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Impact économique du changement climatique sur l'agriculture au Bénin.

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par Fabrice AGOSSOU
Université d'Abomey-Calavi - Maîtrise 2012
  

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SECTION 2 : CADRE CONCEPTUEL

PARAGRAPHE 1 : CLARIFICATION DES PRINCIPAUX CONCEPTS

A/ Notion de changement climatique

Au sens plus étroit le climat désigne généralement le ·temps moyen· ; il s'agit précisément d'une description statistique en fonction de la moyenne et de la variabilité de grandeurs pertinentes sur des périodes variant de quelques mois à des milliers, voire à des millions d'années (la période classique, définie par l'Organisation Météorologique Mondiale, est de 30 ans).Ces grandeurs sont le plus souvent des variables de surface telles que la température les précipitations et le vent (HOUSSOU-GOE, 2008). Dans un sens plus large le climat est la description statistique de l'état du système climatique. Un changement climatique correspond à une variation statistiquement significative de l'état moyen du climat ou de sa variabilité, persistant pendant une période prolongée (de la décennie aux millions d'année). De manière simple, il faut entendre par changement climatique la différence entre deux états comparables du climat. Ces changements peuvent être dus à des processus intrinsèques à la terre, à des influences extérieures, ou plus récemment aux activités humaines.

Le changement climatique anthropique est le fait des émissions des gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines modifiant la composition de l'atmosphère de la planète. A cette évolution viennent s'ajouter les variations naturelles du climat. Dans les travaux du GIEC le terme «  changement climatique  » fait référence à tout changement climatique dans le temps qu'il soit dû à la variabilité naturelle ou aux activités humaines. Au contraire dans la convention cadre des nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) le terme désigne uniquement les changements dus aux activités humaines. La Convention-cadre utilise le terme «  variabilité climatique » pour désigner tout changement d'origine naturelle.

Précipitations : apport d'eau parvenant au sol sous forme liquide (pluie ou rosée) en provenance direct ou indirect de la condensation de la vapeur d'eau atmosphérique.

Température : degré de chaleur ou de froid qui se manifeste dans un lieu

B/ Causes des changements climatiques

Les changements climatiques sont perçus aujourd'hui comme l'une des menaces les plus graves qui pèsent sur la durabilité de l'environnement mondial pour le 21èmesiècle (MEHU, 2003). Ces changements sont principalement dus à une concentration de plus en plus élevée des gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O, HFC, PFC et SF6) dans l'atmosphère, ce qui induit un réchauffement global. Les scientifiques ont démontré que les activités humaines générées depuis la révolution industrielle, notamment l'utilisation des combustibles fossiles et le changement d'affectation des terres sont à l'origine d'une concentration atmosphérique accrue des gaz à effet de serre, qui emprisonnent plus de chaleur dans l'atmosphère et déséquilibrent le bilan énergétique du système Terre-atmosphère (FAO, 2OO7). Spore (2008) dans sa publication du mois d'Août apporte plus d'information sur ces gaz à effet de serre (GES). En effet le principal GES est le dioxyde de carbone ou CO2, qui représente plus de 70% des GES d'origine humaine. Six milliards de tonnes proviennent de la combustion des énergies fossiles, essentiellement le pétrole, dans l'industrie et le transport. Les pays occidentaux en sont les plus gros émetteurs, les USA en tête. Mais ils sont en passe d'être rattrapés par les pays émergents : la Chine et l'inde. S'y ajoute, 1,6 milliard de tonnes provenant de la déforestation dans les pays du sud. Une forêt qui brule libère du carbone alors que, quand les arbres poussent ils en stockent. De même, le labour libère le carbone stocké dans le sol. Le pire, selon les recherches les plus récentes, est que plus la planète se réchauffe, moins les plantes absorbent le CO2, et plus la température terrestre augmente. C'est dans la production de méthane (CH4), le second GES le plus important, que les activités agricoles jouent le plus grand rôle, même s'il est difficile de quantifier ces rejets avec précision. Les bovins qui ruminent et rejettent des gaz dans l'atmosphère émettent près de 100 millions de tonnes de méthane par an. Bien que petit, les termites produisent chaque année entre 15 et 35 millions de tonnes de méthane. Ils arrivent à ce résultat surprenant en faisant fermenter les matériaux végétaux de la forêt tropicale dans leurs intestins à l'aide des bactéries qui y sont présentes.

Cependant, le plus grand danger pour la planète est la fonte du permafrost. Ces sols des zones arctiques, en se dégelant, pourraient rejeter dans l'atmosphère des milliards de tonnes de méthane et de CO2. Enfin, le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux (N2O, 16% des émissions de GES) résulte de l'agriculture intensive (notamment de l'utilisation d'engrais), de la déforestation et de procédés chimiques comme les aérosols.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote