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L'abstentionnisme électoral au Cameroun a l'ère du retour au multipartisme

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par Augustin TALA WAKEU
Université de Dschang-Cameroun - Master en Science Politique 2012
  

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SECTION1 : LA MOBILISATION DES RESSOURCES EXPRESSIVES ET INCITATIVES

La lutte contre l'abstentionnisme électoral au Cameroun a conduit à la mise en oeuvre d'une batterie de mesures. C'est ainsi que, différents acteurs sociopolitiques camerounais ont mobilisé d'énormes ressources parmi lesquelles, les ressources expressives et incitatives qui n'ont cessé de varier selon les conjonctures politiques et selon la nature de l'élection. Toujours est-il que, ces ressources ont contribué dans une certaine mesure à l'atténuation de ce phénomène. En effet, la mobilisation des ressources va consister en la multiplication des appels à l'inscription, la participation électorale et la diversification des campagnes d'inscription sur les listes électorales sans oublier les appels au vote.

PARAGRAPHE 1 : LA MULTIPLICATION DES APPELS A L'INSCRIPTION ET A LA PARTICIPATION ELECTORALE

Nous présenterons dans cette perspective d'une part le recours à la multiplication des discours à l'inscription sur les listes électorales et d'autre part des exhortations à la participation électorale.

A- LA MULTIPLICATION DES PRISES DE PAROLE VISANT LA SENSIBILISATION POUR L'INSCRIPTION SUR LES LISTES ELECTORALES

C'est en réalité une stratégie par laquelle plusieurs acteurs sociopolitiques luttent contre l'abstentionnisme électoral. Ainsi, autant les techniques sont variées, autant les acteurs aussi. Dans cette logique, les entreprises politiques appellent généralement leurs militants à s'inscrire sur les listes électorales. L'illustration la plus significative est le cas du RDPC qui ne cesse de sensibiliser ses militants en particulier et les camerounais en général, à s'inscrire massivement sur les listes électorales à travers des tactiques diverses, comme celle mettant en oeuvre l'utilisation des affiches et des banderoles. A l'exemple de cette banderole appelant les citoyens à s'inscrire sur les listes électorales en ces termes :  « Pour voter en 2011, je m'inscris sur les listes électorales dès aujourd'hui202(*) ». De même, ELECAM met à contribution les banderoles et les affiches, dans les villes et villages, sur lesquelles nous avons pu lire : « électeurs, électrices, inscrivez-vous afin d'exercer votre droit de vote, car si voter est un droit, s'inscrire est un devoir ». Tandis que l'ONEL de son côté, avait inscrit sa stratégie dans les tournées de sensibilisation et d'information dans tout le pays afin d'expliquer aux camerounais l'importance des inscriptions, visant ainsi à construire un corps électoral crédible par rapport au chiffre de la population203(*). Aussi, il avait entrepris des campagnes d'éducation civique en 2004 et avait mis sur pied des caravanes qui ont par la suite sillonné le territoire pour expliquer aux populations l'importance des inscriptions sur les listes204(*).

La nécessité de construire un corps électoral crédible a amené les entreprises politiques et ELECAM à utiliser les médias pour faire passer leurs messages de sensibilistaion et d'appel aux inscriptions sur les listes électorales. Ainsi, les responsables du parti au pouvoir n'ont cessé de mettre à contribution la radio, la presse écrite, mais surtout la télévision pour appeler les citoyens à s'inscrire sur les listes. Ce fut le cas sur la Crtv, plus précisément à « l'émission espace politique » où les responsables de ce parti ne perdent pas une occasion pour appeler les citoyens voire leurs militants à s'inscrire sur les listes. ELECAM utilise aussi la radio à travers les spots diffusant les messages d'appels aux inscriptions sur les listes, et une variété d'émissions comme celle diffusée sur la Crtv-Ouest, dénommée « Espace ELECAM ». La télévision n'est pas en reste : à travers elle, le président d'ELECAM n'a pas hésité à inviter particulièrement les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales et à inciter les partis politiques à mobiliser leurs militants et sympathisants afin qu'ils s'inscrivent sur les listes205(*). Cette institution entreprend aussi des multiples campagnes de sensibilisation visant à amener les citoyens à s'inscrire sur les listes, en mettant à contribution les chefs traditionnels206(*). Ce qui a certainement conduit le Nfon Mukete, chef d'un village dans le Sud-Ouest, à insister auprès de ses sujets afin qu'ils s'inscrivent sur les listes électorales en considérant cet acte : « Comme un acte de loyauté...207(*) » ce qui fait de l'inscription sur les listes « Un acte de réaffirmation de la cohésion de la communauté » (Offerle, 1993 : 138). Pour cette raison, plusieurs acteurs sociopolitiques attachent du prix à l'inscription des citoyens sur les listes électorales. Ce qui se manifeste par les actions de sensibilisation menées par les institutions en charge de l'organisation des élections, mais davantage par les partis politiques qui y ont naturellement le plus d'intérêt ; étant donné que leur grandeur augmente avec le nombre de ceux qui sont supposés leur faire confiance (Gaxie, 2000 : 35). Ainsi, même si le SDF et le MP n'ont pas formellement demandé à leurs militants de se faire inscrire sur les listes, cela ne suppose pas pour autant qu'ils y sont opposés ; tout au contraire, ils tiennent à ce qu'un certain nombre de préalables soit pris en compte. En conséquence, M. J-J Ekindi s'interroge sur le pourquoi il doit demander à ses militants et sympathisants d'aller se faire inscrire s'il ne peut pas les rassurer que leurs voix vont compter208(*).

Cependant, la position des partis comme le SDF s'inscrivant dans le boycott d'ELECAM va entraîner des désaccords en son sein voire des défections. Dès lors, les responsables de ce parti comme Mme Kah Walla, contrairement à la position officielle du SDF estimera que, même avec ELECAM dans sa configuration actuelle, l'opposition peut battre le RDPC. Son objectif en effet, consiste à faire inscrire le maximum de personnes. Car selon elle, il est plus facile de détourner cent mille voix que de détourner un million de voix. C'est pourquoi elle invite les Camerounais à anéantir la peur et à s'impliquer dans l'exercice de leur droit en s'inscrivant massivement sur les listes électorales. Cette position de Mme Kah Walla a été soutenue par M. Hilaire Kamga209(*).

Pareillement, M. Titi Nwel en appelant les camerounais à s'inscrire estime qu'ils doivent cesser d'être les étrangers chez eux. Selon lui, « Le camerounais sans carte d'électeur est un expatrié dans son propre pays ». Ce qui va l'amener à stigmatiser la position des partis d'opposition qui n'incitent pas les citoyens par leurs déclarations à se faire inscrire sur les listes.210(*) Dans le même sillage, M. Mboua Massock va appeller les camerounais à s'inscrire massivement sur les listes électorales afin d'opérer l'alternance en 2011211(*). L'objectif pour cet acteur, vise à stimuler les inscriptions de ceux des camerounais dont la seule motivation est l'alternance démocratique afin qu'ils s'engagent. Or, cela n'est possible que par l'inscription sur les listes électorales et le vote effectif. Une façon de répondre aux discours du parti au pouvoir qui n'encourage l'inscription sur les listes électorales que pour s'assurer de la conservation du pouvoir212(*). L'enjeu des discours de sensibilisation à l'inscription sur les listes électorales étant la possibilité de remporter la compétition, les acteurs vont s'atteler à la stimuler à travers des techniques variées. C'est le cas par exemple de la condamnation par certains acteurs, du fait que le droit de vote n'ait pas été limité à 18 ans, ce qui selon eux est une tactique d'exclusion. En fait, c'est le procédé de lutte contre l'abstentionnisme électoral de M. Abel Eyinga qui n'avait pas hésité à qualifier le code électoral, de « code d'exclusion » au regard du nombre de camerounais de 18 ans qu'il exclut, au profit de ceux de 20 ans (Nkainfon Perfura, 1994 : 226-227). D'où la réflexion de M. Magloire Ondoa, lorsqu'il souligne qu'on ne peut pas comprendre qu'un étudiant de 18 ans, titulaire d'un diplôme de maîtrise, donc a priori doté d'une certaine compétence, ne puisse pas prendre part au vote ; alors qu'un autre jeune, moins diplômé ou pas du tout, soit capable de voter même s'il ne jouit a priori d'aucune compétence politique, simplement parce qu'il est âgé de 20 ans et plus213(*).

Dans tous les cas, répondant aux logiques abstentionnistes, le président de la République va inviter les citoyens à s'inscrire sur les listes électorales en déclarant que : « Je vous invite instantanément a vous inscrire sur les listes électorales. Le droit de vote ne l'oubliez pas est l'un des droits fondamentaux du citoyen que celui-ci à le devoir d'exercer214(*) ». Cette position du chef de l'Etat vise avant tout à prendre position par rapport aux réserves émises par certains partis politiques d'opposition, organisations non gouvernementales et institutions internationales par rapport à la crédibilité d'ELECAM. Ce qui entre en droite ligne de la logique Bourdieusienne, qui veut que « la position sociale conditionne la prise de position ». Au-delà de la position du pouvoir, certains responsables politiques sans pourtant confirmer la crédibilité d'ELECAM, estiment qu'ils iront aux élections même avec ELECAM dans sa configuration actuelle, d'où cette déclaration de M. Paul Zambo : « Qu'ELECAM soit bon ou mauvais nous irons aux élections, il faut donc s'inscrire sur les listes215(*) ». Ainsi, les incitations aux inscriptions sont proférées à l'endroit de tous les citoyens par un certain nombre de responsables politiques. Par ailleurs, cela n'empêchera pas le SDF de continuer à conditionner son appel aux inscriptions avec la prise en compte de ses 11 préalables216(*) il s'agit de :

- La refonte des listes électorales.

- Le respect scrupuleux de la loi portant création et organisation d'Elecam, notamment les dispositions des articles 08 et 13 relatives à l'indépendance et à l'impartialité des membres du conseil électoral et de la direction générale d'Elecam.

- La nomination dans les meilleurs délais de ces nouveaux membres du conseil électoral et de la direction générale d'Elecam, ainsi que de l'application des mêmes dispositions aux représentations régionales, départementales et communales d'Elecam.

- L'introduction des données biométriques dans l'établissement des listes électorales et des cartes d'électeur.

- L'exclusion totale et sans ambiguité du MINATD du processus électoral.

- L'implication des partis politiques à tous les niveaux de prise de décisions notamment au sein de toutes les commissions chargées de l'organisation et de la conduite des élections.

- L'utilisation d'un bulletin de vote unique.

- L'instrumentalisation d'une élection présidentielle à deux tours.

- La dotation d'Elecam d'une autonomie financière effective.

- La mise en place des dispositions précises pour interdire l'engagement des fonctionnaires, des responsables publics et parapublics dans les campagnes électorales.

- La participation effective de la diaspora camerounaise aux échéances électorales.

Il en résulte que, les appels aux inscriptions sur les listes électorales sont parfois entravés par des exigences pouvant compromettre l'engouement des camerounais pour les inscriptions. Mais à côté de cette position du SDF, certaines églises n'ont pas hésité à appeler les citoyens à s'inscrire sur les listes électorales, c'est le cas de la conférence épiscopale et de l'assemblée générale de l'église présbitérienne217(*). C'est une prise de position importante lorsqu'on connaît le poids des églises au Cameroun et surtout leur emprise sur les citoyens. Au demeurant, les appels aux inscriptions sur les listes entrepris visent non seulement à inciter les camerounais à s'inscrire, mais aussi et surtout à leur faire participer aux élections.

B- LA MULTIPLICATION DES EXHORTATIONS A LA PARTICIPATION ELECTORALE

Le recours aux appels à la participation électorale mettra en jeu une fois de plus le rôle prépondérant des partis dans l'incitation des citoyens à la participation aux élections. Cependant, les exhortations du président de la République faisant de la participation aux élections une preuve de civisme afin de concurrencer le discours abstentionniste (Owona Nguini, 1997 : 698) démontre qu'au-delà des partis politiques, la participation constitue un enjeu important qui nécessite l'intervention des institutions républicaines. C'est ainsi que, le chef de l'Etat se déclara prêt à favoriser la démocratie en voyant ce qu'il faut faire pour encourager une participation massive des partis politiques aux élections (Owona Nguini, 1997 : 699). A cet effet, le gouvernement fera recours aux acteurs externes tels que, Valery Giscard D'Estaing, Charles Pasqua et Guy Penne, pour légitimer le processus électoral et convaincre les partis à participer aux élections. Dès lors, ces personnalités toutes Françaises inciteront les formations politiques d'opposition à aller aux élections législatives du 1er Mars 1992. A ce propos, l'une d'elles clamera que : « Le seul moyen de mesurer l'importance des partis politiques, c'est de pouvoir aller voter, on ne peut juger l'importance des partis qu'après le décompte des voix218(*) », l'objectif étant d'encourager les partis politiques consituant le pool de l'abstentionnisme à participer aux élections.

Par ailleurs, les autorités administratives demanderont aux citoyens de leurs localités respectives de faire le retrait de leurs cartes d'électeur afin de pouvoir prendre part au vote. C'est dans cette stratégie que s'inscrit la position du gouverneur du Littoral M. Gounoko Haounaye, qui exhorte les électeurs de retirer leurs cartes dans les différentes sous-préfectures de son territoire de commandement et plus précisement de la ville de Douala, lors des élections législatives et municipales de 2007219(*). Ceci est révélateur dans une région réputée être l'une des plus abstentionniste du pays depuis 1992, avec comme « grenier » le département du Wouri. On en a pour preuve les élections législatives de 1992, où le taux d'abstention était de 30.2% dans le Littoral (Owona Nguini, 1997 : 772) avec un taux de 35.93% dans le Wouri220(*). Tandis qu'à l'élection présidentielle de 1992, ce taux est de 26.28% dans le Littoral et de 24.1% dans le Wouri221(*). Suivant la même logique, à l'élection présidentielle de 1997, ce taux est de 35.54% dans le Littoral et de 43.17% dans le Wouri222(*). Alors qu'il est de 58.58% aux municipales de 1996 dans le Wouri, (Elan Tchoumba, 2004 : 41) il est de 68% au moment des inscriptions sur les listes électorales en Août 2010.223(*) Dans la même stratégie, le sous-préfet de l'arrondissement d'Ebolowa recommandera aux acteurs politiques d'insérer le volet « Distribution des cartes d'électeurs dans leur programme de campagne224(*) ». A la négligence des partis face à la distribution des cartes, les autorités administratives vont à travers leurs exhortations rappeler que la campagne ne sert à rien si les électeurs ne peuvent entrer en possession de leurs cartes, puisqu'elles seules leur permettront de participer au vote. Dans tous les cas, le souci de participation n'est pas la seule préoccupation des partis, mais aussi celle des autorités politiques et administratives. Le chef de l'Etat affimera par exemple que : « j'espère que vous serez nombreux à allez voter le 22/07/2007225(*) ». De même, plusieurs partis tels que : le RDPC, le SDF, l'UDC et l'AFP vont à la veille des législatives et municipales de 2007, recommander à leurs militants et sympathisants avec insistance de se rendre massivement dans les bureaux de vote. Dans la même dynamique, le président de la commission régionale de la campagne du RDPC va recommander aux présidents communaux et aux candidats de retirer les cartes d'électeurs et de les distribuer226(*) aux citoyens, afin qu'ils prennent part au vote le jour de l'élection. On constate donc que, la majorité des discours insiste sur l'importance de la participation électorale, en condamnant inversement l'abstention (Hastings, 1996 : 65). Cette situation s'est manifestée lors de l'élection présidentielle de 1997, par la campagne autour du mot d'ordre de « boycottez le boycott » (Sindjoun, 1999 : 313). Il faut comprendre alors que les acteurs politiques même ceux qui prônent l'abstention ne le souhaitent pas vraiment, mais par leur stratégie ils cherchent à ce que la participation des citoyens reflète réellement leur volonté. Cependant, ces exhortations à participer restent insuffisantes. C'est la raison pour laquelle il est entrepris des campagnes d'inscription sur les listes.

* 202 Cette banderole a été déployée dans l'arrondissement de FOKOUE au mois de novembre 2010.

* 203 Rapport Général de l'ONEL., 2002, op.cit., p. 14.

* 204 Rapport Général de l'ONEL., 2004, op.cit., p. 36.

* 205 Le président d'ELECAM a tenu ces propos sur Canal2 à l'émission « Parole d'homme » en date du 29/07/2010.

* 206 Cameroon Tribune n°8911/5110, du 13/08/2007.

* 207 Lire à ce sujet Le Messager n° 3212 du 26/10/2010, p. 4.

* 208 M.J-J EKINDI, est le président du mouvement progressiste(MP), et député, il a fait cette déclaration sur la CRTV-télé, le 31/12/2010, après le discours du chef de l'Etat dans lequel il réaffirmait sa confiance à ELECAM et invitait de facto les citoyens à s'inscrire.

* 209 Mme KAH WALLA est une ancienne responsable du SDF, elle est désormais à la tête de son propre parti, tandis que M. H. KAMGA, est membre de la société civile, coordonateur de « l'offre orange » dont l'objectif est de constituer une alternative pour les partis politiques. Ces deux personnalités ont soutenu ces positions sur Canal2 sur l'émission « Tous à l'antenne ».

* 210 M. TITI NWEL, est directeur de la commission citoyenne indépendante qui assiste les citoyens dans le processus d'inscription sur les listes électorales et au retrait de leurs cartes d'électeurs et est depuis le 07/07/2011, l'un des 18 membres d'ELECAM. Il a soutenu cette position dans le journal Le Messager, n°3220, du 05/11/2010, p. 6-7.

* 211 M. MBOUA MASSOCK est leader d'un parti politique, et est souvent considéré comme le père des villes mortes où il y a joué un rôle déterminant, il a fait cette déclaration sur Equinoxe-tv au journal de 20h, du 16/08/2010.

* 212Confère les propos de M.Henri EYEBE AYISSI lorsqu'il déclare : « ...A condition que nous soyons sûrs qu'ils vont voter Paul BIYA ».

* 213 M.ONDOA, a expliqué cette position lors du cours magistral de « droit électoral » que nous avons eu avec lui au mois de février 2011.

* 214 Cameroon Tribune n° 9756/5957 du 03/01/2011, p. 2.

* 215 M. P. ZAMBO, est responsable politique il a fait cette déclaration, sur Canal2 à l'émission « Tous à l'antenne » du 08/02/2011.

* 216 Le Messager n° 3200 du 08/10/2010, p. 3.

* 217 Cette position des églises a été diffusée sur les chaînes de télévisions du pays, comme Stv2 en date du 26/07/2011 à l'émission « Cartes sur table ».

* 218 Il s'agit des propos de M. Guy PENNE, cité par M.OWONA NGUINI.

* 219 Cameroon Tribune n°8892/5091, du 17/07/2007, p. 9.

* 220Ibid. n°5090 du 12/03/1992, p. 12.

* 221 Ibid. n°5244 du 24/10/1992, p. 7.

* 222Ibid. n°6462 du 24/10/1997, p. 10.

* 223 Voir à ce propos le site www.Elecam.Cm, consulté le 30/06/2011.

* 224 Ibid. n°8892/5091, du 17/07/2007, p. 9.

* 225 Extrait du discours du chef de l'Etat prononcé à l'ouverture de la campagne électorale pour les élections législatives du 22/07/2007, sur la CRTV.

* 226 Cameroon Tribune n°8894/5093, du 19/07/2007, p. 7.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille