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Problématique de la lutte contre la dégradation des ressources naturelles dans la communauté rurale de Fandène (département de Thiès)

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par Yankhoba Ba
Université Cheikh Anta Diop Dakar - Maitrise 2010
  

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Chapitre II : LE CADRE HUMAIN

Le cadre humain concerne l'histoire du peuplement, la structure de la population par âge et par sexe, la composition ethnique, religieuse, et les différentes activités surtout rurales qui sont pratiquées dans la zone. La connaissance de ces éléments est essentielle à la compréhension des facteurs anthropiques liés à la dégradation des ressources naturelles.

II-I Historique du peuplement

D'après l'étude réalisée par Enda Graf Sahel (1992) dans la communauté rurale de Fandène, les premiers habitants de la localité sont des Socés venus de l'est. Ils ont fini par progresser et occuper la zone de Mbour. Leur passage est matérialisé par des puits qu'ils avaient creusés dont quelques-uns sont toujours utilisés par les populations.

Après le passage des Socés, ce sont les Sérères none qui ont investi la localité avec l'établissement du premier hameau (Ki Thiaw Thiaw). Ensuite, la deuxième vague a permis de créer les autres quartiers de Fandène dans le centre. « Les origines sont diverses mais tous s'accordent à reconnaître qu'ils sont partis des régions centrales du Sénégal : Baol, Touba Toul, et Ngoundiane. »(Ndione, 2007).

Les Wolofs sont venus après les Sérères. Les premiers arrivés sont les Diop qui se sont installés avec les Sérères et ont fini par être assimilés. C'est la raison pour laquelle l'ethnie des Sérères none comporte des Diop qui représentent un nom typiquement Wolof. Ceux qui sont venus par la suite étaient plutôt attirés par la richesse des terres et notamment celles situées à proximité des bas-fonds. Il s'agit des populations de Keur Mamarame et de Keur Mory Mbaye. Les autres villages Wolofs comme Same Ndiaye, Keur Mor Ndiaye, Keur Demba Ngoye Diakhaté étaient à l'origine spécialisés dans l'enseignement coranique.

Les bambaras viendraient du Mali. Selon Ndione (2007), les premiers ont quitté Diabigué pour des raisons religieuses. En effet, ils ont participé au conflit de Jobass. D'après le témoignage des populations, c'est à l'issue de ce conflit, qu'une portion de la communauté rurale fut donnée à Simbara Diawara pour son soutien qu'il apporta à l'un des protagonistes. C'est ainsi qu'il s'est installé avec sa famille dans la zone.

Les peulhs se sont installés dans la localité par le biais de la transhumance. En effet, ils sont attirés par la richesse du couvert végétal de l'époque dans le Gol mais aussi dans la partie ouest de la communauté rurale. Ce qui explique la localisation des villages peulhs dans ces parties.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand