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Impact de la politique marketing de Canalsat a Brazzaville

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par Michaelle Luverfie Solange BAMBI
E.S.G.A.E - Master2 2011
  

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SOMMAIRE

Introduction

Première partie : Cadre théorique et conceptuel du marketing et du marketing mix

Chapitre I : Cadre théorique et conceptuel du marketing

Section 1 : Définition, évolution et champ d'action du marketing

Paragraphe 1 : Définition et évolution du marketing

Paragraphe 2 : Champ d'action du marketing

Section 2 : Notion de marché

Paragraphe 1 : Définition et caractéristique du marché

Paragraphe 2 : Différents marchés de l'entreprise

Chapitre II : Cadre théorique et conceptuel du marketing mix

Section 1 : Politique de produit et politique de prix

Paragraphe 1 : Politique de produit

Paragraphe 2 : Politique de prix

Section 2 : Politique de distribution et de communication

Paragraphe 1 : Politique de distribution

Paragraphe 2 : Politique de communication

Deuxième partie : Pratique du marketing mix à CANALSAT

Chapitre I :

Introduction

Le monde capitaliste est caractérisé par une économie libérale. Dans ce contexte, l'économie est ouverte à la concurrence, les entreprises se doivent de faire preuve d'imagination, d'innovation et de créativité pour saisir les opportunités qu'offre le marché. De ce fait, le client est de plus en plus exigeant. Il connaît ce qu'il veut, il se crée son propre produit par l'expression de ses besoins. De toute évidence, comme ayant été démontré par plusieurs experts en sciences de gestion (surtout en marketing), il revient plus cher à une entreprise de recruter un nouveau client que d'en fidéliser un ancien. Les entreprises sont donc tenues à plus d'efforts de marketing pour rendre fidèle leurs clients actuels. Ces efforts conduisent au succès commercial de l'entreprise. En fait, une entreprise ne vit que si elle vend et elle ne vend que si elle adapte un plan commercial c'est-à-dire son marketing mix à l'environnement externe.

En République du Congo, nous observons depuis quelques années l'installation des entreprises privées ayant comme activité, la commercialisation des bouquets de télévision satellitaire. Particulièrement le marché de Brazzaville. Tel est tout justement l'objet de notre travail.

L'installation des entreprises, est, sans doute, due à l'insatisfaction des consommateurs par rapport à la qualité des programmes et des images diffusées par les différentes chaines locales de la République Démocratique du Congo et les deux Congo représentent près de 50 chaines dont les ¾ pour la RDC.

L'entreprise CANALSAT est l'une des entreprises présente sur le marché congolais des bouquets de chaines satellitaires avec ses différentes offres et formules satellitaires. L'arrivée de CANALSAT révolutionne le paysage audiovisuel africain en général et congolais en particulier. Le bouquet de télévision diffusé à l'origine sur le continent africain est Canal+ AFRIQUE.

CANALSAT désigne un bouquet de télévision initialement lancé sur la dénomination de canal satellite en version analogique puis numérique. Son activité principale est la Télévision par satellite, télévision par ADSL, télévision par câble et la TNT.

Etant leader sur le marché congolais et ayant une grande part de marché dans la diffusion des chaines satellitaires, CANALSAT est confronté, à ce jour, à un seul concurrent sur le marché de Brazzaville. MNCOM qui offre des chaînes satellitaires mais dans un registre moins important et à prix très compétitif.

Face à cette concurrence qui pourrait s'avérer redoutable, CANALSAT se doit de bâtir une stratégie marketing conforme et adaptée à la nouvelle donne. Cette stratégie consisterait à valoriser le produit, stabiliser le prix, redynamiser ses canaux de distribution et promouvoir son produit par une communication de masse adaptée à la cible.

Une telle stratégie ne peut être mise en application que par la mise en oeuvre d'une politique marketing à savoir, le marketing mix, qui est une démarche permettant l'application cohérente des quatre variables fondamentales:

Ø Le produit (Product)

Ø Le prix (Price)

Ø La distribution (Place)

Ø La communication (promotion).

Le marketing mix est le maître-mot de notre travail de par son importance au sein d'une entreprise en situation de concurrence.

De ce fait, notre thème intitulé « L'impact de la politique marketing de CANALSAT à Brazzaville » se justifie, car ce thème n'a pas encore fait l'objet d'une étude au préalable

Notre étude permettra de cerner le marketing mix de CANALSAT au niveau de Brazzaville afin d'en évaluer l'impact sur les consommateurs, tel est l'objectif général de notre travail.

Sachant que toute entreprise évolue dans un environnement dynamique, CANALSAT se devrait de revoir continuellement son action marketing.

Par ailleurs, cette étude permettra d'atteindre trois objectifs spécifiques à savoir :

· analyser le marché de CANALSAT ;

· connaître l'impact du mix marketing sur les consommateurs à Brazzaville;

· proposer les stratégies pour améliorer son marketing mix.

Et la problématique poursuivie par notre étude s'articule sur une question :

Ø Le leadership de CANALSAT serait-il dû à une application concrète du marketing mix ?

Cette problématique nous conduit à examiner l'hypothèse suivante :

Ø Hypothèse : Les ventes des produis CANALSAT ne se font pas grâce à une application concrète du marketing mix car ses messages publicitaires ne sont pas orientés vers un public cible.

Pour mieux cerner le problème posé nous avons consulté une documentation :

Chirouze A. et Chirouze Y. dans leur ouvrage `'INTRODUCTION AU MARKETING initiation à la cybermercatique '' en plus de parler du marketing mix, ils intègrent la cybermercatique

Dans la 13e édition du `' Marketing management'' de Kotler P. et Dubois B, les auteurs traitent non pas seulement du marketing mix, mais aussi des stratégies de construction d'une politique de produit et des stratégies de choix et d'animation des circuits de distribution.

Lendrevie Levy Lindon dans son ouvrage `' Mercator : Théories et nouvelles pratiques du marketing'' souligne l'aspect marketing en montrant son rôle, et en plus de cela, les moyens d'actions du marketing et les différentes politiques du marketing.

Bakossika Lipika Claude P. dans son mémoire « analyse du marketing mix du produit source mayo » à Brazzaville, met l'accent sur le marketing mix du produit source mayo ainsi que son application sur la SN PLASCO.

Kiesse Lyse F. dans son mémoire `' Le marketing mix dans la micro entreprise congolaise : cas des ateliers de vannerie de la ville de Brazzaville `' montre l'aspect de la non applicabilité du marketing par les artisans et dégage les avantages liés au marketing mix dans ce secteur.

BAMBOUS PENDA N. G. dans son mémoire `'Analyse de la stratégie de vente des bouquets TV satellitaires : cas de MOSAÏQ TV'' souligne les différentes stratégies que l'entreprise met en oeuvre pour la vente de ses bouquets et suggère une meilleure stratégie ; vue le niveau de son concurrent.

Concernant l'approche de notre travail, notre réflexion suit une méthode bipolaire de confrontation entre la théorie et la pratique. La recherche documentaire et le travail sur le terrain nous ont permis de recueillir des informations suivantes :

Ø La recherche documentaire nous a permis de mieux comprendre ce qu'est le marketing mix par le biais des ouvrages, des travaux, des cours à l'E.S.G.A.E et à l'internet ;

Ø L'enquête sur le terrain consistera en un sondage auprès du public avec comme population mère la population de Brazzaville et un échantillon tiré au hasard constitué de 70 individus avec une moyenne de 10 individus par arrondissement. Nous allons prendre comme caractéristique des enquêtés de sexe (féminin et masculin), la situation géographique (les sept arrondissements de la ville de Brazzaville), la catégorie socioprofessionnelle (cadre moyen, supérieur, élèves/étudiants, autres), l'âge (la tranche d'âge choisie sera comprise entre 18ans et plus).

Pour traiter nos données nous procèderons par l'analyse statistique classique, qui repose sur les statistiques des fréquences relatives. Les informations collectées seront dépouillées puis analysées et les résultats de l'analyse nous permettrons de faire une interprétation conformément aux objectifs poursuivis soit pour infirmer soit pour confirmer les hypothèses émises en supra.

Bien que l'on ne parvienne à rien sans efforts, dans ce monde où rien n'est donné, mais il n'en demeure pas moins vrai que les difficultés rencontrées sur le terrain sont réelles.

La restitution de notre travail d'études est présentée en deux parties  comportant chacune deux chapitres, deux sections et deux paragraphes.

La première partie traite du cadre théorique. Au chapitre premier, nous présentons la démarche marketing de sa définition jusqu'à son champ d'action, suivie de la notion de marché ; et du marketing mix avec ces 4P (produit, prix, place, promotion) au deuxième chapitre.

La deuxième partie est consacrée à l'analyse de notre étude. Le premier chapitre est réservé à la présentation et l'analyse du marché de CANALSAT, le deuxième chapitre est consacré à l'impact du marketing mix de CANALSAT sur l'évolution des ventes à Brazzaville suivie des suggestions

Première partie : Cadre théorique et conceptuel du marketing et du marketing mix

Cette première partie essentiellement théorique est basée sur un rappel des généralités du marketing et de la notion de marché (au chapitre I) suivie du Marketing mix avec les quatre (4) P (au chapitre II)

Chapitre I : Cadre théorique et conceptuel du marketing

Créé à partir de l'expression anglaise market (marché), le terme marketing traduit l'idée de base qui prend en compte l'opinion des consommateurs en amont d'une décision d'entreprise ou de toute action commerciale. C'est la victoire de l'économie de marché sur l'économie de production. La production est ramenée au simple rang d'outil permettant d'élaborer les produits ou les services correspondant aux besoins des consommateurs.

La démarche marketing d'une entreprise se fait en trois temps qui correspondent aux trois facettes du marketing : une démarche d'abord analytique, puis stratégique (ces deux démarches peuvent être regroupées sous le mot « Mercatique »), et enfin une démarche opérationnelle (Marchéage).

- La démarche analytique : première phase de la démarche marketing, elle étudie les différentes composantes du marché et de son environnement avant toute décision stratégique.

Ces études, qualitatives et quantitatives, portent généralement sur le marché : principaux acteurs (fournisseurs, concurrents, clients), environnement produits, circuits de distribution, mode de communication...

Une partie de l'étude porte également sur l'entreprise, ses produits, ses marques, sa distribution, sa communication...

- La démarche stratégique : le marketing stratégique permet de définir les objectifs généraux de l'entreprise, de choisir un (ou plusieurs) marché-cible, d'adapter une stratégie de segmentation du marché, de positionner les produits sur ce marché... Il correspond à un élément de prises de décisions concernant l'entreprise.

- La démarche opérationnelle : le marketing opérationnel a pour but de concrétiser les choix effectués précédemment. Le responsable marketing doit en fonction de la stratégie adoptée, développer un plan d'action pour chaque composante du produit (ou service)

o Plan produit (élaboration du produit, de son emballage...),

o Plan prix (détermination et test de prix),

o Plan distribution (Choix d'un réseau de distribution, merchandising, management des forces de vente...),

o Plan communication (publicité, promotion des ventes...).

Ce premier chapitre concerne le marketing, de sa définition à son champ d'action en passant par son évolution à la première section et de la notion de marché (sa définition, ses caractéristiques et les différents marchés d'une entreprise) à la deuxième section.

Section 1 : Définition, évolution et champ d'action du marketing

Paragraphe 1 : Définition et évolution du marketing

A. Définition du marketing

Les définitions du marketing sont nombreuses, mais elles traduisent toutes une même originalité. Le marketing représente un nouvel état d'esprit s'appuyant sur de techniques précises qui visent à satisfaire dans les meilleures conditions les besoins de la clientèle.

C'est une démarche qui, fondée sur l'étude scientifique des désirs des consommateurs, permet à l'entreprise, tout en atteignant ses objectifs de rentabilité, d'offrir à son marché-cible un produit ou un service adapté1(*).

En 1948, L'American Marketing Association définissait ainsi le marketing : « le marketing est la réalisation des activités de l'entreprise destinées et associées à la diffusion de biens et services des producteurs aux consommateurs ou aux utilisateurs »2(*)

Cette définition est la plus proche de l'étymologie : to market, mettre sur le marché, commercialiser. La fonction marketing était pensée unidirectionnelle : de l'entreprise vers le client. On était encore loin du « concept marketing » qui a émergé plus tard, selon lequel le rôle de l'entreprise est d'écouter et de satisfaire les besoins des clients.

Des années 1970 jusqu'en 2004, la définition de l'American Marketing Association, reproduite dans bon nombre de manuels, était la suivante : « Le marketing consiste à planifier et mettre en oeuvre l'élaboration, la tarification, la promotion et la distribution d'une idée, d'un bien ou d'un service en vue d'un échange mutuellement satisfaisant pour les organisations et les individus ».

Cette définition descriptive soulignait un certain nombre de traits significatifs :

- la double dimension stratégique et opérationnelle du marketing ;

- les 4p : politiques de produit, de prix, de distribution (placement) et de promotion-publicité ;

- les différents objets d'application : biens, services et idées ;

- la finalité du marketing : créer de la satisfaction mutuelle 

C'est sans doute ce dernier aspect qui prête le plus à discussion : la satisfaction des clients est-elle la finalité du marketing ou un moyen obligé dans un contexte de libre choix et de libre concurrence ? La définition de L'American Marketing Association, dont le rôle est de promouvoir la profession, tend à montrer le marketing sous un jour vertueux...

Lendrevie J3(*)., propose une définition condensée plus « réaliste » du marketing : « Le marketing est moyen d'action qu'utilisent les organisations pour influencer en leur faveur le comportement des publics dont elles dépendent ».

Cette définition souligne que :

- Le marketing est essentiellement orienté vers l'action ;

- Le marketing est un moyen à la disposition des organisations au-delà des seules entreprises : les principes et les techniques du marketing s'appliquent aux entreprises du secteur marchand tout autant, avec les politiques et même aux institutions religieuses.

- Le marketing met en oeuvre une stratégie d'influence : l'influence n'est pas nécessairement la manipulation, mais elle s'inscrit clairement dans un jeu de pouvoir entre l'organisation et ses publics

- Le marketing s'inscrit dans l'espace du choix et non de la contrainte : dans un espace de libre discussion et de liberté de pensée et d'action, chacun influence autrui par sa façon d'être et d'agir. Ni les entreprises, ni les organisations n'ont le monopole de l'influence et le marketing est une stratégie parmi tant d'autres ; la liberté est de plus la condition nécessaire de l'influence : le marketing n'a pas sa place dans un univers de contrainte ou d'absence de choix.

Voici une définition développée du marketing selon Lendrevie J4(*). « le marketing est l'effort d'adaptation des organisations à des marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur des comportements des publics dont elle dépendent, par une offre dont la valeur perçue est durablement supérieure à celle des concurrents ».

Dans le secteur marchand, le rôle du marketing est de créer de la valeur économique pour l'entreprise en créant de la valeur perçue par les clients ». 5(*)

De cette définition découle le fait que :

- Le marketing est un effort d'adaptation : les organisations dépendent de leurs publics et qu'elles n'ont pas de pouvoir de contrainte;

- Le marketing a pour rôle de créer une valeur aperçue supérieure à celle des concurrents : sur des marchés concurrentiels, le meilleur moyen d'influencer le comportement de ses publics est de proposer une offre dont la valeur est perçue positivement par les clients. La valeur d'une offre n'existe pas en soi, elle est toujours relative à celle des concurrents. Le marketing s'inscrit dans un univers concurrentiel et la meilleure offre, à un moment donné, peut cesser d'être le lendemain par l'action des concurrents.

- Le marketing s'inscrit dans la durée : il faut non seulement conquérir les clients mais les fidéliser. C'est pourquoi la proposition de valeur qui est faite aux clients ne doit pas seulement paraitre supérieure aux concurrents avant l'achat, pour influencer la décision, mais également à l'expérience et, après celui-ci, par le biais d'un programme relationnel.

B. Evolution du marketing

Le marketing n'a pas toujours existé. Il trouve son origine dans l'évolution de l'économie, au début du siècle dernier : les mutations économiques majeures du XXe siècle ont influé directement sur l'avènement et la transformation progressive du marketing. Les mutations économiques du siècle dernier.

- Jusqu'à la première guerre mondiale, dans les pays développés, l'activité économique était dominée par la production. L'offre était souvent supérieure à la demande solvable. La vente était une activité secondaire qui permettait l'écoulement des produits vers les consommateurs.

- La crise de 1929 va modifier radicalement le paysage économique. La surproduction due à la baisse de la demande solvable pousse les entreprises à développer la vente des produits pour écouler leur production. C'est l'époque de la création des premiers magasins populaires en France (1929 : Uniprix ,1931 : Prisunic, 1932 : Monoprix). Aux Etats-Unis, le développement de la pratique du marketing s'accompagne d'une réflexion sur la discipline ; la première revue « Journal of marketing » nait 1936.

- La reprise après la seconde guerre mondiale va encore accentuer ce phénomène : la demande augmente fortement, les capitaux affluent ; les capacités de production connaissent une croissante très forte, la concurrence est de plus en plus vive. La vente des produits va peu à peu supplanter la production et prendre une place prépondérante dans l'activité économique. Le développement de politiques des marques pousse les entreprises à faire davantage connaitre leurs produits par la publicité et à s'organiser pour les vendre de façon plus efficace. C'est dans les années cinquante que le marketing se propage dans les économies capitalistes évoluées, en France notamment, via les filiales des sociétés américaines.

- Les années soixante consacrent l'avènement de l'économie de marché, apparue dans le nord-est des Etats-Unis dès les années 1920, et de la pensée marketing, ce que Peter Drucker5(*) traduira quelques années plus tard , dans son ouvrage « La nouvelle pratique de la direction des entreprises »(Editions d'Organisation, 1975) par une phrase devenue célèbre : «  Fabriquez ce que vous pouvez vendre, plutôt que d'essayer de vendre ce que vous pouvez fabriquer » .C'est le marché, et les besoins et motivations des consommateurs (puis ensuite leurs critiques, avec la naissance du consumérisme, qui vont déterminer la production.

Cette période voit la création et le développement des premiers hypermarchés et grande distribution en général.

- La crise du pétrole, en 1973 ; et ses incidences en matière d'inflation, de chômage, de diminution de la croissance, va entrainer une concurrence sévère sur le prix (apparition des produits génériques dans les grandes surfaces) et l'idée, en Allemagne, de la création d'une nouvelle forme de distribution, le hard discount. Dans les économies développées, le marketing de masse arrive à son apogée dans les années soixante-dix. Les entreprises communiquent de plus en plus sur leurs marques pour imposer leurs produits dans la grande distribution.

- Vers la fin des années soixante-dix, la concurrence grandissante favorise un virage vers un marketing plus segmenté : de nombreuses entreprises cherchent à démarquer leurs produits de la concurrence en les positionnant sur des créneaux moins porteurs mais aussi moins concurrencés.

- Entre les années quatre-vingt-cinq et quatre-vingt-quinze, le rééquilibrage progressif de l'économie mondiale, la baisse généralisée de l'inflation et la lente inflexion de la courbe du chômage vont permettre un retour vers la qualité, le service, et marquer les prémices d'un marketing plus adapté au client.

- Les dernières années du XXe siècle voient à la fois une quasi mondialisation du marketing après l'écroulement de presque tous les régimes communistes et l'avènement, toujours au Etats-Unis, de la « Nouvelle économie » (internet, téléphonie, la majorité des grands groupes de distribution propose peu à peu des sites de vente de produits sur internet. Une réorganisation de ce nouveau mode de distribution de dessine peu à peu.

Les mutations économiques du début du XX siècle

Les années 2000 débutent avec un certain nombre d'éléments économiques marquants :

- L'explosion de la « Nouvelle économie » : le dégonflement de la « bulle internet » entraine la fermeture de nombreux sites de vente de produits économiques non rentables ;

- La suprématie du « tout numérique » : la technologie numérique s'impose en force dans de nombreux domaines (télévision, photographie, vidéo, internet, musique...) et bouleverse de nombreux marchés et une multitude d'habitudes de la part des consommateurs ;

- L'augmentation du cours du pétrole, qui a atteint des sommets historiques l'entrée de quelques grands pays émergents dans l'économie mondiale :l'Inde, avec l'OPA réussie de Mittal Steel sur Arcelor, la Chine, dont le budget de recherche et développement se situe au troisième rang mondial derrière ceux des Etats-Unis et de l'Union européenne, la République populaire du Vietnam, qui vient d'intégrer l'Organisation mondiale du commerce(OMC). Un rééquilibrage de l'économie mondiale est en train de s'opérer.

- La prise de conscience des politiques de la nécessité de préserver l'environnement des effets de l'activité humaine.

La naissance d'un esprit marketing a entrainé des modifications profondes dans la structure des entreprises.

Traditionnellement, l'organisation de l'entreprise était structurée autour de la production, autour de laquelle gravitaient des services administratifs et commerciaux.

L'entreprise fabriquait des produits pour un marché qu'elle connaissait souvent peu car elle pouvait écouler toute sa production sans se préoccuper beaucoup de ses clients.

Avec le marketing, l'organisation structurelle de l'entreprise a été radicalement modifiée : le service marketing (et avec lui la connaissance du marché) occupe une place centrale autour de laquelle s'organisent les autres services de l'entreprise.

La production prend souvent une place de plus en plus restreinte avec la multiplication des sous-traitants.

Cette nouvelle structuration permet à l'entreprise de réagir beaucoup plus rapidement aux modifications de tendance du marché.

Paragraphe II : Champ d'action du marketing

Jadis le marketing était spécifique aux entreprises industrielles et commerciales pour la création et la vente de leurs produits.

Mais de nos jours, avec la nouvelle conception du marketing, on constate un élargissement du marketing dans des secteurs autres que la production des biens.

Nous constatons de plus en plus l'émergence du marketing dans le secteur des services.

Le marketing s'applique maintenant à la totalité de la société en intégrant les collectivités territoriales, les administrations, les associations, les parties politiques, les syndicats,...

Tout comme l'entreprise industrielle, ces organisations ont des produits à promouvoir tels les hommes politiques, les services. Et elles utilisent les techniques réservées à l'origine aux seules entreprises.

Section II : Notion de marché

Paragraphe I : Définition et caractéristiques du marché

A. Définition du marché

Le marché peut être définit comme un lieu de rencontre entre l'offre et la demande d'un bien. Au sens du marketing un marché est un groupe de consommateurs qui possèdent des caractéristiques communes en termes de besoins, de désirs et qui constituent donc les acheteurs actuels ou potentiels, présents ou futurs d'un produit spécifique.

Le marché d'un bien est selon ALBERTINI T6(*). Formé :

- Des clients actuels de l'entreprise, c'est-à-dire du marché de la firme ;

- Des clients actuels des entreprises concurrentes. Il convient ici de mener des actions marketing pour « arracher » ces clients de la concurrence

- Des non-consommateurs relatifs (clients potentiels). Ce sont des consommateurs qui n'achètent pas le produit actuellement mais qui sont susceptibles de le faire plus tard. Ils constituent une cible des efforts marketing.

- Des non-consommateurs absolus .Ces derniers n'achètent pas et n'achèteront jamais le produit de l'entreprise considérée, pour des raisons d'ordre physique, économique ou philosophique.

B. Caractéristique du marché

Un marché se caractérisé par :

- La part de marché : elle est l'indicateur d'efficacité commerciale pour une entreprise, la part de marché désigne la position qu'occupe une entreprise sur un marché.

- Le taux de pénétration : il permet d'évaluer les possibilités de croissance d'un marché. Autrement dit, il permet d'évaluer les possibilités de ventes supplémentaires auprès des nouveaux consommateurs ou au contraire si le marché est déjà saturé.

- Les acteurs du marché : sont acteurs sur un marché toutes personnes physiques ou morales qui sont constamment en interrelation sur un marché. Autrement dit, ils agissent les uns envers les autres sur le marché.

Paragraphe II : Différents marchés de l'entreprise

Une entreprise en fonction de ses objectifs, ses stratégies, ses secteurs d'activités, sa taille a principalement cinq types de marchés, notamment :

- le marché principal : constitué d'un ensemble des produits semblables au produit et directement concurrent.

- Le marché générique : composé d'un ensemble des produits semblables et directement concurrents au produit du marché. Exemple : le transport est le marché générique du marché principal du chemin de fer ;

- Le marché environnant : est un marché comprenant l'ensemble des produits différents du marché principal mais répondant aux mêmes besoins et satisfactions que ceux du marché principal ;

- Le marché support : concerne l'ensemble des produits dont la présence est nécessaire à la consommation du produit étudié ;

- Le marché complémentaire : concerne l'ensemble des produits auxquels recourt le marché principal.

Chapitre II : Cadre théorique et conceptuel du marketing mix

On désigne par le terme anglo-saxon « marketing mix » le choix, puis le dosage aussi cohérent que possible, que les gestionnaires effectuent parmi l'ensemble des variables commerciales.

L'habitude a d'ailleurs été prise de regrouper sous quatre rubriques principales ces moyens d'action. C'est ainsi qu'à la suite de l'américain McCarthy on assimile le marketing mix à la combinaison de quatre éléments, les « 4P », soit en anglais : « Product », « Price », « Promotion », « Place »7(*).

A cela s'ajoute la force de vente qui est de nos jours considéré comme un élément essentiel du marketing mix selon DEMEURE C8(*) , pour l'entreprise, la force de vente représente une équipe d'hommes et de femmes dont le rôle est de vendre des produits aux clients potentiels. Elle constitue le dernier maillon, indispensable pour permettre à l'entreprise de gagner de l'argent. Ce dernier maillon est aussi le premier et le seul en contact direct avec le marché, d'où son importance en termes de remontées d'informations au service marketing de l'entreprise.

D'autres éléments intègrent le marketing mix de nos jours, tel que le cinquième P, le  packaging («  emballage »). Généralement, celui-ci est considéré comme une composante du produit. Toutefois cela ne concerne que les produits physiques, et non pas les services qui représentent désormais la majorité des échanges commerciaux et donc des actions marketing. On considère le personnel comme un des P du marketing mix, il est souvent pris pour le cinquième P.

Aujourd'hui, on voit apparaître les 5C (autre  segmentation arbitraire pouvant aussi rendre l'analyse exhaustive) :

§ Company (Société) : Gamme de produits - Image au sein du marché - la Technologie - la culture de l'entreprise - les objectifs.

§ Customer (Clients) : la taille du marché et sa croissance segments du marché -les sources d'information sur le client - facteurs saisonniers processus d'achat (par impulsion ou par prudence).

§ Competitors (Concurrents) : direct, indirect - parts de marché les forces et les faiblesses des concurrents.

§ Collaborators (Collaborateurs) : distributeurs - fournisseurs détaillants, etc.

§ Context (Contexte) : facteurs de macro environnement.

La légitimité du modèle des 4P est aussi remise en cause concernant les services car elle parait insuffisante. C'est pourquoi, il existe de nos jours un nouveau modèle.

Celui-ci tient compte des spécificités de la `'SERVUCTION'' (création d'un service) qui sont l'intangibilité, mais aussi l'hétérogénéité et le caractère périssable de ceux-ci. Le modèle de 7P ajouté, en plus des quatre catégories habituelles (Product, Price, place, promotion), les suivantes :

- Process : caractérisée par l'interaction avec le client (ex : accueil, conseil, horaires d'ouverture etc.)

- People : capacité de la force de vente (présentation, formation, etc.)

- Physical evidence ou «  Physical support » (support physique) : composantes matérielles du magasin (vitrine, organisation des rayons etc.), du service (ex : Rapport annuel pour un expert comptable ; relevé de compte, carnet de chèque, ou carte bancaire pour une banque), ou identifiant le personnel, qui fait partie intégrante de la production pour un service (ex : uniforme ou tenue du personnel)

Section I : Produit et prix

Le produit et le prix constitue l'offre que fait une entreprise aux consommateurs actuels et potentiels, cette offre se manifeste en terme de bien que propose l'entreprise et du prix associé à ce produit.

Paragraphe 1 : Produit

Le produit est l'une des composantes du marketing mix traditionnel avec le prix, la distribution et la communication. La politique de produit consiste à concevoir, organiser et renouveler ce que l'entreprise vend ou propose à ses clients, qu'il s'agisse d'un bien ou d'un service.

Le produit est souvent compris comme un bien fabriqué et commercialisé par l'entreprise. Le marketing des produits consiste alors à s'occuper de la conception et de la gestion des produits de l'entreprise9(*).

La politique de produit comprend notamment les choix relatifs aux caractéristiques des produits, à la politique de gamme, aux choix des marques ou labels, au design et au packaging.

A. Définition du produit

Le produit est un ensemble d'éléments matériels et immatériels remplissant des fonctions d'estime que le consommateur désire pour les services qu'il rend et sa capacité à satisfaire un besoin.

Il se définit par des éléments matériels (technologie, qualités physiques, conditionnement, etc.), des éléments fonctionnels (ce à quoi il sert), auquel il est bon d'ajouter des éléments d'image, des éléments immatériels qui résultent de l'ambiance générale que le marketing a su utiliser pour entourer le produit : valorisant ou non, jeune ou non, dynamique ou non.

Les éléments matériels sont les caractéristiques techniques et physiques du produit, tandis que les éléments immatériels sont des attributs qualitatifs et symboliques perçus par le consommateur10(*).

Pour résumer, conservons à l'esprit que le produit comporte des aspects :

- Techniques : sa qualité intrinsèque, la matière, la résistance, etc

- Psychologiques : l'intérêt spécifique pour une personne, sa possibilité de se réaliser ;

- Sociaux : l'image qu'il véhicule auprès des autres

B. Eléments du produit

Un produit est une proposition de satisfaction offerte à un certain prix. Il rend des services, ce qui fait dire qu'un produit est un ensemble des services recherchés par l'utilisateur.

La classification11(*) des produits se fait généralement en fonction de plusieurs caractéristiques. La classification permet au décideur marketing d'orienter ses actions. Il y a plusieurs classifications possibles pour les produits :

- La classification selon la durée de vie du produit :

· Les biens durables

· Les biens périssables

· Les services

- La classification selon le comportement d'achat (grande consommation)

· Produits d'achat courant

· Produits d'achat réfléchi

· Produits de spécialité

· Produits non recherché

- La classification selon la place dans le processus de production (biens industriels)

· Les matières premières et composantes

· Les biens d'équipements

· Les fournitures et services

- La classification par fréquence d'achat

· Biens banals

· Biens anormaux

- La classification par degré de nouveauté :

· Produits nouveaux

· Produits anciens

Un bien est considéré nouveau quand il est nouveau pour le consommateur

A cela, peuvent s'ajouter quelques notions associées au produit telles que :

- La personnalisation : de plus en plus d'entreprises se différencient en proposant des produits personnalisés en fonction des souhaits de chacun. La personnalisation dans ce contexte est perçue comme étant un produit.

- La performance : elle correspond au niveau de résultat obtenu avec les caractéristiques choisies pour le produit. Elle devient un outil essentiel de différenciation au fur et à mesure que les entreprises cherchent à proposer de la valeur, correspondant au rapport entre la performance perçue et le prix demandé.

- La conformité : elle exprime dans quelle mesure un produit respecte, dans les conditions normales d'utilisation, les spécifications préétablies.

- Le design : La notion de design est au coeur de la conception d'un produit. Le design rassemble l'ensemble des éléments qui affectent l'apparence et le fonctionnement du produit pour son utilisation.

Pour l'entreprise un produit bien conçu est facile à fabriquer et commercialiser. Pour le client, il doit être agréable à utiliser et à regarder, facile à ouvrir, à installer, à maîtriser, à réparer et, le moment venu, à abandonner

- L'assortissement : est l'ensemble des gammes et articles proposés à la vente par une entreprise.

- La gamme : désigne un ensemble de produits de la même catégorie commercialisés par la même entreprise.

- Le conditionnement : est l'ensemble des activités liées à la conception et à la fabrication de l'emballage du produit. Un bon conditionnement facilite l'utilisation du produit tout en donnant envie de l'acheter et de l'utliser.

Un bon conditionnement facilite l'utilisation du produit en donnant envie de l'acheter et de l'utiliser.

- L'étiquette : c'est la partie du conditionnement qui contient l'information décrivant le produit. Elle apparaît sur le conditionnement ou à l'intérieur (comme dans le cas de produits pharmaceutiques)

- Les garanties : les entreprises doivent proposer des produits qui fonctionnent pendant une durée minimale acceptable par les consommateurs.

C. Cycle de vie du produit

L'entreprise fabrique des biens en vue de satisfaire des besoins, mais ces derniers changent, évoluent avec le temps. Les produits ont donc une vie composée de différentes phases comparables à celles de l'existence d'un être humain12(*).

On peut définir le cycle de vie du produit comme l'analyse des grandes étapes de sa vie, de la conception jusqu'à la décision finale de le maintenir du marché13(*)

Comme l'indique le schéma ci-dessus :

· Le lancement ou phase d'introduction : Cette phase est caractérisée par un lent démarrage des ventes, des profits négatifs et une absence de concurrence. Cette phase se poursuivra sur une période plus ou moins longue selon la réponse du consommateur, plus le consommateur modifiera promptement ses habitudes, plus rapidement l'étape suivante du cycle de vie sera atteinte. Par ailleurs, certains facteurs peuvent aussi retarder la pénétration du marché : problèmes techniques dans la production, résistance du réseau de distribution à accepter le nouveau produit, capacité de production insuffisante, vigoureux combat d'arrière-garde de la part de firmes vendant des produits substituts... à mesure que la concurrence fera son apparition et que le consommateur se familiarisera avec le produit, le nombre de variétés de celui-ci grandira et un plus large éventail de consommateurs sera atteint. En générale, le prix de vente de cette innovation sera plus élevé à cette étape, en terme relatifs, que lors des autres phases du cycle de vie.

Pour le lancement, il y a plusieurs stratégies de prix possibles :

- Stratégie de haut de gamme : lancer le produit à un prix élevé et avec une forte campagne de promotion ;

- Stratégie de pénétration massive : le prix du produit est relativement bas avec un budget de promotion élevé ;

- Stratégie de bas de gamme : le prix du produit est faible et le budget de la promotion aussi ;

- Stratégie de pénétration sélective : Lancer le produit à un prix élevé mais avec un effort promotionnel faible.

· La croissance : les ventes augmentent et le marché s'élargit : le nombre de distributeurs s'accroit mais la concurrence croit également, les entrées de trésorerie se font plus importantes mais l'entreprise continue à perdre de l'argent

· La maturité : le marché connaît une certaine saturation (tous les clients potentiels sont maintenant acheteurs du produit), les concurrents se font plus agressifs mais le produit dégage maintenant sa pleine rentabilité.

· Le déclin : les ventes baissent, les produits concurrents gagnent des parts de marché, il faut modifier le produit pour le relancer ou quitter le marché.

Paragraphe II : Le prix

A. Définition du prix

Le prix est la seule variable qui n'engendre pas de coût et qui procure des recettes. Pour le client, le prix peut être vu simultanément comme la somme des coûts, de la marge du vendeur et des taxes diverses ou comme le montant qu'un client est prêt à payer pour ce produit (selon les théories de l'école autrichienne). La demande est généralement élastique : le nombre d'achats évolue par rapport à l'évolution du prix.

Le prix peut être également vu de manière qualitative (fixe variable), de manière dynamique (politique de solde) ou relationnelle (politique de fidélisation).

Le prix est : « La traduction économique de la valeur d'un produit sur le marché » C'est aussi la seule composante du marketing mix qui va permettre à l'entreprise de gagner de l'argent. D'où son importance stratégique pour les entreprises et pour le consommateur qui doit, lui, débourser cette somme d'argent pour acquérir le produit.

A. Contrainte de l'entreprise en matière de prix

La fixation d'un prix pour un produit à des contraintes par rapport à l'entreprise. Ces contraintes sont les suivantes :

- Le pouvoir des autres firmes : s'aligner sur le prix de la société leader pour éviter ou stopper une guerre des prix (après une période de concurrence âpre)

- Les pouvoirs publics : les techniques de contrôle de l'évaluation des prix.

B. Objectifs de fixation de prix

Selon Claude DEMEURE, les objectifs de la politique de prix sont les suivant :

- Objectifs de rentabilité : fixer un prix qui permet une bonne rentabilité sans avoir d'effet sur la demande ;

- Objectifs de volume : les quantités vendues dépendent du taux d'élasticité du produit par rapport au prix. L'objectif d'augmentation des ventes sera atteint par la fixation d'un produit peu élevé. L'objectif d'augmentation du volume d'un chiffre d'affaires sera atteint par la fixation d'un prix élevé ;

- Objectifs par rapport à la concurrence : pour arriver à une certaine stabilisation des prix des produits en concurrence ou pour s'aligner sur les concurrents.

- Objectifs liés à la ligne de produits : le prix d'un produit peut entraîner des conséquences sur les ventes d'un autre produit de la ligne

On rencontre deux types de stratégies à ce niveau :

· La stratégie de baisse des prix (La politique de pénétration) : motiver plusieurs raisons entre autres l'augmentation de la part de marché, la répercussion d'une diminution des coûts, réponse à la baisse des prix d'un concurrent, élimination d'un concurrent.

· La stratégie de hausse de prix (La politique d'écrémage) : utiliser pour plusieurs raisons telles que la répercutions d'une augmentation des coûts (matière première par exemple), l'accroissement de la rentabilité, l'augmentation de la demande (liée à une saturation des capacités de production qui restent cependant insuffisantes).

- Objectifs liés à la ligne de produits : le prix d'un produit peut entrainer des conséquences sur les ventes d'un autre produit de la ligne

Les objectifs de fixation de prix pour S. Delerm14(*), sont les suivants :

- Maximiser le profit : tel est l'objectif décrit par la théorie économique : c'est aussi le plus ambitieux de tous, car bien rares sont les situations qui permettent de pratiquer le calcul de la marge ;

- Réaliser un taux de rendement des investissements : ce taux est généralement fixé à l'avance par les dirigeants afin d'obtenir un rendement satisfaisant du capital employé. Cet objectif parait tout aussi ambitieux que celui de maximisation du profit ; l'un comme l'autre imposent, en effet, de mettre en place une lourde procédure administrative afin de maîtriser les données financières et commerciales de l'entreprise.

- Stabiliser les prix et les marges : la plupart des entreprises redoute les variations imprévisibles des prix de vente et par conséquent des marges brutes ; l'une ou l'autre de ces modifications sont dues par exemple à une guerre des prix entre concurrents. Cette lutte profite aux consommateurs mais elle compromet la rentabilité des entreprises. Aussi, les firmes peuvent-elles ; nous le savons, chercher à stabiliser leurs marges, à la suite d'accords tacites ou en vertu du respect de traditions professionnelles ;

- Se situer au niveau de ses concurrents : il s'agit du cas où l'entreprise ne peut pas exercer d'influence sur le marché par ses prix ; elle porte alors ses efforts sur d'autres variables commerciales (qualité distinctive du produit, promotion, services joints, etc.) et ne fait qu'aligner ses prix de vente sur ceux des concurrents ;

- Conquérir une part de marché : les responsables marketing peuvent enfin tenter, par le biais d'une politique de prix judicieuse, de s'emparer d'une part de marché. Ce dernier objectif est généralement lié à la recherche d'un développement des ventes ou d'une domination des concurrents ;

- La responsabilité sociale : dans certains cas enfin, la direction recherche à pratiquer, pour des raisons de justice, de morale ou tout simplement d'image, des prix équitables (entreprises publiques par exemple).

En résumé, on peut admettre que les décisions de prix semblent généralement poursuivre deux objectifs majeurs à terme relativement court :

- Soit des objectifs de rentabilité

- Soit des objectifs de conquête ou de stabilisation des parts de marché.

Section II : Distribution et Communication

La distribution et la communication sont des moyens mis en oeuvre par l'entreprise pour promouvoir son produit.

Paragraphe I : Distribution

Quel que soit notre lieu de résidence, nous sommes le plus souvent très éloignés du lieu de production des biens que l'on désire acquérir .Ces produits sont acheminés du lieu de production au lieu de vente par ce que l'on appelle « la distribution »15(*)

La distribution est un élément très important dans la réussite de la commercialisation d'un produit que qu'il soit. En effet, elle constitue l'une des composantes du marketing mix parmi d'autres tout aussi importantes comme les caractéristiques du produit en lui-même ou encore son prix et la façon dont il est promu auprès des clients cibles. Elle est d'autant plus stratégique qui si elle est négligée ou désorganisée, la distribution peut nuire aux ventes du produit en question.16(*)

A. Définition de la distribution

Une entreprise qui fabrique un produit, le vend rarement de manière directe aux consommateurs, car elle passe par des intermédiaires plus ou moins nombreux pour mettre le produit à la disposition du consommateur final.

Distribuer, c'est mettre à disposition d'un consommateur intermédiaire (une entreprise) ou final (consommateur) des biens, des services, des solutions selon l'échéance, le lieu, la quantité et la prestation adoptés.

Pour ALBERTINI15 «  la distribution est l'ensemble des opérations par lesquelles un bien est mis à la disposition du consommateur ou de l'utilisateur ».

Pour Lendrevie et Lindon (oeuvre de 1987), «  la distribution des produits, c'est les amener au bon endroit, en quantité suffisante, avec le choix requis, au bon moment et avec les services nécessaires à leur vente, à leur consommation, et le cas échéant, à leur entretien ».

Selon DEMEURE C. «  la distribution comprend l'ensemble des opérations qui permettent d'acheminer le produit du lieu de production jusqu'à la mise à disposition du consommateur ou de l'utilisateur ».

B. Concepts clés de la distribution

En matière de distribution, il est important de distinguer trois notions essentielles le réseau, le circuit et le canal de distribution. Et à ces notions s'ajoutent les intervenants dans le processus de distribution.

1.1. Réseau de distribution

Le réseau de distribution se définit comme étant un ensemble des personnes qui concourent à la vente d'un bien ou d'un service, depuis le producteur jusqu'au consommateur final16(*).

Le réseau de distribution se définit comme l'ensemble des personnes physiques ou morales qui assurent les fonctions logistiques et commerciales permettant aux entreprises de diffuser leurs produits aux consommateurs finaux.

Il existe deux catégories d'intervenants dans le réseau de distribution :

- Les personnes physiques ou morales qui interviennent dans la négociation (celles qui sont propriétaires de la marchandise comme par exemple les entreprises louant des forces de vente, les agents commerciaux, les courtiers etc.)

- Les commerçants (concrètement ceux qui achètent pour revendre), comme les grossistes, les distributeurs, les concessionnaires, etc. Ils constituent l'appareil commercial

1.2. Circuit de distribution

C'est l'ensemble des canaux de distribution par lesquels s'écoule un bien entre le producteur et le consommateur.

On appelle circuit de distribution : « l'ensemble des organisations indépendantes qui interviennent dans le processus par lequel les produits ou services sont mis à la disposition des consommateurs et des utilisateurs »16(*)

Pour C.DEMEURE, le circuit de distribution représente le chemin qui conduit un produit du producteur au consommateur. Ce chemin est plus ou moins long selon le nombre d'intermédiaires intervenants dans la distribution du produit

Exemple de circuit : Producteur Grossiste Détaillant consommateur

1.3. Canal de distribution

Un produit franchit plusieurs étapes entre le moment où il quitte le secteur de la production et celui où il parvient au consommateur final. Le canal de distribution désigne souvent, comme le font les anglo-saxons, l'ensemble des organisations interdépendantes qui assument les fonctions nécessaires au transfert des produits du producteur au consommateur.

C'est une composante d'un circuit de distribution. Il représente une catégorie d'intermédiaires de même nature qui participent à la distribution du produit.

Exemple : Les grossistes, les hypermarchés

Le canal, en toute rigueur, est le chemin parcouru par un produit pour atteindre le consommateur final.

On distingue trois canaux de distribution :

- Le canal direct : il n'y a aucun intermédiaire entre le producteur et le consommateur final (cela peut être le cas en vente par correspondance) ;

- Le canal court : on compte un intermédiaire entre le producteur et le consommateur (exemple d'intermédiaire : Grossiste) ;

- Le canal long : il peut y avoir deux, trois, voire plusieurs intervenants entre le producteur et le consommateur (exemple, l'entreprise peut passer par une centrale d'achat qui vend à des détaillants qui ensuite s'adressent au consommateur final, etc.)

1.4. Intervenants dans la distribution

Parmi les intervenants dans la distribution nous avons :

- Les grossistes : ce sont des intermédiaires dans le commerce qui font recours au fabricant pour l'achat de la marchandise pour revendre aux détaillants ;

- Les semi-grossistes : ce sont des intermédiaires de commerce qui achètent de la marchandise chez les grossistes ou directement chez le fabricant mais en quantité inférieure aux grossistes pour revendre au détaillant et/ou consommateur final ;

- Les détaillants : ce sont aussi des intermédiaires de commerce qui achètent de la marchandise auprès des grossistes (ou fabricant) en vue de la revendre aux consommateurs finaux ou aux utilisateurs.

C. Stratégies de distribution

La stratégie de distribution est un ensemble de choix concernant le mode de mise en marché du produit. Le choix d'une stratégie de distribution repose sur de nombreux facteurs (humains, financiers, commerciaux adaptation aux habitudes des acheteurs, etc.)17(*)

Pour une entreprise qui souhaite mieux distribuer ses produits sur le marché, en utilisant des intermédiaires de la distribution, a le choix entre plusieurs stratégies qui sont :

- La distribution intensive : consiste à distribuer un produit dans le plus grand nombre de points de vente possible. Elle convient aux produits de grande consommation, souvent en parallèle avec une communication intensive. Le principal avantage de cette stratégie est qu'elle permet de générer un chiffre d'affaires important et de faire connaître le produit rapidement. Mais, elle entraîne des coûts de distribution importants et des difficultés de construire une image de marque cohérente ;

- La distribution sélective : elle est utilisée quand un fournisseur approvisionne seulement quelques commerçants, qu'il doit choisir en fonction de critères (taille, compétences). La sélection d'un commerçant par le fournisseur n'empêche pas au commerçant de vendre des produits concurrents. L'avantage pour le fabricant est le moindre coût de distribution et l'assurance de vendre son produit par l'intermédiaire des distributeurs correspondants aux critères qualitatifs fixés.

- La distribution exclusive : La distribution exclusive est un mode de distribution qui garantit une exclusivité territoriale aux distributeurs. Cette exclusivité a souvent pour contrepartie une exclusivité de la marque sur un univers produit chez les distributeurs et le respect de certaines obligations relatives au point de vente et aux services apportés aux clients. La distribution exclusive est notamment couramment utilisée dans le domaine du luxe ou des produits hauts de gamme pour garantir l'image des produits. La distribution exclusive est étroitement encadrée par la loi.

Paragraphe II : Communication

Etudier un marché, fabriquer un produit et le distribuer sont des étapes indispensables. Mais compter sur le bouche à oreille pour faire connaître le produit aux consommateurs potentiels ne suffit pas dans la plupart des cas. Il faut contacter ces consommateurs en utilisant les médias (télévision, radio, presse, affichage, cinéma) ou d'autres canaux de communication, dits « hors médias » (promotion des ventes, relations publiques, marketing direct...).

Le message destiné à inciter les consommateurs à acheter le produit doit être étudié dans ses moindres détails, en utilisant les techniques de création publicitaire.

Tout cela va permettre, dans le cadre d'un plan de communication, de faire connaître un produit aux consommateurs18(*).

A. Publicité

La publicité est concurrencée par le développement des autres métiers du monde de la communication. Elle doit s'adapter pour répondre à l'évolution des médias, comme aux attentes des annonceurs. Elle bénéficie toutefois d'un point de supériorité qui la rend irremplaçable : sa capacité à créer des émotions, à associer des imaginaires aux marques, à construire du sens et de la différence. A ce titre, elle a encore de beaux jours devant elle et reste souvent le moteur de la communication19(*).

A partir de son sens originel : «  action de rendre public »,  « état de ce qui est rendu public », la publicité n'a pris sa signification moderne que vers les années 1830. Cette date a son importance puisqu'elle lie le développement de la publicité à celui de l'industrialisation et à l'essor des marchés de grande consommation.

« Ni science ni art », la publicité est une technique largement empirique qui emprunte à l' économie, à la  sociologie et à la  psychologie, qui teste ses intuitions via des  panels et des études de marché. La créativité en est le coeur mais elle n'est pas un art. La  gratuité et l' objectivité lui font défaut. Si elle peut le devenir, ce n'est pas le but premier de son commanditaire qui cherche, lui, en premier lieu, à faire passer un message (vendre, inciter, faire agir...).

Outre les annonceurs, les agences et les « consommateurs » de la publicité, divers acteurs interviennent comme les  instituts de sondage pour affiner, via des  études de marché la compréhension du  marché, pour valider le positionnement du produit et tester l'efficacité de la publicité en phase de finalisation. L'investissement de sommes parfois colossales incite à s'assurer de l'adéquation et de la perception du message publicitaire avant sa diffusion.

Typiquement, la réalisation des spots publicitaire est le fait de sociétés de production qui réalisent les films, l'impression des affiches ou des dépliants, le fait d'imprimeurs, etc.

L'annonceur, dans le langage publicitaire désigne l'entreprise qui cherche à promouvoir son produit. Les dépenses de publicité sont très concentrées.

La très grande majorité des annonceurs sont des entreprises commerciales cherchant à accroitre la notoriété de leur marque et la vente de leurs produits. Mais la publicité sert aussi à lever des fonds pour financer les activités des  associations caritatives, aux  musées et autres institutions culturelles afin d'augmenter leur fréquentation. Elle sert aussi aux gouvernements pour promouvoir des thèmes ardus dont les médias parlent mal ou peu,  protection routière, promotion du patrimoine, promotion de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, etc.

Une agence quand à elle, est un organisme composé de spécialistes chargés, pour le compte des annonceurs, de la conception, de l'exécution et du contrôle des actions publicitaires.

L'agence fait intervenir ses différents départements dans le processus de création et d'exécution d'une campagne publicitaire : le département commercial, en contact avec le client, le planning stratégique, qui recherche la meilleure adéquation entre la marque et les cibles visées par l'annonceur, le département créatif, en charge de la conception graphique ou audiovisuelle des annonces, et le département média, notamment pour l'achat d'espace.

La publicité média recouvre les formes de communication interactive utilisant un  support publicitaire payant mis en place pour le compte d'un émetteur en tant que tel. Pour être perçue, comprise et mémorisée, la publicité a généralement très peu de temps. Il lui faut simultanément capter l'attention, la retenir, et faire passer son message. En ce sens, la publicité pourrait être classée dans la catégorie des techniques de manipulation.

B. Promotion des ventes et relations publiques

1.1. Promotion des ventes

La promotion des ventes à pour objectif de stimuler l'efficacité de la force de vente et des revendeurs et de susciter les achats des consommateurs au moyen d'opérations, limitées dans le temps, permettant soit de diminuer le prix du produit, soit de modifier la valeur globale de l'offre en apportant un avantage substantiel.

La promotion des ventes est un ensemble de techniques destinées à stimuler la demande à court terme, en augmentant le rythme ou le niveau des achats d'un produit ou d'un service effectué par les consommateurs ou les intermédiaires commerciaux19.

1.2. Relations publiques

Les relations publiques sont un ensemble de programmes mis en place par une entreprise ou un organisme, afin d'établir ou d'améliorer son image ou celle de ses produits auprès des différents publics qui, à l'intérieur et à l'extérieur de l'institution, conditionnent son développement20(*).

Les relations publiques constituent un mode de communication commerciale (d'information séduction) permettant de « vendre » l'image la plus favorable possible d'une entreprise et d'entretenir les meilleurs rapports avec ceux dont dépend son avenir, par l'intermédiaire d'actions spécifiques créées par l'entreprise auprès d'une cible précise.

C. Sponsoring, mécénat et parrainage médiatique

1.1. Sponsoring

C'est un moyen de communication qui consiste pour une entreprise à contribuer à une action sociale, culturelle ou sportive. Il y a plusieurs formes de contributions : financières, matérielles, ou techniques. En retour, l'organisme ayant comme partenaire l'entreprise, doit fournir une visibilité à l'entreprise lui permettant d'améliorer ses valeurs, d'augmenter sa notoriété et son image.

Vecteur de  communication qui consiste pour une entreprise (parrain, sponsor) à contribuer financièrement, matériellement et/ou techniquement (logistique) à une action sociale, culturelle ou sportive, à l'entraînement d'un sportif..., dans l'optique commerciale d'accroître sa notoriété et éventuellement d'améliorer son image. Il s'accompagne souvent, mais pas nécessairement, d'une opération de communication publicitaire parallèle, visant à faire connaître cet engagement à l'ensemble de la cible des produits de l'entreprise. Il ne doit pas être confondu avec le mécénat. « La contribution en termes d'image de  marque ou d'association à la marque, que le préposé/agent peut délivrer au sponsor/commettant dans le cadre de son rôle, est essentiellement intangible. Cependant, comme dans toutes les relations commettant/préposé, la décision de renouveler l'accord doit assurément reposer sur la perception du sponsor selon laquelle le préposé a délivré un revenu valorisant malgré les difficultés notoires que les sponsors rencontrent quant à l'évaluation des retombées tangibles de leur investissement » expliquent Francis Farrelly et Pascale Quester. Alors que l'Académie des sciences commerciales parle de « sponsorat, » l'arrêté du 24 janvier 1983 relatif à l'enrichissement du vocabulaire de l'audiovisuel et de la publicité recommande l'utilisation du terme « parrainage ».

Le sponsoring est un contrat par lequel une entreprise finance une activité culturelle, sportive, artistique ou scientifique en échange d'une promotion et d'une publicité de sa marque.

1.2. Mécénat

Le mécénat correspond à la participation financière (et/ou technique) d'une entreprise à oeuvre, sans recherche directe d'une quelconque contrepartie financière (philanthropique), mais pour entretenir et améliorer (magnifier) son image21(*).

Il consiste à financer une association, une  organisation non gouvernementale, etc., pour assurer une visibilité et asseoir un  positionnement. Il recoupe une stratégie institutionnelle de valorisation sociale de l'entreprise qui se veut perçue comme acteur civique

1.3. Parrainage médiatique

Le parrainage consiste à créer ou soutenir une entité indépendante de l'entreprise, et à s'y associer médiatiquement en vue d'atteindre des objectifs de communication. Cette entité peut être un événement, une activité, une association, une fondation, un groupe de personne, un individu, voire une émission audiovisuelle22(*).

Le parrainage correspond à la participation financière matérielle et/ou technique d'une entreprise à une manifestation sportive ou culturelle, en contrepartie de bénéfices en termes d'image ou de notoriété. Il consiste à rémunérer un client existant (le « parrain ») pour tout client qu'il apporte.

Deuxième partie : Pratique du Marketing mix à CANALSAT

Chapitre I : Présentation de CANALSAT et analyse de son marché

Dans ce chapitre, nous allons procéder à une présentation de l'entreprise en donnant un aperçu sur l'historique et l'organisation de CANALSAT au Paragraphe 1. Et l'analyse de son marché s'en suivra au second paragraphe.

Section 1 : Présentation de CANALSAT

La société CANALSAT est une société anonyme (SA) à caractère commercial. Son siège est situé à Boulogne-Billancourt en France, elle exerce une double activité celle d'éditeur de chaînes de télévision payante, prémium et thématique et celle de distributeur d'offres prémium et multi-chaînes, en France et à l'étranger.

A Brazzaville, CANALSAT est situé au centre ville rond point de la coupole, face ambassade de la République Démocratique du Congo.

Paragraphe 1 : Historique et organisation de CANALSAT

Dans ce paragraphe nous allons présenter l'origine de CANALSAT ainsi que son organisation interne.

A- Origine de CANALSAT

CANALSAT désigne un bouquet de télévision par satellite initialement lancé sous la dénomination Canalsatellite en version analogique le 14 novembre 1992, puis en numérique le 27 avril 1996.

Durant l'année  2006, le bouquet absorbe son concurrent direct  TPS (Télévision Par Satellite) et les deux offres fusionnent dans le cadre d'un accord. Depuis  2007, le bouquet est détenu à cent pour cent (100 %) par le  Groupe Canal+ 

La société  Canal+ et  Europe 1 Communication lancent le premier « bouquet » satellitaire français en  analogique, le  14  novembre  1992 à l'occasion de l'année des  Jeux olympiques d'hiver d' Albertville et le baptisent « Le câble par satellite ». Ce lancement intervient après l'échec du bouquet gratuit/payant franco-allemand des satellites  TDF 1 ( TéléDiffusion de France) et TDF 2 lancé entre 1989 et 1992, dans lequel  Canal+ en  16/9 a côtoyé  La CinqLa Sept, future  Arte, Euro musique, future  MCMAntenne 2 « Supervision », future  France 4, plusieurs chaînes de télévision allemandes, ainsi qu'en projet, la chaîne sportive européenne   TV Sport et Canal Jeunesse, future  Canal J. Ce bouquet est exploité sur les satellites Télécom 2A et 2B avec la nouvelle norme  D2 Mac Paquet pour ses chaînes cinéma, norme de transition entre le  SECAM et le numérique  DVB, qui allait s'imposer dès 1994. Les chaînes sont alors reçues grâce à l'utilisation d'un décodeur Syster de Canal+.

Le bouquet en 1992 est composé des chaînes du bouquet :  Ellipse Câble, filiale de Canal+ et  Europe 1 Communication.

Le  27  avril  1996 marque le vrai démarrage commercial de Canalsatellite : l' analogique cède sa place au  numérique et le bouquet comporte alors davantage de chaînes, toujours présentes. 

Le  4  janvier  2007 intervient la fusion effective entre une partie du Groupe Canal+, dénommé « Canal+ France » (et pas seulement la filiale Canalsat) avec  TPS ( Groupe TF1/ Groupe M6). Ces deux diffuseurs devenant actionnaires minoritaires de ladite société, respectivement à hauteur de 9,9 % et 5,1 %), ce qui débouche sur un bouquet satellite dominant en France, en plus de l'offre d' Orange TV et celles du  groupe ABBis tv et  ABsat.

La nouvelle entité vise à consolider les millions d'abonnés acquis depuis 1996, conquérir de nouveaux abonnés et acquérir certaines exclusivités sportives et cinématographiques en renforçant le pouvoir de négociation face aux ayants droit (Sociétés de production de cinéma françaises et internationales et les ligues de football). Pour compenser le déficit créé, Canalsat entend privilégier la commercialisation des chaînes  Canal+ et la  Vidéo à la demande. Les cinéphiles doivent donc s'abonner à l'offre « Premium » et acheter des films à la séance pour satisfaire leur passion. Toutefois, dès l'annonce de la fusion, plusieurs observateurs soulignent les risques de dérives de cette stratégie.

En 2007, cette fusion doit permettre au groupe Canal+ de devenir le seul acteur du marché de la télévision à péage par satellite en France. Dans un premier temps, avec le maintien des offres concurrentes du  groupe AB voire son renforcement par le soutien du groupe TF1 d'une part, ainsi que l'arrivée d'Orange et le développement de la télévision via  Internet sur ce marché d'autre part, Canalsat peut invoquer la libre concurrence qui a été l'une des conditions essentielles pour l'autoriser à prendre le contrôle de TPS.

Le  20  septembre  2011, événement sans précédent dans l'histoire de la régulation de la concurrence en  France, le groupe Canal+ est contraint de remettre en question la fusion des bouquets Canalsat et de son ex-concurrent  TPS.

Pour des raisons réglementaires et légales, Canalsat n'a pas le droit d'intégrer l'offre des chaînes Canal+ à son bouquet. Les deux sociétés se doivent d'avoir une politique de commercialisation totalement indépendante et distincte. Ainsi, depuis son lancement en 1984, Canal+ et ses déclinaisons ont été commercialisées séparément. Entre 1990 et 2000, Canal+ Numérique (devenu Canal+ Le bouquet puis Les chaînes Canal+) a représenté près de 45 % des abonnements du  groupe Canal+.

Le bouquet des chaînes Canal+ est constitué de :

Ø Canal+, chaîne premium du groupe

Ø Canal+ Cinéma, la déclinaison cinéma de la chaîne premium

Ø Canal+ Sport, la déclinaison sport de la chaîne premium

Ø Canal+ Family, la déclinaison pour les enfants et leurs parents (Dessins animés, films jeunesse

La TNTSAT est le bouquet qui permet de recevoir la  TNT gratuite par satellite

.

B- Organisation et fonctionnement de CANALSAT

Canal+ Overseas (anciennement Canal Overseas) est l'opérateur de  Canal+ et  Canalsat dans l' outremer français, en  Pologne et en  Afrique. Canal+ Overseas est aujourd'hui le troisième opérateur satellite français avec plus de 700 000 abonnements actifs et un taux de pénétration moyen de plus de 35 % en outremer français.

1. Organes et Directions de CANALSAT

Au niveau de Brazzaville il est difficile de donner un organigramme spécifique de CANALSAT du fait qu'elle travaille avec des partenaires.

Le partenaire de CANALSAT est BUROSTOCK qui est le distributeur officiel des produits CANALSAT.

Concernant le service commercial, CANALSAT est représenté par Madame Pauline NGUYEN la chargée des projets CANAL+

Ce schéma présente l'organisation du groupe CANAL+.

Paragraphe 2 : Analyse du marché de CANALSAT

Depuis que le commerce existe, les hommes d'affaires se sont surtout attachés à gérer l'argent, les biens et les hommes. Moins d'attention a été accordée à la quatrième ressource-clé : l'INFORMATION.

Trois facteurs rendent plus nécessaire que jamais l'adaptation de méthodes aux besoins d'information croissants :

- Le changement d'échelle de l'activité marketing locale, devient nationale, même globale.

- La difficulté croissante de prédire le comportement d'achat.

- L'extension de la concurrence par les prix à d'autres termes de compétition.

C'est pourquoi, l'analyse du marché est un facteur clé de la réussite. Elle consiste à :

- Étudier le marché et construire un système d'information marketing.

- Analyser l'environnement

- Comprendre la consommation et le comportement d'achat.

- Comprendre la clientèle d'entreprise et l'achat industriel.

- Analyser la concurrence.

Ce paragraphe porte d'une part, sur la présentation des entreprises opérant dans le secteur des bouquets satellitaires et d'autre part, sur la concurrence qui s'y exerce.

A- Présentation du marché de CANALSAT

Au sens économique le marché est le lieu de rencontre de l'offre et de la demande d'un bien, d'un service ou de capitaux dans un secteur déterminé et un environnement donné ; au sens commercial large, le marché comprend tout l'environnement d'un produit ou d'une entreprise : fournisseurs, clients, banques, Etat, réglementations, technologie ; au sens commercial étroit, le marché est l'ensemble des consommateurs d'un produit sur un territoire géographique délimité et sur un laps de temps précis.

Le marché de CANALSAT se concentre dans la vente des bouquets satellitaires à savoir Acces, Evasion, Privilège, Prestige et Excellence. Avec ses différentes offres et services, la société se démarque considérablement de ses concurrents et occupe une grande part de marché dans la vente des chaînes satellitaires soit près de 90% de la part de marché.

I. Méthode de présentation de marché

Il y a deux méthodes de présenter le marché. Il y a la méthode par la demande et par l'offre.

1. La méthode de présentation par la demande

Mise au point par BOUQUEREL23(*), elle distingue quatre groupes d'individus conformément au tableau ci-dessous :

Non consommateurs absolus

: Ceux qui pour des raisons physiques ou morales ne peuvent pas acheter

Non consommateurs relatifs

: Ceux qui pour des raisons matérielles ne peuvent consommer mais sont susceptibles de le faire

Marché de la concurrence

: Clients de la concurrence

: Clients de l'entreprise Marché actuel (effectif de la profession)

Marché de l'entreprise

2. Méthode de présentation par l'offre

Elle a été mise au point par Claude DEMEURE et exprime les structures relatives à l'offre, conformément au tableau n°

Marché non concentré

Concurrence : il existe de très nombreuses entreprises proposant le même produit ou service

Marché concentré

Oligopole : il existe quelques entreprises proposant le même produit ou service

Marché très concentré

Monopole : il n'existe qu'une seule entreprise proposant un produit ou un service

Source : Claude DEMEURE, P 19

B- Evolution du marché

Elle est fonction essentielle des changements au niveau des représentations de la demande et de l'offre d'une part et d'autres part des évolutions des instruments de mesure qui précisent la position des entreprises sur des marchés concurrentiels. Ces instruments sont utilisés sous formes d'indicateurs à savoir :

I. La part de marché

· Part de marché globale = Marché de l'entreprise

Marché de la profession

· Part de marché relative= Marché de l'entreprise

Marché du principal concurrent

· Taux de pénétration= nombre de consommateurs qui possèdent un produit

Population totale.

Deux facteurs favorisent l'évolution du marché :

- Le marketing direct a pour base une caractérisation précise de prospects et clients, ce qui donne généralement des rendements économiques et commerciaux supérieurs à ceux obtenus par des techniques classiques sur des marchés de plus en plus étroits et concurrentiels ;

- Le marketing indirect offre la possibilité de contourner certains obstacles tels que la présence de structure de distribution trop puissante sur les marchés concurrentiels.24(*)

Le marché des bouquets satellitaires est de nos jours le marché de la télévision payante qui a une grande part de marché et qui a largement évolué. Les offres de CANALSAT sont celles qui ont fortement évoluées.

§ Logo de Canalsatellite du 14 novembre 1992 au 27 avril 1996

§ Logo de Canalsatellite du 27 avril 1996 au 23 mai 2005

§ Logo de Canalsat du 23 mai 2005 à mars 2009

§ Ancien logo de Canalsat de mars 2009 à septembre 2011

§ Logo actuel de Canalsat depuis septembre 2011

C- Analyse de l'environnement

Une entreprise évolue avec ses fournisseurs, ses intermédiaires, ses clients, ses concurrents et ses publics dans le contexte global d'une société. Les structures de cette société ont un impact profond sur l'entreprise, mais celle-ci n'a guère d'emprise sur elles. Ce sont des facteurs " incontrôlables " auxquels l'entreprise doit s'adapter. On peut regrouper les forces du macro-environnement autour de six principales dimensions :

- L'environnement démographique : La population est la source des marchés de l'entreprise. Sa taille, sa distribution géographique, sa densité, sa mobilité, sa répartition par âge, son taux de natalité, de nuptialité et de décès, sa composition socioculturelle, ses affiliations religieuses peuvent être des caractéristiques importantes.

- L'environnement économique : Un marché ne se définit pas seulement par sa population, mais également par son pouvoir d'achat. Celui-ci est fonction du revenu, des prix, de l'épargne et du crédit. Concernant les prix des produits CANALSAT, ils sont acceptables par rapport au niveau de revenu moyen, ce qui fait que l'aspect économique est donc un avantage pour le marché des bouquets satellitaires.

- L'environnement naturel : À partir des années 60, on a commencé à s'inquiéter de l'impact de l'activité industrielle sur le cadre naturel. Au-delà du mouvement écologique, un responsable marketing doit se soucier de l'impact (positif ou négatif) de trois tendances d'évolution de l'environnement naturel : la pénurie des matières premières et le coût de l'énergie, l'accroissement de la pollution, et l'intervention croissante de dans ce domaine.

- L'environnement technologique : La force motrice de la destinée de l'homme est la technologie. Toute technologie nouvelle engendre une " destruction créatrice.

o Les innovations au niveau

o - L'environnement politico-légal : Il affecte de plus en plus les décisions commerciales. Le système politique et son arsenal législatif, réglementaire et administratif définit le cadre dans lequel les entreprises et les individus mettent en oeuvre leurs activités.

Les principales tendances d'évolution sont :

- L'intervention croissante de l'Etat : Du point de vue de leurs implications marketing, les réglementations les plus importantes sont celles qui affectent la structure des marchés et la conduite des firmes.

- Les réglementations relatives à la structure des marchés : Les pouvoirs publics cherchent à la fois à créer des industries compétitives sur le plan international et à maintenir une liberté de commerce à l'intérieur.

- Les réglementations relatives à la conduite des marchés : Par exemple, la définition des produits (appellation d'origine contrôlée), leur composition (édulcorants autorisés) et leur différenciation (législation sur la contrefaçon).

- L'environnement socio-culturel : Tout être humain naît et grandit dans une culture et son acquis culturel lui permet de remplir les tâches qu'attend de lui la société à laquelle il appartient.

Analyser l'environnement de l'entreprise, revient à connaitre d'une part son environnement interne en analysant ses forces et faiblesses, et d'autres part maitriser son environnement externe, l'entreprise en étudiant cet environnement, lui permettra de connaitre les menaces qui se présente à elle et saisir les opportunités.

1.1. Environnement interne

L'analyse de l'environnement interne est une nécessité absolue pour une entreprise qui voudrait évoluer et ne pas être surpris par ses concurrents. En effet, l'entreprise, CANALSAT doit connaitre ses forces c'est-à-dire quelles sont ses atouts et quelles sont les raisons qui ont permis que CANALSAT ait une grande part de marché.

Les forces de CANALSAT sont d'une part sa situation de monopole, le fait qu'elle soit leader sur le marché des offres satellitaires lui confère une force, d'autres part ses forces sont toute chaque catégorie sociale. Des chaînes avec des thématiques permettant à chaque abonnés de pouvoir suivre le programme comme : cinéma, sport, fiction...

Nous pouvons analyser et présenter quelques faiblesses de CANALSAT :

- Cryptage des chaînes lors des intempéries (pluies, vent violent, excès de chaleur...)

- Disparition de certaines chaînes sans doute due au signale

1.2. Environnement externe

On ne peut concevoir l'entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle agit. L'entreprise doit surveiller en permanence son environnement car, d'une part, elle s'intègre dans cet environnement et, d'autre part, elle agit sur ce même environnement. L'entreprise peut être influencée par son environnement de manière positive (opportunités environnementales) ou de manière négative (contraintes environnementales).L'entreprise doit surveiller de manière permanente l'évolution des marchés, l'évolution de la concurrence et des technologies. Il s'agit également d'identifier les risques de « cassures » technologiques (apparition d'innovations majeures) ou structurelles (nouveaux lobbies, nouvelle réglementation, influence grandissante des organisations de consommateurs, etc....). Cette surveillance (ou veille) se fait à l'aide des SIM (Systèmes d'Information Marketing) alimentés en données provenant des forces de vente, des distributeurs, ou des organismes professionnels. Il s'agit d'identifier tout d'abord l'ensemble des variables d'évolution et d'élaborer ensuite le cadre des actions nécessaires pour profiter des opportunités environnementales ou pour réduire d'éventuelles contraintes imposées de l'extérieur. Nous décrirons donc ici les composantes de cet environnement puis insisterons sur ses interactions avec l'entreprise.

Comme il a été dit en introduction, l'entreprise ne peut être conçue comme une entité isolée. Le rôle de l'environnement est donc déterminant dans l'activité de l'entreprise et ceci dans la mesure où il en conditionne la stratégie donc le développement et parfois même la survie.

D'une manière générale, l'environnement est à la source d'un certain nombre de contraintes pour l'entreprise. Ces contraintes peuvent être externes ou résulter de phénomènes économiques et sociologiques.

- Les contraintes externes sont assez facilement identifiables. Sans vouloir être exhaustif, on peut citer par exemple la fiscalité, le coût des approvisionnements l'apparition de nouveaux concurrents sur le marché, la politique de l'état en matière de crédit, l'environnement contemporain de l'action syndicale, les minima salariaux conventionnels ou légaux, etc.....Ces contraintes sont imposées par des centres de décision qui sont en étroite relation avec les entreprises il s'agit aussi bien des actionnaires de l'entreprise que des consommateurs ou encore des fournisseurs, des banquiers, de l'état.

- L'influence des phénomènes économiques, sociologiques et naturels est également très importante. Il peut s'agir par exemple du niveau de chômage, du marché du travail, des mentalités, de la stabilité des prix, ou encore d'événements spécifiques pouvant parfois bouleverser les options stratégiques des entreprises voire même entraîner leur disparition (attentats, guerres, catastrophes naturelles).

En bref, l'environnement est source d'incertitude pour l'entreprise et cette incertitude s'observe non seulement au niveau des marchés de l'entreprise mais encore au niveau économique, politique et social. Il est donc normal que les entreprises cherchent à réduire ces risques en développant leur connaissance des variables clés de l'environnement ou en tentant de négocier avec certaines parties prenantes, par exemple avec les concurrents.

L'analyse de l'environnement par l'entreprise répond à un double objectif :

l'évaluation des différents éléments susceptibles d'affecter son activité , l'évaluation des différents éléments susceptibles d'affecter son activité, l'identification des opportunités ou des menaces environnementales.

Les composantes de l'environnement sont donc aussi bien économiques que politiques, socioculturelles, géographiques, démographiques et technologiques. L'analyse de l'environnement s'inscrit dans une logique de diagnostic externe et sert fréquemment à préparer une analyse SWOT ou à apporter des informations destinées à alimenter une réflexion stratégique

II. Analyse de la concurrence

Il semble facile d'identifier les concurrents. La vraie concurrence est beaucoup plus vaste. Ignorer les concurrents potentiels est une forme de myopie qui finit par rendre aveugle. A l'analyse, deux conceptions de la concurrence s'affrontent : La concurrence au niveau du secteur d'activité c'est-à-dire l'ensemble des entreprises qui offrent des produits se substituant les uns aux autres, il s'agit là de MNcom offrant des produits substituables de CANALSAT. La concurrence au niveau du marché : L'analyse de la concurrence peut se faire en termes de besoins et de clientèle cible. Découvrir les objectifs des concurrents : derrière chaque concurrent se profile une vocation, une mission. Certains raisonnent à court terme ; d'autres, à plus long terme, se satisfaisant de résultats immédiats concordant avec leur trajectoire

Henderson propose trois règles de conduite :

- S'assurer que son rival sait ce qu'il gagne à coopérer et perd à combattre.

- Éviter toute initiative qui déstabilise le concurrent au point de le faire réagir de façon incontrôlable.

- Convaincre le concurrent de l'attachement raisonné que l'on porte à sa position sur le marché.

Le concept de concurrence est diversement défini en marketing ou en économie. Au niveau marketing, Denis LINDON et Jacques LEN (1999) disent que  «  est concurrent d'un, tout autre produit que le consommateur peut lui substituer en tout ou partie ». Dans ce cas, nous observons une concurrence sur le marché des bouquets satellitaires.

Une analyse de la concurrence permet d'identifier les concurrents et d'évaluer leurs forces et leurs faiblesses respectives. En étant conscient des actions de concurrents, on a une meilleure compréhension des produits ou des services à offrir, de comment les commercialiser de manière efficace, et de comment positionner l'entreprise.

Les forces et les faiblesses sont des facteurs qui sont souvent sous le contrôle de l'entreprise. Mais, lorsqu'on étudie la concurrence, on doit également examiner à quel point elle est prête à faire face à des facteurs en dehors de son contrôle. Ce sont les occasions et les menaces.

Une fois que les forces et les faiblesses des concurrents ont été déterminées, on peut établir où positionner l'entreprise par rapport à la concurrence.

Pour bien préparer toute action commerciale, il importe de bien connaître ses concurrents directs et indirects.

1.1. Analyse de la concurrence directe

Analyser la concurrence directe, revient à connaître toutes les entreprises qui offrent des produits tout à fait semblables ou des produits appartenant à la même catégorie de production et pouvant satisfaire le même besoin. Dans le cadre des offres des bouquets satellitaires le concurrent direct de CANALSAT est MNcom qui offre des produits tout à substituables c'est-à-dire pouvant satisfaire le même besoin.

CANALSAT offre une variété de programme à savoir Cinéma, Sport, Fiction etc avec dans son portefeuille cinq formules. Par contre MNcom qui vient de se lancer sur le marché des offres satellitaires a, jusqu'à ce jour deux bouquet à des prix défiant la concurrence.

1.2. Analyse de la concurrence indirecte

Cette analyse fait allusion à tous les segments appartenant à des segments différents et à des marchés différents mais pouvant satisfaire concurremment un même besoin chez les clients. Ce type de concurrence est assimilé à la concurrence liée aux produits de substitution dont la menace sur le secteur est souvent réelle. Dans ce contexte de concurrence indirecte nous pouvons noter les chaînes locales que la République Démocratique du Congo et la République du Congo émettent.

En République du Congo nous notons DRTV, DRTV f1, Top TV, Equateur Service, et en République Démocratique du Congo, il y a près d'une cinquantaine de chaînes dont nous pouvons énumérer quelques unes à savoir : MIRADOR TV, Antenne A, RTGA, Molière TV, RTNC, B-ONE, CCTV.

Section 2 : L'offre et la demande des produits CANALSAT

L'offre et la demande sont respectivement la quantité de biens ou de services que les acteurs sur un  marché sont disposés à vendre ou à acheter en fonction des  prix.

Cette section porte sur l'analyse des types de produits qui sont offerts sur le marché ainsi que leur prix d'une part, et le comportement des consommateurs de ces produits, c'est-à-dire, quel type de produits les plus consommés et qui les consomme le plus, d'autre part ?

Paragraphe1 : Présentation de la gamme de produits CANALSAT

A travers CANAL+ OVERSEAS, le groupe CANAL+ est un acteur majeur du marché audiovisuel français présent à l'international et propose des offres de télévision payantes adaptées à chaque marché.

L'offre c'est la quantité de biens et de service mis sur le marché afin d'être vendu.

A- Les formules CANALSAT

1.1. Bouquets sans les chaînes CANAL+

a. Access

Le bouquet Access est un bouquet contenant 43 chaînes et radios. Pour l'obtention de ces chaînes le client doit payer 5.900/mois soit 14.700 le trimestre au lieu de 17.700. L'avantage de ce bouquet c'est qu'il est accessible à tout congolais compte tenu de son coût qui est moins élevé.

Ce bouquet ne contient pas les chaînes CANAL+

b. Evasion

Le deuxième bouquet Evasion est plus riche qu'Access du fait qu'il contient plus de chaînes. Dans ce bouquet on distingue 53 chaînes et radios. Pour l'obtention ces chaînes le client doit payer 9.800/mois soit un montant trimestriel de 35.400 au lieu de 38.800. Dans ce bouquet également il n'y a pas les offres CANAL+

2. Bouquets avec les chaînes CANAL+

Les bouquets avec les chaînes CANAL+ ont un plus car ils contiennent des exclusivités cinéma, des grands évènements sportifs, émissions pertinentes, des séries inédites... La particularité des bouquets avec les offres CANAL+ c'est qu'il y a quatre chaînes premium d'exception à savoir CANAL+CINEMA, CANAL+SPORT et CANAL+FAMILY. Avec CANAL+, c'est plus d'audace et d'innovation pour regarder la télévision.

a. Privilège

Comme son nom l'indique ce bouquet est privilégié à des catégories de clients compte tenu des offres et services de ce bouquet. A partir de ce bouquet, les client payera 23.900/mois soit 35.400 le trimestre et il bénéficiera des offres CANAL+ à savoir : CANAL+, +CINEMA, +SPORT, +FAMILY, d'où une grande diversité de programmes.

b. Prestige

Ce bouquet est un prestige pour le client c'est-à-dire une multitude de chaînes et radios soit 67 chaînes et radios et des services prestigieux. L'avantage duré est de 23.900 le mois et 68.700 le trimestre.

A partir de ce bouquet nous avons une catégorie de clients pourronts'offrire le produit.

c. Excellence

Ce bouquet c'est le bouquet qui contient toutes les chaines, il contient 80 chaines et radios ainsi que des services.

B. Les options

Les options sont un ajout de chaînes qui n'existent pas dans chaque bouquet satellitaires.

1.3. Option Solo

1.4. Option Duo

1.5. Option Trio

1.6. Option Multi

1.7. Option High Tech

Certains programmes devront être occultés en cas de non détention par la chaîne des droits de diffusion en Afrique.

(1) Hors coûts liés au décodeur numérique et au matériel de réception 
(2) Options accessibles à partir de la formule ACCESS, hors options 2ème ECRAN, HD et Super Sport 3 accessibles à partir de la formule PRIVILEGE. 
(3) Option accessible à partir de la formule PRIVILEGE. 
(4) Réservée aux adultes. Code parental nécessaire. 
(5) Option accessible à partir de la formule PRIVILEGE sous réserve de disposer des matériels nécessaires à la réception HD (décodeur et téléviseur HD). 
(6) PVR : Personal Video Recorder = enregistreur vidéo personnel. Option accessible sous réserve de disposer d'un décodeur et d'un disque dur externe compatibles. 
(7) Option accessible à partir de la formule PRIVILEGE, sous réserve de disposer du matériel nécessaire (décodeur, tête LNB et module). 

Paragraphe 2 : La demande des produits CANALSAT

La demande se compose de toutes les personnes qui exercent une action dans l'acquisition du produit : consommateurs utilisateurs, consommateurs acheteurs, prescripteurs. Mais la demande ne se limite pas aux clients actuels de l'entreprise ; elle inclut également les clients potentiels :

· les clients de la concurrence,

· les non consommateurs relatifs (qui ne consomment pas encore mais sont susceptibles de le faire)

La demande se mesure grâce à différents indicateurs :

· La demande en volume : quantité moyenne achetée par personne X nombre d'acheteurs

· La demande en valeur : prix d'un produit X quantités totales achetées

· Le taux de pénétration : nombre de produits en service X 100) / marché potentiel du produit

· Le taux d'équipement : nombre de produits en service X 100 / ensemble des consommateurs potentiels

· Le taux de renouvellement : quantité des achats de renouvellement X 100 / ensemble des achats

· Le parc : nombre de biens en service à une période donnée

La demande des produits CANALSAT correspond à l'analyse des consommateurs des bouquets satellitaires. Cette analyse a permis de comprendre ce qui pousse la population à préférer la consommation de ces produits à d'autres produits.

A. Les différents profils des clients de CANALSAT

L'entreprise CANALSAT a comme clients les bars et les restaurants ainsi que les hôtels. Ces clients ont des abonnements à part c'est-à-dire qu'ils n'ont pas les même formules que les particuliers.

I. Les bars/ restaurants

L'abonnement grand public est strictement réservé à un usage privé. Pour les établissements tels que les cafés, bars, restaurants qui souhaitent diffuser les programme de CANALSAT, un abonnement spécifique à été créé.

Les tarifs tiennent compte du nombre de téléspectateurs potentiel (plus important dans un café, bar ou un restaurant que dans un foyer). Et par conséquent, le montant des droits à reverser aux chaînes est plus élevé. Cependant les programmes permettent de créer du trafic et donc d'augmenter la clientèle. De plus le coût de l'abonnement est rapidement rentabilisé,

Ex:

· Le tarif moyen d'une consommation : 1000 fcfa

· Coût de l'abonnement : 34 000 fcfa/mois

· 34 000/1000=34 consommations
L'abonnement est amorti en un soir de match

37 chaînes ont été sélectionnées, dont le meilleur des chaînes musicales, sportives et d'informations afin de répondre au mieux aux attentes de tous clients et faire en sorte qu'ils se sentent bien.

Les bars/restaurants ont deux formules qui leur sont offertes. Quand le client possède son matériel c'est-à-dire décodeur et antenne, il paye 81.000 FCFA le trimestre au lieu de 102.000 soit 288.000 FCFA l'année.

Par contre, quand le client ne possède pas de matériel il doit payer pour l'abonnement et le kit matériel un montant de 112.400 le trimestre.

II. Les hôtels

Concernant les hôtels, les tarifs d'abonnement diffèrent de celles des bars/restaurants. La taxation d'un hôtel dépend du nombre chambre et du nombre de chaînes. Les formules hôtels sont les suivantes :

· Formule Silver : Elle offre cinq chaînes à 2000 francs par chambre et par mois

· Formule Gold : Jusqu'à huit chaînes à 4950 francs par chambre et par mois

· Formule Platinium : Cette formule offre jusqu'à treize (13) chaînes à 6200 francs par chambre et par mois

· A la carte : l'hôtel fait le choix de ces chaînes, et les prix varient selon les chaînes et le nombre de chambres

B. Evolution de la demande par rapport aux clients

L'évolution de l'offre en fonction de la demande des clients s'est développée. On note la diminution du prix du matériel de plusieurs centaines de milliers de francs à 29000 francs aujourd'hui à savoir décodeur+parabole afin de permettre à chaque Congolais de pouvoir avoir un abonnement CANALSAT chez soi.

CANALSAT à des offres de facilités de paiement, en effet la société à un partenariat avec les MUCODEC. Ce partenariat permet aux sociétaires de MUCODEC de s'abonner à CANAL+ à crédit, et de payer en 12 mensualités, cela évite de devoir débourser trop à l'entrée.

Le client devenant exigeant, CANALSAT s'est plié aux exigences de sa clientèle afin de satisfaire à leur besoin en créant des packs adaptés à tous les besoins. L'offre access est à seulement 5900 francs par mois, jusqu'à Excellence à 43500 francs par mois, avec une sélections de chaines riches et variées.

On note aussi l'intégration de chaines nationales africaines à l'offre dont 18 chaines africaines dans le bouquet.

 

Chapitre II : Impact du marketing mix de CANALSAT à Brazzaville

Il est question dans ce chapitre d'analyser le marketing mix de CANALSAT et évaluer son impact sur les consommateurs à l'aide du questionnaire.

Section1 : Le mix marketing de CANALSAT

Le mix marketing de CANALSAT consiste à analyser les politiques marketings

Paragraphe1 : politique de prix et de la politique de produit

A. Politique de prix

Le tableau ci-dessous présente les différentes gammes de produits de CANALSAT avec les prix respectifsTableau1 :

Tableau n°1 : Synthèse des prix, tableau des prix des différentes formules de CANALSAT

Descriptif

Prix

Année

Access

4900/mois soit 14700/ 3mois

58.800

Evasion

9800/mois soit 35400/3mois

117.600

Privilège

20900/mois soit 68700/3mois

250.800

Prestige

29500/mois soit 97500/mois

354.000

Excellence

39500/moissoit 127500/3mois

474.000

Source : CANALSAT

· La stratégie de prix

Toute entreprise en fixant les prix prend en compte plusieurs paramètres.

En ce qui concerne la fixation du prix, CANALSAT prend en compte :

- Les coûts de production : l'entreprise prend en compte les charges amont (coûts de productions) ;

- Les besoins de rentabilité : en fixant le prix l'entreprise vise un profit ;

A cela s'ajoute les variables telles :

- La qualité du produit

- L'image du produit

- Le public ciblé

Face à la concurrence locale, les prix de CANALSAT sont plus élevés en fonction de la diversité des programmes.

Nous avons par exemple le bouquet1 de MNcom qui coûte 5500fcfa avec ............. De chaînes et Evasionqui est à 9800 fcfa avec un total de 53 chaînes.

B. Politique de produit

Les éléments pris en compte dans la politique de produit sont les suivants :

· Le nom : Il permet de se démarquer des concurrents, le nom permet d'identifier les biens ou les services d'un vendeur et à les différencier de la concurrence. Ici, le nom est : CANALSAT. Il y a aussi les éléments comme :

· Le logo : est l'insigne qui permet à l'entreprise de se distinguer des autres (concurrents), celui de CANALSAT se présente comme suit :

· La qualité du produit : Pour CANALSAT, la qualité de son produit se démarque par les services qu'il offre ainsi que la qualité des images et programmes diffusés.

Paragraphe2 : politique de communication et politique de distribution

A. Politique de communication

CANANALSAT applique deux types de communication pour la promotion et la vente de son produit à savoir :

- La communication hors média ;

- La communication média

1.1. Communication hors média

Les stratégies utilisées par l'entreprise en ce qui concerne la communication hors média sont les suivantes :

· Le slogan : « Le meilleur du numérique. Les experts de toutes vos passions. Regardons mieux »

· Le sponsoring : CANALSAT sponsorise beaucoup d'activités entre autres : Le football

· Les véhicules : Tous les véhicules de distribution sont peints rouges et noirs avec le logo de CANALSAT

· Tombola et jeux concours : l'an dernier CANALSAT à organisé un tirage au sort pour gagner une console Nintendo Wii+ un jeu vidéo Cars 2, de 250 euros. Il a aussi organisé une tombola lors de la CAN.

Ci-dessous une image des heureux gagnants de la tombola

· Tee-shirt : ils sont de couleur blanche avec un insigne de CANALSAT

1.2. Communication média

La communication média de CANALSAT se fait par les publicités diffusées par les chaînes de radios et télévisions locales, les panneaux publicitaires. L'entreprise a aussi un site internet.

- Les affiches (panneaux publicitaires) : nous avons constaté une affiche au pont centenaire face marché plateau des 15ans ;

- La publicité :

- L'internet : un site internet est disponible pour les internautes du monde entier pour s'informer sur CANALSAT et CANAL+

- La promotion : CANALSAT fait la promotion du décodeur à 29.900FCFA y compris la parabole

B. Politique de distribution

CANALSAT possède plusieurs points de vente et de distribution de ses produits à travers toute l'étendue de la ville de Brazzaville.

BUROSTOCK qui est le partenaire et le distributeur agrée de CANALSAT, il a élargit ses points de ventes, il distribue dans tous les arrondissements de Brazzaville.

Les abonnés CANALSAT n'ont plus besoin de se déplacer jusqu'à la direction générale pour faire leur abonnement ou réabonnement, ils peuvent se rapprocher des distributeurs agrées les plus proches de leur lieu de résidence pour tout service.

CANALSAT a comme circuit de distribution qui va du producteur, distributeur puis les consommateurs ou clients.

Voici quelques distributeurs CANAL+ :

2. OCH ( Boutique SODITEL MTN)

3. Ouenze ( Avenue de la Tsieme boutique MTN face collège)

4. Talangaï ( Avenue Marien NGOUABI boutique MTN, rue Ndolo SODITEL)

5. Château d'eau Ngangouoni ( avenue de l'abattoir Zebi services distributeur agrée)

6. Bacongo ( Avenue Simon Kibangou proche marché commision)

7. Moukondo (avenue de la cité des 17/ marché moukondo)

8. Plateau ( croisement avenue Loutassie et avenue des 16e )

9. Makelekelé ( Boutique MTN centre sportif)

Section2 : Analyse des impacts du mix marketing sur l'évolution des ventes et suggestion

Paragraphe1 : Analyse des impact du mix marketing sur l'évolution des ventes

A. Impact du produit et du prix

1. Impact du produit

2. Impact du prix

B. Impact de la communication et de la distribution

Paragraphe2 :

CONCLUSION

De plus en plus, le téléviseur est devenu pour les populations congolaises un équipement important. Car, non seulement, aussi il contribue à l'amélioration des conditions de vie des ménages, mais il sert dans la communication nationale et internationale. Il s'agit d'un outil qui s'intègre dans ce qu'on appelle les technologies de l'information et de la communication ( NTIC).

Son importance s'est accrue avec la mondialisation. Ainsi, nous avons vu dans l'environnement social et économique, d'une part, l'offre des équipements contribuant à se connecter au sein de cette communication, et d'autre part , une forte demande des téléviseurs relativement modernes permettra d'être à l'écoute du monde.

Parmi les entreprises évoluant dans les secteurs de la vente des équipements utile dans le cadre de la communication, se trouve la société CANALSAT qui a fait l'objet de notre mémoire à travers le thème « L'impact de la politique marketing de CANALSAT à Brazzaville ».

Nous avons voulu comprendre

Bibliographie

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CHIROUZE Y. (1995),''Le marketing stratégique : stratégie, segmentation, positionnement, marketing mix et politique d'offre'' Paris, Ellipses

DEMEURE C. (2005), `'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz

HELFER J.P (1987),'' Politique commerciale'', Paris, Vuibert

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Historique et évolution du marketing et du marketing mix, www.wikipedia.org

Résumé sur le marketing mix, www.cultureco.com

www.canalplus-afrique.com

Annexes

Evolution des Logos CANALSAT de 1992 à nos jours

§ Logo de Canalsatellite du 14 novembre 1992 au 27 avril 1996

§ Logo de Canalsatellite du 27 avril 1996 au 23 mai 2005

§ Logo de Canalsat du 23 mai 2005 à mars 2009

§ Ancien logo de Canalsat de mars 2009 à septembre 2011

§ § Logo actuel de Canalsat depuis septembre 2011

Table des matières

Dédicaces

Remerciements

Abréviation et sigle

Introduction

Première partie : Cadre théorique et conceptuel du marketing et du marketing mix

Chapitre I : Cadre théorique et conceptuel du marketing

Section I : Définition, évolution, et champ d'action du marketing

Paragraphe I : Définition et évolution du marketing

Paragraphe II : Champ d'action du marketing

Section II : Notion de marché

Paragraphe I : Définition et caractéristiques du marché

Paragraphe II : Différents marchés de l'entreprise

* 1 ALBERTINI T. (2003), `'Dictionnaire du marketing'', Paris, Vuibert ; p103

* 2 LENDREVIE J. et LINDON D. (2009), `'Mercator'', Paris, Dunod, pp2-5

* 3 LENDREVIE J. et LINDON D. (2009), `'Mercator'', Paris, Dunod, pp2-5

* 4 LENDREVIE J. et LINDON D. (2009), `'Mercator'', Paris, Dunod, pp2-5

*

* 5 DEMEURE C. (2005), `'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, pp 3-5

* 6 ALBERTINI T. (2003),''Dictionnaire du marketing'', Paris, Vuibert, pp 100-101

* 7 DEMEURE C. (2005),''Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, p223

* 8 HELFER J.P (1998), `'Marketing'', Paris, Vuibert, pp 25-26

* 9 LENDREVIE J. et LINDON D. (2009), `'Mercator : Théories et nouvelles pratiques du marketing'', Paris, Dalloz, p226

* 10 CHIROUZE Y. et CHIROUZE A. (), `'Introduction au marketing'',p 108

* 11 PITON (2011), `'Cours d'initiation au marketing'', www.marketing.thus.ch

* 12 CHIROUZE A. et CHIROUZE Y., `'Introduction au marketing'', Paris, Foucher, P 111

* 13 DEMEURE C. (2005), `'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, P 107

* 14 DELERM S, HELFER J-P, ORSI J.(2004), `'Les bases du marketing'', Paris, Vuibert, PP 122-123

* 15 DEMEURE C. (2005), `'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, P 167

* 15 ALBERTINI T. (2003), `'Dictionnaire du marketing'', Paris, Vuibert, P 53

16ALBERTINI T. (2003), op.cit, Paris, P 54

* 16 KOTLER P. et DUBOIS B. (2009), `'Marketing et Management'', Paris, Pearson Education, P 530

* 17 CHIROUZE A. et CHIROUZE Y. (2001), `'Introduction au marketing'', Paris, Foucher, p 158

* 18 DEMEURE C. (2005), `'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, p 28

* 19 LENDREVIE J.et BROCHAND B.( 1991), Le Publicitor ,Paris, Dalloz, p 65

* 20 KOTLER P. et DUBOIS B. (2009), `'Marketing Management'', Paris, Nouveaux horizons, P 655

* 21 DEMEURE C. (2005), `'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, P 319

* 22 KOTLER P. et DUBOIS B. (2009), op. cit, P 666

* 23 BOUQUEREL : Cité par Daniel DURAFOUR in marketing en 29 fiches (2009), Dunod, Paris,

* 24 BAMBOUS PENDA G. (2009-2010), `'Analyse de la stratégie de vente des bouquets de télévision satellitaires : Cas de MOSAÏQ TV''






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