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à‰tude comparative entre la crise économique de 1929 et la crise de 2008.

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par Brahim Merdam
Cadi Ayad Marrakech - Licence 2014
  

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1.3 : une prospérité financée a crédit

Même si, les énormes réalisations en terme de productivité, de croissance et de prospérité, reste une prospérité construite sur du sable. Ainsi apparait une des premières fragilités de la prospérité qui apparait à l'époque, la spéculation, qui se développe aux États-Unis a partir de 1926.

La période de prospérité après la crise de 1921, se traduit par une hausse des profits des entreprises et il était donc logique que les cours de la bourse de New York augmentent. Cependant cette hausse résulterait d'un mouvement spéculatif est montrée à l'évidence des achats a la marge.

La seconde fragilité de la période de la prospérité tient dans le fait que, malgré les résultats brillant de la période -que nous venons de voir -, le chômage occupe sans cesse un niveau non négligeable. La chute de la production27(*) s'accompagne d'un montée du chômage, les statistiques le concernant sont variables, il n'y a pas à l'époque de recensement officiel28(*). Au moment de la crise de reconversion de 1921, 5 millions d'américains sont concernés par le chômage. En 1924, ils sont encore 2,5 millions, la prospérité n'amène en aucun cas le plein empois29(*). Cette situation se traduit par la montée d'une agitation sociale sporadique, inorganisée mais parfois violente et que l'on retrouve dans les autres pays.

Les crédits à la consommation aux États-Unis durant les années vingt. En soi, il s'agit d'une invention prodigieuse des banques rompt avec les pratiques quelque peu malthusien du XIXème siècle et qui est promise un bel avenir. Pour l'heur cette innovation, qui permet aux ménages américains de financer leurs achats. Avec la montée du chômage, les ménages américains sont dans une situation de l'incapacité de rembourser leurs emprunts, mettant en danger les sociétés de prêts ou des banques.

Le dernier point de fragilité de la prospérité concerne les farmers. Pour beaucoup d'entre eux, la crise commence dès le début des années vingt. Plusieurs phénomènes cumulés frappent l'agriculture américaine, dont certains sont, encore une fois une conséquence directe de la Première Guerre mondiale. Confiants dans la hausse continue de la demande mondiale en produits agricoles durant la Première Guerre mondiale, les agricultures américaines se sont endettées pendant la guerre pour devenir plus productifs. Ils connaissent alors une première mécanisation qui leur permet, avec le recours aux engrais chimiques, d'augmenter leurs rendements, et donc leurs revenus, dans une logique de hausse des cours mondiaux, tout en couvrant les remboursements de leurs emprunts. Mais cette logique ne fonctionne plus à partir de 1919.

Ce processus commence bien avant le Krach Boursier et pose la singulière question d'une agriculture américaine en crise au plein coeur de la prospérité.30(*)

* 27 . Entre 1929 et 1939, la production industrielle diminue de prés de la moitié avec une chute remarquable dans le secteur des biens durable (prés de 70%)

* 28 . Bruno Marcel, Jacques Taïb, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition, p : 147 

* 29 . François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 19.

* 30 . François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 20.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway