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Etudes comparée du cycle diurne des précipitations journalières au Nord-Congo


par Ghislain Toli
Université Marien Ngouabi - Master 2019
  

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Introduction

du cycle des pluies en milieu forestier et en milieu savanicole à une échelle locale. Ce travail revêt donc à la fois un intérêt scientifique et social. Du point de vue scientifique, la compréhension du cycle diurne des précipitations de forêt et de savane sera un pas important dans la connaissance des mécanismes à l'origine du déclenchement et de la variabilité spatio-temporelle des précipitations journalières au Nord-Congo. Du point de vue social, cette étude permettra aussi de mieux planifier le calendrier des différentes activités humaines (exploitation forestière, agriculture et aménagement de l'espace) dans un contexte où la diversification de l'économie du Congo-Brazzaville est un défi majeur pour les pouvoirs publics. En effet l'agriculture, considérée comme l'un des piliers de cette diversification, est fortement dépendante de la variabilité climatique. Samba et Nganga(2012) estiment qu'une grande majorité des ruraux sont des agriculteurs de subsistance qui dépendent des deux pourcents (2%) de terres du Congo-Brazzaville qui sont propices à la production de cultures pour leurs propres besoins. Et le Nord-Congo, en particulier vibre au rythme de l'agriculture de substance et de l'exploitation forestière. Ceci dit, si la production agricole est fortement dépendante des précipitations, cette étude se veut d'être un moyen de planification des activités agricoles.

Problématique

Les précipitations font partie des éléments les plus pertinents pour apprécier les variations climatiques dans les régions intertropicales. L'Afrique centrale, connait depuis plus de trois décennies une variabilité du cycle des précipitations journalières, annuelles et décennales. Cette variabilité climatique est mise en exergue à travers les différents travaux de Mpounza et Samba-Kimbata, (1990) ; de Bigot et al., (1997, 1998)et de Tsalefac et al., (2015) qui révèlent que la décennie 1980 peut être considérée globalement comme la plus déficitaire en Afrique centrale. Au Congo-Brazzaville cependant, les différents travaux de Samba et Mpounza (2005)et de Samba et Nganga (2012) confirment cette tendance à la baisse observée depuis les années 1980 au niveau des précipitations. Ainsi, cette baisse pourrait donc être susceptible d'apporter des modifications dans la répartition des pluies journalières. C'est dans ce contexte que la présente étude sur l'« étude comparée du cycle des précipitations de forêt et de savane au Nord-Congo » s'est donnée pour mission l'appréhension du comportement pouvant expliquer la distribution spatio-temporelle des précipitations journalières dans la partie septentrionale du Congo-Brazzaville. La partie boréale du territoire congolais connait une évolution à la baisse au niveau des précipitations depuis la décennie 1980 comme le témoignent les travaux de Samba et Mpounza (2005) et de Samba et Nganga (2012). La question de la répartition spatio-temporelle des précipitations reste un sujet permanant dans les régions intertropicales.

En effet, l'étude de Aussenac (1969) montre que l'influence de la forêt sur les précipitations est variable selon le régime et l'intensité des pluies, les espèces et les types de peuplement qui affectent les pourcentages d'interception. Pour ce dernier, la forêt a donc le pouvoir d'intercepter une partie importante des quantités d'eau qui arrivent au niveau de la forêt. Dans cette même optique, Bigot (1997) dans sa Thèse de Doctorat intitulé : « Les précipitations et la convection profonde en Afrique Centrale : cycle saisonnier, variabilité interannuelle et impact sur la végétation » a démontré que les advections de vapeur d'eau sur l'Afrique centrale trouvent leur origine dans l'Atlantique austral et que le poids des conditions de surface est important dans la distribution des précipitations. Les travaux de Tsalefac et al (2003) sur les « fréquences et quantités des précipitations journalières sur le territoire camerounais » ont montré à quel point la répartition spatio-temporelle des précipitations dépendantes entre autres des circulations océaniques et atlantiques, mais aussi des particularités des conditions de surfaces continentales (relief, végétation, etc.). Toutefois, l'étude de Dessay (2006) sur la dynamique de la végétation brésilienne et du climat a permis de mieux comprendre que toute modification du couvert végétal peut affecter la distribution des pluies sur un espace donné. Selon cette dernière, toute modification des facteurs climatiques affecte la phénologie des végétaux. Ce qui fait que la végétation a une influence non négligeable sur le climat et vice versa.

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