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Modélisation hydrologique conceptuelle GR - Cas du bassin versant de Nsimi au Cameorun

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par Jean Paul BWIRA
Université Paul Toulouse III-Sabatier - Master 1 Eau, Sol, Environnement 2015
  

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IV. SYNTHESE DES RESULTATS ET DISCUSSION

La simulation pluie-débit de deux modèles appliqués sur le bassin versant expérimental de Nsimi nous a donné des résultats assez différents sur les deux modèles. Pour le modèle GR4J, le coefficient de Nash le plus élevé est de 10,5%. Par contre, le modèle GR2M donne le Nash le plus élevé de 62%, ce qui nous permet de confirmé que ce dernier est mieux adapté au bassin versant de Nsimi par rapport au modèle GR4J. En calculant les erreurs associées aux débits observés et simulés avec le GR4J, on se retrouve avec des erreurs de 80,5% qui sont extrêmement importantes. Le GR2M nous donne des erreurs de 2,12% sur les débits observés et simulés.

Nous avons aussi vérifié si ces deux modèles sont sensibles aux saisons. Pour cela, nous avons sélectionné sur toute l'ensemble de la série de données l'année la plus humide, l'année la plus sèche et celle qui est plus ou moins humide. Nous avons alors fait tourner les modèles en calant la période humide sur l'année sur la période sèche et vice versa. L'année la plus humide de la série est 1999, l'année sèche est 2003 et 2012 l'année semi-humide. Le tableau 5 présente les résultats de simulation de GR4J en fonction de la saison. Nous remarquons que ces résultats ne sont toujours pas satisfaisants. Les coefficients de Nash sont toujours faibles, on peut alors conclure que le modèle GR4J n'est pas sensible sur le bassin de Nsimi en fonction de la saison.

Le tableau 6 présente les résultats de simulation avec GR2M de trois années en fonction de la saison. Nous remarquons aussi que ces résultats ne sont pas aussi meilleurs que pour GR4J, du coup on peut conclure que la saison n'a pas d'impact sur la qualité de simulation.

La validation d'un modèle sur un bassin versant est jugée meilleure, lorsqu'on atteint des critères d'efficacité sur le coefficient de Nash de plus de 75%. Avec le GR2M, on a atteint 62%, ce qui n'est pas très loin de 75%. On peut alors émettre les hypothèses sur la qualité de simulation :

? 1ère hypothèse : la non représentativité des données

On peut se poser ici la question de savoir si les hauteurs de pluies du bassin versant sont représentatives par rapport à la superficie du bassin. Mais aussi, si on ne possède qu'une seule station pluviométrique on n'aura pas une meilleure estimation de la pluie moyenne du bassin versant tout en sachant que la quantité de précipitations qui tombe n'est pas égale sur toute la superficie du bassin.

? 2ème hypothèse : les données manquantes

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Dans la série des données de précipitions du bassin de Nsimi, nous avons eu certaines périodes sans valeur de précipitation et de débit. Il se pourrait que pendant ces périodes la station connaisse des problèmes par exemple suite à des forts orages car la partie sud du Cameroun est une région exposée à des fortes précipitations et des forts moussons. Dans la série des données météorologiques, nous avions également des périodes sans données et donc pour le calcul de l'évapotranspiration, nous avons fait des estimations de température moyenne, humidité et de rayonnement solaire moyen [Annexe] pour combler les lacunes dans la série des données.

Nous supposons que ces deux hypothèses peuvent influencer fortement la qualité de simulation.

Critique des données

La figure 17 présente la distribution de pluie et de débits du bassin versant de Nsimi. Comme la figure l'illustre, nous remarquons une distribution très hétérogène des pluies aux débits correspondants. Cette distribution confirme la non représentativité des données que l'on a évoqué ci-haut. Elle peut avoir plusieurs origines parmi lesquelles une mauvaise définition des limites du bassin versant, une sous-estimation ou une surestimation de débits et de pluies. Pour corriger cela, il faudrait chercher à ramener toutes ces observations dans le domaine de définition. Il faudra alors recourir à de test statistique qui devront montrer que cette série de données suit une loi statistique déterminer ce qui reviendra à forcer la réalité. Donc faire de la modélisation sur ces genres de donner signifie faire de la modélisation sur des données déjà modélisées c'est qui ne reflètera pas la réalité de la modélisation du bassin.

Plan (Q,P)

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0 120,0 140,0 160,0 180,0

Pluie (mm)

Débit (mm)

180

160

140

120

100

40

20

60

80

0

Figure 17: Distribution des observations pluie-débit

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