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la communication financière: Essor et valorisation des marchés financiers, cas de la BVMAC

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par Jean Vincent MENGONE
Université Arabe des Sciences - Maà®trise 2007
  

Disponible en mode multipage

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    SOMMAIRE

    INTRODUCTION GÉNÉRALE 2

    PREMIERE PARTIE :  MARCHE FINANCIER TUNISIEN

    INTRODUCTION 16

    CHAPITRE 1: LA BOURSE DE VALEURS MOBILIERES DE TUNIS 17

    SECTION 1: LA CRÉATION DE LA BOURSE 18

    SECTION 2: LES MISSIONS DE LA BVMT 19

    SECTION 3: STRUCTURE ET ORGANISATION DE LA BVMT 20

    CHAPITRE 2 : LES INSTITUTIONS DU MARCHÉ FINANCIER TUNISIEN 23

    SECTION 1: LE CONSEIL DU MARCHÉ FINANCIER 23

    SECTION 2: LA SOCIÉTÉ TUNISIENNE INTERPERSONNELLE POUR LA COMPENSATION ET LE DÉPÔT DES VALEURS MOBILIÈRES (STICODEVAM) 25

    SECTION 3: LE FONDS DE GARANTIE DE MARCHÉ 26

    SECTION 4: LES INTERMÉDIAIRES EN BOURSE 27

    SECTION 5: L'ASSOCIATION DES INTERMÉDIAIRES EN BOURSE (IAB) 29

    DEUXIEME PARTIE : STRATEGIE DE COMMUNICATION DU MARCHE FINANCIER TUNISIEN

    INTRODUCTION 30

    CHAPITRE 1 : LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION DE LA BOURSE 31

    SECTION 1: LES AXES DE COMMUNICATION 33

    SECTION 2: LES CIBLES DE LA COMMUNICATION 35

    SECTION 3: LES AUTRES STRATÉGIES DE COMMUNICATION 41

    CHAPITRE 2: LA MISE oeUVRE DE LA STRATÉGIE 47

    SECTION 1: LES MOYENS DE COMMUNICATION DE LA BVMT 47

    SECTION 2: LES OUTILS DE COMMUNICATION 72

    SECTION 3: L'ÉVALUATION DE LA STRATÉGIE 75

    CONCLUSION GENERALE 78

    RECOMMANDATIONS.....................................................................................................82

    BIBLIOGRAPHIE 83

    ANNEXES 88

    TABLE DES MATIÈRES 90

    P

    our les théoriciens du développement, la croissance d'une économie passe notamment par son financement1(*). Devant les différents moyens de financement qui leurs sont offerts, de plus en plus de pays optent pour la création des places financières pour booster leurs économies, ce qui aboutit à la présence de partout le monde des marchés financiers.

    Le marché financier peut être définit comme le lieu où se négocient et s'échangent des capitaux à long terme entre différents intervenants. Dans le vocabulaire courant, l'expression est synonyme de Bourse c'est-à-dire un ensemble d'espaces où se confrontent des offres et des demandes des produits financiers. Le marché financier n'est qu'un compartiment de la Bourse, qui en compte deux principaux, celui de l'émission des titres nouveaux, appelé : marché primaire. C'est dans celui-ci que se créent des actions ou des obligations, il est généralement considéré comme le plus important pour l'économie dans la mesure où il permet aux entreprises d'augmenter leurs capitaux ou de financer leurs investissements, de même de modifier leur structure c'est-à-dire de transformer la répartition de leur capital entre les divers actionnaires ; à travers des alliances et des fusions en passant par le rachat ; mais aussi à l'Etat de lancer des emprunts. Contrairement par exemple à l'offre publique d'achat (OPA) qui est une procédure boursière dont le but est prendre le contrôle sur une autre société. Se sont le plus souvent les organismes de placement collectif en valeur mobilière (OPCVM), les sociétés d''investissement à capital variable (SICAV) et les fonds communs de placement (FCP) qui y interviennent ; de même que les investisseurs institutionnels entre autres les caisses de retraites, les compagnies d'assurances, la caisse de dépôt et de consignations.

    L'autre compartiment appelé : marché secondaire, qui concerne l'échange de titres déjà émis, l'achat et la vente de produits cotés en fonction de l'offre et de la demande, et dont les intervenants sont les épargnants individuels, ainsi que les organismes de gestions de placements ; celui-ci correspond pour sa part à la Bourse.

    La Bourse réunit généralement différents marchés en fonction du produit sur l'un ou l'autre des marchés mais ils sont tous reliés entre eux. On a par exemple le marché officiel ou le marché de la cote, c'est celui qui représente l'essentiel de l'activité boursière à travers la cotation des actions et des obligations de certaines sociétés qui y sont admises sous certaines conditions. Ce marché est divisé en deux autres marchés, à savoir le marché à règlement mensuel, réservé aux négociations sur les titres les plus actifs. Il s'agit par exemple de l'indice boursier donnant une estimation de la variable des cours représentant les actions les plus importantes. Et le marché à règlement immédiat ou comptant, réservé aux titres des sociétés les moins actifs de la cote.

    On distingue aussi un second marché, appelé : marché hors cote, réservé à des sociétés moyennes qui n'ont pas la possibilité d'intégrer la cote officielle, mais qui se révèlent être particulièrement dynamiques. Il sert de porte d'entrée à la Bourse pour les entreprises jeunes et pleins croissances.

    Moins mal connue que le marché financier, la création de la Bourse de Tunis date de 1969. Il est certes vrai que la création de la Bourse de Tunis remonte ; mais le rôle de cette dernière est demeuré limité du fait que la Tunisie est à cette période est considérée comme un Etat interventionniste c'est-à-dire assurant toute l'activité économique et les banques qui gèrent seuls les emprunteurs. La Bourse n'a jusqu'ici pour rôle que l'enregistrement des transactions. Pour pallier à cette insuffisance et permettre le financement de l'économie par le marché, une série de réformes vont être engagées à partir de 19882(*) dans le cadre du plan d'ajustement structurel ; conduisant à plusieurs mesures.

    Telles que l'augmentation de la fiscalité et la baisse du taux d'intérêt des dépôts auprès des banques ; de la baisse de la fiscalité sur l'épargne ; à la suppression de la fiscalité sur la plus value et sur les dividendes et enfin la baisse de l'impôt sur les bénéfices. Mais aussi de la reforme de 19943(*) portant réorganisation du marché financier. Une phase qui va permettre de réunir les conditions favorables à la création d'un véritable marché financier. Atouts que la Bourse de Valeurs Mobilières de Tunis ne lésinera de mettre en exergue à travers sa communication.

    Toutefois notre recherche vise à mettre le doigt sur l'épineuse question de l'absence de culture boursière qui ne cesse d'être évoquer par les experts et hommes d'affaires tunisiens comme une condition essentielle de l'émergence du marché.

    Ce qui nous a amène à étudier la communication financière dans le cadre de l'essor et la valorisation des marchés financiers en limitant notre champ d'étude au cas de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis.

    Le sujet choisi est d'actualité ; en effet à l'heure où le monde connait actuellement une crise financière donc les raisons sont diverses. L'augmentation du baril de pétrole, la chute des crédits immobiliers (crise des subprimes) ou la crise de confiance des actionnaires. Il est plus que jamais nécessaire de s'intéresser à la question de la communication financière des marchés boursiers, garant de leur développement et de leur crédibilité.

    Seulement pour comprendre cette étude, il nous parait important d'en définir les mots clés.

    DEFINITION DES CONCEPTS

    La communication : Etymologiquement « communiquer signifie faire connaître, faire partager, rendre commun ; en d'autre termes c'est un rapport entre certains intervenants tels : un émetteur, un code, un message, un canal et un référant ». La communication représente un processus d'échange d'information, dynamique et si possible l'équilibre entre des individus ou des groupes. Elle implique une mise en relation de ceux qui émettent des signes avec ceux qui les reçoivent et qui deviennent à leur tour des communicateurs.

    « Le dialogue est en effet la marque distinctive de cette pratique mystérieuse appelée communication ».

    On distingue différents types de communication :

    · La communication interne : c'est la circulation de l'information au sein de l'entreprise, son échange et son partage entre tout le personnel.

    L'importance de la communication interne tient de son rôle de frein aux rumeurs, elle permet la fluidité de l'information et la création d'un climat favorable à la motivation.

    · La communication externe : c'est la communication de l'entreprise avec son environnement, outil de maintien et d'amélioration des relations et le moyen d'établissement de la culture de l'entreprise (...).

    · La communication commerciale : Généralement, il y a une confusion entre la communication commerciale et la communication d'entreprise. Il convient de rappeler que le but de la communication commerciale qui est de gagner d'avantage de parts de marché et d'augmenter le chiffre d'affaires (...).

    · La communication corporate : type de communication qui s'adresse à tous les publics de l'entreprise (....).

    · La communication de la marque : discours focalisé sur le signe le plus directement distinctif de l'entreprise, son produit et le résultat de l'acte économique qui la fonde4(*).

    De ce fait, de nombreuses théories verront le jour vers les années 49 du 20 siècles pour comprendre le phénomène communication ce, partant de SHANNON et WEAVER à JAKOBSON.

    La communication financière : « elle comprend l'ensemble des techniques -publicitaires, informatives et/ou relationnel- mise en oeuvre par l'entreprise pour promouvoir son image financière (investisseurs institutionnels, intermédiaires financiers, analystes, journalistes) et du grand public (petits porteurs)5(*).

    Entre autre la communication financière est une technique de communication permettant à l'entreprise ou tous autres organismes de rassurer ces membres et son environnement sur sa santé financière. Des définitions qui nous amènent à poser un problème essentiel.

    PROBLEMATIQUE 

    Au regard de toutes les informations avancées plus haut et ce, suite au résultat de nos observations, nous pouvons soulever la question qui est de savoir ; comment la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) communique-t-elle ? Entre autre quelle est sa stratégie de communication ?

    Pour mener à bien notre recherche, nous avons trouvé judicieux de traiter cette question selon les trois points suivants :

    · l'environnement du marché financier tunisien.

    · L'approche conceptuelle de la communication de la Bourse.

    · L'approche empirique de l'information et de la communication de la Bourse de Tunis

    MOTIVATIONS SUBJECTIVES ET OBJECTIVES DU CHOIX DU SUJET

    1/ Motivations objectives

    ü Attirer l'attention de la Bourse de Valeurs Mobilières de Tunis, et de toutes les Bourses du monde qu'elle soit en Amérique, en Europe, en Asie ou en Afrique ; qu'elle soit ancienne ou jeune de l'importance la communication financière.

    ü Montrer l'importance de la communication financière dans le cadre de la promotion des marchés boursiers.

    ü Informer sur les conditions favorables au développement d'un marché financier.

    ü Montrer l'importance de la communication dans le cadre de la culture boursière cause  souvent évoquée par la faible activité des places boursières du sud.

    ü S'imprégner de l'expérience tunisienne en vue d'apporter une expertise en matière de promotion des places boursières au niveau de la Bourse de Valeurs Mobilières de l'Afrique Centrale (BVMAC) toute naissante, 30 ans après celle de Tunis.

    2/ Motivations subjectives

    ü Par la spécialité de mon Baccalauréat ES (sciences économiques et sociales)

    ü Etudier un thème qui à priori intéresse les financiers.

    ü Attirance pour le monde de la communication dans ce monde aussi complexe qu'est le marché financier

    ü Réduire la frontière entre le monde de la communication et celui de la finance.

    ü Eprouver un plaisir à traiter un sujet de communication financière.

    Il est tout de même important de signaler que ce travail n'a pas été facile à mener, ainsi de nombreux obstacles.

    DIFFICULTES RENCONTREES

    Ce travail de recherche n'a pas été tâche aisée au regard des nombreuses difficultés rencontrer, parmi lesquelles :

    · L'absence d'oeuvres traitant de façon précise de la communication de Bourse des Valeurs.

    · Concept pas très familier dans le monde de la finance.

    METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

    Selon le LAROUSSE DE POCHE, Dictionnaire des Noms Communs, Noms propres Edition Entièrement année 1997, la substantive méthode désigne « la démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité ». C'est également la manière de faire et de procéder. Ainsi nous pouvons dire que « dans une recherche donnée, la méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et d'appliquer la réalité étudiée »6(*).

    Pour mener à bien notre recherche, nous avons opté pour une méthodologie faisant appel à la recherche documentaire. Malgré la rareté des oeuvres traitant de façon précise de la communication financière, les informations n'ont pas manqué en vue de traiter de cette question. Cela dû à l'actualité du sujet, à la transparence et à la fluidité plus ou moins du monde des marchés financiers et boursiers. Nous avions également procédé à une série de rencontre auprès des institutionnels et acteurs de la Bourse de Tunis, au cours de notre stage passé dans cette organisation, on peut citer entre autres : TUNISIE VALEURS (intermédiaire en Bourse), la Société Tunisienne Interpersonnelle pour la Compensation et le Dépôt des Valeurs Mobilières (STICODEVAM) et le Conseil du Marché Financier. Notre choix a été porté à ce type d'entretien en raison de l'indisponibilité des différents interlocuteurs due à leur activité.

    Enfin nous nous sommes attelés à l'analyse du contenu, que B. Berleson et P.F Lazarsfeld définissent comme étant « une technique de recherche pour la description du contenu manifeste des communications ayant pour de les interpréter »7(*).

    Ceci afin de ressortir les différents volets de la communication financière déployés par la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis.

    PLAN DE LA RECHERCHE

    Ce mémoire comporte essentiellement deux parties :

    Une première partie subdivisée en deux grands chapitres, qui présentent le marché financier tunisien et dans laquelle il s'agit de cerner l'ensemble des institutions et acteurs du marché et ressortir l'interconnexion avec la Bourse :

    · La Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis

    · Les institutions du marché financier tunisien

    La deuxième partie est portée sur la stratégie de communication du marché financier tunisien, dans laquelle on a essayé d'étudier la communication de la Bourse. Elle aussi, subdivisée en deux chapitres:

    · La stratégie de communication de la Bourse

    · La mise en oeuvre de la stratégie

    PREMIERE PARTIE :

    MARCHE FINANCIER TUNISIEN

    Introduction

    Aucuns écrits à proprement parler n'est révéler au sujet de la naissance du marché financier tunisien. Toutefois l'idée de la finance est un concept ancien au regard de quelques brides de réflexions à propos. Parmi les penseurs qui ont abordé des aspects de la finance, CHICHTI (Eddin) Jamel, cite : Charles André Julien, Ibn Khaldoun 8(*).

    Il a fallu attendre la deuxième moitié du XIXème siècle pour entendre parler d'un véritable marché financier. A travers de vastes programmes de restructurations économiques débutées dès 1937 par la volonté du peuple tunisien de prendre la gestion de leur économie.

    Mais c'est précisément les plans de restructurations avec le FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL, les accords de libre-échange avec l'UNION EUROPEENNE et les reformes de 1988, qui donneront naissance à une véritable configuration d'un marché financier ce, par la création des opérateurs du marché financier.

    CHAPITRE 1: LA BOURSE DE VALEURS MOBILIERES DE TUNIS

    Historiquement, les scientifiques s'accordent à reconnaitre les prémisses d'une organisation de type boursier dans la Rome antique, la bourse, telle qu'on la connaît aujourd'hui, daterait du XVe siècle et coïncide avec le développement des échanges et l'apparition de nouveaux moyens de paiement reposant sur le crédit. C'est toutefois au XIXe siècle que les bourses de valeurs connaissent un véritable essor. C'est à cette époque que le capital s'investit en actions d'entreprises9(*).

    En Tunisie, jusqu'aux années 1937, il existe une institution appelée Office Tunisien de Cotation des Valeurs Mobilières (institution privée, régie par un statut d'association d'intermédiaires financiers) en remplacement de la chambre de compensation.

    En juin 1967, un séminaire national est organisé en vue de trouver un nouveau moyen de collecter l'épargne ; avec comme fait majeur la création d'une Bourse10(*).

    Pour mieux parler de la Bourse : nous reviendrons d'abord sur sa création, ses missions, et enfin sa structure et son organisation.

    Section 1: La création de la Bourse

    Bâtit tout d'abord considérée comme société commerciale ; mais elle sera par la suite une société anonyme de droit privé avec un capital exclusivement et égalitairement détenu par les intermédiaires en bourse, la Bourse de Valeurs Mobilières Tunis à pour mission de gérer le marché des valeurs mobilières, ce qui inclut les opérations de négociations et d'enregistrement.

    On situe la création de la Bourse de Valeurs Mobilières de Tunis en 1969, toutefois il a fallu attendre la loi N° 94-11711(*) pour voir la Bourse jouer véritablement son rôle dans le financement de l'économie. Grâce à la série de réforme du marché financier démarré en 1988 dans le but de mettre en place un cadre juridique moderne permettant au marché financier de mieux contribuer au financement de l'économie. Cette phase a réuni les conditions favorables à la naissance d'un véritable marché financier.

    La Bourse de Tunis est devenue une société anonyme dont les actionnaires sont les intermédiaires en Bourse. Elle a pour rôle la gestion technique du marché des valeurs mobilières.

    Section 2: Les missions de la BVMT

    Les principales missions de la Bourse sont définies comme suit :

    · la gestion du marché des valeurs mobilières et sa promotion ;

    · l'introduction de nouvelles sociétés à la cote de la Bourse ;

    · la cotation des valeurs dans les meilleures conditions de sécurité et de transparence ;

    · le pilotage du système de cotation ;

    · la diffusion en temps réel des informations boursières et la production d'indices de marché ;

    · la garantie de bonne fin des transactions par la Gestion du Fonds de Garantie de Marché (FGM)12(*).

    Nous pouvons retenir que la fonction fondamentale, de la Bourse de Tunis en la gestion du marché. Contrairement à ce qui se passait avant 1994, où il avait outre ce rôle de gestionnaire mais elle avait également la fonction de régulateur.

    Section 3: Structure et organisation de la BVMT

    La Bourse de Valeurs Mobilière de Tunis est composée principalement de deux marchés qui se distinguent tant par les conditions d'introductions, que par la qualité des titres échanges :

    Sous section 1 : La cote de la bourse

    La cote de la Bourse est divisée en premier et second marché pour les titres de capital et en marché obligataire pour les titres de créances :

    Paragraphe 1 : Le Premier Marché

    C'est celui qui accueille les titres des plus importantes sociétés anonymes satisfaisant à des critères bien déterminés de diffusion de capital dans le public, de performance économique, de liquidité et de transparence. L'admission au premier marché est subordonnée à des critères bien précis concernant la diffusion des titres, l'information au public et la rentabilité de l'entreprise.

    Paragraphe 2 : Le marché secondaire

    C'est celui qui admet les titres de capital des sociétés avec des titres plus souples, à l'instar du degré d'ouverture du capital au public. Toutefois les sociétés admises sur ce marché doivent dans un délai de trois ans renouvelable une fois, avoir des conditions de transfère au premier marché. Auquel cas elles seront radiées et transférées sur le hors coté.

    Paragraphe 3 : Le Marché obligataire

    Ce marché est ouvert aux titres de créances de l'Etat, des collectivités publiques et aux titres de créances des organismes de droit privée, les emprunts obligataires doivent toutefois remplir à certaines conditions fixées par la réglementation générale de la Bourse.

    La bourse peut demander la production d'une notation reconnue par le Conseil du Marché Financier (CMF) à propos de l'émission d'un titre.

    Paragraphe 4 : Le marché alternatif

    Le marché alternatif est destiné à donner, aux petites et moyennes entreprises et à celles aux perspectives prometteuses, une alternative qui leur donne un accès au marché financier dans des conditions allégées et adaptées à leurs tailles, besoins et objectifs.

    L'accès d'une société au marché alternatif n'impose pas de conditions sur la taille, l'historique ou les performances financières. La société doit avoir, cependant, un niveau de transparence qui permet d'assurer la sécurité et la protection des investisseurs. Elle doit désigner un Listing Sponsor qui va l'accompagner dans le processus d'introduction en bourse, l'assister et s'assurer tout le long de son séjour dans le Marché Alternatif qu'elle respecte ses obligations d'information13(*).

    Sous section 2 : Le marché hors cote

    Le hors cote concerne les sociétés qui ne sont pas admises à la cote de la Bourse, c'est d'une certaine manière un marché libre. Il est caractérisé par deux principales opérations :

    Paragraphe 1 : Les enregistrements

    Il s'agit des titres des sociétés ne faisant pas appel public à l'épargne, qui ne sont négociés mais obéissent simplement à une formalité d'enregistrement en Bourse.

    Paragraphe 2 : Les déclarations

    Il est question ici des transactions conclues entre des personnes non résidentes sur des valeurs mobilières et produits financier émis par une société non résidentes qui doivent être déclaré sans paiement de frais à la Bourse.

    CHAPITRE 2 : Les institutions du marché financier tunisien

    La réforme adoptée fin 1994 conduit à la promulgation de la loi de novembre 1994 portant réorganisation du marché financier qui est venue compléter le train de réformes démarré en 1988.

    Cette loi a séparé les fonctions de contrôle et de gestion du marché boursier et a permis la création d'une autorité de régulation, le Conseil du Marché Financier, d'une nouvelle Bourse, d'un Dépositaire Central et d'un fonds de garantie de marché administré par la Bourse ; et bien d'autres institutions verront le jour pour dynamiser l'activité du marché.

    Section 1: Le Conseil du Marché Financier

    Sous section 1: La création du CMF

    Le CMF à été créer en vertu de la loi n° 94-117 du 14 novembre 1994 14(*); en qualité d'autorité publique, jouissant d'une personnalité civile et de l'autonomie financière. Elle est chargée de veiller à la protection de l'épargne des investisseurs en valeurs mobilières ; il assure l'organisation des marchés, il veille au bon fonctionnement du marché. Il contrôle l'information financière et le pouvoir de sanction en cas de manquements ou des infractions à la réglementation en vigueur.

    Sous section 2 : Les missions du CMF

    Les principales missions du CMF sont les suivantes :

    · assurer le contrôle de la Bourse, des intermédiaires, de la société de dépôt de compensation et de règlement des titres et assure la tutelle des organismes de placement collectif en valeurs mobilières.

    · édicter les règlements qu'il faut dans les domaines relevant de sa compétence.

    · accepter les prix de souscription et de rachat des actions de la BVMT et désigne les experts pour leur évaluation.

    · assurer la transparence de l'information financière publiée par les sociétés cotées en Bourse.

    · publier les informations relatives aux opérations, les cours et les communiqués de la Bourse.

    · vérifier la confrontation des opérations effectuées sur le marché.

    · donner son avis sur l'admission des valeurs mobilières et produits financiers à la cote de la Bourse, la négociation des produits et la radiation15(*).

    Notre rencontre avec le CMF, permet de résumer les attributions de celui-ci en deux principaux rôles. D'une part un le CMF contrôle le marché (cas des opérations et système de cotation). Et d'autre part il prescrit les règles de fonctionnement du marché : le règlement général de la Bourse et tous autres règlements relatifs aux sociétés d'investissements.

    Section 2: La Société Tunisienne Interpersonnelle pour la Compensation et le Dépôt des Valeurs Mobilières (STICODEVAM)

    Sous section 1: La création de la STICODEVAM

    Comme le CMF, la STICODEVAM est née de la loi n° 94-117 du 14 Novembre 1994 axé sur la réorganisation du marché financier tunisien. La STICODEVAM est une société interpersonnelle de dépôt, de compensation et de règlement, sous forme d'une société anonyme.

    Sous section 2: Les missions de la STICODEVAM

    La sticodevam à pour mission :

    · de recevoir les valeurs mobilières des sociétés coté ou non à la Bourse.

    · de tenir des comptes au profit des émetteurs, des intermédiaires en Bourse et des propriétaires des valeurs mobilières.

    · de l'inscription des nantissements et des oppositions et toutes autres charges pesantes sur les valeurs mobilières.

    · assurer le dénouement des opérations de compensation et de règlement des transactions effectuées en Bourse16(*).

    En résumer la STICODEVAM, à pour transcrire les titres échangés sur le marché sur le compte des intermédiaires. Mais également de lancer le processus de paiements des titres vendus.

    Section 3: Le Fonds de Garantie de Marché

    Sous section 1: la création du Fonds

    La création du Fonds de Garantie de Marché est prévue par le Règlement de la Bourse du 13 février 1997, tel que modifié par les arrêtés du 9 septembre 1999, du 24 septembre 2005 et du 24 septembre 2007 en article 1217(*). Ce fonds, constitué par les intermédiaires en Bourse est destiné à garantir la bonne fin des opérations négociées sur le marché.

    Sous section 2: Les missions du Fonds

    En général le Fonds de Garantie de Marché à pour charge :

    · d'assurer la bonne fin des transactions sur le marché en cas de défaillance d'un intermédiaire.

    · de garantir le paiement de sa contribution au Fonds de Garantie de Marché.

    En d'autres termes le FGM, est une caisse approvisionnée par les intermédiaires en Bourse en vue d'une défaillance de paiement. C'est l'une des étapes de résolution des opérations avant de faire appel à la société de compensation.

    Section 4: Les intermédiaires en Bourse

    Sous section 1: La création

    La profession d'intermédiaires a été crée par le décret 99-2478 portant statut des intermédiaires en Bourse18(*). Ce sont des personnes physiques ou morales chargées par la loi, à l'exclusion de toute autre personne, de la négociation et de l'enregistrement des valeurs mobilières.

    Sous section 2 : Les missions

    Les intermédiaires en Bourse ont pour mission principale la transmission des ordres d'achat et de vente de titres de leurs clients en Bourse. En dehors de cette mission principale, les intermédiaires en Bourse peuvent se livrer à des activités telles que :

    · le conseil et le démarchage financier

    · la gestion des portefeuilles individuels ou collectifs

    · le placement des valeurs mobilières

    · la garantie de bonne fin des émissions

    · l'assistance des entreprises dans le cadre des introductions en Bourse.

    En un mot les intermédiaires en Bourse, ont aussi deux principaux rôles. Premièrement l'introduction des sociétés en Bourse et leur suivi sur le marché. Et deuxièmement, il a pour rôle la gestion des portefeuilles des tiers, qu'il `agissent des actions, obligations et tous autres produits boursiers échangés.

    Section 5: L'association des intermédiaires en bourse (IAB)

    Sous section 1 : La création de l'IAB

    L'association des intermédiaires en Bourse à été institutionnalisée par la loi n° 94-117 portant réorganisation du Marché Financier Tunisien (article 61)19(*). Elle a pour rôle la défense des intérêts des intermédiaires.

    Sous section 2: Les missions

    L'association des intermédiaires en Bourse est chargé de :

    · donner son avis sur les questions intéressant la profession auprès des autorités du marché.

    · faire des propositions concernant le développement du marché.

    · administrer le Fonds de Garantie de Marché.

    Pour ce qui de l'AIB est un organe consultatif dans le cadre de la gestion de la profession des intermédiaires en Bourse. Mais son action reste aujourd'hui quasi inexistante du fait de l'implication des ses membres à l'activité du marché, généralement exerçant la profession d'intermédiaire en Bourse.

    DEUXIEME PARTIE :

    STRATEGIE DE COMMUNICATION DU MARCHE FINANCIER TUNISIEN

    Introduction

    Si les objectifs économiques ne sont pas les mêmes, il n'en demeure pas moins que l'importance la communication s'avère fondamentale pour tous acteurs économique qui voudraient avoir de bons rapports avec leurs partenaires, attirer des investisseurs et avoir une notoriété. Il est donc nécessaire pour chaque acteur de définir une stratégie de communication mais également sa mise en oeuvre.

    CHAPITRE 1 : La stratégie de communication de la Bourse

    La stratégie de communication financière, se définit comme : « l'ensemble des actions de communication mises en oeuvre par une entreprise à l'intention des milieux financiers (investisseurs institutionnels et particuliers, intermédiaires en bourse, analystes financiers, journaliste) en vue d'avoir une bonne image financière, indispensable, pour relever les capitaux nécessaires à son développement »20(*). En d'autres termes contrairement à l'information financière qui relèverait d'un cadre purement légal devant lequel toutes entreprises sont soumissent, la communication financière tiendrait d'une stratégie en vue de justifier de la bonne santé financière de l'entreprise dans le but d'attirer les épargnants.

    Outre l'étape préliminaire qui est celle de l'audit c'est-à-dire un état des lieux, la stratégie financière s'articule autour de quatre principaux concepts qui ne sont pas loin du schéma de stratégie classique : la définition des axes ou objectifs, des cibles et enfin la détermination des outils de communication. Outre ces fondamentaux de la communication, nous verrons aussi si la Bourse de Tunis emploie d'autres stratégies de communications.

    Les axes de la communication financière concernent les domaines de communication clés autour desquels vont être orienté l'argumentaire de l'entreprise21(*). Il est d'autant plus important aujourd'hui dans la prise de décisions des investisseurs ou vis-à-vis des actionnaires que les entreprises y accordent un regard particulier. La Bourse de Valeurs Mobilières Tunis, définit ses axes de communication autour de trois principales données. Tout d'abord la bonne tenue du marché, d'où il est question d'assurer les investisseurs de l'accès au marché, de la disponibilité de l'information et de la bonne santé des titres. Son deuxième axe est tourné vers l'attractivité du marché via le train de réformes engagées par l'Etat en vue d'attirer les entreprises et les personnes physiques à s'intéresser au marché, à s'y diriger pour trouver le capital nécessaire pour leurs investissements. Et enfin l'ouverture internationale, qui à trait à l'arrimage sur le plan technologique de la Bourse de Tunis avec les autres Bourse du monde concernant les différents systèmes de cotation.

    La connaissance de la cible définit est un facteur important pour mener à bien et en connaissance de cause sa stratégie de communication. Tant les cibles de la communication financière se comptent en nombre et sont très diversifiés. Au sein du milieu financier tunisien, on distingue ainsi donc : les analystes financiers, les intermédiaire en bourse les journalistes, les banques et les autorités publiques.

    On constate aujourd'hui que les entreprises n'ont cesse de développer leurs moyens de communication afin de se faire mieux en entendre. Ces moyens de communication correspondent à tous supports de communication.

    Section 1: Les axes de communication

    On peut distinguer trois axes majeurs de la communication de la Bourse de Tunis :

    Sous section 1 : La bonne tenue du marché

    C'est l'axe de communication fondamentale de la Bourse qui a trait à une volonté de répondre aux normes des autres places financières mondiales. En effet, il est question d'un certains nombre d'action en vue d'informer sur l'accès au marché boursier. Nombreuses sont les entreprises et les personnes qui n'ont pas toujours l'information concernant l'introduction en bourse, comme l'explique Zohra Gharbi :«  malgré ce train de mesures destinées à redynamiser la bourse, celle-ci ne contribue pas efficacement au financement de l'économie et demeure loin d'être la passion des tunisien »22(*) ; un travail considérable est donc à mener sur le plan de l'information afin d'expliquer aux différents opérateurs économiques de l'importance d'une place financière dans le cadre du financement de leurs activités et son accès facile. La bonne tenue du marché à trait aussi à ses activités, il s'agit entre autre des informations sur la performance des actions ou des obligations. Il est clair que pour attirer un investisseur il faut le rassurer de la bonne santé des titres échangés sur le marché. C'est par exemple ce qui a amené la BVMT en 2006 a mené à travers une agence de communication une étude sur « la perception du financement et de l'investissement en bourse ». Car tout compte fait une mauvaise impression des investisseurs de la tenue du marché, ne peut amener ce dernier à y injecter son épargne.

    Sous section 2: L'attractivité du marché

    L'attractivité du marché concernent une série de mesures prises par les pouvoirs publiques depuis 1988 jusqu' `en 200723(*), en vue d'accorder des avantages fiscaux portant sur une défiscalisation des plus values réalisée dans le cadre de la cession d'actions cotées en bourse concernant aussi bien les investissement que dans le cadre d'une introduction. Cette mesure vise à améliorer d'avantage le régime fiscal de la plus value sur la cession des actions cotées en Bourse au bénéfice tant des personnes morales soumises à l'impôt sur les sociétés que des personnes physiques détenant un actif professionnel. Conformément à cette même loi la plus value issue de l'apport d'actions ou de part sociales au capital d'une société existante conférant à cette dernière le statut de société mère au sein du groupe, bénéficie d'une défiscalisation totale dans la mesure où cette société mère s'engagerait à se faire coter en Bourse. Ces mesures viennent en appui de celles du 17 août 199924(*), relative à la relance du marché financier dont la loi prévoyait d'après le code l'impôt sur les sociétés et les personnes physiques une réduction de 20% pour les sociétés qui procède à l'admission de leurs actions à la cote de la bourse25(*).

    Sous section 3: L'ouverture à l'international

    La Bourse de Tunis est tournée vers le monde par l'adoption d'un système de négociation informatisé. Il s'agit entre autre du SUPERCAC UNIX développé par Euronext. Plus récemment le 3 décembre 2007 la Bourse de Tunis s'est orienté vers une nouvelle version de système de cotation électronique nommé la V900, exploitée par Atos Euronext ceci pour répondre aux besoins techniques du moment. Il a pour avantage une meilleure performance dans la transmission des ordres, de garder l'anonymat de marché entre les intermédiaires et le développement de la Bourse en ligne. Outre cette ouverture internationale sur le plan technique, le marché financier tunisien via son conseil a signé des accords de coopération avec des organismes tels l'Organisation Internationale des commissions de valeurs (OICV) et sur le plan régional avec l'Union des Bourse et Commissions.

    Section 2: Les cibles de la communication

    Au sein de la Bourse de Tunis, on peut distinguer une diversité de ciblé que l'on peut rassembler, sans vouloir distinguer la cible général de la cible de coeur, en trois groupes :

    Sous section 1: Les actionnaires

    La Bourse de Tunis est une société anonyme dont le rôle est la gestion technique du marché des valeurs mobilière ; et qui à pour actionnaire les intermédiaires en Bourse ; qui sont passé de 12 en 1937 à 25 aujourd'hui. Rappelons selon le lexique de l'Observatoire de la Communication Financière crée à l'initiative d'Euronext « que l'actionnaire est une personne physique ou morale détenant une ou plusieurs action »26(*). Et l'action qui représente une part égale dans le capital d'une société ; se définit par ce même lexique comme étant: « un titre négociable par une société de capitaux cotée et non représentatif de la valeur unitaire du capital social de celle-ci, donnant à son titulaire la qualité d'actionnaire. A cette action sont attaché des droits d'information et le droit de vote en Assemblée ainsi que des droits à caractère financier (droit au dividende, droit préférentiel de souscription, bons de liquidation) ». Il est donc nécessaire à la Bourse de tenir compte des droits et des exigences de ses actionnaires pour mener à bien sa communication.

    Il est a noté que ces actionnaires sont généralement des succursales des banques donc des personnes morales.

    Sous section 2: Les sociétés en Bourse

    Le développement d'une place boursière passe non seulement par l'évolution de la capitalisation boursière mais également le volume de ses transactions : La Bourse de Tunis ne compte aujourd'hui près de 48 sociétés cotées. Au cours de ces six dernières années par exemple la capitalisation boursière du marché a été marquée par une nette augment soit 5490 millions de dinars à la fin de 2006 contre 3275 millions de dinars en 2001 soit une hausse d'un peu de plus 67% ; une hausse selon le Bourse qui résulte de la hausse des cours des sociétés cotées et aux augmentations de capital des sociétés telles que la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT), ATTUARI BANK et la Banque de Tunisie (BT)27(*). S`agissant du volume des opérations bien qu'ayant doublé en 2006 grâce selon la Bourse à l'enregistrement en 2005 de l'opération de Tunisie Télécom qui entrait dans le cadre de la cession des parts de l'Etat soit 35% du capital au profit de l'opérateur des Emirats TECOM DUBAI ; a été marquée par une très forte baisse durant ces dernières année atteignant son volume le plus bas soit 690 millions de dinars en 2004 suite à une régressions considérable des opérations sur le marché28(*).

    Sous section 3: Les investisseurs

    On distingue généralement deux types d'investisseurs : les investisseurs institutionnels, que le lexique de l'Observatoire de la Communication Financière initié par Euronext définit comme : « une institution dont la profession est de gérer des actifs financiers (banques, compagnies d'assurances, caisses de retraite, hedge fund). L'investisseur institutionnel investit les fonds collectés auprès des clients (particuliers, assurés, fonds de pension) en instruments financiers (principalement actions et obligations), en immobilier et en matières premières, etc. la gestion de cette épargne peut être collective (SICAV, Fonds Commun de Placement) ; et les investisseurs particuliers, ou porteurs d'actions, d'obligations ou autres titres qu'ils soient salariés ou non de l'entreprise. De plus en plus le marché financier attire les investisseurs, c'est le cas par exemple cette année 2008 par la ruée de nombreux d'entre eux qui vont se disputés les parts de capital de quatre grosses sociétés. Il s'agit entre autre de la société Artes, concessionnaire automobile Renault et Nissan appartenant au groupe Mzabi. Son introduction, porte sur 39,6 % du capital, devra se clôturer avant la fin du premier trimestre. Ensuite de Médis, elle, spécialisée dans la production de médicaments génériques. Elle est Contrôlée par la famille Boujbel, l'entreprise a été accompagnée, depuis sa création en 1995, par l'investisseur en capital Tuninvest. Enfin viendra le tour de la SFBT de faire son entrée sur la place boursière. Et Après SFBT, Poulina, le premier groupe privé tunisien, envisage de faire de même avant d'introduire en Bourse le holding ainsi constitué29(*).

    Section 3: Les autres stratégies de communication

    Sous section 1: La stratégie sociale

    Selon l'Encyclopédie WIKIPEDIA, la communication sociale se définit comme étant : « La communication qui émane d'institutions publiques, d'associations et d'entreprises à vocation citoyenne ou gestionnaires de services publics. Elle vise à créer des attitudes et à modifier les comportements des citoyens en faveur de causes d'intérêt général »30(*). La communication sociale de ce fait à un caractère humanitaire qui s'intéresserait par exemple à des questions de santé, sécurité et de culture au sein de la société. Cette communication se définit par ses acteurs, le type de campagnes et par sa démarche.

    Nous verront dans ce qui va suite son application au niveau de la Bourse de Tunis.

    Paragraphe 1 : Les acteurs

    Parmi Les acteurs de la communication sociale, on trouve en général les pouvoirs publics (parlementaires, ministériels et territoriales), les organismes publics (Associations et ONG) et les entreprises privées (Bourse, banques, Assurances). Conformément à cette dernière catégorie, que ses objectifs soient de tirer du profit ou non ces entreprises s'adonnent à des actions de communication sociale dans le cas par exemple des sponsorings ou de mécénat.

    La Bourse de Tunis dans cette perspective prend part au sponsoring, des forums à l'exemple de celui du mois d'avril 200831(*) en Tunisie.

    Il est tout de même important de noter que le sponsoring, comme il est pratiqué à la Bourse demeure dans la ligne directive de sa mission principale de financement de l'économie.

    Paragraphe 2 : Les campagnes

    Pour mener leur communication sociale, les acteurs concernés optent pour une campagne donnée et les moyens utilisés à ce type de communication. Outre la communication d'intérêt général comme définit plus haut et la communication interne. On distingue principalement deux types de campagnes :

    · Les campagnes d'information 

    Elles concernent toutes les informations administratives portant sur les obligations des citoyens cas des lois et règlements ; économiques concernant sur les prix, l'emploi et les impôts ou des informations sociales traitant des sujets tels que les droits des femmes, la protection de l'environnement qui sont généralement diffusés au journal officiel32(*). Cas du bulletin officiel de la Bourse de Tunis qui publie des informations financières et économiques. Nous y reviendrons plus en détaille dans la deuxième chapitre de cette deuxième partie.

    · Les campagnes de promotion 

    C'est la forme de communication sociale se consacre à la promotion des organismes afin de se faire connaître et valoriser ainsi leur image de marque ou la promotion de produits ou services33(*). La Bourse de Tunis à en son sein un département promotion qui à pour rôle essentiel de faire connaître la Bourse de Tunis tant au plan national qu'international afin d'attirer les différents investisseurs en mettant l'accessibilité du marché par un règlement attractive, le cas des mesures fiscales allégées et une diversité des produits, il s'agit des actions et les obligations avec leurs dérivées.

    Paragraphe 3 : La démarche

    La démarche de la communication sociale se distingue de ses voisines à savoir la communication politique ou commerciale du point de vue de la cible et des objectifs34(*). Tant dis que les deux autres respectivement ont pour cible des actionnaires ou les consommateurs, au niveau de la communication sociale les individus sont pris en tant que citoyen. De même que sur leurs objectifs, les autres cherchant la construction d'une image politique d'un homme et incitation à la consommation ; la communication sociale quant elle corrige un certain nombre de comportements individuels. De plus la communication sociale à pour objet la psychologie, il est question entre autre d'agir sur la connaissance et les opinions de l'individu. Enfin cette communication observe certaines étapes à savoir : la détermination du positionnement, la définition des objectifs et des cibles, l'élaboration du message et le choix des moyens et des outils de communication.

    Sous section 2 : La stratégie commerciale

    La communication commerciale comme les autres formes de communication se définit par son objet et sa stratégie35(*). Pour ce qui est de la communication commerciale, sa stratégie peut s'orienter vers la marque dans ce cas on parle de communication de marque ou vers le produit auquel cas on parlera de communication du produit. Cette stratégie peut être définit par trois concepts fondamentaux à savoir le positionnement, les objectifs et les cibles. Une étude que nous tenterons de mener au niveau de la Bourse de Tunis.

    Paragraphe 1 : Le positionnement

    Dans ce premier concept de la stratégie commerciale, il est question de positionner un produit ou une marque c'est-à-dire lui donné une image. Cela passe par la définition de l'environnement du produit et des critères et du choix de son positionnement36(*). Nul doute que le marché financier tunisien jouit d'une reconnaissance au plan international, ce qui se traduit nettement par le processus de reforme engagé dès 80 du 20ème siècle. L'économie tunisienne est à ce jour diversifiée au regard du développement des secteurs d'activités telles industrielles, agroalimentaires, touristique et artisanal. De plus les encouragements fiscaux, les assurances dans la carde des investissements et de transfert des revenus et du capital offrent des meilleures conditions des investissements étrangers. De même que l'accord d'association en 1995 avec l'union Européenne, fait de la Bourse de Tunis une véritable place financière à l'instar des autres bourses du monde.

    Paragraphe 2 : Les objectifs

    Les objectifs de la stratégie commerciale consiste à la fixation du prix d'un bien sur le marché en tenant compte des trois principes qui sont : la production, la vente et la consommation37(*). Il s'agit pour le principe de production de la fixation du prix en fonction du coût de production ou encore fixé au préalable. Le principe de vente tient compte de l'environnement concurrentiel pour fixer son prix et celui de la consommation, qui tient compte de la sensibilité des consommateurs à la variation des prix du produit pour en fixer un prix. En Bourse, on parlerait de cours d'une action. A l'instar des autres places boursières, la Bourse de Tunis bénéficie d'un système de cotation électronique. Ainsi on distingue deux méthodes de cotation : la cotation en liquide réservée aux valeurs les plus liquides et la cotation par fixing qui concerne les valeurs qui ont une faible liquidité. Nous y reviendrons au cours du deuxième chapitre de cette deuxième partie.

    Paragraphe 3 : Les cibles

    La stratégie commerciale ou mercatique, distingue deux types de cibles : les acheteurs et les consommateurs qui constituent sa clientèle38(*). Cette détermination des cibles passe par la prise compte du processus décisionnel de l'achat (qui est fonction de l'environnement), du circuit de distribution (du l'agent de l'entreprise aux distributeurs) et de la hiérarchisation des cibles (en fonction des critères qualitatifs et quantitatifs). Pour ce qui de la Bourse, il s'agit en général des actionnaires, des sociétés en bourse et des investisseurs comme cité plus haut.

    CHAPITRE 2: La mise oeuvre de la stratégie

    Pour atteindre ses objectifs de communication la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis, utilise des canaux de communication ; tant classiques mais qui gardent toute leurs vertus que modernes avec l'explosion des nouvelle technologies de l'information et de la communication. Pour en parler, nous étudierons les moyens de communication exploités par la Bourse pour échanger avec son environnement, des outils et enfin de l'évaluation sa stratégie.

    Section 1: Les moyens de communication de la BVMT

    Les moyens de communication de la Bourse peuvent être identifiés comme suit :

    Sous section 1: La publicité financière

    On peut entendre ici par publicité financière, tous documents transmettant des informations relatives à l'activité boursière pour l'ensemble des acteurs du marché mais également au public ; ceci à travers divers publications et manifestations publiques.

    Paragraphe 1 : Les communiqués financiers

    Le communiqué, selon UNIVERSEL DE POCHE, dictionnaire des 40000 noms communs et 10000 noms propres, est un nom masculin, c'est avis transmis au public par presse, la radio etc.39(*). Une autre définition qui convient à notre étude, définition le communiqué comme un support de communication des sociétés cotées faisant l'objet d'une diffusion électronique et au travers des grandes agences de presse (...).

    Les communiqués appelés : décisions (qui peuvent être des règlements de parquet lorsque ces communiqués concernent les règles de négociations, des mesures d'ordre intérieur lorsqu'il s'agit des intermédiaires ou des avis lorsque les communiqués concernent le public) sont publiés dans le bulletin officiel de la Bourse dans la partie « Avis des sociétés, décisions ou avis de la Bourse» peuvent provenir des sociétés qui y sont cotées ou des institutions du marché financier. Dans le premier cas ceux-ci paraissent autant de fois qu'une information engagerait la vie des sociétés afin d'en tenir informer ses actionnaires. Il peut s'agir dans ces communiqués, d'information concernant en général :

    · l'augmentation du capital d'une société : le terme capital peut avoir plusieurs sens(sociologique, comptable) mais nous retiendrons ici le sens comptable ; qui est définit selon L'ENCLOPEDIE EN LIGNE WIKIPEDIA40(*), comme étant la représentation au passif des engagements de l'entreprise envers les associés ou actionnaires d'une société du fait de leurs apports. Il est la contrepartie des apports en biens ou industrie réalisés par eux. C'est une garantie générale du créancier et est donc soumis à un régime juridique strict. Ainsi les réductions du capital social sont soumises à des mesures de publicité pour que les créanciers de la société en soient informés.

    Toujours d'après cet Encyclopédie, on distingue généralement cinq types opérations d'augmentation de capital : soit par opération comptable, par modification des droits des apporteurs de capitaux, par apport en nature d'actifs, par apport de titres d'autres entreprises ou enfin par souscription de nouvelle actions.

    C'est le cas du communiqué par exemple de l'ARABE TUNISIAN BANK- ATB publié dans le Bulletin Officiel41(*), dont le conseil d'administration réuni le 29 mars 2005 statuait sur la proposition d'augmentation de capital de la banque par souscription de nouvelles actions.

    · et la tenue d'Assemblées Générales : l'Assemblée Générale, selon Le LEXIQUE DE l'OBSERVATOIRE DE LA COMMUNICATION D'Euronext, est une réunion privée qui rassemble au moins une fois l'an l'ensemble des actionnaires de l'entreprise. L'Assemblée Générale Ordinaire (AGO) doit avoir lieu dans les six mois qui suivent la clôture de l'exercice social : elle est l'occasion pour les instantes dirigeantes de rendre compte de leur gestion au travers d'information relatives à l'activité et aux résultats de l'année ; les actionnaires statuent sur les comptes, la fixation du dividende et, périodiquement, les nominations ou renouvellement des instances dirigeantes. L'Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) peut être convoqué à tout moment pour la prise d'une décision entrainant notamment une modification des statuts ou pour solliciter l'autorisation d'augmenter social par le biais d'émission de titres. Une Assemblée Générale Mixte (AGM) combine les deux précédentes à une même date. Pour délibérer, l'Assemblée doit réunir des actionnaires présents ou représentés qui possèdent un certains nombre d'actions ayant le droit de vote (quorum). Afin de faciliter la tenue des assemblées des actionnaires, la loi Breton (du 26 juillet 2005), a allégé les obligations de quorum pour les sociétés en commandite par action. Ainsi, le quorum requis sur une première convocation de l'assemblée générale ordinaire est de 20% des actions ayant droit de vote, sur deuxième convocation aucun quorum n'est requis. Le quorum requis sur la première convocation de l'Assemblée générale extraordinaire est de 25% des actions ayant

    le droit de vote et de 20% sur la seconde convocation. Dans les sociétés ne faisant pas appel public à l'épargne, les statuts peuvent prévoir un quorum plus élevé. Par ailleurs, les conditions de majorité requises pour adopter une résolution varient selon qu'il s'agit d'une décision relevant de la compétence de l'AGO ou l'AGE. Les décisions relevant de la compétence de l'AGO sont prises à la majorité simple des actions présentes ou représentées (i.e. 50% plus une voix). Les décisions relevant de la compétence de l'AGE sont prises à la prise majorité des 2/3 des actions présentes ou représentées.

    En effet, nous pouvons constater à travers le bulletin officiel de la Bourse, la tenue des différentes Assemblées Générales des sociétés ; dont le but est d'informer aux différents actionnaires des questions concernant par exemple dans le cas par exemple des Assemblées Générales Ordinaires pour le paiement, ce que fit la BANQUE de TUNISIE, publié dans le Bulletin Officiel42(*), le 31 mars 2005 dernier des dividendes ou augmentation du capital social. Toutefois ces instances peuvent se réunir à l'initiative de la direction de la société ou du conseil d'administration.

    Il est a signalé que c'est le Conseil du Marché Financier, en tant que l'une des structures de la Bourse de Tunis, qui parmi ces responsabilités de veiller à ce que les entreprises cotées accomplissent leur devoir en matière d'information légale. Dans le second cas, la Bourse peut joindre au bulletin officiel par exemple: les cas de suspension, de demandes d'explications, de l'ouverture du capital.

    Paragraphe 2 : Les campagnes

    L'UNIVERSEL DE POCHE, HACHETTE, édition 1999, Paris, dictionnaire des 40000 noms communs et 10000 noms propres ; la campagne est un nom féminin, ce sont des opérations faites selon un programme43(*). Entre autre les campagnes sont les moyens par lesquels les entreprises emploient pour toucher un large dans le cadre par exemple d'une introduction en bourse, une offre publique d'achat ou de vente ou l'usage d'une technologie. C'est le cas de la conférence qui s'est tenu le 03/12/2007 par des experts de la Bourse de Tunis44(*) ; rencontre sous forme de campagne en vue de présenter la nouvelle plate-forme de négociation « V900 » au public. Une rencontre qui furent très instructive au regard des apports qu'offres cette nouvelle version de cotation. On peut noter à cet effet, le développement de la bourse en ligne et une amélioration dans le cadre de la transmission des ordres.

    Sous section 2 : Les relations publiques

    Les relations sont d'abord l'ensemble des moyens utilisés par les entreprises pour créer un climat de confiance auprès des employés, dans les milieux avec lesquels elles sont en rapport en vue de soutenir son activité et favoriser son développement. Mais elles sont aussi l'ensemble harmonieux des relations sociales nées de l'activité économique dans un climat de loyauté et de vérité45(*) .

    Paragraphe 1 : Les rencontres

    Les rencontres sont des moyens importants pour l'entreprise de passer une information aux partenaires et au public en général dans le but de débattre des questions importants touchants l'activité de la société mais aussi de former son personnel. Dans cette perspective la Bourse, organise régulièrement des colloques, des conférences tant auprès des universités que des organismes publics ou des séminaires. A l'exemple du colloque organisé par la Bourse de Tunis le 15 novembre dernier, dont le thème fut : « la Bourse au service du financement des entreprises tunisienne ». Ce colloque réunissait les représentants de la sphère économique tunisienne c'est-à-dire les pouvoirs publiques, les investisseurs et les experts. Au sortir de cette rencontre, on retiendra que la Bourse quoi qu'ayant fait du chemin depuis sa création et sa phase de relance via les reformes initiées dans les années 80; et une nette participation à la richesse nationale soit de 1% à 15% 46(*); n'a pas encore atteint les objectifs que l'on attend d'elle. Ceci est remarqué par le nombre de sociétés cotées soit seulement 48 sur environs 11000 entreprises que comptent le marché tunisien. On note également la faible présence des groupes et des petits porteurs due pour une absence de transparence réclamé pour les uns et les autre qui n'y trouve pas leur compte au regard des exigences relatives aux conditions d'introduction. Ce qui à conduit à la création à la Bourse de Tunis suite à l'arrêté du ministre des finances du 24/09/2007 47(*)d'un marché de la coté scindé en deux: il s'agit du marché principal et du marché alternative réservé essentiellement au Petites et Moyennes Entreprises (PME)48(*). Des séminaires comme celui tenu le 03/122007 sur « les fonds indiciels cotés » ou le forum économique tenu du 09 au 10/11/2007 49(*)sur la situation et des perspectives de l'économie tunisienne à la lumière des mutations économiques et des opportunités d'investissement dans les méga-projets, tels que l'aéroport international d'Enfidha, le réseau autoroutier dans plusieurs régions du pays, la raffinerie de la Skhira, le réseau ferroviaire moderne, le port en eaux profondes d'Enfidha, la centrale électrique au sud et la cité de la culture à Tunis.

    Paragraphe 2 : Une salle de cotation

    La Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis abrite au niveau de son siège, d'une salle spécialement aménagée d'écran de télévision avec des places assises pour permettre au public concerné ou non de suivre le cours des actions des sociétés cotées en Bourse. Un espace qui ne trouve pas encore un écho favorable, au regard de la faible affluence des personnes qui y fréquentent. C'est dire tout simplement à exemple des places boursières de New York ou de Tokyo, elle ne peut être dans une même ambiance.

    La Bourse de Tunis donne là l'occasion à un large public de venir voir les fluctuations des différents cours.

    Sous section 3: Les relations avec la presse

    La Bourse de Tunis n'hésite pas de faire appelle à la presse pour informer un large public de ses activités.

    Paragraphe 1 : Les publications dans les journaux officiels

    En Tunisie, nous distinguons deux grands journaux entendus par là, les plus généralement lu par le public. Il s`agit : du journal la Presse et le journal le Renouveau. Une étude empirique nous a permis de constater que ces ceux journaux n'accordent pas le même traitement à l'information boursière. Au niveau du journal la Presse, l'information boursière apparait généralement à la page numéro 6 dans rubrique économique. On y trouve le plus souvent une information brute constituée d'un surtitre, d'un titre (parlant du fait marquant comme l'indique le titre) puis d'un tableau et d'un commentaire lui aussi constitué d'informations statistiques. Un ensemble d'information de chiffres toujours pas accessible au lecteur non initié. Ce même journal est généralement d'un intercalaire, nommé : la Presse Economie ; consacré totalement aux informations économiques. Dans de celui-ci, on peut y trouver des informations complètes sur les sociétés cotées, sur le marché financier tunisien, sur la Bourse ; mais aussi des informations sur l'économie mondiale. Contrairement au journal la Presse, le journal le Renouveau n'est soumis à aucune exigence dans la publication. Ainsi nous pouvons constater l'absence de l'information de la Bourse dans le numéro paru le 14/10/200750(*). Il est donc difficile dans ce cas de faire face à l'absence de culture boursière.

    Paragraphe 2 : Les publications dans les magazines

    La Bourse de Tunis publie des informations relatives à son activité dans une variété de magazines. On peut par exemple retrouver des publicités, des interviews et autres articles. A l'exemple de l'article paru dans le bimensuel francophone l'Economiste Maghrébin sur « les réelles chances redémarrage ». Article dans lequel le journaliste après avoir démontré de la « fertilité » de l'économie tunisienne, propose qu'une relance du marché financier tunisien passerait par une plus grande capitalisation boursière ce qui par une diversification de l'offre sur le marché51(*). La Bourse de Tunis publie également dans les magazines anglophones tels : OXFORD, THE REPORT qui sont des magazines dont l'écho est reconnu de tous ; mais aussi arabophone.

    Sous section 4: Les publications de la Bourse

    La Bourse de Tunis édite elle-même divers documents écrits :

    Paragraphe 1 : La lettre de la Bourse

    La lettre se définit comme le moyen permettant de mettre en contact l'entreprise et son personnel. Elle vise à conserver le contact avec les partenaires de l'entreprise afin d'éviter tous blocages possibles52(*).La lettre de la Bourse est une publication mensuelle réalisée par la Bourse via son département promotion. Il contient des informations donnant un résumé de l'activité de la Bourse durant un mois. Il s'agit en majeur partie de différents tableaux faisant état des principaux indicateurs du marché, de l'évolution de l'indice et des capitaux, de l'évolution des indices sectoriels, du comportement des valeurs cotées sur le marché alternatif et le marché principal . Il s'agit pour la majeure partie de ces indicateurs d'avoir une connaissance sur leur variation dans le mois53(*).

    Paragraphe 2 : Le bulletin officiel

    Il s'agit d'une publication journalière édité par le département promotion du marché financier. Comme la lettre, le bulletin recherche les mêmes objectifs à seule différence qu'il apporte plus d'informations que la Lettre. Le bulletin de la Bourse est composé d'information relative à la cotation électronique (entendu par une évaluation par l'informatique) sur le marché de la coté en cotation continu et fixing. Cette même étude est faite sur le marché obligataire que sur le hors cote54(*). On y trouve aussi la cotation sur panneau faite de même sur la cote de la Bourse que sur le hors-cote.

    Sur certain bulletin, on peut rencontrer des informations relatives aux indices sectoriels55(*).

    Paragraphe 3 : Les Rapports Annuels

    Le rapport annuel, d'après LE LEXIQUE D'OBSERVATOIRE DE LA COMMUNICATION FINANCIERE D'EURONEXT56(*), est un support de communication établi par la plupart des sociétés cotées et diffusées à l'occasion de leur Assemblée Générale, cette publication ne constitue pas une obligation légale et son contenu n'est pas réglementé.

    Conçu comme un document de présentation de l'émetteur, il comprend habituellement des informations générales sur le groupe, une analyse de son activité et une partie consacrée aux comptes annuels et consolidés dans laquelle sont intégrés les éléments du rapport de gestions. Mais son contenu peut varier en fonction des publics auxquels il est destiné et de son utilisation prévue. Les émetteurs peuvent établir un rapport annuel élargi qui leur sert également de document de référence.

    Depuis 1999, la Bourse de Tunis publie chaque année un rapport annuel faisant le bilan de ses activités ce, en deux langues (le français et l'arabe). Le dernier rapport d'activité de la Bourse de Tunis date de 2006. D'une manière générale, on distingue plusieurs types d'informations dans ledit rapport ; subdivisés en deux grandes parties.

    Dans la première, on peut y trouver des informations concernant l'environnement économique mondial pour d'année écoulée et la situation des places boursières tant dans le monde arabe qu'à l'international57(*).

    Dans la seconde partie, nous pouvons y trouver des informations à propos de l'activité de la Bourse de Tunis proprement dite. Celles- ci partantes des informations sur la variation des deux indices de la Bourse de Tunis (TUNINDEX et BVMT) et sectoriel, de la quantité des opérations effectuées au cours de l'année (capitalisation boursière) ; des différentes émissions, des admissions et autres introduction ; du comportement des valeurs cotée ; de l'investissement étranger ; de l'activité des intermédiaires en Bourse et de son développé ; tout cela soutenues par des tableaux synthétiques et récapitulatifs.

    Paragraphe 4 : Les guides

    Le guide, selon UNIVERSEL DE POCHE, dictionnaire des 40000 noms communs et 10000 noms propres, est un nom masculin, est quelqu'un qui dirige, qui conseille58(*). Par extension à la communication financière, le guide pour LE LEXIQUE D'OBSERVATOIRE DE LA COMMUNICATION FINANCIERE D'Euronext, est un support de communication désignant généralement des publications ou mémentos que les émetteurs peuvent décider de mettre à la disposition de leurs actionnaires le plus souvent individuel, actuels ou potentiels. Le contenu varie d'un émetteur à l'autre et peut reprendre tout ou une partie des éléments suivants :

    · Description sommaire de l'émetteur ;

    · Moyens mis à la disposition des actionnaires, services actionnaires, ligne téléphonique dédiée, site web, club d'actionnaires ;

    · Informations sur la vie du titre, numéro d'identification, lieu de cotation ;

    · Description des moyens pour acheter et conserver les titres,

    · existence de service nominatif ;

    · Informations sur la fiscalité des titres ;

    · Procédure de mise en nominatif ;

    · Liste de contacts utiles ;

    Une mise à jour régulière est nécessaire en particulier lorsque le guide reprend des éléments généraux de présentation de l'émetteur ou lorsqu'il intègre des informations de types fiscales qui sont revues chaque année. L'émetteur doit veiller à ce que son guide de l'actionnaire ne puisse être interprété comme une sollicitation du marché59(*).

    La Bourse de Tunis publie à ce jour publie trois types de guides 60(*): un guide de l'investisseur en Bourse, un guide de l'introduction en Bourse et un guide des produits boursiers.

    S'agissant du guide de l'investisseur, c'est une publication divisée en sept chapitres disponible sur support écrit et virtuel5. Celui-ci traite des informations sur la Bourse, ses produits financiers, de l'introduction en Bourse, du fonctionnement du marché, des règles d'or de l'investissement en Bourse, de la gestion de portefeuille et des services d'informations de la Bourse.

    En effet, ce document fait la lumière dans son introduction sur les appréhensions concernant la qualité des personnes pouvant y accéder ; rassurant que tout monde pouvait y accéder peu importe son revenu. Il suffit tout simplement de se faire accompagner d'un intermédiaire en Bourse à procéder à des introductions en Bourse, seul habilité selon la réglementation, et sous la protection du Conseil Marché Financier. De la définition de la Bourse, de son rôle dans le financement de l'économie, de son fonctionnement et de son statut juridique.

    De plus on y trouve des informations concernant les produits financiers ; la Bourse de Tunis dispose de deux catégories de produit financier. La première catégorie concerne, les titres de capital appelés encore action : qui représente des parts égales dans le capital des sociétés, il s'agit le plus souvent des sociétés anonymes. La deuxième catégorie concerne, les titres de créance ou obligations : qui représentent des créances de l'entreprise et de leur rentabilité.

    De même, ce guide offre des informations ayant trait à l'introduction en Bourse. Comme toutes les Bourses, l'accès dans la Bourse de Tunis est conditionné par ordre (qui peuvent être à prix limité ou prix du marché) d'indication dans le cadre de l'achat ou de la vente de titres, à savoir : l'identité du donneur, le sens de l'opération c'est-à-dire l'achat ou la vente, du nom de la valeur sur laquelle porte l'ordre, le nombre de titres de cette valeur à négocier et enfin la validité de l'ordre.

    De plus, le fonctionnement concerne l'information ayant trait au système de cotation informatisée suivant la négociation. Pour la Bourse de Tunis, la négociation des titres se fait du lundi au vendredi. La négociation se fait suivant l'ordre d'achat ou de vente, et en fonction du mode fixing (qui concerne les valeurs moins liquides) ou en mode continu (qui concerne les valeurs les plus liquides).

    Pour le reste ; on y trouve des informations relatives au bon investissement c'est-à-dire le profil d'un bon investisseur, qui est celui qui de doit viser le long terme dans l'acquisition d'un titre, de sa dynamique, de la diversité de ses placements et de l'importance de l'investisseur à être bien informer.

    Le guide, donne enfin des information sur la gestion de portefeuille ; qu'il définit comme le fait d'apprécier le couple rendement/risque de son portefeuille, ainsi que les écarts de risque (tracking error) et de rentabilité par rapport au benchmark (Le benchmarking, en français : étalonnage ou analyse comparative ou parangonnage) est une technique de marketing ou de gestion de la qualité qui consiste à étudier et analyser les techniques de gestion, les modes d'organisation des autres entreprises afin de s'en inspirer et d'en retirer le meilleur).

    Il existe juridiquement deux types de gestion de portefeuille :

    · La gestion sous mandat où l'investisseur délègue totalement la gestion de son portefeuille au gérant.

    · La gestion conseillée où le gérant est force de proposition mais ne peut intervenir directement sur le portefeuille (l'investisseur garde alors un pouvoir de décision)

    Au niveau de la Bourse de Tunis, la gestion de portefeuille peut être soit individuelle ou collective :

    · la gestion individuelle, qui peut être libre c'est-à-dire le propriétaire du compte ouvert auprès d'un intermédiaire par exemple décide lui- même de la vente ou de l'achat, des quantités, du moment et du prix des titres. Ou sous mandat, dans ce cas l'intermédiaire à pouvoir d'agir en lieu et place du propriétaire du portefeuille sous réserve des conditions bien précises à savoir : l'étendue du pouvoir, sa rémunération ainsi que la périodicité et le contenu de l'information sur l'évolution du portefeuille que recevra l'investisseur.

    · La gestion collective, il s'agit d'achat de parts de titres par des organismes placements collectifs en valeurs mobilières. Ceux-ci se chargent de la collecte des informations du marché, de l'analyse et du suivi des valeurs.

    Il existe deux types d'Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) : Sociétés d'Investissement à Capital Variable (SICAV) et Fonds Communs de Placement (FCP). Elles ont été créée par la loi n° 88-92 aout 199261(*), et sont au nombre de cinquante quatre(54) à ce jour.

    Enfin la dernière partie de ce guide informe sur l'ensemble des supports d'informations mis à la disposition des investisseurs.

    Le second guide publié par la Bourse de Tunis est celui de l'introduction en Bourse. Ce guidé est reparti en six chapitres ; il est disponible sous forme de physique et sur le site de la Bourse. Le guide de l'introduction contient plusieurs informations relatives à l'importance d'une introduction un Bourse, de ses opportunités, des conditions d'introduction, des différentes procédures, du rôle de chaque partie lors de l'introduction en Bourse et enfin du coût de l'introduction en bourse.

    Dans son propos introductif, il question de montrer aux entreprises l'importance et les opportunités que revêt l'introduire en Bourse dans le cadre de leur cherche sans cesse de financement. Parmi ses opportunités, on a entre autre la levée de fonds c'est-à-dire l'augmentation du capital de l'entreprise qui répond ; d'une part au besoin de financement des entreprises et d'autre part de la réduction l'endettement de l'entreprise ; l'augmentation du nombre d'actionnaires ; étendre la notoriété de l'entreprise mais aussi bénéficier des avantages fiscaux, prévu par l'article 1 de la loi 99-92 du 17 aout 1999 relative à la relance du marché financier62(*). On note aussi parmi les avantages liés à l'introduction en Bourse, l'attention et l'intérêt du personnel pour leur entreprise en suivant l'évolution de son action sur le marché. Et enfin un système de bonne gouvernance et de transparence de l'entreprise, un atout majeur pour les investisseurs.

    Toutefois l'introduction à la Bourse se fait suivant certaines conditions, à savoir :

    · la publication des comptes annuels certifiés de l'entreprise sur les deux derniers exercices ;

    · l'enregistrement par l'entreprise des bénéfices pour les deux derniers exercices.

    · la diffusion d'un minimum de 10% du capital de l'entreprise dans le public.

    · le jour de l'introduction, la répartition entre 200 actionnaires au minimum des titres de l'entreprise détenus par le public.

    · la disponibilité d'une organisation adéquate de l'entreprise, de structures d'audit interne et de contrôle de gestion.

    · un rapport d'évaluation des actifs de l'entreprise ;

    · un plan prévisionnel d'activités sur 5 ans, accompagné de l'avis du commissaire aux comptes ;

    · un prospectus d'admission en bourse visé par le Conseil du Marché Financier (CMF).

    Outre les documents ci-dessus, l'entreprise doit s'engager à publier au marché :

    · les états financiers semestriels et annuels

    · les indicateurs d'activités trimestriels

    Enfin de lui permettre d'anticiper sur d'éventuels dérapages, liés au cours du titre.

    De plus l'entreprise doit suivre une certaine procédure dans le cadre de son introduction en bourse, qui est de trois types :

    · La procédure ordinaire ou cotation directe : ici les titres de l'entreprise sont directement inscrits sur la cote de la bourse pour y être négociés.

    · La procédure de l'Offre Publique de Vente ou OPV : Dans cette procédure, tout ou partie du capital de l'entreprise concernée est cédé au public le jour de l'introduction, à  un prix décidé par les actionnaires vendeurs ;

    · Et enfin la procédure de l'offre à prix minimum, qui est une technique qui permet aux actionnaires de l'entreprise de mettre à  la disposition du marché, le jour de l'introduction, une quantité de titres à  la vente à  un prix minimal fixé par eux. Elle est souvent comprise comme une forme d'adjudication c'est-à-dire la modalité de vente d'un bien mis aux enchères par un juge, un notaire ou un fonctionnaire, à la personne offrant le prix le plus élevé63(*).

    De même lors de l'introduction d'une entreprise en bourse, plusieurs parties entre jeux. Et chaque partie joue un rôle bien défini ; à savoir:

    · Le commissaire aux comptes et le conseiller juridique ont pour mission de : certifier les comptes sociaux des exercices précédant l'introduction ; émettre un conseil pour la réalisation des restructurations préalables et des modifications statutaires nécessaires à  l'introduction.

    · L'intermédiaire en bourse procède : à l'évaluation de l'entreprise ; au dépôt du dossier d'admission à  la bourse ; à la mise en place du calendrier de l'opération ; à la préparation du prospectus d'introduction qui sera soumis au Conseil du Marché Financier (CMF) ; au placement des titres dans le public selon l'une des procédures d'introduction ; à la gestion du contrat de liquidité lorsqu'il a été prévu.

    · La Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) se charge pour sa part de : L'instruction du dossier d'admission déposé par l'intermédiaire en bourse ; La centralisation des ordres d'achat, l'allocation des titres et la publication des résultats à  l'occasion des offres publiques et L'organisation de la cotation du titre.

    · Le Conseil du Marché Financier (CMF), autorité de contrôle, vérifie la qualité de l'information mise à  la disposition du public lors de l'introduction en bourse. Cette vérification prend la forme d'un visa octroyé au prospectus d'admission en bourse ; visa sans lequel l'introduction ne peut avoir lieu.

    · Le dépositaire central, la Société Tunisienne Interprofessionnelle de Compensation et de dépôt des Valeurs Mobilières (STICODEVAM), prend en charge les titres de l'entreprise avant le jour de l'introduction en bourse et assure le règlement / livraison des titres dès leur première cotation64(*).

    Enfin l'introduction en bourse, nécessite des coûts qui sont dits directs d'une part et indirects d'autre part.

    Les coûts directs sont composés de :

    · La rémunération des experts, conseillers et intermédiaires en bourse : leur intervention fait l'objet d'honoraires libres qui se négocient en fonction de la nature de la mission qui leur est confiée (volume de travail, niveau d'expertise sollicitée) ;

    · La commission du Conseil du Marché Financier (CMF) : il s'agit d'une commission rémunérant le visa du prospectus d'admission en bourse. Elle varie de 375 à  3000 dinars ;

    · Les commissions de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) : La commission d'admission : elle est perçue lors de l'introduction et calculée en fonction du capital de l'entreprise concernée. Elle varie de 2500 à  10 000 dinars et La commission de séjour : elle est perçue annuellement et varie de 1000 à  2000 dinars.

    · Et les commissions de la Société Tunisienne Interprofessionnelle de Compensation et de dépôt des Valeurs Mobilières (STICODEVAM). Enfin, l''entreprise émettrice de titres de capital doit payer : un droit d'admission représentant 0.02% du montant du capital admis avec un plafond de 5000 dinars et une cotisation annuelle variant de 5000 à  30 000 dinars.

    Pour ce qui est des coûts indirects, sont quant à eux difficilement quantifiables. Il s'agit de la mobilisation des dirigeants et la mise en place d'un système de bonne gouvernance65(*).

    La Bourse de Tunis publie un troisième guide, nommé guide des produits boursiers. Comme les autres guides, le guide des produits boursiers est disponible sous forme physique et virtuel.

    Subdivisé en cinq chapitres, ce guide donne des informations complètes sur les titres que l'on peut acheter ou vendre sur le marché.

    D'abord, on a les titres de capital qui peuvent être définit comme tout titre lié au capital. Ainsi comme titre de capital, on distingue ; les titres ordinaires, les actions à dividendes prioritaires sans droit de vote (ADP) et les certificats d'investissements.

    · les actions ordinaires, qui représentent des titres de propriétés d'une entreprise et dont les détenteurs ont des droits à l'information, aux bénéfices de l'entreprise et le droit sur l'actif net dans le cas de la liquidation de l'entreprise.

    · Les actions à dividendes prioritaires sans droit de vote, comme son nom l'indique ce titre n'accorde aucun droit de vote à son détenteur. Toutefois sa particularité réside par exemple dans la primauté au niveau de la rémunération élevée. Ce titre garantit également à son détenteur des dividendes supérieurs au montant à l'émission du titre etc.

    · Les certificats d'investissements, subdivisés en certificat d'investissement qui regroupe l'ensemble des droits financiers attachés à l'action ordinaires et le certificat de droit de vote, lui attaché aux droits relatifs à l'action ordinaire à l'instar du droit au vote, du droit à l'information.

    Il est à noter que les titres de capital bénéficie d'un certain nombre de rendements qui peuvent être constitués de dividendes pour ce qui est des actions, de plus ou moins value dans le cas du bénéfice ou la perte que l'on peut réaliser dans le cas d'un achat ou vente de l'action. Ce guide donne également aux informations relatives à la fiscalité de ces titres.

    Par exemple, pour les dividendes la fiscalité est la même qu'il s'agisse des personnes physiques ou morales. Et pour ce qui est de la plus ou moins value, la fiscalité diffère ; dans le premier cas la fiscalité soit la même que l'entreprise soit coté ou non et dans le cas de la moins value, l'entreprise est exemptée de l'impôt qu'elle soit cotée ou non.

    La deuxième catégorie de produit financier, comprend les titres de créances qui peuvent être des obligations. Les obligations représentent une part d'emprunts émis par l'entreprise sur le marché. Ou les Bons Assimilables au Trésor (BTA), qui sont les titres de créances émis par l'Etat. Puis des informations concernant la fiscalité liée à ce titre, qui est de 20% qu'il s'agit des personnes physiques ou morales.

    Comme autre produit boursier, il y a les titres hybrides ; un nom attribué du fait que ces titres renferment les caractéristiques liées tant aux obligations qu'aux actions. Ces titres sont de deux types : les titres participatifs qui sont des titres émis par les entreprises et remboursables sur sept ans ou les obligations convertibles en actions, il s'agit de titres de créances pouvant être convertibles à la volonté du porteur.

    Autre information liée à ce guide concerne, les titres des Organisme des Placements Collectifs en Valeurs Mobilières (OPCVM) qui sont des structures qui gèrent des portefeuilles des épargnants qui ne veulent pas procéder à des introductions individuelles sur le marché mais aussi de profiter des de la diversité des titres et leur fiscalité. On distingue à ce sujet, deux types d'OPCVM: les actions des Sociétés d'Investissement à Capital Variable (SICAV), est une société qui a pour objectif de mettre en commun les risques et les bénéfices d'un investissement en valeurs mobilières ( action, obligations, etc.), titres de créances négociables, repos et autres instruments financiers autorisés soit par la règlementation soit par les statuts de la SICAV. D'un point de vue juridique, les SICAV ont une personnalité morale. La société dispose d'un conseil d'administration et les actionnaires de la SICAV bénéficient d'un droit de vote à l'assemblée générale annuelle66(*) et des informations sur leur fiscalité. A coté de celle-ci, on a les parts de Fonds Communs de Placement (FCP) qui se définit juridiquement comme étant une copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts. Il n'a pas de personnalité morale. Chaque porteur de part dispose d'un droit de copropriété sur les actifs du fonds, droit proportionnel au nombre de parts possédées67(*). Si deux sociétés peuvent être confondu il est clair que ces sociétés ont bien des différences, Les FCP sont soumis à des réglementations différentes de celles des SICAV (capital minimum plus faible, pas d'obligation de publier ses résultats...). En conséquence, les gérants de FCP peuvent adopter des gestions plus risquées que les gérants de SICAV68(*).

    Le dernier produit boursier proposé par la Bourse de Tunis, est le Compte Epargne en Action (CEA). Il se définit comme le compte alimenté par des dépôts de son titulaire, dépôts servant à l'acquisition des actions des sociétés cotées en bourse, de Bons de Trésor Assimilable ou de parts d'OPCVM et des informations concernant sa fiscalité69(*).

    Section 2: Les outils de communication

    Les sociétés n'hésite plus de nos jours de faire appellent aux médias pour passer une information concernant leurs activités. Ainsi on rencontre essentiellement deux types de médias à savoir les médias classiques et les médias modernes.

    Sous section 1: Les médias

    Selon Encarta 2007, Le terme « média » date de 1965. Il provient de l'anglais mass media, créé pour désigner les moyens de communication qui touchent une large audience, un grand public70(*). Outre les journaux, Il s'agit donc de la radio, de la télévision et de l'Internet.

    Paragraphe 1 : La radio

    La radio dont la naissance est située au début du siècle, se développe dans l'entre deux guerres. Mais à cette période la radio est sous le monopole de l'Etat. La modernisation de la radio (1960/2000) conduit à la disparition du monopole, ce qui donne naissance au développement de la radio de par le monde71(*).

    La Tunisie connait sa première station radio publique en 1938, nommée au départ Radio Tunis puis à ce jour Radio de la République tunisienne. Puis suivrons: Radio Culturelle, Radio Jeunes et Radio Tunis Chaîne Internationale(RTCI). La Tunisie compte également à ce jour trois(3) chaines privées à savoir : Mosaïque FM, Jawhara FM et Zitouna FM). Mais aussi des stations régionales moins bien connues.

    Pour ce qui de la diffusion de l'information financière dans ces stations de radios. Selon Mr Abderraouf BOUDABOUS directeur de la promotion du marché, une émission est animée chaque matin exclusivement sur la chaine publique(RTCI) sur l'activité de la Bourse de Tunis par l'intermédiaire Tunisie valeurs.

    Paragraphe 2 : La télévision

    La télévision est un dispositif de transmission instantanée d'images, par câble ou par ondes hertziennes. Parmi les précurseurs de la télévision, on peut citer l'anglais Willoughby Smith, qui montra la photoconductivité du sélénium en 1873. En 1880, le Français Maurice Leblanc indiqua les principes de la télévision telle qu'on la connaît aujourd'hui. L'histoire de la télévision est en fait intimement liée à la mise au point des appareils permettant d'analyser l'image par balayage. Les premières émissions de télévision publiques furent réalisées en 1927 par la BBC en Angleterre, en 1930 par CBS et NBC aux États-Unis.

    L'audiovisuel tunisien est officiellement lancé le 31 mai 1966 sous le nom Radiodiffusion télévision tunisienne(RTT), qui sera rebaptisée plus tard TV7, comme première chaine publique suivi de Tunis 21. A coté de ces deux chaines publiques, la Tunisie compte aujourd'hui deux chaines privées Hannibal TV et Nessma. Comme pour la radio, une émission est animée sur la Bourse de Tunis. Sauf que cette émission a lieu seulement sur les chaines publiques. Soit une émission selon le Directeur de la promotion du marché, tous les matins sur canal 7 et une émission hebdomadaire sur canal 21.

    Paragraphe 3 : L'internet

    L'internet est un réseau de télécommunication international reliant des ordinateurs à l'aide du protocole IP (internet protocole). Ce réseau sert principalement de support à la transmission de pages web, de courriels et de fichiers72(*). L'internet représente donc aujourd'hui pour les entreprises un véritable canal d'information, un lieu d'échange et un circuit de distribution de données.

    La Bourse de Tunis est dotée d'un site web dont l'adresse est : www.bvmt.com.tn. Un site se définit comme un ensemble de pages web liées par des liens hypertextes et qui obéit à une charte graphique73(*). Bien évidemment l'objectif du site n'est pas celui de vendre un produit au sens strict comme c'est général le cas pour les sites d'entreprises classiques. Il est question d'informer, de conseiller, faire la promotion de la Bourse auprès des différents investisseurs qu'ils soient institutionnels ou des individus. Au regard du contenu du site de la Bourse c'est un portail, nous pouvons dire que ce site est dynamique. Le site de la Bourse est subdivisé est trois compartiments. Dans chaque compartiment, nous avions des informations qui sont relatives aux sociétés cotées, de diverses publications, sur l'état des cours et des indices, sur las avis et décisions. Nous pouvons observer plusieurs rubriques qui nous conduisent à des sous rubriques. Mais aussi d'une bande roulant qui affiche les cours des actions des sociétés.

    Section 3: L'évaluation de la stratégie

    La pratique de l'évaluation de ses activités permet à toutes organisations de pouvoir identifier ses points forts, de ses points faibles.

    Sous section 1: Les améliorations

    Notre étude sur la communication de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis, nous a permis de constater que La Bourse de Tunis s'emploi fortement à satisfaire ses différents partenaires. Cela peut se vérifier tout particulièrement par sa structure organisationnelle, de ses publications et l'organisation de nombreuses rencontres.

    Pour ce qui est de sa structure organisationnelle, nous pouvons constater que la Bourse de Tunis est dotée de tout un département dont la mission est la promotion du marché. C'est donc celle-ci qui s'attelle à vendre d'une certaine manière l'image de la Bourse tant au plan national qu'international.

    De plus la Bourse de Tunis met à la disposition du public intéressé ou non, d'une variété de supports d'informations (bulletin, brochures, dépliants, glossaires). Donc l'objectif est de ventiler le plus que possible l'information financière.

    Enfin, la Bourse de Tunis organise presque chaque année des rencontres (séminaires, colloques). Des moments qui permettent de rassembler les opérateurs économiques afin de plancher sur les divers problèmes qui tentent de ralentir l'activité économique ou insuffler une nouvelle dynamique pour un marché financier toujours performant.

    Il est a signalé que la Bourse de Tunis fait partie de Bourse de référence au niveau continental avec celles de l'Egypte, du Maroc et l'Afrique du Sud.

    Sous section 2 : Les manquements

    Il est vrai que la Bourse de Tunis connait une bonne évolution de son activité ; mais il en demeure pas moins que celle-ci souffre de certains manquements.

    En effet, comme nous avons pu le constater au travers les moyens de communication de la Bourse ; leur contenu (chiffres, tableaux) n'est pas toujours facile à la compréhension du citoyen moyen, quand bien même c'est ce dernier qui est détenteur de l'épargne recherché par les entreprises.

    De plus la Bourse offre une prédominance aux banques, d'où leur forte représentation dans les sociétés cotées en Bourse ; situation qui ne facile pas les petits porteurs. Une absence de sociétés étrangères, d'aucuns préférant l'achat de parts d'actions dans les sociétés déjà cotées.

    De même, on peut constate un manque de rencontres populaires comme les roadshows, des campagnes d'informations. Mais aussi l'usage insuffisant des médias comme cela se fait dans les pays, dû à l'exclusivité donnée aux chaines publiques pour la diffusion de l'activité de la Bourse de Tunis. Quand bien même selon les sondages de SIGMA Conseil, en termes d'audience, en 2007 Tunis 7 semble avoir perdu sa position de leader en faveur d' Hannibal TV74(*).

    Ce sont là quelques voies de solutions qui peuvent permettre aux ménages de s'intéresser à l'épargne boursière.

    En somme, notre recherche nous permis de faire un tour d'horizon de l'ensemble des acteurs du marché financier tunisien d'un part et d'étudier les moyens de communication utilisés pas la Bourse de Tunis afin de répondre au problème d'absence de culture boursière décriée par les hommes d'affaires tunisiens. Au sortir de cette étude, il est a relevé que les autorités tunisiennes n'ont cessé surtout à partir de 1988 de mettre un cadre juridique pour le marché financier tunisien soit à l'exemple des autres places Bourses du monde par la création des institutions appropriées et l'interconnexion avec la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis. Mais aussi l'initiation d'une série de mesures visant à inciter les entreprises tunisiennes à s'introduction, ceci par la vue à la baisse de l'imposition sur ces dernières. Il est également à noter la très forte présence de l'Etat dans la gestion du marché financier à travers son ministère des finances qui peut empêcher autorégulation du marché ; et ainsi mettre exergue le principe de « la main invisible » de Adam SMITH, pour qui une véritable économie libérale est celle dans laquelle le marché joue pleinement son rôle c'est-à-dire loin du protectionnisme étatique.

    De plus la Bourse de Tunis n'utilise pas la panoplie de moyens de communication disponible aujourd'hui pour véhiculer l'information. Il faut en effet comme un véritable matraquage publicitaire pour familiariser la population de ce moyen de faire des bénéfices.

    Il faut accorder du temps pour expliquer entre autre faire de la pédagogie sur toute l'activité du marché. Cela partant des reformes qui ne cesses de voir le jour pour attirer les sociétés à s'introduire en Bourse, aux différents accords.

    Une communication devra être élaborée d'avantage autour de la protection des épargnants. Il est plus que nécessaire que les hommes d'affaires et autres petits épargnants soient rassurés du bon investissement à travers la Bourse. Habituer à voir les fruits de son épargnes à travers les banques et garantie pour d'éventuels risques, le peuples tunisien et tiers-mondistes ont besoin de voir en la Bourse, un autre type de banque.

    En suma, nuestra investigación nos permitió hacer mercado financiero de un hojas a una gira de horizonte del todo de actores del Tunisian y para estudiar los medios de comunicación no usados el mercado Accionario de Tunis para contestar al problema de ausencia de la cultura accionaria desacreditados por el Tunisian los hombres comerciales. Para sacarlo de este estudio, se levanta que las autoridades de Tunisian detuvieron sobre todo de los 1988 para o poner una escena legal para el Tunisian el mercado financiero al ejemplo de los otros cuartos el mercado Accionario del mundo por la creación de las instituciones convenientes y la interconexión con el mercado Accionario del Valor Mobilièreses de Tunis. Pero como la iniciación de un juego de medidas que apuntan para incitar las empresas de Tunisian a él la introducción, esto por la vista a la disminución de imposición en éstos dura. es notar la presencia muy fuerte del estado en la dirección del mercado financiero a través del ministerio de finanzases que también pueden prevenir autorregulación del mercado; y para que para poner exergue el principio de" el invisible" la mano de Adán SMITH, para que una economía liberal real es el en el que el mercado juega su papel totalmente que para es decir étatique de proteccionismo lejos.

    Además del mercado Accionario de Tunis no usa la panoplia de comunicación disponible significa hoy para transportar información. Es de hecho necesario como un matraquage de publicidad reales familiarizarse la población de esto quiere hacer ganancias.

    Es necesario conceder del tiempo para explicar entre otro hacer la pedagogía en toda la actividad del mercado. Él de reforma ellos eso no deja ver el día que atrae sociedades para introducir en mercado de la Acción, a los acuerdos diferentes.

    Una comunicación debe elaborarse de ventaja alrededor la protección de ahorradores. Es más ese requisito que se tranquilizan negocio de los hombres y otros ahorradores pequeños de la inversión buena a través del mercado Accionario. Para acostumbrar ver frutas de su economía a través de los bancos y garantizar para los posibles riesgos, las gentes de Tunisian y tercero-mondistes tiene la necesidad de ver en el mercado Accionario, otro tipo de banco.

    RECOMMANDATIONS

    ï Sur le plan institutionnel :

    - Plus de mesures incitatives à l'épargne des ménages.

    - Autonomie du marché.

    - Revoir les frais d'introduction en Bourse.

    - Viser d'avantage les petits porteurs.

    ï Sur le plan communicationnel

    - Période d'audience à la radio.

    - Période d'audience à la télévision.

    - Mener des campagnes pour le grand public.

    - Formulation des informations destinées au grand public.

    - Organisation des journées portes ouvertes.

    BIBLIOGRAPHIE

    Ouvrages

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    v fr.wikipedia.org: encyclopédie collaborative en ligne universelle et multilingue

    v www.observatoirecomfi.com

    Revues, brochures et textes de lois

    v loi n° 88-92 du 2 Aout 1988 sur les sociétés d'investissements telle que modifiée par les lois n° 92-113 du 22 Novembre 1992 et n° 95-87 du 30 Octobre 1995.

    v loi n° 88-111 du 18 Aout 1988, concernant les Emprunts obligataires dont le but est l'ouverture du marché obligataire jadis réservé aux banques et aux entreprises non financières.

    v loi n° 94-117 du Novembre 1994, portant réorganisation du marché financier.

    v loi n° 99-92 du 17 Aout 1999 relative à la relance du marché financier.

    v loi 99-92 du 17 aout 1999 relative à la relance du marché financier.

    v loi des finances 2007.

    v le décret 99-2478 portant statut des intermédiaires en Bourse.

    v Code de l'impôt sur les sociétés et les personnes physiques.

    v Règlement général de la Bourse.

    v Bulletin Officiel de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis n°3574 du mardi 05 Avril 2005.

    v Bulletin Officiel de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis n°4144 du lundi 2007.

    v Bourse de Tunis, Rapport d'activité année 2006.

    v La lettre de la Bourse de Tunis de janvier 2008.

    v Bourse de Tunis, Promotion du marché, Conseil d'administration de 18/02/2008.

    v www.jeuneafrique. com, de Mars 2008.

    v « L'Economiste maghrébin », N° 379, du 24/11 au 08/12/2004.

    v «  L'Economiste maghrébin », N° 22 Novembre au 06 Décembre 2006.

    v Forum L'Economiste Maghrébin du 11 avril 2008, thème : « Nouveaux Etats Membres et Partenaire Sud- Méditerranéens ».

    v « Forum Euromed capital » 23-24 avril 2008.

    Mémoires et thèses

    v NGODJOU-BISSIELOU : «  La communication politique via les slogans : étude de cas de la campagne présidentielle du Gabon (Novembre 2005) » Université Arabe Privée des Sciences, Tunis, 2006.

    v OUESLATI Sondes : « La communication financière : La promotion des entreprises cotées en Bourse ; étude de cas : L'AIR LIQUIDE et la SOTETEL », Université Arabe Privée des Sciences, Tunis, 2003.

    ANNEXES

    TABLE DES MATIERES

    SOMMAIRE 1

    INTRODUCTION GÉNÉRALE 2

    PREMIERE PARTIE : MARCHE FINANCIER TUNISIEN

    INTRODUCTION 16

    CHAPITRE 1: LA BOURSE DE VALEURS MOBILIERES DE TUNIS 17

    SECTION 1: LA CRÉATION DE LA BOURSE 18

    SECTION 2: LES MISSIONS DE LA BVMT 19

    SECTION 3: STRUCTURE ET ORGANISATION DE LA BVMT 20

    Sous section 1 : La cote de la bourse 20

    Paragraphe 1 : Le Premier Marché 20

    Paragraphe 2 : Le marché secondaire 20

    Paragraphe 3 : Le Marché obligataire 21

    Paragraphe 4 : Le marché alternatif 21

    Sous section 2 : Le marché hors cote 22

    Paragraphe 1 : Les enregistrements 22

    Paragraphe 2 : Les déclarations 22

    CHAPITRE 2 : LES INSTITUTIONS DU MARCHÉ FINANCIER TUNISIEN 23

    SECTION 1: LE CONSEIL DU MARCHÉ FINANCIER 23

    Sous section 1: La création du CMF 23

    Sous section 2 : Les missions du CMF 24

    SECTION 2: LA SOCIÉTÉ TUNISIENNE INTERPERSONNELLE POUR LA COMPENSATION ET LE DÉPÔT DES VALEURS MOBILIÈRES (STICODEVAM) 25

    Sous section 1: La création de la STICODEVAM 25

    Sous section 2: Les missions de la STICODEVAM 25

    SECTION 3: LE FONDS DE GARANTIE DE MARCHÉ 26

    Sous section 1: la création du Fonds 26

    Sous section 2: Les missions du Fonds 27

    SECTION 4: LES INTERMÉDIAIRES EN BOURSE 27

    Sous section 1: La création 27

    Sous section 2 : Les missions 28

    SECTION 5: L'ASSOCIATION DES INTERMÉDIAIRES EN BOURSE (IAB) 29

    Sous section 1 : La création de l'IAB 29

    Sous section 2: Les missions 29

    DEUXIEME PARTIE : STRATEGIE DE COMMUNICATION DU MARCHE FINANCIER TUNISIE

    INTRODUCTION 30

    CHAPITRE 1 : LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION DE LA BOURSE 31

    SECTION 1: LES AXES DE COMMUNICATION 33

    Sous section 1 : La bonne tenue du marché 33

    Sous section 2: L'attractivité du marché 34

    Sous section 3: L'ouverture à l'international 35

    SECTION 2: LES CIBLES DE LA COMMUNICATION 35

    Sous section 1: Les actionnaires 36

    Sous section 2: Les sociétés en Bourse 37

    Sous section 3: Les investisseurs 40

    SECTION 3: LES AUTRES STRATÉGIES DE COMMUNICATION 41

    Sous section 1: La stratégie sociale 41

    Paragraphe 1 : Les acteurs 41

    Paragraphe 2 : Les campagnes 42

    Paragraphe 3 : La démarche 43

    Sous section 2 : La stratégie commerciale 44

    Paragraphe 1 : Le positionnement 44

    Paragraphe 2 : Les objectifs 45

    Paragraphe 3 : Les cibles 45

    CHAPITRE 2: LA MISE EN oeUVRE DE LA STRATÉGIE 47

    SECTION 1: LES MOYENS DE COMMUNICATION DE LA BVMT 47

    Sous section 1: La publicité financière 47

    Paragraphe 1 : Les communiqués financiers 48

    Paragraphe 2 : Les campagnes 51

    Sous section 2 : Les relations publiques 52

    Paragraphe 1 : Les rencontres 52

    Paragraphe 2 : Une salle de cotation 54

    Sous section 3: Les relations avec la presse 54

    Paragraphe 1 : Les publications dans les journaux officiels 54

    Paragraphe 2 : Les publications dans les magazines 55

    Sous section 4: Les publications de la Bourse 56

    Paragraphe 1 : La lettre de la Bourse 56

    Paragraphe 2 : Le bulletin officiel 56

    Paragraphe 3 : Les Rapports Annuels 57

    Paragraphe 4 : Les guides 58

    SECTION 2: LES OUTILS DE COMMUNICATION 72

    Sous section 1: Les médias 72

    Paragraphe 1 : La radio 72

    Paragraphe 2 : La télévision 73

    Paragraphe 3 : L'internet 74

    SECTION 3: L'ÉVALUATION DE LA STRATÉGIE 75

    Sous section 1: Les améliorations 75

    Sous section 2 : Les manquements 76

    CONCLUSION GENERALE 78

    RECOMMANDATIONS............................................................................................................82

    BIBLIOGRAPHIE 83

    ANNEXES 88

    * 1 - CHOINEL (Alain) et GERARD (Rouyer) : Le marché financier : Structures et acteurs, 4ème édition entièrement refondue, Paris 1990, p.1.

    * 2 - loi n° 88-111 du 8 Aout 1988, concernant les Emprunts obligataires dont le but est l'ouverture du marché obligataire jadis réservé aux banques et aux entreprises non financières

    * 3 - loi n° 94-117 du 14 Novembre 1994, portant réorganisation du marché financier

    * 4 - OUESLATI Sondès : « La communication financière : La promotion des entreprises cotées en Bourse ; étude de cas : L'AIR LIQUIDE et la SOTETEL », Université Arabe Privée des Sciences, Tunis, 2003, p. 11 à 12.

    * 5 - WASPHALEN M. (Hélène) : la communication externe de l'entreprise. Dunod, 1ère édition, Paris, 2001, p.53.

    * 6 - NGODJOU-BISSIELOU : «  La communication politique via les slogans : étude de cas de la campagne présidentielle du Gabon (Novembre 2005) » Université Arabe Privée des Sciences, Tunis, 2006, p.20 à 21

    * 7 - OUESLATI Sondes : Op. cit, p.7.

    * 8 - CHICHTI Eddin (Jamel) : Bourse - Forum l'économie, l'impression officiel de république tunisienne, 2003, p.21.

    * 9 - Encarta 2007

    * 10 - Ibid.p.22 et 29

    * 11 - loi n° 94-117 du 14 Novembre 1994, portant réorganisation du marché financier

    * 12 - www.bvmt.com.tn

    * 13 - www.bvmt.com.tn

    * 14 - loi n° 94-117 du Novembre 1994, portant réorganisation du marché financier

    * 15 - www.cmf.org.tn

    * 16 - www.sticodevam.com.tn

    * 17 - Règlement général de la Bourse

    * 18- le décret 99-2478 portant statut des intermédiaires en Bourse

    * 19 - loi n° 94-117 du 14 Novembre 1994, portant réorganisation du marché financier

    * 20 - ZOHRA Gharbi : Comprendre la communication financière. Centre de Publication Universitaire, Paris, 2004, p.20.

    * 21 - Ibid. p.33.

    * 22 - Ibid.p.13.

    * 23 - De la loi n° 88-111 du 18 Aout 1988, concernant les Emprunts obligataires dont le but est l'ouverture du marché obligataire jadis réservé aux banques et aux entreprises non financières à la loi des finances 2OO7

    * 24 - *loi 99-92 du 17 aout 1999 relative à la relance du marché financier

    * 25 - Code de l'impôt tunisien sur les sociétés et les personnes

    * 26 - www.observatoirecomfi.com

    * 27 - Bourse de Tunis, Rapport d'activité année 2006

    * 28 - Bourse de Tunis, Rapport d'activité année 2006

    * 29 - www.jeuneafrique. com, mois de Mars 2008

    * 30 - fr.wikipedia.org: encyclopédie collaborative en ligne universelle et multilingue

    * 31 - Forum L'Economiste Maghrébin du 11 avril 2008, thème : « Nouveaux Etats Membres et Partenaire Sud-

    Méditerranéens » ; « Forum Euromed capital » 23-24 avril 2008

    * 32 - DEMONT L. / KEMPF / RAPIDEL M. / SCIBETTE C: Communication des entreprises : Stratégies et pratiques. Editions Armand Colin, Paris, 2005, p.296.

    * 33 - Ibid. p.296.

    * 34 - Ibid. p.278.

    * 35 - Ibid. p.241.

    * 36 - Ibid. p.244.

    * 37 - Ibid. p.242.

    * 38 - Ibid. p.250.

    * 39 - Dictionnaire Universel de Poche. Hachette, édition, Paris, 1999, p.111.

    * 40 - www.observatoirecomfi.com

    * 41 - Bulletin Officiel de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis n°3574 du mardi 05 Avril 2005

    * 42 - Bulletin Officiel de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis n°3574 du mardi 05 Avril 2005

    * 43 - Dictionnaire Universel de Poche. Hachette, édition, Paris, 1999, p.79.

    * 44 - Bourse de Tunis, Promotion du marché, Conseil d'administration de 18/02/2008

    * 45 - Cours de Relations Publiques, 3ème année communication UAPS, dirigé par Mr MOKNI

    * 46 - www.jeuneafrique. com, mois de Mars 2008

    * 47 - l'arrêté du ministre des finances du 24/09/2007

    * 48 - L'Economiste du  22 Novembre au 06 Décembre 2006

    * 49 - Bourse de Tunis, Promotion du marché, Conseil d'administration de 18/02/2008

    * 50 - le Renouveau du 14/12/2007 N°6190

    * 51 - L'ÉCONOMISTE Maghrébin
    · N° 379 du 24/11 au 08/12/2004

    * 52 - Cours de Relations Publiques, 3ème année communication UAPS, dirigé par Mr MOKNI

    * 53 - la lettre de la Bourse du mois de janvier 2008

    * 54 - Bulletin officiel du lundi 16/07/2007

    * 55 - Bulletin officiel du mardi 05/04/2005

    * 56 - www.observatoirecomfi.com

    * 57 - Bourse de Tunis, Rapport d'activité année 2006

    * 58 - Dictionnaire Universel de Poche. Hachette, édition, Paris, 1999, p. 259.

    * 59 - www.observatoirecomfi.com

    * 60 - www.bvmt.com.tn

    * 61 - loi n° 88-92 du 2 Aout 1988 sur les sociétés d'investissements telle que modifiée par les lois n° 92-113 du 22 Novembre 1992 et n° 95-87 du 30 Octobre 1995

    * 62 - loi 99-92 du 17 aout 1999 relative à la relance du marché financier

    * 63- fr.wikipedia.org

    * 64 - www.bvmt.com.tn

    * 65- www.bvmt.com.tn

    * 66 - fr.wikipedia.org

    * 67 - fr.wikipedia.org

    * 68 - fr.wikipedia.org

    * 69 - www.bvmt.com.tn

    * 70 - Encarta 2007

    * 71 - Encarta 2007

    * 72 - fr.wikipedia.org

    * 73 - cours de Commerce électronique, 4èmé année communication UAPS, dispensé par Mr Sofiane HOUARI

    * 74 - fr.wikipedia.org






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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon