géographique 24

    21.3. Eléments physiques 25

    2.1.4. Organisation administrative 26

    2.2. NATURE ET PERIODE D'ETUDE 26

    2.3. APPROCHE METHODOLOGIQUE 26

    2.3.1. Récolte des données et choix des indicateurs 26

    2.3.2. Définitions opérationnelles 27

    2.4. Analyse Statistique 31

    CHAPITRE 3. RESULTATS 33

    3.1. Description des régimes pluviométriques 34

    3.1.1. Hauteur des pluies 34

    3.1.2. Durée moyenne des périodes de croissance 35

    3.1.3. Nombre de jours des pluies 37

    3.1.4. Journées sèches 39

    3.1.5. Fréquence des pluies 40

    3.1.6. Bilan hydrique (mm/jour) 41

    3.1.7. Période de retour et probabilité de risque 42

    3.2. Impact de Changement climatique sur le régime pluviométrique 44

    3.2.1. Hauteur des pluies (mm) 44

    3.2.2. Durée des périodes de croissance 45

    3.2.3. Nombre de jours des pluies 45

    3.2.4. Journées sèches 46

    3.2.5. Fréquence des pluies 47

    3.2.6. Début et fin des périodes de croissance 48

    3.2.7. Bilan hydrique (mm/jour) 49

    3.3. Périodes de croissance, période sèche et variabilité climatique 50

    3.3.1. Durée et fin des périodes de croissance, de la période sèche et variabilités climatiques 50

    3.3.2. Nombre de jours des pluies et variabilités climatiques 51

    3.3.3. Journées sèches et variabilités climatiques 52

    3.4. Projection à l'horizon 2050 53

    3.4.1. Hauteur des pluies (mm) 53

    3.4.2. Durée des périodes de croissance 53

    3.4.3. Nombre de jours des pluies 54

    3.4.4. Journées sèches 54

    3.4.5. Fréquence des pluies 55

    3.4.6. Début des périodes de croissance (unième jour) 56

    3.4.7. Fin des périodes de croissance 56

    3.4.8. Bilan hydrique (mm/jour) 57

    3.4.9. Rotation des périodes de croissance 58

    CHAPITRE 4. DISCUSSION 59

    vi

    4.0. Introduction 59

    4.1. Description de régime pluviométrique 59

    4.1.1. Hauteur des pluies 59

    4.1.2. Durée des périodes de croissance 60

    4.1.3. Dates de début et fin des périodes de croissance 60

    4.1.4. Nombre de jours des pluies 61

    4.1.5. Journées sèches 61

    4.1.6. Fréquence des pluies 62

    4.1.7. Bilan hydrique 62

    4.1.8. Période de retour et probabilité de risque 62

    4.2. Impact de changement climatique sur le régime pluviométrique 63

    4.2.1. Hauteur des pluies 63

    4.2.2. Durée des périodes de croissance 63

    4.2.3. Nombre de jours des pluies 63

    4.2.4. Journées sèches 63

    4.2.5. Fréquence des pluies 64

    4.2.6. Début et fin des périodes de croissance 64

    4.2.7. Bilan hydrique 64

    4.3. Impact de la variabilité climatique sur le régime pluviométrique 65

    4.4. Projection à l'horizon 2050 65

    4.4.1. Hauteur des pluies 65

    4.4.2. Durée des périodes de croissance 65

    4.4.3. Nombre de jours des pluies 65

    4.4.4. Journées sèches 66

    4.4.5. Fréquence des pluies 66

    4.4.6. Début des périodes de croissance 66

    4.4.7. Fin des périodes de croissance 66

    4.4.8. Bilan hydrique 66

    4.4.9. Rotation des périodes de croissance 67

    CONCLUSION 68

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 71

    TABLE DES MATIERES 73






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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand