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La zone de libre-echange des Amériques (ZLEA), un nouveau depart économique pour les Amériques au 21ieme siècle : enjeux et perspectives de cette intégration régionale pour Haiti

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par Erold ELCIUS
Universite d'Etat d'Haiti (UEH) - Licence 2011
  

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Chapitre I

Situation économique d'Haïti et celle de la République Dominicaine et de la Jamaïque pour une étude comparative à celle d'Haïti.

Chapitre II

Étude de la ZLEA à lumière des grandes théories économiques.

Arriver à la deuxième partie, nous avons les politiques publiques d'Haïti et la ZLEA et ses deux chapitres sont formulés ainsi :

Chapitre I

Les politiques économiques qu'Haïti devrait appliquer pour être compétitive vis-à-vis

des concurrents de la ZLEA.

Chapitre II

Objectifs réels du sommet des Amériques.

Ce faisant, nous sommes persuadés que nous sommes sur le point de rendre la voie de la vérité accessible à plus d'un. Indépendamment des problématiques de divergences de vue que nous pouvons déceler au sein de certains leaders de la ZLEA, il est évident que cette intégration régionale cherche à résoudre les problèmes de pauvretés criantissimes des Pays en Voie de Développement (PVD) des Amériques.

Zone de Libre-Échange des Amériques - ZLÉA

Sommets des Amériques

Mar del Plata 2005

Monterrey 2004

Quebec 2001

Santiago 1998

Miami 1994

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CADRE MÉTHODOLOGIQUE

A- Problématique

En 1804, nos Ancêtres avaient sonné le glas de la donne géopolitique d'alors. Cependant, en dépit de leurs grands exploits réalisés sur le plan militaire, la guerre du développement économique restait un défi majeur pour eux et pour les différents gouvernements qui leur ont succédé.

Par ailleurs, « aucune économie ne saurait fonctionner en autarcie », dit-on. Ainsi, à deux ans de cette intégration régionale c'est-à-dire en 2004, Haïti est dans une situation très difficile pour ne pas dire irrémédiable. Cette situation se caractérise par : un déficit budgétaire dépassant plus de trois milliards de gourdes, un taux d'inflation autour de 40% ayant pour corollaire l'augmentation des prix de tous les produits de première nécessité, une réserve nette de change autour de 17 millions dollars US, représentant une peau de chagrin soit un mois d'importation, un taux de chômage de l'ordre de 65%, une gourde très faible, pas d'infrastructures sanitaires, une très grande faiblesse au niveau des infrastructures routières et téléphoniques.

L'électricité est très difficile en Haïti car dans le pays tout entier, 82.3% des ménages dont 6 9.4 en milieu rural, font usage de la lampe à gaz comme principal mode d'éclairage ; pour la cuisine 68.5% des ménages urbains fonctionnent avec le charbon de bois contre 90. 9% des ménages en milieu rural, sur le plan de la formation ; le niveau d'alphabétisme de la population d'Haïti de 10 ans et plus ne franchit pas 61% pour la totalité du pays et la répartition par sexe en terme de pourcentage varie ainsi : 63% d'hommes et 58% des femmes savent lire et écrire et seulement 6 sur 1.000 travailleurs sur le marché du travail possèdent un diplôme ou un certificat dans un domaine technique ou professionnel.

Un expert du Fond des Nations Unies pour la Population(UNFAP) répondant au nom de Hernando CLAVIJO relate que les taux de mortalité maternelle et infantile et du VIH/SIDA en Haïti sont les plus grands de toute l'Amérique « Sur chaque 100.000 naissances vivantes, 523 femmes ne survivent pas et 1 enfant sur 8 meurt avant l'âge de 5 ans », dit-il. Une insécurité grandissante empêchant les investissements productifs, un secteur privé appauvri, une politique fiscale très laxiste avec un Niveau de Pression Fiscale(NPF) plus faible de la région des Amériques (celui-ci varie de 7% à 9% expliquant l'inadéquation des structures juridiques et administratives et la multiplicité des impôts indirects mises en

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place pour l'application des lois et techniques fiscales), une agriculture laissée-pour-compte, un pays en proie aux intempéries et une population qui vit avec moins de 50 centimes par jour6, plus de 500.000 enfants de 6 à 11 ans ne sont pas scolarisés, 70% des habitants d'Haïti n'ont pas de logement, pas d'eau potable et seulement 8% des maisons haïtiennes sont capables de payer un service de ramassage d'ordures en 2006(Source : Déclaration de Politique Générale du Premier ministre Jacques Édouard ALEXIS, page 10).

D'après le IVe recensement, une quantité très faible de la population haïtienne a accès aux services sociaux : il n'y a que 8.5% des maisons haïtiennes qui sont branchées à un service de distribution d'eau potable dont 80.7% en milieu urbain. L'industrie est enclavée à Port-au-Prince et elle n'emploie que 5% de la population active et il y a une inégalité criante en Haïti parce que la classe riche ne représente que 2% de la population et contrôle 44% du revenu national et 23% des enfants d'Haïti souffrent de malnutrition chronique, 5% de malnutrition aiguë et 17% d'insuffisance pondérale et 2/3 des foyers ruraux sont en situation d'insécurité alimentaire forte.

Ainsi, c'est avec tous ces cortèges de problèmes que le pays va prendre le chemin de la ZLEA. Nous pensons que les dirigeants haïtiens qui vont engager plus de huit millions d'habitants du pays dans cette intégration régionale n'ont pas compris réellement les faiblesses du pays en termes d'infrastructures de toutes sortes.

Après ce tour d'horizon que nous venons de faire nous voulons nous demander si les nouvelles autorités du pays auraient suffisamment de temps pour jeter les bases économiques nécessaires pouvant permettre à Haïti d'y entrer en toute fraîcheur économique ou qu'elles vont donner raison à l'économiste Michel DEBONNEUIL qui disait : « il ne faut pas vouloir l'appliquer lorsque les conditions de son efficacité ne sont pas réunies pour un pays »7

La ZLEA ne va pas être une panacée allant résoudre tous les problèmes socio-économiques que traversait Haïti depuis des années. Vu la situation politique complexe qui sévit dans le pays, la ZLEA n'augmenterait pas sa situation de dépendance davantage. En fait, ces constats nous poussent à poser cette question : l'économie haïtienne est-elle prête à intégrer la Zone de Libre-Echange des Amériques ?

6 . Selon le denier rapport des Nations-Unies sur le commerce international dans les PVD.

7 . Michel DEBONNEUIL : Problèmes économiques No. 2355, 22 Déc. 1 993.

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B- Hypothèses du travail

a) La balance commerciale haïtienne face à un déficit tendanciel au pourcentage du PIB au cours de la période allant de 1 960 à 2002.

b) L'évolution des importations haïtiennes en fonction des exportations et du taux de change et la corrélation existant entre la variable expliquée (Y) et les deux autres variables explicatives (X1) et (X2) de 1 975 à 2003.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus