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L'incidence de la dette publique extérieure sur l'économie congolaise de 1980 à  2012.

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par cedrcik KONDEMA NGBAU
Université pédagogique nationale - lincecié en économie publique 2014
  

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Summary Labour

The theoretical study we conducted on the relationship between the external public debt of the DRC and economic growth are largely focused on the negative effects of excessive debt, the accumulation of debt so high that it may no longer be able to repay the loans past which has a deterrent effect on creditors and potential investors in the country. As DRC debt levels exceed its ability to repay, it is likely that the expected debt service is an increasing function of the level of production of the latter.

Of course, foreign borrowing does not systematically obstacle to investment and growth. When the country is little debt, borrowing more can stimulate growth, insofar as additional capital funded the help of these new loan resources enhances production capacity. If production increases, it is easier for the country to repay its debt and pay its interest. However, as the stock of debt and capital stock increases, the marginal productivity of investment decreased.

We believe that foreign borrowing has a positive effect on growth until a certain threshold; beyond this threshold, the effect becomes negative, for the above reasons. Up to a certain threshold, additional borrowing increases the likelihood of repayment of the debt; beyond this threshold, the chances that creditors be reimbursed diminish.

The constant evolution of national developments growth does not rise to the volume of debt or debt-service including the reimbursement of the principal and payment of interest. If is true that servicing the debt reduces the means of State action and therefore the effectiveness of its population can be noted also that, the public finance does not significantly influence in the financing of productive investments that can induce significant positive growth.

We convinced after a theoretical foundations perceived between and the interrelationships between foreign debt and economic growth, constant is that it not link predetermined between it. So much debt can generate growth it can hinder it and reduce it.

Keyword: -Foreign public debt:

-  Economic growth:

Introduction générale

0.1. Problématique

La crise économique est une situation caractérisée par un retournement brusque de la conjoncture au terme d'une phase d'expansion. Elle se traduit par la chute ou la hausse des prix, la baisse du revenu réel et des investissements, la baisse de la production et de la consommation.

La République Démocratique du Congo(RDC) a connu un marasme économique durant une longue période. La crise économique commence toujours dans un secteur et ses effets peuvent se propager dans tous les autres secteurs de la vie nationale. Pour sortir de cette situation, l'individu et/ou l'Etat est parfois obligé de mettre en place certaines stratégies de survie, notamment le recours à l'endettement.

Il est important pour un pays d'emprunter à l'étranger afin d'ajuster sa croissance économique. Selon les Keynésiens1(*), l'endettement n'entraîne pas de coûts en général, du fait des investissements nouveaux qu'il génère. Cette possibilité d'emprunt procure de vastes perspectives, mais cela peut aussi exposer le pays à de graves dangers. Lorsqu'il existe un sous emploi des ressources productives, les classiques2(*) assimilent l'endettement à un impôt futur. A la base de toute théorie d'endettement, la capacité de remboursement du pays endetté et le seuil de l'endettement insupportable s'y trouvent.

La contrainte du remboursement ne se justifie que si elle n'est annexée au taux de croissance de l'économie, à un ajustement des structures économiques par choix des investissements productifs qui permettent par le truchement de l'accroissement des exportations, le paiement du service de la dette en devise. En effet, les capitaux étrangers fournissent un complément d'épargne et de devises, permettant ainsi d'investir pour la croissance des économies de nos pays. Cependant, le poids de la dette qui en résulte peut remettre en cause cette croissance.

Un service de la dette très élevé oblige le secteur public à restreindre ses investissements ou ses ressources. Par ailleurs, le paiement de la dette absorbe les ressources qui auraient pu servir aux programmes d'investissements indispensables à la croissance. Comme souligne CHRIXTINA HOOLNGREN3(*) « les pays pauvres éprouvent des difficultés énormes pour promouvoir un développement fiable étant donné que leur niveau d'endettement représente un obstacle au développement »

La dette extérieure publique élevée anime encore aujourd'hui les débats des hommes politiques, économiques et de l'opinion publique à travers le monde, même en RDC comme étant l'un des principaux facteurs qui contribuent à retarder le développement de ce pays pauvres aux regards de taux d'intérêts très élevé. Cette dernière frappe de plein fouet l'économie congolaise ayant depuis des longues décennies une tradition et structure économique du type extravertie et coloniale.

Presque 55 ans d'indépendance rien a été entrepris pour modifier cette structure axée sur l'exploitation des matières premières à l'état primaire ; dette au dehors et pauvreté au-dedans. Le problème actuel de l'économie congolaise n'a pas pour cause première la dette extérieure mais le manque d'une intelligence économique territoriale visant un développement durable.

Au départ, les Etats jouaient seulement leur rôle régalien c'est à- dire s'occupaient de la sécurité essentiellement. Après une longue évolution, l'Etat ne joue plus uniquement son rôle de gendarme mais devient un Etat providence c'est-à-dire il doit intervenir dans la vie socio-économique d'où il faut mobiliser des moyens financiers importants.

La République Démocratique du Congo veut à la fois s'engager dans une phase de reconstruction, réhabilitation et chercher à réduire la pauvreté ; en effet cette triple préoccupation suppose un volume additionnel d'investissements qui ne peut être soutenue que par de financements extérieurs appropriés, en attendant la maturation des mécanismes de processus d'une vigoureuse réhabilitation de l'intermédiation financière compte tenu de la modernisation du système financier national ; des contrôles de l'inflation et des réduction de poids du service de dette extérieure publique à des niveaux raisonnables enfin de réaliser un produit intérieur brut (PIB) important par tête d'habitants.

Pour faire face à ces énormes responsabilités, un Etat ou un gouvernement peut s'endetter, on remarquera que même les grandes puissances économiques contractent d'énormes dettes à cet effet.

La RD Congo tout comme les autres pays de l'Afrique est aussi prise dans cette tourmente de l'endettement. Aujourd'hui ce pays potentiellement riche qui regorge presque toutes les ressources du monde, est classé parmi les pays pauvres très endettés. Pour faire face à cette situation, la RD Congo a sollicité et obtenu l'appui de la communauté financière internationale qui s'est matérialisée par des programmes d'ajustement structurel soutenus par les institutions de Bretton Woods. Malgré cela la dette extérieure reste élevée. Les rééchelonnements successifs obtenus n'ont fait qu'empirer la situation du fait de l'inflation. Comme souligne joseph STIGLITZ, ancien vice président de la banque mondiale « quand le FMI et banque mondiale prêtaient de l'argent à Mobutu ils savaient que ces sommes pour l'essentiel, ne serviraient pas à aider les pauvres de ce pays mais à enrichir Mobutu ».

Ce sujet est devenu tellement important qu'il nous amène à nous interroger sur l'incidence de la dette publique extérieure sur l'économie congolaise de 1980à 2012.

A la lumière de tout ce qui précède, notre démarche serait de répondre à certaines interrogations que soulève cette problématique à savoir :

Ø Comment la dette publique extérieure de la RDC a-t-elle évolué  au fil des années?

Ø La dette extérieure est-elle un facteur de croissance économique en RD Congo ?

Ø Quid de l'utilisation des fonds collectés auprès des bailleurs de fonds et divers créanciers ?

* 1 BRUCE, j ; Analyse économiques, éd Nathan, paris 1996, 39

* 2 Idem

* 3 Banque mondial(www.wordbank.org/hip)

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault