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L'étude des nouvelles technologies et leur contribution dans le développement du marketing dans la banque

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par Mohammed Soufiane
ENCG tanger  - Master marketing  2008
  

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2. La démarche

Pour y parvenir, l'e-marketing propose aux institutions une démarche rationnelle, présentée par la figure suivante, permettant de tirer le meilleur parti de ces quatre variables fondamentales que sont : la technologie, l'information, la logistique (distribution), les hommes (ressources humaines).

Elle se traduit par l'élaboration d'une stratégie adéquate mettant en valeur les avantages compétitifs respectifs de chaque enseigne à partir de la maîtrise des nouvelles technologies. Une fois élaborée, la stratégie doit permettre d'optimiser les forces respectives de chaque variable fondamentale puis de les harmoniser dans le cadre d'un véritable « e-marketing mix ». La démarche du e-marketing se réalise par étapes successives.

La première consiste à dresser un bilan des capacités et potentialités de chaque institution dans les cinq domaines que constituent : les marchés et les clients, la maîtrise des nouvelles technologies, les possibilités offertes par le système d'information interne, le niveau de modernisation des réseaux, les potentialités des collaborateurs à s'adapter à leur utilisation.

Le bilan interne est comparé à une évaluation des réalisations et perspectives de développement des principaux concurrents dans ces domaines à partir d'étude de « benchmarking ». Il est confronté à une analyse des attentes exprimées par les clientèles actuelles ou potentielles, face aux offres rendues possibles à partir des équipements technologiques.

Source : Edition de jacques Lenormand 2em édition (l'e-marketing vers le marketing interactif de l'intimité

L'étude des clients comporte des éléments quantitatifs (ex : taux d'équipement en appareils permettant de se connecter aux technologies du futur) et qualitatif (ex : anticipation du niveau des attentes). Elle intègre une évolution prospective. Bien évidemment, le bilan tient compte de la disponibilité des systèmes et des matériaux sur les marchés de l'offre. Une synthèse comparative permet à chaque institution de dresser un prosnotic de ses capacités à pouvoir développer un marketing personnalisé et interactive efficace en utilisant dans un délai jugé raisonnable les potentialités technologiques qu'elle possède ou qu'elle peut se procurer.

La seconde étape a pour but d'apporter à la direction générale un éclairage suffisamment pertinent pour qu'elle puisse décider d'une stratégie dans ce domaine. Elle se traduit par : le choix d'une position de l'institution face à l'importance de la mise en place des technologies du futur dans le cadre de la politique de développement choisie. Le positionnement conduit à la présentation d'une identité pour le personnel et d'une image auprès de la clientèle. La détermination de cibles précises vers lesquelles sera orientée en priorité l'utilisation de ces nouveaux outils. La fixation d'objectifs liés aux espoirs de réalisation concernant la promotion d'activités nouvelles et la réduction des coûts internes.

La troisième étape s'attache à proposer les outils opérationnels nécessaires, ainsi que les systèmes d'information de communication et de distribution. Elle s'applique à préparer les mentalités internes à accompagner le changement et à harmoniser les 4 variables essentielles dans le cadre d'un « e-marketing mix ».

2.1. L' « e-marketing mix »

Au cours de la troisième étape l'e-marketing propose une harmonisation des 4 variables considérées comme fondamentales pour réussir : l'information, la technologie, la logistique (distribution), les hommes dans le cadre d'un « e-marketing mix » tel que décrit par la figure n°9 suivante.

L'harmonisation a pour but d'éviter tout risque de fuite prévenant d'une faiblesse importante au niveau d'une des 4 variables considérées. Elle pourrait rendre inefficace l'action des 3 autres, par exemple un personnel insuffisamment préparer à l'utiliser des systèmes technologiques trop sophistiqués. L'harmonisation s'attache aussi à diminuer le danger lié à l'apparition d'effets pervers pouvant être entraînés par la mise en place des actions. Les effets sont anticipés afin d'être atténués ou gérés en amont. Enfin des modes de coordination entre les 4 variables doivent être organisés de manière à pouvoir obtenir la meilleure synergie possible issue d'une bonne cohérence de l'ensemble.

Source : Edition de jacques Lenormand 2em édition (l'e-marketing vers le marketing interactif de l'intimité

Pour faciliter cette coordination, un ordonnancement ainsi qu'un échéancier des actions au cours du temps, dans le cadre des délais impartis à la démarche apparaissent indispensables.

Le succès du « e-marketing mix » proviendra largement de la qualité de l'harmonisation dans le temps et dans l'espace qui saura être proposée aux 4 variables fondamentales précédemment évoquées. Pour y parvenir, au delà de leur indispensable coordination, un travail en commun entre les départements concernés en particulier marketing, gestion des réseaux, informatique, gestion des ressources humaines s'avère indispensable. La direction générale doit prendre ses dispositions pour s'assurer que cette entière collaboration soit effective et se développe dans le cadre d'une réelle harmonie. Une organisation spécifique doit être mise en place afin d'assurer la cohérence du e-marketing mix au niveau de l'ensemble des services concernés.

Un dispositif d'organisation des systèmes et des hommes est présenté. Pendant la troisième étape le service marketing élabore un « business plan » et propose un échéancier des opérations relatif à la mise en oeuvre de l'ensemble du dispositif.

Une quatrième étape est consacrée au suivi des opérations dans le temps. Elle comporte la possibilité de contrôler et d'analyser les écarts liés aux clignotants jugés les plus pertinents. Elle incluse un dispositif « d'audit interne » et de modification du processus en cas d'apparition de difficultés imprévues.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry