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Problématique de la lutte contre la dégradation des ressources naturelles dans la communauté rurale de Fandène (département de Thiès)

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par Yankhoba Ba
Université Cheikh Anta Diop Dakar - Maitrise 2010
  

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II-V-1-2 Le maraîchage

Le maraichage est une activité agricole qui dure toute l'année. Cependant, la saison sèche est la phase la plus dynamique. Elle est pratiquée au niveau de la communauté rurale dans les bas-fonds et dans les zones périurbaines (Touba Peycouck).

Dans les bas-fonds, la stagnation des eaux de ruissellement assure la recharge des nappes superficielles. Ceci, combiné à une dépression de quelques mètres fait que la nappe se situe à une faible profondeur (inférieure à 10 mètres). Ainsi, les exploitants auront la possibilité de creuser des "céanes" ou de plus en plus des puits pour trouver de l'eau destinée à l'arrosage. Le système d'irrigation est rudimentaire. Elle se fait à l'aide d'arrosoirs et de seaux, ce qui justifie la taille réduite des périmètres cultivés. L'exploitation est assurée par les populations des villages alentour. Le bas-fond (Diassab, Keur Saïb Ndoye, Ndiour...). Parfois aussi, les terres peuvent faire l'objet d'un prêt. Les principaux bénéficiaires sont les habitants des quartiers de la ville de Thiès contigus à la zone (Madina Fall) mais aussi des autres villages de la communauté rurale.

Outre les bas-fonds, le maraichage est pratiqué dans des périmètres villageois aménagés. Il s'agit par exemple de celui de Touba Peyckouk, de Keur Mor Ndiaye, de Ngoumsane). Ces périmètres maraîchers disposent généralement de forages motorisés qui assurent la fourniture d'eau servant à arroser les espaces aménagés.

Les principales cultures maraîchères sont :

> -Le jaxatu (Solanum aethiopum) : est cultivé durant toute l'année surtout dans la zone périurbaine.

> La tomate (Lycopercium exulentus) dont sa culture est plus marquée -pendant les périodes fraîches au niveau des bas-fonds de même que dans les villages proches des villes.

> l'aubergine (Solanum melongena) qui est cultivée toute l'année et partout dans la zone. > -Le piment, généralement cultivé en saison fraîche dans les bas-fonds ;

> le chou pommé aussi est cultivé durant la même période que le piment (décembre à Mars)

La production est vendue dans les marchés urbains. Contrairement aux récoltes de l'agriculture sous pluie, la consommation de ces productions est faible.

II-V-1-3 Arboriculture :

L'arboriculture est une activité qui consiste à planter des arbres, et essentiellement des arbres fruitiers. Elle se développe à côté du bas-fond où la nappe n'est pas très profonde. C'est ainsi que l'on relève l'importance de cette activité autour des deux bras constituant les affluents du bas-fond principal. L'un de ces bras est exploité par le village de Koundane où on note une forte présence de cette activité. L'autre, par les villages de Keur Mor, Keur Matar Aram et Keur Demba Ngoye, et Peyckouk Sérère.

Les principaux arbres cultivés sont le manguier, le rônier, et dans une moindre mesure l'anacardier. Ils suivent la logique de la répartition ethnique. C'est ainsi que la culture du rônier est beaucoup plus pratiquée par les Sérères alors que le manguier est surtout l'affaire des Wolofs.

> Le rônier (Borassus aethiopum) c'est un arbre cultivé en général par les Sérères none qui ont contribué à sa plus grande vulgarisation au niveau de la communauté rurale. En dehors des fruits récoltés, cette plante offre d'autres types d'applications. C'est ainsi que les

populations y obtiennent du vin mais aussi, avec les feuilles, arrivent à fabriquer des objets ménagers et artistiques (ballets, paniers...). Cet arbre offre aussi l'avantage de ne pas gêner les autres activités agricoles.

> Le manguier (Manguifera indica et l'anacardier (anacardium occidentale)

Ils sont plus cultivés par les Wolofs ; c'est ainsi que l'on note leur plus grande concentration dans les villages de Touba Peycouck, Keur Demba Ngoye Diakhaté, Keur Mor Ndiaye ...Ils ne sont pas aussi bien exploités que le rônier. Ceci est lié au fait que leur développement est en étroite relation avec la réduction des surfaces cultivables.

La production est vendue dans les marchés urbains surtout pour le manguier. S'agissant de l'anacardier, le produit est vendu au niveau local principalement sur la National III.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand