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Stratégies de sortie de crise pour le coton africain à  l'OMC et au-delà . Défis actuels et futurs

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par Hadi Honoré YONLI
Global Business School, Tarragona (Espagne) - Master en relations internationales 2013
  

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Conclusion

La solidarité développée autour de ce dossier a permis au C_4 de ne pas baisser les bras et de continuer le combat. Dès 2003, des organisations de la société civile se sont s'emparées du dossier coton, en y voyant un cas d'école idéal pour mettre en relief les incohérences entre politiques commerciales et politiques de coopération au développement de l'Union européenne et des Etats-Unis. Il faut reconnaître que, pour plusieurs d'entre elles, ce dossier est un support de communication idéal pour questionner la légitimité des instances internationales en charge de la régulation du commerce et du développement économique dans le monde.

Si la question des subventions au coton occupe aujourd'hui une place spécifique dans l'agenda de l'OMC, elle le doit à une combinaison de facteurs qui ont permis d'en faire un exemple emblématique des enjeux au coeur du Cycle de négociations de Doha. Le cas du coton démontre que certains programmes de soutien à l'agriculture au Nord ont un impact négatif important sur le commerce des produits agricoles au dépend des producteurs des pays en développement du Sud.

Il faut le dire que les pays africains producteurs de coton à travers le C_4 font preuve d'une constance exemplaire depuis le lancement de l'initiative sectorielle en faveur du coton et, avec le soutien de l'ensemble des pays moins avancés, africains et ACP, sont décidés à ne pas abandonner le combat. Pour ce faire il est important

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de toujours maintenir les bonnes relations qui existent au sein des groupes qui soutiennent cette initiative, car c'est par la force du nombre qu'une issue positive pourra voir le jour. Pour ces pays, ce qui se joue à l'OMC n'est ni plus ni moins que la crédibilité du système commercial multilatéral auquel les Membres de l'OMC devraient être tous attachés.

Dans la perspective de la conférence ministérielle de l'OMC qui aura lieu à Bali en décembre 2013, tout progrès sur le dossier du coton, quel qu'il soit, pourrait s'avérer utile pour le système commercial multilatéral et soulager un temps soit peu la détresse des pays africains producteurs de coton. .

Les cotonculteurs africains ne demandent pas un traitement de faveur, ni un traitement spécial et différencié, mais simplement l'application des règles et principes que les membres de l'OMC se sont eux-mêmes fixés. *

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