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l'innovation

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par Elhassan AAJILI
Université Mohamed 5, Agdal - Licence 2005
  

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B- Le rôle clé de la direction :

Le processus d'innovation est une activité que la direction de l'entreprise ne peut éviter. Elle doit y participer dés le départ pour maintenir le processus dans la bonne voie et même le guider dans tout moment difficile qui demande son intervention.

La plupart des hauts dirigeants sont conscients de la nécessité de réaligner leur organisation pour améliorer le processus d'innovation. Mais, des différents changements touchent de si près l'ordre établi. Pour cela, les cadres dirigeants doivent participer au processus pour faire avancer et veiller à ce que ces changements ne perturbent pas les opérations courantes ; sans oublier de formuler des plans pour l'avenir.

Ainsi, pour bien mener leur activité de direction, les dirigeants doivent mettre en oeuvre des différentes missions qui leur incombent tout particulièrement. Parmi lesquelles ont part citer :

1. Donner l'exemple :

Les ordres dirigeants doivent pratiquer activement et ostensiblement le travail d'équipe, connaître parfaitement les produits de l'entreprise et entretenir des contacts avec les clients. Ils doivent ainsi répondre, personnellement, deux réclamations des clients pour maintenir au aux réclamations des clients pour maintenir au courant la qualité du fonctionnement de la production. Ceci est un moyen de découvrir ,non seulement ce que connaissent les autres mais aussi d'en tirer une satisfaction personnelle en participant à l'effort collectif en matière de la création de nouveaux produits.

2. Diriger le processus aboutissant aux décisions de la sous-traitance.

Une telle décision, soit de développer en interne de l'entreprise ou de faire recours à la sous-traitance, affecte fondamentalement le contenu et l'efficacité du processus de l'innovation. compte tenu de la nature stratégique de ces décisions , qui déterminent en fin de compte le périmètre d'activités de l'entreprises , sa compétitivité et sa valeur ajoutée, il est essentiel que les dirigeants participent étroitement à la prise de la décision dans ce domaine selon le principe « développer ou sous traiter ».

3. Diriger le processus de réorganisation

On peut faire une différence majeure dans l'efficacité du processus de l'innovation. Ainsi, le plupart des entreprises ayant connu une évolution partielle, la restructuration mondiale des responsabilités et des ressources de centres du développement et des sites de production peut être nécessaire. Cette tâche, très complexe, ne peut être assurée que par les hauts responsables de l'entreprise, dans le cadre d'un vaste projet de restructuration et de réorganisation.

4. Rendre visible la dimension du processus par rapport à la dimension fonctionnelle :

IL est tellement clair qu'un client quelconque ne peut s'empêcher d'évoquer les activités fonctionnelles de son entreprise sans faire à chaque fois référence au fait que, pour lui, il s'agit là du seul « monde réel » , projetant ainsi les processus inter fonctionnels dans le monde de l'irréel. Donc, il est nécessaire de rendre tangible le processus de l'innovation. Plusieurs solutions ont été proposées ; parmi lesquelles : réaligner les systèmes de mesures de la performance, mettre en place des formations, aligner les ressources humaines, donner l'autonomie budgétaire aux chefs de projet,....

Toutefois, c'est la direction qui doit faire passer le message que la dimension « processus » est un monde réel et pas de l'imaginaire.

5. Veiller à ce que le changement se manifeste rapidement :

Si le changement est réalisé, grâce aux suggestions ci-dessus force est de reconnaître que la tache est formidable! Le fait d'accomplir tout cela en continuant à produire et réaliser des bénéfices équivaut à «  réparer une bicyclette en roulant ».

Cette image a le mérite de souligner la nature du défi mais le défi mais l'inconvénient est de le présenter comme un échec inévitable ; car ce qui paraître impossible au cycliste est néanmoins ce que doit accomplir toute entreprise qui veut maintenir sa compétitivité. Pour cela, c'est en étant exigeante avec elle-même que la direction pourra réellement apprécier la vitesse avec laquelle l'entreprise peut évoluer.

Ensuite, les changements peuvent donner généralement, naissance à des protestations et pour cela, la direction doit donc être patiente et de persévérer là ou les problèmes risquent de surgir.

Un leadership actif, engagé, et prolongé dans le temps, est la meilleure garantie de réussite pour un changement de cette envergure, avec un effort de management judicieux, persévérant et bien planifié.

En somme, nous qualifions la direction en tant que le centre de toute décision stratégique .le management moderne soutient le style organisationnel participatif pour que la décision passionnera toute la hiérarchie.

Chapitre II : les Entreprises innovantes au Maroc : Défis et perspectives :

On a montré tout au long du premier chapitre que l'innovation et la création des entreprises innovantes sont importantes pour le dynamisme d'un pays. Cependant au Maroc, il existait de nombreux freins culturels, fiscaux, financiers, statutaires, administratifs... qui entravent le transfert et la valorisation de la recherche via la création des entreprises.

De même le potentiel de la recherche est limité dans les nouvelles technologies alors que les moyens de protection de l'innovation coexistent avec un marché basé sur l'imitation au lieu de prendre des initiatives.

I- Obstacles de la création des entreprises innovantes :

v On va essayer de développer quelques barrières, parmi d'autres, menaçant ou plutôt limitant l'adoption de l'innovation au sein des entreprises marocaines.

A - Freins culturels :

La culture peut être définie comme un ensemble de valeurs et de normes fondamentales, de codes d'images collectives, ensemble résultant d'une histoire et d'un patrimoine. C'est un ensemble de traits distincts spirituels et matériels qui caractérisent un groupe social et influent considérablement sur le management de l'entreprise.

1/ Relation culture management :

La relation entre la culture et le management étant dialectique, la culture marocaine, avec ses différentes composantes : la religion, la langue, la famille, l'éducation, l'ethnicité et l'aspiration à la modernité, exerce une influence certaine sur le système des valeurs des cadres et des managers et sur les décisions et les performances de leurs entreprises. Cette relation traduit un rapport entre le réel et la pensée qui n'est pas statique car les objectifs managériaux ne peuvent être fixés sans la prise en compte de la variable humaine sous sa forme comportementale. Cependant cette forme tout en étant nécessaire, est insuffisante parce que les comportements ne sont pas uniquement individuels mais également de groupe et de société.

Donc, le management est obligatoirement culturel ; chaque culture peut déterminer un modèle de management. Certes, il y a des principes universels de gestion, mais ce qui détermine leur succès ou leur échec, c'est la manière de les adopter ou de les appliquer au contexte culturel donné : il fait innover au lieu d'imiter sans prendre conscience de l'environnement de l'entreprise innovante.

En ce qui concerne la culture, elle possède des caractéristiques propres à elle. La société marocaine est une société hétérogène « construite de morceaux, d'organes, de sociétés de types différents, historiquement dépassés ou situés dans l'environnement » (PASCON, 1980, p : 187- 212). Paul PASCON la qualifie de « société composite » car elle se caractérise par le fait que le mode de production dominant, le plus dynamique, le plus compétitif n'a pas le pouvoir de d'Etat et par la suite doit passer par institutions d'un mode de production et les instances d'une société dominée, management Makhzenienne ».

Ce type de société est plein de contradictions, ne constitue qu'un système économique ayant ses lois spécifiques avec plusieurs types de sociétés : les marocains expriment toutes les contradictions qui les caractérisent.

Il reste maintenant de savoir les principales valeurs autour desquelles est structuré le mode de management au Maroc, on peut dégager les tendances générales suivantes :

a) répartition des rôles selon le sexe :

Il est clair que la répartition des tâches entre les deux sexes n'est pas la même d'une entreprise à une autre. Cependant, l'entreprise marocaine est une firme ou les valeurs culturelles dominantes sont masculines, et ou les rôles entre les 2 sexes sont répartis d'une façon rigide, ce qui expliquera l'absence des femmes dans les postes managériaux supposés d'avance masculins, tels que le PDG, le chef du personnel. Cette dimension trouve son origine dans les traditions et dans la famille ou le père sert de modèle pour les garçons et la mère pour les filles et où la position de la femme est faible.

Mais, ces dernières années, on trouve de plus en plus des femmes «managers » ayant réalisé de bonnes performances , et aussi des femmes « ministres ». Ce transfert est favorisé par des différents mouvements demandant l'égalité homme femme comme condition sine qua non de tout développement d'un pays !

b- Les valeurs de l'Islam :

La majorité de dirigeants et cadres marocains n'impliquent pas la religion à leur vie professionnelle. Ils aiment en parler avec respect, mais voient mal comment l'Islam pourra jouer un rôle dans l'entreprise à cause de leur formation (ils n'ont que des idées générales sur les préceptes de l'islam).

De par sa souplesse, son adaptabilité, son éthique et ses valeurs universelles, l'Islam représente un atout pour agir sur les mentalités des marocains et changer leur comportement de plus en plus de responsabilité, d'égalité, de solidarité, de récompense, de qualité, de transparence, d'amour du bien, etc. Ce sont autant de valeurs positives de la religion musulmane qui peuvent faire référence dans nos entreprises.

c) La perception du temps :

Le temps est devenu une arme stratégique pour les entreprises qui veulent survivre. Actuellement, le fait de mieux gérer son temps est devenu une préoccupation majeure et centrale des managers soucieux d'efficacité et de performance.

Malheureusement, la plupart des entreprises marocaines souffrent des retards, non respect de ponctualité et aussi leur culture est orientée vers le futur mais avec une logique à court terme. Rares sont les entreprises qui élaborent des plans à moyen et long terme ou qui investissent dans la formation du personnel vu son rôle pour le lendemain de l'entreprise.

d) la culture de l'ostentation :

Au Maroc, il devient de plus en plus évident, que l'ostentation gagne du terrain parmi les patrons et les managers des entreprises. Ils aiment travailler dans des espaces luxueux et dépensent des sommes énormes pour paraître mieux que leurs collègues concurrents et même à l'intérieur de leurs entreprises.

Cette aspiration est claire au niveau de la conception de l'espace typiquement makhzénien, bureaucratique et à la hauteur du statut du dirigeant. De plus, au niveau de leur style de vie, ils aiment rouler en Mercedes, BMW, ou autres voitures de luxe et aiment aussi être invités aux meilleurs restaurants de la place, avoir des villas, etc.

Cette culture risque d'aller à l'encontre des buts recherchés pour plusieurs raisons :

- Avec l'accélération des innovations technologiques, ses dépenses énormes ne représenteront qu'un gaspillage inutile sans conséquence positive sur l'organisation.

- cers dépenses ostentatoires peuvent à terme, faire sentir la corruption et les affaires en escroquerie et peuvent même aller jusqu'à détruire l'entreprise, etc.

e) La distance hiérarchique :

Souvent, les subordonnées (le personnel) craint d'exprimer leur désaccord avec les chefs. Mais, en plus, il n'existe des relations entre le supérieur hiérarchique et le subordonné en matière de la prise de décision alors que le mode de management participatif règne au monde entier. Cette forte distance hiérarchique façonne énormément la vie des entreprises marocaines en donnant aux dirigeants un statut privilégié centralisant tout le pouvoir. Ce qui peut entraîner une perte du savoir ou un coût d'opportunité pour l'entreprise puisqu'elle ne bénéficie ou plutôt ne partage pas les idées avec l'ensemble de l'organisation.

En somme, la prise en compte de ses valeurs est d'une importance majeure dans l'application des idées modernes du changement pour permettre aux entreprises marocaines d'accéder aux différents moyens de l'innovation tout en éliminant des valeurs négatives (logique de court terme, l'ostentation, distance hiérarchique forte, etc.). Cette stratégie est de longue haleine car ses valeurs sont ancrées dans les mentalités et les croyances des gens.

2°/ La culture entreprenariale :

Le schéma ci-dessus montre que la création d'entreprise repose sur le rencontre d'un potentiel entreprenariale ; ce qui amène un individu à agir et à mener des actions pour créer son entreprise.

a/ potentiel entreprenarial :

Il comprend des différents éléments dont lesquels on peut traiter les suivants :

- la capacité à créer et maîtriser un avantage compétitif durable : l'entrepreneur est un homme créatif, un homme d'innovation. Il a une capacité de vision qui lui permet d'anticiper les évolutions de l'environnement et de trouver des solutions avant les autres.

- l'aptitude à la communication interne : l'entrepreneur doit avoir un potentiel avec une intelligence émotionnelle. Il doit communiquer à ses salariés, à son entourage avec une certaine dynamique.

- L'aptitude à la négociation : l'entrepreneur est un homme de conviction qui a une certaine capacité d'influence. Il doit être capable de convaincre ses partenaires.

- La capacité d'autonomie : Il doit pouvoir affronter, seul, les incertitudes de son environnement. Cette autonomie ne doit pas lui faire perdre ses moyens.

- La résistance à l'échec : l'entrepreneur doit être capable d'appréhender l'échec de manière positive.

- L'aptitude à mobiliser les énergies : l'entrepreneur est l'élément fédérateur de l'entreprise. Il est donc capable de mobiliser les énergies en terme de temps et d'implication

b/ l'esprit entreprenarial :

C'est la motivation de l'entrepreneur. Il comprend les éléments suivants :

- la réalisation de soi : elle correspond à l'image de soi que l'on veut avoir.

- Le besoin d'autonomie, la réalisation de ses idées : cela fait référence à la notion de pouvoir, l'entrepreneur est motivé par le fait de ne pas être exécutant, de pouvoir influer sur le système.

- L'affiliation : elle correspond à la volonté de faire partie d'un corps social ; la création de l'entreprise peut constituer sociale.

Après avoir détaillé ces freins culturels qui nous paraissent les plus importants, comme une base, on va s'intéresser maintenant aux contraintes fiscales et financières en donnant un aperçu.

B - Freins financiers

L'un des freins majeurs à la création d'entreprise innovante est le manque des moyens financiers. Si c'est le cas, ils existent avec des taux d'intérêt trop élevés. Ce qui met le financement de l'innovation en question car la concrétisation de la grande majorité des projets innovants sont handicapés par l'absence du financement

L'ensemble des analyses et experts sont d'accord incontestablement sur ce phénomène pour la simple raison : l'innovation, qui repose sur la R&D en grande partie, est par nature incertaine, tant sur le plan technologique que commercial, et sa rentabilité n'est pas immédiate. Effectivement, la récupération des capitaux à moyen terme et l'autonomie de gestion et de développement de l'entreprise par le porteur du projet posent un sérieux problème.

Du coup, le monde des finances refuse d'obéir et les entreprises ne disposant pas de visibilité suffisante décident d'invertir dans des créneaux traditionnellement porteurs de profits comme l'habitat essentiellement. En plus, la garantie personnelle est obligatoire avant que le banquier daigne de jeter un coup d'oeil dans le dossier du futur projet.

Or, la compétitivité d'un pays dépend de sa capacité à développer sans cesse de nouveaux procédés et de nouveaux produits (l'innovation). C'est la condition sine qua non d'émergence de survie des entreprises, et par là, de croissance qui favorise elle même les emplois. Ceci est d'autant plus vrai que l'on est actuellement dans une conjoncture internationale en perpétuel changement, caractérisée par les regroupements et l'ouverture à la concurrence et ou seuls les produits et procédés à la forte valeur ajoutée se distinguant par un degré élevé d'innovation tiendront la route.

Pour cela, il paraît tellement indispensable de créer des passerelles à même de dépasser cet handicap et de permettre à l'innovation de jouer son rôle qui est un ingrédient incontournable dans le développement économique de notre pays. C'est le cas de la nouvelle charte pour la promotion des PME dont le but est faciliter l'accès aux crédits, grâce à l'encouragement des sociétés du capital-risque (voir Annexe n° 1).

Il convient de faire une différence entre l'investisseur en capital risque et le prêteur bancaire. Le premier participe à la valorisation de l'entreprise car il intervient en fonds propres et détient ainsi une part du capital. Le deuxième, quant à lui, détient une créance envers l'entreprise et rémunéré par un taux d'intérêt. De ce fait le risque et les objectifs ne sont pas les mêmes. Ce qui nécessite l'importance de l'intervention des pouvoirs publics pour combler la faiblesse et/ou l'absence de l'initiative privée...

Donc, il s'agit, ensuite, de savoir s'il y a des barrière administratives pour la mise en ouvre de l'innovation

C - Freins administratifs :

Avec la culture marocaine et la crainte de l'avenir (le risque), il est nécessaire que les pouvoirs publics prennent l'initiative pour encourager le futur entrepreneur marocain. C'est le fait des crédits jeunes promoteurs même s'ils ne connaissent pas le succès attendu. Mais, malgré des efforts de certains administrations, il subsiste encore différents problèmes empêchant la bonne marche du secteur public ; a titre d'exemples, les lenteurs administratives qui découragent l'investisseur potentiel, la complexité des procédures, la corruption, etc.

Pour ces raisons, parmi d'autres, une réforme de ce secteur est primordial en vue de dépasser ces contraintes grâce à la révision des structures et des organisations et aussi une refonte des méthodes de travail, et les outils de gestion pour permettre l'allègement des procédures, la réduction des délais de traitement, les meilleurs services à moindre coût, renforcement de la transparence, etc.

Ensuite, l'Etat doit bâtir des stratégies et des politiques claires (Etat stratège) et mettre en place un cadre réglementaire encourageant l'innovation et l'investissement et sécurisant l'accès à l'information (Etat régulateur). A cet effet, il a été adopté une charte d'investissement, qui exprime un gage de bonne volonté de la part de l'Etat, comprenant 24 articles dont 13 concernent des mesures d'ordre fiscal .

En plus, on ne peut pas écarter le rôle de la privatisation menée par le gouvernement et les résultats extraordinaires qu'elle a engendrée tel que Maroc Telecom qui continue à réaliser des chiffres d'affaire importants et de même conquérir les marchés internationaux (Mauritanie par exemple).

Mais, l'Etat doit obligatoirement augmenter la part du PIB consacrée à la recherche scientifique (0,3% du PIB). C'est le sujet du paragraphe suivant.

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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King