WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Ressources non renouvelables et développement soutenable. L'or du Burkina est-il vraiment une bénédiction ?

( Télécharger le fichier original )
par Razamwendé Saturnin SAWADOGO
Université de Versailles Saint Quentin En Yvelines - Master 2 Economie Théorique et Appliquée du Développement Durable 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. Le « Big push » par les ressources naturelles

Le sous développement du tiers monde est très souvent associé à un manque d'infrastructures, une insuffisance de l'épargne et de l'investissement, de sorte que dans certains cas ce phénomène est assimilable à un piège de pauvreté. A cet effet, Sachs (2005) propose la solution du Big push par un accroissement de l'aide internationale pour la réalisation des différents investissements nécessaires au développement. Les études sur les pièges à pauvreté et l'efficacité de l'aide au développement (Easterly, 2005), tendent à montrer les limites d'une telle prescription. Néanmoins, l'exploitation des ressources naturelles se traduisant par un important afflux de ressources financières, peuvent servir de levier au financement des infrastructures de développement et provoquer le décollage économique de ces Etats. En effet, selon Roseinstein-Rodan (1943), au premier stade de développement, les investissements dans l'industrie naissante d'un secteur peut accroitre le profit des autres secteurs. Ainsi en investissant simultanément dans plusieurs secteurs, on peut atteindre un équilibre haut alors que pris individuellement, aucun secteur n'aurait pu se développer seul.

De toute évidence, les ressources naturelles lorsqu'elles sont bien gérées, sont une bénédiction. Des Etats comme le Botswana, la Norvège ou l'Indonésie ont profités de la rente tirée des ressources pour diversifier leur économie et gagner le pari de l'industrialisation. Le Botswana a entamé sa période post coloniale avec un faible taux d'investissement et un

12

niveau substantiel d'inégalité. Il est le deuxième plus grand investisseur sur l'éducation (dépenses publiques en % PNB), et bénéficie du taux de croissance le plus élevé au monde depuis 1965 (Van der Ploeg. 2011). La Norvège est le troisième exportateur de pétrole du monde après l'Arabie Saoudite et la Russie, mais il est l'un des pays les moins corrompus au monde et bénéficie d'institutions bien développées, une gestion transparente et des politiques favorables au marché (Van der Ploeg. 2011).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon