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à‰tude comparative sur les rendements des 4 variétés d'arachide dans le sol de Mbanza-Ngungu.

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par Costa NDEKANI MAWALA
Univesité Kongo - Graduat 2014
  

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U N I V E R S I T E K O N G O

U.K

B.P: 202

MBANZA-NGUNGU

FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUE

Etude comparative sur les rendements des 4

variétés d'arachide dans le sol de MBANZA-

NGUNGU

Travail de fin de cycle Présenté Par :

NDEKANI MAWALA Costa

Directeur : Dr. Ir. ALONI KOMANDA

Professeur ordinaire

Encadreur : Ir. MASAKIDI MAMBU Freddy

Assistant

2014

i

TABLE DES MATIERES

2014 i

TABLE DES MATIERES i

EPIGRAPHE iv

DEDICACE v

REMERCIEMENTS vi

LISTE DES TABLEAUX x

LISTE DES FIGURES x

RESUME xi

INTRODUCTION 1

a. Problématique 1

b. Hypothèse 2

c. But du travail 2

d. Objectif spécifique 2

e. Intérêt du sujet 2

f. Subdivision du travail 2

CHAPITRE I : LES GENERALITES SUR L'ARACHIDE 3

I.1. ORIGINE ET DIFFUSION 3

I.2. SYSTEMATIQUE ET TAXONOMIE 3

I.3. DESCRIPTION 3

I.3.1. Racines et Feuilles 4

I.3.2. Ports et Tige 4

I.3.3. Inflorescences et fleurs 4

I.3.4. Fruit 5

I.4. CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT DE L'ARACHIDE 5

I.4.1. Germination 5

I.4.2. Croissance 6

I.4.3. Floraison et fructification 7

I.4.4. Cycle végétatif et maturité 7

Tableau n°1 : cycle de variétés d'arachide. 8

I.5. ECOLOGIE 8

I.5.1. Besoin en Eau 8

II

I.5.2. Sol et pH 8

I.5.3. La température 9

I.6. ENNEMIS DES CULTURES ET LUTTE 9

I.6.1. Maladies fongiques et bactériennes 9

I.6.2. Maladies virales 10

I.6.3 Maladies bactériennes 11

I.6.4 Ravageurs et invertébrés divers. 11

I.7. TECHNIQUES CULTURALES. 11

I.7.1. Préparation du sol 11

I.7.2. Semis 12

I.7.3. Fertilisation 12

I.7.4. Protection phytosanitaire 13

I.7.5. Récolte 13

I.7.6. Séchage 14

I.7.7. Battage et vannage 14

CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES 15

II.1. MILIEU 15

II.1.1. Site expérimental 15

II.1.2. Sol et Végétation 15

II.1.3. Climat 18

Tableau n°3.Données climatiques prélevées durant période l'essai 19

II.2. MATERIELS 20

II.3. METHODES 21

II.3.1. Précédant Cultural 21

II.3.2. Préparation du terrain 21

II.3.3. Dispositif expérimental 21

Figure n°1. Dispositif expérimental 22

II.3.4. Semis 22

II.3.5. Entretien 22

II.3.6. Récolte 23

II.3.7. Paramètres étudiés 23

II.3.8. Analyse statistique des données 25

CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION 26

III.1. PARAMETRES VEGETATIFS 26

III

III.1.1. Taux de levée 26

Tableau n°4. Taux de levée 26

III.1.2. Hauteur des plantes 27

Tableau n°5. Hauteur des plantes 27

III.1.3. diamètre au collet 27

Tableau n°6. Diamètre au collet 27

III.2. PARAMETRES DE PRODUCTION 28

III.2.1. Pourcentage des gousses monograines, bigraines et trigraines 28

Tableau n°7. Pourcentage de monograines, bigraines et trigraines 28

III.2.2.Poids de 100 gousses sèches 29

Tableau n°8. Poids sec de 100 gousses 29

III.2.5. Poids sec de 100 graines 29

Tableau n°9. Poids de 100 graines sèches 29

III.2.6. Rendement en gousses fraîches 30

Tableau n°10. Rendement en gousses fraîches 30

III.2.7. Rendement en gousse sèches 30

Tableau n°11. Rendement en gousses sèches 31

CONCLUSION ET SUGGESTIONS 32

BIBLIOGRAPHIE 33

ANNEXE 38

iv

EPIGRAPHE

« On peut faire ce que l'on veut réellement ; et tout ce que l'on veut fermement, peut très s'obtenir, à force de volonté et de ténacité ».

TSHIAMA MAWALA Joel

V

A:

DEDICACE

Mon Dieu dont la providence pourvoit à tous mes désirs ;

Mon père THSIAMA MAWALA JOEL dont les conseils ont tracé le profil de ma vie ;

Ma mère BUNGA MICHELINE dont hélas, je chercherai à jamais le profil et le timbre de la vie et dont la mémoire me restera toujours vénérable ;

Mes oncles, tantes, frères, soeurs, cousins et cousines.

vi

REMERCIEMENTS

Le présent travail sanctionne la fin du premier cycle de nos études universitaires.

Nos vifs remerciements s'adressent au professeur ALONI KOMANDA pour la direction de cette étude.

Notre profonde gratitude va tout droit à notre assistant Ir. MASSAKIDI MAMBU Freddy pour son dévouement combien inlassable à la cause de notre formation et qui, en dépit des charges multiples, a bien accepté de nous encadré.

Il est bien vrai que la pertinence de la discipline qui nous a été imposée au cours de ce travail ainsi que la sévérité à laquelle nous nous étions soumis sont aujourd'hui le résultat de la joie d'une oeuvre réalisée sans complaisance. A cet hommage, nous associons tous les professeurs, les Chefs des travaux et Assistants à la faculté d'agronomie ainsi qu'à Ir. MASSAMBA NGONGO, Ir. Jeancy MASUMU MALOLUKA pour leur encadrement scientifique irréprochable.

Nous disons merci à tous les membres de la communauté évangélique « Places des Elus », particulièrement à l'Apôtre OLIVE NDUALU pour le soutien spirituel, moral et financière.

Nous pensons à Mademoiselle MAYANGI MANDIANGU Charmante pour les soutiens spirituel, moral et financière et à TSHIAMA MASSAMBA Bavon ainsi qu'à Monsieur ALAIN MAVUNGU pour la contribution financière. Très chers, veuillez trouver, dans ces lignes, l'expression de ma reconnaissance.

Aux bibliothécaires de l'Université Kongo et de L'ISP/Mbanza-Ngungu, nous transmettons nos remerciements pour la rapidité avec laquelle nous étions servis chaque fois que nous nous présentions devant eux.

vii

Nous pensons aussi à nos amis dont la compagnie nous est restée attachée du premier graduat en troisième graduat. Il s'agit de Daniel ISSA, TUMBA BAKULU Laundry, Ir. Merlin NSIKU, NZINGA VANGU, Marlaine KONGO DILUMBELA, Alvin MBUISI, Nicolas NGIMBI, Gloire MATESO, Yves MAVUNA, Juna MAKIESE, Merveille BAGEYA, Vianne ENZOANI et Harmand NLANDU.

Enfin, nos sincères remerciements vont à l'endroit de tous mes voisins et compagnons d'université, que notre séjour combien laborieux à l'université constitue pour nous dans nos coeur, l'un des souvenirs inoubliables.

VIII

SIGLES ET ABREVIATIONS

INERA : Institut National pour l'étude et la recherche agronomique

JAS : Jour après semis

MINAGRI : Ministère de l'Agriculture

RDC : République Démocratique du Congo

SENASEM : Service National des Semences

USA: United State of America

Kg: Kilos gramme

g : Gramme

n : Nombre de chromosome

m : Mètre

% : Pourcentage

Min : Minimum

Max : Maximum

X : Moyenne

N-D Pluie : nombre de pluie

NPK : Azote, Phosphore et Potassium

°C : Degré Celsius

° : Degre

Cm : centimètre

pH : Potentiel d'hydrogène

kg/ha : Kilogramme par hectare

mm : Millimètre

m2 : Mètre carré

ml : MillilitreK

Mg: Magnesium

Ca: Calcium

K: Potassium

CAL/Cm3: Calorie par centimètre cube

EU : Humidité relatif

ix

Ppm : Partie par million

X

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1 : cycle de variétés d'arachide. 8

Tableau2. Quelque caractéristique physicochimique de sol 17

Tableau n°2.Données climatiques prélevées au champ durant l'essai 19

Tableau n°3. Taux de levée 26

Tableau n°4. Hauteur des plantes 27

Tableau n°5. Diamètre au collet 27

Tableau n°6. Pourcentage de monograines, bigraines et trigraines 28

Tableau n°7. Poids sec de 100 gousses 29

Tableau n°8. Poids de 100 graines sèches 29

Tableau n°9. Rendement en gousses fraîches 30

Tableau n°10. Rendement en gousses sèches 31

LISTE DES FIGURES

Figure n°1. Dispositif expérimental 22

xi

RESUME

Afin d'étudier les rendements d'arachide dans la cité de Mbanza-Ngungu, quatre variétés ont été cultivées suivant un dispositif expérimental carré latin. Il s'agit de : JL24 ; ICGV-SM 96722, ICGM 281, ICGV-SM 86021.

Les différents paramètres étudiés sont analyse à l'aide d'un logiciel statistique les objectifs poursuivis dans ce travail est de contribuer à l'amélioration de la production agricole d'arachide en comparent le rendement des variétés d'arachides ci haut cité dans les conditions éco-climatiques de Mbaza-Ngungu pour en relever les meilleures du point de vue rendement.

Apres analyse statistique des données collectées pendant les observations au champ, toutes les quatre variétés d'arachide précitées se sont révélées équivalentes et égales par rapport aux rendements.

1

INTRODUCTION

a. Problématique

L'arachide constitue la troisième source mondiale d'huile végétale après le soja et le tournesol. Elle représente une importante source de protéines. Les principaux producteurs sont : l'Inde, la chine, le Sénégal, le Nigeria, les USA, l'Indonésie et la RDC. L'arachide est produite partout en RDC, mais les principales régions productrices sont les régions de savane. Elle occupe la huitième position dans la production nationale (MINAGRI, 2012).

La grosse partie de la production congolaise ne sert qu'à la consommation directe sous forme de bouillie, pilé ou grillé et dans certains milieux ruraux. Nyabyenda (2005) cité par LUSALA (2012) rapporte que l'arachide joue un grand rôle alimentaire en RDC et que la quantité estimée être destinée à la consommation s'élève à 12,5 Kg / habitant. Sa culture constitue la principale source de revenu des ménages producteurs. Une petite partie est traitée en huilerie pour donner l'huile d'arachide et les tourteaux utilisés dans l'alimentation du bétail (MOBAMBO, 2012).

Cependant, dans le milieu paysan, cette culture se trouve malheureusement confrontée à l'utilisation des semences tout venant de variétés locales dégénérées et, en revanche, de plus en plus moins productives.

L'augmentation de cette dernière nécessite, entre autres, le recours aux semences des variétés améliorées et saines. C'est qui justifie la présente étude.

2

b. Hypothèse

Compte tenu de sa réputation et popularité dans les milieux ruraux de Mbanza-Ngungu, la JL24 serait plus productive que les variétés ICGV-SM 96722, ICGM 281 et ICGV-SM 86021.

c. But du travail

Le présent travail cherche à contribuer à l'amélioration de la production agricole d'arachide pour une sécurité alimentaire durable.

d. Objectif spécifique

Il s'agit d'évaluer le rendement des 4 variétés d'arachides JL24, ICGV-SM 96722, ICGM 281, ICGV-SM 86021 dans les conditions éco-climatiques de Mbaza-Ngungu pour en relever les meilleures du point de vue rendement et susceptible d'être recommandées auprès des paysans pour accroître la production.

e. Intérêt du sujet

Les résultats de la présente étude permettront de mettre en exergue les variétés d'arachide les mieux adaptées et à haut rendement dans les conditions éco-climatiques de Mbanza-Ngungu.

f. Subdivision du travail

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en trois chapitres. Le premier traite des généralités sur la culture d'arachide ; le deuxième décrit le matériel et méthodes, et enfin le troisième présente les résultats et discussion.

3

CHAPITRE I : LES GENERALITES SUR L'ARACHIDE

I.1. ORIGINE ET DIFFUSION

D'après Vandenput (1981), Ferguson et al,(2004), De Waele et Swanevelder (2001), Nyabyenda (2005) et Ntare (2006) et Katanga (2012) cités par LUSALA (2012) nous retenons que le centre d'origine de cette plante couvre le Paraguay, la Bolivie, le Panama, le Brésil et l'Argentine, en Amérique du sud.

Quant à sa diffusion, nous disons que l'arachide est actuellement cultivée dans plus de 80 pays à climat tropical, subtropical et tempéré.

I.2. SYSTEMATIQUE ET TAXONOMIE

L'arachide fait partie de la grande famille des légumineuses, sous-famille Papilionoideae, clade majeur Dalbergioide, tribu Aeschynomeneae, la sous-tribu Stylosanthenae et au genre Arachis. Le genre Arachis comprend 80 espèces décrites qui ont été réparties en 9 sections en fonction de leur morphologie, de leurs caractéristiques chromosomiques et de leur compatibilité de croisement (Krapovickas and Gregory, 1994; Valls and Simpson, 2005).

Les sections Arachis et Rhizomatosae sont composées d'espèces diploïdes (2n=20, 2n=18) et d'espèces tétraploïdes (2n=40). L'arachide cultivée appartient à la section Arachis dans laquelle 29 espèces diploïdes et tétraploïdes ont été décrites (Lavia, 1998; Peñaloza and Valls, 2005).

I.3. DESCRIPTION

L'arachide est une plante annuelle, à mode de reproduction autogame. Cependant le taux d'allogamie n'est pas nul et peut varier en fonction des types botaniques et des insectes pollinisateurs. L'arachide adulte, se compose des racines et feuilles,

4

des ports et tiges, inflorescences et fleurs et fruits (MOBAMBO, 2012)

I.3.1. Racines et Feuilles

Le système radiculaire est formé d'un pivot central qui peut s'enfoncer à plus de 1,30m dans le sol et de racines latérales qui prennent naissance au niveau de ce pivot. Les ramifications aériennes au contact du sol donnent naissance à des racines adventives. Les nodules apparaissent 15 jours après la levée permettant ainsi la fixation d'azote.

Les feuilles de l'arachide sont pincées avec deux paires de folioles portées par un pétale de 4 à 9 cm de long environ. Les folioles sont subsessiles ou opposées de forme plus ou moins elliptique, de couleur verte plus ou moins foncée plus ou moins jaune selon les variétés. Les pétioles sont enserrés à leur base par deux stipules larges, longues et lancéolées, les variations de l'organisation foliaire donnent occasionnellement des feuilles à cinq, trois, deux ou une foliole (GILLIER, 1969).

I.3.2. Ports et Tige

L'arachide cultivée présente pour certaines variétés un port érigé ou un port rampant pour d'autres la tige principale et les ramifications primaires peuvent avoir de 0,20 à 0,70 m de long, selon les variétés et les conditions du milieu. Les ramifications sont toujours herbacées de couleur vert clair, vert sombre ou plus ou moins pourpre (GILLIER, 1969).

I.3.3. Inflorescences et fleurs

L'inflorescence de l'arachide se présente sous forme d'épis de trois à cinq fleurs. Les fleurs aériennes de l'arachide sont jaunes, papilionacées et sessiles. La fleur comprend :

5

Le calice : constituée de 5 sépales vert clair dont 4 sont soudés et un libre. Les sépales se prolongent à leur base en un pédoncule floral,

La corolle : qui est composée d'un étendard jaune citron et deux ailes en coquilles jaune citron,

L'androcée : constituée de 8 étamines dont 4 ont une anthère sphérique et 4 une anthère allongée à déhiscence longitudinale, Le gynécée : comprend un ovaire à un seul carpelle, un style fin et très long et des stigmates plumeux (SCHILLING, 1996).

I.3.4. Fruit

Après fécondation la fleur se fane et la base de l'ovaire s'allonge pour former un long pédoncule appelé gynophore qui s'enfonce dans le sol où se forme un fruit appelé coque composé d'une gousse qui contient une à cinq graines. La coque ou péricarpe comprend un exocarpe, un mésocarpe sclérenchymateux et un endocarpe parenchymateux. Les graines sont de dimensions, de formes et de couleurs variées selon les variétés ; leurs poids peuvent varier entre 0.2 et 2 g. La forme peut être sphérique, elliptique ou plus ou moins allongée avec une partie souvent aplatie dans la zone de contact avec la graine voisine, la couleur de tégument séminal est blanche, rose, rouge ou violacée (ZAKARI, 2003)

I.4. CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT DE L'ARACHIDE

I.4.1. Germination

La germination se définit comme l'apparition puis le développement à partir de l'embryon de la graine des organes essentiels de la plantule. L'examen de ces organes permet de déterminer l'aptitude de la semence à produire une plantule normale dans les conditions favorables. La semence mature

6

d'arachide est un embryon composé de deux cotylédons, une courte hypocotyle et d'une gemmule le tout entouré par le testa.

La germination se déroule en plusieurs étapes : absorption d'eau, activation des enzymes, croissance de l'embryon, rupture de la testa, allongement et émergence de la radicule, croissance du bourgeon terminal et de l'axe embryonnaire. Le test de germination permet de déterminer la viabilité des semences par rapport à un semis au champ. La germination est épigée chez l'arachide. La dormance se définit comme l'incapacité des semences fraîchement récoltées à poursuivre leur développement dans des conditions de température et d'humidité favorables.

Elle est considérée comme une absence de germination ou une réduction plus ou moins significatif de la faculté germinative des semences. La dormance chez l'arachide est causée par des barrières endogènes métaboliques de nature enzymatique qui bloque l'hydrolyse des réserves nutritives et leur transport vers l'embryon empêchant ainsi la synthèse de nouveau matériel (ZAKARI, 2003).

I.4.2. Croissance

La croissance est continue chez l'arachide. La rapidité de la croissance étant fonction de la température, on exprimera les diverses étapes de développement, non pas en temps absolu, mais en phase correspondant aux diverses stades de la vie de la plante. Les courbes de croissance présentent deux points intéressants où elles changent de pente. Un premier point correspondant à l'apparition des premières fleurs et un second se situe au moment où les plantes portent de nombreux gynophores (FONCEKA, 2010).

7

I.4.3. Floraison et fructification

La durée de la période de levée floraison est une caractéristique variétale dans une situation écologique donnée.

Elle est plus courte d'environ 4 à 5 jours dans les climats tropicaux pour les variétés hâtives du groupe

Valencia-Spanish que pour les variétés tardives du groupe Virginia. Cependant elle peut être influencée par la température. Elle est de 15 à 25 jours dans les zones tropicales chaudes et peut atteindre 40 et même 50 jours dans les zones tempérées. La quantité de fleurs donnant naissance à des gynophores et à des fruits est variable dans le temps ; ce sont en général les fleurs formées durant les deux ou trois premières semaines de floraison qui sont les plus utilisées pour former les gynophores. L'arachide est une plante strictement autogame ; ce comportement est dû à la fécondation nocturne et le non -ouverture des fleurs avant fécondation (cléistogamie) ; mais l'allogamie n'est pas nulle (0,24 à 6,6% selon les variétés). Une forte humidité permet la pénétration du gynophores dans le sol et stimule la fructification (GILLIER, 1969).

I.4.4. Cycle végétatif et maturité

Le cycle végétatif de l'arachide est fortement influencé par la température. Dans les conditions écologiques à températures voisines de 30°c, le cycle se décompose en 4 phases de développement de la plante qui sont: de semis à la levée, de la levée à l'apparition de la première fleur, la floraison utile et la maturation. Le tableau ci-dessous donne les durées en jours de ces différentes phases selon le type de variété hâtive ou tardive.

8

Tableau n°1 : cycle de variétés d'arachide.

Phase du cycle

Variétés hâtives

Variétés Tardives

Semis-levée

4 à 5 jours

4 à 5 jours

Levée-1ere fleur

15 à 20 jours

18 à 25 jours

Floraison Utile

20 à 25 jours

30 à 40 jours

Durée de la maturation

40 à 45 jours

54 à 55 jours

Source : INERA (2011) I.5. ECOLOGIE

L'arachide est une culture que l'on retrouve de 40° Nord à sud. En RDC sa culture se pratique partout mais avec plus de succès dans les régions de savanes ; plus le sol est riche, moins la culture est bonne (MOBAMBO 2012).

I.5.1. Besoin en Eau

La culture de l'arachide demande environ 400 mm de pluie. Dans certaines régions des grandes cultures telles que le Sénégal, il ne tombe cependant qu'environ 300 mm de pluie. Les périodes les plus critique pour l'eau se situent à la floraison et généralement moins à la fructification. La maturation et la récolte exigent un temps plus sec. Un sol trop humide provoque la pourriture des gousses (MOBAMBO 2012).

I.5.2. Sol et pH

Compte tenu de la pénétration de gynophore dans le sol et du développement souterrain des gousses, l'arachide s'accommode mieux dans les sols légers de 10 à 20 cm meubles et bien drainés. Le pH est de 6 à 6,5. Les principales exportations des cultures comprennent l'azote, le calcium.( RAEMAEKERS, R.H. 2001)

9

I.5.3. La température

La température de la saison culturale doit être comprise entre 21° et 40°C une température élevée favorise en effet la formation de l'huile. Comme les autres cultures saisonnières, l'arachide est une plante héliophile(MOBAMBO 2012)..

I.6. ENNEMIS DES CULTURES ET LUTTE

I.6.1. Maladies fongiques et bactériennes

Les pathogènes fongiques les plus couramment rencontrés appartiennent aux genres suivant : Aspergillus, Rhizopus, penicillium, Fusarium, Pythium, Sclerotium, Macrophomina, Trichothecium, Botrydiplodia, Diplodia, etc.

Parmi ces agents pathogènes, les plus importants sont :

- Aspergillus niger est responsable de la pourriture du collet. Les symptômes se manifestent d'abord par une tache brune jaunâtre au niveau de l'hypocotyle, qui noircit et pourrit. Par la suite le plant entier flétrit et meurt. La lutte contre Aspergillus niger est préventive et se fait par un traitement des semences avec un fongicide tel que le Thirame.

- Macrophomina phaseolina est responsable de la pourriture sèche de l'arachide. La désinfection des semences et l'apport de potasse permettent de réduire les pertes liées à ce pathogènes.

- Sclerotium rolfsii, responsable aussi de la pourriture du collet, provoque aussi des nécroses au niveau des tiges et du flétrissement des feuilles. La lutte contre Sclerotium rolfsii par réduction au minimum les matières organiques non décomposées dans l'horizon superficiel du sol.

10

- Cercospora arachidicola et cercospora personata responsables de pourritures hâtive et tardive respectivement des feuilles. La première donne des taches foliaires de forme irrégulières, grandes de 2 à 12 mm de diamètre, d'abord jaunâtres puis elles deviennent rougeâtres à brun noir à la face supérieure et brun clair à la face inférieure, Elles sont entourées d'un halo jaunâtre dès le début, à la face supérieure. Le second donne des taches circulaires sur les feuilles plus petites de 1 à 7 mm de diamètre, brun foncé à la face supérieur, plus claire à la face inférieure. Elles sont entourées d'un halo jaunâtre à maturité au niveau de la face supérieure. La lutte nécessite une rotation des cultures.

- Puccinia arachidis, responsable de la rouille de l'arachide, elle provoque l'apparition à la face inférieure des feuilles de pustules orangées, entourées de taches auréolées, pâles ou jaunâtres.

- Aspergillus flavus est responsable de la sécrétion de l'aflatoxine. Il provoque la pourriture des graines avant ou en cours de la levée. Le tri et le traitement des semences avant le semis sont les moyens les plus efficaces et rentables pour contrôler la maladie (TSILENGE, 2011).

I.6.2. Maladies virales

Virus de la Rosette de l'arachide a pour agent vecteur est un puceron, Aphis leguminosae. Elle est reconnaissable par un raccourcissement des entre-noeuds et des pétioles et l'apparition sur les jeunes feuilles des taches blanches avec veines vertes.

Le virus clump de l'arachide se manifestant par un rabougrissement caractéristique avec des feuilles gaufrées de couleur vert foncé (TSILENGE, 2011).

11

I.6.3 Maladies bactériennes

La bactériose de l'arachide est due au Pseudomonas solanacearum qui provoque un flétrissement plus ou moins accentué. La lutte nécessite l'utilisation des variétés résistantes et la désinfection des semences (PULULU, 2014).

I.6.4 Ravageurs et invertébrés divers.

Ils sont nombreux et repartie dans différents groupes. Les rongeurs déterrent les gousses. Les iules (milles pattes) s'attaquent aux jeunes plantules et aux gousses en formation. Les nématodes pénètrent dans les gousses et les racines et sucent la sève. Les termites (isoptères) attaquent les pieds en condition de stress hydrique et creusent une galerie dans les racines et les tiges. Les bruches attaquent les semences en stockage. Les pucerons (Aphis craccivora koch) agents vecteur de virus de la rosette, ils sont traités avec du Dimethoate à la dose de 300 g m.a/ha. Les thrips détruisent les parenchymes de la plante, sont traités avec du Décis à la dose de 15 g m.a/ha. Les chenilles sont défoliatrices, sont traitées avec de l'Endosulfan (250 g m.a/ha); du Monocrotophos (300.m.a/ha); ou du Fenvalerate (100 g m.a./ha), ...etc (LEMA, 2014)

I.7. TECHNIQUES CULTURALES. I.7.1. Préparation du sol

En région semi- aride, la préparation du sol consiste en priorité à faire disparaître les résidus de culture susceptibles de propager des maladies et servir de refuge à certains prédateurs. En zone humide ou dans les sols lourds, un labour de début du cycle est recommandé pour supprimer les premières adventices et ameublir le sol qui sera ensuite affiné par un hersage.

Un amendement calcaire est souhaitable pour des sols légèrement acides. Pour la multiplication des semences et suivant

12

Dans ce type de sol le billonnage est souvent pratiqué pour éviter le ruissellement ou l'asphyxie des plantes par l'eau stagnante.

Compte tenu de la pénétration de gynophore dans le sol et du développement souterrain des gousses, l'arachide s'accommode mieux dans les sols légers de 10 à 20 cm meubles et bien drainés. Le pH est de 6 à 6,5. Les principales exportations des cultures comprennent l'azote, le calcium (VANDENPUT 1981).

I.7.2. Semis

Les semences sont d'abord traitées par un mélange d'insecticide et de fongicide dont les plus courants sont : le carbofuran et l'heptachlore pour les insecticides et le thiram, le bénomyl, le captan et le carbendazime pour les fongicides. En semis manuel, l'opération se fait à une graine par poquet disposé à une profondeur de 3 à 5 cm (RAEMAEKERS, R.H. 2001).

Les écartements du semis varient en fonction du port et du type variétal tout en restant dans les limites de 10 à 20 cm entre les pieds sur un même rang et 40 à 60 cm entre les rangs. En culture pluviale, les densités à l'hectare varient de 110 000 pieds (Virginia) à 170 000 pieds (Spanish) et peuvent atteindre 250 000 pieds sous irrigation (VANDENPUT 1981).

I.7.3. Fertilisation

Un précédant culturale céréale est préférable pour la culture d'arachide avec une fumure minérale de type NPK en raison de 300 kg/ha en deux applications.

13

la nature du sol, des doses d'entretien variant de 200 à 600 kg/ha de plâtre agricole ou phosphogypse sont recommandées surtout pour les variétés d'arachides à grosses graines (MOBAMBO, 2012)

I.7.4. Protection phytosanitaire

L'arachide est exposée à des maladies et ravageurs qui peuvent occasionner des pertes importantes et une détérioration de la qualité de la production (voir ennemis de la culture). Une protection adaptée aux maladies et/ou ravageurs les plus dominants dans le site permet de réduire les pertes qualitatives et quantitatives.

I.7.5. Récolte

La détermination de la date de la récolte de l'arachide est difficile, une récolte trop précoce entraîne une perte quantitative de la production et une incidence sur la teneur en huile, en protéines et le pouvoir germinatif. Le maintien en végétation au-delà de la durée moyenne du cycle de la variété, occasionnera sur des variétés non dormantes un taux élevé de germination des graines mûres en condition de sol encore humide. Le test le plus pertinent pour contrôler la maturité de l'arachide consiste à vérifier la texture du parenchyme interne de la gousse qui, d'abord duveteux et turgescent, devient lisse et sec avec une couleur qui passe progressivement du blanc au marron foncé à maturité. Il faut procéder au test à partir de la date théorique de la maturité et récolter lorsque 70 à 80% des gousses présentent cette caractéristique. Chez les variétés non dormantes on récolte lorsque 2% des plants présentent des graines germées. L'arrachage consiste à sectionner le pivot racinaire de la plante au-dessous du plan de la fructification puis les plantes sont soulevées et secouées afin d'éliminer la terre adhérant aux gousses (VANDENPUT 1981).

14

I.7.6. Séchage

A la récolte, les tissus de la partie aérienne contiennent encore 60 à 80% d'eau, les gousses 30 à 40%. Le séchage a pour effet d'abaisser rapidement le taux d'humidité aux alentours de 15% puis progressivement jusqu'à 10 et 8%. Il est recommandé de ne pas sécher trop brutalement ni à trop forte température. La température de l'air soufflé ne doit pas excéder 35°C ou mieux elle ne doit pas dépasser de plus 5 à 6°c la température ambiante. Le séchage dure deux à six semaines (SCHILLING1996).

I.7.7. Battage et vannage

Le battage consiste à séparer les gousses de la fane, le plus souvent, l'égoussage est manuel ou réalisé à l'aide des bâtons ou fléaux qui réduisent les tas d'arachide en un mélange de fane hachées et de gousses partiellement brisés qui sera ensuite vanné pour séparer les deux produits. Plusieurs types des batteuses mécaniques peuvent être utilisés (GILLIER, 1969).

15

CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES

Dans ce chapitre, nous décrivons le milieu expérimental, le matériel et les méthodes utilisées, les conduites du champ expérimental et le prélèvement des données du semis à la récolte.

II.1. MILIEU

II.1.1. Site expérimental

Notre champ expérimental a été réalisé dans la Province du Bas-Congo dans la cité de Mbanza-Ngungu qui est le Chef-lieu du Territoire de Mbanza-Ngungu et du District des Cataractes. Elle est située à 150 km de Kinshasa. Ses coordonnées géographiques la situe à 14°52' longitude Est, 5°16' latitude Sud. Son altitude varie entre 730 et 765 m sauf le quartier LOMA et le Camp militaire EBEYA qui sont situés sur une plaine qui se trouve à 620m (LUASU in KIAMBIYAVANGA, cité par NGOMA, 2011).

Le champ expérimental est localisé dans le village Mbamba précisément à: 14.86274» de longitude Est, 5°27192''' de latitude Sud et culmine à 759 m.

II.1.2. Sol et Végétation

La texture de sol de Mbanza-Ngungu est sablonneuse, mais évoluant en texture argileuse en profondeur. La présence de la texture sableuse à la surface occasionne souvent les érosions pendant la saison pluvieuse. La structure du sol est élémentaire, car elle n'est pas de nature à favoriser la formation des agrégats du sol (MBAMBI, 2003), selon TRANVINH-AU (1963) cité par LUBAKI et MANDANGA (2012), les sols de la cité de Mbanza-Ngungu sont principalement des sols ferralitiques des roches schistocalcaires. Ils sont classifiés au niveau de grand groupe de la classification française des sols, comme des sols faiblement ferralitiques et

16

ferralitiques lessivés ils sont rencontrés dans les vallées, sur les plateaux et sur les collines.

Quant à la végétation, elle est caractérisée par une savane herbeuse très dominée par des graminées. Cette végétation est constituée par de : Panicum notatum, Andropagon diplandra, Digitaria spp, Euproterium orantum (NIMBA, 2003)

Le tableau 2.presente quelques caractéristiques physico-chimiques de sol de Mbanza-Ngungu et de Mbamba qui est notre site expérimental.

17

Tableau2. Quelques caractéristiques physico-chimiques de sol de Mbanza-Ngungu

Site

Profon deur

Granulometre (%)

pH

 

M Baseséchangeabes(méq/100g)

Phosphore

Classe texturale

 

(cm)

 
 
 
 

Matièree

 
 
 

disponible

 
 
 

Argile

Limon

Sable

eau

organiq

Ca

Mg

K

(ppm)

 
 
 
 
 
 
 

ue(%)

 
 
 
 
 

Mpete

0-20

7.12

5.397.

87.49

4.85

1.20

0.21

Trace

0.076

22.01

Sable limoneux Sable

 

20-60

7.70

63

84.64

5.24

0.57

0.15

Trace

0.024

8.10

limoneux

 

0-20

14.85

12.05

73.10

5.00

1.31

0.21

Trace

0.275

4.70

LimonargilosableuxLi

Kumbi

0-60

38.20

43.31

18.49

5.30

0.64

0.15

Trace

0.034

7.27

mon argileuxfin

Langa

0-20

19.40

15.46

65.14

5.39

2.73

2.21

1.18 0.36

0.333

2.69

LimonargilosableuxAr

 

0-60

52.47

34.72

12.81

4.98

1.17

1.96

 

0.117

0.28

gile

 
 
 
 
 
 
 
 

0.05 0.15

 
 
 
 

0-20

60.75

12.34

26.91

4.53

4.46

0.65

 

0.207

14.58

Argile

Boko

0-60

62.15

11.79

26.06

4.18

0.81

0.75

Trace

0.058

6.98

Argile

 
 
 
 
 
 
 
 

Trace

 
 
 

Luvaka

0-20

5.00

6.80

88.20

4.98

1.00

0.15

 

0.024

17.76

Sablelimoneux

 

0-60

6.54

5.92

87.53

5.12

0.83

0.10

0.40 0.35

0.019

10.28

Sable limoneux

 

0-20

47.67

33.59

18.84

4.57

1.44

1.10

0.65

0.109

4.13

Argile

lukuaka

0-60

58.75

25.77

15.48

4.85

0.69

0.90

0.45

0.058

4.81

Argile

bamba

0-20

21.57

44.16

34.27

5.04

2.68

2.90

 

0.212

8.47

Limon

 

0-60

32.25

34.95

32.80

4.82

1.10

1.25

 

0.134

6.57

Limon argile

Source : LUBAKI, N.et MANDANGA, M. 2012.Niveaux actuels en éléments fertilisants (N,Pet K)dans les sols de différents sites de Mbanza-Ngungu. Revue Scientia, ISP/Mbanza-Ngungu, Vol.XVII(2012)2, pp36.

18

Végétation et relief des sites

1. -Mpete : plateau, savane ;

2. -Kumbi ; plateau, savane ;

3. -Langa ; plateau, savane ;

4. -Boko : plateau, savane ;

5. -Luvaka ; plateau, savane ;

6. Lukuakua ; plateau, savane ;

7. Mbamba : vallée, avec diverses graminées. Notre champ expérimental se trouvait dans le site Mbamba

présente dans le tableau ci haut, la classe textural de sol de notre champs expérimental est Limoneux argileux caractérisé

par des vallées avec diverses graminée. II.1.3. Climat

D'après les critères de KÖPPEN, Mbanza-Ngungu est situé dans le climat tropical humide du type A, sous type AW4. Les pluies sont abondantes, elles vont de mi- Octobre à mi- Mai. Une petite saison sèche s'observe de mi- Décembre à mi- Mars (KUSIKU, cité par OVIDE). La température moyenne annuelle oscille autour de 22,5°C. Durant la saison des pluies, la température mensuelle atteint 26°C et baisse jusqu' à 15°C en moyenne en saison sèche. Les pluies qui y sont souvent enregistrées varient de 1300 à 1500 mm par an, les valeurs moyennes étant de 1200 à 1400 mm d'eau. Il convient de signaler que cette cité connaît fréquemment de temps couvert de brouillards, ce qui constitue un apport d'eau supplémentaire (LUKOKI, 2009).

19

Le tableau 3 représente les données climatiques enregistrées durant la période de l'essai qui s'est allée du 13 Mars au 19 Juin 2013.

Tableau n°3.Données climatiques prélevées durant période l'essai

MOIS

Rayonnement Global

CAL/ cm3

Température
externe

Point
de
rosée

Température

Préparation

Humidité RELATIV EU :%

Evaporation

VENT

MAX

MIN

X

OT

Sol nu

PERIF 50cm

mm d'eau

N-D pluie

PICHE/cm3

VC/K m

MARS

678,1

3,6

20,5

26,0

20,6

30,3

282,7

8

75,9

3,60

2,80

AVRIL

642,1

30,3

20,1

25,2

20,8

29,3

366,5

19

79,0

2,44

1,97

MAIS

540,7

30,0

21,1

25,7

20,9

30,7

100,2

9

81,8

2,31

2,90

JUIN

528,1

28,0

23,0

25,5

22,3

30,3

3,9

2

77,2

2,37

2,62

Source : Service agro-climatologique /.Antenne GCRN/ INERA M'VUAZI

20

II.2. MATERIELS

Nous avons utilisé 4 variétés d'arachide dont l'une est la plus cultivée de la contrée dans laquelle notre expérience a été réalisée. L'INERA présente les caractéristiques ci-après pour les différentes variétés utilisées :

a. Variété JL 24 : Port érigé, folioles : vert Clair, jour à la floraison : 30 jours, nombre de graines par gousse : 2 rarement 3, couleur du légume : blanc-crème, forme de la graine : cylindrique, poids de 1000 graines : 350-380g, rendement en coques : 1800Kg/ha en milieu contrôle et 800-1000 Kg/ha en milieu réel, rendement au décorticage : graines 70%, coques : 20%, résistante moyenne à la cercosporiose, cycle végétatif : 90 jours, pas de période de dormance et cultivable sur toute la RDC (SENASEME 2012).

b. Variété IGM 281 : Port : semi-érigé, folioles : vert pale, jour à la floraison : 30 jours, nombre de graines par gousse : 3 à 4 , couleur du tégument : rouge, forme de la graine : cylindrique, poids de 1000 graines : 380g, rendement en coques : 1800Kg/ha en milieu contrôle et 800-1000 Kg/ha en milieu réel, rendement au décorticage : graines 60%, coques : 10%, résistante moyenne à la rosetta,rouille, à la pourriture des graines et à la cercosporiose, cycle végétatif : 100 jours, pas de période de dormance et cultivable au Bas-Congo (SENASEM, 2012).

c. Variété ICGV-SM 96722 : Poids de 100 graines : 514 g, rendement en coque : 2000-3500 kg/ha en station, 1500-2000kg en milieu reel, resistence aux maladie : résistance a la rosette et a la cércosporiose, cycle végétatif : 90 jrs, port de plante : semi-érigé, couleur des feuille : vert clair, jours a la

Le schéma reprenant le dispositif expérimental est présenté dans la figure ci-après

21

floraison : 30-90 jrs, nombre de graines par gousse 2-3 graines,
couleur du tégument : rose, rendement en décorticage : 65-70%.

d. Variété ICGV-SM 86021: Poids de 100 graines : 310-340g, rendement en coque :1800kg/ha en station, 800-1000 kg/ha en milieu reel, resistence aux maladie : résistance a la rosette et a la cércosporiose, cycle végétatif : 90 jrs, port de plante : semi-érigé, couleur des feuille : vert clair, jours a la floraison : 30 jrs, nombre de graines par gousse 3-4 graines, couleur du tégument : rouge, rendement en décorticage :65-70%.

II.3. METHODES

II.3.1. Précédant Cultural

Le site expérimental comportait les espèces suivantes : Hupomea batatas, Rotboldia exalta,miomosa spp, Panicum notatum Hymperata cylindrica.

II.3.2. Préparation du terrain

La préparation du terrain comportait les opérations suivantes : la délimitation du champ expérimental, le débroussaillement, le labour.

II.3.3. Dispositif expérimental

Nous avons adopté un dispositif expérimental carré latin, avec 4 traitements. Le champ expérimental, vaste de 96,04 m2, était divisé en 4 colonnes et 4 lignes comportant respectivement chacune 4 parcelles de 1,20 m x 1,20 m, soit un total de 16 parcelles. Chaque unité expérimentale renfermait 16 poquets distants de 30 cm x 30 cm. Les parcelles étaient séparées par des allées de 1 m de largeur.

22

9,8 m

 
 
 
 
 
 
 

V0

V1

V2

V3

1,2 m 1 m

1,2m

V1

V0

V3

1m

V2

9,8 m

V2

V3

V3

V2

V0

V0

V1

V0

Figure n°1. Dispositif expérimental Légende :

V0 = Variété JL 24

V1 = Variété ICGV-SM 96722

V2 = ICGV-SM 86021

V3 = ICGM 281 II.3.4. Semis

Le semis est intervenu le 13 Mars 2014. L'arachide était semée aux écartements de 30 cm x 30 cm à raison de deux graines par poquet.

II.3.5. Entretien

Plusieurs travaux d'entretien ont été effectués, entre autre les arrosages, le binage-buttage, les sarclages et les pulvérisations.

Dans la liste des paramètres de production étudiés figurent le poids sec des 100 gousses, le poids sec de 100 graines,

23

a. Arrosages

Les arrosages sont intervenus deux fois soit le 3/05 et le 06/05/2014 suite au manque de pluies et de fortes températures. La quantité totale d'eau apportée sur toutes les parcelles du champ expérimental s'élève à 150 litres par arrosage, à raison de 9 litres/parcelle.

b. Sarclo-binage et buttage

Au total, trois sarclo-binages et buttages ont été réalisés, (28/03/2014, 13/04/2014, 30/04/2014) pour permettre une bonne croissance des plantes.

c. Pulvérisation contre les insectes

Trois pulvérisations avec du Cyperméthrine (à la concentration de 11,2ml de Cyperméthrine/16 litres d'eau) ont été effectifs pour la lutte contre les pucerons. Elles se sont effectuées en date du 15 avril, 24 avril et 10 mai 2014.

II.3.6. Récolte

Elle a eu lieu le 25 Juin 2014. Elle a consisté en l'arrachage de plantes.

II.3.7. Paramètres étudiés

Des observations ont été menées pendant le développement végétatif des plants. Elles concernaient les paramètres végétatifs (levée, diamètre au collet, hauteur des plantes) et ceux liés à la production.

24

le pourcentage de remplissage des gousses, le pourcentage de monocoques, bicoques et tricoques et le rendement en gousses.

a. Le taux de levée

Les observations sur la levée ont pour but de montrer la rapidité avec laquelle chaque variété fait sa levée. C'est un critère qui montre l'énergie germinative. Le taux de levée est évalué en notant la date à laquelle 90% des plants ont levé.

b. Diamètre au collet

Ce paramètre est prélevé dans un intervalle de 14 jours a compte de jour de levée, elle prélevé à l'aide d'un pied à coulisse.

c. Hauteur de plante

La hauteur de plante est un paramètre qui définit la croissance de plantes, elle a servis à comparer la croissance des différentes variétés observées.

d. Rendements

Après la récolte, la production parcellaire des quatre plantes d'observation a été pesée. Les paramètres de production évalués sont le poids frais des gousses, le poids sec des gousses, le poids sec de 100 gousses, le poids sec de 100 graines et le rendement en gousses sèches. Le rendement parcellaire, exprimé en kg/ha, est calculé à l'aide de la formule suivante :

25

e. Poids sec de 100 gousses et de 100 graines

Ces deux observations sont des caractères spécifiques des variétés. Ce poids sec est calculé en pesant 100 gousses et 100 graines d'un échantillon tiré dans la production des quatre plantes d'observation de chaque parcelle.

f. Taux de remplissage

Un échantillon de 70g est prélevé dans chaque lot de la production parcellaire après séchage. On compte le nombre des gousses total (N). Après l'avoir égrainé, on compte le nombre de gousses mûres (M). On compte ensuite le nombre de gousse bigraines (Nb) L'ensemble des graines obtenues sont pesées (pgr). Après on trie les bonnes graines et on les pèse également (rdS).

Ces caractères varient selon les variétés et les conditions de cultures, ils indiquent le taux de remplissage de grain et la qualité de semences (ZAKARI 2003).

II.3.8. Analyse statistique des données

Les données ont été saisies sur Excel et analysées statistiquement à l'aide du logiciel R. Ce logiciel nous a permis de faire l'analyse de la variance des données avec le test de LSD (Least Significant Différence) pour la comparaison des moyennes des différentes variétés tel que recommandé par MOBAMBO (2012). La régression linéaire a permis d'établir la relation entre quelques variables quantitatives prises deux à deux à 5% de probabilité.

26

CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION

Après analyses statistiques des données prélevées pendant l'expérimentation, les résultats obtenus sont présentés dans les tableaux suivants, rangés selon qu'il s'agit des paramètres végétatifs ou des paramètres de production.

III.1. PARAMETRES VEGETATIFS

Les différents paramètres végétatifs évalués dans le cadre du présent travail sont le taux de levée, la hauteur des plantes et le diamètre au collet des plantes.

III.1.1. Taux de levée

Les résultats relatifs au taux de levée sont présentés dans le tableau n°4.

Tableau n°4. Taux de levée

Traitement

Taux (%) de levée au 5ème JAS

JL24

95,31 abc

ICGV-SM 96722

85,94ab

ICGM 281

63,25b

ICGV-SM 86021

89,06a

Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de la ppds à 5% de probabilité.

Le tableau n°4 montre que 5 jours après semis, le taux de levée a été différent suivant les variétés. La variété JL24 a enregistré un taux de levée plus élevé de 95,31% et équivalent à ceux enregistré par les variétés ICGV-SM 96722 et ICGV-SM 86021. La variété ICGM 281 a donné un taux de levée de 63%, inférieur à 80% recommandés pour les semences (NUAMBOTE, 2012).

27

III.1.2. Hauteur des plantes

Les résultats de la hauteur des plantes sont consignés dans le tableau n°5.

Tableau n°5. Hauteur des plantes

Traitement

Hauteur des plantes (cm)

14emeJAS

28emeJAS

42JAS

JL24

19,67a

26,35a

48,39acd

ICGV-SM

96722

18,63a

26,28a

47,31ac

ICGM 281

19,56a

26,76a

46,28b

ICGV-SM

86021

19,50a

27,05a

49,56a

Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de la ppds à 5% de probabilité.

Il ressort du tableau n°5 que jusqu'au 28ème jour après semis, la hauteur des plantes des 4 variétés d'arachide est restée la même. Quarante-deux jours après semis, la variété ICGV-SM 86021 a enregistré la hauteur des plantes la plus élevée, évaluée à 49,56 cm équivalent à ICGV-SM 96722 et JL24 mais supérieur à la variété ICGM 281.

III.1.3. diamètre au collet

Tableau n°6. Diamètre au collet

Variété

Diamètre au collet des plantes (mm)

14emeJAS

28emeJAS

42JAS

JL24

4,37a

5,71a

6,16a

ICGV-SM

96722

3,06b

4,26a

4,82a

ICGM 281

3,68a

4,96a

5,43a

ICGV-SM

86021

3,93a

5,23a

5,65a

Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de la ppds à 5% de probabilité.

28

De l'examen du tableau n°6, il se révèle que :

Au 14ème jour après semis, les variétés JL24, ICGV-SM 86021 et ICGM 281 ont donné un diamètre au collet plus élevé que la variété ICGV-SM 96722 ;

28 et 42 jours après semis, toutes les quatre variétés ont respectivement donné un même diamètre au collet.

III.2. PARAMETRES DE PRODUCTION

Dans la liste des paramètres de production figurent le pourcentage de monograines, de bigraines et de tricoques, le poids de 100 gousses sèches, le poids de 100 graines sèches, le rendement en gousses fraîches et le rendement en gosses sèches

III.2.1. Pourcentage des gousses monograines, bigraines et trigraines

La proportion de la production en gousses des plantes est répartie en gousses monograines, bigraines et trigraines dans le tableau n°7.

Tableau n°7. Pourcentage de monograines, bigraines et trigraines

Traitement

% monocoques

% bigraines

% trigraines

JL24

14,75a

69,25a

16,00a

ICGV-SM

96722

10,00a

59,00a

31,00a

ICGM 281

20,00a

51,50a

28,50a

ICGV-SM

86021

27,75a

57,75a

14,50a

Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de la ppds à 5% de probabilité.

Les résultats se rapportant au tableau n°7 montrent que quelles que soient les dates, les 4 variétés d'arachide sous étude

29

ont la même proportion des gousses monograines, bigraines et trigraines.

III.2.2.Poids de 100 gousses sèches

Les résultats relatifs au poids sec de 100 gousses sont résumés dans le tableau 8.

Tableau n°8. Poids sec de 100 gousses

Variété

Poids sec de 100 gousses (kg)

JL24

0,12a

ICGV-SM 96722

0,12a

ICGM 281

0,13a

ICGV-SM 86021

0,13a

Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de la ppds à 5% de probabilité.

Le tableau 8 révèle que toutes les 4 variétés concernées par le présent travail ont donné un même poids sec de 100 gousses.

III.2.3. Poids sec de 100 graines

Le tableau n°9 présente les résultats du poids de 100 graines sèches de différentes variétés d'arachide sous étude.

Tableau n°9. Poids de 100 graines sèches

Variété

Poids sec de 100 graines (g)

JL24

52,85b

ICGV-SM 96722

47,08a

ICGM 281

40,63a

ICGV-SM 86021

42,31a

Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de la ppds à 5% de probabilité.

Il ressort du tableau n°9 que de 4 variétés comparées dans notre essai, la variété JL24 a enregistré le poids sec de 100 graines le plus élevé. Par contre, ICGV-SM 96722, ICGM 281 et ICGV-SM 86021 sont semblables.

30

III.2.4. Rendement en gousses fraîches

Il est important d'évaluer le rendement de l'arachide en gousses fraiches car la production peut être écoulée à l'état frais. Le tableau n°10 en synthétise les résultats.

Tableau n°10. Rendement en gousses fraîches

Traitement

Rendement en gousses fraîches
(kg/ha)

JL24

916,67a

ICGV-SM 96722

680,56a

ICGM 281

704,86a

ICGV-SM 86021

687,50a

Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de la ppds à 5% de probabilité.

En examinant minutieusement les résultats consignés dans le tableau n°10, on constate que le rendement en gousses sèches est identique pour les 4 variétés d'arachides comparées.

Comparés aux résultats rapportés par BANGATA et al.(2013) dans les conditions éco-climatiques de N'djili-Brasserie, selon lesquels les variétés ICGV-SM 96722, JL24, ICGM 281 et ICGV-SM 86021 ont produit des rendements respectifs de 3,5 t/ha, 5,1 t/ha, 3,9 t/ha et 4,5 t/ha, les rendements enregistrés dans notre essai sont largement inférieurs. Ce décalage serait dû aux conditions édaphiques différentes dans lesquelles les deux études ont été menées.

III.2.5. Rendement en gousse sèches

Le rendement de la culture d'arachide est évalué en kilogrammes de gousses sèches par hectare. Après analyses statistiques des données prélevées, les résultats consignés dans le tableau 11 ont été obtenus.

31

Tableau n°11. Rendement en gousses sèches

Traitement

Rendement en gousses sèches
(kg/ha)

JL24

357,64a

ICGV-SM 96722

479,17a

ICGM 281

350,69a

ICGV-SM 86021

319,44a

Les moyennes des cultures suivies de mêmes lettres dans les colonnes ne sont pas significativement différentes selon le test de la ppds à 5% de probabilité.

Le tableau relatif au rendement en gousses sèches montre que les variétés JL24, ICGV-SM 96722, ICGM 281 et ICGV-SM 86021 ont produit un rendement en gousses sèches identique.

Nos résultats sont de loin inférieurs à ceux obtenus par BANGATA et al. (2013) où les variétés JL24, ICGV-SM 96722, ICGM 281 et ICGV-SM 86021 ont donné respectivement 4200 kg/ha, 3100 kg/ha, 2600 kg/ha et 2900 kg/ha. Le site expérimental N'djili-Brasserie de la faculté des Sciences Agronomiques de l'Université de Kinshasa est encore moins cultivé et renferme un sol fertile.

32

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Le présent travail a porté sur une étude comparative des quatre variétés d'arachide sur le rendement dans les conditions éco-climatiques de Mbanza-Ngungu.

Pour y parvenir, un dispositif en carré latin a été adopté.

Les résultats obtenus ont montré qu'en ce qui concerne les paramètres végétatifs, les variétés JL24, ICGV86021 et ICGV-SM96722 ont enregistré un taux de levée et une hauteur de plantes équivalentes par apport à la variété ICGV281 qui s'est révélée moins performante. Au 14ème JAS, les variétés JL24, ICGV86021 et ICGV281 ont présentés les diamètres aux collets satisfaisants et supérieurs par apport à la variété ICGV-SM96722. Au 56ème JAS, les 4 variétés ont donné un même diamètre au collet.

En ce qui concerne les paramètres de production, les 4 variétés ont été identiques ; exception faite pour les poids sec de 100 graines pour lequel la variété JL24 a montré ses performances avec 52,85 g.

Considérant ce qui précède, nous recommandons aux futurs chercheurs de mener le même essai dans d'autres sites de Mbanza-Ngungu et avec un amendement calcaire pour relever le pH de 4,5 selon nos analyses pédologiques à 6 - 6,5 recommandé pour la culture de l'arachide.

GILLIER, P. & SILVESTRE, P.- L'arachide(1969)-Ed.P. Maisonneuve & larose, 11 rue victore-cousin, 75005 Paris.

33

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38

ANNEXE

39

40

summary(aov(to$111.aut14---to$traitement+to$colonne+to$ligne)j

Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(7F) to$traitemernt 3 2.616 .8719 0.340 0.797

to$colonne 3 0.650 0.2166 0.085 0.966

to$ligne 3 6.018 2.0060 0.783 0.545

Residuals 6 15.367 2.5612

7 Tu]ceyHSD(eov(to$Yaaut14--to$traitement+to$colonue+to$ligrne) )

Tnkey multiple comparisons of means 95% family-wise confidence level

Fit: aov(formula = to$haut14 -- to$traitement + to$colonne + to$ligne}

$'to$traiteraent'

di ff lwr upr p ad]

ICGV-SM 86021-ICGM 281 -0.31125 -4.22866 3.60616 0.9919805

TCGV-SM 96722-ICGM 281 -0.93000 -4.84741 2.98741 0.8425268

JT.24-ICGM 281 0.11000 -3.80741 4.02741 0.9996327

ICGV-SM 96722-ICGV-SM 85021 -0.61875 -4.53516 3.29855 0.9440941

JL24-ICGV-SM 86021 0.42125 -3.49616 4.33866 0.9807909

J1.24-ICGV-SM 96722 1.04000 -2.87741 4.95741 0.7964442

S `to$colorine `

di ff lwr upr p ad]
-C1 0.09125 -3.82616 4.00855 0.9987900 C3-C1 -0.24250 -4.15991 3.67491 0.9961443 C4-C1 0.32000 -3.59741 4.23741 0.9913056 C3- -0.33375 -4.25116 3.58355 0.9901740 C4- 0.22875 -3.68866 4.14616 0.9967546 C4-C3 0.56250 -3.35491 4.47991 0.9568408

$ to$ligne`

6374434

di ff lwr upr p adj
1.2-1.1 0.753125 -3.478162 4.984412 0.9232532 1.3-1.1 0.390000 -3.555884 4.435884 0.9859568 1-4-1-1 1.700525 -2.530662 5.931912 0.5468995 1.3-1.2 -0.353125 -4.079507 3.353257 0.9853985 1.4-1-2 0.947500 -2.969910 4.864910 0.8354758 1.4-1.3 1.310625 -2.405757 5.027007 0.

summary(aov(to$191aut28--to$traitement+to$colonne+to$1igne)}

Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(7Y) to$traitement 3 1.572 0.524 0.237 0.867

to$colonne 3 9.106 3.035 1.374 0.338

ta$ligne 3 7.406 2.469 1.117 0.413

Residuals 6 13.258 2.210

7 Tu]ceyHS0(aov(to$liaut28-to$traitement+to$colonne+to$ligne)j

Tuke y multiple comparisons of means 95% family-wise confidence level

Fit: aov(formula = to$haut28 -- to$traitement + to$colonne + to$ligne) S'to$traitement'

di ff lwr upr p adj

ICGV-SM 86021-ICGM 281 0.2875 -3.351109 3.926109 0.9921091

ICGV-SM 96722-1CGM 281 -0.4800 -4.118509 3.158609 0.9558429

J1.24-ICGM 281 -0.4150 -4.053509 3.223609 0.9772932

ICGV-SM 96722-ICGV-SM 86021 -0.7675 -4.406109 2.871109 0.8817034

J1.24-ICGV-SM 86021 -0.7025 -4.341109 2.935109 0.9053114

JL24-ICGV-SM 96722 0.0650 -3.573509 3.703609 0.9999051

S'to$colonne'

cliff lwr upr p ad]
-C1 -0.4350 -4.073509 3.203509 0.9740653 C3-C1 -0.6925 -4.331109 2.946109 0.9087212 C4-C1 1.2700 -2.358509 4.908509 0.6442196 C3- -0.2575 -3.896109 3.381109 0.9942840 C4- 1.7050 -1.933609 5.343609 0.4338747 C4-C3 1.9525 -1.676109 5.601109 0.3318308

$'to$ligne'

cliff 1wr up= p adj
L2-L1 0.1195833 -3.810563 4.049730 0.9995331 L3-L1 0.9953333 -2.752605 4.753272 0.7975033 1.4-1.1 1.6670833 -2.253063 5.597230 0.5076144 L3-L2 0.8757500 -2.575137 4.327637 0.8152554 1.4-1.2 1.5475000 -2.091109 5.186109 0.5056721 1.4-1.3 0.6717500 -2.780137 4.123637 0. 9433799

41

7 summary(aov(to$19..aut42--to$traitement+to$colonne+to$ligue)}

 

Df Sum Sq

Mean Sq F value

Pr(7E)

 
 
 
 
 
 

to$traitement

3 23.740

7.913 10.113

0.00922

w w

 
 
 
 
 

to$colonne

3 3.133

1.044 1.335

0.34818

 
 
 
 
 
 

to$ligne

3 18.737

6.246 7.982

0.01622

 
 
 
 
 
 

Residuals

6 4.695

0.782

 
 
 
 
 
 
 

Signif. codes:

0

0.001 'k,' 0.01

`w: 0.05

L.P.

 

0.1

`

'

1

7 TukeyHSD(aav(ta$naut42--to$traitement+ta$colonne+ta$ligne)}

Tukey multiple comparisons of means 95% family-wise confidence level

Fit: aov(fat-ncila = to$baut42 -- to$traitement + to$colonne + to$ligne}

$ ' t o $ t rai t ement '

cliff lwr upr p adj

ICGV-SM 86021-ICGM 281

 

3.3050

1.13970527

5.470295

0.0074346

ICGV-SM 96722-ICGM 281

 

2.4250

0.25970527

4.590295

0.0312651

JL.24-ICGM 281

 

2.2275

0.06220527

4.392795

0.0446031

ICGV-SM 96722-ICGV-SM

86021

-0.8800

-3.04529473

1.285295

0.5388629

JL24-ICGV-SM 06021

 

-1.0775

-3.24279473

1.087795

0.3895739

JL24-ICGV-SM 96722

 

-0.1975

-2.36279473

1.967795

0.9880262

$ to$calann.e'

di ff

lwr

upr

p adj

-C1

0.7950

-1.3702947

2.960295

0.6104511

C3-C1

0.8500

-1.3152947

3.015295

0.5637882

C4-C1

1.2125

-0.9527947

3.377795

0.3059285

C3-

0.0550

-2.1102947

2.220295

0.9997279

C4-

0.4175

-1.7477947

2.582795

0.9056290

C4-C3

0.3625

-1.8027947

2.527795

0.9346887

$ to$ligne'

cliff

lwr

upr

p adj

1.2-1.1

-1.33375

-3.€725356

2.005036

0.2936252

1.3-1.1

0.60600

-1.6303068

2.842307

0.7869761

1.4-1-1

1.63875

-0.700035€

3.977536

0.1719055

L3-L2

1.93975

-0.1144289

3.993929

0. 0625766

{

7 summary(aov(to$11..aut56--to$traitement+to$colonne+to$ligrie)}

 

Df Sum Sq

Mean Sq F

value

Pr (7F).

 
 
 
 

ta$traitement

3 23.795

7.932

5.947

0.0314

 
 
 
 

ta$colonne

3 1.136

0.379

0.284

0.8355

 
 
 
 

to$ligne

3 9.580

3.193

2.394

0.1670

 
 
 
 

Residuals

6 8.002

1.334

 
 
 
 
 
 

Signif. codes:

0 swww:

0.001 'ww'

0.01

`w' 0.05

0.1

'


·

1

7 TukeyISD(aov(to$11aut56---to$traitement+to$colonrie+to$ligne) Tukey nuiltiple comparisons of means 95% family-wise confidence level

Fit: aov ( forriui1a = to$baut56 -- to$traitement

di ff

$ ` t o $ t rai t ement `

+ ta$colonne

+ to$ligne)

ICGV-SM 86021-ICGM 281

3.2750

mw=-

wr3.2750 0.4481427

upr

6.1018573

p adj

0.0269967

ICGV-SM 96722-ICGM 281

1.0250

-1.8018573

3.8518573

0.6189278

TL24-ICGM 281

2.1025

-0.7243573

4.9293573

0.1435777

ICGV-SM 96722-ICGV-SM 86021

-2.2500

-5.0768573

0.5768573

0.1154299

TL24-ICGV-SM 86021

-1.1725

-3.9993573

1.6543573

0.5240506

.31.24-ICGV-SM 96722

1.0775

-1.7493573

3.9043573

0.5845832

$`to$colonne`

di ff

lwr

upr

p adj

-C1

0.4525

-2.374357

3.279357

0.9420534

C3-C1

-0.2000

-3.026857

2.626857

0.9942885

C4-C1

-0.2000

-3.026857

2.626857

0.9942885

C3-

-0.6525

-3.479357

2.174357

0.8526935

C4-

-0.6525

-3.479357

2.174357

0.8526935

C4-C3

0.0000

-2.826857

2.826857

1.0000000

$`to$ligne`

 

di ff

lwr

upr

p adj

L2-L1

-1.3554167

-4.4087715

1.697938

0.4740169

L3-L1

-0.9726667

-3.8922323

1.946899

0.6739070

L4-L1

0.5420833

-2.5112715

3.595438

0.9237623

L3-L2

0.3827500

-2.2990423

3.064542

0.952

42

summary(aov(to$diam14--to$traitemeut+to$colonne+to$lzgrae) Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(7E)

to$traztement 3 3.637 1.2222 34.912 0.000341 WWW

to$colonne 3 0.137 0.0456 1.313 0.354231

to$1zgne 3 0.233 0.0777 2.238 0.184413

Residuals 6 0.208 0.0347

Siquif. codes: ',r x,r. 0.001 0.01 -f.. 0.05 0.1 1

7 TulceyHSD(sov(to$diaml4--to$traitemeot+to$colonue+to$lique)j rake y multiple conpart s ans of means 95% family-wise confidence 1 eve 1

Fit: aov (fo rmnl a = t o $ di aml 4 -- t o $ t raz t emeut + to$colonne + t o $ 1 z gne )

$'to$traitement'

di ff 1wr upr p adj

ICGV-SM 86021-ICGM 281 0.0000 -0.45612052 0.4561205 1.0000000

ICGV-SM 96722-ICGM 281 -0.8750 -1.33112052 -0.4188795 0.0023016

1.24-ICGM 281 0.4375 -0.01862052 0.8936205 0.0589150

ICGV-SM 96722-ICGV-SM 86021 -0.8750 -1.33112052 -0.4188795 0.0023016

.71-24-ICGV-SM 86025 0.4375 -0.01862052 0.8936205 0.0589150

.71-1.24-ICGV-SM 96722 1.3125 0.85637948 1.7686205 0.0002477

S`to$colonne'

cliff 1wr upr p adj
-C1 -0.1875 -0.6436205 0.2686205 0.5305761 C3-C1 -0.0625 -0.5186205 0.3936205 0.9620537 C4-C1 0.0625 -0.3936205 0.5186205 0.9620537 C3- 0.1250 -0.3311205 0.5811205 0.7816426 C4- 0.2500 -0.2061205 0.7061205 0.3206306 C4-C3 0.1250 -0.3311205 0.5811205 0.7816426

S`to$lzgne`

di ff 1wr upr p adj

1.2-1.1 -0.23958333 -0.7322498 0.2530831 0.4064571 1-3-1.1 0.06666667 -0.4044126 0.5377459 0.9585268 1-4-1-1 0.01041667 -0.4822498 0.5030831 0.9998428 1.3-1.2 0.30625000 -0.1264639 0.7389639 0.1669139

7 summary (ao T(to$dlr~m78-to$traite]Rent+to$color me+to$] igme ) Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(7F)

t otraitement 3 4.377 1.4589 2.554 0.143

to$colonne 3 0.590 0.1966 0.358 0.786

t o$ligne 3 0.687 0.2289 0.416 0.748

Residuals 6 3.299 0.5498

TukeyISD(aov(ta$dlam28-to$traitement+to$calonne+to$llgne)j

Tukey multiple comparisons of means 95% family-wise confidence level

Fit: aov(formonila = to$diam28 ^- to$traiterit + tocolonue + to$ligne}

$-to$traitement`

duff lwr upr p adj

ICGV-SM 86021-ICGM 281 0.2625 -1.5524342 2.0774342 0.9559766

ICGV-SM 96722-ICGM 281 -0.7025 -2.5174342 1.1124342 0.5737798

SL24-ICGM 281 0.7450 -1.0699342 2.5599342 0.5316254

ICGM-SM 96722-ICGV-SM 86021 -0.9650 -2.7799342 0.8499342 0.3418899

J7.24-ICGV-SM 86021 0.4825 -1.3324342 2.2974342 0.7958142

JI.24-ICGV-SM 96722 1.4475 -0.3674342 3.2624342 0.1146552

$'-to$colonne'

cliff lwr upr p adj
-C1 -0.1850 -1.999934 1.629934 0.9835134 C3-C1 0.0125 -1.802434 1.827434 0.9999946 C4-C1 0.3475 -1.467434 2.162434 0.9073055 C3- 0.1975 -1.617434 2.012434 0.9801291 C4- 0.5325 -1.282434 2.347434 0.7472488 C4-C3 0.3350 -1.479934 2.149934 0.9156441

$'to$lign

duff lwr upr p adj
L2-L1 0.1766667 -1.78368E 2.137020 0.9884361 L3-1.1 0.2006667 -1.673789 2.075123 0.9810341 L4-L1 0.5841667 -1.376186 2.544520 0.7389248 L3-L2 0.0240000 -1.697798 1.745798 0.9999549 L4-L2 0.4075000 -1.407434 2.222434 0.8621654 L4-L3 0.3835000 -1.338298 2.105298 0.8648165

43

7 summarr(aov(to$diam42-to$traitement+to$colonne+to$ligrie)j

t o $ t rai t eurent t o$ col ohne t o$ 1 i gne Residuals

Of

 

Sum Sq

Mean Sq F

value

Pr (7F)

3

5.254

1.7512

3.068

0.113

3

0.449

0.1497

0.262

0.850

3

0_483

0.1510

O_282

0.837

6

3.425

0.5709

 
 

7 TulceyHSD(aov(to$diam42-to$traitement+to$colonne+to$ligme))

Tulcey rain t iple comparisons of means 95% faxai 1 y-wise confidence 1 eve 1

Fit: aov(forxmula to$diara42 -- to$traitement + to$colonne + to$ligne}

$ - t o $ t rai t ement

I CGV- SM 8 6 0 2 1 -ICGM 281 I CGV- SM 9 6 7 2 2 -ICGM 281 al.24-ICGM 281

I CGV- SM 0 6 7 2 2- ICGV- SM 01T.24-ICGV-SM 86021 01T.24-ICGV-SM 96722

 

cliff

1wr

upr

p adj

 

0.2150

-1.6344422

2.0644422

0.9760343

 

-0.8600

-2.7094422

0.9894422

0.4395623

 

0.7275

-1.1219422

2.576-9422

0.5623271

8.6021

-1.0750

-2.9244422

0.7744422

0.2809791

 

0.5125

-1.3369422

2.3619422

0.7762867

 

1.5875

-0.2619422

3.4359422

0.0890269

lwr

- 1.814442

- 1.924442

- 1.48.5942

- 1.959442

- 1.521942

- 1.411942

.-C1
.C3-C1
.C4-C1

C3 -

C4-

C4 -C3

$`to$colonne'

cliff

0.0350

- 0.0750 0.3625

- 0.1100 0.3275 0.4375

upr

p adj

1.884442

0.9998872

1.774442

0.9989001

2.211942

0.9015007

1.739442

0.9965734

2.176942

0.9242741

2.286942

0.8438455

$ `to$ligrne `

L2-1.1 L3 -L1 L4-1-1 L3-L2 L4-L2 L4-L3

cliff 0.4254167 0.2005667 0.4479167

- O.2247500 0.0225000 0.2472500

lwr

- 1_572209

- 1.709429

- 1.549709

- 1.979285

- 1.825942

- 1.507285

upr g adj

2.423043 0_8788701 2.110762 0.9820266 2.445543 0.8525126 1.529785 0.9685273 1.871942 0.9999700 2.001785 0.9590069

} Summary(ao(to$dlam56-to$traitement+to$colonne+to$11gue) Df Sum Sq Mean Sq F value Pr (7F)

t o$traitement 3 3.213 1.0710 1.334 0.348

t o$colonne 3 0.375 0.1252 0.156 0.922

t o$ligne 3 1.662 0.5540 0.690 0.591

Residuals 6 4.817 0.8028

7 TukeyHSD(aov(to $diam56-to$traitement+to$colonne+to$ligne) }

Tukey multiple comparisons of means 95% family-wi se confidence level

Fit: aov(formula = to$diam56 -- to$traitement + to$colonne + to$ligne} $'to$traitemient'

dlff

ICGV-SM 86021-ICGM 281 0.1625

ICGV-SM 96722-ICGM 281 -0.4500

Jî.24-ICGM 281 0.8000

ICGV-SM 96722-ICGV-SM 86021 -0.6125

J1.24-ICGV-SM 86021 0.6375

J1..24-ICGV-SM 96722 1.2500

lwr

- 2.0307414

- 2.6432414

- 1.3932414

- 2.8057414

- 1.5557414

- 0.9432414

upr p adj

2.355741

0.9934614

1.743241

0.8895773

2.993241

0.6149053

1.580741

0.7724921

2.830741

0.7521779

3.443241

0.2940266

$`to$colonne'

cliff lwr upr p adj
-C1 0.1125 -2.080741 2.305741 0.9977887 C3-C1 0.2375 -1.955741 2.430741 0.9804045 C4-C1 0.4125 -1.780741 2.605741 0.9114576 C3- 0.1250 -2.068241 2.318241 0.9969792 C4- 0.3000 -1.893241 2.493241 0.9622380 C4-C3 0.1750 -2.018241 2.368241 0.9918807

$`ta$ligne`

diff lwr upr p adj
L2-L1 0.21875 -2.150222 2.587722 0.9875933 L3-L1 0.23000 -2.035170 2.495170 0.9836955 L4-L1 0.88125 -1.487722 3.250222 0.6014814 L3-L2 0.01125 -2.069442 2.091942 0.9999974 L4-L2 0.66250 -1.530741 2.855741 0.7314969 L4-L3 0.65125 -1.429442 2.731942 0.7113970

44






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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld