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Stratégies d'adaptation des paysans au changement climatique dans la sous-préfecture de Prikro en Côte d'Ivoire

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par Kouadio Jean Emmanuel YAO
Université de Bouaké en Côte d'Ivoire - Maà®trise 2009
  

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Conclusion partielle

Toute situation nouvelle mérite une réflexion profonde et approfondie afin d'y remédier. Les propositions sus-citées semblent ne pas être la panacée au phénomène mais contribueront à le pallier dans l'avenir.

CONCLUSION GENERALE

A travers cette étude qui a pour thème : « Stratégies d'Adaptation paysanne face au changement climatique dans la Sous-préfecture de Prikro », notre préoccupation a été de savoir la manière d'adaptation des paysans face au changement de la pluviométrie.

Ainsi, cette étude a été guidée par la question principale suivante : quelles stratégies les paysans de Prikro mettent en place pour s'adapter au changement climatique ?

Pour répondrez à cette question, nous avons élaboré deux hypothèses :

ü Le comportement agricole des paysans est provoqué par le changement climatique.

ü Les paysans n'adoptent aucune stratégie d'adaptation à la nouvelle situation climatique.

Pour rendre les résultats de cette étude plus objectifs, nous avons eu recours à des outils de collectes de données et des méthodes d'analyse.

Au niveau des outils, un guide d'entretien et une observation directe ont été utilisés pour l'obtention des données.

Pour l'analyse des données, nous avons opté pour l'analyse qualitative et la méthode phénoménologie de l'analyse qualitative, l'analyse compréhensive et les théories de l'habitus de Bourdieu.

Ainsi, il ressort après analyse des informations recueillies que nos hypothèses émises sont partiellement confirmées.

Les raisons sont les suivantes :

Nous avons constaté une modification des saisons et une variation négative de la pluviométrie dans les périodes culturales.

En effet, la pluviométrie de ces cinq dernières années est inférieure à la moyenne nationale. Aussi, le nombre des mois considérés comme des mois de la saison pluvieuse est en baisse et les plies ne sont pas régulières dans les mois de saison pluvieuse. Cette situation présente des conséquences négatives accentuées sur la vie écologique et surtout humaine. Or les pratiques agricoles et le calendrier agricole n'ont pas changés. Les mauvaises récoltes entrainent l'exode rural de la jeunesse, la famine et la pauvreté dans cette localité.

Mais, ces paysans ne s'avouent pas vaincus. Bien que certains s'accordent à la providence de Dieu, d'autres adoptent des stratégies leurs permettant de réduire les conséquences négatives du changement climatique.

Pour la majorité des paysans, les pratiques anthropiques sont principalement à la base des modifications climatiques. Alors, il appartient à celui-ci de trouver les solutions au problème créé.

Ainsi, à travers des expériences vécues, les paysans trouvent des stratégies leurs permettant de s'adapter au changement climatique. Fort malheureusement ces stratégies semblent inefficaces face au changement du climat qui ne cesse d'augmenter négativement. Ces stratégies bien que incapables d'arriver à bout des changements permettent partiellement aux paysans d'avoir souvent de bonnes récoltes.

Toute situation nouvelle mérite une réflexion profonde et approfondie afin d'y remédier.

Nous n'avons pas la prétention de donner la panacée au phénomène mais il apparait nécessaire de donner quelques exhortations.

La lutte contre le changement climatique doit être gérer localement en prenant plus en compte les savoirs et pratique locales. Les études de sondage à grande échelle permettent pas cerner les vrais réalités locales voire les changements réels. Plus, les paysans sont bien formés à la connaissance du phénomène, mieux ils pourront réagir aux changements. Alors, la formation des paysans par des comités locaux sur les données météorologiques, hydrologiques et agronomiques permettra à ceux-ci de mieux cerner la majorité des contours du phénomène. Toutes ces actions doivent être à la base suscitées par l'Etat car l'économie est agricole. L'on n'exclut pas l'apport des organismes en charge de l'agriculture ivoirienne.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery