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Avec les normes Emir et Bale 3, allons-nous vers une crise du collatéral ?

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par Anonyme
CNAM - Master finance 2012
  

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Les dispositions de la réglementation EMIR

Introduction des contreparties centrales (CCP, central counterparties)

La réglementation EMIR cherche à réduire le risque de contrepartie et le risque systémique que représentent les opérations négociées de façon bilatérale, en proposant d'intégrer la protection des chambres de compensations. Tous les contrats dérivés de gré à gré suffisamment standardisés et liquides devront être compensés par une contrepartie centrale.

La chambre de compensation s'interpose entre les acheteurs et les vendeurs, dont elle devient la contrepartie directe. Ce mécanisme dit de novation permet d'effectuer une compensation multilatérale : on ne calcule plus les positions nettes des intervenants entre eux mais une position nette globale de chaque intervenant avec l'ensemble des autres intervenants, position qu'il a désormais avec la contrepartie centrale. Le risque de contagion est alors réduit car le défaut d'un membre n'affecte pas directement les autres qui continuent leurs opérations avec la chambre de compensation.

En étant garante des opérations, la chambre de compensation porte un risque de contrepartie important. Elle doit donc mettre en place différents mécanismes pour réduire son risque :

§ Elle exige des intervenants une marge initiale (deposit) qui doit couvrir la variation maximale de l'instrument sur une journée. Ce montant doit lui permettre de faire face aux éventuelles pertes au cas où elle devrait déboucler une position suite au non paiement d'un intervenant ;

§ Elle effectue quotidiennement des appels de marge auprès des contreparties de chaque opération en fonction de la valeur de marché de l'instrument ;

§ Elle possède un fonds de garanties financé par les participants.

Suite à la réglementation EMIR, les transactions sur les produits dérivés feront donc intervenir : l'acheteur (investisseur), le vendeur (en général une banque d'investissement) et un clearing broker (établissement compensateur) qui sera membre d'une chambre de compensation.

Les classes d'actifs qui seront soumises à cette obligation de compensation centrale sont encore à définir par l'ESMA (l'autorité européenne des marchés financiers), mais les critères de sélection sont principalement la liquidité des contrats et leur possibilité de standardisation. En effet, la chambre de compensation doit pourvoir déboucler rapidement une position. Une plus grande normalisation des contrats permettra d'accroître leur liquidité (volume d'échange plus important) et d'avoir ainsi un mécanisme de formation des prix plus fiable, avec moins de possibilité de manipulation des cours.

Les principales familles visées par la réglementation sont pour l'instant les swaps de taux d'intérêt (IRS, Internal Rating Swaps) et les swaps de défaut (CDS) qui représentent 75% des transactions sur dérivés OTC.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery