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Impact de la dette publique extérieure de la RDC sur le développement du secteur agricole congolais, casde la dette allant de 1970 à  2006

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par René NDUENGISA MUMPASI
Université de Kinshasa RDC - graduat en économie agricole 2008
  

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II.1.2.2 La période de 1965 à nos jours

Une fois la période de désordre (chaos) terminée, l'investissement devient l'objet d'une négociation entre l'Etat et les sociétés multinationales sous formes d'aide. De 1960-1967, le Congo recourt en moyenne par an à 80 millions de dollars d'aide économique et militaire contre 60 millions de dollars en moyenne par an entre 1967-1980(Gaudet MBUMBA, 1997).

Cette aide a eu pour conséquence d' induire la dépendance de l' Etat envers les fournisseurs et les investisseurs étrangers qui veillent à ce que les postes de commande restent entre leurs mains notamment à travers l' engagement des techniciens, la commercialisation, la gestion technique...

Pour éviter cette dépendance dans le secteur minier, que ni la nationalisation de l'union minière de Katanga, ni la formation d'une société commerciale(SOZACOM) indépendante ne pouvaient garantir, l'Etat a décidé de participer activement soi- même dans la gestion du pays. Ce faisant, il a vu s'accroitre sa dette extérieure de manière considérable.

Dès 1972,l' Etat recours en premier lieu aux ressources extérieures pour financer ses opérations d' investissement en vue de la réalisation des grands projets d' infrastructure dans les secteurs de l' énergie(Inga- Shaba),des transports et communication(route Kinshasa- Kikwit) et des projets industriels, notamment la sidérurgie (de MALUKU) et les mines. Il faut ajouter à ce répertoire les projets C.C.I.Z, la voix du Congo...

Il convient de signaler que certains grands projets tels que la création de SOTEXKI, GOOD YEAR, CINAT, la modernisation des installations et des équipements de la Gécamines, la CIZA... ont été réalisées toujours avec les capitaux extérieurs pendant la période de 1969-1972.

Au premier janvier 1972, la dette publique s'élève, selon les prévisions de la banque du zaïre (du Congo) à 73,839 millions de dollars contre 62,686 millions de dollars au 31 décembre 1968(Gaudet MBUMBA op.cit).

De 1975 à 1980, le montant annuel des engagements passe à 820, 372,350 millions de dollars en 1980. Tandis que le service de la dette publique directe a connu une progression de 95,14 millions de dollars en 1980.cet accroissement est dû à l'exécution des accords de consolidation signés avec les principaux créanciers (Gaudet MBUMBA, op.cit).

La période allant de 1981 à 1987 est caractérisée par le recours massif du Congo aux grands organismes internationaux. C'est le cas du fonds européens du développement, la banque mondiale et du fond monétaire international avec comme effet la rigueur dans la gestion des capitaux empruntés.

En effet, enfin de résoudre les problèmes auxquels l'économie du pays se trouve confrontée depuis 1974, les autorités ont adopté des programmes d'assainissement économique et financier soutenus par les facilités du Fond Monétaire International, de rééchelonnement de la dette extérieure et d'investissement publics, avec le concours des pays et organisations donneurs d'aide.

Au 31 décembre 1990, l'encours global de la dette extérieure publique directe est établi à 9.347,50 millions de dollars contre 7425,80 millions de dollars à la période correspondante de 1989 accusant ainsi un accroissement de 26%. Deux années auparavant, cet encours s'élevait à 5439,40 millions de dollars, soit 72% de son niveau actuel. Cette augmentation des encours, eu égard à la faiblesse des tirages enregistrés, est essentiellement due aux effets de rééchelonnement intervenus au cours de l'année 1989 et de l'importante accumulation des arriérés en raison du faible niveau d'exécution du service de la dette au cours de l'année1990.

Le service de la dette effectué au 31 décembre 1990 s'est chiffré à environ 115,0 millions de dollars dont 41,0 millions au titre de remboursement du principal et 74,0 millions de celui de paiements des intérêts. En 1992, année présumée pour redresser l'économie affectée par les mouvements de sac et pillages intervenus le 23 et 24 septembre 1991 suivies par d'autres mouvements similaires au cours du quatrième trimestre 1991, l'encours global se chiffre à 706.446,549 millions de dollars.

En 1994, la situation sans cesse croissante de la dette extérieure est demeurée inchangée par rapport à celle de l'année précédente. En effet, les difficultés économiques auxquelles se trouve confronté le pays, n'ont pas favorisé le rétablissement de la confiance nécessaire à l'octroi des nouveaux crédits. A fin décembre 1994, l'encours global de la dette extérieure du Congo a enregistré une régression de 3,3% par rapport à son niveau de fin 1993, passant de 6907,9 millions de dollars à 6603,6 millions (Banque du zaïre, Rapport Annuel 1994).

Cette évolution est attribuable à l'ajustement statistique et aux effets du taux de change et à la résolution des institutions financières internationales de réduire le poids de la dette des pays pauvres.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote