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Pratiquer la psychologie clinique en institution hospitalière selon l'approche Lacanienne. Un à  un: cultiver la relation duelle pour favoriser l'expression de la singularité

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par Françoise Gady
Université Paris 8 - Master 2 professionnel psychologie clinique psychopathologie et psychothérapie 2007
  

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4.2 GROUPES THERAPEUTIQUES

Les groupes thérapeutiques sont organisés en début d'année en septembre en fonction du projet individuel de chaque enfant et de la planification des temps de soins..

Chaque séance, d'une durée de une heure environ, rassemble tout au long de l'année les mêmes deux ou trois enfants et les mêmes soignants, dans des pièces identiques repérées par des couleurs (rouge, jaune, bleue), pour un travail d'élaboration suivi, au rythme des enfants.

Il s'agit plus d'un travail de prise en charge individuelle dans un groupe que d'un travail de groupe.

Les enfants sont accompagnés dans leurs jeux(parfois leurs propres objets)mais le plus souvent des jouets présents de manière fixe dans la pièce : dînette, legos, voitures, bateaux, zoo...et ils sont aussi accompagnés dans leur demande.

La dimension transférentielle du soin est analysée.

J'ai eu dans un premier temps un rôle d'observateur et de preneur de notes au sein du groupe thérapeutique qui se déroule chaque vendredi matin en pièce jaune.

Les premières séances me déroutent. Je n'arrive plus à penser.

La psychose des enfants déstructure ma propre pensée. Le bruit et l'agitation psychomotrice désordonnée des enfants qui vont et viennent : tout est dans le « trop » !

Selon les moments : ou bien les enfants ne peuvent se concentrer sur aucune tâche et, éclatés,
morcelés, à l'image de leur Moi passent à toute vitesse d'une activité à l'autre sans que je

puisse percevoir une quelconque logique; ou bien les enfants se retrouvent totalement absorbés par leur tâche, faisant et refaisant sans cesse le même geste stéréotypé...

Lors de ces premières séances, je repère rapidement l'intérêt diagnostic du groupe thérapeutique mais je ne saisis pas en quoi le groupe est thérapeutique ! Pourtant, manifestement, il l'est !

La prise de conscience va se produire chez moi au bout de la quatrième ou cinquième séance. En effet, je me rends compte à ce moment que Romain commence à tolérer un peu plus la frustration.

L'attitude de Michel (l'infirmier) est ferme et bienveillante. Sa « force tranquille » est contenante.

Il explique et répète à Romain les règles du partage des jouets : avant de se saisir d'un jouet, il doit ranger le précédent (ceci ayant pour finalité de lutter contre l'éclatement du Moi) et tant qu'un autre enfant joue avec l'objet qu'il est allé lui-même chercher, on ne peut pas le lui prendre mais « on peut se mettre à coté et jouer avec lui »...

Romain tente de se saisir de force du garage dans lequel Cyril fait monter et descendre inlassablement une petite voiture. Michel plaque le garage au sol d'une main ferme tout en prenant le bras de Romain pour l'écarter de l'autre main. D'une voix très posée il dit lentement : « Non Romain, c'est Cyril qui a pris le garage pour jouer avec ».

Romain est furieux, il crie et donne des coups de pied tandis que Lara met des mots pour lui sur ces émotions qui le submergent. L'enfant petit à petit va se calmer tandis que Cyril, protégé par les adultes peut continuer son activité.

Au fil des séances, Romain parviendra à faire rouler une petite voiture sur le même garage que Cyril...Il donnera moins de coups de pieds.

Le travail en groupe thérapeutique l'aide probablement à accroître sa tolérance à la frustration.

Les deux soignants ont l'habitude de travailler ensemble.

Leur approche le plus souvent complémentaire et l'estime professionnelle qu'ils se portent mutuellement sont thérapeutiques : Michel et Lara peuvent alimenter très vite le transfert des enfants dans la relation au père et à la mère ...

Si Michel en appelle souvent au rapport au père, à la Loi, à l'interdit (des interdits sont posés en particulier par rapport aux bagarres et aux dangers), Lara sait adopter une attitude maternelle et consoler l'enfant en lui prêtant des mots pour exprimer les émotions et ressentis douloureux que les enfants ne peuvent verbaliser mais qui les poussent souvent à acter parfois de façon violente.

Les deux soignants ne se disqualifient jamais tout en faisant valoir chacun leur point de vue vis à vis des enfants : la notion d'assertivité me semble bien convenir.

Les soignants se laissent guider le plus souvent par ce que font ou disent les trois enfants mais parfois aussi par leurs propres désirs...

Je remarque beaucoup d'authenticité de la part des thérapeutes : un matin, Michel explique dans le groupe qu'il est sorti la veille, qu'il a fait la fête et s'est couché très tard. Il a peu dormi, est fatigué et s'allonge sur le tapis de sol de la salle jaune permettant à Cyril, par cette attitude tout à fait inhabituelle de venir lui faire un câlin(celui-ci s'approchant doucement de lui en venant poser sa joue contre son visage).

On sent l'enfant inquiet, surtout quand Michel ferme les yeux quelques instants(cette inquiétude est très probablement en lien avec l'angoisse de mort de l'enfant).

Nous la prenons en compte tout en nous réjouissant de la capacité d'Cyril à montrer une attitude empathique que ce dispositif de soin fort inhabituel a pu mettre en évidence.

Pendant les deux ou trois premières séances, j'ai beaucoup observé les trois enfants.

Au fil des séances, les sollicitations des enfants et mon désir croissant d'investissement dans ce travail m'ont amenée à désirer participer plus activement à leur prise en charge.

Il m'est vite apparu la nécessité de veiller à concilier mon désir d'investissement auprès des enfants avec la continuité des soins particulièrement nécessaire à leur équilibre de façon à ce que mon activité de psychologue ne puisse pas représenter pour eux à la fin de mon stage une rupture préjudiciable à leur prise en charge ...

Ainsi, lorsque j'émettais des hypothèses diagnostiques et des propositions de pistes d'actions thérapeutiques, je les soumettais préalablement à Lara pour en discuter avec elle et lui demander son accord dans l'idée de garantir le plus possible « l'innocuité » de ce projet d'action auprès des enfants.

Dés les premières séances, Cyril s'approche de moi.

Il me porte une tartelette en plastique qu'il va chercher dans la cuisine équipée en plastique de la pièce jaune.

Je prends alors la tartelette qu'il me tend et la porte prés de la bouche en souriant.

Je fais semblant de la goûter et dit « Hum, c'est délicieux ; merci, Cyril ».Parfois je fais quelques commentaires gustatifs car il me porte des tartelettes à la mûre ou aux framboises ... Il reprend la tartelette, sourit aussi et subitement débordé par ses émotions lance violemment la tartelette à travers la pièce...

Il va régulièrement à la porte de la pièce jaune et donne de grands coups de pied dedans.

A la réunion de synthèse, nous avons appris qu'il fait de même à l'école maternelle et que la maîtresse a ôté la porte de la classe.

.

Un matin, alors que nous venons d'entrer en pièce jaune, j'observe qu'il s'est allongé à plat ventre de tout son long dans la pièce jaune, et qu'il essaie de faire entrer dans une fenêtre d'un mur en plastique destiné à construire une maison , une petite voiture.

Puis il se retourne, le regard vide d'expression tourné vers le plafond en balançant ses pieds. « Tu vois l'isolement autistique » me dit Lara : « il ne fait rien Cyril »...

Je me lève alors de la petite chaise d'enfant sur laquelle je suis assise et dit : « je vais montrer à Lara ce que fait Cyril ».

Joignant le geste à la parole je reprends le jeu de construction et la petite voiture qu'il a laissés et dit : « Cyril a mis ce petit mur par terre et j'étais étonnée qu'il tienne car c'est difficile de faire tenir en équilibre ce petit mur mais il a été très patient et adroit et il y est arrivé. Ensuite, il a essayé de faire rentrer la petite voiture dans la fenêtre car il voulait la faire passer à travers »

Cyril ne s'est retourné qu'à la fin de mon propos. Il s'est jeté brutalement contre moi et s'est blotti dans mes bras. Je n'osais plus bouger...

Je lui ai dit que cela me faisait très plaisir qu'il vienne vers moi. Lara a dit : « Il te remercie ».

Au fil des jours, Cyril se tient plus souvent debout sur ses jambes et tape de moins en moins des pieds dans la porte.

Il ne parle quasiment jamais. Pourtant un matin, alors qu'il tape sur un petit bateau en légo, Lara dit : « pauvre petit bateau » ; il porte alors le bateau contre son oreille et dit : « Allo ».

Nous sommes très surpris, d'autant plus que si son geste permet d'inférer un « Allo » lié au téléphone : il porte en effet le bateau à l'oreille tel un combiné de téléphone ; les paroles de Lara permettent d'inférer aussi un « A l'eau » de bateau qui va sur l'eau...

Nous nous rendons compte à quel point Cyril est pris dans les signifiants...

Lors de la réunion de synthèse, Mme Beaussier, la psychiatre parle de Cyril , de ses deux parents instituteurs, très centrés sur le domaine de l'éducation, du pouvoir de séduction de Cyril qui, avec son petit sourire et ses très beaux yeux doux annule l'autre en quelque sorte...Se comportant ainsi, il évite la communication, et parvient à ce qu'on le laisse tranquille...

Ses parents sont inquiets car il est moins docile en ce moment. Les soignants analysent qu'il est en train de sortir de l'autisme et qu'il ne faut pas rater ce moment...

Cela fait quelques matinées que le comportement de Cyril en pièce jaune varie peu.

Je propose à Lara l'hypothèse suivante : les parents de Cyril vont souvent vers lui ; moimême, bien que partant des activités qu'il choisit manifeste mon désir d'aller vers lui.

Et si je créais du vide ?

Et si je m'installais assise sur la petite chaise mais face à la porte, tournant ainsi le dos aux enfants....

Ce repli autistique du soignant serait-il de nature à favoriser l'activité de l'enfant ?

J'ai sollicité l'accord de Lara. Je ne me souviens plus sa réponse exacte mais ne me donnant ni une réponse affirmative, ni négative, elle m'a invitée à faire comme moi je pensais qu'il était souhaitable d'agir...

Ainsi renvoyée à ma responsabilité, j'ai hésité une seconde puis me suis décidée.

Nous entrons dans la pièce et je m'installe donc dos au groupe. Romain et Clément sont occupés à jouer avec Lara et Michel et semblent ne pas me prêter attention.

Ne voyant rien, je me fie uniquement à ce que j'entend or je n'entend pas Cyril.

Petit à petit, ma chaise se met à trembler de façon rythmée : Cyril est allongé derrière moi et tape avec son pied sur le pied de mon siège. Je décide d'attendre. Le pied se rapproche ; je me retourne en disant : « Et à qui est ce pied qui vient me dire bonjour ? ».

Cyril rit !

Plusieurs fois nous remarquerons que Cyril réagit au vide et aux négations ; qu'il arrive nous porter un jouet surtout quand nous ne nous occupons pas de lui. Je remarque à quel point l'investissement respectif de chacun des thérapeutes a une action de renforcement et de relance sur l'engagement des autres thérapeutes qui représente très probablement un facteur de protection vis à vis d'un épuisement professionnel.

Ainsi, dans le groupe thérapeutique, le travail thérapeutique orienté par la théorie psychanalytique lacanienne s'axe essentiellement sur la dimension psychologique individuelle et inconsciente de l'enfant et beaucoup moins sur un travail à vocation éducative et sociale. Lors des séances de groupe thérapeutique, les soignants ne proposent pas d'activités aux enfants. Ils les laissent aller prendre l'objet vers lesquels leur désir les porte sans interférer sur ce choix ni sur la façon d'approcher ou de se saisir de cet objet.

L'enfant n'attend donc pas du désir de l'adulte soignant mais se retrouve face à son propre désir.

Il importe selon Mme Beaussier d'assurer à l'enfant «une présence absente de tout désir»: « une présence absente» qui est la seule possibilité pour que l'enfant vienne chercher l'autre qui ne lui demande rien mais qui est là...

En fait, le thérapeute a bien évidemment et fort heureusement un désir mais ce dont il a s'efforcer est ne pas laisser sa propre subjectivité prendre le pas sur celle de l'enfant.

Pour la psychiatre et pour certains soignants, la vocation de l'hôpital de jour n'est absolument pas éducative. Ce rapport plutôt dogmatique à la théorie psychanalytique lacanienne n'est pas sans effets sur le reste de l'équipe et sur la prise en charge des enfants et l'accompagnement de leurs familles.

Concernant la prise en charge des enfants, il n'existe aucun moment de discussion ou de collaboration institutionnelle avec les autres psychologues ou psychiatres d'approche théorique différente qui travaillent dans le même centre hospitalier !

J'ai souhaité, juste à la fin de ma période de stage aller à la journée régionale de l'ARAPI (Association pour la Recherche sur l'Autisme et la Prévention des Inadaptations) ayant pour thème : « Les cognitions chez la personne autiste ; De la recherche à la remédiation ».

Ce jour de janvier, en me rendant à cette journée de formation d'approche cognitivocomportementale (le programme de cette journée figure en Annexe 3 p. ), je me sentais mal à l'aise, déloyale vis à vis de mon stage !

N'allais-je pas trahir un quelconque maître à penser ? N'allais-je pas risquer une excommunication 15

Cette journée se voulait l'occasion de marquer l'ouverture récente du Centre Ressources Autisme et Troubles du Développement d'Aquitaine, dont les ambitions sont de promouvoir l'information et l'échange autour des troubles autistiques et des troubles du développement, entre professionnels, parents et chercheurs.

Cette journée avait aussi pour ambition de rapprocher le champ de connaissances issues de la recherche avec celles des pratiques dans l'espoir de favoriser et de fluidifier le transfert des connaissances entre ces différents champs.

Lors de ce congrès de J.Y. PRIGENT (SESSAD, Les Tournesols,33) présente une communication :

« Les outils visuels de communication réceptive et expressive : bilan de 13 ans d'utilisation au sein d'une classe TEACCH ».

Ces outils pallient selon l'auteur le non-désir de communiquer de l'enfant autiste conceptualisé comme une impossibilité à communiquer par manque d'outils.

Il y est question de l'intérêt des aides visuelles qui transforment un univers imprévisible en prévisible par structuration de l'environnement et des scénarios internes ainsi que d'un outil de communication expressive : le PECS (Picture Exchange Communication System) où l'échange d'images devient le support matériel de la pragmatique.

Le réseau sémantique « pictionnaire » produit en effet une désambiguïsation du langage oral et permet une certaine autonomie à l'enfant.

15 excommunication au lieu de excommunion : lapsus !

Une vidéo projection présente une activité pâtisserie réalisée au moyen du classeur outil de pictogrammes. Dans ce reportage, tout est calme, un peu aseptisé ; le soignant qui accompagne l'enfant parle « avec très peu de mots » et l'enfant parvient à suivre les différentes étapes de la confection d'un gâteau en utilisant pour ce faire les différentes images des pages d'un classeur de pictogrammes représentant de façon chronologique les actes des différentes étapes de la confection d `un gâteau .Il s'appuie aussi sur des marquages visuels au sol et sur les placards.

Certes, rien ne prouve que cet enfant accède au sens de ce qu'il réalise et on peut craindre pour lui qu'il ne soit ainsi placé en position d' « adapté sans sujet ».

La fin de la vidéo montre pourtant le plaisir des parents de recevoir ce qu'ils perçoivent comme un présent de la part de leur enfant...

Je me demande si un enfant autiste n'a pas à bénéficier de l'association :

> de temps de prise en charge individuelle de type psychanalytique capables de lui garantir sa place de sujet

> de temps de prise en charge plus éducatifs (au sens noble du terme, c'est à dire préparant à la vie et non seulement rendant conforme aux exigences de la socialisation) orientés par d'autres théories telles que des théories cognitivo-comportementales qui pourraient lui permettre par exemple de préparer lui-même un gâteau qu'il pourrait partager en famille ensuite...

S'il me semble capital, par souci de cohérence que chaque thérapeute se réfère à une théorie, je crois aussi que l'enfant pourrait avoir à bénéficier, autour d'un projet cohérent, d'une pluralité d'intervenants, des avantages d'un système ouvert...

Je tenterai ici d'argumenter ce point de vue :

La prise en charge de la souffrance somatique est aujourd'hui une prise en charge multifactorielle.

Dans de nombreux CHU de notre pays, la prise en charge des personnes douloureuses

( personne atteintes de cancer ; personnes atteintes de douleurs du rachis etc..)inclue ainsi une prise en charge médicale et pharmacologique par anti-inflammatoires et antalgiques pouvant aller jusqu'à une prise en charge chirurgicale des plus sophistiquées ; une prise en charge par acupuncture, hypnose, réflexothérapie , psychothérapies individuelles ou de groupes ou même techniques de visualisation de la douleur...

Dans ce cadre, le médecin allopathe et le médecin acupuncteur par exemple, ne se réfèrent absolument pas aux mêmes théories : chacun pense la santé, la maladie et l'homme de façon fort différente.

Pour autant, chacun des deux thérapeutes exerce son art auprès du patient, dans des temps différents et lui apporte son expertise, son intelligence et son désir de le soulager.

Ces équipes soignantes qui se centrent non pas exclusivement sur leurs thérapies respectives mais sur la personne et ont eu à renoncer à un certain monopole de prise en charge, à un certain pouvoir...

Pourra t'on de même, un jour, proposer dans le cadre de la souffrance psychique, un tel type de prise en charge dans lequel différents acteurs de soin proposent dans une cohérence, différentes thérapeutiques à une personne ?

Les enfants atteints de pathologies telle que l'autisme dont on affirme de plus en plus le caractère étiologique plurifactoriel bénéficieraient ainsi d'une prise en charge dont la diversité pourrait être particulièrement thérapeutique.

La diversité dans un projet thérapeutique cohérent et adapté: il n'est pas question selon moi de multiplier à outrance les intervenants autour de l'enfant autiste dont on connaît les réelles difficultés d'adaptation, mais il me paraît intéressant de questionner les types de prise en charge actuels, de les ouvrir et de les centrer sur les enfants et leurs familles.

Personnellement, je souhaite orienter ma pratique de psychologue de la psychanalyse tout en restant ouverte aux autres champs de la psychologie16.

Il ne s'agit pas pour moi de me situer dans une perspective intégrative au sens de PINSOF17 où un même thérapeute réfère sa pratique à différents champs théoriques et cliniques mais plus au fond de souhaiter me situer dans une perspective qui place une confiance dans la capacité intégrative du sujet lui-même à intégrer ce que différents thérapeutes se proposent de lui apporter dans la mesure où leurs interventions s'inscrivent dans un projet centré sur la personne.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire