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Connaissances des étudiants hostellerie, hôtesse d'accueil et tourisme de l'u.p.n.

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par Carine BAKAMBA LOMPINGA
Université pédagogique nationale de Kinshasa - Gradué en sciences de la santé 2008
  

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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

FACULTE DES SCIENCES

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA SANTE

B.P. 8815

KINSHASA/NGALIEMA

CONNAISSANCES DES ETUDIANTS D'HOTELLERIE, HOTESSE D'ACCUEIL ET TOURISME DE L'U.P.N.

EN MATIERE DE VIH/SIDA

Par

Carine BAKAMBA LOMPINGA

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de gradué en Sciences de la Santé

Orientation : Sciences infirmières

Directeur : Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO

Chef de Travaux

Année académique : 2008-2009

TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES.........................................................................................I

DEDICACE III

REMERCIEMENTS IV

INTRODUCTION 1

01. PROBLÉMATIQUE 1

02. QUESTION DE RECHERCHE 2

03. HYPOTHÈSE 2

04. BUT ET OBJECTIFS 2

05. INTÉRÊT DU SUJET 3

06. DÉLIMITATION DU SUJET 3

07. DOMAINE DE RECHERCHE 3

08. SUBDIVISION DU TRAVAIL 3

CHAPITRE 1. GENERALITES SUR L'INFECTION A VIH/SIDA 4

1.1. APERÇU HISTORIQUE 4

1.2. DÉFINITION 4

1.3. ETIOLOGIE 4

1.4. DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES 5

1.4.1. RÉSERVOIR 5

1.4.2. MODES DE TRANSMISSION 6

I.4.1.La transmission par voie sexuelle 6

I.4.2. La transmission par voie sanguine 6

I.4.3. La transmission mère enfant 6

I.5.SIGNES CLINIQUES 6

I.5.1. Les signes généraux 6

I.5.2. Les signes cutanés muqueuses 7

I.5.3.Les signes digestifs 7

I.5.4. Les signes respiratoires 7

I.5.5. Les signes neurologiques 7

I.5.6. L'atteinte ORL 7

I.5.7.Les autres atteintes 7

I.6.DIAGNOSTIC 8

I.6.1.Dépistage 8

I.6.2. Pronostic biologique 8

I.7. EVOLUTION 8

I.7.1.Evolution de l'infection du VIH/SIDA 9

I.7.2.Evolution du SIDA 9

I.8. MOYEN DE LUTTE ET PREVENTION 10

I.8.1. Moyen de lutte contre le VIH 10

I.8.2 .Prévention 10

I.9.TRAITEMENT. 11

CHAPITRE 2 : MILIEU, MATERIEL ET METHODES 12

2.1. MILIEU D'ÉTUDE 12

2.2. POPULATION D'ÉTUDE 12

2.3. INSTRUMENT DE COLLECTE ET D'ANALYSE DES DONNÉES 12

2.4. CRITÈRE D'INCLUSION 12

2.5. MATÉRIELS UTILISÉS 13

2.6. ANALYSE DES DONNÉES 13

2.7. DESCRIPTION DU PLAN D'ANALYSE. 13

CHAPITRE 3. RESULTATS ET DISCUSSION 14

3.1. RESULTATS 14

3.2. DISCUSSION 20

3.2.1. Connaissance de la maladie : 20

3.2.2. Modes de contamination : 20

3.2.3. Dépistage et traitement : 20

3.2.4. Moyens de prévention : 21

CONCLUSION 22

BIBLIOGRAPHIE 23

ANNEXE 25

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DEDICACE

A nos parents Désiré MPUTU BABOBO et Marcelline EPOTU EBOMBA ;

A tous nos frères et soeurs : Nélly MOMBA BELE, Juvénal MPUTU NKUMU, Ruth MPUTU MBOKOLO, Fallone MPUTU IYOMI et Déborah MPUTU LONGONDO ;

A nos amis et connaissances.

REMERCIEMENTS

Nous exprimons toute notre gratitude à tous ceux qui ont manifesté le soutien, la disponibilité et la collaboration pour réaliser ce travail.

A tous nos Professeurs, Chefs de Travaux et Assistants du Département des Sciences de la Santé, nous vous exprimons le respect et la reconnaissance pour tous les efforts que vous avez déployés au cours de notre formation.

Au Chef de Département des Sciences de la Santé, Monsieur KAYUMBA LOSSOSO, nous vous sommes très reconnaissant de votre persévérance et votre soutien le long des ces trois années de formation, veuillez accepter nos sincères gratitudes et nos profonds respects.

A notre Directeur, le Chef de Travaux Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO pour son soutien, son écoute, son appui, sa disponibilité, son savoir qui a rendu notre encadrement très précieux ; ses suggestions aussi ses orientations et ses conseils nous ont été très utiles pour mener à terme ce travail.

Aux Responsables du Département de Géographie, nous étions très touché par leurs qualités professionnelles, relationnelles et humaines durant toute la durée de notre recherche, veuillez accepter notre profonde reconnaissance.

A tous les étudiants d'Hôtellerie, Hôtesse d'accueil et Tourisme, nos remerciements pour votre accueil, votre écoute, votre disponibilité, votre aide dans la réalisation de ce travail, veuillez trouvez ici le témoignage de notre profonde reconnaissance.

A tous nos amis et aux collègues de la promotion, nous vous remercions pour votre soutien et votre amabilité que vous avez prouvés à notre égard.

Carine BAKAMBA LOMPINGA

INTRODUCTION

01. Problématique

Il y a environ deux décennies, l'acronyme SIDA (Syndrome d'Immunodéficience Acquis) était à peine connu.

Déjà en 1999, le SIDA a tué 16,3 millions de personnes dont 13,7 millions (environ 83%) en Afrique subsaharienne (Report on the global HIV/ AIDS Epidemic, 1998).

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le virus responsable du SIDA infecte plus de 6000 personnes chaque jour (ONU SIDA/OMS, 1995), six jeunes de moins de 25 ans chaque minute (l'UNICEF, 2000), dépendamment des familles et du niveau de vie sociale.

A la fin de l'an 2003, l'Organisation Mondiale de la Santé a estimé à 40 millions le nombre de personnes infectées par le VIH/SIDA à travers le monde dont 26 millions vivent en Afrique au sud du Sahara et la majorité de ces personnes ignorent qu'elles sont infectées. 90% de nouvelles infections en 2003 sont survenues en Afrique subsaharienne. Les jeunes de 15 à 49 ans des deux sexes constituent les groupes d'âge les plus atteints (Programme on HIV/AIDS, 2003) ; ces données donnent assez largement une idée sur la vulnérabilité des personnes en âge d'activité sexuelle à ce fléau.

En République Démocratique du Congo (RDC), avec une population estimée à 62 660 551 d'habitants, la séroprévalence moyenne du VIH est estimée à 5% dans la population générale. Mais, il existe de variabilité selon les provinces et selon qu'il s'agit des milieux ruraux ou urbains.

On y compte donc 3 millions de PVV et 70% de ceux-ci (2100.000 PVV) ignorent qu'elles sont infectées (PNLS/RDC, 2003).

Le métier d'Hôtesse d'accueil, Hôtellerie et Tourisme auquel sont préparés les étudiants consiste à communiquer et à établir une relation positive avec les clients afin d'offrir un service de qualité. Notons que ce métier de contact humain présente également plusieurs risques parmi lesquels on peut citer les rapports sexuels avec des partenaires occasionnels.

Les données de la présente étude pourront donc aider les décideurs politiques, les organisations non gouvernementales et la communauté dans la planification des stratégies et des programmes de lutte contre le VIH/SIDA. D'où la nécessité de continuer la sensibilisation de la population estudiantine en cette matière.

02. Question de recherche

La problématique soulevée ci-haut nous conduit à la question de recherche suivante : les étudiants et étudiantes d'Hôtellerie, Hôtesse d'accueil et Tourisme du Département de Géographie et Gestion de l'Environnement de l'UPN ont-ils les connaissances suffisantes en matière de VIH/SIDA ?

03. Hypothèse

Conformément à notre énoncé du problème, nous formulons l'hypothèse selon laquelle, les étudiants et étudiantes d'Hôtellerie, Hôtesse d'accueil et Tourisme du Département de Géographie et Gestion de l'Environnement de l'UPN ont des connaissances insuffisantes en matière de VIH/SIDA.

04. But et objectifs

Le but de notre travail est d'évaluer les connaissances des étudiants et étudiantes d'Hôtellerie, Hôtesse d'accueil et Tourisme du Département de Géographie et Gestion de l'Environnement de l'UPN en matière de VIH/SIDA.

Pour atteindre ce but, nous avons fixé les objectifs ci-après :

o Relever les généralités sur le VIH/sida ;

o Identifier la population concernée par cette étude ;

o Révéler et décrire les éléments de leurs connaissances  sur l'infection à VIH/SIDA ;

o Présenter et analyser les données recueillies ;

o Interpréter les résultats obtenus et tirer une conclusion utile.

05. Intérêt du sujet

Cette recherche a une importance capitale pour nous du fait qu'elle va nous permettre d'approfondir nos propres connaissances sur le VIH/SIDA. Elle aide les agents de vulgarisation contre cette pandémie à avoir les stratégies pour divulguer un message sur les connaissances de cette infection virale, le mode de transmission, sur le traitement et les modes de prévention contre la propagation de la maladie.

06. Délimitation du sujet

Dans l'espace, notre étude s'est déroulée à l'université pédagogique nationale, plus précisément au département de Géographie et gestion de l'Environnement. Dans le temps, l'étude a eu lieu dans la période allant du 02 mai au 02 juillet 2009.

07. Domaine de recherche

Cette étude relève du domaine de la Santé Communautaire.

08. Subdivision du travail

Notre travail est subdivisé en trois chapitres, à savoir :

o Généralités sur l'infection à VIH/SIDA

o Milieu, matériel et méthodes

o Résultats

Nous terminons l'étude par une conclusion et quelques suggestions.

CHAPITRE 1. GENERALITES SUR L'INFECTION A VIH/SIDA

1.1. Aperçu historique

Le SIDA a fait apparition dès les années cinquante en Afrique Centrale mais ces quelques cas sporadiques sont passés inaperçus. Les premiers groupes de patient suffisant pour définir le syndrome nouveau furent identifiés en Californie et à New York en 1981.

Deux ans plus tard, l'origine virale de cette affection et ces principaux modes de transmission étaient connus.

Depuis ce qui semblait n'être qu'une épidémie touchant la population homosexuelle américaine est devenue l'une des pandémies les plus graves au XXIème siècle (SUDRE, 1998).

1.2. Définition

Le SIDA est une infection chronique qui est due à la destruction du système immunitaire par un virus appelé VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) (RAGUIN, ROZENBAUM, 1987).

1.3. Etiologie

Le SIDA est causé par un rétrovirus, du sous-groupe des lentivirus. Il a été appelé LAV (Lymphadenopathy associated virus) par l'équipe du Pr.Montagnier et HTL LV3 (human-T cell lymphotropie-virus) par l'équipe du Pr Gallo. Les deux abréviations désignent le même virus adopté sous la nomenclature internationale HIV (MONTAGNIER et COLL, 1989).

Le premier virus isolé (VIH1) sévit partout. C'est une particule extrêmement petite (1/10.000 mm), avec une enveloppe externe surmontée des spicules qui sont des glycoprotéines d'enveloppe (gp120, gp41). La partie centrale est le nucléocapside ou corps viral qui comprend les protéines internes du virus (p24, p18), la transcriptase inverse (p68) et l'ARN viral (MONTAGNIER ET COLL, 1989).

Un deuxième virus (VIH2) a été isolé à partir d'un foyer de SIDA présent en Afrique de l'Ouest, virus de la même famille que VIH1 avec quelques différences, en particulier dans les protéines de l'enveloppe. Ils partagent 42% d'homologie (MONTAGNIER ET COLL, Op.cit.).

1.4. Données épidémiologiques

L'infection à VIH/SIDA est une pandémie dont l'extension est actuellement encore en constante progression dans certains pays. L'infection VIH tend à se stabiliser dans les pays industrialisés alors que la progression est encore élevée dans le pays en voie de développement (PEVD) peu sensibles aux mesures de protection individuelle. On note dans ces derniers l'importance de la transmission hétérosexuelle, alors que dans les pays industrialisés les homosexuels et les toxicomanes sont majoritairement touchés (. htto:// www.medinfos.com/principales/fichiers/pm-rfsidashtlm.)

En 1998, plus de 42millions de personnes ont été infectées par le VIH dans le monde et 12 millions en sont mortes. L'OMS estime que ce nombre augmente de 5,8 millions par an soit 15890 nouvelles infections chaque jour. Globalement, 90% des personnes infectées vivent dans les PEVD. L'Afrique est la région du monde la plus affectée : 67% des personnes et : 90% des enfants infectés vivent sur ce continent où la transmission est presque exclusivement sexuelle. L'épidémie continue sa progression inexorable et s'alimente grâce à l'ignorance, la misère et l'insuffisance des moyens (SUDRE, 1998).

1.4.1. Réservoir

Le virus du SIDA survit très mal et très peu longtemps en dehors de l'organisme. Ce virus est notamment très sensible à la chaleur puisqu'il ne survit pas à 60°. Il a été retrouvé principalement dans le sang, le sperme et les sécrétions vaginales des personnes infectées. Ces liquides sont les principaux vecteurs de la maladie. Le virus a été aussi retrouvé en moindre quantité dans les autres liquides corporels (salive, larmes, ...) qui ne semblent pas être en pratique une voie de dissémination de la maladie (MONTAGNIER et COLL, 1989).

1.4.2. Modes de transmission

Beaucoup de liquides biologiques peuvent contenir le virus potentiellement infectant, mais seulement 3 modes de transmission  sont décrits (PNLS, R.D.C, 2003).

I.4.1.La transmission par voie sexuelle : 80-85% de cas

Elle concerne surtout les homosexuels, hétérosexuels ou bisexuels dont la pénétration du virus est soit par la muqueuse orale, vaginale ou orale. Surtout lorsqu'on a plusieurs partenaires sexuels et des lésions même minimes lors d'un rapport sexuel.

Les facteurs qui les favorisent sont :

-Les maladies sexuellement transmissibles

-Les viols

-Les substances irritantes

-Les menstruations.

I.4.2. La transmission par voie sanguine : 10-15% de cas

-La transfusion

-Aiguilles, lames de rasoirs contaminées

-Matériels par perçage d'oreille

-Les injections : IV, IM, S/C

I.4.3. La transmission mère enfant : 5-10% de cas.

-Pendant la grossesse

-Pendant l'accouchement ou après l'accouchement. Le lait maternel contient le virus, aussi 40% des femmes peuvent infecter leurs bébés.

I.5.SIGNES CLINIQUES

I.5.1. Les signes généraux

-Diarrhée : un mois

-Fièvre ; un mois

-Amaigrissement de plus de 10% du poids normal.

I.5.2. Les signes cutanés muqueuses

Prurigo, allergie médicamenteuse qui se traduit par les éruptions cutanées et les syndromes, de Lyell, mycoses cutanée muqueuse, candidoses buccales, cryptococcose cutané, viroses cutanées.

I.5.3.Les signes digestifs

-Diarrhée

-Dysphagie en cas de candidose pharyngiève

-Douleurs rétro-sternales

-Colites localisées ou diffuses, atteintes hépatiques en cas de cystomagals-virus ou crypto-coques.

I.5.4. Les signes respiratoires

-Toux

-Pneumocystose

-Tuberculose

-Pneumopathie

-Lymphoïde interstitielle

I.5.5. Les signes neurologiques

-Encéphalite avec trouble cognitif

--Confusion mentale, trouble moteur et sphinctérien

-Neuropathie périphérique

I.5.6. L'atteinte ORL

-Sinusite

-Rhume chronique

-Rhuno-sinusite

I.5.7.Les autres atteintes

-Conjonctivite

-Adénopathie généralisée

-Sepsis

-Lymphomes

(D.SICARD, JM FAUCHER, 1989)

I.6.DIAGNOSTIC

I.6.1.Dépistage

-Le diagnostic est d'abord clinique. Aux stades avancés de la maladie, il ne fait pas la recherche des affections opportunistes.

-Le diagnostic biologique de laboratoire se fait par la mise en évidence des antigènes ou des anticorps au moyen de divers tests :

-Tests rapids: HUV, Check, Du Pont test,

-.Tests d'Unigold, unless, Depermine

-Immunofluorescence directe ou indirecte

-Western blot

-PCR

I.6.2. Pronostic biologique

Le nombre absolu de lymphocyte CD4 (Typage Lymphocytaire) est un des facteurs les plus importants.

Les chiffres absolus inférieurs à 400/mm3 sont d'un mauvais pronostic et un chiffre inférieur à 200mm3 fait craindre une immunodéficience majeure à court terme.

En outre, on peut recourir aux techniques suivantes :

-La recherche de l'antigène peu ou des anticorps anti peu.

-Le PCR et le titrage de la virémie plasmatique et cellulaire (beaucoup plus faible)

-La détermination du taux de (B2 globuline 5mg ...) B2 globuline ou du néopterine (néopterine 15 Mmde ...)

I.7. EVOLUTION

Cette évolution a deux stades :

-De la contamination à l'apparition du SIDA

-Du SIDA diagnostiqué à la mort.

I.7.1.Evolution de l'infection du VIH/SIDA

Mal connu à cause de l'histoire encore très reculée du SIDA ; il faudra du temps et des études pour comprendre les modes d'évolution de cette infection.

Certains séropositifs restent asymptomatiques pendant plusieurs années et il est probable que quelques uns parmi eux ne mourront pas du SIDA (MUNYANGA et COLL, 2002)

I.7.2.Evolution du SIDA

La maladie déclarée et diagnostiquée évoluera souvent lentement avec des périodes d'accalmie, l'évolution peut s'accélérer avec apparition des infections opportunistes provenant dans le SNC.

L'évolution la plus courte dans ce cas, peut durer juste 6 mois. En dehors de cas neurologique, la maladie peut évoluer pendant ou plus. Jusqu'a ce jour, l'évolution est toujours fatale 45% des malades décèdent du SIDA dans la ville de Kinshasa.

En Afrique, au cours de l'année 1999, nous avons obtenu 2,8% des personnes vivantes avec le VIH/SIDA en Angola, et cet effectif a varié en 2001 avec un pourcentage de 5,5% ; en Ouganda entre 1993-1998, l'effectif a varié de 6,2%à29, 4%.

Au cours de l'année 2003, le pourcentage mondial était soit de 40 millions (34-46 millions) des PVV dans les proportions d'adultes âgés de 15 à 49 ans ; dont nous avons de 25 à 28,2 millions en Afrique Subsaharienne.

- 4, 6 à 8,2 millions en Asie du sud et sud-est

- 470000-730000 en Afrique du Nord et Moyen Orient

- 700000-1,3 millions en Asie de l'est et pacifique

- 1,3 -1,9 millions en Amérique Latine

- 350000-590000 aux Caraïbes

- 1,2-1,8 millions en Europe Orientale et Asie centrale

- 520000-680000 en Europe Occidentale

- 790000-1,2 millions en Amérique du Nord

- 12000-18000 en Australie et Nouvelle Zélande

I.8. MOYEN DE LUTTE ET PREVENTION

I.8.1. Moyen de lutte contre le VIH

L'information est la seule arme efficace pour lutter contre ce fléau.

L'UNICEF s'efforce de protéger les enfants qui sont les plus exposés. Les enfants doivent être informés dès le plus jeune âge des modes de transmission de la maladie et de ses conséquences avec des mots qu'ils sont à mesure de comprendre. Ces informations doivent ensuite être répétées au fil des années, pour que les « enfants les assimilent peu à peu tout en grandissant ».

Les responsables politiques sont tenus par ailleurs, de mettre en oeuvre toutes les mesures nécessaires pour éviter la propagation du virus aux jeunes générations. (BAZIN et COLL. ,2001).

I.8.2 .Prévention

v L'éducation et l'abstinence sexuelle s'avèrent un idéal pour les personnes non mariées ;

v Pour ceux qui ne peuvent pas se contenir, recouvrir à l'usage des préservatifs.

La fidélité réciproque entre deux partenaires non infectés les protège contre l'infection à VIH par voie sexuelle.

v Autres mesures de prévention :

- Le contrôle systématique du sang et de ses dérivés des organes de transplantation et du sperme avant administration au receveur ;

- Eviter le contact avec du sang ou autre s liquides suspects ;

- Décontaminer les surfaces ou objets souillés à l'eau de javel 0,1% ou l'alcool 70% ;

- Procéder à la stérilisation des instruments médicaux de chirurgie, dentisterie, ophtalmologie ou autres ;

- Eviter l'utilisation des seringues souillées, lutter contre la toxicomanie,

- Prévenir la transfusion pour professionnels de santé par :

v Le port des gants

v Le lavage des mains avant et après administration des soins à l'aide de l'eau, savon, alcool ou eau de javel après contact avec du sang ;

v Ne pas capuchonner les aiguilles après usage.

- Procéder au test sérologique par dépister et prévenir la transmission materno petale.

Une femme contaminée doit éviter de porter une grossesse. (PNLS, R.D.C, 2003)

I.9.TRAITEMENT.

Les traitements contre le sida visent à prendre en charge le malade d'une manière globale : lutte contre le virus, mais aussi soutien psychologique (le stress et la mauvaise santé psychologique affaiblissent le système immunitaire), lutte contre la perte excessive de poids et surveillance nutritionnelle. Les infections opportunistes font l'objet de traitements préventifs et curatifs spécifiques (antibiotiques contre les maladies bactériennes, antiparasitaires contre les parasitoses, etc.), de même que les affections tumorales et nerveuses.

Enfin, il faut gérer le problème de la douleur et celui de la restauration du système immunitaire. Si les thérapeutiques actuelles permettent de retarder l'apparition des complications et de prolonger pendant de nombreuses années une bonne qualité de vie, aucune ne permet de guérir du sida, qui reste une maladie mortelle. Par ailleurs, même sous traitement, le patient reste contaminant pour ses partenaires s'il a des relations sexuelles non protégées.

Contre l'infection par le VIH elle-même, on utilise des médicaments antirétroviraux sous forme de combinaisons (tri- ou multithérapie). (Microsoft ® Encarta ® 2008)

CHAPITRE 2 : MILIEU, MATERIEL ET METHODES

2.1. Milieu d'étude

La présente étude a été réalisée au Département de Géographie et Gestion de l'Environnement de l'Université Pédagogique Nationale. Elle vise d'évaluer le niveau de connaissance des étudiants de ce département sur le VIH/SIDA, les modes de contamination, le dépistage et traitement et les moyens de prévention.

2.2. Population d'étude

Etaient éligibles, tous les étudiants du département de Géographie, option Hôtellerie, Hôtesse d'accueil et Tourisme de la première année graduat à la première année de licence.

2.3. Instrument de collecte et d'analyse des données

Pour répondre à la question de recherche, nous avons utilisé le questionnaire « Quizz VIH-SIDA » comme instrument de collecte de données. Il s'agit d'un test standardisé élaboré par le Comité Départemental d'Education pour la Santé de Yvelines (CODES 78-CYES) que nous avons téléchargé au site www.cyes.info/sida/quizz .Au total 30 copies ont été retournées procurant ainsi un taux de réponse de 100%. 70 copies ont été rejetées pour la simple raison que les étudiants les ont emportées chez eux. Pour chaque questionnaire, on retrouve la connaissance de la maladie, les modes de contamination, le dépistage et traitement et les moyens de prévention permettant l'analyse des données.

2.4. Critère d'inclusion

Etait finalement inclus dans la présente étude, tout étudiant (e) du département de géographie et environnement, choisi de manière accidentelle et appartenant à l'option Hôtellerie, Hôtesse d'accueil et Tourisme ayant accepté volontairement de participer à cette enquête.

2.5. Matériels utilisés

· Stylos

· Crayons

· Papiers duplicateurs

· latte

2.6. Analyse des données

Les données ont été saisies et les analyses statistiques réalisées à l'aide du logiciel SPSS version 10.0 pour Windows. Les données qualitatives ont été représentées sous forme des proportions (pourcentage).

2.7. Description du plan d'analyse.

Les 30 copies ont été corrigées et saisies sur un fichier Excel. Les données sont présentées sous forme de tableaux et de graphiques, suivis de commentaires et d'une discussion.

CHAPITRE 3. RESULTATS ET DISCUSSION

3.1. RESULTATS

Les résultats sont analysés et présentés selon leur contenu par catégorie de thème. Ils sont ainsi groupés en familles des items qui se répartissent en nombre de quatre soit (a) connaissance de la maladie, (b) modes de contamination, (c) dépistage et traitement et (d) Moyens de prévention.

TABLEAU I : CONNAISSANCE DE LA MALADIE

Résultats

Effectif

Pourcentage

Réussite

25

83,3

Echec

5

16,7

Total

30

100

Concernant la connaissance du VIH/SIDA, on constate que 83,3 % des répondants ont réussi à cette rubrique contre 16,7% qui ont échoué.

TABLEAU II : MODES DE CONTAMINATION

Résultats

Effectif

Pourcentage

Réussite

13

43,3

Echec

17

56,7

Total

30

100

Pour la rubrique mode de contamination, on note 56,7% d'échecs contre 43,3% de réussites.

TABLEAU III : DEPISTAGE ET TRAITEMENT

Résultats

Effectif

Pourcentage

Réussite

14

46,7

Echec

16

53,3

Total

30

100

Concernant la rubrique dépistage et traitement, nous constatons un taux d'échec de 53,3% contre 46,7 de réussite.

TABLEAU IV : MOYENS DE PREVENTION

Résultats

Effectif

Pourcentage

Réussite

15

50,0

Echec

15

50,0

Total

30

100

Nous remarquons qu'il y a égalité entre le taux d'échec et de réussite (soit 50%) pour ce qui concerne la rubrique « moyens de prévention ».

TABLEAU V : SYNTHESE DES RESULTATS

Rubriques

Réussites

Echecs

Total

Effectif

Pourcentage

Effectif

Pourcentage

 

Connaissances de la maladie

25

83,3

5

16,7

100

Modes de contamination

13

43,3

17

56,7

100

Dépistage et traitement

14

46,7

16

53,3

100

Moyens de prévention

15

50

15

50

100

Ce tableau synthèse montre que les enquêtés ont échoué dans deux rubriques : modes de contamination avec 56,7% d'échec ainsi que le dépistage et traitement avec 53,3% d'échec. Par contre, ils ont obtenu un taux de réussite de 83,3% pour la connaissance de la maladie et 50% pour les moyens de prévention

TABLEAU V :

RESULTAT GLOBAL

 

Réussites

Echecs

Total

Pourcentage

 

Effectif

Pourcentage

Effectif

Pourcentage

Effectif

Résultat global

12

40

18

60

30

100

Dans l'ensemble, on note un taux d'échec de 60% contre 40 % de réussite.

3.2. DISCUSSION

L'infection à VIH/SIDA est une pandémie dont on ne dispose pas encore d'un traitement et moins encore d'un vaccin. La présente étude a donc voulu contribuer à la lutte contre le SIDA. Plus spécifiquement, elle a évaluée auprès des personnes en âge d'activité sexuelle, à savoir les étudiants et étudiantes d'Hôtellerie, Hôtesse d'accueil et Tourisme du Département de Géographie et Gestion de l'Environnement de l'Université Pédagogique Nationale, les connaissances sur le SIDA.

3.2.1. Connaissance de la maladie :

Les résultats de l'Enquête Démographique et de Santé RDC 2007 relatifs à la connaissance du SIDA ont montré que la quasi-totalité d'hommes (97%) et de femmes (92%) ont entendu parler du sida. Ces résultats corroborent avec ceux de notre étude qui révèlent un taux de connaissances de la maladie de 83,3%. Il faut néanmoins noter que 16,7% des enquêtés n'ont pas de connaissances exactes de la maladie. Or la connaissance du VIH/SIDA est une étape indispensable dans le processus de lutte contre la propagation de ce virus.

3.2.2. Modes de contamination :

Nous avons enregistré un taux d'échec de 56,7%. En effet, l'EDS-RDC 2007 a montré que les conceptions erronées sur l'infection par le VIH/SIDA enfreint aux connaissances exactes. Par exemple, les deux idées les plus fréquemment citées sont la transmission par les piqûres de moustique et par des moyens surnaturels.

3.2.3. Dépistage et traitement :

L'étude montre que 53,3% des étudiants méconnaissent les moyens de dépistage et de traitement du VIH/SIDA. Une étude similaire menée à Suramine a montré plus tôt l'influence du niveau d'instruction sur la connaissance du test sérologique anti-VIH : 20% chez les non instruites, 38 % chez celles du niveau primaire et 69% chez celle du niveau secondaire et au-delà (l'UNICEF, OMS et ONUSIDA, 2002).

3.2.4. Moyens de prévention :

La moitié des étudiants participants (50%) connaissent les moyens de prévention contre le VIH/sida. Et l'autre moitié les ignore. On note que très peu d'information parvient aux populations. En outre, on estime que moins de 1 % de la population des pays pauvres a accès aux centres de dépistage et d'information. (Microsoft ® Encarta ® 2008.)

L'enquête de mai 2002 à Lubumbashi avait montré aussi que les répondants reconnaissaient le SIDA comme étant une maladie évitable par l'abstinence, la fidélité mutuelle hors de tout comportement sexuel à risque, l'usage correct du condom, ainsi que l'usage du sang testé et du matériel stérilisé (MUNYANGA et COLL, 2002).

En RDC, 15% des jeunes femmes et 21% des jeunes hommes ont une connaissance considérée comme complète du sida (EDS-RDC 2007). Notre étude a montré que dans l'ensemble des quatre rubriques, le taux de réussite est faible (soit 40%) contre 60% d'échecs.

Les données de la présente étude pourront donc aider les décideurs politiques, les organisations non gouvernementales et la communauté dans la planification des stratégies et des programmes de lutte contre le SIDA. En effet les résultats de cette étude ont démontré la nécessité de continuer la sensibilisation de la population estudiantine en matière de VIH/SIDA et de mettre en sa disposition des compétences, de l'appui ou des moyens d'adopter des comportements sûrs.

CONCLUSION

Au terme de la présente étude, il convient de tirer les conclusions suivantes :

1. La majorité des étudiants enquêtés connaissent le sida. Il n'en est pas ainsi pour des voies de transmissions et des moyens de prévention du VIH.

2. Il y a un bon nombre des personnes qui ont encore de fausses croyances sur les voies de transmission du VIH.

RECOMMANDATIONS

1. Aux autorités sanitaires du pays : nous recommandons de multiplier davantage les campagnes de sensibilisation et de vulgariser les messages éducationnels sur l'infection à VIH/Sida dans les milieux universitaires par l'entremise des personnes compétentes.

2. Aux autorités académiques et celles du Département de Géographie et Gestion de l'Environnement : nous recommandons de mener de programmes de prévention actifs auprès de la population estudiantine de l'Université Pédagogique Nationale en général et particulièrement celle de l'Hôtellerie, Hôtesse d'accueil et Tourisme en leur présentant tous les moyens de prévention existants et leur parler positivement de l'usage des préservatifs.

3. Nous suggérons aussi à la population estudiantine d'adopter un comportement responsable consistant à se faire tester en vu de connaître son statut sérologique ; de continuer à bien s'informer sur les modes de transmission et les moyens de prévention du SIDA car elle est considérée comme la tranche d'âge la plus exposée par cette maladie.

BIBLIOGRAPHIE

1. Report on the global HIV/ AIDS Epidemic, UNAIDS/CO 1998, p 2

2. Programme commun des nations unies sur le VIH/SIDa Image de l'épidémie, ONU SIDA/OMS, Genève 1995, p3-114

3. Fond des Nations unies pour l'enfance, Rapport annuel de l'UNICEF « 2000 » New York 200, P 4-64

4. Joint United Nations, Programme on HIV/AIDS, World Health Organisation. AIDS epidemic update. December 2003. Available at : http://www.who.int/hiv/pub/epidemiology/epi 2003/en/

5. Rapport du PNLS, République Démocratique du Congo 2003, Page 2

6. -P. SUDRE, épidémiologie de l'infection à VIH e, p t SIDA : guide du praticien éd médecine Hygiène 1998 p 11

7. RAGUIN, ROZENBAUM W, Le SIDA édition Afrique noire, francophone, 1987, p4-47

8. MONTAGNIER ET COLL. SIDA : Les faits, l'espoir édition Revue générale de presse, 1989, p 4-83

9. htto:// www.medinfos.com/principales/fichiers/pm-rfsidashtlm.

10. PERRIN, L, Sida Guide du praticien éd médecine hygiène, 1998, p 7-17

11. http://medlib.med.uteah.edu/webpath/tutorial/Aids.

12. Rapport synthétisé des notifications des cas des MST/SIDA, BCC/SIDA, RDC 2000, p 1 - 8

13. MANUEL MARCK, Le Diagnostic et thérapeutique, édition d'après, p 75-83

14. BAZIN X ET COLL. POPI, Guide de traitement, 7ème édition 2001, p 152-68

15. PROF. Dr. MUNYANGA ET COLL, rapport de l'enquête à propos des connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST et VIH/SIDA à Lubumbashi et Kisangani mai 2002, p 58-65

16. http://www.jhuccp.org/pubs/sp/17/ch2.shtml

17. Li VC, COLE BL, Zhang SZ, chen CZ, HIV- related knowledge attitudes among medical students in china 1993, p

19. Rapport de l'UNICEF, OMS et ONUSIDA « les jeunes» une solution à la crise 2002, p 11-33

ANNEXE

ANNEXE 1. QUIZ VIH/sida

ANNEXE 2. REPONSES

I. CONNAISSANCES DE LA MALADIE

1. Que signifies les lettres SIDA :

Réponse " Syndrome ImmunoDéficitaire Acquis "

2 - "Séropositif" pour le VIH signifie :

Réponse " Porteur du virus du SIDA (VIH) avec ou sans signe de la maladie "

3 - Lorsqu'une personne est contaminée par le virus du SIDA, il peut se passer longtemps (plus de 5 ans) avant que les premiers symptômes visibles n'apparaissent :

Réponse " Vrai "

4 - Qu'est-ce qu'une infection opportuniste ?

Réponse " Une infection qui s'installe en cas de SIDA à cause de la diminution des défenses immunitaires "

5 - Est-ce qu'un séropositif peut devenir séronégatif ?

Réponse " Non ".

6. Est-ce que le SIDA se guérit ?

Réponse " Non "

7 - Il existe des signes qui permettent parfois de penser que l'on vient d'être contaminé par le virus du SIDA :

Réponse " Oui "

II. MODES DE CONATMMINATION

QUESTION 1 Comment savoir si on est atteint du SIDA ?
- la bonne réponse est : 1. Il faut attendre la première infection opportuniste

QUESTION 2 Pour savoir si on est contaminé par le virus du SIDA (VIH), il suffit de faire un test (prise de sang).
- la bonne réponse est : 2. Vrai

QUESTION 3 Le test de dépistage du VIH :
- la bonne réponse est : 2. Est obligatoire pour le don de sang ou d'organe

QUESTION 4 Il faut attendre au minimum 3 mois après un risque de contamination afin de pouvoir faire un test de dépistage du SIDA (test VIH) ?
- la bonne réponse est : 3. Faux.

QUESTION 5 Combien de temps faut-il entre une prise de risque et le test pour que le résultat de celui-ci soit certain ?
- la bonne réponse est : 1. 3 mois

QUESTION 6 Pour éviter de passer par un centre spécialisé, on peut faire le test de dépistage du sida en allant faire un don du sang :
- la bonne réponse est : 3. Faux

QUESTION 7 Un test de dépistage négatif signifie :
- la bonne réponse est : 3. Que le sang de la personne ne contenait pas de VIH 3 mois avant le test

QUESTION 8 Avec les nouveaux médicaments actuellement disponibles (trithérapie), le SIDA peut maintenant être guéri :
- la bonne réponse est : 3. Faux

QUESTION 9 Une des propositions suivantes est fausse :
- la bonne réponse est : 3. Le traitement du VIH n'est commencé qu'au stade SIDA

QUESTION 10 Le traitement pose-t-il des problèmes ?
- la bonne réponse est : 2. Oui

III. DEPISTAGE ET TRAITEMENT

QUESTION 1 Les préservatifs sont-ils fiables ?
- la bonne réponse est : 3. Oui, à condition d'être bien utilisés

QUESTION 2 Il est plus sûr de mettre deux préservatifs (capotes) l'un sur l'autre lors d'un rapport sexuel, car cela sera plus résistant :
- la bonne réponse est : 1. Faux

QUESTION 3 Pour la sodomie, afin d'éviter que le préservatif ne se déchire, il vaut mieux utiliser un lubrifiant :
- la bonne réponse est : 3. Vrai

QUESTION 4 Un rinçage de la bouche avec de l'eau juste après avoir fait une fellation ou un cunnilingus évite tout risque de contamination par le virus du SIDA :
- la bonne réponse est : 1. Faux

QUESTION 5 Après un shoot de drogue, afin d'éviter tout risque de contamination en donnant sa seringue à une autre personne, il suffit de la rincer avec de l'eau :
- la bonne réponse est : 1. Faux

QUESTION 6 Pour les relations sexuelles, le préservatif masculin (capote) est le seul moyen de prévention :
- la bonne réponse est : 1. Faux

QUESTION 7 Le préservatif féminin (Femidom®) doit être retiré immédiatement après le rapport sexuel :
- la bonne réponse est : 1. Faux

QUESTION 8 Le préservatif n'est pas nécessaire pour un couple de 2 personnes séronégatives :
- la bonne réponse est : 3. Vrai

QUESTION 9 En cas de rupture du préservatif pendant un rapport sexuel, il faut :
- la bonne réponse est : 1. Consulter immédiatement

QUESTION 10 En cas d'exposition au sang d'une personne (sang sur la peau ou piqûre par l'aiguille d'une seringue) :
- la bonne réponse est : 3. Des mesures d'urgence s'imposent

IV. MOYENS DE PREVENTION

QUESTION 1 Le virus du SIDA (VIH) peut-il se transmettre :
- la bonne réponse est : 2. Lors d'un rapport sexuel sans préservatif

QUESTION 2 La prise de la pilule, pour éviter une grossesse, protège également la femme des risques de contamination par le virus du SIDA :
- la bonne réponse est : 1. Faux

QUESTION 3 Peut-on attraper le virus du SIDA en donnant son sang ?
- la bonne réponse est : 1. Non

QUESTION 4 On peut attraper le virus du SIDA :
- la bonne réponse est : 1. Lors d'une séance de tatouage ou de piercing.

QUESTION 5 Le virus du SIDA ne peut pas se transmettre lors d'une masturbation du (de la) partenaire lorsque du sperme ou des sécrétions vaginales se retrouvent sur la peau (non blessée) par exemple des mains :
- la bonne réponse est : 3. Vrai

QUESTION 6 La fellation ("faire une pipe") peut être un moyen de contamination pour les deux partenaires :
- la bonne réponse est : 3. Vrai

QUESTION 7 Une pénétration de courte durée sans préservatif n'est pas dangereuse :
- la bonne réponse est : 1. Faux

QUESTION 8 Le cunnilingus ("broute-minou") ne peut transmettre le virus du SIDA que durant la période des règles, en raison de la présence de sang :
- la bonne réponse est : 1. Faux

QUESTION 9 La transmission du VIH chez les usagers de drogues peut se faire :
- la bonne réponse est : 1. Par l'utilisation d'une seringue qui a déjà servi

QUESTION 10 Si une femme enceinte est séropositive, l'enfant sera toujours séropositif :
- la bonne réponse est : 1. Faux






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