C. Les transports et accidents
En ce qui concerne les transports, les moyens les plus
utilisés dans le milieu sont les voitures et les
motos. Le recours assez fréquent à ces moyens s'explique par
leurs coûts moyens accessibles à la population et leur
rapidité. A part les voitures et les motos, les vélos sont aussi
utilisés par la population.
Il existe une ligne d'autobus, notamment celle de la SOTRAL
qui intervient dans le transport en commun dans la ville de Lomé. Cette
ligne passe par la rue de France et l'avenue Maman N'danida qui comportent
chacune deux arrêts. Elle est exploitée par les bus qui font les
trajets Rex-Sagboville, Rex-Adétikopé et Rex-Kégué.
Les stations de taxis n'existent quasiment pas à Amoutivé, et
pour pallier ce manque, les conducteurs de taxis érigent
occasionnellement une station au niveau du carrefour Dékon. Il existe
par ailleurs une station de bus de la société de transport
``STS'' derrière le centre de santé d'Amoutivé.
De tous les moyens de transport, les motos-taxis sont plus
sollicitées ces dernières années parce qu'ils permettent
aux clients d'aller plus vite à la destination voulue et à un
coût abordable. C'est également ce dernier aspect (coût peu
élevé) qui explique le fait que les habitants
préfèrent prendre les bus SOTRAL lorsqu'ils doivent effectuer des
déplacements entre le centre ville et les quartiers
périphériques de Lomé; et ce, au détriment des
taxis.
En ce qui concerne les accidents, Amoutivé n'en
connaît pas de façon régulière. Et cela est dû
à la réhabilitation des routes principales qui sont finalement
dépourvues de trous. Les accidents de circulation se produisent souvent
sur le boulevard du 13 janvier et au niveau du grand rond point de
Dékon. On dénombre en moyenne deux (02) cas d'accidents par
semaine. Ces accidents ont pour cause l'érection anarchique des
stations par les conducteurs de taxis, conséquence de l'inexistence de
station dans le milieu. Ils sont aussi dus, d'une part à l'excès
de vitesse et au non-respect des feux tricolores par les conducteurs, et
d'autre part à l'imprudence des autres usagers de la route. Face
à ces accidents, les habitants de la localité souhaitent que
l'Etat mette à leur disposition des stations de taxis et qu'il veille
à ce que les policiers soient présents au niveau des feux
tricolores durant toute la journée afin de faciliter la circulation aux
usagers. En complément, nous aimerions que les autorités tant
politiques qu'administratives utilisent les moyens adéquats pour
éduquer, informer et sensibiliser la population en matière de
prévention routière, dans le but de réduire le risque
d'accident.
Toute personne, qu'elle se déplace ou non, se voit
confrontée en permanence à d'éventuels problèmes de
santé. Et cette réalité reste le socle des politiques qui
sont adoptées dans le but de promouvoir la santé de la
population.
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