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Profil épidémiologique, clinique, biologique et radiologique des maladies rhumatismales en milieu rural congolais (cas de la zone de santé de Gombe-Matadi, bas-Congo)

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par JEAN-PAUL DIVENGI NZAMBI
Université de Kinshasa - SPECIALISATION EN MEDECINE INTERNE 2013
  

Disponible en mode multipage

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251645440

UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DE MEDECINE

DEPARTEMENT DE MEDECINE INTERNE

PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE, CLINIQUE, BIOLOGIQUE ET RADIOLOGIQUE DES MALADIES RHUMATISMALES EN MILIEU RURAL  CONGOLAIS

(Cas de la Zone de Santé de Gombe-Matadi, Bas-Congo)

Par

Jean-Paul DIVENGI NZAMBI

Docteur en Médecine, Chirurgie et Accouchements

Mémoire présenté en vue de l'obtention du

titre de Spécialiste en Médecine Interne

-Décembre 2013-

RESUME

Cette étude avait pour objectif de décrire le profil épidémiologique, clinique et paraclinique des maladies rhumatismales en milieu rural de la République Démocratique du Congo (RDC).

Matériel et Méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale et descriptive menée du 15 octobre au 15 novembre 2011 dans six villages de la zone de santé rurale de Gombe-Matadi, dans la province du Bas-Congo, en RDC. Nous avons procédé par une stratification des grappes à deux niveaux qui avait permis de tirer au sort deux aires de santé et trois villages par aire de santé. Au total, 1500 habitants desdits villages ont été interviewés. Ceux qui, parmi eux présentaient des plaintes ostéoarticulaires avaient fait l'objet des examens clinique et paraclinique, afin d'identifier leur pathologie. Des critères diagnostiques ont été définis pour les différentes maladies retenues.

Résultats : Dans l'ensemble, 743, soit 49,5% des participants, avaient des plaintes ostéoarticulaires : 424 femmes (57%) et 319 hommes (44%). La douleur articulaire était la plainte dominante. Elle siégeait principalement au niveau de la colonne lombaire (27,2%), des mains (27,1%), des genoux (18,8%), des hanches (17,9%) et des chevilles (12,8%). Elle était d'allure mécanique (67,2%) et/ou inflammatoire (54%). L'incapacité fonctionnelle articulaire était présente chez 11,9 % des rhumatisants. Les maladies rhumatismales rencontrées étaient par ordre décroissant de taux de prévalence: l'arthrose (36,8%), les maladies abarticulaires (5,2%), les spondylarthropathies (SpA) (3,8%), les arthropathies indifférenciées (AI) (3,3%), la polyarthrite rhumatoïde (PR) (1,4%), le rhumatisme infectieux (RI) (0,7%), la goutte (0,7%), l'arthrite juvénile idiopathique (AJI) (0,6%) et le rhumatisme articulaire aigu (0,6%). La prédominance féminine était significative dans la PR et dans les AI. La biologie inflammatoire était perturbée dans la PR, les SpA, les AI, l'AJI, la Goutte et les RI. La radiologie était suggestive de diagnostic dans 47,2% des cas.

Conclusion : Les maladies rhumatismales sont bien présentes et variées en milieu rural congolais. La prévalence est élevée  pour certaines maladies, dont l'arthrose, les SpA et la PR. Quelques différences par rapport aux données de la littérature ont été constatées pour certaines pathologies aussi bien du point de vue démographique que clinique, biologique et radiologique.

Mots clés : maladies rhumatismales, prévalence, milieu rural

EPIGRAPHE

En 1921, lorsque Simon KIMBANGU fut injustement arrêté et acheminé par le colon Belge pour sa condamnation à Thysville (MBANZA-NGUNGU), les écoliers de la mission baptiste du fleuve Congo de Ngombe Lutete se sont révoltés et ont abandonné l'école. Simon KIMBANGU sous la persécution s'arrêta pour donner le message suivant aux écoliers :

« n'abandonnez pas l'école, retournez-y afin d'acquérir l'intelligence qui vous rendra capables de combattre pour la liberté, l'édification d'une Eglise et d'une nation forte, et afin que l'homme noir devienne blanc ».

DEDICACE

A Papa Simon Kimbangu Kiangani, pour son attention à ma formation;

A mon regretté père Matayi Nsatu-a- Nkazi, que ce travail lui paraisse comme un joyau au delà du rideau des temps;

A ma chère mère, Anne NSOLANI MAKANDA, qui n'a jamais cessé de m'accorder sa consolation et son soutien maternelle;

A ma chère épouse, Mamie-Patricia KUBAKI SITA pour son accompagnement;

A mes chers enfants : Nagui DIVENGI, J.R. DIVENGI, Victoria DIVENGI, David DIVENGI et Anaëlle DIVENGI pour tant de sacrifices et de privations consentis pendant toute la période de nos études;

A toutes les victimes des maladies rhumatismales enquêtées;

Je dédie ce modeste travail.

REMERCIEMENTS

Au terme de notre formation de spécialisation, nous nous acquittons d'un agréable devoir de rendre hommage et d'exprimer notre profonde gratitude :

· aux autorités de l'Université de Kinshasa, de la faculté de Médecine et des Cliniques Universitaires de Kinshasa, pour l'organisation de notre formation ;

· aux Professeurs responsables du Département de la médecine interne, Eleuthère KINTOKI, Chef de département ; Michel LELO, Secrétaire chargé de l'enseignement ; JR MAKULO, Secrétaire chargé de la recherche ; associé à ce groupe, les Professeurs Sébastien MBENDI et Nazaire NSEKA, chefs de Département honoraires ;

· au professeur Jean-Marie MBUYI-MUAMBA, initiateur de la Rhumatologie en RDC, promoteur de ce mémoire. Sa cordialité et sa disponibilité doublées d'une rigueur scientifique pointue ont constitué pour nous une source d'inspiration, et un trépied pour conquérir l'excellence en Rhumatologie. Nous garderons de lui, l'esprit d'abnégation, d'endurance et de loyauté. Qu'il trouve ici, l'expression de notre profonde gratitude ;

· au professeur Benjamin LONGO MBENZA et à ses collaborateurs Simon MBUNGU et Papy NGE, pour les aspects biostatistiques de ce travail. Qu'il trouve également ici l'expression de notre profonde gratitude ; 

· aux professeurs du Département ainsi que leurs services respectifs : Symphorien DITU, Michel LUTETE, Wobin ODIO, Camille-Louis MANGUELE, Zacharie KASHONGWE, Joseph BIDINGIJA, Jean-Marie KAYEMBE, François LEPIRA, Ernest SUMAILI, Jacqueline NKONDI, Hippolyte SITUAKIBANZA NANI-TUMA DIAMBUTA, Jean-Bosco KASIAM, pour  leur encadrement durant notre formation;

· aux chefs de travaux et superviseurs : Drs Marcel MBULA, David NGWALA, Pi-Pierre MUZEKE, Charles MBENDI, Bogie BOMBA, Serge BISUTA, Benoit NGOYI-TAMBUE, Benoit KABENGELE, Justine BUKABAU, Vieux MOKOLI, Augustin LONGO, Fabien KINTOKI, Pascal BAYAWULI, Murielle LONGOKOLO, Madone MANDINA, Nadine MAYASI, Dominique MUPEPE, Bernard KIANU, Pierrot LEBUGHE ; et particulièrement au Dr Jean-Jacques MALEMBA qui a été pour nous le miroir, le modèle à suivre pour la pérennisation des oeuvres du maitre ;

· aux Drs Moïse MVITU et Chantal ZINGA pour leur accompagnement et leur soutien pendant les moments difficiles ;

· à nos collègues de l'équipe de recherche: Dr Adolphe LUKUSA, Dr Christophe MULENGA, Dr Evelyne MPEMBELE (assistants au département de médecine Interne), Patou NDONGALA (data manager), Charles KUETU KUANDA (technicien de laboratoire en Chef du Centre Kinois pour le Radiodiagnostic), Sylvie BAHATI (infirmière Kimbanguiste à Bukavu et point focal CKLMA/Sud Kivu), Théthé MAYEKO et au Chauffeur Jeff NSIONA ;

· aux médecins de Gombe MATADI (BCZ) : Dr Yasser LUMUMBA et Dr Jean-Paul OLOKO ; le staff médical et paramédical de l'Hôpital MASENSA KIKIUNGA, particulièrement Dr Fils LUSOLOKA et Dr Maguy NDANGI, le laborantin John MATUTONDELE ainsi que le technicien de radiologie José pour leur facilitation et contribution dans cette enquête;

· au chef de secteur de NTIMANSI et aux différents chefs des villages qui ont aidé à la traduction du formulaire de consentement éclairé et qui ont donné tant de facilitations locales à l'équipe de recherche ;

· à Léonard MABWA et au laboratoire Lomo-Médical pour l'aide au stockage et assurance qualité de nos échantillons ;

· Le staff médical de l'Hôpital Henri Mondor de l'Université de Créteil, particulièrement les professeurs Xavier Chevalier (Chef de service) et Pascal Claude-Pierre pour nous avoir permis de visiter les avancés de la rhumatologie en France et surtout pour leur critique constructive au protocole de la présente étude et leur participation à la lecture des clichés radiologiques de ce travail ;

· aux collègues assistants pour les échanges dans la convivialité au profit de nos patients et du progrès de la science ;

· au personnel paramédical des Cliniques en général et en particulier, celui de médecine interne en l'occurrence, madame Anne-Marie KATUKILA, responsable de nursing et madame Nelly FUNGULA, chef de poste des consultations pour les services combien aimables qu'ils nous ont rendus au cours de notre formation ;

· à nos techniciens de surfaces dont le chef de fil Monsieur pascal KUTANGA, pour les services combien louables qu'ils nous ont rendus.

Au terme de ce travail, nous témoignons également notre gratitude :

· à Son Eminence Papa Simon KIMBANGU KIANGANI, à ses frères et soeurs KIANGANI ZAKO, KIANGANI MBENZA, KIANGANI DIANGIENDA, NKUAKIADI Suzanne et NSONA Marie ;

· au Directeur Sébastien LANDU NDOMBASI du cabinet du Chef Spirituel et représentant légal de l'Eglise Kimbanguiste ; à tous les collègues conseillers : NSIMBA VILUKIDI YALA, Montana MPUKU ONTEN, Joseph MATONDO MBIYEYI et Albert NIANGA NKUFI ;

· au Comité de gestion de l'Université Simon Kimbangu et à la Commission Kimbanguiste de lutte contre la maladie «  CKLMA » ;

· à notre frère Robert KIBUANDA et sa petite famille pour le soutien et les encouragements à notre formation ;

· à mes oncles et tantes : Gaby NZOMBI, Samuel NIAKUNU, Dovel NDOLUVUALU, Selipa LUVELELA NTIMA;

· à notre beau frère, le professeur MASAMBA N'KAZI-A- NGANI, ma soeur KIYIKA Marianne et à mes nièces et neveux : Dr Mimi, Blaison, Vlasta, Trésor, Ornov et Luizy MASAMBA pour leur soutien et compassion;

· à nos frères, soeurs, cousins et neveux : Gilbert BIKODI, Felly MAWILA, Richard MUANZI, Dovel-Mattheus NDOLUVUALU, Niclette MATONDO, Mayima MANSANGA, Guylain MUKWENGA, Dieudonné MAFULUKA, Adrien MBAKI, Timothée LUNGWA, Le petit MANZA MPASI, Guylain NSILU, Anuarite MININA, Remédie MASAMUNA et Germain KUBAKI;

· à nos amis : Drs Jacques ZANDIBENI, Davin MPAKA, Magloire BUNKEMBO, Willy LUKEMBA, Claude MADAKA, Françoise KIDINDA, Florian KIAZAYAWOKO, Papy LUSAMESO, Matthieu MATUSIMUA, Tuade BIVANGU, Thierry MAKENGO, Pauline PHAKA, Jimmy KAPETSHI ;

· aux collègues de l'Eglise : Drs Servais LELO, Doris TULOMBA, Doudou YOBI, Anglade BANZUZI, Anicet BESSA, Diva NZAKIMWENA, Mayous MAYUVULUANGA et Pharmacien MATU;

· aux collaborateurs de la F.B.M-MEDICAL Center Well, LUTADIO Jimmy MUTSHO, Fréderic MAPOTI, Merveille MATONDO, Odon MPOYI et Bosco ILUNGA pour leur contribution morale.

TABLE DES MATIERES

RESUME

EPIGRAPHE i

DEDICACE. ii

REMERCIEMENTS iii

TABLE DES MATIERES vi

LISTE DES FIGURES x

LISTE DES TABLEAUX xi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS xii

INTRODUCTION - 1 -

0.1. Contexte et justification de l'étude - 1 -

0.2. Objectifs de l'étude - 3 -

0.2.1. Objectif Général. - 3 -

0.2.2. Objectifs spécifiques : - 3 -

CHAPITRE I: REVUE DE LA LITTERATURE - 4 -

1.1. DEFINITION - 4 -

1.2. EPIDEMIOLOGIE - 4 -

1.3. DIAGNOSTIC ET CLASSIFICATION - 5 -

1.3.1. Rhumatismes dégénératifs - 6 -

1.3.1.1. Arthrose - 6 -

1.3.1.2. Maladies abarticulaires (MAB) - 6 -

1.3.2. Rhumatismes inflammatoires juvéniles - 6 -

1.3.3. Rhumatismes inflammatoires chroniques - 7 -

1.3.3.1. Polyarthrite Rhumatoïde - 7 -

1.3.3.2. Arthropathie indifférenciée - 8 -

1.3.3.3. Spondylarthropathies - 8 -

1.3.3.4. Rhumatisme et infections - 9 -

CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES - 10 -

2.1. Cadre d'étude - 10 -

2.2. Nature et période d'étude - 12 -

2.3. Echantillonnage - 12 -

2.3.1. Taille de l'échantillon - 12 -

2.3.2. Technique d'échantillonnage - 12 -

2.4. Population d'étude - 14 -

2.4.1. Critères d'inclusion - 14 -

2.4.2. Critères d'exclusion - 14 -

2.5. Les étapes et déroulement de l'enquête - 14 -

2.6. Outils de collecte des données - 15 -

2.7. Paramètres d'intérêt - 16 -

2.8. Collecte des informations - 16 -

2.8.1. Anamnèse - 16 -

2.8.2. Examen physique - 16 -

2.8.3. Examens de laboratoire - 17 -

2.8.4. Examens radiologiques - 18 -

2.9. Définitions opérationnelles - 19 -

2.9.1. Données sociodémographiques - 19 -

2.9.1.1. Niveau d'éducation - 19 -

2.9.1.2. Etat nutritionnel - 19 -

2.9.1.3. Géo-répartition des entités administratives de santé - 19 -

2.9.2. Maladies rhumatismales - 20 -

2.10. Analyses statistiques - 21 -

2.11. Considérations éthiques - 21 -

CHAPITRE III. RESULTATS - 22 -

3.1.1. Profil sociodémographique de la population d'étude - 22 -

3.1.2. Répartition de l'âge de la population enquêtée selon le sexe - 22 -

3.1.2. Répartition de la population selon le niveau d'instruction - 23 -

3.1.3. Répartition de la population selon la province d'origine - 23 -

3.2. Profil des rhumatisants recrutés - 24 -

3.2.1. Aspects démographiques des rhumatisants recrutés - 25 -

3.2.1.1. Répartition des rhumatisants selon l'âge et le sexe - 25 -

3.2.2. Profil clinique des rhumatisants recrutés dans l'étude - 26 -

3.2.2.1. La douleur articulaire - 26 -

3.2.2.1.1 Type de douleur - 26 -

3.2.2.1.2. Siège de douleur - 27 -

3.2.2.2. Autres manifestations - 28 -

3.2.2. Etat nutritionnel - 29 -

3.2.2.3.1. Répartition des enquêtés selon l'IMC - 29 -

3.2.2.3.2. Répartition des rhumatisants obèses en fonction du sexe - 29 -

3.2.2.4. Maladies rhumatismales rencontrées - 30 -

3.2.2.4.1. Taux de prévalence des maladies rhumatismales. - 30 -

3.2.2.4.2. Taux de prévalence des maladies rhumatismales selon le sexe - 31 -

3.2.2.4.3. Moyennes d'âge des rhumatisants par entité nosologique - 31 -

3.2.2.5. Profil épidémiologique, clinique et paraclinique des rhumatismes rencontrés - 32 -

3.2.2.5.1. Arthrose - 32 -

3.2.2.5.2. Maladies abarticulaires (MAB) - 35 -

3.2.2.5.3. Les spondylarthropathies (SpA) - 35 -

3.2.2.5.4. Polyarthrite rhumatoïde (PR) - 37 -

3.2.2.5.5. Goutte - 40 -

3.2.2.5.6. Rhumatismes infectieux - 41 -

3.2.2.5.7. Ostéoporose - 41 -

CHAPITRE IV. DISCUSSION - 42 -

4.1. Des données épidémiologiques - 42 -

4.2. Des données cliniques - 43 -

4.2.1. De la douleur - 43 -

4.2.2. Des entités nosologiques rencontrées - 43 -

4.2.2.1. De l'arthrose - 43 -

4.2.2.3. Des spondylarthropathies - 44 -

4.2.2.4. De la polyarthrite rhumatoïde - 45 -

4.2.2.5. De la goutte - 46 -

4.3. Forces et limites de l'étude - 47 -

4.3.1. Forces de l'étude - 47 -

4.3.2. Limites de l'étude - 47 -

CONCLUSIONS - 48 -

PERSPECTIVES - 49 -

RECOMMANDATIONS - 50 -

REFERENCES - 51 -

ANNEXE1. FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ECLAIRE I

ANNEXE 2. CRITERES DE DEFINITION DES ENTITES NOSOLOGIQUES III

ANNEXE 3. FICHE D'ENQUETE VI

LISTE DES FIGURES

Figure 1. A, B et C. Site de l'enquête ; .............11

Figure 2. Procédures d'échantillonnage  13

Figure 3. Répartition de la population  enquêtée selon le sexe................................22

Figure 4. Répartition de la population  enquêtée en fonction des plaintes 24

Figure 5. Répartition de l'âge moyen des rhumatisants selon le sexe; 26

Figure 6. Répartition des rhumatisants selon le siège de la douleur 27

Figure 7. Répartition des enquêtées selon l'IMC ; 29

Figure 8. Gonflement des genoux chez une femme avec gonarthrose 34

Figure 9: Gonarthrose bilatérale avec valgus à gauche. 34

Figure 10. Sacroiliite droite, ostéophytes L4-5  37

Figure 11. Déviation en coup de vent des orteils dans la PR ; 39

Figure 12 Atrophies des muscles interosseux dans la PR ; 39

Figure 13. Erosion des IPP-MCP ; 40

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Examens biologiques réalisés chez les quelques participants. 18

Tableau 2. Répartiion de la popuolation selon le niveau d'instruction ....................23

Tableau 3. Répartiion de la population selon la province d'origine 24

Tableau 4. Répartition des rhumatisants selon les tranches d'âge et le sexe.........25

Tableau 5. Répartiion des rhumatisants selon le type de douleur 27

Tableau 6. Répartitioln des rhumatisants en fonction des autres manifestations 28

Tableau 7. Répartition des rhumatisants obése selon le sexe... 29

Tableau 8. Taux de prevalences des malades rhumatismales 30

Tableau 9. Taux de prevalences des malades rhumatismales selon le sesxe 31

Tableau 10. Valeurs moyennes des âges des rhumatisants 32

Tableau 11. Caracatéristiques de l'arthrose 33

Tableau12. Caractéristiques des maladies abarticulaires............................................35

Tableau 13. Caractéristiques des spondylarthropathies 36

Tableau 14. Caractéristiques de la polyarthrite rhumatoïde . 38

Tableau 15. Caractéristiques de la goutte 41

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AFLAR : African League of Associations for Rheumatology

AI : arthropathies indifférenciées

AIJ : arthrite idiopathique juvénile

AS  : aire de santé

CKLMA : Commission Kimbanguiste de Lutte Contre la Maladie

COPCORD : Community Program Control Rheumatic diseases

CRP : C Réactive Protein

dl : décilitre

EMG : électromyogramme

ET : écart-type

FBM : Fondation Bongisa Mokili

FR  : facteur rhumatoïde

GB  : globules blancs

HFDS : histoire familiale de diabète sucré

HFHTA : histoire familiale d'hypertension artérielle

HFMR  : histoire familiale des maladies rhumatismales

HPIU : histoire personnelle d'infection urinaire

HPA : histoire personnelle d'angine

HPD : histoire personnelle de diarrhée

IMC : indice de Masse Corporelle

IPD  : interphalangienne distale

IPP  : interphalangienne proximale

IRM : imagerie par résonnance magnétique nucléaire

Kg : kilogramme

L : litre

m2   : mètre carré

mg : milligramme

MAB  : maladies abarticulaires

MCP  : métacarpophalangiennes

MTP  : métatarsophalangiennes

PCF : périarthrite coxo-fémorale

PCR : Protéine C Réactive

PR  : polyarthrite rhumatoïde

PSH : périarthrite scapulohumérale

RAA  : rhumatisme articulaire aigue

RI : rhumatisme infectieux

RIC  : rhumatismes inflammatoires chroniques

RIJ : rhumatismes inflammatoires juvéniles

Rx  : radiographie ou radiologie

SARAA : South African Rheumatism and Arthritis Association

SCC : syndrome du canal carpien

SCT : syndrome du canal tarsien

SpA : spondylarthropathies

SpAi  : spondylarthropathies indifférenciées

TSDD : ténosynovite de De Quervain

UI  : Unité Internationale

USA : United States of America

ZS : Zone de Santé

ZSR : Zone de Santé Rurale

INTRODUCTION

0.1 Contexte et justification de l'étude

Les maladies rhumatismales sont des affections de l'appareil locomoteur dont le maitre-symptôme est la douleur. Cette douleur est d'allure chronique dans plusieurs affections, entraînant ainsi une altération de la qualité de la vie du patient. Elle est parfois associée à diverses comorbidités qui contribuent à l' handicap fonctionnel que présente le patient et à l'altération de la qualité de vie susmentionnée. C'est ainsi que les rhumatismes sont à juste titre considérés comme un problème de santé publique compte tenu de leur impact socio-économique (1-6).

Dans la communauté européenne, la prévalence des maladies rhumatismales est estimée à 15 à 20% de la population. En France, les maladies rhumatismales justifient 15% des actes médicaux (2). Le niveau de connaissance de ces maladies a connu de progrès considérables au cours des dernières années, notamment au cours de la décennie mondiale des os (2,6-8). Aux Etats Unis, 15 % de la population présentaient des affections rhumatismales en 1995. Et on estime qu'en 2020 l'incidence des affections rhumatismales atteindra 18,2% (9 ,10).

En Asie, en Océanie, en Amérique latine et dans la plupart des pays en voie de développement, de nombreux travaux ont été réalisés dans le cadre de la collaboration entre la Ligue Internationale des Associations pour la Rhumatologie (ILAR) et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette collaboration a mis en place un programme de recherche sur les maladies rhumatismales dans les communautés défavorisées, dénommé « Community Oriented Program for Control Rhumatic Diseases » (COPCORD). Ce programme avait permis entre autre de connaitre la prévalence des maladies rhumatismales dans plusieurs pays. C'est le cas de l'Australie (33-34%), du Bengladesh (24,9-27,9%), de Cuba (58%), de la Chine (5,6-35%), de l'Indonésie (5,1-23,3%), de l'inde (18,2%), de l'Iran (41,9%),, de la Malaisie (21,1%), du Pakistan (14,8%), des Philippines (14,5%), de la Thaïlande(17,6%), de l'Egypte (16,7%), du Chili (43%), du Brésil (7%) et du Mexique (17%) (11-26; 47-48; 60-75 ; 108-109).

En RDC, les données épidémiologiques sur les rhumatismes sont peu nombreuses. Quelques données disponibles ont été obtenues aux Cliniques Universitaires de Kinshasa et à l'Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa (27-33, 118-27). En 1980, Mbuyi-Muamba et al. (27-29) avaient, au cours d'une étude rétrospective, observé que les rhumatismes étaient un motif rare d'hospitalisation en Médecine Interne (27). Une autre étude menée dans la même période avait montré que les taux du complément (28) et d'immunoglobuline étaient très élevés dans la population de Kinshasa (29). En 1991, Bwanahali et al. (30) avaient rapporté que les affections rhumatismales étaient relativement rares parmi les patients consultés en Médecine Interne à Kinshasa, et que les maladies les plus rencontrées étaient l'arthrose, la goutte et la polyarthrite rhumatoïde (PR).

En 1998, Mbayo et al. (31) avaient déterminé la fréquence des gènes HLA-DR dans la population Congolaise et avaient montré que certains gènes comme HLA B27 (lié à la SpA) et HLA DR4 (lié à la PR) étaient rares dans la population congolaise.

Les études récentes de Malemba et al. (32, 149) ont montré que les maladies rhumatismales concernaient aussi les jeunes de moins de 30 ans aux Cliniques universitaires de Kinshasa et que la prévalence de la PR à Kinshasa était semblable à celle rapportée en Occident.

Plus récemment encore, en 2013, certains résultats des études congolaises ont été présentés à Durban, en République sud Africaine lors du 7ème Congrès de l'AFLAR et du 23ème Congrès de la SARAA. DIVENGI et al. (118, 122,126) avaient rapporté des cas de goutte tophacée chez la femme congolaise ménopausée, ainsi que les résultats préliminaires du présent travail, portant sur la prévalence des affections rhumatismales en milieu rural congolais ; LUKUSA A et al. (119) avaient décrit le profil clinique et radiologique de la gonarthrose aux CUK ; Lebughe et al. (120, 124,134) avaient décrit le parcours des rhumatisants congolais avant leur première consultation et le profil clinique de la PR auprès des patients suivis aux CUK ; Malemba et al. (121, 127,149) avaient observé une faible sévérité de la PR chez les patients congolais et avaient rapporté l'évolution de ces patients sous Méthothrexate; Mukaya et al. (123) avaient rapporté leurs observations sur le canal spinal étroit, dont les dimensions ressemblaient à celles trouvées ailleurs. 

Toutes ces études ont été menées à Kinshasa, soit en milieu hospitalier (dans la majorité des cas) soit dans la communauté. C'est ainsi que la présente étude a été initiée afin de faire l'état des lieux des rhumatismes dans une contrée rurale de la RD Congo, apportant de ce fait une contribution substantielle à une meilleure connaissance de ces maladies dans notre pays. .

0.2 Questions de recherche

· Quelles sont l'ampleur globale et individuelle de chaque entité nosologique des maladies rhumatismales en milieu rural congolais ?

· Quels sont les attributs pouvant caractériser les aspects épidémiologique, clinique, biologique et radiologique des maladies rhumatismales  en milieu rural congolais ?

0.3 Objectifs de l'étude 

0.1.1. Objectif Général 

Décrire le profil épidémiologique, clinique et paraclinique des maladies rhumatismales en milieu rural de la République Démocratique du Congo.

0.1.2. Objectifs spécifiques 

Les objectifs spécifiques suivants ont été assignés :

· déterminer la prévalence des maladies rhumatismales en milieu rural congolais;

· déterminer les caractéristiques sociodémographiques de la population étudiée;

· décrire les caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques des entités nosologiques rhumatismales rencontrées.

0.1.3. Hypothèse 

Les maladies Rhumatismales sont présentes et fréquentes en milieu rural de la République Démocratique du Congo (RDC).

CHAPITRE I: REVUE DE LA LITTERATURE

1.1 DEFINITION

Les rhumatismes désignent les maladies, les douleurs et les dysfonctionnements de l'appareil locomoteur et des tissus conjonctifs qui lui sont associés, ainsi que les affections touchant les régions péri-articulaires (1). De nos jours, les rhumatismes représentent près de 150 maladies et syndromes d'étiologie complexe. Souvent considérées comme des maladies des personnes âgées, ces affections regroupent en fait un grand nombre de pathologies touchant parfois des personnes très jeunes (1, 2, 42, 98-100).

1.2 EPIDEMIOLOGIE

L'estimation de la charge que représentent les pathologies rhumatismales pour la société n'est pas très précise jusqu'à nos jours dans plusieurs pays (5-8, 40, 49,59-60). La décennie 2000-2010, consacrée par l'OMS aux maladies des os et des articulations, représentait un effort international pour la lutte contre les maladies rhumatismales. Son premier objectif était l'amélioration des connaissances des praticiens sur ces maladies et leurs conséquences. C'est ainsi que le profil épidémiologique de ces maladies, leurs conséquences en termes de morbidité individuelle et d'impact socio-économique sont de mieux en mieux connus à travers le monde, même si le chemin à parcourir est encore assez long dans plusieurs pays, en ce compris des pays européens (5).

D'après les estimations émanant de différents pays européens, on pourrait s'attendre à ce que 55 à 75 millions de sujets (sur 375 millions), soit 15-20%, soient affectés par les rhumatismes. Les enquêtes spécifiques ont permis d'obtenir une répartition par catégories diagnostiques. Ainsi par exemple, l'arthrose du genou a une prévalence de 4 % et celle de la hanche de 1 à 2 %. Les mêmes enquêtes ont montré que 80% des individus avaient au moins un épisode de lombalgie au cours de leur vie. L'ostéoporose, quant à elle, est fréquente en Occident. Elle est responsable des fractures pathologiques, notamment au niveau du col fémoral (incidence annuelle de 2 à 3 pour mille), du poignet (incidence annuelle de 3 à 4 pour mille) et de la colonne vertébrale où surviennent des tassements vertébraux (dont la prévalence chez la femme de plus de 60 ans est de 12 %). Ces pathologies sont globalement responsables d'une diminution de l'espérance de vie de 3,3 ans chez la femme et de 1,6 an chez l'homme. Des données épidémiologiques similaires ont été observées en 'Amérique du nord (5-6, 9).

Les enquêtes épidémiologiques consacrées aux rhumatismes restent rares en Afrique noire. Les premiers travaux avaient suggéré que les maladies rhumatismales étaient rares chez les Africains et qu'elles étaient plus fréquentes en milieux urbains qu'en milieux ruraux (1-3, 5, 33,-46,53). Au cours de la décennie 2000-2010, l'OMS et l'ILAR (International League of Associations for Rheumatology) avaient lancé les études COPCORD qui avaient permis de mieux connaître l'épidémiologie des affections rhumatismales en Asie, en Océanie, en Amérique latine et en Afrique (7, 11-25, 47-48, 52, 59-61, 66-75, 77-83, 87-93, 97-103, 108-109, 142-144).

Il faudra, toutefois, retenir qu'à ce jour, l'épidémiologie des maladies rhumatismales est souvent limitée dans la recherche des déterminants de certaines affections. La PR et l'arthrose illustrent bien cet aspect.

1.3 DIAGNOSTIC ET CLASSIFICATION

En rhumatologie, le diagnostic dépend en grande partie de la clinique. Les examens paracliniques, notamment la biologie et l'imagerie viennent en complément pour consolider les arguments cliniques (82-86,92-93,111-113).Cependant, les sociétés savantes de rhumatologie ont codifié la démarche diagnostique de certaines affections sous forme des critères.

Les affections rhumatismales peuvent être classées comme suit: les affections dégénératives (l'arthrose, la hernie discale), les rhumatismes inflammatoires chroniques (les collagénoses, les spondylarthropathies), les rhumatismes inflammatoires juvéniles (RAA, arthrite juvénile idiopathique), les arthrites infectieuses, les affections métaboliques (arthropathies microcristallines et ostéoporose), les vascularites, les syndromes radiculaires, la fibromyalgie, les maladies abarticulaires, les maladies rares du tissu conjonctif (58-59,113-117).

1.1.1. Rhumatismes dégénératifs

1.1.1.1. Arthrose

L'arthrose est une maladie dégénérative très fréquente, véritable problème de santé publique.

La maladie est initiée par les facteurs mécaniques (surcharge mécanique)  et par les phénomènes biochimiques intracartilagineux (fragilisation des fibres de collagènes par effet de surcharge qui entraine également un défaut d'anabolisme au niveau des chondrocytes, et par l'influence génétique sur le collagène du type II, IX ou XI) qui aboutissent à un déséquilibre entre la synthèse et la destruction enzymatique accrue. La douleur articulaire est de type mécanique et les articulations les plus concernées sont : les genoux, la colonne, les hanches et les mains. La VS et la CRP sont normales. L'imagerie confirme souvent le diagnostic (54-56, 81,118).

1.1.1.2. Maladies abarticulaires (MAB)

Cette entité regroupe les tendinopathies et les bursopathies microtraumatiques et dégénératives. En effet les tendons et leurs gaines, ainsi que les bourses séreuses peuvent être le siège de pathologies traumatiques ou microtraumatiques, inflammatoires, microcristallines, infectieuses, métaboliques, tumorales ou iatrogènes. L'épaule, le coude, la hanche, le pelvis, le genou, la main, le poignet, la cheville et le pied sont les formes topographiques courantes.

Le diagnostic repose sur la recherche des signes généraux, l'interrogatoire et l'examen physique. Les explorations complémentaires comprennent la biologie, la recherche d'un syndrome inflammatoire et l'imagerie faite de radiographie, échographie, parfois l'IRM ou bursographie. L'électromyogramme (EMG) peut détecter un syndrome canalaire associé (1, 40, 49).

1.1.2. Rhumatismes inflammatoires juvéniles 

Ce sont toutes les affections articulaires inflammatoires débutant avant l'âge de 16 ans. Ce sont des affections comparables à celle des adultes mais avec des particularités qui justifient une classification rhumatologique pédiatrique. Les affections rencontrées sont : les rhumatismes post infectieux (RAA), et les arthrites juvéniles idiopathiques (1,40, 49, 80, 97,112-115).

1.1.3. Rhumatismes inflammatoires chroniques

Ils sont caractérisés par des douleurs de type inflammatoire. Parmi eux, les plus fréquents sont : la polyarthrite rhumatoïde et les spondylarthropathies (SpA). Il existe des critères internationaux pour la définition des cas, notamment les critères de ACR 1987 et ACR/EULAR 2010 pour la Polyarthrite Rhumatoïde; le critère d'AMOR et les critères de ESSG (European Seronegative Spondylarthropathy Group) pour les Spondylarthropathies. Il existe des formes qui ne peuvent pas être classées parce que ces critères ne sont pas bien respectés. Celles-là sont dites respectivement : arthropathie indifférenciée (AI) et Spondylarthropathies indifférenciées (SpAi). La biologie inflammatoire est souvent marquée par des valeurs élevées, l'imagerie peut montrer des lésions caractéristiques (64).

1.1.3.1. Polyarthrite Rhumatoïde

C'est la plus fréquente des rhumatismes inflammatoires chroniques. C'est une maladie invalidante et relativement fréquente dont la prévalence varie de façon inégale : 1% en France et en Europe en général ; une prévalence plus basse chez les africains et les asiatiques comme à Kinshasa (0 ,9 %). Des controverses ont été plus d'une fois rapportées par des auteurs qui ont décrit des prévalences très élevées (5,3 à 7,1 %) dans certains groupes ethniques comme chez les indiens Pima et Chipewa dans le Minnesota, aux USA (59,68).

La maladie prédomine chez la femme et débute entre 35 et 50 ans. Le tableau clinique classique est une polyarthrite bilatérale, symétrique, à tendance destructrice et déformante. Le génotype HLA DR4, les érosions et la sévérité initiale clinico-biologique de la maladie sont des facteurs pronostics. Mais tous les pays en voie de développement n'ont pas encore accès à l'Imagerie par Résonnance Magnétique Nucléaire (IRM) pour détecter précocement des lésions (58,104-107).

Certains biomarqueurs sont évocateurs de la maladie sans être spécifiques, notamment le facteur rhumatoïde (FR) et/ou les anticorps anti-peptides cycliques citrullinés (ACPA). La composante psychologique a été évoquée dans des circonstances de début des crises (58-59, 76-79, 82-95,102, 104-107,114).

1.1.3.2. Arthropathie indifférenciée

Ce sont des polyarthrites inflammatoires ne répondant pas complètement aux critères de définition .Cette forme représente une classe transitionnelle qui peut prendre 3 directions dans leur évolution : persister dans cette forme indifférenciée (26%) ; évoluer vers une SpA (26 %) ou évoluer vers une PR (31%) (64).

1.1.3.3. Spondylarthropathies

Le concept « Spondylarthropathies » regroupe des affections qui ont en commun :

· Des manifestations axiales et périphériques, touchant les enthèses ;

· Un terrain génétique lié en partie à l'antigène HLA B27 ;

· Des facteurs environnementaux : bactériens notamment par parenté antigénique ;

· Des images radiographiques de Sacroiliite;

· Des signes extra-articulaires (uvéite, signes cutanéo-muqueux, atteintes cardiaque, etc.) ;

· Une bonne sensibilité aux AINS.

Ces affections ont une prévalence globale moins bien connue. En Europe elle est de 0,5 %. Les spondylarthropathies comprennent :

· La spondylarthrite ankylosante ;

· Le rhumatisme psoriasique ;

· L'arthrite réactionnelle ;

· Le syndrome SAPHO (synovite, acné, pustulose palmo-plantaire, hyperostose, ostéite);

· Le rhumatisme des entérocolopathies inflammatoires ;

· Spondylarthropathies juvéniles ;

· Spondylarthropathies indifférenciées : sont des arthropathies inflammatoires répondant aux critères diagnostiques des spondylarthropathies, mais qui ne correspondent pas aux différentes entités nosologiques décrites dans ce groupe. Il s'agit là d'une forme clinique faite essentiellement d'oligoarthrites des membres inférieurs associées ou non à des entéropathies inflammatoires. La prévalence est mal connue mais elles pourraient constituer une des formes les plus fréquentes (40, 49, 95-6, 114).

1.1.3.4. Rhumatisme et infections

Les infections jouent un rôle prépondérant dans l'éclosion des maladies rhumatismales. Des séries des cas ont rapporté des élévations de fréquences des rhumatismes associées aux présences des germes. La contamination peut se faire par voie hématogène ou par inoculation directe et dans certains cas, il s'agira tout simplement d'un mimétisme antigénique ou tropisme vis-à-vis des tissus synoviaux. Le germe le plus incriminé est le Staphylocoque doré. Dans nos milieux, le Salmonella, le Bacille de Koch, les streptocoques qui induisent le RAA et rarement les gonocoques, le brucella et quelques fois des parasites ont été les plus rapportés. Des virus arthritogènes comme le VHB, le VHC, le HIV, le Virus de rubéole, l'herpès virus et le parvovirus B19 sont aussi rapportés (101, 103, 115).

CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES

2.1. Cadre d'étude

Cette étude a été menée dans la Zone de Santé (ZS) de Gombe-Matadi, dans le district sanitaire des Cataractes dans la Province du Bas-Congo, en République Démocratique du Congo.

Le choix de cette ZS était dû à son accessibilité géographique et à certaines facilités offertes par l'Eglise Kimbanguiste et son Chef spirituel dans la réalisation de notre projet d'étude.

La ZS de Gombe-Matadi a une superficie de 4778 Km2 et compte 176.134 habitants. Elle est limitée au Nord par le fleuve Congo qui la sépare de la ZS de Luozi, de la ZS de Mangembo et de la République de Congo (RC); à l'Ouest par la rivière Lukunga, la ZS de Kimpese ; à l'Est par la rivière Inkisi et les ZS de Sona-Bata et de Kisantu ; au sud par les ZS de Kwilu-Ngongo, de Mbanza-Ngungu et de Boko-Kivulu. Elle comprend 14 aires de santé, à savoir: Ndunga, Lukuakua-Mbitila, Lunga, Kinkeni, Mani-Londe, Ntimansi, Kinkonzi, Nkanka-Mawete, Yanda, Ngombe-Matadi, Mbanza-Nzungi, Kilongo, Sombala, et Nsanda.

La figure 1 montre les différentes cartes qui représentent le cadre de la présente étude.

A

B

B

D

Figure 1. Site d'enquête : RDC (A), Bas - Congo (B)

Figure 1. ZS de Gombe - Matadi (C)

2.2. Nature et période d'étude

Il s'est agi d'une étude transversale descriptive qui a été réalisé entre le 15 octobre et le 15 novembre 2011.

2.3. Echantillonnage

2.3.1. Taille de l'échantillon

La taille minimale était fixée par convenance à 1500 participants en vue de se conformer aux recommandations du COPCORD sur les études de prévalence des maladies rhumatismales (59).

Au total, il y avait 1640 habitants pour 537 ménages que comptaient les six villages sélectionnés. Tous étaient attendus comme participants à l'enquête.

2.3.2. Technique d'échantillonnage

Un échantillonnage par sondage en grappes des villages était appliqué avec tirage aléatoire simple à deux degrés (figure 2) :

· au premier degré, deux aires de santé ont été tirées au hasard, celles de Yanda et de Ntimansi, parmi les quatorze que compte la ZS de Gombe Matadi (unité primaire);

· au second degré, trois villages ont été tirés au sort au sein de chaque AS (unité secondaire). Au sein de chaque village, tous les individus, âge et sexe confondus, ont été enquêtés de façon exhaustive, ménage après ménage.

D'après les données du Bureau Central de la ZS, l'AS de Ntimansi compte 8.216 habitants, 26 villages et 2020 ménages ; tandis que l'AS de Yanda, 10567 habitants, 25 villages et 2295 ménages. La cité de N'Kamba se situe à cheval entre les aires de santé de Yanda et de Ntimansi.

Figure 2. Procédure d'échantillonnage.

2.4. Population d'étude

Sur 1640 personnes enquêtées, les données qui ont fait l'objet des analyses statistiques ont concerné 1500 participants ont étaient retenus après application des critères ci-dessous.

2.4.1. Critères d'inclusion

Ont été inclues dans cette étude, les personnes répondant aux critères suivants :

· habiter un des six villages sélectionnées depuis une année au moins ;

· accepter librement de participer à l'étude ;

· être présent au moment de l'enquête et faire l'objet d'un examen clinique et des explorations complémentaires.

2.4.2. Critères d'exclusion

· n'avoir pas participé à l'une des étapes de l'examen clinique;

2.5. Les étapes et déroulement de l'enquête

Les activités suivantes ont été planifiées :

· atelier d'adaptation du questionnaire ;

· atelier d'adoption du protocole d'enquête par le service ;

· approbation du protocole par le comité éthique de l'école de santé publique de l'Université de Kinshasa; 

· contacts administratifs ; 

· sensibilisation de la population d'étude ;

· formation des enquêteurs  en vue d'une standardisation de la collecte des données ;

· organisation des équipes et de la logistique ;

· enquête proprement dite.

2.6. Outils de collecte des données

Ø Le questionnaire utilisé dans cette étude était adapté, précodé, structuré, et standardisé selon l'approche COPCORD (59). Ce questionnaire comprenait les sections suivantes :

· données contextuelles : informations relatives aux antécédents de la personne (histoire familiale et histoire personnelle) ;

· données sociodémographiques : niveau d'étude et profession ;

· plaintes et histoire de la maladie: douleurs, gonflement, raideur matinale et plaintes extra-articulaires;

· type de douleur : mécanique, inflammatoire, psychogène, neurogène ;

· limitation de mouvements articulaires;

· incapacité fonctionnelle articulaire;

· traitement antérieur (anti inflammatoire ou autre);

· données anthropométriques, cliniques et autres mensurations: poids, taille;

· données de l'examen des articulations : IPD, IPP, MCP, MTP etc.;

· données radiologiques;

· données biologiques: des valeurs des paramètres comme FR, CRP, GB, Acide urique ont été recherchées.

Ø Les matériels utilisés étaient les suivants :

· pèse-personnes de marque SECA;

· une toise murale;

· mètre-ruban flexible;

· 4 tensiomètres de marque ohm rom;

· 2000 paires de gants pour le prélèvement;

· 200 seringues de 10 ml;

· 4 marteaux percuteurs;

· 2 microordinateurs  de marque DELL;

· 300 stylos à bille;

· 100 rames de papier;

· équipement de radiologie de marque siemens;

· une Jeep 4x4 de marque Toyota;

· 1000 litres de carburants.

2.7. Paramètres d'intérêt

Les paramètres d'intérêt suivants ont servi à l'évaluation des variables :

· les données socio démographiques : sexe, âge, profession, niveau d'éducation et province;

· les caractéristiques biographiques : histoire familiale et personnelle ;

· donnés cliniques : paramètres anthropométriques Poids/taille(IMC); données de l'anamnèse et de l'examen de l'appareil locomoteur;

· constantes biologiques après prélèvement sanguin : facteur rhumatoïde (FR), c-reactve protein (CRP), Acide urique (AU);

· données radiologiques : sur base des protocoles des clichés radiographiques centrés sur la localisation anatomique des douleurs.

2.8. Collecte des informations

2.8.1. Anamnèse

Les données sociodémographiques et biographiques ainsi que les plaintes des enquêtés ont été recueillies par les enquêteurs.

2.8.2. Examen physique

Les mensurations des paramètres anthropométriques chez les participants ont été notées systématiquement. L'examen physique des participants comprenait les éléments de base de l'analyse d'une douleur articulaire périphérique, d'un examen du rachis ou de l'examen neuromusculaire:

· l'inspection (l'état de la peau, troubles trophiques et morphologique de l'articulation, et troubles de la marche);

· la palpation (la température locale, le point douloureux, l'interligne articulaire; mobilité articulaire, les mouvements actifs, la mobilité passive, un épanchement articulaire;

· la percussion;

· la mobilisation articulaire;

· l'auscultation (anévrysme artériel, les bruits articulaires).

L'analyse d'une douleur articulaire répondait aux questions suivantes :

§ où ? pour préciser le siège exact de la douleur ;

§ Comment ? pour obtenir l'horaire de la douleur, le type de douleur (mécanique, inflammatoire ou autre), l'intensité de la douleur, le retentissement fonctionnel et la sensibilité de la douleur ;

§ depuis quand ? pour caractériser la continuité, le caractère récent et le mode évolutif de la douleur.

2.8.3. Examens de laboratoire

Le prélèvement du sang veineux chez des participants après un jeûne de 8 à 12 heures était réalisé entre 8 h00 et 10h30. Les sérums obtenus après décantation étaient acheminés au laboratoire Lomo-Médical  et conservés dans le respect de protocole de la chaine de froid.

Les examens réalisés étaient : facteur rhumatoïde (FR) ; protéine c- réactive (PCR) ; acide urique et globules blancs. Le tableau 1 indique les valeurs de référence pour chaque examen, ainsi que le type d'échantillon et la technique utilisée selon la firme fournisseuse du réactif.

Tableau 1. Examens biologiques réalisés chez quelques participants

Variable Biologique

Type d'échantillon

Technique utilisée

Firme (pays)

Valeurs de référence

FR

Sérum

Semi-quantitative du test d'agglutination au latex

Human (Allemagne)

? 8 UI/L

PCR

Sérum

Semi-quantitative du test d'agglutination au latex

Cypres (Belgique)

? 6 UI/L

GB

Sang total dilué à l'aide d'une solution turque

Lecture-comptage au microscope à l'aide de cellule hématimètre de Neubauer

 

400-10 000/mm3

AU

Sérum

Colorimétrie

Human

(Allemagne)

2,5 - 7 mg/dl

FR: facteur rhumatoïde; PCR: protéine c réactive; GB : globules blancs; AU : acide urique;

2.8.4. Examens radiologiques

Les radiographies standards étaient réalisées et lu par deux spécialistes en imagerie médicale des Cliniques Universitaires de Kinshasa, et par un rhumatologue de l'Hôpital universitaire Henri Mondor de Créteil en France. Le taux de concordance pour les deux groupes était calculé à 93,9%.

2.9. Définitions des concepts

2.9.1. Données sociodémographiques

2.9.1.1. Niveau d'éducation

Nous avons définit les différents niveaux suivants :

- illettré : participant n'ayant pas fréquenté l'école ;

- primaire : participant ayant été à l'école primaire ;

- secondaire : participant ayant atteint le niveau d'études secondaire;

- professionnel : participant ayant suivi une formation professionnelle post-primaire.

- supérieur : participant ayant fréquenté l'université ou un institut supérieur.

2.9.1.2. Etat nutritionnel

L'état nutritionnel était déterminé par l'Indice de Masse Corporelle qui est le rapport poids (kg) / taille (m2). Ainsi, dénutrition = IMC? 18,5 kg/m2 ; poids normale ou idéal = IMC entre 18-24,9 kg/m2; le surpoids = IMC entre 25-29,9 kg/m2 et l'obésité totale= IMC ? 30 kg/m2.

2.9.1.3. Géo-répartition des entités administratives de santé

· District sanitaire (DS) : entité géographique contenant plusieurs ZS (une quinzaine)

· Zone de santé(ZS): entité géographique bien définie (diamètre maximal de 150 km) contenue dans les limites d'un territoire (commune administrative, comprenant une population d'au moins 100.000 habitants). Elle est subdivisée en aires de santé.

· Aire de santé (AS): entité géographique délimitée, composée d'un ensemble de villages en milieu rural et/ou des rues en milieu urbain dont la taille de la population desservie est de 10.000 habitants. Chaque aire de santé est couverte par un centre de santé. Elle constitue, l'unité de base dans la planification du système de santé dans la politique nationale du pays.

· Ménage : ensemble des individus qui vivent dans une même maison et partagent un même repas (150).

2.9.2. Maladies rhumatismales 

Les différentes maladies ont fait l'objet des critères diagnostiques suivants :

· polyarthrite rhumatoïde : elle a été définie selon les critères de l'ACR 1987(annexe  3.2) ;

· arthrose : Arthralgie mécanique, radiologiquement, on a : pincement de l'interligne articulaire, ostéophytes et/ou ostéosclérose sous-chondrale ;

· spondylarthropathies: Selon les critères d'AMOR. Selon les entités (annexe  3.2) ;

· maladies abarticulaires : atteintes des parties molles telle que : muscles, ligaments, tendons, gaines tendineuses. On a entre autres :

§ Périarthrite Scapulo humérale (PSH) : douleur et raideur à l'abduction de l'épaule et à l'abduction contrariée ; présence de calcification sous acromiale à la radiographie ou sclérose du trochiter;

§ Périarthrite coxo-fémorale : douleur à la hanche, sans limitation des mouvements et une sensibilité de la région du grand trochanter avec une Rx. Normale ;

§ Syndrome du canal carpien : douleur au niveau du poignet ; sensation de paresthésie palmaire épargnant le petit doigt et la moitié interne du 4ème doigt;

§ Syndrome du canal tarsien : douleur avec paresthésie plantaire en absence de diabète ;

§ Epicondylite : syndrome douloureux de la région épicondylienne aux points d'insertion des muscles épicondyliens ;

§ Ténosynovite de De Quervain : douleur inflammatoire au niveau du poignet, région de la styloïde radiale ;

· RAA : critères de Jones (annexe 3.2) ;

· Goutte : critères de Ryckewaert dont 2 doivent être réunis pour poser le diagnostic: Monoarthrite du gros orteil sensible à la colchicine, présence de tophi, hyperuricémie, présence des cristaux d'urate à l'examen micoscopique du liquide synovial;

· Arthrite idiopathique juvénile: arthrite chronique chez un jeune de moins de 16 ans, après exclusion des autres maladies comme le RAA, l'arthrite postrougeoleuse et la drépanocytose;

· Arthropathie indifférenciée: douleur articulaire d'allure inflammatoire, ne répondant pas aux critères diagnostics précis.

2.10. Analyses statistiques

Les données ont été saisies et analysées à l'aide des logiciels Excel 2007 et SPSS (Statistical Package for Social Science) sur WINDOWS version 21. L'harmonisation et la validation ont été assurées par des tests d'exhaustivité et de cohérence. Les variables quantitatives étaient décrites à l'aide des statistiques usuelles: la moyenne #177; écart-type. Les résultats étaient présentés sous forme de tableaux et de figures. Le test de Chi-carré de Pearson a été utilisé pour comparer les proportions, alors que le test -t de Student a servi de comparer les moyennes de deux groupes. p = à 0,05 était considéré comme seuil de signification statistique.

2.11. Considérations éthiques

Le recrutement des patients s'est fait sur base d'un consentement éclairé (formulaire ad hoc en annexe) conformément à la déclaration et aux amendements d'Helsinki III. L'étude a été approuvée par le Comité d'éthique de l'Ecole de Santé Publique de Kinshasa (Numéro d'approbation : ESP/CE/038/11). Aucun confit d'intérêt n'est à déclarer.

CHAPITRE III. RESULTATS

3.1.1. Profil sociodémographique de la population d'étude

Les 6 villages dans lesquels s'est déroulée l'étude comptaient 1640 habitants dont 1500 avaient pris part à l'étude, soit un taux de réponse de 91,5%. Il y avait 761 hommes (50,7%) et 739 femmes (49,3%), soit un sex ratio de 1,03.

3.1.2. Répartition de l'âge de la population enquêtée selon le sexe

La figure 3 répartit la population de l'âge de la population enquêtée selon le sexe.

251667968

Figure 3. Répartition de l'âge de la population selon le sexe.

Cette figure montre que la population était âgée de 48,26 #177; 16,7 ans pour les hommes et de 50,18 #177; 13,52 pour les femmes avec une distance, statistiquement significative (p=0,015).

3.1.2. Répartition de la population selon le niveau d'instruction et la profession des habitants

Le tableau 2 présente la distribution des personnes enquêtées suivant le niveau d'instruction et la profession.

Tableau 2. Répartition de la population selon le niveau d'instruction et la profession

Variable

Effectif

n=1500

%

Niveau d'instruction

· Secondaire

· Primaire

· illettré

· Professionnel

· Supérieur/universitaire

522

452

243

180

103

34,8

30,1

16,2

12,0

6,9

Profession

· Sans emploi

· Cultivateur

· Salarié

· Etudiant/élève

· Commerçant

· Chauffeur de véhicule poids lourd

717

499

145

66

63

10

47,8

33,2

9,7

4,4

4,2

0,7

Il ressort de ce tableau que les 2/3 de la population étaient soit du niveau primaire, soit du niveau secondaire, et que près de la moitié de la population était sans emploi.

3.1.3. Répartition de la population selon la province d'origine

Le tableau 3 répartit les enquêtés selon la province d'origine. Il montre que 57,9 % de la population étaient originaires de la province du Bas-Congo

Tableau 3. Répartition de la population selon la province d'origine

Variables

Effectif

n=1500

%

Province d'origine

· Bas-Congo

· Bandundu

· Kasaï oriental

· Kasaï occidental

· Equateur

· Province Orientale

· Maniema

· Katanga

· Sud Kivu

868

160

138

135

82

64

33

10

10

57,9

10,7

9,2

9,0

5,5

4,3

2,2

0,7

0,7

3.2. Profil des rhumatisants recrutés

La figure 4 répartit la population d'étude en fonction de la présence ou non des plaintes musculosquelettiques.

Figure 4. Répartition de la population enquêtée en fonction des plaintes musculosquelettiques.

La figure ci-dessus indique que près de la moitié des enquêtés (n= 743) présentaient des plaintes musculosquelettiques, soit une prévalence de 49,5%. La douleur articulaire était la principale plainte; elle était rapportée par 741 patients (99,7%).

3.2.1. Aspects démographiques des rhumatisants recrutés

3.2.1.1. Répartition des rhumatisants selon l'âge et le sexe

Sur les 743 rhumatisants il y avait 319 hommes (42,9%) et 424 femmes (57,1%), soit un sex ratio de 0,8. Leur âge moyen était 48,8 #177; 15,4 ans avec des extrêmes de 7 et 88 ans. Le tableau 4 donnes la répartition des rhumatisants en fonction de l'âge et du sexe,.

Tableau 4. Répartition des rhumatisants selon les tranches d'âge et le sexe.

Age, ans

Hommes

n (%)

Femmes

n (%)

n=743

<18

18-29

30-39

40-49

50-59

60-69

70-79

= 80

16 (5,0)

37 (11,6)

48 (15,0)

64 (20,1)

71 (22,3)

65 (20,4)

13 (4,1)

5 (1,6)

11 (2,6)

20(4,7)

50 (11,8)

101 (23,8)

135 (31,8)

61 (14,4)

36 (8,5)

10 (2,4)

27(3,6)

57 (7,7)

98 (13,2)

165 (22,2)

206 (27,7)

126 (17,0)

48 (6,6)

15 (2,0)

Total

319 (42,9)

424 (57,1)

743 (100)

L'examen de ce tableau montre que les femmes étaient plus touchées par les maladies rhumatismales que les hommes. La tranche d'âge de 50 à 59 ans, était la plus touchée.

La figure 5 montre l'âge moyen des rhumatisants en fonction du sexe.

Figure 5. Age moyen des rhumatisants selon le sexe

Cette figure indique que les femmes avaient un âge moyen plus élevé que celui des hommes.

3.2.2. Profil clinique des rhumatisants recrutés dans l'étude

3.2.2.1. La douleur articulaire

Elle a été retrouvée chez 741 participants (99,7%).

3.2.2.1.1 Type de douleur

Le tableau 5 montre les différents types de douleur articulaire rencontrés chez les patients inclus dans l'étude.

Tableau 5. Répartition des rhumatisants selon le type de douleur articulaire

Type de douleurs

Effectif

n=743

· Mécanique

· Inflammatoire

· Psychique

· Neurogène

 

500

400

33

5

67,2

53,8

4,4

0,7

Il ressort de ce tableau que la plupart des rhumatisants avait une douleur inflammatoire et/ou mécanique.

3.2.2.1.2. Siège de douleur

La figure 6 représente les différents sièges de douleur chez les rhumatisants.

Légende : (numéro)

· colonne lombaire (7) : 27,2 %

· mains (1) : 27,1%

· genou (9) : 18,8%

· hanche (8)  : 17,9%

· cheville (11) : 12,8%

· poignet (2) : 9,4 %

· coude (3) : 4,7%

· Orteilles(10) : 2,2%

· colonne cervicale (5) : 2,0%

· épaule (4) : 1,3%

· colonne dorsale (5) : 1,1%

Figure 6. Sièges de la douleur articulaire chez les rhumatisants.

Cette figure montre que, dans la grande majorité des cas, la douleur siège au niveau de la colonne lombaire et des mains, suivies des genoux et des hanches.

3.2.2.2. Autres manifestations articulaires et manifestations extra-articulaires

Le tableau 6 répartit les rhumatisants en fonction des manifestations articulaires autres que la douleur et des manifestations extra-articulaires.

Tableau 6. Répartition des rhumatisants en fonction des autres manifestations

Variables

Effectif

n=743

%

Tuméfaction articulaire

Raideur articulaire matinale

· <1 h

· >1 h

Limitation des mouvements articulires

Manifestations extra articulaires associées

· yeux rouges

· diarrhée

· uréthrite

· atrophie musculaire

· nodules rhumatoïdes

· psoriasis

· pleurésie

· sécheresse des yeux

· diminution de la taille

125

163

84

79

103

31

10

6

5

2

2

1

2

1

2

16,8

21,9

11,3

10,6

13,9

4,2

1,3

0,8

0,7

0,3

0,3

0,1

0,3

0,1

0,3

Il ressort de ce tableau que parmi les autres manifestations articulaires, le gonflement et la raideur matinale étaient prédominants ; et que la rougeur des yeux était la manifestation extra-articulaire la plus fréquente.

3.2.2. Etat nutritionnel

3.2.2.3.1. Répartition des enquêtés selon l'IMC

La figure 7 montre la répartition des rhumatisants et des non rhumatisants selon l'IMC

Figure 7. Répartition des enquêtés selon l'IMC

Cette figure montre la répartition des participants selon l'IMC, et on peut voir que 246 participants rhumatisants, soit 33,1%, étaient soit en surcharge pondérale soit en obésité contre 156 participants non rhumatisants, soit 20 %, avec une différence statistiquement significative (p= 0,007).

3.2.2.3.2. Répartition des rhumatisants obèses en fonction du sexe

Le tableau 7 présente la répartition des rhumatisants obèses en fonction du sexe.

Tableau 7. Répartition des enquêtés rhumatisants obèses selon le sexe

Obésité

Hommes

n (%)

Femmes

n (%)

P

Oui

Non

32(8,5)

343 (91,5)

58 (15,8)

310 (84,2)

0,003

Il ressort de ce tableau que parmi les rhumatisants obèses, il y avait plus de femmes que d'hommes.

3.2.2.4. Maladies rhumatismales rencontrées

3.2.2.4.1. Taux de prévalence des maladies rhumatismales.

Le tableau 8 donne les taux de prévalences des maladies rhumatismales rencontrées dans la population enquêtée.

Tableau 8. Taux de prévalence des maladies rhumatismales dans la population enquêtée (n=1500)

Maladies rhumatismales

Effectif

N=1500

%

Arthrose

MAB

Rhumatisme inflammatoire chronique

· SpA

· AI

· PR

Rhumatisme inflammatoire juvéniles

· AJI

· RAA

Rhumatismes infectieux

· Spondylodiscite

· Arthrite infectieuse du genou

Goutte

Autres :

· Ostéoporose*

· Nécrose aseptique de la tête fémorale*

· Canal lombaire étroit*

· Scoliose*

552

78

127

57

49

21

19

10

9

11

9

2

10

7

1

1

1

36,8

5,2

8,5

3,8

3,3

1,4

1,3

0,7

0,6

0,7

0,6

0,1

0,7

0,5

0,07

0,07

0,07

RAA : rhumatisme articulaire aigue ; MAB : maladies abarticulaires ; PR : polyarthrite rhumatoïde ; SpA : spondylarthropathies ; AJI : arthrite juvénile idiopathique ; arthropathies indifférenciées ;(*) : diagnostic radiologique.

Ce tableau montre que l'arthrose était l'entité nosologique la plus fréquente et que les rhumatismes infectieux, la goutte et l'ostéoporose étaient rares.

3.2.2.4.2. Taux de prévalence des maladies rhumatismales selon le sexe

Le tableau 9 montre la distribution des taux de prévalences des maladies rhumatismales selon le sexe.

Tableau 9. Taux de prévalence des maladies rhumatismales selon le sexe (n=1500)

Maladies rhumatismales

Hommes

Femmes

p

n(%)

n(%)

PR

4 (0,2)

17 (1,1)

0,003

AI

10 (0,7)

39 (2,6)

0,0001

Arthrose

315(21,0)

237(15,8)

0,0001

SpA

30 (2,0)

27 (1,8)

0,77

MAB

35 (2,3)

43 (2,9)

0,28

RI

0 (0,0)

2 (0,1)

-

Goutte

RAA

AJI

7(0,5)

0(0,0)

9(0,6)

3 (0,2)

9 (0,6)

1 (0,1)

0,22

-

0,013

PR : Polyarthrite rhumatoïde ; AI : arthropathies indifférenciées ;

SpA : spondylarthropathies ; SpAi : spondylarthropathies indifférenciées ;

AJI : arthrite juvénile idiopathique ; MAB : maladies abarticulaires;

RI: Rhumatismes infectieux

Il ressort de ce tableau qu'en dehors de la goutte, les rhumatismes infectieux et les spondylarthropathies, les taux de prévalence des différentes entités nosologiques variaient de façon inégale et significative entre les femmes et les hommes. La prédominance féminine était caractéristique (p<0,05) pour la polyarthrite rhumatoïde, l'arthropathie indifférenciée, le rhumatisme articulaire aigu, les maladies abarticulaires et les rhumatismes infectieux; tandis que la prédominance masculine était caractéristique pour l'arthrose et l'AJI.

3.2.2.4.3. Moyennes d'âge des rhumatisants par entité nosologique

L'âge moyen de tous les rhumatisants était de 48,8 #177; 15,4 ans. Le tableau 10 présente la répartition des moyennes d'âge chez les rhumatisants.

Tableau 10. Valeurs moyennes des âges des participants selon la présence ou l'absence de la maladie

Maladies rhumatismales

 

Age moyen #177;Ecart-type

P

Présence

Absence

PR

AI

Arthrose

SpA

MAB

RAA

Goutte

AIJ

Arthrite infectieuse

 

61,4 #177;13,4

52,4 #177;12,9

48,4 #177;15,8

51,7#177;16,8

45,9 #177;17,5

14,1#177; 2,1

44,6 #177;13,4

16,5 #177;1,5

29,5 #177;13,4

49,0#177;15,2

49,1#177;15,3

49,7#177;14,9

49,2 #177;15,2

49,4 #177;15,1

49,4 #177;15

49,2 #177;15,2

49,4 #177;15

49,2 #177;15,2

0,0001

0,126

0,117

0,215

0,055

0,0001

0,338

0,0001

0,067

PR : Polyarthrite rhumatoïde ; AI : arthropathies indifférenciées ; SpA : spondylarthropathies ;

AIJ : arthrite idiopathique juvénile ; MAB : maladies abarticulaires ; RAA : rhumatisme articulaire aiguë.

Il ressort de ce tableau qu'avant 50 ans, les maladies rhumatismales rencontrées étaient le RAA, la goutte, l'arthrite idiopathique juvénile, les rhumatismes infectieux, les maladies abarticulaires et l'arthrose. Après 50ans, les affections rencontrées étaient la PR, les arthropathies indifférenciées et les spondylarthropathies. La différence entre les moyennes d'âge était statistiquement significative entre les personnes souffrant de la PR, le RAA, l'AIJ et celles qui en étaient indemnes.

3.2.2.5. Profil épidémiologique, clinique et paraclinique des rhumatismes rencontrés

3.2.2.5.1. Arthrose

Le tableau 11 résume les caractéristiques cliniques et paracliniques d'arthrose dans la présente étude. Elle affectait 552 personnes dont 315 hommes (57,1%). La prévalence de l'arthrose était de 36,8% de la population d'étude et la fréquence relative parmi les rhumatisants de 74,3%. Le sex ratio H : F était de 1,3. L'âge moyen des patients concernés était de 48,6 #177; 15,4 ans. La majorité des cas d'arthrose (59,8%), était âgé de moins de moins de 50 ans, avec une prédominance masculine (62,1%). Le tableau clinique était dominé par une arthralgie de type mécanique affectant principalement les articulations de la colonne lombaire, petites articulations des mains et des pieds (100% des malades). Les anomalies radiologiques rencontrées étaient les ostéophytes (66,6% des cas), le pincement articulaire (47,3%) et la sclérose épiphysaire (15,8%). Les patients obèses et/ou en surcharge pondérale étaient au nombre de 171, soit 30,1% des arthrosiques.

Tableau 11 Caractéristiques d'arthrose (N=552) selon les variables d'intérêt et le sexe

Variables d'intérêt

Sexe

 

Hommes

n (%)

Femmes

n (%)

Tous

n(%)

Profession

· Sans emploi

· Cultivateur

· Cadre salarié

· commerçant

Manifestations articulaires

· Douleur mécanique

· Gonflement articulaire

Sièges

· IPD

· Epaule

· Poignet

· Genou

· Coude

· Cheville

· Colonne lombaire

· Colonne dorsale

· Colonne cervicale

IMC (Kg/m2)

· <18,5

· 18,5-29,9

· 25-29,9

· = 30

Radiologie

· Ostéophytes

· pincement

· sclérose sous chondrale

· Destruction plateau tibial

· Géode sous chondrale

· Valgus du genou

112 (44,7)

88 (44,9)

43 (67,8)

17(38,6)

315 (57,1)

32(5,8)

4 (19,0)

5 (0,9)

7 (1,3)

51 (9,2)

19(3,4)

60(10,9)

85 (15,4)

4(0,7)

3 (0,5)

11 (1,9)

228 (41,3)

46 (8,3)

30 (5,4)

18(3,3)

13 (0,2)

5 (0,9)

0 (0,0)

0 (0,0)

0 (0,0)

140 (55,6)

108 (55,6)

6 (12,2)

27 (61,4)

237 (42,9)

71 (12,9)

9 (1,6)

5 (0,9)

6 (1,1)

89 (16,1)

16 (2,9)

35 (6,3)

117 (21,2)

4(0,7)

12 (2,8)

22 (3,9)

120 (21,7)

51(9,2)

44(7,9)

20 (3,6)

14 (2,5)

4(0,7)

1(0,2)

1 (0,2)

1 (0,2)

252 (46)

196 (36)

49 (8,9)

44 (8,0)

552 (100)

103(18,7)

13 (2,3)

10 (1,8)

13 (2,3)

140 (25,4) 35 (6,3)

95 (17,2)

202 (36,7)

8 (1,4)

15 (2,7)

33(6,0)

348 (63)

97 (17,6)

74 (13,4)

38 (6,9)

27 (4,9)

9 (1,6)

1 (0,2)

1 (0,2)

1 (0,2)

 

IMC : indice de masse corporel.

Figure 8. Gonflement des genoux chez une femme avec gonarthrose ( )

Figure 9. Gonarthrose bilatérale avec valgus à gauche ( ).

3.2.2.5.2. Maladies abarticulaires (MAB)

Le tableau 12 résume les caractéristiques cliniques et paracliniques des MAB dans la présente étude. Les MAB affectaient 78 personnes dont 43 femmes (55,1%). Leur prévalence était de 5,2% de la population d'étude; leur fréquence relative parmi les rhumatisants était de 10.5%. Le sex ratio H/F était de 0,81. L'âge moyen des patients concernés était de 45,9#177; 17,5 ans. Les entités répertoriées étaient l'épicondylite, la périarthrite scapulo-humérale, la ténosynovite de De Quervain, le syndrome du canal carpien et le syndrome du canal tarsien

Tableau 12. Caractéristiques des MAB (N=78) selon les variables d'intérêt et le sexe

Variables d'intérêt

 

Sexe

 
 

Hommes

n (%)

Femmes

n (%)

Tous

n(%)

 

Formes cliniques 

· Epicondylite

· PSH

· TSDD

· SCC

· SCT

 

19 (24,3)

17(21,8)

5 (5,4)

1 (1,3)

2 (2,6)

29 (37,1)

13 (16,7)

7 (8,9)

4 (5,1)

0 (0,0)

48 (61,5)

30 (38,4)

12 (15,4)

5 (6,4)

2 (2,6)

 
 

PSH : périarthrite scapulohumérale ; SCC : syndrome du canal carpien ; SCT : Syndrome du canal tarsien ; TSDD : ténosynovite de De Quervain.

3.2.2.5.3. Les spondylarthropathies (SpA)

Le tableau 14 résume les caractéristiques cliniques et paracliniques des SpA dans la présente étude. Les SpA affectaient 57 personnes dont 30 hommes (52,6%). Leur prévalence était de 3,8% de la population d'étude; leur fréquence relative parmi les rhumatisants était de 7,8%. Le sex ratio H/F était de 1,1. L'âge moyen des patients concernés était de 51,7#177; 16 ans. Le tableau clinique des SpA était dominé par des lombalgies de type inflammatoire (79% des malades), suivies d'une oligoarthrite périphérique asymétrique (50,9% des malades) et des talalgies (45,6% des malades). La CRP était élevée dans 89,5% des cas et une sacro-iliite radiologique était observé dans 63,2% des cas. Les entités répertoriées étaient la spondylarthropathie indifférenciée, l'arthrite réactionnelle, la spondylarthrite ankylosante et le rhumatisme psoriasique.

Tableau 13. Caractéristiques de la SpA (N=57) selon les variables d'intérêt et le sexe

Variables d'intérêt

 

Sexe

 

Hommes

n(%)

Femmes

n (%)

Tous

n(%)

Antécédents

· HFMR

· HPD

· HPU

Manifestations articulaires

· Lombalgie Inflammatoire

· Olygoarthrite asymétrique

· Talagie

· Orteil en saucisse

Manifestations extra-articulaires

· Yeu rouge (uvéite ?)

· Psoriasis

Laboratoire : PCR (UI/L)

· CRP= 6UI/L

· Moyenne PCR

Radiologie

· Lésions de Sacroiliite

Sous Composantes cliniques

· SpAi

· Arthrite réactionnelle

· SA

· Rhumatisme psoriasique

 

9 (15,8)

4 (7,0)

2 (3,5)

23 (40,4)

22 (38,6)

17 (29,8)

5 (8,8)

6(10,5)

1 (1,8)

30 (53,0)

21 (36,8)

20 (35,1)

6 (10,5)

3 (5,3)

1 (1,8)

6 (10,5)

2 (3,5)

3 (5,3)

22 (38,6)

17 (29,8)

9 (15,8)

4 (7,0)

4 (7,0)

0 (0,0)

21(36,8)

15 (26,3)

19 (33,3)

4 (7,0)

1(1,8))

0 (0)

15 (26,3)

6 (10,5)

5 (8,8)

45 (79,0)

29 (50,9)

26 (45,6)

9(15,8)

10 (17,5)

1(1,8)

51(89,5)

23,3#177;6,25

36 (63,2)

39 (68,4)

10 (17,5)

4 (7,0)

1(1,8)

 

PCR : protéine c réactive ; HFMR : histoire familiale des maladies rhumatismales ; HPD : histoire personnelle de diarrhée, HPU : histoire personnelle d'uréthrite ; SA : spondylarthrite ankylosante ; SpA :spondylarthropathies ; SpAi :SpA indifférenciée ;

Figure 10. Sacroiliite droite ( ), ostéophytes L4-5 ( )

3.2.2.5.4. Polyarthrite rhumatoïde (PR)

Le tableau 14 résume les caractéristiques cliniques et paracliniques de la PR dans la présente étude. Elle affectait 21 personnes dont 17 femmes (80,9%). La prévalence de la PR était de 1,4% de la population d'étude et la fréquence relative parmi les rhumatisants de 2,8%. Le sex ratio H/F était de 0,24. L'âge moyen des patients concernés était de 61,4#177; 13,4 ans. Le tableau clinique de la PR était dominé par une polyarthrite symétrique (100% des malades) affectant principalement les petites articulations des mains et des pieds (100% des malades). Le Facteur rhumatoïde était positif dans 71,4% des cas. Les anomalies radiologiques caractéristiques ont été retrouvées chez 12 patients (57,1%).

Tableau 14. Caractéristiques de la PR (N=21) selon les variables d'intérêt et le sexe

Variables d'intérêt

 

Sexe

 

Hommes

n(%)

Femmes

n (%)

Tous

n(%)

Antécédents

· HFMR

Manifestations articulaires

· Arthrite symétrique

· Gonflement articulaire

· MCP

· IPP

· MTP

· Poignet

· Genou

· Coude

· Cheville

Manifestations extra-articulaires

· Sécheresse des yeux

· Atrophie des interosseux

· Pleurésie

· Nodules rhumatoïde

IMC (Kg/m2)

· <18,5

· 18,5-29,9

· 25-29,9

· = 30

Laboratoire

· FR = 8UI/L

· FR = 8UI/L

· PCR = 6UI/L

· PCR = 6UI/L

Radiologie

· Tuméfaction des parties moles

· Erosion

· Déminéralisation des épiphyses

· Désaxassions des phalanges

 

1 (4,8)

4 (19,0)

3 (14,2)

4 (19,0)

4 (19,0)

2 (9,5)

3 (14,2)

2 (9,5)

2 (9,5)

3 (14,2)

0 (0,0)

1 (4,8)

0 (0,0)

1 (4,8)

3 (14,3)

1 (4,7)

0 (0,0)

0 (0,0)

2 (9,5)

2 (9,5)

0 (0,0)

4 (19,0)

1 (4,8)

2 (9,5)

1 (4,8)

2 (9,5)

5 (23,8)

17 (81,0)

11 (52,4)

17 (81,0)

17 (81,0)

15 (71,4)

13 (61,9)

10 (47,6)

12 (57,1)

13 (61,9)

1 (4,8)

3 (14,2)

1 (4,8)

1 (4,8)

2 (9,5)

9 (42,8)

3 (14,3)

3 (14,3)

2 (9,5)

13 (61,9)

0 (0,0)

17 (81,0)

2 (9,5)

2 (9,5)

1 (9,5)

7 (33,3)

6 (28,6)

21 (100)

14 (66,7)

21 (100)

21 (100)

17 (81,0)

16 (76,1)

12 (57,1)

14 (66,7)

16 (76,1)

1 (4,8)

4 (19,0)

1 (4,8)

2 (9,5)

5 (23,8)

10 (47,6)

3 (14,3)

3 (14,3)

4 (19,0)

15 (71,4)

0 (0,0)

21(100)

3 (14,8)

4 (19,0)

2 (9,5)

9 (42,9)

 

MCP : métacarpophalangiennes IPP : interphalangienne proximales ; MTP : métatarsophalangiennes ; FR : Facteur rhumatoïde ; PCR : protein c réactive ;HFMR : histoire familiale des maladies rhumatismales ;

Figure 11.Déviation en coup de vent des orteils dans la PR ( )

Figure 12. Atrophie des muscles interosseux dans la PR ( )

Figure 13. Erosion des IPP-MCP ( )

3.2.2.5.5. Goutte

Le tableau 15 résume les caractéristiques cliniques et paracliniques de la goutte dans la présente étude. Elle affectait 10 personnes dont 7 hommes (70%). La prévalence de la goutte était de 0,7% de la population d'étude et sa fréquence relative parmi les rhumatisants de 1,3%. Le sex ratio H/F était de 2,3. L'âge moyen des patients concernés était de 54,9#177; 11,1 ans. Le tableau clinique de la goutte était dominé par une monoarthrite aigue au moment de l'examen (100% des malades). Deux patients portaient des tophi. Une hyperuricémie était présente chez 9 malades (90% des malades) et la CRP élevée chez 8 malades (80%). Parmi les 10 goutteux, 6 (60%) étaient également hypertendus et 9 (90%) étaient soit obèses, soit en surcharge pondérale.

Tableau 15. Caractéristiques de goutte (N=10) selon les variables d'intérêt et le sexe

Variables d'intérêt

 

Sexe

 

Hommes

n (%)

Femmes

n (%)

Tous

n(%)

Antécédents

· HPO

· HPHTA

Manifestations cliniques

· Monoarthrite

· tophi

IMC (Kg/m2)

· <18,5

· 18,5-29,9

· 25-29,9

· = 30

Laboratoire

· PCR = 6 UI /L

· AU > 7,5 mg/dl

 

3 (30)

3 (30)

7 (70)

2 (20)

0 (0,0)

1(10)

3 (30)

3 (30)

5(0,5)

6(0,6)

2 (20)

3 (30)

3(30)

0 (0,0)

0(0,0)

0 (0,0)

1 (10)

2 (20)

3 (0,3)

3 (0,3)

5 (50)

6 (60)

10(100)

2 (20)

0(0)

1(10)

4 (40)

5(50)

8 (80)

9 (90)

 

MCP : métacarpophalangiennes IPP : interphalangienne proximale ; MTP : métatarsophalangiennes ; FR : Facteur rhumatoïde ; PCR : protéine c réactive ; HFMR : histoire familiale de maladie rhumatismal ; IMC : indice de masse corporel.

3.2.2.5.6. Rhumatismes infectieux

Ils concernaient 11 patients dans cette étude. Dans neuf cas il s'agissait d'une spondylodiscite diagnostiquée sur base d'une radiographie rachidienne montrant un pincement discal et une érosion au niveau des plateaux vertébraux. Dans 2 cas arthrite bactérienne aigue a été suspectée devant une monoarthrite aigue du genou associée à de la fièvre et une CRP élevée. La confirmation biologique n'a pu être obtenue.

3.2.2.5.7. Ostéoporose

Elle a été retenue chez 7 patients dont 6 femmes (85,7%). Leur âge moyen était de 49,21 #177; 15,2 ans. Le diagnostic a été évoqué en présence d'une radiographie rachidienne montrant une diminution de l'opacité osseuse.

CHAPITRE IV. DISCUSSION

La présente étude avait pour objectif de décrire le profil épidémiologique, clinique et paraclinique des maladies rhumatismales dans la zone de santé de Gombe-Matadi. Nos résultats indiquent principalement que la prévalence globale des maladies rhumatismales est de 49,5% de la population d'étude. L'arthrose est la maladie la plus fréquente, suivie des maladies abarticulaires, alors que la goutte et les rhumatismes infectieux sont rares. Les femmes sont les plus touchées par les rhumatismes et l'âge moyen des patients est de 48,9#177;16,9 ans.

4.1. Des données épidémiologiques

Sur les 1500 personnes enquêtées, les hommes représentaient 50,7%. Cette légère prédominance masculine nous a quelque peu surpris étant donné que toutes les études menées dans la population avaient montré que les femmes étaient plus nombreuses que les hommes (149, 152, 153). Il est possible que le caractère religieux de la cité de N'kamba, où plusieurs personnes viennent en pélerinage, joue un rôle dans cette répartition, étant donné que les hommes sont plus prompts et plus libres de s'y rendre et même de s'y installer pour une assez longue période. Ils peuvent de ce fait, modifier la démographie des villages environnants où plusieurs kimbanguistes s'installent.

La rareté des personnes ayant atteint le niveau d'étude supérieur est, à notre avis, liée à l'absence des formations d'enseignement supérieur et universitaire, ainsi que le manque de débouchées professionnelles. Ainsi, les autochtones qui obtiennent leur diplôme d'Etat doivent quitter leur village pour poursuivre leurs études et à la fin de celles-ci, ils doivent chercher un emploi en ville.

La prédominance des ressortissants du Bas-Congo s'explique simplement par le fait que l'étude a été menée dans cette province.

La prévalence des maladies rhumatismales observées dans la présente étude est supérieure à celle rapportée par Guillemin F et al. (5) et Menkes CJ (8) en Europe, Murphy L et al. (10) aux USA, Bennet et al. (48) au Chili, au Brésil et au Mexique, par Davatchi F et al. (109) en Iran urbain et Mody GM et al. (98-9) en Afrique du Sud. Néanmoins, cette prévalence globale est inferieure à celle rapportée par Davatchi et al. (108) au Cuba et en Iran rural qui ont rapporté respectivement des prévalences de 58% et de 66,6%. La prédominance du sexe féminin est en accord avec les études antérieures conduites dans notre milieu par Bwanahali et al. (30) et par Malemba et Mbuyi-Muamba (32).

4.2. Des données cliniques

4.2.1. De la douleur

La douleur de type mécanique prédominait dans la présente étude. Ce qui est compatible avec le fait que l'arthrose est la maladie la plus rencontrée dans l'étude.

La prédominance de la douleur lombaire pourrait s'expliquer par la pratique du champ à la houe qui oblige l'agriculteur à passer plusieurs heures en étant incliné en avant. En plus, la génuflexion pendant des longs moments de prière pourrait expliquer la fréquence élevée des gonalgies imputables à la gonarthrose. Ce résultat est comparable à une étude menée en milieu rural de l'Iran par Davatchi et al (108) qui avait montré une prédominance des douleurs au niveau de la colonne dorsolombaire. Toutefois, cette étude iranienne, avait montré une répartition inégale et significative du siège de la douleur entre les participants du milieu rural et du milieu urbain.

4.2.2. Des entités nosologiques rencontrées

Seules quelques entités seront discutées à cause de leur importance en termes de prévalence ou en terme controverse avec la littérature.

4.2.2.1. De l'arthrose

L'arthrose était la plus fréquente de toutes les pathologies rencontrées. Il est en effet, connu que l'arthrose est le rhumatisme le plus fréquent à travers le monde (1, 3, 30, 32, 54-5, 130, 133). Elle est liée notamment au vieillissement de la population et aux contraintes mécaniques qui s'exercent sur les articulations. Dans notre étude l'âge moyen des patients est proche de 50 ans, donc une moyenne qui favorise la survenue de l'arthrose. En outre, l'activité agricole faite avec des instruments rudimentaires tels que la houe, la pioche, la manchette favorise l'apparition de l'arthrose au niveau des articulations sollicitées par cette activité.

La littérature rapporte des différences selon les populations en ce qui concerne le siège de l'arthrose. Dans la présente étude comme dans les études antérieures (109) menées dans notre milieu la colonne lombaire et les genoux sont les sièges principaux de l'arthrose, alors que l'arthrose digitale et celle de la hanche sont plus rares. Chez les caucasiens par contre la coxarthrose et l'arthrose digitale sont fréquentes. Ces différences pourraient en partie s'expliquer par la manière d'utiliser les articulations, tel le cas de l'activité agricole faite sans engins modernes que nous avons relevé ci-dessus. Une composante génétique a également été suggérée par plusieurs auteurs qui ont étudié des localisations préférentielles des arthroses notamment celle des mains dans la race blanche. L'utilisation des mains étant de nécessité identique pour toutes les races, on devrait avoir des fréquences similaires de l'arthrose digitale dans les différentes races ; ce qui n'est pas le cas. L'influence ethnique était aussi rapportée par Rat A et al. (3), Chevalier X et al. (54-5), Spector et al. (131) et Chitnavis et al. (132).

L'excès pondéral et l'obésité étaient associés à l'arthrose dans la présente étude. Cette observation a été rapportée par plusieurs auteurs, notamment le Cofer (1, 49) ; Rat et al. (3) ; Chevalier X et al (54-5) et Mounach et al. (130). L'obésité favorise l'arthrose en augmentant la contrainte mécanique sur les articulations portantes, mais aussi via l'action des adipokines (54-55).

4.2.2.2. Des maladies abarticulaires

La prévalence des maladies abarticulaires était de 5,2% dans cette étude. L'étude de Malemba et Mbuyi-Muamba. (32), aux cliniques universitaires de Kinshasa, avait également trouvé une fréquence élevée des rhumatismes abarticulaires. La prédominance féminine observée dans cette étude corrobore les données de la littérature, notamment celle du Cofer (1, 49) et de Guillemin (133).

4.2.2.3. Des spondylarthropathies

Les spondylarthropathies avaient une prévalence de 3,8% dans la présente étude. Cette prévalence élevée serait attribuée à des facteurs environnementaux notamment les maladies parasitaires et infectieuses à la base d'une hyperstimulation de l'immunité. Les études de Mbuyi-Muamba et al. (28-9) qui ont montré l'hypergammaglobulinémie et l'hypercomplémentémie soutiendraient notre hypothèse. Des études ultérieures devraient se pencher sur l'aspect génétique des spondylarthropathies dans notre milieu en recherchant la fréquence de l'antigène HLA B27 dans la population congolaise. La prévalence rapporté dans cette étude est supérieure aux données de la littérature européennes dont celle de Rat et al (3) qui estiment la prévalence entre 0,1 à 1,6% chez les caucasiens. Néanmoins, des prévalences plus élevées ont été rapportées en Allemagne, au Japon, chez les Esquimaux et en Alaska (3, 95-6, 114).

Il n'y avait pas de différence significative dans la prévalence des spondylarthropathies selon le sexe. Cette situation corrobore l'étude de Lebughe et al, en milieu hospitalier de Kinshasa, qui n'avait pas trouvé de différence significative entre les deux sexes (134). La littérature internationale, par contre, rapporte un sex ratio H/F de 3 à 4.

L'âge moyen des patients avec SpA était de 51,7#177;16,8 ans. Cette situation corrobore les études de Houzou et al. (137) ; Moustafa et al (138) ; Bela et al (139) et Mijiyawa et al (140), qui avaient aussi trouvé un 'âge moyen supérieur à 50 ans.

4.2.2.4. De la polyarthrite rhumatoïde

La présente étude indique une prévalence à 1,4% de la polyarthrite rhumatoïde. Cette prévalence est plus élevée que la prévalence mondiale estimée à 1%. Elle est également plus élevée que la prévalence de 0,9% observée par Malemba et al. à Kinshasa. Des prévalences plus élevées ont été rapportées par d'autres auteurs, notamment Reyes Lierna GA et al. (144) au Cuba qui avaient trouvé une prévalence de 2,7%, Lutalo SK et al. (147) qui avaient rapporté une prévalence de 2% au Zimbabwe, en milieun rural, Meyers OL et al. (148) qui avaient décrit une prévalence de 2,2% dans la tribu Xhosa de l'Afrique du Sud dans la tribu Xhosa.

De taux de prévalences encore très élevés ont été rapportés dans d'autres études : Gabriel SE et al. (145) et Silman AJ et al. (146) ont trouvé 5,3% chez les Indiens Pima et Chipewa.  

4.2.2.5. De la goutte

La prévalence de 0,7% rapportée dans cette étude est inférieure à celle rapportée en aux USA et en Europe. Le mode de vie, notamment les habitudes alimentaires peuvent expliquer cette différence.

En effet, Roddy et al (129) rapporte une prévalence de 4,8-8,4 % avec une incidence de 1,4% chez les femmes et 4% chez les hommes, aux USA ; de 2,6-14% dans une population des médecins généralistes avec une incidence de 1% chez les femmes et 1,23% chez les hommes au Royaume Uni et de 3-24% à la Nouvelle Zélande. La prédominance des cas de goutte chez les hommes est en accord avec les données de la littérature.

4.2.2.6. Des rhumatismes infectieux

Le rhumatisme infectieux avait une prévalence de 0,7%. Cette prévalence nous semble pour un milieu tropical. Toute fois ce résultat est similaire à celui rapporté par Malemba et Mbuyi-Muamba (32) chez les patients ambulants suivis aux Cliniques Universitaires de Kinshasa.

4.2.2.7. De l'ostéoporose

La prévalence de l'ostéoporose était de 0,5%. Cette prévalence serait probablement sous estimée à cause de l'absence de l'absorptiomètrie ou d'une autre technique permettant de déterminer la densité minérale osseuse. La radiologie standard, il faut le rappeler, ne suggère une ostéoporose que si la perte osseuse atteint 30 % (151).Par ailleurs, les normes locales ne sont pas connues quand bien même l'outil diagnostic approprié pouvait être disponible.

4.3. Forces et limites de l'étude

4.3.1. Forces de l'étude

La présente étude a utilisée la méthodologie des études COPCORD qui est utilisée dans plusieurs autres études épidémiologiques sur les affections rhumatismales à travers le monde. Cela permet de comparer nos données avec plusieurs autres travaux dans la littérature.

La présente a aussi le mérite de présenter pour la première fois des données épidémiologique, clinique, biologique et radiologique des maladies rhumatismales dans une population rurale, en de la République Démocratique du Congo.

4.3.2. Limite de l'étude

La difficulté liée au manque de certains outils diagnostiques tels que le typage HLA (pour les spondylarthropathies) et l'Imagerie par résonnance magnétique nucléaire pourrait sous estimer le nombre des cas.

CONCLUSIONS

Au terme de cette étude, nous concluons que les maladies rhumatismales sont fréquentes et variées dans la zone de santé de Gombe-Matadi.

Elles sont dominées par l'arthrose, les maladies abarticulaires et les rhumatismes inflammatoires chroniques.

Ces affections sont surtout rencontrées chez des individus approchant la cinquantaine, avec une prédominance féminine.

Quelques différences démographiques ou cliniques ont été constatées pour certaines pathologies par rapport aux données de la littérature.

PERSPECTIVES

Ce travail ouvre les perspectives de recherche suivantes :

· Déterminer le profil immunologique et génétique de la population enquêtée ;

· Réaliser des études des cohortes ;

· Dégager quelques indicateurs utiles en vue de proposer aux décideurs de les insérer dans le système national d'information sanitaire ;

· Dégager un programme de prise en charge dans la communauté enquêtée.

RECOMMANDATIONS

Aux autorités de la Zone de Santé :

· de Considérer les affections rhumatismales comme un véritable problème de santé publique ;

· de proposer un paquet minimum d'activités pour faciliter la prévention à 3 niveaux :

- primaire pour aider la population à réduire l'exposition aux facteurs de risque dans l'environnement par l'éducation;

- secondaire en vue d'offrir une prise en charge correcte des rhumatisants par le médecin (la formation continue);

- tertiaire en vue de planifier et d'assurer l'administration et le suivi de soins spéciaux capable de réduire ou de minimiser l'handicap par le rhumatologue.

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ANNEXE1. FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ECLAIRE

Titre de l'étude :

«  Profils épidémiologiques, radiocliniques et Biologiques des maladies rhumatismales dans le milieu rural du Bas-Congo »

Information sur l'intérêt de l'étude :

Par cette étude nous voulons connaitre les profils épidémiologiques, radiocliniques et biologiques des maladies rhumatismales dans le milieu rural du Bas Congo.

En effet, les maladies rhumatismales sont l'une des causes des douleurs chez l'homme et de baisse de rendement au travail par baisse de capacité fonctionnel de la population.

Quoi que ces maladies soient plus fréquentes chez les personnes âgées, il existe des formes juvéniles qui nécessitent une attention particulière. Cette étude nous permettra de déterminer l'ampleur du problème afin d'envisager les mesures préventives et curatives.

Avantages et risques de votre participation :

La détermination des profils épidémiologiques, radiocliniques et biologiques des maladies rhumatismales en milieu rural offre à la RDC l'avantage d'être compter parmi les pays où l'ampleur des maladies rhumatismales est connu et donc cela permettra à notre pays d'être compté parmi les pays qui ont réalisé la première étape du programme de recherche des maladies rhumatismales dans les communautés(COPCORD), mise en place par la ligue internationale des associations pour la rhumatologie(ILAR) et l'organisation de la santé(OMS).

Le participant bénéficiera gratuitement d'une consultation spécialisée, des examens para cliniques (imagerie et radiographie) et éventuellement d'une amorce de traitement contre sa douleur.

Les risques encourus par le participant à la présente étude peuvent être :

· douleur et/ou hématome au lieu d'injection pour prélèvement de sang ;

· l'inoculation d'une infection par l'usage de matériel non stérile ;

Voilà pourquoi l'étude a prévu un personnel de laboratoire qualifié et un équipement de prélèvement à usage unique.

Déroulement de l'étude

Civilité et autorisation d'entrer en contact avec la population auprès des autorités politico-administratives locales (Médecin Chef de Zone de santé, Chef de groupement, et chef de village, chef de camps). Etablissement de l'agenda des visites en concertation avec les chefs de villages/camps Explication en langue/dialecte locale, l'objet de l'étude était assurée grâce aux autorités sanitaire et politico administrative.

A l`aide d'un questionnaire avec identité codée, nous procédons à l'interrogatoire, à l'examen physique et aux examens para cliniques après avoir accepté volontiers de participer à l'étude.

Coût et compensation :

Pour participer à cette étude, vous ne payer rien et vous ne serez pas payé non plus pour votre participation.

Consentement

Votre participation à l'étude est volontaire ; le refus de participer n'a aucun impacte sur les soins et le traitement que vous recevez habituellement

Après ces explications, qui vous ont été clairement fournies, acceptez-vous de participer à l'étude en signant ce formulaire ? (merci de cocher devant votre réponse: 1. OUI / / 2. NON / /

Fait à ................../......./............

ANNEXE 2. CRITERES DE DEFINITION DES ENTITES NOSOLOGIQUES

· Polyarthrite rhumatoïde : critères de l'ACR 1987

CRITERES DIAGNOSTIQUES DE L'ACR

Raideur matinale

Pendant au minimum 1h

Arthrite (gonflement touchant au minimum 3zones articulaires

14zones articulaires (des 2 cotés) :articulations metacarpophalangiennes, interphalangiennes proximales, des poignets, des coudes, des genoux, des chevilles et metatarsophalangiennes

Arthrite (gonflement) des articulations des mains et des doigts

Atteinte d'au moins une articulation du poignet, metacarpophalangienne ou interphalangienne proximale

Arthrite symétrique

Atteinte bilatérale de la même zone articulaire

Nodules rhumatoïdes sous-cutanés

Au niveau des excroissances osseuses ou des faces d'extension proches des articulations

Mise en évidence du facteur rhumatoïde

Dans le sérum

Altérations

Radiologiques typiques

Cliché dorsopalmaire de la main : ostéoporose periarticulaire et/ou érosions au niveau des articulations atteintes

Arthrite rhumatoïde : présence d'un minimum de 4 des 7criters, avec les critères 1 à 4 persistants pendant 6 semaines.

· Spondylarthropathie : critères d'amor

Signes cliniques

Douleurs nocturnes lombaires ou dorsales et/ou raideur matinale lombaire ou dorsale (1point)

Oligoarthrite asymétrique (2points)

Douleur fessière sans précision (1point), à bascule (2points)

Doigt ou orteil en saucisse (2points)

Talalgie ou toute autre entéropathie (2points)

Iritis (2points)

Urétrite non gonococcique ou cervicite moins d'un mois avant le début d'une arthrite (1point)

Diarrhée moins d'un mois avant une arthrite (1point)

Présence ou antécédent de psoriasis, ou de balanite, ou d'entérocolopathie chronique (2points)

Signes radiologiques

Sacro iléite (stade >2) (3points)

Terrain génétique

Présence de l'antigène HLA B27 et/ou d'antécédents familiaux de pelvispondylite, de syndrome de Reiter, de psoriasis, d'entéropathies chroniques (2points)

Sensibilité au traitement

Amélioration en 48heures des douleurs par AINS et/ou rechute rapide (48heures) des douleurs à l'arrêt

NB : 6 points permettent le diagnostic

· Spondyarthrite ankylosante : critères de new york modifies

a) Clinique :

o Lombalgie au moins 3 moins améliorée par l'activité physique et non soulagée par le repos ;

o Limitation de la mobilité du rachi dans le plan sagittal et horizontal ;

o Ampliation thoracique diminuée par rapport aux valeurs normales de sujet du même âge et de même sexe

b) Radiologique : sacro iléite de grade III unilatérale ou de grade II bilatérale.

· RAA : Critères de Jones

Critères majeurs :

o Cardite ;

o Polyarthrite ;

o Chorée ;

o Nodosité ;

o Erythème marginée.

Critères mineurs :

o Fièvre à 38° ;

o Arthralgie ;

o PR prolongé à l'ECG ;

o VS ou GB augmenté ou ASLO>300 UI/ml ou ADN ase augmenté.

NB : Le diagnostic est ^posé si 2critères majeurs ou 1majeur +2mineurs

· Goutte : critères de rickewaert

Cliniques

o Antécédents d'arthrite avec rémission en une ou deux semaines

o Tophi

Biologiques

o Uricémie>7mg/dl

o Cristaux d'urate de sodium dans le liquide synovial ou dans le tissu

NB : 2 critères suffisent pour poser le diagnostic

ANNEXE 3. FICHE D'ENQUETE : PROFILS EPIDEMIO-CLINIQUES, BIOLOGIQUES DES MALADIES RHUMATISMALES EN MILIEU RURAL DU BAS CONGO

N° Questionnaire: /___/___/___/___/ Date de l'enquête........................

Téléphone :..........................Date saisie :..................Date contrôle............................

Module I. Caractéristiques démographiques

Variable

Modalité

Code

Q 102

Point focal de dépistage

1= Aire de Yanda 2=autre:

Commune de.........................................

/__/

Q103

Sexe

1=Masculin

2= Féminin

/__/

Q105

Age (ans)

Date de naissance (jour/mois/année)

------------------

/__//__/ /__//__/

/__/

Q106

Profession

1=Sans emploi ; 2= Étudiant 3= Cultivateur

4 =Sportif ;

5= Chauffeur des poids lourds

6= grand commerçant ;

7=petit commerçant

8=cadre moyen d'entreprise ;

9 = Cadre supérieur d'entreprise

10= Professionnel de santé

/__/

Q108

Niveau d'études

1= sans niveau

2=Primaire (1-6 ans)

3=Secondaire (7-12ans), technique/profession.

4= Supérieur et Universitaire,

/__/

Q109

Province d'origine

1= Kinshasa 6= Katanga

2= Bas Congo 7= Kasaï oriental

3= Bandundu 8= Kasaï occidental

4=Pr Orientale 9= Nord Kivu

5= Equateur 10= Sud Kivu

11= Maniema

/__/

Q110

Ethnie (clan)

1. =Nlaza =mpanzu

2. =Mpanzu

3. =Nzinga=kiangala=mpudi a nzinzinga+Nkenzi-a-nzinga

4. =Mbenza

5. =Nsaku=makaba

6. =Ndamba

7. =Kingoyo=ngoyo=kiangala=mbanda=Makondo=nkanga

8. =Mpalanga tadi=mpanga=kisenga=mangungu=

9. =Binanga

10. =Nsenga=ntumba mvemba

11. =vita a nimi=vuzi dia nimi=vita

12. = Mbamba Kalunga=nkanga ?

13. Autres

/__/

Module II. Antécédents familial et personnel

Variable

Modalité

Code

Q201

Avez-vous un parent ou un frère (soeur) vivant ou décédé souffr. ou ayant souffert de l'HTA?

1= Oui 2= non

/__/

Q202

Avez-vous un parent (1er ou 2 e degré) ou un frère (soeur) vivant ou décédé souffrant ou ayant souffert du diabète sucré ?

1= Oui 2= non

/__/

Q203

Avez-vous un parent (1er ou 2 e degré) ou un frère (soeur) vivant ou décédé souffrant ou ayant souffert d'obésité ?

0= Non 1= Oui 2= inconnu

/__/

Q206

Etes- vous Hypertendu connu ?

0= non 1= oui

/__/

Q206a

si oui, durée de la maladie (ans)

/___/___/

/__/

Q206b

Prenez-vous régulièrement des Anti hypertenseurs ?.....................

1=Oui 2=Non

/__/

Q207

Etes- vous connu diabétique ?

0= non 1= oui

si oui de durée :............ans

Quel (s) traitement (s) antidiabétique (s) prenez-vous régulièrement ?...............................

/__/

Q207a

Si oui, durée de la maladie (ans)

/___/___/

/__/

Q207b

Prenez vous régulièrement des médicaments  antidiabétique?

1=oui 2=Non

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Q208

· Avez-vous un parent (1er ou 2 e degré) ou un frère (soeur) vivant ou décédé souffrant ou ayant souffert des gonflements et douleurs articulaires

· Avez-vous déjà fait une crise douloureuse avec rémission ?

1= oui

2= non

3= inconnu

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Q209

Avez-vous un passé infectieux

1) digestif (diarrh.) 1=Oui 2=Non

2) Urinaire : 1=Oui 2=Non

3) gorge (Angine) 1=Oui 2=Non

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Q210

Prise d'alcool

1=Oui 2=Non

Qualité : 1=Lotoko ou équivalent 2.=Whisky 3=Bière

Quantité (bouteille/j) : /__/__/

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Q211

Prise de tabac

1=Oui 2=Non

Qualité :

Quantité (nombre de paquet -année) :

/__/

Module III. Plainte et Histoire de la maladie

Variable

Modalité

Code

Q301

Plainte ostéoarticulaire

1=Oui

2=Non

/__/

Q302

Signe clinique (siège de douleurs et/ou gonflement)

1=Mains

2=Poignet

3=Coude

4=Epaule

5=Colonne cervicale

6=Colonne dorsale

7=Colonne lombaire

8=Hanches

9=Genoux

10=Coup de pieds

11=Cheville

/__/

Q303

Type de douleur

1=Inflammatoire

2=Mécanique

3=Neurogène

4=Psychique

/__/

Q304

Durée des plaintes :depuis quand ?

1=semaines (inferieur à 6 semaine)

2=mois, années (supérieure à 6 semaines)

/__/

Q305

Raideur matinale

1=.Présent

2=.absent

/__/

Q306

Durée de raideur matinale

1=<1h

2=>1h

/__ /

Q307

Incapacité fonctionnelle (infirmité, difficulté à la marche

1=Présent

2=absent

/__/

Q308

Régime thérapeutique utilisé antérieurement

1) Kinésithérapie : 1=Non 2=Oui

2) Paracétamol : 1=Oui 2=Non

3) AINS : 1=Oui 2=Non

4) Infiltration aux corticoïdes  : 1=Non 2=Oui

5) traitement traditionnel : 1=Non 2=Oui

6) Abstention : 1=Oui 2=Non

/__/

Q309

Thérapie contre les autres facteurs de risques CV et autre

1) IEC : 1=Non 2=Oui 5Anti TBC : 1=Non 2=Oui

2.) Statine : 1=Non 2=Oui

3.) AAS junior : 1=Non 2=Oui

4.) Anticalcique : 1=Non 2=Oui

5) Anti TBC  : 1=Non 2=Oui

6) ADO  : 1=Non 2=Oui

7) Insuline  : 1=Non 2=Oui

8) Diurétiques  : 1=Non 2=Oui

/__/

Module IV. Données anthropométrique, cliniques et biologiques,

Variable

Modalité

Code

Q401

Anthropométrie

1. Poids (Kg)

2. Taille (m)

3. IMC (Kg/m²)

4. Tour de taille (cm)

5. Tour de Hanche (cm)

6. WHP ratio

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/__/__/__/

/__/__/__/

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/__/__/__/

/__/__/__/

 

Q402

Pression artérielle

1. Systolique (mmHg)

2. Diastolique (mmHg)

3. Pression artérielle moyenne

4. Pulsée (mmHg)

5. Pouls radial (pulsations/min)

/__/__/__/

/__/__/__/

/__/__/__/

/__/__/__/

/__/__/__/

 

Q403

Examen Physique

Points douloureux à l'examen ostéo-articulaire et autres éléments (signe) cliniques :

1. IPP

2. IPD

3. Poignets

4. MTP

5. Coude

6. Coxo-fémoral

7. Coup de pieds

8. Temporo_mandibulaire

9. Scapulaire

10. Hanche

11. Colonne cervical

12. Colonne dorsale

13. Colonne lombaire

14. MCP

15. Genou

Autres Signes

16. Gonflement.....................

17. Douleur........................

18. Rougeur........................

19. tégumentaires................

20. Vitiligo............................

21. Symétrie des lésions.........

22. manifestations oculaires associées.............

23. manifestations intestinales (diarrhée..........)

24. manifestations cardiovasculaires (souffle...)

manifestations pulmonaires (toux..............)

 
 
 

Q404

Examen de l'articulation intéressé

1. Normale

2. Diminué

3. Avec crépitation

/__/

Q405

Eléments biologiques, immunogénétiques

1. VS

2. Hb

3. GB

4. FL

5. Anticorps Anti ADN

6. Facteurs Rhumatoides

7. HLA

8. Urée

9. Créatinine

10. Acide urique

11. glycémie

12. Cholesterol total

13. LDL Cholesterol

14. HDL Cholest

15. Triglycérides

16. Ig A,G,M

17. Compléments:C3 et C4

18. AC Antipaludique

19. ASLO

20. AC AntiCCP

21. CRP

/__/

 
 
 
 

Q406

Lésions radiographiques

1. Rx Mains

2. Rx Pieds

3. Hanche

4. Colonne

5. Autres...

/__/

Module V. Entité nosologique (Cfr. Définitions opérationnelles et/ou Critères internationaux de définition des cas) :

N°500

Variable

Modalité

Code

Q 501

Polyarthrite Rhumatoïde

1. Oui

2. Non

/__/

Q502

Arthrose

1. Oui

2. Non

/__/

Q503

Spondylarthropathie

1. Oui

2. Non

Si Oui :

1) Arthrite réactionnelle 1.OUI 2. Non

2) Spondylarthrite ankylosante.1Oui 2.N

3) Spa juvénile1.OUI 2.Non

4) Rhumatisme psoriasique1.OUI 2NON

5) Spondylarthropathie des enteropathies 1.OUI 2.NON

6) Syndrome SAPHO 1.OUI 2.NON

7) Spondylarthropathies indifférentiés 1.OUI 2.NON

/__/

Q504

Maladies Abarticulaires

1. Oui

2. Non

Si Oui :

1) Périarthrite scapulohumérale1.OUI 2.NON

2) Epaule douloureuse simple1.OUI 2.NON

3) Epaule douloureuse aigue1.OUI 2.NON

4) Périarthrite coxo-fémorale1.OUI 2.NON

5) Epicondylite1.OUI 2.NON

6) Syndrome du canal carpien1.OUI 2.NON

7) Syndrome du canal tarsien1.OUI 2.NON

8) Ténosynovite de De Quervain1.OUI 2.NON

Autre : 1.OUI 2.NON

/__/

Q505

RAA

1. Oui

2. Non

 

Q506

Goutte

1. Oui

2. Non

 

Q507

Arthrite infectieuse

1. Oui

2. Non

 

Q508

Arthrite juvénile

1. Oui

2. Non

 

Q509

Ostéoporose

1. Oui

2. Non

 

Q510

Spondylodiscite

1. Oui

2. Non

 

Q511

Collagénose

1. Oui

2. Non

Si Oui :

1) LED

2) Sclérodermie

3) Périartérite noueuse

 

Q512

Autres

1. Oui

2. Non

Si OUI : ..................................

 





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