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La problématique de l'aide financière internationale dans le développement des etats du tiers-monde: cas de l'aide de la Belgique en République Démocratique du Congo.

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par André TOWOSHI LOKALO
Université de Kinshasa - Licence 2010
  

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CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES

Dans ce chapitre, nous analysons tour à tour les grandes lignes qui marquent la compréhension de certains concepts clés contenus dans notre sujet d'étude. Il s'agit de concepts ci-après : Aide, le développement et le tiers-monde.

SECTION 1ERE : AIDE

Certes, ce concept a un contenu ou revêt des explications perplexes et confuses. Faute de bien le cerner, il peut nous renvoyer aux énormes erreurs explicatives. C'est ainsi que nous Signalons qu'au cours des dernières décennies, le gouvernement, les organisations non-gouvernementales et les entreprises privées ont reconnu la nécessité de venir en aide aux pays pauvres car pour amorcer et poursuivre à un rythme accélérer son processus de développement, un pays a besoin d'un apport des capitaux.

1. DÉFINITION

D'une manière simple, l'aide signifie une action d'aider ou d'intervenir en faveur d'une personne en joignant ses efforts aux siens, l'appui, l'assistance, la collaboration, le concours, le secours, le soutien etc. Elle peut également être définie comme étant; transfert des ressources effectuées par les pays disposant d'une économie avancée en faveur des pays en développement.

Il sied de faire remarquer que ce mot a deux sens : Au sens strict où selon Mason, l'Aide est considérée comme tout ce qui est donné ou accordé sans contrepartie ou encore une attribution équivalente5(*).

Au sens large, l'aide est prise sous forme des fonds mis à la disposition des gouvernements à titre des dons ou des prêts à des conditions de faveur et destinés essentiellement à promouvoir le développement et le bien être du pays moins développé6(*).

Appliquée maintenant au problème du développement économique et social, l'aide désigne les suppléments mis à la disposition de la population pour leur permettre d'amorcer le plus tôt possible leur processus de développement.

Quant à nous, nous considérons l'aide commun un complément vital des ressources que doivent eux-mêmes générer les pays en développement, ressources qui constituent leur source la plus importante d'investissement dans le progrès économique et social.

2. APERÇU HISTORIQUE

De prime abord, il sied de rappeler que le concept aide au développement tel que nous l'entendons aujourd'hui est apparu en 1947 avec le plan Marshall7(*) par le général Marshall dans son discours du 05 juin à l'université Harvard. A travers ce discours, le secrétaire d'Etat Américain visait la reconstruction de l'économie Européenne disloquée par la guerre.

Après la seconde guerre mondiale où il y a eu la ruine des «économies, la notion de sous développement a pris de l'ampleur à tel point qu'il fallait mettre sur pied des mécanismes pouvant aider à contenir ce fléau du sous équipement. Et ces mesures ne pouvaient qu'être prises par l'ensemble des Etats ou de la communauté internationale.

Les out put attendus de la part de la communauté internationale au sujet du sous développement n'étaient rien d'autre que l'amorce de la coopération entre Etats. De ce fait cette dernière était une thérapeutique consistant à permettre aux Etats d'atteindre un seuil du développement considérable.

Dans le même ordre d'idée, en épiloguant les discours des certains personnages célèbres comme R. Schuman, George Marshall, Henri Truman pour ne citer que ceux là, nous nous mettons d'accord sur un dénominateur commun : « coopération » entendu comme moyen de niveler les écarts de développement entre Etats8(*).

Au demeurant de ce qui précède, nous mentionnons qu'il se lit dans la coopération l'espèce de deux zones ; sud et nord qui entretiennent des rapports inégaux en ce sens que toujours dans cette même coopération, le Nord avance de plus en plus et le Sud recule d'avantage.

A cet effet, nous constatons donc qu'il existe une détérioration de terme de l'échange dans ce rapport nord-sud avec comme conséquence la naissance des frustrations, désordres et des disharmonies sur la scène internationale, d'où pour éviter ce genre de choses, il va falloir exploiter la coopération dans le sens à pouvoir permettre à tout le monde de se retrouver surtout par souci de mieux se communiquer. Or pour se faire, il faut nécessairement émettre sur la même longueur d'ondes, d'où il est du devoir du Nord jadis puissances colonisatrices de venir en aide aux pays du tiers-monde enfin de les tirer du joug du sous développement.

Rappelons que le programme d'aide au développement initié par les USA à destination de l'Europe était en grande partie sous forme de dons et que les gouvernements des pays Européens impliqués dans la guerre sont forcés de se servir de leurs ressources en devises étrangères et de leurs crédits pour acheter ces produits indispensables à l'étranger.

Notons dans cette optique que les USA avaient pendant cinq ans environs, consacré près de 3% de leur produit national à aider l'Europe, et que ce remède consistait à briser le cercle vicieux et restaurer la confiance des habitants de l'Europe tout entière, et à reconstruire une Europe suffisamment forte pour résister à la menace communiste.

Outre les éléments cités ci-haut, le but principal de l'aide était de contribuer à endiguer le communisme, mais à mesure que l'intensité de la guerre froide diminuera, la stagnation de l'effort d'aider en fut la conséquence logique.

Certes, la profonde crise économique et sociale dans laquelle était plongée plus de la moitié de la planète précisément les pays du Sud, aggravant de manière directe la situation déjà dramatique que connaissent leurs populations en multipliant les terribles carences qui ponctuent leur vie et survie on fait appel aux besoins d'aide.

Il convient de signaler que cette aide aux régions sous développées a d'abord eu un fondement politique car elle a été pratiquée par les métropoles en faveur de leurs colonies. Et par la suite, elle a pris un caractère plus international au regard du point IV d'un discours prononcé le 20 janvier par le président TRUMAN, qui donnera l'élan au vaste mouvement d'aide aux pays sous développés.

Le président NIXON déclare en 1969 que « si nous nous renfermons sur nous-mêmes, si nous adoptons une attitude de constant à laisser les Nations sous développées se débrouiller seules, nous les verrons bientôt s'écarter des valeurs si nécessaires à la stabilité internationale. En outre, nous perdrons le souci traditionnel d'humanité qui constitue une part si vitale de l'esprit Américain»9(*).

* 5 WIEHMAN, D., L'intérêt de développement du tiers-monde pour l'économie des pays industrialisés,

New-York, 1972, p.29

* 6 MASON, cité par EYCKEN., rapport I du 8ème congrès flamand des sciences économiques sous le

thème « Aide au développement », GAND 1967, P.32

* 7 NTUAREMBA, O., Cours d'économie de développement, G3 R.I, UNIKIN 2007-2008, inédit

* 8 LUKOKI, M., Cours des théories de coopérations internationales, L2 R.I, FISSAP, UNIKIN, 2005-2006,

inédit

* 9 NTUAREMBA, O., Economie, Op.cit, p.32

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