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La problématique de l'aide financière internationale dans le développement des etats du tiers-monde: cas de l'aide de la Belgique en République Démocratique du Congo.

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par André TOWOSHI LOKALO
Université de Kinshasa - Licence 2010
  

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2.3. EDUCATION

En 2005, le taux d'alphabétisation s'élevait à 89,8%. Trois enfants sur quatre étaient scolarisé s à la fin des années 80. Cependant, les tensions politiques des années 90 ont provoqué la chute de la fréquentation des écoles dans plusieurs régions, la scolarisation des enfants de 12 à 17 ans étant tombée en dessous de 40%. Bien que la scolarisation dans le troisième degré soit très faible, le pays compte trois universités, situées à Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani.

3. CADRE POLITIQUE

Indépendant en 1960, le Congo sera dirigé par Kasa-Vubu et Patrice Lumumba respectivement comme Président et Premier Ministre, après devenu Zaïre, il sera dirigé par Mobutu Sese Seko, pendant au moins 32 ans avec un régime autoritaire qui n'avait pas voilé sa face et dont les méfaits étaient devenus tellement que la population ne supportait plus même sa dictature. Il était toujours à son pouvoir malgré de nombreuses tentatives de son renversement par Coups d'Etats militaires, Conférence Nationale Souveraine en 1990).

Il faut souligner que l'expérience démocratique à chaque tentative n'a pu s'en créer définitivement dans le pays et dans les moeurs politiques. Il a fallu attendre qu'une rébellion éclate à l'est du pays qui finira par prendre le pouvoir et chasser le feu Mobutu au pourvoir.56(*)

Après sa prise de pouvoir, en mai 1997, Laurent-Désiré Kabila dissout l'ensemble des institutions et forme un gouvernement constitué de ses proches, assumant seul les pouvoirs législatif et exécutif. De ce fait le pays plonge dans une guerre civile sanglante, alimentée par l'intervention militaire des pays environnants. Après l'assassinat, en janvier 2001, de Laurent-Désiré Kabila, son fils Joseph lui succède à la tête de l'État. Et qu'après des années de négociations avec les groupes d'opposition armés afin d'aboutir à une réconciliation nationale, Joseph Kabila instaure en juillet 2003 un gouvernement d'union nationale.

La question de la répartition du pouvoir pour la direction du pays est réglée par la mise en place, aux côtés du président, de quatre vice-présidents représentant les principales forces d'opposition armées et non armées. Cette transition démocratique aboutit à l'adoption d'une nouvelle Constitution, approuvée par référendum en décembre 2005 et à la tenue, en 2006, des élections multipartites, les premières depuis l'indépendance.57(*)

Ce scrutin historique, qui concerne 25 millions d'électeurs, est organisé sous le contrôle d'observateurs internationaux et la protection de plusieurs milliers de soldats de l'ONU et de l'Union européenne. Il oppose principalement Joseph Kabila, soutenu par une trentaine de partis réunis au sein de l'Alliance pour la majorité présidentielle (AMP), au vice-président Jean-Pierre Bemba, chef de file du Mouvement de libération du Congo (MLC), il est boycotté par l'opposant de longue date Étienne Tshisekedi, leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). À l'issue d'un scrutin considéré comme globalement régulier et marqué par une forte participation, Joseph Kabila est élu au second tour avec 58,05 0/0 des suffrages.58(*)

La Constitution adoptée le 17 février 2006 pose les bases d'un État démocratique. Elle instaure un régime semi-présidentiel dans un État unitaire, mais fortement décentralisé- les vingt-cinq provinces (plus la ville de Kinshasa) qui composent l'État sont en effet dotées d'une large autonomie exercée par une Assemblée et un gouvernement provincial. Le chef de l'État est le président de la République.

Il est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Il nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire. Le Premier ministre dirige le gouvernement et conduit la politique de la nation, élaborée en concertation avec le président de la République. Les domaines clés des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité sont du ressort commun du président de la République et du Premier ministre.

Le pouvoir législatif est exercé par un Parlement composé de deux chambres : l'Assemblée nationale et le Sénat. L'Assemblée nationale comprend 500 députés élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans. Les sénateurs sont élus au suffrage indirect par les Assemblées provinciales pour un mandat de cinq ans.

Le gouvernement est responsable devant l'Assemblée nationale, qui peut voter une motion de censure. Le président de la République a le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale en cas de persistance de crise avec le gouvernement.59(*) Le pouvoir judiciaire est indépendant de l'exécutif et du législatif ; divisé en trois ordres juridictionnels, il est chapeauté par la Cour de cassation (ordre judiciaire), le Conseil d'État (ordre administratif) et la Cour constitutionnelle.60(*)

Il faut donc notre la situation politique et sécuritaire s'est améliorée en 2009 mais elle reste fragile. Le gouvernement congolais a signé des accords de paix avec ses homologues rwandais et ougandais et assi avec le mouvement rebelle du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Son chef historique, le général dissident Laurent Nkunda, a été arrêté au Rwanda en janvier 2009, pays où il demeure en résidence surveillée.

Pour tenter de rétablir la paix dans l'Est, les autorités de la RDC, du Rwanda et de l'Ouganda ont mené, de manière conjointe, des opérations militaires afin de démanteler toutes les factions rebelles résiduelles. Mais ces opérations n'ont pas toujours fait l'objet d'un consensus. Elles ont même provoqué un changement du bureau de l'Assemblée nationale en raison des divergences dans leur conduite. Ainsi, en mars 2009, Vital Kamerhe a été remplacé à la présidence de l'Assemblée nationale par Évariste Boshab, ancien directeur de cabinet du président de la République.

Le Premier ministre, Adolphe Muzito, a proposé, en juin, un plan de stabilisation et de reconstruction de l'Est (Starec). Il a été suivi par la désignation, en Août, d'un comité de pilotage par le président Kabila. Dans le cadre de la consolidation démocratique, relevons que les élections locales, initialement prévues pour fin 2008, n'ont pas été organisées en 2009. Elles devraient néanmoins se tenir avant les élections générales de 2011, selon ce qui nous fait croire le gouvernement.

Au parlement, il importe de souligner que des textes législatifs importants, comme le budget national pour 2010, les lois ayant trait aux élections, au processus de décentralisation, à la réforme de l'armée et à l'architecture judiciaire nationale ont été adoptés. Et qu'à l'Assemblée nationale, les partis d'opposition ont déposé en juin 2009, une motion de censure contre le Premier ministre, sur la base d'allégations de mauvaise gestion financière et d'absence de résultats tangibles de son gouvernement par contre l'Assemblée nationale a finalement rejeté cette motion.

Quant à l'administration congolaise ; disons que depuis son accession à la souveraineté internationale le pays joue de moins en moins son rôle d'outil d'exécution ou de structure d'appuis qui doit sous-tendre en permanence d'effort du gouvernement pour réaliser le projet de société souhaité par l'ensemble de la nation congolaise et lui permettre chaque jour

d'assurer ses missions essentielles. Les causes de son dysfonctionnement conjoncturel au départ se sont érigées en contrainte structurelle. Elles sont essentiellement :

Ø Au niveau de la conception et de l'organisation : l'inadéquation d'un cadre organique et des structures, la disparition du plan de carrières, confusion et collusion dans les attributions, structures de contrôles et d'inspection inopérantes ;

* 56 MUSAO.K., Histoire politique du Congo, Note de Cours de G1 RI., UNIKIN, 2009-2010.

* 57 Monuc Magazine., Les Congolais ont massivement voté, n° 32, juillet 2006, p.27

* 58 Idem

* 59 Constitution de la RD Congo de 18 Février 2006

* 60 Idem

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon