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Les entraves au processus d'animation dans les projets de développement à  la base au Togo: cas du projet de construction de bà¢timents scolaires à  Anamé-Gbaganmé dans la Préfecture des lacs au Togo

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par Kossi Mawulé ATCHOTIN
Université de Lomé - Matrise en sciences humaines, option sociologie 2011
  

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INTRODUCTION

Les modèles de développement auxquels ont opté les pays africains après leur indépendance ont révélé leur limite au fil du temps et suite à la crise économique et financière des années 1970, plongeant ainsi ces pays dans une situation d'impasse avec pour conséquence le chômage, la précarité, l'endettement et creusant le fossé de la pauvreté entre les pays en voie de développement et les pays développés.

La nécessité de repenser et de redéfinir de nouvelles politiques de développement s'avère donc imminente. Cette situation a interpellé les économistes et les grandes instances internationales à réfléchir sur les modèles de développement en cours, en vue de redéfinir et de donner une nouvelle orientation aux programmes de développement.

A cet effet, de multiples rencontres et conférences se sont succédées (Réunion de haut niveau sur les OMD tenue en septembre 2008 à New-York ; sommet de Rio de Janéiro (1992) et de Johannesburg (2002)) pour déterminer de nouvelles politiques de développement. A ces rencontres, les participants en sont convaincus de la prise en compte de la dimension humaine dans les programmes de développement en donnant plus la chance à la société civile et aux institutions privées de développement qui s'intéressent au bien être de la personne humaine.

Les grandes institutions internationales à l'image de la Banque mondiale (BM) et du Fond Monétaire International (FMI) désormais pour une souplesse dans leurs politiques de développement en finançant des Etats qui acceptent de mettre en place leurs propres politiques et stratégies de réduction de la pauvreté après consultation de la société civile.

Il s'agit pour ces institutions de discuter avec les Etats et les associations de la société civile comme les Organisations Non Gouvernementales sur la question de la réduction de la pauvreté.

La nouvelle approche de développement qui vit le jour suite à ces discussions vise à conférer le pouvoir de décision aux pays concernés par le développement pour permettre à ces populations de participer directement à la création de leur propre richesse et à s'intéresser sur leur auto-promotion. De nouveaux programmes de développement verront le jour, dont les projets de développement communautaire.

Destinés à répondre aux besoins des populations socio-économiquement les plus démunies, en l'occurrence les populations à la base, les projets de développement communautaire apparaissent de nos jours, comme un choix judicieux de réduction de la pauvreté. Ils apportent aux communautés cibles des moyens techniques et financiers pour promouvoir leur auto-promotion économique et sociale. Ils sont une composante de la nouvelle approche du développement, le développement local, qui vise à faire participer les populations au développement national.

Au Togo, dans le cadre de la réduction de la pauvreté, le gouvernement a reçu en 2008 un don de l'IDA (International Development Association). Le Projet de Développement Communautaire (PDC) est ainsi initié par le gouvernement Togolais et la Banque Mondiale pour apporter un appui aux communautés pauvres. Le PDC a pour objectif de fournir un accès amélioré en infrastructures communautaires aux populations pauvres, d'améliorer leurs revenus et de renforcer leur capacité en matière de gestion de leur propre développement.

Les projets de développement sont mis en oeuvre par les Agences d'Appui aux Initiatives de Base (les AGAIB), qui sont des structures de type associatif. Les AGAIB sont des structures régionales non étatiques, mais conçues de manière à regrouper les différents acteurs de développement au niveau régional. Ils ont pour objet de financer des actions ayant pour but la réduction de la pauvreté, notamment des infrastructures socio-collectives de base, des microprojets productifs et des activités de renforcement des capacités en vue de contribuer au développement économique et social durable au niveau local.

Dans le cadre de la mise en oeuvre du PDC, la communauté d'Anamé-Gbaganmé a bénéficié d'un appui financier d'AGAIB/Région Maritime, pour la construction de bâtiments scolaires dans ladite localité. Pour assurer une bonne mise en oeuvre des microprojets, les AGAIB apportent leurs soutiens financiers aux ONG de développement qui sont des intermédiaires chargées d'appuyer et d'accompagner les membres des communautés bénéficiaires des microprojets ; tel est le cas de l'ONG ASDEB dans le cadre de son appui-accompagnement à la communauté d'Anamé-Gbaganmé.

Afin de permettre aux populations bénéficiaires des projets d'assurer leur autopromotion, l'approche participative est ainsi privilégiée. Mais les conditions d'une participation volontaire des populations ne sont malheureusement pas remplies dans de nombreux projets et actions de développement. Sur le terrain, l'approche participative se heurte à des facteurs limitant considérablement son impact sur les populations.

Cette recherche dont le thème s'intitule : « Les entraves au processus d'animation dans les projets de développement à la base au Togo : Cas du projet de construction de bâtiments scolaires à Anamé-Gbaganmé dans la préfecture des lacs au Togo » est entreprise dans le cadre des travaux pratiques de recherche sur le terrain sanctionnant la fin du deuxième cycle dans le système universitaire du Togo et plus particulièrement dans les disciplines de sciences humaines et sociales.

Cette recherche est une modeste contribution à la réflexion commune sur la question de l'implication des populations bénéficiaires dans la mise en oeuvre des projets de développement communautaire. L'étude tente de mettre en relief les difficultés liées au processus d'animation dans les projets de développement à la base.

Le document est subdivisé en deux parties. La première partie intitulée « Les cadres de la recherche » présente les cadres théorique et conceptuel de la recherche (chapitre 1), le cadre physique et méthodologique (chapitre 2).

Le premier chapitre expose le bien fondé de la recherche, les hypothèses ainsi que les objectifs poursuivis. Le second présente le site de l'étude et décrit l'ensemble des règles, étapes et procédures utilisées lors de cette recherche pour atteindre les objectifs poursuivis.

La deuxième partie est intitulée « Présentation, analyse et interprétation des résultats ». Cette partie comporte le troisième et le quatrième chapitre. Le troisième présente à travers les tableaux et graphiques, les résultats de l'enquête sur le terrain tout en les analysant. Ensuite, le quatrième procède à l'interprétation des résultats c'est-à-dire explicite le sens caché des données du chapitre précédent et expose par la suite, des mesures dont la mise en oeuvre pourrait contribuer positivement à l'amélioration de situation problème.

 

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci