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à‰tude comparative entre la crise économique de 1929 et la crise de 2008.( Télécharger le fichier original )par Brahim Merdam Cadi Ayad Marrakech - Licence 2014 |
Sources : http://www.digitalhistory.uh.edu/database/article http://research.stlouisfed.org/fred2/data/INDPRO http://www.federalreserve.gov/releases/htm. Comme l'indique le tableau ci-dessus, durant la période du boom, nous pouvons constater que le PIB nominal a augmenté de 15 milliards de Dollars, soit une augmentation de 17%. Le PIB par tête a quant à lui augmenté de 2,53%. Si on replace cette croissance dans le long terme, elle n'est pas exceptionnelle, mais elle diffère cependant de celle de début du siècle. En effet elle repose avant sur des gains de productivité qui s'accélèrent dans la période et surtout dans l'industrie (+22% de 1920 à 1922, +10% de 1923 à 1925 et +3% de 1925 à 192921(*) ). Entre 1925 et 1929, le nombre d'établissement industriel s'était accrue de 183900 à 206700, la valeur de leur production industrielle s'était élevée de 60,8 Milliards de dollars22(*). L'indice de la production industriel indiqué par la Banque Fédérale des États-Unis, et dont la moyenne n'avait été que de 67 en 1921, s'était élevés à 110 vers juillet 1928 et avait était 126 en juin 192123(*) . Tableau l'indice de la production industriel de l USA en 1920-1929 En 1926, 4301000 automobile était fabriquée. Trois ans plus tard en 1929 la production industriel s'était accrue de plus d'un million et avait était 535800024(*) . Cette croissance de la productivité est explicable de plusieurs manières. Les industriels ont compris d''une forte demande solvable s'exprimait dorénavant sur certain produit. Ils mettent en oeuvre les conditions de travail propres à faire face, résumées à l'époque par ce que l'on nomme le « système américain de fabrication » (Pierre Malandrin)25(*). De plus cette énorme croissance en productivité et aussi une conséquence directe des progrès réalisé dans la concentration des entreprises. En 1929, 200 entreprises contrôle environ la moitié de la richesse commerciale du pays, un quart du commerce de détails est dorénavant par les grandes entreprises à succursales multiples (Andrée Kaspiet et Denise Artrand). Ce développement industriel s'accompagne d'une expansion très importante dans le secteur des bâtiments en liaison avec une urbanisation grandissante du pays, urbanisation qui se caractérise par le développement de banlieues de plus en plus éloignées des centres, le progrès de transport (surtout de l'automobile) rendant les trajets plus faciles. Ce développement du bâtiment entraine aussi l'essor de la production de biens durables (développement de l'équipement ménagère). On voit donc se développer de nouvelle pratique de consommation de masse26(*), dont les principaux bénéficiaires sont les classes moyennes en plein expansion. Les effets de l'organisation scientifique du travail (OST) et du travail à la chaine sont ici particulièrement visibles. Pour les consommateurs américains, les conséquences les plus spectaculaires de ces gains de productivité se retrouvent dans la chute des prix de certains produits. En 1927, la forde `T' ne vaut que 300 dollars, ce qui met a la porte non pas des ménages populaire, mais des catégories Lower-Middle, surtout par recours au crédit. Ainsi on estime que 60% des automobiles sont achetés de cette façon. Enfin, cette consommation de masse rencontre des limites. En effet, la hausse du salaire réel ne suit qu'imparfaitement la hausse de production, aussi entre 1920 et 1929 les profits, intérêts et rentes augmentent de 45% tandis que les salaires n'augmentent que de 13%. 1.3 : une prospérité financée a créditMême si, les énormes réalisations en terme de productivité, de croissance et de prospérité, reste une prospérité construite sur du sable. Ainsi apparait une des premières fragilités de la prospérité qui apparait à l'époque, la spéculation, qui se développe aux États-Unis a partir de 1926. La période de prospérité après la crise de 1921, se traduit par une hausse des profits des entreprises et il était donc logique que les cours de la bourse de New York augmentent. Cependant cette hausse résulterait d'un mouvement spéculatif est montrée à l'évidence des achats a la marge. La seconde fragilité de la période de la prospérité tient dans le fait que, malgré les résultats brillant de la période -que nous venons de voir -, le chômage occupe sans cesse un niveau non négligeable. La chute de la production27(*) s'accompagne d'un montée du chômage, les statistiques le concernant sont variables, il n'y a pas à l'époque de recensement officiel28(*). Au moment de la crise de reconversion de 1921, 5 millions d'américains sont concernés par le chômage. En 1924, ils sont encore 2,5 millions, la prospérité n'amène en aucun cas le plein empois29(*). Cette situation se traduit par la montée d'une agitation sociale sporadique, inorganisée mais parfois violente et que l'on retrouve dans les autres pays. Les crédits à la consommation aux États-Unis durant les années vingt. En soi, il s'agit d'une invention prodigieuse des banques rompt avec les pratiques quelque peu malthusien du XIXème siècle et qui est promise un bel avenir. Pour l'heur cette innovation, qui permet aux ménages américains de financer leurs achats. Avec la montée du chômage, les ménages américains sont dans une situation de l'incapacité de rembourser leurs emprunts, mettant en danger les sociétés de prêts ou des banques. Le dernier point de fragilité de la prospérité concerne les farmers. Pour beaucoup d'entre eux, la crise commence dès le début des années vingt. Plusieurs phénomènes cumulés frappent l'agriculture américaine, dont certains sont, encore une fois une conséquence directe de la Première Guerre mondiale. Confiants dans la hausse continue de la demande mondiale en produits agricoles durant la Première Guerre mondiale, les agricultures américaines se sont endettées pendant la guerre pour devenir plus productifs. Ils connaissent alors une première mécanisation qui leur permet, avec le recours aux engrais chimiques, d'augmenter leurs rendements, et donc leurs revenus, dans une logique de hausse des cours mondiaux, tout en couvrant les remboursements de leurs emprunts. Mais cette logique ne fonctionne plus à partir de 1919. Ce processus commence bien avant le Krach Boursier et pose la singulière question d'une agriculture américaine en crise au plein coeur de la prospérité.30(*) Paragraphe 2 : les désordres économique internationaux des années vingtLa situation économique international est avant tout marquée par des problèmes monétaires et financiers hérités de la guerre, mais aussi par une certaines fragilité dans les échanges internationaux. 1.1. La difficile remise en place d'un ordre monétaireLa guerre avait entraine la suspension, que l'on jugeait temporaire, de la convertibilité or des monnaie, elle avait entraine une forte création monétaire et une inflation importante dans la plupart des pays. Cependant les marches des changes n'avaient pas tire toutes les conséquences de ces évolutions, en particulier parce que les crédits américains avaient permis de soutenir les parités des monnaies des pays allies. Aussi en France la circulation monétaire était passée de 10 a 34 milliards de francs et l'indice des prix de 100 a 325, mais le cours du dollar était reste très prés de la parité or (5,45 contre 5,18).31(*) En outre, la situation économique des pays de l'Europe central était très fragile. Leurs économie était totalement désorganises, conséquent des lourdes charges de financement de la guerre -aussi de la préparation a la deuxième guerre-. Avec une seul possibilité de financée ces charges, par le biais de financement par la création monétaire, et du contexte économique de ces pays, cette alternative ne pouvait donnait lieu qu'a l'inflation, résultant un effondrement des monnaies. De plus, le principal objectif recherche par cette politique monétaire est la réalisation d'un équilibre dans la balance commercial. On va donc voir deux stratégie s'opposer : d'un cote la plus grande partie des pays d'Europe central vont faire de l'inflation32(*) ; a l'oppose, les États-Unis et plus encore la Grande-Bretagne vont pratiquer des politiques, dites déflationnistes. Cette situation de contradiction des politique économique au niveau mondial, ce traduit par une difficile remise en place d'un Golde Exchange Standard, et donc a la recherche de nouvelles règles monétaires internationales. 1.2. des marchés internationaux fragilesDans le domaine commercial, si les années vingt se traduisent par une reprise des échanges perturbe par la Première Guerre, la croissance de ceux-ci en volume reste moins rapide que celle du volume de la production. Cette moindre croissance est liée à une tendance à la montée des pratiques protectionniste. Cette situation s'explique de plus les modifications que la guerre a entrainées dans les positions des différents pays. Les pays européens sont dans une situation moins confortable due à la concurrence acharnes des pays neuf, donc ils ont du mal à retrouver les marchés d'exportation industriels qu'ils ont perdus avec la guerre. De plus les pays neuf suit des politique d'inspiration protectionniste pour protéger leurs industrie naissant, par l'application d'une politique de substitution des importations. D'autre part, cette période est marquée par une tendance à la dégradation des termes de l'échange des producteurs de matière première. Cette fragilité des marchés internationaux apparait très nettement dans le domaine agricole ou l'on assiste à une tendance à la surproduction mondiale et à la baisse des cours. Section 2 : contexte macroéconomique de la crise économique et financière de 2008Avant d'aborder la discussion sur la question des causes de la crise économique et financière de 2008, est nécessaire de mettre la crise au sein de son contexte économique et financière, avant leur vrais déclanchement. Comme j'ai déjà précédé la section précédente, je vais présenter au niveau de cette section la période de prospérité et l'ensemble des innovations financière qui ayant caractérisé la période de 2000 à 2008. Dans ce cadre je vais essayée d'amené une discussion qui s'articule autour la réponse à cette question : - Quelle était la situation économique et financière des États-Unis et de monde avant le déclanchement visible de la crise ? Paragraphe 1 : situation économiqueAvant le déclanchement de la crise, la situation économique des États-Unis était pareille en quelque sorte de celle d'avant la crise de 1929, une situation de prospérité qui ne manque pas le caractère de fragilité. 1.1. Prospérité américaine : croissance fragile
Dans le début du 21eme siècle au cours de l'année 2000, la Réserve Fédéral (Fed) à mené une politique expansionniste33(*), caractérisé essentiellement par des taux d'intérêts très bas, pour la seul raison de permettre une nouvelle croissance pour les États-Unis. L'économie américain est celle d'un gérant qui dépense en taille et en poids, par rapport aux tous les autres pays du globe Source : http://www.indexmundi.com Le PIB américain, 12400 milliard de dollars en 2005, représente autant que celui des sept autres économies réunis au sein du G834(*). Entre 1997 et 2001, le PIB américain a augmente de 23%, aucune autre économie du G8 n'a fait mieux. Le PNB américain a augmente de 32% entre 2000 et 2008, tandis, le budget de l'État fédéral a connait durant la même période une augmentation de presque 40%35(*).
La réussite économique des États-Unis, est explique dans une grande partie par la réunion des cinq atouts : - Un développement scientifique a la pointe. - Une articulation entre concurrence au sein des firmes et initiation à l'innovation. - Des marches financier très développés, qui ont assuré jusqu'à la crise économique e 2008, le financement des entreprises et le contrôle de leur management. - Une marche de travail ayant une très grande capacité à employé la main d'oeuvre disponible. - Une politique macroéconomique active favorise la reprise da la croissance.
C'est vrais la décennie 2000 et de croissance et de prospérité, marquant dans la sphère économique. Mais c'est une décennie dite aussi de fragilité. La guerre froide à impacter l'économie américaine et produit des déséquilibres qui ne seront pas résorber depuis la fin du conflit mais ce sont accentues36(*). Cette fragilité est manifeste sur plusieurs domaines de la vie économique, principalement : - Déclin du commerce : aggravation des déficits de la balance commerciale de la plupart des pays. - Déficit budgétaire. - Endettement des ménages. 1.2. Boom des matières premièresA partir de l'année 2000 les prix des matières premières ont connu, une forte augmentation après une période relativement des prix bas. Le prix du baril de pétrole brut passe de 20 dollars en janvier 2002 à 134 en juillet 2008. En 2008, le prix da la plupart des matières premiers, notamment le pétrole et les produits agricoles connaissent une forte augmentation. Cette hausse est directement une conséquence des injections massives de liquidité dans le système bancaire par la Reserve fédérale, car une partie une partie importante de cette liquidité est investie, comme spéculation, sur le marché des matières premières, ce qui a donnée comme résultat une montée des cours. Généralement, la hausse des cours des matières premières est liée directement à la monte des prix des barils pétrolier. Paragraphe 2 : la situation financièreComme la situation économique, la situation financière mondiale, et surtout celle des États-Unis souffre d'un caractère de fragilité, une fragilité due aux processus d'innovations financières qui a commence dés la conférence de Bretton Woods. La première caractéristique du système financière contemporain est l'apparition de nouvelle institution financière « périphériques », pour remplir certains fonctions, du système financière « traditionnel » et un relative désintérêt de la réglementation bancaire et financière à l'égard des nouvelles institutions financière (Shadow financiel Systeme, Structured Investissmen Véhicules et les fonds de gestion alternative tel que les Hudge Funds et les fonds de Private Equity, etc.). La seconde caractéristique du système financier contemporain et l'interpénétration étroite entre les banques et les marchés. Ces deux caractéristiques expliquent la spécificité, l'ampleur et la complexité de la crise financière de 2007-2009. Au niveau de cette paragraphe je vais essayer de présenter, d'une part les principales mutations derrière le déclanchement de la crise des prêt hypothécaires Américaine, d'autre part je vais discutée la politique monétaire expansionniste mise par la Reserve Fédérale (Fed) durant la décennie 2000. 1.1. Les principales mutations derrière le déclanchement de la crise des subprimesAu cours de la dernière décennie, le système financier mondial est en particulier celui des États-Unis a été caractérisé par les processus de la désintermédiation, la déréglementation et la libéralisation financière ainsi que la titrisation, ces ensembles caractéristiques ont profondément modifié la situation financière. Désormais, le système bancaire n'est plus le seul à offrir du crédit et de la liquidité , à cote de la liquidité traditionnelle, que l'on mesure par les agrégats monétaires ou de crédit, se développe un nouveau mode de financement de la titrisation, ou la majeur partie de l'intermédiation financière est effectuée sur les marches, par le biais de transaction sur titres, les positions et les titres étant valorises en valeur de marche sur les livres des intermédiaires financiers37(*). En effet, ce développement des marchés des capitaux internationales a été accompagne par une politique monétaire très expansive38(*) de la Reserve fédérale qui a encourage l'endettement des ménages, par l'application d'une politique de crédit facile avec des taux bas. En réalité, l'éclatement des prêts hypothécaires est très fortement lié au développement de leur titrisation par les institutions financière, essentiellement, privées. La part des crédits hypothécaires vendus pour être titrée les banques d'investissements passée de 30% en 2002 à 55% en 2005. Alors que les deux agences (Fannie Mae et Freddie Mac) titraient et assurent des crédits hypothécaires a des emprunteurs de premier ordre, les banques d'investissement ont titre des crédits plus risque (subprimes), en dehors de la garantie des agences. Il y a donc eu un changement radical de modèle du crédit, que l'on peut constater avec le modèle standard du crédit bancaire39(*).
1.2. La politique monétaire expansionniste mise par la Reserve FédéraleUne crise financière importante peut se déclencher lorsqu'une bulle spéculatif se dégonfle sur un ou plusieurs marchés. Les bulles récentes sont étroitement liées avec la politique monétaire pratique par la Fed. Suite à l'éclatement de la bulle spéculatif sur les valeurs internet40(*), pour contrer ses effets dépressifs sur l'économie ainsi que ceux liés a l'attaque du 11 septembre, la Fed - diriges par Alan Greenspan-, à baisser rapidement sont taux directeur et a maintenue en suite pendant une période prolongée celui-ci à 0,75%41(*). Dans la première moitie de la décennie 2000-2009, les États-Unis connaissent un environnement macroéconomique très favorable, caractérisé essentiellement par une inflation faible, et un taux de croissance en constante évolution. On peut noter aussi (comme j'ai déjà évoqué), la politique expansionniste mise en oeuvre par la Fed, avec des taux d'intérêt bas. Cette politique à entrainer par conséquence une certaine abondance des crédits, suite a la forte injection de la monnaie par les autorités monétaires des États-Unis. Evolution de la masse monétaire 1920-1929
Source :
http://www.federalreserve.gov/releases Comme le montre clairement le tableau, durant cette période dite de `bon marche', nous pouvons noter une augmentation remarquable de la masse monétaire, pour ces deux composantes M2 et M3, M2 à passe de 4920,9 en 2000 à 7081,3 en 2007, soit une augmentation de 43,89%, alors la période d'avant déclanchement de la crise est une période d'expansion de la masse monétaire. Cette expansion monétaire, est visualise clairement sur les taux d'intérêt, qui ont été durant la même décennie relativement bas, d'une moyenne de 1,3% entre 2001 et 2004, ce qui provoque l'émergence d'une nouvelle formes de crédit appelés « subprimes »42(*). Evolution du taux d'intérêt Evolution des emprunts Hypothécaire aux Etats-Unis entre 2000 et 2007
Ces deux tableaux montrent la corrélation positive existant entre le niveau des taux d'intérêt avec celui des emprunts hypothécaires. En effet, durant la période de 2001-2004 les taux d'intérêt ont été tres faibles (d'une moyenne de 1,3%), par conséquent l'activité des crédits « subprimes » aux États-Unis, a progresse d'environ 170% (passant de 383,3 milliards USD à 1033,4 milliards entre 2000 et 2005). Pour conclure ce paragraphe, La crise trouve sa source au début des années 2002 - 2005 aux États-Unis lorsque, pour lutter contre la récession générée par l'éclatement de la crise internet, les taux d'intérêt américains ont été ramenés à des niveaux très bas, générant une abondance de liquidité et des primes de risque très faibles. Au même moment, l'administration américaine donne un nouvel élan à une politique déjà active favorisant l'accès à la propriété immobilière de tous les américains. Ceci est traduite par une montée des prix dans le secteur immobilier et par conséquent l'éclatement d'une bulle appelé `'bulle immobilière `'. Chapitre 2 : les causes des deux crisesSection : les causes de la crise de 1929Si bien la crise boursière43(*) d'octobre 1929, apparait comme le début de la grande crise de l'entre-deux-guerres. A partir de ce krach se déclenche une crise économique et financière qui allait entrainer une spirale déflationniste sans précédent, touchant tous les pays (U .R.S.S exceptée).44(*) Les causes immédiates du déclanchement de cette crise ne peuvent être établies avec certitude, mais cette crise trouve comme causes une réunion des causes théorique et autre réel. Sur la plan théorique cette crise n'est rien que le résultat direct d'une fausse lecture théorique des autorités monétaire des États-Unis, cette fausse lecture est traduite par la mise en place de deux politiques contradictoire, d'une part une politique expansionniste, durant la décennie 1920-1929 qui précède la crise. D'autre part une politique restrictive mise par la Reserve fédérale. (Explication monétariste) Sur le plan d'économie réel cette crise trouve comme causes, une sous consommation dans un contexte de production de masse (explication keynésienne). De plus le poids des relations économique international explique une grande partie de cette crise. Au niveau de cette section je vais essayer de répondre ces trois questions clés, pour permettre la clarification de la vision sur les causes de cette crise : Quel était la responsabilité de l'autorité monétaire américaine dans le déclanchement de la crise ? Quel rôle de la sous-consommation des ménages des États-Unis dans l'explosion de la crise ? Quel impact des interconnexions des relations internationales dans la le commencement et la transmission da la crise ?
Paragraphe 1 : les politiques monétaires inadaptésLes politiques monétaires inadaptés, question de ce paragraphe, s'articule autour de deux politiques tout a fait contradictoire, une politique monétaire expansionniste entre 1920 et 1929, et une autre restrictive dans la fin de la même période. 1.1 : Les politiques monétaires expansionnistes entre 1920 et 1929 :Marray Rothbard, Fiedrick Hayek et plusieurs autre économiste de l'école autrichienne ont critique la politique monétaire expansionniste de la Fed durant les années 1929, avant la crise de 1929. La Fed à échouer dans sa gestion de la crise de 1929, il a injecte dans l'économie une grande masse monétaire qui a conduit a une très mauvaise répartition des ressources, ce qui a développée une bulle spéculative boursière et fait naissance a des mal investissement. Comme j'ai déjà expose dans la première chapitre, que la crise économique de 1929 est née dans un contexte de prospérité et de croissance économique dans les États-Unis, il est évident que la décennie de la prospérité s'est révélée tout à fait favorable au développement de toute une série d'intermédiaires financiers, dont les investissements Trust sont les plus connus.45(*) La Fed a injecte plus de 500 millions de dollars, et ce n'était qu'un début ; en 18 mois le débit des banques vers les comptes de particuliers passa de 53,6 a 82 milliards de dollars46(*). En effet, a partir du moment où les autorités monétaires (Reserve Fédérale), ont prennes la décision d'augmentation de la masse monétaire, et par conséquent une politique de crédit facile, avec des taux d'intérêts bas. Et dans ce contexte les entreprises ont lance des investissements qui vise l'amélioration de leurs appareil productif, ce qui a entrainer un essor dans la production industrielle. De même ordre d'idée, Ivring Fisher pense que c'est frénésie nourrie par les taux d'intérêts faibles, et l'irresponsabilité des banquiers, qui ont prêté sans retenue aux spéculateurs, c'est-a-dire, le fait que les banques finançaient non plus l'économie réel ; mais plutôt la spéculation, qui se trouve être a l'origine du cirse47(*) . Grosso modo, la crise de 1929 est consécutif a une bulle spéculative ; résultat de la politique monétaire expansionniste, dont la genèse remonte a 1927. La bulle a amplifier par le nouveau système d'achat a crédit d'action, depuis 1926 est permis a Wall Street. Les investisseurs peuvent ainsi acheter des titres avec une couverture de seulement de 10%. 1.2 : La politique monétaire restrictiveAvec une acharne critique des économistes, les monétaristes en particulier, la Fed à réviser sa politique expansionniste de la période précédente, qui a échouer dans son bilan déjà souligne, de plus elle entrainer une spirale spéculative et inflationniste encouragée par la politique des crédits facile a taux d'intérêts bas. Ainsi, petit à petit, l'économie réel gène par la spéculation : au lieu d'acheter une voiture, on va acheter des actions. Il faut donc élever les taux d'intérêts, pour éviter une surchauffe spéculative. Diminuer les taux d'intérêts en période spéculative, c'est comme arroser un feu avec l'essence48(*). Pour résorber la spirale spéculative la Fed à augmenter massivement les taux d'intérêts, cette hausse des taux d'intérêts cassent une spéculation qui plafonne. Pour rembourser leurs dettes, les spéculateurs doivent vendre les actions qu'ils ont achètes, ce qui entraine une chute de valeur de cette action, et les obliges à vendre d'autant plus, entrainant ainsi une spirale inverse ; alors c'était le début de la crise boursière « krach boursier ». la réalisation de l'équilibre monétaire prévus par la Fed ne peut être réalisé que par le canal du taux d'intérêt, qui est , d'une part mène l'économie américain a « un Krach boursier » et par conséquent le monde entier dans une crise, d'autre part a entrainer le monde réel de l'économie a un cercle vicieux d'inflation. « En réalité, c'est la diminution de la masse monétaire qui a joue un rôle fondamentale. Cette diminution, la plus forte jamais enregistrée aux États-Unis, a été provoque en premier lieu par les répercussions des faillites bancaire et par les efforts attenants du public pour convertir les dépôts en monnaie. Mais ces facteurs n'eurent une portée sur la masse monétaire que par ce que la Fédérale Reserve Système n'avait pas réussi à fournir suffisamment de monnaie forte pour concilier les changements de demande. Si comme le lui conseillaient de nombreux membres, il avait été en mesure de le faire, les faillites bancaires pas été susceptibles de réduire la masse monétaire de façon appréciable. De plus, il est probable que des mesures de la sorte avaient empêché des faillites bancaires de se développer au rythme ou elles l'on fait49(*). Pour conclure ce paragraphe, après 1931 les preuves existant d'une politique monétaire restrictive de la part de FRB. Les taux d `intérêts sont fortement orientes vers a la hausse. Le taux bas de FRS gagne 1,5 point en quelques mois. Peter Temin tire à boulets rouage sur la décision du FRB américain d'augmenter les taux d'intérêts en octobre 1931, a un moment ou l'économie américaine a besoin de capitaux. Selon cet auteur, il ne s'agit pas d'une `'erreur technique ou d'une ample stupide'', mais de la réponse habituelle des tenants de l'étalon-or. Cette analyse se révèle également valable au niveau mondial. Dans les années vingt, les capitaux ont été attires a New York en fonction des taux d'intérêts élèves. Le refroidissement brutal de l'économie mondial peut être vu comme un effet induit de la politique monétaire américaine, qui a pour but de contrôler le boom spéculatif boursier de Wall Street.Paragraphe 2 : la sous-consommationSi la crise de 1929 était explique par les monétaristes comme étant un résultat d'une fausse intervention de l'État par sa politique monétaire restrictive, était expliquer différemment par Keynes. Pour lui la mal distribution de la richesse accumulée durant la période de prospérité était la cause. Cette mal distribution est manifesté sur le comportement de la consommation des ménages américains, qui connaisse durant la période d'avant crise une tendance à la baisse, alors que l'appareil productif a une tendance à la hausse. Cette contradiction entre le comportement des agents économiques, a causé la crise dite de sur production. La très inégale répartition des revenus aux États-Unis a été très précocement identifiée comme un facteur de transmission de la crise. En 1928 et 1929, 5% de la population états-unienne contrôlait 33% des revenus individuels. Il devient alors évident que, lorsque le krach se déclenche et vient priver la classe très riche d'une partie de ses revenus, elle diffère un certain nombre d'achat qui font vivre, en temps normal elle aussi, par les malheurs boursiers de la classe la plus riche. En 1929, on recense 513 millionnaires en dollars aux États-Unis. En 1932, ils ne sont plus que vingt50(*). La concentration de la richesse a réduit les possibilités de consommation que l'appareil de production permettait. Le système capitaliste arrive à un blocage ; les mécanismes d'autorégulation du marché, « loi des débouchés » de Say, « loi de l'offre et de la demande » de Marshal et même « la main invisible » de Smith ne marche plus, pour réguler l'excès de la production sur la demande. De même l'économie réelle n'arrive plus à suivre l'économie financière. On arrive a une situation de sous consommation car le commerce international s'arrête et la demande local ne peut absorber l'offre. Le Fordisme qui avait conduit a la production de masse entretient la sur production et, mais n'est pas suivi par une production de masse. Le rêve américain et ait de faire de profit et de triompher dans le monde des finances. C'était donc les plus pauvres qui faisait rouler l'économie du marche en quelque sorte, ces pauvres n'avons pas les capacités financière qui l'on permettre de dépenser, donc l'inégal répartition des revenus était source de la crise de sur production. Paragraphe 3 : propagation de la crise : les relations économiques internationalIl s'agit ici de présenter et de montrer l'effet révélateur, accélérateur de la propagation de la crise, d'une crise local de l'économie des États-Unis, à une crise mondial qui s'étend a l'économie mondiale. La crise économique va s'étendre a l'ensemble du monde. Cette extension s'explique par le poids dominant de l'économie américain dans l'économie mondiale. Ainsi, en 1929, la production industrielle des États-Unis représente 45% de la production mondiale et leurs implorations 12,5% des importations mondiale. De plus, leurs exportations des capitaux jouent un rôle clé dans la croissance de nombreux pays51(*). Cette transmission du cirse, est faite par le biais de deux canaux principaux : d'une part, les relations commerciales (commerce international), d'autre part, par le biais des mouvements des capitaux. Même si que l'Europe connaisse lui aussi une crise une crise avant l'arrive de la crise américaine (France, Allemagne et Grande-Bretagne). 3.1 : Transmission par le commerce internationalDans l'étude des mécanismes de transmission de la crise, le premier élément qui devrait être étudié, est le rôle de commerce international dans la propagation accélérer de la crise, puisque la plus belle manifestation des relations international se visualise clairement dans les relations commerciales entre pays. La récession américaine (mais aussi celle de l'Allemagne, 2eme puissance industrielle capitaliste) se traduit de façon automatique par une baisse des importations américaines et donc par conséquent les exportations des autres pays, notamment les pays européens et extra-européens (les pays neuf : Japon...). Ce ralentissement des exportations entraine dans les pays concerné une diminution de la demande et les conduits donc à ralentir leur production52(*). Cette diminution de la croissance répercute a son tour sur leurs importations et donc sur les exportations ; on assiste a un mouvement, dite cumulatif de baisse de l'échanges extérieurs et des productions nationales. Cette baisse est pour les produits manufacturés plus forte que celle de la production de 1929 et 1932. Cet effondrement est accentue par les choix politique, les pays cherche à exporter le chômage chez les autres, par le développement des exportations et le freinage des importations, par le biais de la politique de déflation ou de d'évaluation, mais aussi de plus en plus par le recours au pratique protectionniste. Toute récession de l'économie capitaliste se traduit donc par une baisse des importations des produits de base et surtout par `effondrement de leurs prix, effondrement qui entraine la chute des importations de es pays et donc leurs exportations des produits industrielles. 3.2 : Transmission par les mouvements des capitaux et la crise financière internationaleDe plus de l'importance des liens commerciaux, la mobilité de capitaux et la crise financière ont également joue un rôle majeur dans la transmission de la crise américaine au reste du monde. En effet, en 1919, l'économie mondial se trouve dans une situation radicalement modifier par rapport a la situation d'avant 1914. Les puissances européennes qui dominait économiquement et financièrement le monde depuis le début d l'industrialisation, ont réussi tant bien que mal financer leur guerre, au prix d'un fort endettement interne et externe et d'un recours à l'inflation53(*) . Les États-Unis ont été les principaux bénéficiaires de la guerre de l'inversion absolue des flux des capitaux, eux qui, de débiteurs de l'Europe avant guerre - en particulier de la Grande-Bretagne, sons devenus en 1919 des créanciers de cette même Europe. Evolution des prêts américains a
l'étranger par régions du monde (en
Source : P. GILLES, Histoire des crises et des cycles économiques, ARMAND COLIN, Paris, p. 152. Ce tableau démontre l'importance des capitaux américains à l'étranger qui était en constante évolution de 1924 à 1928 puis en nette diminution en 1929. Section 2 : les causes de la crise économique et financière de 2008La crise financière puis économique qui s'est développés depuis l'été 2007, dérouler en trois temps : les marchés, les banques et enfin l'économie réelle. En effet, on est passé d'un problème de marché (les subprimes) à une crise financière (le marché de refinancement à court terme). Puis, à une crise bancaire, laquelle à son tour des répercussions macroéconomiques54(*). Cette crise est la nième crise parmi celles que le monde capitaliste à connait dans le système de Bretten Woods55(*), établie après la deuxième guerre mondiale. Elle résulte d'un ensemble de facteur microéconomique et macroéconomique, plus particulièrement les innovations financières et les déréglementations irréfléchies opérées depuis les années 1980. Parmi ces plusieurs facteurs à l'origine de cette sévère crise ; je vais se concentrer sur trois principaux, dont la titrisation, les anticipations des investisseurs et en dernier lieu le comportement des banques et des Hudg Funds. Paragraphe 1 : la titrisationDans un système économique et financière moderne, les banques jouent un rôle important dans la création de la liquidité à coté de la banque centrale, alors que dans un système bancaire classique, les banques absorbent les dépôts et font des crédits. Les innovations financière introduites depuis les années 1980, ont considérablement bouleversé le paysage du marché des crédits. Le fait que les entreprises puissent accéder facilement au marché financier via les émissions directe des titres, a poussé les banquiers à inventer de nouveau instrument financiers qui leurs permettent de diminuer la consommation de fonds propres et d'augmenter la rentabilité du capital56(*), en transformant les créances en titres pour être revendus à d'autres institutions financière. Ce procédé, appelé « titrisation ». Comme la souligné Jean-Pierre Landau (2007) « un bon point de départ pour la compréhension des turbulences financière actuelle consiste à examiner les raisons économiques et financière à l'origine de la titrisation, la titrisation est censé remplir deux fonctions. La première, et la plus affichée au cours des dernières années, consiste à répartir et à distribuer les risques sur une plus large population d'agents économiques possibles. La deuxième consiste à court-circuiter l'intermédiation bancaire en utilisant les marchés pour répondre de façon directe aux besoins des préteurs et des emprunteurs »57(*). Autrement, les subprimes sont des prêts hypothécaires accordés aux ménages peu solvables, de ce faite les institutions financières prennent un risque relativement élevé. Dans cette opération le risque associé à ces prêts est sous-évalué. Par conséquent, pour mieux gérer le risque, les banques ayant accordé les prêts ont procède à une titrisation de la dette : une telle action pouvant être interprétée comme un partage de risque sur un grand nombre d'agents financièrement actifs58(*). Selon M.Aglieta (2008) « la titrisation pour permettre de disséminer le risque sur une plus vaste population d'agents et rendre le système financier plus robuste, dépend de deux hypothèse cruciales qui n'ont pas été satisfaites : la première est que vendre les crédits, au lieu de les conserver et d'en supporter le risque, n'affecte pas la qualité de l'évaluation du risque ; cette hypothèse s'est révéler fausse. La deuxième hypothèse est que la mise en pool de différents crédits indépendant diminue le risque moyen »59(*). Ce problème de titrisation s'est aggravé de plus avec le problème d'alea moral et d'asymétrie d'information. Paragraphe 2 : les anticipations des investisseursLa caractéristique essentielle du marché financier américain était la spéculation, une spéculation qui se développe de plus en plus par les anticipations. De même les marchés financiers se caractérisent par la présence des prêts à risque « subprimes », comme j'ai déjà évoqué. Et avec la sensibilité des marchés financiers, un phénomène de grande ampleur peut être facilement déclenché suite aux mouvements de masse des investisseurs. Et avec les mauvaises anticipations, ont donc mené à une vente massive des titres, entrainant la valeur des biens immobiliers d'avantage à la baisse. Paragraphe 3 : le comportement des banques et des Hudge Funds60(*)Paul Krugman, Adrian et Shine affirment que les crises récentes, en particulier la crise actuelle, se caractérisent par le rôle majeur de système bancaire et des fonds spéculatifs dans la propagation des chocs de la crise. Puisque, elles prennent beaucoup des risques et réagissent d'une façon pro cyclique61(*). Autrement dit, la banque à mal diversifier leurs activités, en laissant sa métier principal pour investir dans les hudges fonds dans un objectif d'assurer des profits très serrés a cause de la concurrence sur le marché financier. En fait les banques et les fonds spéculatifs en recourant aux effets de levier exagérés ont fortement investie sur les marchés hypothécaires à risque (subprimes), ces effets de levier dont bénéficient les hedges funds ont changé tout à la fois l'échelle d'évaluation des risques. De plus les hudges funds sont devenus des acteurs majeurs dans le marché des produits de titrisation, puisque en effet, ils étaient le plus gros acheteur des titres adossés aux crédits subprimes, et leur part étaient particulièrement élevés. Il suffit donc de leur effondrement ; pour prolongée tout le marché financier dans la crise. Place des Hedge Funds dans la détention de titres subpimes
Source : A. CARTAPANIS et F. PISANI, « Les Hedge Funds et la crise financière internationale», in Revue d'Economie financière, juin 2008, p.4. Ce tableau montre clairement l'importance de la détention des titres `'subprimes'' par le hudge fund, qui s'élève à un peu plus de 46% en 2007. Chapitre 3 : conséquences des deux crisesSection 1 : conséquences de la crise de 1929Après que j'ai met la crise dans son contexte macroéconomique, toute on analyse la décennie (1920-1929) qui précède le déclanchement visible de la crise. Ensuite j'ai essayé de présenter quelques -parmi plusieurs- causes derrière la crise. Dans cette partie, la crise est arrivé, et gagné une partie important dans le monde réel, et du monde entier. Elle a perturbé radicalement le fonctionnement de l'économie américaine, et par conséquent le l'économie mondiale. La crise de 1929 à commencé avec un Krach Boursier, qui a entraine la faillite des banques ayant prêté massivement au spéculateur boursier, ce qui va entraine une baisse importante des crédits et une sévère dépression économique. Ce processus de dépression été renforce sans doute par deux éléments essentielle : l'absence d'assurance des dépôts d'une part, d'autre part, par l'inexistence de l'assurance chômage. Tout ceci à aggraver le pouvoir d'achat des ménages. De même un ensemble des mesures politiques et économiques incompatible avec la situation, vont perturbe de plus le fonctionnement du système économique mondial. A ce niveau, je vais limite mon analyse des conséquences de la crise sur des trois point me parés essentielle. Dans une première point je vais discuter les conséquences de cette crise sur le plan financier ; notamment sur le marché boursier et les banques. Dans un deuxième point je vais analyser les conséquences sur le plan économiques, en particulier sur la production industrielle. Et dans un dernier point je vais discuter les conséquences sur le plan social, et la gravite des problèmes de chômage, de paupérisation et d'agitation sociale. Paragraphe 1 : sur le plan financier : banques et marché boursiereFigure. Evolution des cours des actions aux Etats :
La crise boursière d'octobre 1929 apparait comme le début de la grande crise de l'entre-deux-guerres. A partir de ce krach se déclenche une crise économique et financière qui allait entrainer une spirale déflationniste sans précédent touchant tout les pays62(*). Cette crise boursière éclatée au mois d'octobre 1929, très exactement avec le fameux « jeudi noir » (24 octobre). Une tendance à la vente, et donc à la baisse des cours boursier s'était déjà manifeste la veille, mais a ce jour là le mouvement devient massif. En quelques heurs 12894650 titres sont jetés sur le marché et certaine valeur ne trouves de présence à aucun prix. Une intervention de la principale banque parvient cependant à limiter la baisse. Mais celle-ci reprend le lundi 28, à ce jour les cours baisent de 12,7%. Le lendemain le mouvement se poursuit : 16 millions de titres sont vendus, l'indice des valeurs industrielles de New York Times perd 43 point. Le Krach de 1929 entraine un véritable effondrement de la bourse pendant les années qui suivent. Une véritable baisse des cours boursier à des niveaux jamais attend dans les années passée. De même ce Krach à bouleversé le paysage du marché bancaire, Une grande série de faillite bancaire s'est déclenché. Cette crise financière du secteur bancaire est manifeste notamment par la perte de confiance des déposants. De plus, les banques sont coincées par leur deux clients et partenaires habituels (les spéculateurs et investisseurs) qui s'avèrent « insoulevable ». Paragraphe 2 : sur le plan économique : la production industrielleLa crise économique préexiste à la crise boursière, mais elle est aggravée par celle-ci63(*). La crise boursière ne se traduit pas immédiatement par une dépression brutale, l'indice de la production industrielle baisse dés novembre. En effet, l'économie américaine se trouve dans une situation de surproduction (par rapport à la demande) et est déjà entrée en récession. Ces deux secteurs (bien durable et automobile) qui ont été deux pilier de la croissance des années vingt vont en outre être fortement touchées par la raréfaction du crédit64(*). Les entreprises en effet, devant la raréfaction des débouchés et des crédits, cherche à vendre à tout prix leurs produits pour maintenir leur situation. Cela entraine une offre importante et une baisse des prix65(*). Entre 1929 et 1932, la production industrielle diminue de prés de la moitié avec une chute remarquable dans le secteur des biens durables (prés de 70%). L'investissement brut n'atteint plus en 1933 que 5,3% du PNB. Et, en réalité à cette époque le niveau atteindre ne permet même pas d'assurer le maintien en l'état de l'appareil de production. Evolution de la production industrielle en milliards de $ (1930-1933)
Source : http://www.digitalhistory.uh.edu/database/articledisplay.cfm?HHID=188 NBER, Bulletin n° 53, Décembre 1934. Ce tableau nous renseigne, sur le volume de la production industrielle qui connait une chute brutal entre 1929 et 1932, passant de 81 milliards à 64 milliards de dollars, soit une diminution de 26,56%. Paragraphe 3 : sur le plan social : chômage et paupérisationLa crie général, somme des déboires financière, économique et bancaire, entraine alors une explosion de chômage66(*). En effet, le taux de chômage à grimpé de 619,36% en 1932, par rapport a son niveau de 1929, dépassant les 20% de la population active américain. Cette forte augmentation du taux de chômage est due principalement à la crise économique et chute de la production industrielle. Les fermetures d'usines provoque rapidement un chômage très important, il y a plus de 12,6 millions de chômeur en 1933 aux États-Unis, alors n'étaient qu'un 1,5 millions en 1929. Des millions des gens se trouvent donc dans la misère. Les agricultures sont touchées aussi. Confrontés à une baisse drastique des prix agricole (57% environ entre juin 1929 et décembre 1932, ils doivent contracter de nouveaux emprunt pour rembourser les anciens, parfois les banques saisissent les terres de ceux qui ne peuvent plus payés. Cette grave situation sociale s'est traduite par la montée d'une agitation sociale sporadique, inorganisée, mais parfois violente et que l'on retrouve dans les autres pays. Section 2 : les conséquences de la crise économique et financière de 2008Comme j'ai déjà souligne, l'éclatement de la bulle immobilière en août 2007, à provoquer des lourdes conséquences, particulièrement sur le marche financier, a cause de financement des banques des crédits à risque « subprimes », et suite la hausse des taux d'intérêt les emprunteurs subprimes se trouve dans une situation d'insolvabilité. La défaillance des marchés financiers, suite a un effet domino, à impacter tout les autres secteurs de la vie économique aux États-Unis comme au monde entier. La consommation à baisser, le chômage explose, les banques font faillite et les entreprises ne trouvent plus de ressource pour financer leurs activités. C'est dans ce cadre, que je vais s'intéresser dans l'analyse des conséquences de la crise économique et financière actuelle. Paragraphe 1 : conséquences économiques de la crise1.1. Le commerce mondialLa crise financière et économique de 2008, est exceptionnelle à de nombreux égards, mais particulièrement par l'impact qu'elle a eu sur le commerce mondial, entre 2008 et 2009 : le décrochage de commerce, de 22%, a été sensiblement plus fort que celui du PIB mondial. Les statistiques disponibles de l'OMC, à annonce en octobre 2009, que le commerce mondial, avait augmente de 8% au second trimestre 2009 par rapport au premier trimestre. Cette reprise des échanges est supérieure à celle du PIB (5,8%) pour la même période. La crise actuelle est la première crise de mondialisation et l'effondrement du commerce en est une des symptômes les plus apparats. Le commerce est ainsi un formidable moyen de contagion de la crise. Son effondrement est une en partie cause par la montée des pratique protectionniste après la crise, tel que les droits anti-dumping, de mesures de sauvegarde ou encoure de mesures nationales comme les primes à la casse automobile. Production industrielle dans le reste du monde (en millions USD) entre 1929 et 1931
Source : P. GILLES, Op. Cit. p. 164. 1.2. La production industrielleLe fonctionnement du système économique (sphère réel) et fortement corrélé avec la sphère monétaire. En effet pour ce fonctionnement il faut circuler de l'argent, les entreprises doivent satisfaire leurs besoins de trésorerie d'une part, d'autre part doivent emprunte pour investir. Comme les entreprises, les particuliers eux aussi ont besoin de fond, en particulier pour le financement de leurs achats d'immobilier. L'arrive de la crise des subprimes à perturbe cet équilibre harmonieux entre les deux sphères. En effet, la crise des subprimes a crée par conséquent une crise de confiance entre les agents économique et le système financier, de plus elle a crée une forte réticence à investir ou prêté. Ménages et entreprises soufre alors de la crise, peine à trouver des financements, puisque les banques après le déclanchement de la crise, ne prêtent plus qu'aux clients les moins risques et à des taux d'intérêt élevés. Sur le marche immobilier, le crédit se raréfiant, ce qui a provoquer une chute des prix suite a la baisse de la demande .les ménages aussi ont diminue leurs consommation, cette baisse de consommation, à entretenue une diminution des débouchés et du chiffre d'affaire pour les entreprise. Dans le même temps la charge financière pour la plupart des entreprises s'alourdit de plus en plus, en raison de l'augmentation du coût du crédit. Cette crise a met certains en difficulté, et donc ferme leurs porte durant cette période. Au final sur les deux derniers trimestres en 2008, on observe une baisse de la production globale et donc une situation de récession. Paragraphe 2 : les conséquences social de la criseLe 7 février 2009, le chômage explose aux Etats-Unis selon le nombre total des emplois perdus par les Etats-Unis du fait de la récession entre décembre 2007 et fin janvier 2009, est de 3.6 millions, sur une population active de 155 millions de personnes, soit 2.3% de cette population sont en chômage. A ce nombre croissant de chômeurs s'ajoute la croissance démographique de la population en âge de travail. Le taux de chômage qui était d'une moyenne de 4,7% avant le déclenchement de la crise, a grimpé pour atteindre e un niveau supérieur à 10% en janvier 2010. Evolution du taux de chômage aux Etats-Unis de 1929 à 1933
Source : http://www.martincapital.com/charts http://www.sourceocde.org/stat Ce tableau montre clairement l'augmentation remarquable du taux de chômage, qui a passée de 4% en 2000 à 10.2 au début de 2010, soit une augmentation de 60.78%. Conclusion généraleLe lecteur de l'histoire des faits économique serait attire par deux faits marquant dans l'histoire du capitalisme, la crise de 2008 et celle de 1929. Dans le cadre de cette étude comparative entre les deux crises, apparait clairement qu'à l'origine de chacune d'elles se trouvaient un ensemble de différents combinaison de causes, résultant de deux contexte qui partage des similarités et des différences, conduisant a des effets pervers à différent échelles. Cependant la comparaison entre les deux crises nous à permis de comprendre que derrière les deux crises se trouve « le mal fonctionnement de laisser faire ». Ce qui oblige les économies mondiales à redéfinir de nouveau le ` laissée faire ' et le rôle de l'Etat, d'une Etat gendarme hors économie, à une Etat providence interventionniste partenaire dans la vie économique. Une Etat au sens keynésien qui ne correspond ni a un étatisme ni à un dirigisme. Une analyse théorique des crises économiques qui ont traversé le capitalisme depuis le début du vingtième siècle, montre que la régulation de ce système économique et social à évolué en fonction de cycle économique. En effet la crise des années trente, caractérisé par un grande chômage et une déflation à remis en cause le mode de régulation basé sur les mécanismes spontanés du marché. L'interprétation théorique qui a domine les débats théorique et qui a donnée naissance à un autre mode de régulation basé sur l'Etat providence et ses politiques de relance pour sortir de cette crise est keynésienne. Au contraire de cette crise, la crise économique actuelle caractérise par le chômage et la baisse du prix des matières première à donne naissance à plusieurs interprétations. Une première de nature keynésienne qui insiste dur la déréglementation de la sphère financière comme cause principale et exige des politiques de relance avec une coopération entre les pays, et une réglementation international de la sphère financière (une gouvernance mondiale). Une deuxième de nature marxiste qui insiste sur les origines réelles de la crise, dont essentiellement la déflation salariale et prose le rejet du capitalisme en tant qu'un système économique et social pour propose le socialisme comme alternative. Liste des références- Bruno Marcel, Jacques Taib, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5 éme édition, - François Cochet, la grande crise 1929-1939, - John Kenneth Galbraith, la cirse économique de 1929, Anatomie d'une catastrophe financière, nouvelle édition, - Paul.Jorion, la crise des subprimes au séisme financier planétaire, fayard, - T, Wilson, fluctuations Inconue and Employement, 3éme édition, New York, 1948, - E. Todd, après l'empire, essai sur la décomposition du système américain, Galimard, - Banque de France, `' la crise financière'', documents et débats, février (2009), - M. Aglietta, `'Comprendre la crise du crédit structure'', la lettre du CEPII N°275, février (2008), - The Hoover Administration, William Starr Myers, - Source : M.Freidman, inflation et système monétaire, Calmann-Levy, - J.P.Landau, `'Réflexions sur la titrisation et les turbulences financières'', Remarque de sous-gouverneur Paris Europlace, Forum financier de New York, 22 octobre(2007), - A. Kurgmam, `'la crise des « subprimes » aux États-Unis : causes et remèdes'' Séminaire de politique macroéconomique (2008). Site internet http://opee.unistra.fr/spip.php?article34. Autres Recherche par Google et wikipédia.
. * 1 . Bruno Marcel, Jacques Taib, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5 éme édition, p : 121 * 2 . François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 35 * 3 . John Kenneth Galbraith, la cirse économique de 1929, Anatomie d'une catastrophe financière, nouvelle édition, p : 53 * 4 Il désigne des emprunts plus risqués pour le prêteur (et à meilleur rendement) que la catégorie prime, particulièrement pour désigner une certaine forme de crédit hypothécaire. (Wikipédia). * 5 . Meixing Dain, dans son article publié dans le bulletin de l'observatoire des politiques économiques en Europe ( http://opee.unistra.fr/spip.php?article34) * 6 . Paul.Jorion, la crise des subprimes au séisme financier planétaire, fayard, p : 10 * 7 . Bruno Marcel, Jacques Taib, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition , p : 123 * 8 . Situation économique surtout des États-Unis (1920-1929) * 9 Un krach est un effondrement brutal des valorisations d'une classe d'actif. (Wikipedia) * 10 . Bruno Marcel, Jacques Taïb, Crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5 eme éditions, p : 121 * 11 . François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 9 * 12 . Bruno Marcel, Jacques Taïb, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition, p : 123 * 13 . Site : http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-crise-de-1929-et-ses-6292 * 14 . Les dépenses de la première guerre mondiale ont ruinées les économies européennes * 15 . Bourse de New York * 16 .François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 10 * 17 . Rôle de l'État qui est réduit à sa fonction principale qui est d'assurer la sécurité, intérieure et extérieure, de la nation (Dictionnaire D'économie Et Des Sciences Sociales) * 18 . Au sens strict et historique, intervention de l'État dans le domaine social par l'intermédiaire du système de Sécurité social ; au sens large, ensemble des interventions économiques et sociales de l'État (Dictionnaire D'économie Et Des Sciences Sociales) * 19 . Mené une politique déflationniste : politiques économiques ayant pour but de lutter contre l'inflation. Elles se traduisent par restrictions budgétaires et un freinage de la création monétaire. * 20 . François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 11 * 21 . Bruno Marcel, Jacques Taïb, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition, p : 134 ,135 * 22 . Us department of commerce, bureau of the census, statistical abstract of the United States, 1944-1945. * 23 . Fédéral Reserve Bultein, décembre 1929. * 24 .T, Wilson, fluctuations Inconue and Employement, 3éme édition, New York, 1948, p : 141 * 25 . François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 12. * 26 . L'apparition d'un nouveau mode de consommation et de production le fordisme. * 27 . Entre 1929 et 1939, la production industrielle diminue de prés de la moitié avec une chute remarquable dans le secteur des biens durable (prés de 70%) * 28 . Bruno Marcel, Jacques Taïb, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition, p : 147 * 29 . François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 19. * 30 . François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 20. * 31 . Bruno Marcel, Jacques Taïb, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition, p : 127 * 32 . Mélange de contraintes et de choix politiques * 33 Dite aussi une politique d'assouplissement quantitatif. * 34 Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Unis et Russie. * 35 Institut de relation international et stratégique. * 36 E. Todd, après l'empire, essai sur la décomposition du système américain, Galimard, 2002. * 37 Banque de France, `' la crise financière'', documents et débats, février (2009), p : 15. * 38 Cette point serait discute dans la deuxième partie de cette paragraphe. * 39 M. Aglietta, `'Comprendre la crise du crédit structure'', la lettre du CEPII N°275, février (2008), p : 1. * 40 Bulle internet, dite aussi bulle technologique liée au secteur de l'informatique, débuté a la fin de 1990, son apogée a eu lieu mars 2000. * 41 Article écrite par Meixing Dai, Bulletein de l'observation des politiques économiques en Europe, 2008. * 42 Est un crédit a risque, destine au client qui ne présente pas toute les garanties nécessaires, sont aux Etats-Unis des crédits hypothécaire (secteur immobilier). * 43 Krach boursiere de Wall Street * 44 . Bruno Marcel, Jacques Taïb, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition, p : 139 * 45 . François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 29. * 46 The Hoover Administration, William Starr Myers, p: 11. * 47 Wikipedia : la grande dépression. * 48 Site : http://feniciu.wordpresse.com/. * 49 Source : M.Freidman, inflation et système monétaire, Calmann-Levy, p : 126. * 50 François Cochet, la grande crise 1929-1939 p : 149. * 51 Bruno Marcel, Jacques Taïb, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition, p : 149 * 52 Même, p : 149 * 53 Déflation allemande, déflation prolonge de la France et la déflation de la Grande-Bretagne. * 54 Banque de France,' crise financière : origine et dynamique'' Document et débats N°3, Direction de la stabilité financière, janvier(2010), p : 5. * 55 * 56 Site : http://opee.unistra.fr/spip.php?article34. * 57 J.P.Landau, `'Réflexions sur la titrisation et les turbulences financières'', Remarque de sous-gouverneur Paris Europlace, Forum financier de New York, 22 octobre(2007), p : 2. * 58 A. Kurgmam, `'la crise des « subprimes » aux États-Unis : causes et remèdes'' Séminaire de politique macroéconomique (2008), p : 4. * 59 M.Aglietta (2008), op, cit, p : 4. * 60 Les fonds d'investissements ou fond spéculatif. * 61 P.Krugman, « the returne of depression economic and the crisis of 2008 », Norton & Company (2008),pp :163-180 * 62 Bruno Marcel, Jacques Taïb, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition, p : 139. * 63 Site : www.larousse.fr * 64 Un rasseressement des crédits : est une limitation du crédit offert aux entreprises, ou une forte hausse des couts liée à l'endettement (Wikipedia). * 65 Bruno Marcel, Jacques Taïb, crise d'hier crise d'aujourd'hui 1873...1929...1973..., 5éme édition, p : 145. * 66 Site : www.histoir-pour-tous.fr
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