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Stratégie de reductionde risque et vulnérabilité de la population comorienne face aux catastrophes naturelles


par Soilihi DJAE Dr Abderemane
Université de Tuléar à Madagascar - DEA 2013
  

Disponible en mode multipage

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MINISTEREDE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE TOLIARA

FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES

HUMAINES ET SOCIALES

-------------------

FORMATION DOCTORALE PLURIDISCIPLINAIRE

OPTION : ANTHROPOLOGIE SOCIALE ET CULTURELLE

STRATÉGIE DE REDUCTIONDE RISQUE ET VULNÉRABILITÉ DE LA POPULATION COMORIENNE FACE AUX CATASTROPHES NATURELLES

PROJET DE THÈSE DE DOCTORAT

Pour l'obtention du Diplôme d'Etudes Approfondies (D.E.A)

Présenté par ABDEREMANE SOILIHI Djae

Sous la direction de Monsieur SAMBO Clément

Professeur des Universités

Année universitaire : 2013-2014

STRATÉGIE DE REDUCTIONDE RISQUE ET VULNÉRABILITÉ DE LA POPULATION COMORIENNE FACE AUX CATASTROPHES NATURELLES

REMERCIEMENTS

Nos remerciements vont tout droit à Monsieur SMBO Clement, professeur de l'université de Tuléar, qui a bien voulu nous guider dans la tâche difficile à laquelle nous étions assignés, et surtout pour les conseils, les documentations et les remarques qu'il nous a prodigués. Ses enseignements nous ont beaucoup influencés dans le choix aussi bien du sujet.

Nous exprimons également notre reconnaissance à tout le corps enseignant et personnel administratif de la formation doctorale pluridisciplinaire, plus particulièrement au Département de Sciences Sociales.

Il serait bien mal placé de mettre un terme à cette intervention sans exprimer notre reconnaissance à l'actuel directeur du département de la formation doctoral pluridisciplinaire de l'université de Tuléar qui nous a encouragé pour le bien de notre étude.

L'élaboration de ce travail n'aurait été possible sans l'aide incontournable de plusieurs personnes, aide à la fois financière, matérielle et morale. De ce fait, il est de notre devoir d'exprimer nos vifs et sincères remerciements à toutes celles et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la concrétisation de ce projet. Qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde reconnaissance et de nos respects.

Nous terminons ces remerciements avec une pensée toute particulière à notre famille surtout à ma nièce Fatima Youssouf Hamadi, nos amis et nos collègues, qui ont apporté leur soutien, leur encouragement ou leur expérience tout au long de ce travail.

INTRODUCTION GÉNÉRALE

Dans un contexte de réaliser ce projet touchant la réduction de la vulnérabilité de la population comorienne face aux catastrophes naturelles, l'étude vise à récolter un ensemble de données sur la position géographique de l'union des Comores par rapport aux aléas naturels afin d'analyser les possibilités de réduire les risques potentielles.

Selon le rapport national de développement humain 2006, L'archipel des Comores est forméparticulièrementde quatre ilesvolcaniques (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte) situées à l'entrée norddu canal de Mozambique entre Madagascar et l'Afrique avec une superficie totale de 2236Km2 et une densité moyenne de 309ha/Km2. La population comorienneest estimée à 575.660 habitantsen 2004 avec un indice de pauvreté estimé à 36,9%.

La population est inégalement répartieentre les hauts plateaux et la côte, avec une forte concentration dans les zones côtières.

Toutefois, la majeure partie de la population comorienne est extrêmement jeune.

La densité moyenne du pays est de 309 habitants au Km2 au lieu de 263 habitants/Km2 en 1991.

À Ngazidja (Grande Comore), la population est de 296.177 habitants en 2003. La croissance annuelle de cette population est estimée à plus de 2% en 2003. Par contre Anjouan et Mohéli ont un taux d'accroissement annuelle plus élevé qu'à la grande-comore.

Aux Comores, la densité a augmenté de 123,3 habitants au Km2 en 2003. Entre 1980 à 1991, elle était de 83,9 habitants au Km2 (RGPH, 2003).

Occupation des sols et végétation

Selon le rapport « profil environnemental de l'union des Comores »,L'occupation des sols comoriens en 1990 sur un territoire de 1660 Km2, est réparti comme suit : les cultures avec 47% soient 781 Km2, le pâturage avec 1.9% soit 32 Km2, la forêt avec 7,9% soient une superficie de 131 Km2 et toutes les autres activités représentent une superficie de 716 Km2 soient 43,13%.

Le rythme de disparition des forêts comoriennes est particulièrement rapide (de 31.000 hectares en 1950 à près de 8.000 hectares selon les dernières estimations). Avec le rythme de croissance de la population, des enjeux de production agricole parfois contradictoires et sans stratégie d'adaptation des systèmes de culture, les Comores devront faire face à des problèmes environnementaux graves amplifiés par la disparition de ses forêts qui garantissent ses réserves de bois, et contribuent à atténuer les effets néfastes des changements climatiques. Aux Comores, les forêts sont détruites à la fois pour l'agriculture et pour se procurer du bois.

La Grande Comores était couverte auparavant des forêts naturelles lors de ses premiers peuplements. Au début du siècle, il existait encore 2 forêts naturelles d'altitude : le massif du Karthala et le massif de la Grille. La forêt naturelle de la Grande Comores estimée à 16.640 hectares en 1960 couvrait moins de 5.000 hectares en 1993 (FAO/PNUE, 1998).

Actuellement la forêt primaire naturelle est localisée sur des surfaces de plus en plus réduites sur les pentes les plus inaccessibles du Karthala. Les exploitations pionnières atteignent actuellement 1.700 m d'altitude.

À l'heure actuelle, les deux principales forêts de la Grande Comores sont :La forêt dense de Karthala caractérisée par une composition floristique très variée, en fonction des microclimats, de la pluviométrie, de la présence de « brouillards », de l'altitude, et l'ancienneté de coulée de lave. En effet, l'altitude introduit des changements dans la composition floristique de la structure de la forêt :

Ø La partie basse du massif du Karthala, comprise entre 300 m et 600 m sert de l'agriculture de terroir et entre 800 m à 900 m débute la forêt pluviale formée d'arbres de 20 à 30 m de haut ;

Ø L'étage intermédiaire, situé entre 1.000 m et 1.600 m, est constitué par la forêt de « brouillard » formée des arbres couverts de lichens, hépatiques, lycopodes, fougères ainsi que de nombreuses orchidées. C'est le niveau de la forêt dense humide de part et d'autre des versants Est et Sud, les plus arrosés. Sa limite supérieure est située entre 1.700 et 1.800m.

La forêt humide de la Grille située à environ 1.000 m d'altitude était originellement une forêt humide sempervirente tropicale de grand intérêt qui se rattachait à celle à l'ouest de Karthala. Cette forêt est envahie à 95% par un système agrosylvopastoral.

À Mohéli, la forêt naturelle actuelle est limitée principalement à la crête dorsale de l'ile au-dessus de 600 m d'altitude. Toutefois, elle peut descendre jusqu'à 370 m dans la partie Sud-ouest de l'ile, notamment à Wallah et Miringoni (Louette et al, 2008). Sur la crête, les grands arbres ne dépassent pas 15 m de hauteur. La forêt primaire dans la petite ile, est passée de 5.200 hectares en 1949, 3.400 hectares en 1983, 1.300 hectares en 1993 et 1.100 hectares en 1996, soit une progression de l'occupation forestière de 80 hectares par an depuis 1949 (Mouleart, 1998). La déforestation dégrade la couverture végétale, ce qui augmente la surface d'ensoleillement à l'échelle locale.

La zone d'études est l'union des Comores. Comme tous les pays de la région, l'union des Comores est trèsexposée à des risques liés aux catastrophes naturelles dont les plus importants sont : les éruptions volcaniques, les séismes, les tsunamis, les cyclones, les inondations et les incendies. Par contre, les Comores restent le moins préparées face aux catastrophes naturelles.

Ces dernières années, le pays vit au rythme de ces catastrophes qui ont besoin d'une meilleure compréhension et d'une bonne gestion afin d'assurer la protection de la population et de leurs biens.1(*)

Ainsi, nous avons jugé important de travailler sur ce domaine afin de renforcer l'apprentissage de ces catastrophes chez les enfants dès leurs jeunes âges sans pour autant négliger l'éducation des adultes.

Ce document a comme objectif de réduire la vulnérabilité des Comores face aux catastrophes naturelles par l'éducation, la sensibilisation et l'alerte du public.

La transmission des connaissances de base liées à ces risques naturels par le système éducatif traditionnel serait une réussite.

Certes, ce thèmetraité ne faitpas partie des programmes de l'école,car le système éducatif comorien actuel est du type colonial.

Ce projet de thèse constitue un outil efficace pour apprendre à la population à faire face aux risques qui nous menacent compte tenu des réalités purement comoriennes.

Lors de la rédaction de la future thèse, la collaboration avec les institutions suivantes est nécessaire. Il s'agit:

Ø du BNGRC, (bureau national de gestion de risques de catastrophes)

Ø du Centre des Opérations de Secours et de la Protection civile (COSEP),

Ø de l'Observatoire volcanologiquede Karthala(OVK),

Ø du Centre National de Veille cyclonique et Tsunamis

Ø le Croissant Rouge comorien (CRCO) pour l'accès aux informations et aux données nécessaires.

Les catastrophes naturelles sont des phénomènes naturels affectant la population, les infrastructures, les secteurs productifs de l'activité économique et l'environnement.

Ces phénomènes naturels sont provoqués par l'apparition progressive ou rapide des phénomènes d'origine géologique, hydrométéorologique, biologique ou classique, se produisant à l'échelle locale, nationale ou mondiale.

Parmi ces catastrophes, citons : les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les tsunamis, les cyclones, les inondations, les glissements de terrain, la sècheresse, les incendies...

Au cours de ces dernières décennies, ces catastrophes naturelles augmentent en termes de fréquence, de complexité, d'étendue ou de potentiel destructeur. Elles ont décimé plusieurs milliers de personnes et causé d'énormes pertes économiques et des dégâts environnementaux.

Le séisme de Sumatra, qui a engendré le tsunami du 26 décembre 2004 en est un exemple majeur et historique.

Ce tsunami a été observé autour du golfe du Bengale jusqu'aux côtes Est de l'Afrique (Somalie, Tanzanie, Kenya...) et des Iles de l'Océan Indien dont l'Union des Comores fait partie. Il avait provoqué plusieurs vagues qui ont endommagé un très grand nombre d'installations côtières et plus de 220 mille morts.

Le choix du thème a été déterminé sur le principe suivant : la situation géodynamique de l'archipel des Comores dans l'océan Indienmontre que les iles Comores sont très vulnérables en raison de leur insularité, du volcan Karthala et de leur position géographique. Plus de 70% de la population vivent dans les zones côtières où elle est très exposée aux tsunamis et aux cyclones.

L'ilede la Grande Comore (Ngazidja) abrite le volcan Karthala qui est encore actif. Elle connait des phénomènes particuliers caractérisés par des mouvements sismiques d'intensité et de fréquence variable de 3 à 5 magnitudes sur l'échelle de Richter.

La probabilité d'une éruption volcanique au niveau des zones habitées est très élevée, compte tenu de la répartition des villes et villages autour du massif Karthala. Ce volcan a connu en moyenne une phase d'activité au cours du dernier siècle.

Depuis 2005, la fréquence éruptive est de six mois et les conséquences se font sentir au niveau de la population, de l'économie, de l'habitat et de l'environnement.

La position géographique des Comores au niveau de la zone de convergence intertropicale entraine plusieurs perturbations cycloniques. Ces dernières occasionnent des vents violents, l'élévation du niveau de la mer et des pluies torrentielles provoquant des inondations.

Quant à l'intérêt du sujet, on a constaté que ces dernières années, l'archipel des Comores a connu plusieurs catastrophes naturelles dont le plus important est celuide2004(cyclone Gafilo) qui est l'origine du naufrage du bateau Samson emportant plus d'une centaine de personnes dont la majorité étaient des étudiants.

En plus, la population est confrontée aux problèmes d'incendies dus à l'accroissement d'une urbanisation désordonnée. L'absence d'une planification constitue activement à la dégradation de nos villes et villages.

Comment l'Union des Comores pourrait-elleatténuer ces catastrophes désastreuses dans la mesure où elle ne dispose pas jusqu'à maintenant les ressources nécessaires, les infrastructures adéquates et les dispositifs appropriés de sécurité pour la préparation et la gestion des catastrophes ?

Pour faire face à ces aléas naturels, l'enseignement ou l'apprentissage de ces catastrophes est primordial tout au long de la vie. Celle-ci occupe une place très importante pour initier à la population les connaissances de base qui leur permettront de maitriser ces catastrophes, ainsi que les différentes mesures d'alerte et de protection à prendre.

Ce travail a pour objectif général de contribuer à réduire la vulnérabilité de la population comorienne face aux aléas naturels. D'une part, il s'agit de sensibiliser et éduquer l'ensemble de la population à faire face aux catastrophes naturelles qui nous menacent.

D'autre part, l'objectif est de faire participer l'ensemble de la population à bien gérer ces genres de risque afin de collecter des données permettant de mieux comprendre comment promouvoir des changements significatifs de nos comportements.

Ces objectifs se regroupent pour former notre problématique. Nous pouvons nous demander si la réduction des vulnérabilités de la population comorienne est une solution aux défaillances et/ou aux insuffisances des moyens adéquats. La sensibilisation, l'alerte et l'éducation environnementale sont-elles les seuls outils de gestion de risque de catastrophes naturelles par excellence.

Dans cette problématique se découle une panoplie de questions. L'envergure prise par ce principe de gestion de risque de catastrophe d'un pays et dans le monde nous incite à réfléchir sur les forces et faiblesses des Comores dans le processus de réponse en matière de GRC.

Cette problématique peut se traduire ainsi : l'adoption d'une politique nationale de gestion de risque de catastrophe naturelle aux contextes du monde moderne s'avère indispensable.

D'après les informations acquises sur la phase de documentation et de pré-enquête, nous avons tiré les hypothèses suivantes :

- La mondialisation de la gestion de risque de catastrophe naturelle est un phénomène auquel ne peuvent pas échapper toutes les sociétés humaines ;

- La promotion de réduction de vulnérabilité de la population se présente par l'adoption d'un système occidental et malgache tant pour le plan politique que technique sans pour autant négliger la réalité locale.

Cette gestion assure l'amélioration des moyens, des techniques et des projets de développement, des conditions de vie de la population afin de changer les mentalités. Mais face à elle subsistent encore les pratiques et logiques traditionnelles que l'on ne peut pas exclure.

L'adoption et la prise en compte de la tradition dans le processus du développement et modernisation de la société ainsi que la considération des contextes et des demandes de la population face aux programmes de la population assureront la réussite.

Ainsi, le but de ce travail est de répondre aux questions suivantes : « existe-t-il des préjudices socioéconomiques causés par les risques et vulnérabilités liés au catastrophes naturelles aux Comores ? »

« Quelles sont les stratégies adopte-t-on pour réduire ces risques et vulnérabilités » ?

Notre projet de thèse comprend trois grandes parties. Dans la première partie intitulée Thématique et cadre du projet, nous présenterons la méthodologie et sa justification, la délimitation du corpus, la classification des caractéristiques des oeuvres et l'explication des concepts-clés.

La deuxième partie sera une occasion pour nous d'exposer le plan détaillé de la future thèse suivi d'une justification des grandes parties.

Et dans la troisième partie, nous présenterons la bibliographie commentée et listée.

PREMIERE PARTIE :
THÉMATIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE

L'éducation, la sensibilisation et l'alerte du public font partie intégrante de notre stratégie de réduction de risque et vulnérabilité de la population face aux catastrophes naturelles.Certaines connaissances et capacités sont développées par les gouvernants, les professionnels d'intervention et autres acteurs concernés.Leur souci est de rendre la population locale capable à réagir, à anticiper efficacement, à rattraper et à agir face aux impacts probables, imminents ou encours des catastrophes. Dans cette partie théorique, notre problématique de l'étude, les hypothèses préliminaires et la généralité de la zone de l'étude seront présentées. Une définition et explication des concepts clés suivra cette présentation.

I.1 MOTIVATION ET QUESTION DE RECHERCHE

I. Présentationdel'étude

En réfléchissant sur les problèmes de la société comorienne, nous avons pris le temps et l'initiative de nous intéresser plus particulièrement sur la gestion de risque de catastrophe par l'éducation. Nous voyons que l'Union des Comores pourrait rencontrer plusieurs difficultés liées aux risques de catastrophes majeures. C'est dans cette vision que nous avons pris l'initiative de nous interroger sur un thème capital et réel qui est « la stratégie de réduction de risques et vulnérabilités de la population comorienne face aux catastrophes naturelles ». Cela nous permettra de faire une étude minutieuse sur le thème, une analyse sur toutes les dimensions et une meilleure compréhension de notre problème de recherche pour parvenir à envisager des éventualités de promouvoir des changements de comportement.

Nous pouvons souligner que plusieurs raisons nous ont motivées à choisir notre thème de recherche.

Tout d'abord, dans notre parcours scolaire nous avons appris que le village de Singani était raillé de la carte en 1977 par une éruption volcanique. Une seule perte humaine est à déplorer. Mais les maisons et tous les biens sont ravagés par la coulée de lave. Ces dernières décennies, la région de l'océan Indien et dans le monde entier, la population a rencontré des difficultés liées aux phénomènes naturels tels que Tsunami, Cyclone, éruption volcanique entre autres.

Les conséquences liées de ces derniers sont catastrophiques à la population et à l'environnement.

Nous pouvons dire que nous sommes des éventuelles victimes des catastrophes naturelles. Aux Comores, actuellement, nous sommes convaincus que l'éducation, la sensibilisation et l'alerte du public sont l'une des stratégies qui permettront à réduire les risques et vulnérabilités de la société comorienne face aux catastrophes naturelles.

Ensuite, depuis très longtemps, nous avons eu l'idée et l'initiative de nous engager dans ce domaine et de nous impliquer davantage pour parvenir à combattre ce phénomène et à protéger la population. Ceci est dû au fait que l'éducation est un droit fondamental de l'être humain. C'est l'un des piliers des objectifs millénaires pour le développement. C'est aussi une condition essentielle du développement durable. Elle contribue à naitre la paix et la stabilité à l'intérieur du pays. Elle est donc le moyen indispensable d'une participation effective à l'économie et à la vie des sociétés du XXIe siècle soumise à un processus de la mondialisation rapide, car un développement d'un siècle peut être détruit en quelques minutes de survenance de catastrophe naturelle.

Touteéducation environnementale devrait avoir comme préoccupation primordiale de satisfaire les besoins essentiels de la population selon leurs aptitudes, leurs capacités, leurs souhaits et leurs contraintes.

La population doit être à la fois bénéficiaire et l'acteur du processus d'enseignement et d'apprentissage en gestion de risques de catastrophes naturelles. Il est nécessaire de focaliser l'attention sur sa performance pour apprécier l'efficacité du système.

Ce travail de recherche s'interroge sur l'efficacité de notre stratégie qui permettra à la population à prendre conscience des catastrophes naturelles. Le terrain choisi est l'union des Comores.

Les Comores sont un pays exposé à de multiples aléas naturels, dont la bonne gestion peut réduire d'une manière sensible les risques de catastrophes. Il est alors utile que chaque citoyen connaisse les aléas susceptibles de frapper le pays.

I.1.Problématiqueethypothèses de recherche

Les catastrophes naturelles semblent être à la première liste des risques auxquels les Comores font face tous les ans. Toutes les iles restent vulnérables,mais la grande-comore est particulièrement exposée. Une à quatre éruptions volcaniques et d'autres catastrophes naturelles par an, en moyenne .les dégâts occasionnés varient selon leur intensité et le degré de préparation de population cible. Ses dernières années, les Comores ont effectué des efforts considérables en matière de préparation. Mais beaucoup restent à faire. C'est ainsi que l'éducation de la population, la sensibilisation et un bon système d'alerte du public devraient être mis en place.

Néanmoins, ces efforts sont loin d'être comparables à ceux de Madagascar.

Et pourtant, les dégâts causés par ces phénomènes naturels sont encore élevés en termes humains et matériels. Certes, la pauvreté et toutes les facteurs de vulnérabilités (économique, infrastructurelle sociale, niveau d'éducation environnementale...) qui vont avec, expliquent l'importance des dommages. Cependant, l'absence et /ou l'insuffisance d'alertes, l'insuffisance de connaissances de ces fléaux augmente aussi les impacts négatifs.

En ce sens, des programmes d'éducation, de sensibilisation doivent impérativement être mis en place dans tout le pays. Les dispositifs d'alertes existant au niveau national et local sont médiocres et pourtant, dans certaines zones, les catastrophes naturelles font toujours autant de dégâts.

Quelle est ainsi la politique ou stratégie d'éducation, de communication, d'information du public la mieux adaptée au contexte local ? Plus précisément, nous analyseront les programmes de sensibilisation et d'éducation du public ainsi que les outils et moyens mis en oeuvre aux Comores.

Les hypothèses de départ sont les suivantes:

Ø Les programmes d'éducation et de sensibilisation de la population ainsi que le système d'alerte sont efficaces et contribuent à la réduction des risques et vulnérabilité des catastrophes naturelles s'ils tiennent compte du contexte local et adoptent les connaissances et pratiques traditionnelles;

Ø Notre stratégie sera efficace et contribuera à la réduction des dégâts si les communautés locales auxquelles ils s'adressent sont impliquées dès la phase d'élaboration.

Objectifdel'étude

L'objectif est de dégager des programmes d'éducation, de sensibilisation et un système d'alerte efficace adaptés au contexte et aux réalités locales sans négliger les connaissances et pratiques traditionnelles en matière de gestion de catastrophes naturelles.

Les objectifs spécifiques sont les suivants :

Ø Effectuer une analyse de l'existant en matière d'éducation, de sensibilisation et d'alerte précoce du public mit en oeuvre actuellement en union des Comores

Ø vérifier les actions d'assimilation et la compréhension par rapport aux divers messages d'éducation, de sensibilisation, et d'alerte.

Ø Valoriser les pratiques etsavoirstraditionnelsmis en oeuvre par les notables, les chefs religieux et la population menacée face aux catastrophes naturelles

I.2 JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME

Le choix de notre thème se justifie par le fait que l'Union des Comores se situe dans une zone où les risques de catastrophes naturelles sont multiples et de plus en plus importants. « Le pays est exposé à un nombre élevé d'aléas d'origine géophysique, Hydrométéorologique, biologique, Technologique... et ainsi présente une forte vulnérabilité tant environnementale, sociale, physique qu'économique, ce qui entraine un risque important de catastrophe. Par ailleurs, les changements climatiques en cours, ainsi que les mauvaises pratiques de la population(déforestation, extraction de sable), devraient renforcer dans les années à venir les risques de catastrophes aux Comores. Compte tenu de ces éléments contextuels, il apparait urgent de permettre à la population de mieux identifier les aléas auxquels ils peuvent être confrontés, et de l'impliquer davantage au processus de réduction des vulnérabilités, et par conséquent des risques de catastrophe auxquels ils sont exposés »3(*).

Après tant d'années d'intervention de l'État, dans le but de réduire la vulnérabilité de la population à travers différents projets de développement communautaire, les Comores restent encore incapables de faire face seules aux catastrophes naturelles aussi minimes que ce soit. Plusieurs fois, le Croissant-Rouge comorien à jouer un rôle d'auxiliaire de l'État dans ce domaine surtout en matière d'éducation à la réduction des risques de catastrophes afin d'adopter à une culture de résilience face aux risques et à la vulnérabilité de catastrophes.

Notre motivation est de contribuer à rendre capable la population comorienne d'identifier les risques et la vulnérabilité afin d'adopter un comportement approprié pour y faire face. Nous estimons qu'à l'avenir, il est aussi nécessaire de soutenir la population et les acteurs dans le processus de réflexion autour la GR C(gestion des risques de catastrophe).

PRÉSENTATION DE LA ZONE D'ÉTUDE

L'Union des Comores est un archipel constitué de quatre iles d'origine volcanique Mwali, Ndzouani, Ngazidja et Maoré. Cette dernière étant sous administration française, les données fournies dans ce document ne concernent que les 3 premières iles. Situées à l'entrée septentrionale du canal de Mozambique, ces iles sont formées de cônes volcaniques qui surplombent des plaines côtières étroites. Elles couvrent une superficie totale de 2.236 km².

1.2 Situation politique

Dès son indépendance en 1975, les Comores ont connu une situation politique marquée par des coups d'État ou tentatives de coups d'État et un certain nombre de crises majeures qui ont déterminé et/ou conditionné la mise en place du nouveau cadre institutionnel actuel. Ce fut en fait une crise séparatiste née de la sécession de Ndzouani le 03 aout 1997 et une crise institutionnelle consécutive au coup d'État militaire du 30 avril 1999. Depuis décembre 2003 avec la signature d'un accord entre toutes les parties comoriennes, le processus de réconciliation nationale a connu une avancée significative qui a permis le parachèvement de la mise en place de nouvelles institutions constitutionnelles4(*).

1.3 Situation économique

Les données provisoires sur l'activité économique des Comores, entre1999 et 2004 ; indiquent une croissance de 2,2% du PIB en termes réel, croissance soutenue essentiellement par la relance de la demande intérieure notamment l'investissement public et la consommation privée financée en partie par les transfères des fonds privés. Cette faible croissance a entrainé une dégradation du niveau de vie et de l'IDH.

1.4 Situation sociale

Ici nous allons parler du contexte démographique, l'organisation sociale, la santé publique et le service privé comorien.

1.4.1. Contexte démographique

Selon le plan de contingence national pour l'union des Comores, le recensement général de la Population et de l'Habitat (RGPH) de 2003, les Comores comptent 575.660 habitants, dont 296.177 pour Ngazidja ; 243.732 pour Ndzouani et 35.751 pour Mwali. Cette population se caractérise par une progression rapide, sa forte densité sa jeunesse et son inégale répartition

Organisation sociale

L'organisation sociale est très ancrée dans la tradition et très hiérarchisée.

Au sens large du terme, la famille élargie comorienne est la base de l'organisation et du fonctionnement social fondés sur l'esprit de solidarité et entraide.

La notabilité comorienne détient le pouvoir traditionnel qui résulte des pratiques sociales liées à la coutume et à la tradition.

Santé publique

La santé publique comorienne actuelle est de plus en plus médiocre et archaïque. Cela pousse les patients de notre pays d'aller se soigner dans les pays de la région, principalement Madagascar et Tanzanie.

Organisation et accès aux services de santé.

En termes de structures de soins, Aux Comores, on distingue au niveau national un hôpital et des centres hospitaliers régionaux (CHR).

Au niveau périphérique, on compte l7 districts sanitaires (7 en Grande Comore, 7 à Anjouan et 3 à Mohéli). Ces derniers sont couverts par deux Centres médicaux chirurgicaux (CMC) à Ndzouani et Ngazidja. On dénombre trois Centres médicaux urbains (CMU) par ile. À cela, il faut ajouter le dispensaire de santé des Armées et celui du CARITAS de la Mission Catholique.

Secteur privé :

Aux Comores, le secteur privé est encours de croissance. Pourtant, il n'est pas encore structuré et bien organisé.

Infrastructures

Les infrastructures comoriennes ne répondent pas aux normes mondiales. Elles sont de typestrès anciens datant dela colonisation.

L'énergie

Le secteur de l'énergie se caractérise par : une production électrique essentiellement à base thermique diésel avec une centrale principale de production dans chaque ile avec une puissance globale installée de 12 MW et une production annuelle brute de 40 MWH. Ce central est vieilli de plus de 30 ans et il a un cout d'entretien considérablement élevé.

Infrastructures routières

Les infrastructures routières (national et régional) sont formées de 665 km de routes goudronnées et de 184 km de routes secondaires et pistes en terre battue. Ce réseau routier est dégradé. On constate également un entretien anarchique et non uniforme avec une largeur trop réduite. Ces routes en terres restent non praticables pendant de longues périodes de l'année.

Infrastructures portuaires

Les Comores disposent d'un port international, situé à Mutsamudu, Anjouan. Par contre, Mohéli et la Grande Comore ont chacune d'un port pouvant accoster des navires de petite taille ou des boutres.

Les transports inter-île et régional sont assuré par des boutres, vedettes et des petits bateaux du secteur privé. Il est le moyen de transport le plus utilisé pour les tragiques inter-îles.

Infrastructures aéroportuaires

Les Comores disposent d'un Aéroport international dénommé « Moroni Prince Saïd Ibrahim », sis à Hahaya à 21 km au nord de Moroni qui est accessible par une seule route à deux voies. Il est le seul qui assure les liaisons régionales et internationales. Les aéroports régionaux d'Anjouan et de Mohéli assurent à leurs tous les trafics inter-iles.

Carte 1 : Les Comores dans l'Océan Indien

Carte 2 : Carte des Comores

Source : http://www.beit-salam.km/

Pour justifier le choix de notre thème, nous aborderons dans ce projetles généralités des différents aléas menaçant la population.

La liste des principaux aléas aux Comores

Aléas

Fréquence d'occurrence

Intensité probable

Etendue du phénomène

Eruption volcanique

Décennale

très forte

-Nyoumakélé et Sima à Anjouan

-Toute l'ile de Mohéli

-Nord et Nord-est de la Grande-comore

Cyclones et tempêtes

Décennale

Forte

Nationale-ensemble des îles

Inondations

1 fois par an

Forte

National-ensemble des zones côtières

Tsunami

Centennale

Forte

Locale localisation sur les îles

Feux de brousse

Mensuelle

Moyenne

Locale localisation sur les îles

Sécheresse

Annuelle

moyenne

Régionale localisation sur les îles

Source : Agence Nationale de l'Aviation Civile et de la Météorologie (ANACM)

Parmi les aléas qui menacent notre pays,Il s'agit du volcan Karthala, les tremblements de terre, les tsunamis, les cyclones, les inondations et les incendies.

Les conséquences néfastes des catastrophes naturelles suffisent à nous convaincre de travailler sur ce domaine.

I.2.1 Le Volcan du Karthala

L'archipel des Comores est formé de quatre iles volcaniques. L'ile de la Grande-Comore est un site volcanique important. Elle est constituée de deux volcans : le massif de la Grille, et le massif du Karthala qui est encore actif. L'étude de risques volcaniques montre que la plus grande partie de l'ile est exposée à des éruptions volcaniques.6(*)

A titre de rappel, L'éruption volcanique résulte d'une remontée en surface de magma profond dont la température est voisine de 1000°C. Ces éruptions peuvent s'accompagner de gaz, de projections de pierres, de laves, de bombes et cendres volcaniques.

Mais ses manifestations peuvent différer d'une éruption à une autre.

Le droit à l'information est indispensable pour que chaque citoyen prenne conscience des dangers volcaniques qui nous menacent, ainsi que les consignes de comportement à adopter en cas d'une éruption du Karthala.

Les conséquences négatives du volcan Karthala restent l'une des circonstances qui nous motivent à travailler sur les dangers des catastrophes naturelles aux Comores.

I.1.2.1 Conséquences négatives des éruptions volcaniques

Source :

Les éruptions volcaniques du Karthala deviennent de plus en plus menaçantes pour la population, l'économie et l'environnement. Elles provoquent des coulées de lavedurant son passage.Elles détruisent les cultures et plantes de plusieurs hectares. Les éruptions volcaniques démolissent les routes et les maisons. Ellesprojettent de gros cailloux, émissions de gaz etdes poussières toxiques.

Ce là provoque des dommages à notre santé comme les insuffisances respiratoires, Accidents de circulation et elles rendentl'eau de citerne impropre à la consommation.Parmi les conséquences des éruptions volcaniques, on constate des mouvements sismiques (secousses), des pertes humaines et d'animaux. Les dégâts causés à l'environnement sont importants.

Il serait insensé de parler des conséquences sans évoquer les mesures à prendre avant les éruptions volcanique.

Mesures à prendre avant les éruptions volcaniques

Toutes les catastrophes naturelles ne sont pas traitées de la même manière. Chacune d'elles possède quelques particularités.

Avant l'éruption volcanique:

La populationdoit prendre connaissance des dangers du volcan et faire des exercices de simulation.

Il est en plus nécessaire de connaitre les évolutions de l'éruption volcanique régulièrement au niveau de l'Observatoire volcanique du Karthala(OVK) et de maitriser le système d'alerte déclenché par les autorités.

En suite, il est très utile de mettre dans un sac ou carton un « kit de survie » contenant les masquesanti poussière et protège-yeux.

Une radio, des piles, une lampe torchepourraient y faire partie afin de suivre les consignes des autorités. Un stock d'eau et d'aliments de quantité consommable pour au moins 3 jours est sollicité.

Les emballages pour protéger les appareils électroniques devraientstocker. Nous suggérons également que les biens (argent, bijoux, Médicaments...)doivent impérativementêtre inclus dans ce kit. Bien que les Comores consomment de l'eau de citerne, les chefs de famille ou les autorités locales de couvrir les citernes.

Sur ce, on se demande les conduites à tenir au moment de l'éruption volcanique quelque soit l'endroit qu'on se trouve.

Pendant l'éruption volcanique

Nous conseillons la population de rester calme et attentif afin d'éviter une scène de panique.

Il est important d'écouter la radio et suivre les informations à la télévision pour éviter les désinformations.

Dès que les autorités annoncent l'éruption, nous vous prions de rester à la maison ou au bureau.

Il faut s'abriter et éviter de ne pas utiliser le téléphone sauf en cas d'urgence.

Il est interdit d'évacuer la population sans ordre des autorités de la sécurité civile.

En cas de consigne des autorités, il est recommandé d'évacuer d'abord les personnes vulnérables(les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les handicapés)

Si possible, rester dans un endroit sûr pour écouter les consignes de sécurité à la radio. Après l'éruption, la population doit se conformer aux règles d'ethniques.

Conduite à tenir après l'éruption volcanique

Le premier geste à faire en tant que chef de famille, nettoyer les toits et les citernes pour ne pas boire de l'eau impropre. (Voir à l'annexe 1)

L'ensemble des acteurs a le devoir d'aider les déplacés à retourner dans leurs localités dans les meilleures conditions.

En plus, il fallait réhabiliter les habitations si nécessaire en fonction des moyens disponibles mis en oeuvres.

En fin,l'apport des aides aux sinistrés est une action sacrée recommandée par la religion musulmane et les notables. Cela nous facilite la tache car il compose la solidarité des citoyens.

Le volcan n'est pas le seul aléa naturel qui menace notre pays. On trouve également les tremblements de terre.

I.2 Les Tremblements de Terre

Les tremblements de terre font partie des catastrophes d'origine géologique. Ils sont souvent ressentis au niveau de l'archipel des Comores surtoutà la Grande-Comore où ils sont liés à l'activité du volcan.

1.2.1 Conséquences d'un Tremblement de terre

Parmi les conséquences possibles après un tremblement de terre, on peut constater un déplacement de la population du à la panique. Les infrastructures sont quasi- détruites tels que les routes, les maisons, des coupures des installations électriques et des destructions des ponts ...

Tremblement de terre aux Comores en 2005

Dans un tremblement de terre,les pertes matérielles et humaines sont importantes. On peut déplorer un nombre élevé de blessés.

Pour réduire l'impact d'un séisme dans les zones considérées à risque, la population doit prendre connaissance des instructions des autorités compétentes.

Pour réduire le risque et vulnérabilité de la population face au tremblement de terre, plusieurs actions doivent êtremenées avant, pendant et après le tremblement de terre.

Avant le tremblement de terre, en temps usuel :

La construction des maisons parasismiques est souvent recommandée par les autorités nationales qu'internationale.

Si nécessaire, repérer les endroits de coupure de l'eau et de l'électricité pour que chacun des occupants de la maison puisse y accéder.

Pendant le tremblement de terre

Les mesures à prendre dépendent de l'endroit où l'on se trouve.

Si on se trouve à l'intérieur de la maison, il faut se mettre près d'un mur ou se mettre en boule sous des meubles solides.

Tout le monde doit s'éloigner des fenêtres et/ou se mettre au coin d'un mur. Si possible protéger la tête avec les bras et ne pas allumer des flammes.

Même si votre maison n'est pas détruite, n'oublie pas dedébrancher les appareils électriques.

Si on se trouve à l'extérieur de la maison, il faut s'abstenir de rester sous des fils électriques ou sous des choses qui peuvent s'effondrer (ponts, grosses pierres, toitures, etc.).

Il faut toujours avoir l'habitude de protéger la tête avec les bras.

Si vous vous trouvez dans une voitureIl faut s'arrêter et y attendre la fin des secousses.

Mesures à prendre après le tremblement de terre

Après les premières secousses, la population est conviée àse méfier des répliques, à 'informer des médias surtout la radio et de s'éloigner des zones côtières pour échapper aux raz-de-marée ou tsunamis.

On doit toujours repérer les fils électriques endommagés afin de s'y éloigner.

Ne trainer pas d'amener les blessés en toute sécurité aux centres de santé et Hôpitaux les plus proches.

L'apport de l'aide aux sinistrés et l'évaluation des dégâts, les risques et les dangers sont des étapes importantes.

La population touchée doit toujours informer les autorités surtout le COSEP leurs situations.

Le tsunami

Le tsunami du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien a commis plusieurs dégâts et des milliers de centaines de victimes dans certains pays d'Asie du Sud-est, d'Afrique de l'Est et des iles de l'Océan Indien.

Aux Comores, ce Tsunami a été ressenti sous forme de montée et descente spectaculaire des eaux de la mer, c'est la raison pour laquelle les dégâts étaient moins nombreux.

Conséquences négatives d'un tsunami

Les conséquences d'un tsunami dépendent de plusieurs facteurs. D'une part, on trouve le lieu de formation par rapport aux côtes et d'autre part, de l'intensité du séisme.

Si on se trouve dans un endroit éloigné, les conséquences sont moins nombreuses.

Au contraire, lorsque le lieu de formation est proche, les conséquences sont très désastreuses.


Les conséquences possibles Tsunami sont entre autresla destruction des maisons, des digues, des routes, causent des dégâts matériels, des pertes des cultures sur les côtes, d'animaux, de vies humaines ainsi que des propagations des maladies diarrhéiques (choléra, typhoïde), paludisme.

Lecyclone

« Un cyclone se manifeste par des vents et des pluies extrêmement violents. Souvent, il cause des pertes matérielles et humaines très importantes ».

Formation d'un cyclone aux Comores (image ANACM)

Lescyclonessontdessystèmesdeventsenrotation. Ilsnaissentaudessusdeseaux chaudes tropicales. Ces systèmes se déplacent à une vitesse comprise entre 10 à 30 km/h.

Ils sontparmilescatastrophesdévastatricesquisontàl'origined'unbilanhumain,économique et environnemental très lourd.

Pour diminuer ces risques cycloniques, des mesures collectives et individuelles sont à prendre avant, pendant et après le passage de cyclones d'où le choix de notre Thème.

Les Conséquences négatives d'un cyclone

« Lesperturbationscycloniquess'accompagnent souventdeventsforts,deprécipitationsviolentes et parfois d'une élévation du niveau de la mer appelée tempête de marée ».

Les cyclonespeuvent provoquer d'une manière d'autre une tombée des arbres, une destruction des maisons et des routes

Des blessés et des pertes humaines sont considérables.

Ce la, engendra un manque de stock alimentaire, d'eau potable et provoquedes inondations causées par de pluies torrentielles.

Selon le BNGRC, les cyclones peuvent provoquer des inondations des pluies liées à l'élévation du niveau de la mer et des pertes agricoles.

Les Inondations

Aucoursdecesdernièresdécennies,l'archipeldesComoressubitlesconséquencesdes inondations.Cesdernièressontengendréespardespluiestorrentielles.Maiscertainesrégions côtières des iles sont régulièrement inondées par la montée de marée liée au passage des cyclones ou des tsunamis

Source :

L'inondation est un envahissement d'une région par des eaux de pluie ou de la mer.

Conséquences négatives des inondations

Lesinondationsontdesconséquences graves et dévastatrices.

Elles entrainent des, déplacements de la population, dommagesmatériels et d'infrastructure.

Elles engendrent de manque d'eau potable,pertes agricoles et fontapparaitredesmaladies (choléra,typhoïde, paludisme) et des morts et des blessés.

Notre souci est de faire comprendre à la population les conduites à tenir avant, pendant et après la survenance d'une catastrophe.

Les Incendies

On distingue deux sortes d'incendies : les incendies de forêt(feux de brousse) et les incendiesdomestiques.SeulescesdernièressontfréquentesauxComores.Ellessontduesnon seulement au non-respectdes normes de construction,mais aussi à l'imprudence des habitants.

Danslaplupartdescas,cesincendiescausentdesdégâtsconsidérablesdanslamesure où le pays ne dispose pas jusqu'à maintenant des services pompiers.

Causes des incendies

Les causes possibles de ces incendies sont nombreuses. Il s'agit d'une mauvaise utilisation des bougies allumées, des lampes à pétrole lampant, des mosquitos. Ce risque est dû par le fait que beaucoup de foyers ne sont pas électrifiés.

La négligence de la population abandonnant les feux, les mégots de cigarettes et un mauvais emplacement des réchauds (foyers).

Un mauvais stockage des produits inflammables (pétrole, essence, gaz, alcool, des lampes électriques) près des rideaux peut provoquer immédiatement le feu.

Conséquences négatives des incendies

Les incendies domestiques entrainentsouvent des dommages matériels (maison, meubles, télévision, radio, congélateur, vêtements...), blessures, des brulures, des morts.

Les pertes des produits alimentaires, les pollutions des milieux environnementaux et risques d'insécurité alimentaire seront enregistrées. Toutes ses conséquences nous incitent à mettre en oeuvre notre stratégie de réduire les risques et vulnérabilités de la population face aux catastrophes naturelles.

La liste des principaux aléas aux Comores

Aléas

Fréquence d'occurrence

Intensité probable

Etendue du phénomène

Eruption volcanique

Décennale

très forte

-Nyoumakélé et Sima à Anjouan

-Toute l'ile de Mohéli

-Nord et Nord-est de la Grande-comore

Cyclones et tempêtes

Décennale

Forte

Nationale-ensemble des îles

Inondations

1 fois par an

Forte

National-ensemble des zones cotières

Tsunami

Centennale

Forte

Locale localisation sur les îles

Feux de brousse

Mensuelle

Moyenne

Locale localisation sur les îles

Sécheresse

Annuelle

moyenne

Régionale localisation sur les îles

Source : Agence Nationale de l'Aviation Civile et de la Météorologie (ANACM)

Ici, nous avons pris l'initiative de lister les principaux aléas qui menacent les Comores avec leur fréquences tout en indiquent les localités cibles.

L'intensité de ces aléas est dit forte ou très forte

Choix de la zone d'étude

« L'Union des Comores se trouve dans une zone où les risques de catastrophes naturelles sont multiples et de plus en plus tragiques.

Le pays s'expose à un nombre élevé d'aléas d'origine Hydrométéorologique, géophysique, biologique, Technologique entre autres. L'union des Comores présente une forte vulnérabilité tant sociale, environnementale, physique et économique. Cela entraine un risque important de catastrophe. Par ailleurs, les changements climatiques en cours, ainsi que les mauvaises pratiques de la population (déforestation, extraction de sable), devraient renforcer dans les années à venir les dangers de catastrophes aux Comores.

Compte tenu de ces principes contextuels, il apparait urgent de permettre à la population de mieux identifier les aléas auxquels elle peut être confrontée afin de s'impliquer davantage au processus de réduction des vulnérabilités des risques de catastrophes auxquels elle est exposée.

Après tant d'années d'effort, dans le but de réduire la vulnérabilité de la population, et à travers différents projets, aujourd'hui le Croissant-Rouge comorien continue à jouer son rôle d'auxiliaire du pouvoir public dans le domaine humanitaire en accompagnant les efforts de l'Étatcomorien en matière d'éducation à la réduction des risques de catastrophes et à une culture de résilience face à la vulnérabilité et aux risques de catastrophes ».7(*)

Les contraintes et les défis majeurs

Malgré les acquis notés dans le domaine de la mise en place d'un cadre national de gestion de risques de catastrophe et du développement Durable, l'Union des Comores continue de se heurter à de nombreuses contraintes persistantes pour une mise en oeuvre effective des engagements ratifiés au niveau international. De ces obstacles de mise en oeuvre se dégagent des défis que le pays doit nécessairement relever.

Ici, nous allons énumérer dans le tableau ci dessous la liste des contraintes et défis à relever.

Les contraintes et les défis à relever du cadre national pour le développement durable

Niveau

Contraintes majeurs

Défis à relever

Institutionnel

-La faiblesse de communication et d'échange d'information entre les institutions nationales et insulaires en charge de l'environnement ;

- Le manque de suivi de la mise en oeuvre des recommandations issues des conventions internationales ;

-L'insuffisance de ressources humaines (spécialisées) et financières dans les institutions chargées de la mise en oeuvre des conventions ;

- L'accès limité aux nouvelles Technologies d'Information et de Communication (TIC) pour les institutions concernées par la gestion du Développement durable ;

-L'insuffisance des capacités techniques des associations et ONGs impliquées dans des actions de développement durable (changement climatique, désertification, restauration et conservation du sol, gestion côtière, gestion de déchets ...).

la mise en place d'un organe de coordination multisectorielle pour le Développement durable ;

Politique et Stratégique

-La non révision des documents stratégiques nationaux pour une prise en compte du contexte actuel notamment les défis émergents (hormis le SCRP) ;

- L'absence de document de planification dans certains secteurs et sous secteurs du Développement Durable (Energie, Transport, Industrie, Aménagement du territoire).

-La révision systématique des documents stratégiques relatifs à la gestion du Développement Durable ;

-L'opérationnalisation du fonds pour la gestion de l'environnement 

-La finalisation et l'opérationnalisation d'une Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD).

Juridique

-L'absence de systématisation de la révision des textes réglementaires pour constituer un cadre juridique approprié de mise en oeuvre des conventions ratifiées par le pays ;

-le manque de nombreux textes d'application de la loi cadre relative à l'Environnement.

La favorisation d'un environnement d'application effective des textes réglementaires existants

Source 

I.4 LES CONCEPTS CLES

GÉNÉRALITÉS SUR LA GRC

Depuis quelques années, la notion de la gestion des risques et des catastrophes fait partie des préoccupations de nombreux pays. À cet effet, beaucoup d'expertsprésentent une définition selon leur vision.

La Gestion des Risques et des Catastrophes sontdéfinies comme une approchede la gestion des catastrophes sous l'angle du développement, qui met l'accent sur lesconditions sous-jacentes des risques qui conduisent à de fréquentes catastrophes. Le butest d'augmenter la capacité à gérer efficacement et à réduire les risques et donc lafréquence et l'ampleur des catastrophes.Cette définition rejoint la vision de tous lesacteurs en matière de la GRC.

Dans ce projet, ce concept est primordial, car il constitue la base même de notre stratégie « bonne gestion de risques de catastrophes ». Pour bien situer notre thème par rapport à ce concept, nous sommes intéressés d'exposer les objectifs de la GRC.

Les objectifs de la GRCsont:

ü De réduire le plus possible les impacts négatifs des catastrophes et de ses effets récurrents, en tenant compte des risques et de la vulnérabilité de la population

ü `d'assurer une rapide assistance et la survie de la population affectée par les urgences

ü De rétablir le plus vite possible les services essentiels

ü De réparer les dégâts des infrastructures

ü D'évaluer et mettre en place des objectifs (programmes) tenant compte d'un développement durable qui doit réduire les vulnérabilités aux catastrophes futures

ü De ramener l'environnement à son état d'avant le désastre et de la rendre meilleure.

Nous sommes convaincus qu'une bonne compréhension et gestion de GRC reste notre cheval de bataille dans ce projet.

Adaptation

« L'ajustement dans les systèmes naturels ou humains en réponse à des changements climatiques actuels ou attendus, ou à leurs effets, qui atténue les dommages ou en valorise les bénéfices »8(*).

Ce concept tient compte des préoccupations sur les changements climatiques et provient du secrétariat de la Convention Cadredes Nations Unies sur les changements climatiques(UNFCCC). Le concept plus large de l'adaptations'applique également aux facteurs non climatiques telsque l'érosion du sol ou de sa surface. Nous pouvons accepter que l'adaptation puissese produire en mode autonome à traversl'évolution du marché, ou par suite d'une adaptationintentionnelle des politiques et des plans. « Denombreuses mesures de prévention des catastrophespeuvent contribuer directement à une meilleureadaptation »9(*).

Aléa

« Un phénomène dangereux, une substance,activité humaine ou condition pouvant causerdes pertes de vies humaines, des blessuresou d'autres effets sur la santé, des dommagesaux biens, des pertes de moyens desubsistance et des services, des perturbationssocioéconomiques, ou des dommages àl'environnement »10(*).

Cette définition nous montre les dangers en ce qui concerne lapréoccupation de réduction des risques de catastropheindiquée dans la note 3 du Cadre de Hyogo.

Ce qui intéresse notrethème c'est que cette définition nous montre l'importance des risques d'origine naturelle, l'environnemental et technologique.

À notre avis, ces risques qui proviennentde diversescaractéristiques sont de naturemétéorologique, géologique,hydrologique, océanique, biologiques, technologiques peuvent être maitrisé en adoptant des comportements appropriés.

Parfoisces risques peuvent être en combinaison et/ ou favorisé par des activités humaines. On peut aussi dire aussi qu'ilexiste plusieurs types d'aléas :

Ø Aléas géologiquesqui proviennent des processus internes d'origine tectonique, de la terre. Ex-les tremblements de terre, les failles géologiques, les tsunamis, volcan, les glissements de terrain, éboulements, chutes de pierres ou avalanches, effondrements de surface, sols gonflants et coulées de boue.

Aléa socio-naturelqui est amplifié par l'activité humaine. Certains risques au-delà de leur probabilité naturelle l'homme accélèrent sa fréquence. (Exemple: déboisement du foret, le feu de brousse et la pollution).

Ces aléas peuvent être évités en adoptant une réduction et gestion rationnelle des ressources environnementales.

Aléas hydrométéorologiques : ils'agit des cyclones tropicaux connussous le nom de typhons et ouragans, les orages, lestempêtes de grêle, les tornades, les blizzards, les forteschutes de neige, les avalanches, les ondes de tempêtescôtières, les inondations, la sècheresse, les vagues de chaleur et defroid.

Ils peuventaussi être un facteur dans d'autres risques, lesglissements de terrain, les incendies, les invasions decriquets pèlerins, les épidémies, la dispersion de substances toxiques et d'une éruptionvolcanique.

Alerte rapide

« Ensemble des capacités nécessaires pour produire et diffuser en temps opportunet utile des bulletins d'alerte permettantà des individus, des communautés et des organisations menacées par un danger, de se préparer et d'agir de façon appropriée en temps utile pour réduire le risque de dommage ou de perte »11(*).

Par rapport à notre thème, elle constitue le troisième élément de notre stratégie. En ce sens, si l'alerte est déclenchée au moment opportun, on pourrait épargner plusieurs vies menacées par les catastrophes naturelles.

À notre égard, le système d'alerte est un facteur nécessaire pour assurer une réponse efficace aux avertissements afin d'inclure toutes les étapes allant de la détection des dangers jusqu'à la réponse mise en place au niveau communautaire.

Capacité

« Combinaison de toutes les forces et de tous les moyens disponibles au sein d'une communauté, d'une société ou d'une organisation qui peuvent être utilisées pour atteindre des objectifs fixés »12(*).

La capacité constitue lesinfrastructures, les moyens matériels, les institutions,les moyens humains (la connaissance humaine, les compétences et lesattributs tels que les relations sociales, le leadeurshipet le management) à faire face. La capacité peut également avoirle sens d'aptitude.13(*)

On peut aussi dire que la capacité d'évaluation est unterme pour le processus par lequel la capacité d'ungroupe ou communauté est passée en revue par rapport à des objectifssouhaités, et dont les lacunes sont identifiées pour desactions futures.

Capacité à réagir

« La capacité des personnes, des organisations et des systèmes, en utilisant les compétences et les ressources disponibles, à faire face et à gérer des conditions difficiles, des situations d'urgence ou de catastrophes »14(*).

Cette capacité aexigé de continuerla sensibilisation, bonne gestion des ressources aussi bien en temps normal que durant les crises. Dans notre travail, elle permet encore de faire face et contribuer à la réduction des risques de catastrophe.

Catastrophe

« Une catastrophe est un évènement malheureux d'origine naturelle ou technologique, soudain ou non, qui peut avoir des effets imprévisibles de grande ampleur sur l'environnement, les établissements humains et la santé.

Elle se définit également comme une rupture grave du fonctionnement d'une communauté ou d'un système impliquant d'importants impacts et pertes en vies humaines, matérielles, économiques ou environnementales que la communauté ou le système affecté ne peut surmonter avec ses seules ressources »15(*).

Les catastrophes sont le résultat d'une combinaison entrel'exposition à un danger,vulnérabilitéet l'insuffisance des capacités visant à diminuer ou à faire face aux éventuels effets négatifs. Les catastrophes peuventengendrer des morts, des blessures et maladies.

On peut constater également d'autres effetsnégatifs sur le plan physique, mental et le bienêtre social.On peut constater en plus, que lors du passage d'une catastrophe, des dommages tragiques liés à la propriété, à la destructiondes biens et des bouleversementssocioéconomiques et une dégradation del'environnement.

Donc, une catastrophe est un mal dont nous devrons le débarrasser coute que coute.

Changement climatique

« Le Groupe d'experts intergouvernementalsur l'évolution du climat (GIEC) définit le changement climatique comme : «un changement dans l'état du climat, qui peut être identifié (par exemple en utilisant des tests statistiques) par des changements dans la moyenne et/ou la variabilité de ses propriétés, et qui persiste pendant une période prolongée, généralement pendant des décennies, voire plus. Le changement climatique peut être dû à des processus internes naturels ou à des forçages externes, ou à des changements anthropiques persistants de la composition de l'atmosphère ou dans l'utilisation des terres ».16(*)

La Convention Cadre des Nations Uniessur les changements climatiques (CCNUCC) définit le changement climatique «comme un changement de climat qui est attribué directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l'atmosphère mondiale et qui est, en plus dela variabilité naturelle du climat, observé surdes périodes comparables.»17(*)

En ce qui concerne notre thème cette définition peut êtreadaptée en fonction de notre contexte. Celle dela CCNUCC est la définition la plus restreinte, car elle exclut les changements climatiques imputables à des causes naturelles.

La définition du GIEC peut être commentée pour des renseignementsrépanduscomme « Un changement dans le climat qui persiste pendant des décennies ou plus, résultant soit de causes naturelles, soit de l'activité humaine ». Cette dernière nous faitsavoir que l'homme contribue activement aux changements climatiques et nous devons changer nos comportements.

EDUCATION

Selon Emile DURKHEIM « l'éducation est l'action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l'enfant un certain nombre d'états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné »

Selon les théoriciens comme T.W.Schultz et G Becker17(*)« l'éducation est un paramètre qui définit la mesure, le poids et l'importance de la ressource humaine dans le processus de production »

Selon l'Encyclopédie Hachette18(*)l'éducation se définit comme « l'action de développer les facultés morales, physique et intellectuels, et comme une connaissance et pratique d'usages (politesse, bonnes manières) de la société, enfin, comme une action de développer une faculté particulière de l'être humain »

Pour l'Etat malgache, l'éducation est définit par la loi 94-03319(*) du 13 mars 1995 portant sur l'orientation générale du système d'éducation et de la formation à Madagascar qui stipule dans son article premier que l'éducation est un droit reconnu à toute personne : enfants, adolescents et adultes. L'article 22 formule sa définition de la manière suivante: « les besoinsd'apprentissage fondamentaux des enfants, des adolescents, et des adultes sont variés, et ilconvient pour les satisfaire de recourir à des systèmes de formation diversifiés : commel'enseignement ou l'éducation formelle».20(*)

Par rapport à notre thème, l'éducation constitue l'élément principal de notre stratégie. Elle est le fondement de toutes sociétés depuis des générations.

Nous affirmons que la société comorienne est construite sur les traditions et la religion musulmane. Ces dernières se fondent sur «  l'universalité de l'éducation ».

En ce sens, notre stratégie s'avère une réussite par le faite que tous lesenfants et adultes de toutes catégories d'âges accepteront la formation même si on compte un nombre important des comoriens sont analphabètes.

Évaluation des risques

C'est une méthodologie qui a pour but de déterminer l'origine et l'ampleur des risques à travers une étudeappelée « risques potentiels » afin d'évaluation les conditions existantes de la vulnérabilité qui pourrait affecter la population et son environnement..

Cette évaluation inclutun examen des spécificités techniques de localisation desdangers (leur intensité, leurfréquence et leur probabilité).

Cette analyse peut toucher l'exposition, la vulnérabilité sociale, les dimensionsphysiques, économiques et environnementales.

Nous pensons que cette étude d'évaluation est efficace, car avant toutes interventions, il faut évaluer des capacitésles réponses alternatives primordiales et les scénarios de risques probables. Cettesérie d'activités est parfois connue comme un processusd'analyse des risques.

Gestion des mesures d'urgence

C'est la manière de gérer des ressources et desresponsabilités afin de traiter toutes les formesde l'urgence surtout en matière de préparation, d'intervention et les premières réactions vers le redressement.

Une situation de crise ou d'urgencenécessite une action urgente.

L'importance des mesures d'urgence permet d'empêcher la survenance d'unévènement vers la catastrophe. La gestion des mesures d'urgence repose sur les plans, les structures et les dispositions établis pour engager les actions normales de tous les acteurs en GRC d'une manière globale et coordonnée afin de répondre aux besoins d'urgence de la population.

La « gestion des catastrophes » est parfois utilisée à la place de « gestion des urgences » constitue, à notre avis, sont des notions que tout le monde doit maitriser.

Gestion des risques de catastrophe

« Processus de recours systématique aux directives, compétences opérationnelles, capacités et organisation administrative pour mettre en oeuvre les politiques, stratégies et capacités de réponse appropriées en vue d'atténuer l'impact des aléas naturels et risques de catastrophes environnementales et technologiques qui leur sont liées »21(*).

Ce terme traite lesinterrogations particulières des risques de catastrophes qui sont évoqués dans ce projet.

La gestion des risques de catastrophes a pourobjectifd'empêcher, d'atténuer voir même de transférer les conséquences néfastes des risques par le moyende plusieurs actions (prévention, d'atténuation et de préparation).

Réduire le risque de catastrophes

La réduction du risque de catastrophes comprend plusieurs formes :

· Réduction de catastrophe : ensemble desmesures prises pour réduire les effets néfastes des dangers naturels (exemple, la plantation de palétuviers pour réduire le risque que présentent les raz de marée ou la sensibilisation aux dangers naturels par le biais de projets d'éducation qui est notre stratégie).

· Alerte précoce : La communication d'informations dans les temps permettant aux personnes de prendre des mesures pour réduire l'impact des dangers. L'alerte précoce concerne généralement plusieurs dangers et nécessite une véritable appropriation et participation des communautés et autrepartieconcernée, comme l'accès à l'information par les personnes locales concernant l'approche d'un typhon ou d'une tempête tropicale.

· Préparation aux catastrophes : Mesures aidant à assurer une intervention en «première ligne» dans les temps et efficace soutenue par les capacités régionales et nationales, des volontaires et des branches des Sociétés nationales, comme les équipes d'action communautaire aidées par la planification d'urgence de la Société nationale et les équipes d'intervention régionale et/ou internationale.

· Rétablissement : Décisions prises et actions posées après une catastrophe en vue de rétablir ou d'améliorer les conditions de vie de la communauté affectée préalables à la catastrophe, tout en favorisant les ajustements nécessaires à la réduction des risques de catastrophes, comme l'évaluation des niveaux de risque à venir lors de la planification de projets de logement à la suite d'une catastrophe.

· Soutien à la subsistance : Projets renforçant ou diversifiant les moyens de subsistance qui permettent aux individus et aux foyers de développer des stratégies pour réduire les risques, par exemple, le jardinage peut améliorer la nutrition et accroitre les réserves pour les périodes de sècheresse.22(*)

La réponse

« La réponse est la fourniture de services d'urgence et de l'assistance publique pendant ou immédiatement après une catastrophe afin de sauver des vies, de réduire les impacts sur la santé, d'assurer la sécurité du public et de répondre aux besoins essentiels de subsistance des personnes touchées »23(*)

Une bonne réponse est le résultat d'une bonne gestion de risques qui est l'objet de notre travail.

Nous pensons que les Comores n'ont pas encore la capacité de se constituer une bonne réponse. La population et les autorités se réfugient dans le fatalisme de « tout ce qui arrive est la volonté de Dieu ». Donc, une éducation de la population à se préparer à une réponse sera meilleure pour tout le monde.

Tremblement de terre.

« Le tremblement de terre se manifeste en surface par des secousses plus ou moins violentes, soudaines, imprévisibles et localisées. Elles sont dues à la rupture des roches en profondeur. Ces secousses peuvent être détectées par un appareil appelé sismographe qui est un outil de surveillance permettant d'avoir des informations sur les séismes.

Le tremblement de terre provient de la rupture de roches en profondeur dans un endroit appelé «foyer». Ces secousses sont ressenties à la surface de la Terre dans un endroit appelé «épicentre». C'est l'endroit où l'intensité du séisme est la plus importante.

Les secousses qui atteignent la surface de la Terre déplacent tous les objets. Par conséquent, elles peuvent provoquer des :


· Destructions des infrastructures : maisons, ponts, routes, ports, aéroports, etc.... ;


· Pertes humaines, animales et matérielles ;


· Raz de marées (tsunamis) dans le cas d'un séisme sous-marin.

Le séisme se forme à l'intérieur de la Terre en un point appelé foyer. Les secousses se manifestent à la surface de la Terre en un point appelé épicentre. Souvent, ils provoquent des pertes humaines, matérielles et environnementales très importantes »24(*).

Le tsunami ou raz-de-marée

« Le tsunami ou raz-de-marée est une vague ou une série de vagues pouvant atteindre 30 mètres de hauteur et qui se propagent vers les côtes. Ce phénomène engendre des vagues meurtrières et destructrices.

Le tsunami se forme à la surface de l'océan. Il peut être dû à :


·Un séisme sous-marin, une éruption volcanique sous-marine, un glissement de terrain sous-marin, des chutes de météorites dans l'océan.

Les vagues ralentissent dans les zones peu profondes des côtes, et prennent rapidement de la hauteur. L'eau de mer peut pénétrer à plusieurs kilomètres à l'intérieur des terres »25(*).

Il est à noter que, avant l'arrivée de la première vague, le tsunami peut provoquer le retrait de la mer près de la côte découvrant les fonds sous-marins.

« Certains tsunamis peuvent être extrêmement violents et destructeurs.Toutes les infrastructures (maisons, digues, routes), toutes les plantes et cultures peuvent sedétruire. Ce dégât n'épargne pas d'enregistrer des pertes d'animaux et humains.« (Exemple le tsunami de 2004 en Indonésie) ».

Vulnérabilité

« L'ensemble de caractéristiques et circonstances d'une communauté ou d'un système qui le rendentsusceptible de subir les effets d'un danger.

Il existe de nombreux aspects de lavulnérabilité, découlant de divers facteurs physiques,sociaux, économiques et environnementaux ».

Il peut s'agir de la mauvaise conceptionet construction de bâtiments, de l'insuffisance de laprotection de l'actif, du manque d'information dupublic et de sa sensibilisation, de la reconnaissanceofficielle de limiter les risques et des mesures depréparation, ou du mépris de sage gestion del'environnement.

La vulnérabilité varie sensiblementau sein d'une communauté et dans le temps et suivant la position géographique.

Volcan

« Le volcan est le résultat d'une ouverture terrestre ou marine permettant aux matériaux profonds chauds (magma) d'apparaitre en surface. Ce phénomène s'appelle éruption volcanique ». Les éruptions volcaniques engendrent des laves, des gaz, des cendres, des bombes volcaniques, des blocs de pierre...

Le volcan Karthala comme tous autres volcans présentent deux périodes. Une période de repos, lorsqu'on n'observe aucune activité volcanique quelconque et une période éruptive lors qu'on constate de signe de coulée de lave, de la fumée, ou de la cendre....

Le volcan est la principale menace de notre pays surtout en grande-Comores où le Karthala menace la quasi-totalité de la population. Dans notre projet de thèse, cet aléa a Prit une place importante dans toutes les phases de GRC.

Nous pouvons dire avec certitude que la maitrise du volcan Karthala nous réduira considérablement les risques et vulnérabilités qui pèsent sur notre population.

I.3 LA METHODOLOGIE

Méthodologiedelarecherche

L'étymologie grecque du mot méthode signifie chemin : celui, tracé à l'avance, qui conduit à un résultat. La méthode se rapporte à la meilleure façon de conduire un raisonnement, ou un programme de recherche. Elle est une type de cheminement intellectuel, un mode d'organisation et d'exposition de la pensé qui conditionne le choix des objets de recherche et la nature des connaissances que l'on en tire. Les différente méthodes se distinguent en accordant une priorité de recherches à des façons différentes de saisir la réalité et constituent des processus dynamiques qui conditionnent les résultants sur lesquels la recherche peut déboucher.

En effet, la méthode concernant notre thème : « stratégie de réduction de risque et vulnérabilité de la population comorienne face aux catastrophes naturelles », nous donne l'accès aux données et aux informations touchant notre thème de recherche. Cette tache n'est pas du tout facile à cause de la rareté des documentations et surtout dans les milieux où nous sommes. Néanmoins, nous avons fourni des efforts à consulter, des oeuvres et rapport national que nous arrivions à réaliser ce projet.

Ainsi que certains oeuvres de la culture comorienne, que nous avons rarement trouvée.

Nous ne sommes pas étranger des manifestations de la société et de ses activités, mais qu'il nous reste seulement la façon ou la méthode logique cohérente et rationnelle pour ordonner et étudier ses dernières. Cependant, il faut l'avouer que nous ne pouvons pas connaitre toutes les manifestations qui se déroulent dans notre pays, les Comores, ni sur toute la pensée des acteurs sur le problème de la GRC.

Contrairement à une théorie, une méthode ne prétend pas fournir d'explication de phénomènes sociaux. C'est dans ce sens que nous avons choisi l'approche structuralisme et comparative pour l'élaboration de notre projet de thèse.

Approches adoptées et leurs justifications

Approche structuralisme

L'approche anthropologique est primordiale puisqu'elle est la plus dominante dans notre sujet. Nous avons choisi précisément une approche du type structuralisme de Claude Levi Strauss. Cette approche nous permet de comprendre chaque élément de la culture comorienne sans modifier aucun élément de ses manifestations comme l'affirme son investigateur. Cette structure consiste à expliquer tous les phénomènes socioculturels à partir de la place qu'il occupe au sein du système élémentaire d'une société, y compris le système de la parenté. Dans ce système l'intention d'un fait se réalise selon les lois d'association et de dissociation des éléments structurés et supposés immuables.

Donc, l'approche anthologique a pris le devant de la science notamment la présentation de chaque étape culturelle étudiée en incluant une brève description de ce qui se passe au niveau des iles et les différentes formes des groupes sociaux. Cette approche fait appelle à l'approche comparative pour fournir ensemble une étude bien organisée sur notre thème.

Approche comparative

Du latin comparatives, signifie ce qui contient ou établi une comparaison. D'après le dictionnaire petit Robert, comparatif vient du verbe comparer signifiant examiner les rapports de semblance et de différence. Cette approche nous serve à élaborer les analyses et les comparaisons à effectuer, les rapports aux cultures étudiés. Elle permet de montrer les interactions réelles dans le cadre d'une confrontation interculturelle. De là nous avons pu identifier les différences et appréhender la complexité des situations particulières qui peuvent appeler à des conduites différenciées. Cette méthode permet de mettre au jour ce qui est véritablement l'altérité culturelle, c'est-à-dire les différences dans les habitudes et les modes de vie entre les deux cultures étudiées. C'est dans et à travers cette comparaison, entre la GRC aux Comores et Madagascar que nous pouvons convaincre les autorités et la population de changer les mentalités.

Elle nous permet de déployer une réflexion sociologique et philosophique qui nous permettra de mieux questionner dans ces deux cultures différentes en vue de mieux les comprendre, et d'apporter un jugement évolutif qui contribuera à notre culture comorienne sur une bonne GRC.

Spécifications de la recherche

Ce travail repose sur la réflexion sur la réduction de risques et vulnérabilités face aux catastrophes naturelles. Cette réflexionservira à montrer la spécificité et l'originalité de notre travail. Cette démarche permet de savoir la dimension sociale et environnementale de notre Thème. Ce travail nous ramènera à démontrer la responsabilité de l'Etat et les autres acteurssur la GRC en tenant compte la culture comorienne. Ici nous allons montrer la place de la GRCde ne notre thème et son importance afin que l'on puisse comprendre les phénomènes naturelles.

Spécification en profondeur

Notre travailcherche à décrire, à analyser et évaluer les marques, les signes des catastrophes naturelles pour permettre à la population comorienne de mieux se protéger. Cette démarche préconise la forte subjectivité y compris toutes les valeurs de sa réalité propre parmi elle, le bien et le mal. Ceci va dans le but de responsabiliser et sensibiliser la communauté à être à la fois acteur et bénéficiaire. Les méthodes adoptées dans cette étude justifieront les conséquences néfastes et les causes de notre étude.

Spécification verticale

Notre travail vise à analyser la population comorienne et son espace. Cette analyse nous permettra de faire comprendre l'objectif de notre lutte engagée contre toutes formes de catastrophes naturelles.

Il cherche à donner des images réalistes aux comportements de chacun de nous afin de pouvoir se prendre en charge sans la moindre dépendance extérieure. Il s'agit d'une subjectivité personnelle qui se présente comme une réalité absolue puisque l'immense et la transcendance tourne au tour de l'homme et non comme transformation de l'espace. C'est dans cette perspective que nous avons jugé nécessairede travailler sur ce domaine. Ces derniers ont pour but de maintenir la spécificité de la vie individuelle. Ceci va dans le sens de pouvoir donner le sens de vivre, de se prendre en charge et assumer ses responsabilités. Il va aussi nous permettre de conscientiser la population à réfléchir sur l'existence de ces enjeux.

Certes, parmi les intérêts attribués à cette recherche, il y a la mise en évidence de la réaction anti-catastrophe naturelle dans la vie sociale des comoriensà travers notre étude. Cette étude permet d'explorer, de retracer des voies pour l'analyse des personnes responsables à agir en toutes circonstances.

Ce qui nous touche le coeur en cette étude est surtout le caractère dévastateur des catastrophes naturelles. Le problème posé est celui de savoir si l'on peut réduire ou éviter les pires des catastrophes naturelles.

Parmi les démarches de cette recherche, il y a la justification de l'utilité de l'approche comparative et structurelle dans les théories de l'analyse d'une vie réelle de l'être humain.

Ainsi, la méthodologie mise en place dans cette étude comportera trois volets : la recherche documentaire, des enquêtes sur le terrain, l'analyse de certains sites en ligne des ministères aux Comores et du portail sur les démarches administratives.

Notre choix s'explique par notre volonté de disposer des écrits les plus récents sur la question, mais également d'aller sur place à la rencontre des citoyens, des autorités publiques et religieuses afin de voir, par nous-mêmes, ce qui se fait et si cela correspond avec les discours des décideurs politiques.

D'autre part, s'appuyer sur des recherches et sur des études concrètes, tant il est vrai qu'une spéculation générale sans enquête de terrain est vaine et qu'une enquête de terrain sans cadrage théorique est aveugle.

Dans la perspective de ce travail de recherche, nous avons déjà consulté un volume imposant d'ouvrages, de rapports, de thèses, de mémoires, d'articles de revues ou de presse. L'Internet a été le support principal de notre objet d'étude sur la gestion de risques de catastrophes naturelles aux Comores. Il a été une importante source de documentation. De très rares ouvrages ont traité cette question.

Cependant, grâce à l'internet, nous avons pu accéder à nombre de documents récents, qui se multiplient maintenant, sur le développement de la nouvelle technologie de l'information et de la communication (NTIC) électronique. Toutefois, il faut préciser que dans cette masse de documents, la majorité est constituée de rapports d'organisations et convention internationale qui défend notre cause et de propos d'hommes politiques. Discours des organisations internationales, semblable à bien des égards au discours politique.

Conscient de ces insuffisances, nous avons redoublé de prudence chaque fois qu'il s'est agi de faire appel à ces textes. Aussi, pour éviter de tomber dans le piège du « discours expert », nous avons mené des enquêtes de terrain.

Au début de nos recherches, nous avons mené des entretiens exploratoires avec des personnes-ressources qui s'intéressent de près ou de loin à la question de GRC. Les discussions fructueuses que nous avons eues avec elles nous ont permis de mieux constituer notre problématique de recherche.

Pour valider les postulats théoriques déjà établis, il nous a semblé important de mener des enquêtes de terrain. Nous irons recueillir directement les informations grâce aux entretiens avec les différents acteurs comoriens. Dans cette étude, nous n'avons pas écarté d'emblée la méthode de recueil d'information par questionnaire. Compte tenu du fait que cette situation n'est un concept nouveau au pays que beaucoup de citoyens, mêmes parmi les internautes le connaissent, nous avons estimé très pertinent de mener ce type d'enquête. Par conséquent, nous avons choisi de cibler les populations qui sont exposées aux risques et les impliquer davantage.Les entretiens que nous avons souhaités seront semi-directifs.

Généralement, nous disposerons d'une série de questions guides, relativement ouvertes, à propos desquelles il est impératif d'avoir une information de la part de l'interviewé. Nous ne poserons pas forcément toutes les questions dans l'ordre où il les a notées, cela dépend du statut social de la personne interrogée.

L'étude de terrain se déroulera en deux phases. Nous irons d'abord aux Comores à la recherche des financements.

Ce séjour nous permettra de nous entretenir avec les agents du service public chargés de mettre en oeuvre les politiques nationales de gestion de risques et catastrophe, avec les membres des associations de protection de l'environnement comme ULANGA, avec des universitaires, avec des hommes politiques, bref avec toute personne ou organisme dont l'action et/ou l'opinion intéressent notre problématique de recherche. Nous avons constaté pendant les recherches sur internet la détermination affichée par l'État à cette question en ratifiant la quasi-totalité des conventions internationales, en adoptant des lois en faveur de cette lutte.

Lors de la seconde phase qui aura lieu dans les zones rurales, nous réussirons à nous entretenir avec la grande couche sociale la plus touchée par ce fléau. Nous allons interroger sur les pratiques de cette actuelle en matière de gestion de risques de catastrophe et sur l'évolution de la question par rapport aux décennies précédentes.

Aussi, grâce à un esprit de solidarité régulière et un accueil fraternel de la population, nous allons réussir à nous entretenir avec les éventuelles victimes ainsi que les autorités locales qui la plupart des cas crois que Dieu a créé ces phénomènes pour punir les humains de leurs péchés.

L'analyse des sites Internet ministériels et du portail des démarches administratives. Dans le but de vérifier l'effectivité des stratégies de gouvernement à réduire ces risques, nous nous sommes proposé de mener une analyse des sites des ministères et du portail d'information sur les démarches administratives. La méthode retenue ici est la description et l'analyse synthétique du contenu de ces sites en ligne. Dans ce cadre, nous appliquerons les critères suivants : nombre de formulaires et de documents téléchargeables, réponse auxcourriels des citoyens, fréquence des mises à jour, richesse de la base documentaire. Avec cette étude nous espérons disposer d'assez d'éléments pour mesurer le degré d'interactivité de la formulation prévue.

Autant que possible, nous irons parler avec des responsables au sein des ministères et directions concernés comme le COSEP, la BNGRC et OVK. On s'efforcera simplementde recentrer l'entretien sur les objectifs chaque fois qu'il s'en écarte et de poser les questions auxquellesl'interviewé ne vient pas par lui-même, au moment le plus approprié et de manière aussi naturelle quepossible.

La revue documentaire

Ellese déroulerapendanttouteladuréede notreétudeauniveau dePrévention web,delabibliothèquevirtuellede l'ISDR,etdescentresinternationaux et régionaux comme le BNGRC,traitantdelaréductiondesrisquesde catastrophes.

Plusieurs rapports et documents produits par la COSEP, le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) en collaboration avec les principaux acteurs et partenaires techniquesetstratégiquesseront consultés.

Des recherches documentaires et des rapports nationauxont aussi été effectués sur certains sites Internet.

Cependant, les documents, livres, et rapports consultés sont limitésentermesd'étudeence qui concerne du systèmed'alerteetd'éducationpublique.

Ilsproposent trèssouventdesrecommandations,présententlesbonnespratiqueseffectuéesailleurs.Sur ce, larevuedocumentairenous apermisd'unepartdeconnaitreles moyens existant,afindecomprendreet demieuxcernerl'importance de notre étude. D'autrepart,cette revuenous apermisdemieuxcomprendre leproblème et les conduites à tenir durant l'élaborationdes outilsde collecte de données.

La confection des outils de collecte

Avant la collecte des données sur terrain, nous avons procédé à la confection des outils de collecte des données. Ces outils sont constitués de biographies, de focus group et des entretiens individuels.

Les témoignages

Le choix d'un tel outil comme l'affirme Paugam : « La société peut s'étudier au travers de l'expérience des gens et l'approche sociologique fait de l'acteur social à la fois un objet et un sujet de l'histoire ». Or, sur ce type d'étude être un « l'élite » ne suffit pas pour éclaircir l'évolution sociale en situation de détresse.

L'expérience des « gens du peuple » particulièrement les femmes victimes de déclassement social aux Comores pour plusieurs raisons resteinstructives.

Le témoignage d'autres acteurs et auteurs sociauxcontemporains comme les notables, les chefs religieux et association des pécheurs seraconvaincant.

Un canevas des questionnaires à aborder pour les témoignages est déjà dressé avant de faire à la collecte des données sur terrain. Un dictaphone ou un téléphone portable enregistreur sera utilisé afin d'assurer l'exhaustivité des récits.

Le focus group

Il s'agit des entretiens qui seront menés avec certains groupes homogènes, tels que les associations et coopératives, les groupements, les décideurs et les assises féminines.

L'objectif visé sera d'assembler simultanément l'expérience et le point de vue des personnes directement ou indirectement concernées par le problème en question. Il s'agit donc d'une interview de groupe particulièrement spécifique en termes de vécu. Nous allons surtout élaborer une série de questions pour le focus group lequel a permis d'obtenir les principaux messages-clés exhalés par les participants, de même que les points de convergence et de divergence entre les groupements de l'échantillon.

À ce titre, des focus visant les associations féminines seront menés dans l'ensemble de la zone d'étude.

Les entretiens individuels

Les entretiens individuels seront menés auprès des populations locales et des acteurs nationaux et internationaux. Les questions seront posées suivant les cibles. Il seraitnécessaire d'avertir au passage que toutes les questions se poseraient d'une manière ouverte et conçue de façon à trouver réponses favorables à enrichir notre analyse. Parfois encore, les mêmes questions serontposées sous différentes manières aux enquêtes pour permettre la triangulation des renseignementsrecueillie lors de l'étude.

La collecte de données auprès des partenaires locaux et régionaux

Des acteursdansledomainedelagestion des risques et descatastrophes aux Comores et Madagascar ontétéapprochéspourconnaitreles stratégies etoutils qu'ils utilisentpouréduquerlepublicà faire face aux catastrophes naturelles afin de diffuserlesalertesdansleszonesà intervenir.

En premier lieu, le BNGRC par le biais du général Rambolarson CHARLE, a été sollicité en tant que premier organe de collecte de données. Le COSEP a été également consulté. Le PNUD et l'UNICEF seront également consultés puisque le premier reste l'organe de coordination du système des Nations Unies à faire d'énormes initiatives en faveur de la réduction des risques de catastrophes. De plus, le chefdefiledesNationsUniesenmatière d'éducationrésidant à Moroni ainsi quelaprésencedel'UNICEFsurleterrainnous est important.

Desorganisations non gouvernementales telles que OVK, CRCOdontlaprésenceetles activités sur le terrainsontdegrandeenvergure seront approchées.

Enfin, il a été inconcevable d'ignorer la Croix Rouge Comorien (CRC) spécialisée depuis longtemps dans la réduction des risques de catastrophes au niveau national, se déployantsurtouteslesilesavecdenombreuxvolontairesactifsdans l'éducation,la sensibilisation, l'information, la réponse à la réhabilitation malgré les moyens médiocresmis en sa disposition.

L'enquête sur le terrain

L'approche par des enquêtes sera utilisée commeméthode de collecte des données. Elle seramenéeàl'aided'unquestionnairetraduitdans lalanguefrançaise et nationale comorienne comprenantdesquestions ouvertes et fermées.

L'objectif du questionnaire est d'obtenir des éléments d'identification des enquêtes et de récolterlesinformationsplutôt quantitatives et qualitatives. Il s'agit surtout d'avoir les feedbacks des enquêtes sur les moyens et méthodes utilisées pour leur faire comprendre aux Comoriens des risquespotentiels.

Ce questionnaire aura pour but de mieux connaitre les impactsdescatastrophes naturelleséprouvéesdespopulations.

Lesenquêtesseront menées dansles trois(3) iles indépendantes de l'union des Comores.Ellesontportésur les autorités ministérielles et les directions nationales et régionales (au niveau de chaque ile). La population comorienne sera notre principale cible.L'échantillondéjà enquêténous donneuneimageassez précisedenotre problématique.

Un travaildedépouillementseraréalisé pour tous les questionnaires,àlafindesenquêtes. Ce travail exhaustif nous permettra de faire l'analyse, le traitementdes données afin de commencer à rédigernotre future thèse.

Outils de collecte de données

Diagnostic GlobalRapideet Participatif (DIGRAP)

Pour la collecte des données, nous avons adopté cette méthode qui reste l'un des meilleurs selon les praticiens du développement. Cette méthode est forgée sur le travail de terrain. AQUADEV (2001) précisait qu'ilfaut reconnaitre à ces dernières une certaine efficacité.

C'est dans ce courant d'esprit que « BOUKHARI et all. (1994), enseignants chercheurs à l'ENA de Meknès ont développé une méthode de diagnostic appelée Diagnostic globalrapide et participatif (DIGRAP), dans le cadre de la mise en oeuvre d'un Système de Vulgarisation intégrée et participative (SVIP) ».

Selon ses auteurs, cette méthode permet d'évaluer la situation actuelle d'un système enidentifiant un ensemble de contraintes et d'atouts, de rechercher et de proposer des solutionsou plans d'action.26(*) Voir à l'annexe....

I - définition du diagnostic global, rapide et participatif

Estl'ensemble des activités d'échange (entre intervenants et populations) d'information et deraisonnements qui permettent :

D'identifier :


· Les contraintes : problèmes, besoins, attentes,... (Tout ce qui ne marche pas ou quimanque) ;


· Les atouts : les avantages, les potentialités, les ressources... (Possibilitésd'améliorations).

De hiérarchiser ou rechercher les priorités et les questions pertinentes, etc. ;

De rechercher et trouver des solutions, etc. ;

De proposer et négocier des actions à mener pour améliorer la situation actuelle ;

Dévaluerles couts les avantages, l'impact et risque de la mise en oeuvre duprogramme ;

De définir « qui doit faire quoi » ou déterminer les responsabilités.27(*)

Pour les différentes étapes de notre Méthode, nous vous invitons de voir à l'annexe .......

En résumé, suite à cette brève étude la méthodologie adoptée et la démarche DIGRAP, il est important de faire la différence entrecette méthode avec les autres méthodes participatives comme la MARP.

Selon BOUKHARI (2004), « la différence entre le DIGRAP et les autres méthodesparticipatives est que le DIGRAP inclut des problèmes pour sortir des solutions tout enessayant de comprendre le système » ; c'est-à-dire son fonctionnement, sa structure, et sonenvironnement. Pour cela les techniques utilisées sont la VIP (la visualisation de l'idée desparticipants), l'entretien semi - structuré et le brainstorming.( voir à l'annexe..)

II.1. Technique de documentation

II.1.1. Recherche bibliographique

L'objectif de cette démarche est de parcourir toutes les publications ayant un rapport avec le thème. Dans tous les cas, nous avons lu certains articles publiés, les ouvrages, les livres, les presses concernant la GRC au sein de la population. Cette démarche se réalise en trois étapes successives : l'identification des articles importants jugés indispensables, leur analyse et leur procuration de façon systématique.

Cette démarche s'effectue tout au long du travail. Puis c'est après avoir lu certains articles bien choisis qu'on démarque la GRC au sein d'une société comorienne. Pendant que la phase de recueil de données est en cours, nous avons continué à lire pour bien maitrisertoutes les formes du sujet et récolter les principes d'une discussion appropriée.

II.1.2. Webographie

Dans la recherche moderne des ouvrages, des livres et autres documents ne sont plus l'unique source d'information accessible au public. Grâce à la nouvelle technologie et à l'internet et surtout aux NTIC, nous pourrions recueillir des informations venant du monde entier.

Les sites web nous soutiennent beaucoup à la mesure où ils ont rendu possible la recherche des documents et fichiers concernant notre thème, au niveau nationale et internationale.

Ces documents nous ont donné le moyen de comprendre que la mise en place d'une GRC au sein d'une communauté a des limites.

Pendant la réalisation de cette recherche, plusieurs activités ont été effectuées. Ces dernières sont présentées par le chronogramme des activités que nous allons adopter pendant la rédaction de la future thèse.

Étude comparative entreComores et Madagascar en matière de gestion de risques de catastrophes

Dansce passage nous allons aborder une brève étude comparative de la gestion de risques de catastrophes à Madagascar et notre zone d'étude afin de constater la réalité du problème aux Comores.

Contextegénéral de gestion de risques de catastrophes à Madagascar

« L'article136delaConstitution malagasy disposequelesCollectivitésterritorialesdécentralisées etlesServicesterritoriauxdéconcentrésdoiventcoopérerpourassurerla défense civile, l'administrationetl'aménagementdu territoire,le développementéconomique et l'améliorationdecadredevie »28(*).

Durant notre passage à la BNGRC, le général RAMBOLARSON Charles nous a fait savoir l'existence et l'importance de laSNGRC (StratégieNationaledeGestiondesRisquesetdesCatastrophes)et laPNGRC (PolitiqueNationaledeGestiondes Risqueset desCatastrophes) à Madagascar. La création de ces outils parmi tant d'autresfacilite la gestion locale de risques de catastrophes.

Par ailleurs, les Comores voisines n'ont jusqu'à lors atteint ce stade même si des efforts ont déjà été fournis dans ce domaine.

Dans ces documents,legouvernement malagasyprévoyaitdes engagements en matière de GRC. On peut citer l'engagement numéro 8 pour la `Solidarité nationale qui propose ledéfi numéro4d' « améliorer l'appuiauxtrèspauvresetvulnérables »29(*).

Pourréaliser decedéfi,lastratégieprévoyaitd'assurerlaprévention,laréactionrapidefaceàl'occurrence du danger; et l'atténuation de l'impact des catastrophes sur la population30(*). En outre, l'engagementnuméro2de cemêmedocumentdéfinitdans ledéfinuméro 6un« meilleur systèmedeprévisionmétéorologiqueetl'informationsurlescataclysmesnaturelscomme les cyclones ».

Rôle de la stratégienationalede GestiondesRisqueset desCatastrophes à Madagascar

Ce document de référence estélaboréafinpour pouvoir tracerlesaxesetlesdomainesstratégiques-clés dansle domainedelaGRCàMadagascar.

Cesaxesstratégiquestouchentenfaitlamiseenoeuvre dedispositifsinstitutionnels pourlaGRC31(*). Il faitaussipartiede « ces axesstratégiquesle renforcementdescapacitésàlongtermeauxniveauxnational,provincial,communaletlocal. Letroisièmeaxestratégiquetouchelerenforcementdessystèmesexhaustifs ».

S'agissantde l'aspectfinancier, laSNGRCvisele processusdéveloppementde mécanismesfinanciersà long terme. L'avant-dernier axe stratégique de cet outilaborde la réduction globale de la vulnérabilité etdesrisques.Etledernieraxese focalise surunecoopération régionaleet internationaletoujoursdansle cadredelaGRC32(*).

Rôle de la PolitiquenationaledeGestiondesRisqueset desCatastrophes

Comme nous l'avons dit plus haut, laPolitique nationaledeGestiondesRisquesetdesCatastrophes ouPNGRCestundocument qui contientdesdirectifsgénérauxen matière deGRCavecles principesdebaserequisàsamiseenoeuvre33(*).

En se référantàsesobjectifs, laPNGRC priorise la miseenplaced'unestructure intersectorielle etdécentraliséeefficacepour laGRC.Aussi, la PNGRCfavorise lerenforcementdescompétencesdesacteursenmatièredel'exercicedes différentesphasesdelaGRCauxdifférentsniveauxd'interventiondelaGRC.

Afinde renforcer l'analyse, la communication et l'éducation publique en matière de GRC, ledocumentprévoitégalement lerenforcementdu systèmed'informations globalisant et unique.Le développement dumécanismefinancieràlongtermefigureparmilesprioritésdela PNGRC. Ce document parlede l'intégration de la réductiondesrisquesetdelavulnérabilité danslaplanificationmacroéconomique, ainsique de l'intégration de Madagascar dans la coopération régionale et internationale pour la réductiondescatastrophes34(*).

En dehors des documents précités, plusieurs textes ont été établis en matière de GRC à Madagascar

Législationmalgacheactuellesurlapolitiquededécentralisationetdedéconcentration

La politiquededécentralisationetdedéconcentrationreposesurlaLoin°93-005du

26janvier1994portantorientationgénéraledelapolitiquededécentralisation (J.O.n°2241 du02.05.94,p. 1057).Cetteloiénonce aussi lesmodalités destratégied'applicationdes STD et desCTD

Maislaloi94-008du26avril199535(*)définitlesCTDcomme:« Une portionduterritoire nationaldanslaquellel'ensembledeseshabitantsélecteursdenationalitémalagasy dirige l'activitérégionaleetlocaleenvuedepromouvoir ledéveloppementéconomique,social, sanitaire,cultureletscientifiqueettechnologiquedesacirconscription. Elleassure,avecle concoursdel'État,l'aménagement duterritoire,laprotectiondel'environnement, l'amélioration ducadredevieainsiquelapréservationdesonidentité.Elleestdotéedela personnalité moraleetdel'autonomie financière.Elleassureavecleconcoursdel'Étatla sécuritépubliqueet l'administration ».

D'abord,l'article4citelesCTDprévuesparlaloi.Cesontlesrégions, lesdépartements, etlescommunes.Cesentitéssont spécifiéespar une certaine indépendancemorale, financière et institutionnelleet administrative.

Ces textes parmi tant d'autres permettentaux CTD de gérer au niveau local les risques de catastrophes. Ils permettent en plus à la population locale de gérer à leur niveau et aux moyens disponibles ces fléaux en attendant l'arrivée du BGRC.

Ici on se demande si ces documents et textes de références existent aux Comores.

Selon le ministère de l'intérieur comorien, la protection civile et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), les travaux d'élaboration de la stratégie nationale pour la réduction des risques de catastrophes en Union des Comores ont été lancés cette année.
Actuellement, en matière de réduction des risques de catastrophe, les Comores disposent d'un plan de contingence national, des plans d'organisation et de secours régionaux au niveau desiles ainsi que des plans spécifiques des principaux aléas.

Il s'y ajoute d'une étude de la situation du pays relative à l'évaluation du risque aux Comores. Une étude de vulnérabilité des principaux aléas et d'une cartographie des risques volcaniques est en cours.
Par conséquent, le ministère de l'Intérieur, le PNUD et la protection civile ont lancé en collectivement les travaux d'élaboration de la stratégie nationale pour la réduction des risques de catastrophes en Union des Comores. « Malgré une forte vulnérabilité, le pays ne dispose pas de cadre institutionnel exhaustif pour la réduction des risques des catastrophes naturelles. On déplore aussi inexistence de politique, stratégie et Plan d'action nationale en la matière. La connaissance des aléas et des risques au niveau national est également très limitée. Selon Mohamed Djounaid, le coordinateur de la Stratégie nationale pour la Réduction des Risques de Catastrophes, ces travaux, permettra au pays d'être en mesure de gérer et réduire les risques de catastrophes naturelles. C'est dans ce sens que le bureau du PNUD Comores à travers le projet « Intégration de la réduction des risques des catastrophes dans les politiques en vue de réduire la pauvreté en Union des Comores » a recruté des consultants nationaux et internationaux pour appuyer le pays dans l'élaboration de la stratégie nationale pour la réduction des risques de catastrophes SNRRC). Un atelier est organisé pour permettre d'associer aux collaborateursprécités en vue de formuler une vision participative dans la réduction des Risques de Catastrophes »36(*), poursuit-il.
L'objectif principal de l'atelier réside sur l'information des participants du lancement des travaux d'élaboration de la SNRRC (Stratégie nationale pour la Réduction des Risques de Catastrophes) de l'Union des Comores. Il s'agit aussi de rappeler le Cadre d'Action de Hyogo, du processus et méthodologie de gestion des risques de catastrophes qui sera préconisée pour l'élaboration de la SNRRC afin de discuter avec les participants de la vision, des axes stratégiques et des composantes programmatiques de la SNRRC.

Si telle est la situation à Madagascar, quelle est la place du GRC aux Comores ?

Pour répondre à cette question, nous allons voir quelques progrès, contraintes principales et les défis à relever en matière de GRC aux Comores.

« Faisant partie des Petits Étatsinsulaires en Développement (PEID) et des Pays lesmoinsavancés (PMA), l'Union des Comores est exposée à de fortes menacesenvironnementales.

Parmi elles, une mauvaise gestion des ressources naturelles,une perte de la biodiversité, une déforestation (500ha/an), une forte vulnérabilitéaux changements climatiques, une fragilité écologique et économique, une faiblecapacité de réponse et de gestion face aux CC et aux risques de catastrophes.

Pourassurer un développement durable, plusieurs procédés sont mis en place. Le cadrestratégique de programme unique (SNU) incluant les volets permettant d'améliorerl'aboutissement des objectifs mondiaux du millénaire (OMD) aux Comores ainsi que le manifeste d'Itsandra est des preuves de l'engagement du pays à respecter aumieux l'environnement et le développement vert ».37(*)

LES REALISATIONS PHARES DE L'ETAT COMORIEN EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Ces divers points seront développés lors de la rédaction de la future thèse car ils constituent des éléments importants pour mieux comprendre la situation sur le terrain. Parmi les réalisations, on peut citer :

Ø La conception de la première communication nationale (en 2002) ;

Ø La rédaction d'un document sur le transfert des technologies en présentant les impacts éventuels des changements climatiques ainsi qu'une synthèse de l'évaluation des besoins et acquis en transferts de technologie ;

Ø L'élaboration d'un Plan d'Action National d'Adaptation aux changements climatiques (PANA 2006) ;

Ø L'étude de vulnérabilité face aux aléas climatiques dans le cadre du projet régional Acclimate (COI) en 2011 ;

Ø L'élaboration de la 2ème communication nationale sur les changements climatiques en cours de finalisation ;

Ø L'élaboration du manifeste d'Itsandra pour le développement vert entre le Gouvernement Comorien et le Système des Nations Unies (GVT/SNU Développement vert aux Comores);

Ø L'élaboration du programme de plan d'action du volet changement climatique dans le document d'orientation programmatique 2011-2015;

Ø Les stratégies d'adaptation aux CC pour le secteur de l'eau et de l'agriculture (en cours) ;

Ø Les multiples actions de reboisement et des aménagements anti érosifs ;

Ø L'exécution de microprojets communautaires et multisectoriels d'adaptation aux Changements Climatiques ;

Ø DRS, mise en place des digues et de granitelles ;

Ø La construction et réhabilitation des infrastructures d'irrigation.

Ces réalisations sont énumérées dans le rapport national sur le changement climatique lors de la conférence de Rio+20.

POLITIQUES, STRATEGIES ET PLANS SECTORIELS EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT

Sur le plan politique

Le Gouvernement de l'Union des Comores en collaboration avec les partenaires internationaux a élaboré des stratégies, des programmes et des plans d'actions multisectoriels.

L'inventaire des documents de politiques, stratégies et plans sectoriels

Secteurs

Nombre de documents

Types de documents

Période d'élaboration

Agriculture et pêche

5

Deux (02) politiques :

-La politique nationale agricole

-La politique nationale de la forêt

1994 2010

1. Trois (03) stratégies :

-La stratégie agricole

-L'opérationnalisation de la stratégie du secteur agricole

-La stratégie de la pêche

1994 2002 2004

Environnement

12

Une (01) politique :

-La politique Nationale de l'Environnement 

1993

1. Trois (03) stratégies :

-La stratégie nationale pour la diversité biologique

-La stratégie nationale FEM

-La stratégie de Gestion Intégrée des Zones Côtières des Comores

2010

2007

2010

1. -Huit(08) plans d'actions :

-Le plan d'action pour la diversité biologique

-Le plan stratégique national changement climatique, environnement naturel et réduction des risques

-Le plan d'action pour la conservation des tortues marines

-Le plan de lutte contre les déversements des hydrocarbures

-Le Plan d'Action National d'Adaptation aux Changements Climatiques (PANA)

-Le programme d'action de lutte contre la désertification et pour la gestion des ressources naturelles

-Le plan d'action de conservation de certaines espèces emblématiques

-Le plan national de Gestion Intégrée des Zones Côtières des Comores

2003 2000

2000 2000 2006

2007

2010

2000

Education

1

Plan Directeur Education

2010

Santé

3

Deux (2) politiques :

- La politique nationale de la santé

-La politique pharmaceutique

2005 2007

1. -La stratégie nationale santé et Environnement

2009

1. Deux(2) plans :

- Le plan national en matière de Biosécurité

-Le plan stratégique de Développement des Ressources Humaines pour la Santé

2004

2010

Social

2

Trois (3) politiques :

-La politique nationale de l'Emploi

- La politique et plan national de préparation et de réponse à l'urgence

-La politique nationale de l'Equité et d'Egalité du Genre

2007 2007

2009

Tourisme

1

La stratégie touristique

 

2005 Documents multisectoriels

2

Le DSCRP

Le plan d'action DSCRP

2009

2011

Total

28

 
 

Source : rapport sur la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), tenue à Rio+20

Sur le plan juridique

L'existence d'un cadre international et institutionnel de Développement Durable en Union des Comores est soutenue par la mise en place de dispositions réglementaires pouvant garantir la mise en oeuvre des conventions ratifiées par le pays. Ces dispositions sont résumées dans le tableau ci-dessous.

L'inventaire des textes par pilier du DD

Les piliers du DD

Type de texte juridique

Lois

Codes

Social

-La loi cadre sur la biosécurité (2004)

-La loi relative aux principes de la décentralisation(2001)

-Le code de la famille (2001)

-Le code de la santé publique (1995)

-Le code du travail (1984)

- Le code pénal(1981)

-Le code de déontologie médicale

Economique

 

-Le code de procédure civile(2001)

-Le code des investissements aux Comores (1995)

-Le code du commerce (1984)

-Le code général des Douanes (1992)

-Le code général des impôts(1985)

-Le code de l'eau (1994)

Environnement

-La loi forestière, secteur environnement (1994)

-La loi cadre de l'environnement(1994)

code de l'urbanisme (1986)

Source :

Cet engagement est appuyé parles efforts déployés pour réaliser les activités prévues dans le cadre de la stratégiede Maurice.

Nous avons constaté durant nos recherches que des efforts restent à faire afin de promouvoir un environnement durable et sain aux Comores, malgré les progrès dèjà accomplis dans ces différents secteurs précités.

Les principaux thèmes retenus pour évaluer les progrès accomplis dansl'environnement sont entre autres le changement climatique, la biodiversité, les catastrophesnaturelles, les déchets et assainissement, l'eau et l'énergie.

Le changement climatique et adaptation aux Comores

« L'Union des Comores exprimeune proportion de vulnérabilité de 82,1% face aux menaces liées aux c. c.De ce fait, lepays est exposé à de nombreux risques de catastrophes naturelles : les éruptionsvolcaniques, les cyclones, les tempêtes tropicales, l'élévation du niveau de la mer,les inondations ou encore l'assèchement des rivières (51/54 au cours de ces 30dernières années) ».38(*)

Les étalages climatiques créent des impacts la sécurité alimentaire, sur la santé, l'activité économique, les ressources en eau et les infrastructures.

Pour gérer les risques climatiques, deux approches sont adoptées. Il s'agit des mesures d'atténuation destiner à réduire les émissions de GES et des mesures d'adaptation équipées à aider la population face aux impacts éventuels. Les mesures d'adaptation sont donc indispensables pour améliorer les manoeuvres d'atténuation.

Les Comoresfont partie des pays qui ont le plus besoin de capacités pour s'adapter aux conséquences des changementsclimatiques.

Les différents aléas que le pays est exposé prouvent l'importance de prendre les mesures essentielles de s'adapter aux changements climatiques (CC). Dans ce même contexte, certains efforts ont été réalisés dans le domaine du Changement climatique.

Les réalisations principales sont entre autres l'élaboration de la première communication nationale (en 2002), du document sur le transfert des technologies qui présente lesimpacts potentiels des changements climatiques et un résumé del'évaluation des besoins en transferts de technologie.

En ce sens, l'élaboration d'un Plan d'Action nationale d'Adaptation aux changementsclimatiques en 2006, l'étude de vulnérabilité face aux aléas climatiques dans le cadre du projetrégional acclimate (COI) en 2011, l'élaboration de la 2e communication nationale sur les changementsclimatiques en cours de finalisation et l'élaboration du manifeste d'Itsandra pour le développement vert entre legouvernement comorien et le système des Nations unies (GVT/SNUDéveloppement vert aux Comores)

En plus, la rédaction d'un document de stratégies d'adaptation aux CC pour le secteur de l'eau et de l'agriculture est encours. Cela se caractérise par des diverses actions de reboisement et des aménagements antiérosifs.

En fin, l'exécution de microprojets communautaires et multisectoriels d'adaptation aux

Changements climatiques reste un grand pas en avant.

Sur la base des informations recueillies sur le terrain et en nous appuyant sur la bibliographie que nous avons établie, nous allons présenter dans la deuxième partie de ce projet de thèse, le plan provisoire de la future thèse.

DEUXIÈME PARTIE : PLAN PROVISOIRE DE LA FUTURE THÈSE

TITRE DE LA THÈSE : STRATÉGIE DE RÉDUCTION RISQUE ET VULNÉRABILITÉ DE LA POPULATION COMORIENNE FACE AUX CATASTROPHES NATURELLES

INTRODUCTION GÉNÉRALE

PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉ SUR LES COMORES

Introduction

I.1 GÉNÉRALITÉS SUR LES CATASTROPHES NATURELLES AUX COMORES

I.1.1 LE VOLCAN DE LE KARTHALA

I.1.2 DÉFINITION ET ORIGINE D'UNE ÉRUPTION VOLCANIQUE

I.1.3 CONSÉQUENCESNÉGATIVES ET GESTION D'UNE ÉRUPTION VOLCANIQUE

I.1.4 MESURES PRÉVENTIVES D'UNE ÉRUPTION VOLCANIQUE

I.2 LES TREMBLEMENTS DE TERRE

I.2.1 DÉFINITION ET ORIGINE D'UN TREMBLEMENT DE TERRE

I.2.2 MODE DE MANIFESTATION ET CONSÉQUENCES D'UN TREMBLEMENT DE TERRE

I.2.3 GESTION D'UN TREMBLEMENT DE TERRE

I.3 TITRE LES TSUNAMIS

I.3.1 DÉFINITION ET MODE DE FORMATION D'UN TSUNAMI

I.3.2 CONSÉQUENTESNÉGATIVES D'UN TSUNAMI

I.3.3 GESTION DU RISQUE TSUNAMI

I.4 LES CYCLONES ET LES INCENDIES

I.3.3.1 DÉFINITION ET FORMATION D'UN CYCLONE

I.3.3.2 CONSÉQUENTESNÉGATIVES D'UN CYCLONE ET GESTION DU RISQUE CYCLONIQUE

I.3.3.3 LES INONDATIONS ET LES INONDATIONS

CONCLUSION PARTIELLE

DEUXIÈME PARTIE : STRATÉGIE DE RÉDUIRE LES RISQUES ET VULNÉRABILITÉ DES COMORES FACE AUX CATASTROPHES NATURELLES

INTRODUCTION

I.1 L'ÉDUCATION

I.1.1 EDUCATION FORMELLE

I.1.2 ÉDUCATION INFORMELLE

I.1.3 ÉDUCATION NON FORMELLE

I.2 LA SENSIBILISATION DE LA POPULATION

I.2.1 LA RADIO ET TÉLÉVISION

I.2.2 LES THÉÂTRES ET SKETCH

I.2.3 EXERCICE DE SIMILATION

I.3 SYSTÈME D'ALERTE

I.3.1 ALERTE JAUNE

I.3.2 ALERTE ORANGE

I.3.3 ALERTE ROUGE

I.3.3.1 LA PRÉPARATION

I.3.3.2 LA PRÉVENTION

I.3.3.3 RÉHABILITATION ET CONSTRUCTION

CONCLUSION PARTIELLE

TROISIÈME PARTIE : APPROCHE PRÉVISIONNELLE

INTRODUCTION

I.1 ACQUIS ET CONTRAINTES

I.1.1 ACQUIT DES PROGRAMMES D'ÉDUCATION, DE SENSIBILISATION ET D'ALERTE DU PUBLIC

I.1.2 LES OBSTACLES ET CONTRAINTES POUR L'EFFICACITÉ DE NOTRE STRATÉGIE

I.1.3 PRINCIPALES CONTRAINTES

I.2 PROPOSITIONS D'ACTIONS POUR UNE MEILLEURE RÉDUCTION DE RISQUE

I.2.1 PROPOSITIONS D'ACTIONS ISSUES DES POPULATIONS ENQUETEES

I.2.2 RECOMMANDATIONS ISSUES DES BONNES PRATIQUES ET EXPÉRIENCES D'AILLEURS

I.2.3 RECOMMANDATIONS AU NIVEAU DE L'ORGANE EN CHARGE DE RÉDUCTION DES RISQUESDE CATASTROPHES AUX COMORES

I.3 ÉTUDIE COMPARATIVE ET LECONS TIREES

I.3.1 CAS DE MADAGASCAR

I.3.2 CAS DE L' UNION EUROPEEN

I.3.3 LECONS TIREES

Conclusion partielle

CONCLUSION GÉNÉRALE

JUSTIFICATION DES PARTIES DU PLAN DE LA FUTURE THESE

PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉ SUR LES COMORES

Pour mieux élaborer le plan provisoire de la future thèse, nous avons choisi comme titre de la première partie, généralité sur les Comores.

En effet, pour comprendre le problème et y remédier, Il est important de recourir à sa genèse et son passé. De ce fait, l'Union des Comores se situe dans une zone où les risques de catastrophes naturelles sont multiples et de plus en plus importants. Le pays est exposé à un nombre élevé d'aléas d'origine géophysique, Hydrométéorologique, biologique, Technologique... et ainsi présente une forte vulnérabilité tant environnementale, sociale, physique qu'économique qui entraine un risque important de catastrophe.

Dans cette partie, nous allons présenter les différents aléas qui menacent les Comores ainsi que les mesures à apprendre afin de réduire les impacts des catastrophes naturelles.

Par ailleurs, nous avons constaté que les changements climatiques en cours et les mauvaises pratiques de la population restent un problème à résoudre, dans les années à venir.

Cette situation nous pousse à nous intéresser au rendement interne et externe en matière de GRC éducative aux Comores. Nous allons essayer de mettre en évidence les différents changements qui ont eu lieu à cause des bouleversements politiques et sociaux de la population.

Ensuite, nous avons mis l'accent sur les écoles les moyens locaux et les pouvoirs traditionnels. En fin, nous ne pouvons- nous passer sans reconnaitreles différents efforts déjà réalisés aux pays.

DEUXIÈME PARTIE : STRATÉGIE DE RÉDUIRE LES RISQUES ET VULNÉRABILITÉ DES COMORES FACE AUX CATASTROPHES NATURELLES

En choisissant comme deuxième partie  les stratégies de réduction de risques de catastrophes, cela nous parait évident et instructif.

Nous ne pouvons en aucun cas étudier un problème d'une manièreapprofondi sans pour autant chercher et rechercher àconnaitre les principales causes et conséquences ainsi que les différents outils et moyens nécessaires à la réduction de réduction de risques de catastrophes. Nous pouvons montrer que le titre de la deuxième partie est nécessaire.

En effet, puisqu'il constitue est au coeur des difficultés vis-à-vis de son rendement.

Concernant nos expériences depuis l'école primaire jusqu'au lycée et en tant que citoyen observateur, nous avons pu soulever plusieurs problèmes. C'est ainsi que nous avons voulu montrer en premier lieu la situation économique et sociale du pays. En second lieu, nous avons insisté sur l'inertie de l'Etat pour insuffisance de considération du problème.En troisième moment, il nous semble nécessaire de réfléchir sur  les facteurs de croissances desproblèmes naturelles qui menacent la population. Ainsi, il est important de savoir l'environnement local et les influencesextérieures. Finalement, nous étudierons les différentes étapes et les méthodes employées pour une bonne gestion de risques de catastrophes naturelles sur toutes les dimensions.

TROISIÈME PARTIE : APPROCHE PRÉVISIONNELLE

La réduction de risque et vulnérabilité de la population comorienne est choisie comme sujet de recherche dans le but de prévenir, de préparer de gérer et remédier notre problématique. Après avoir identifié les éventuelles contraintes et obstacles, réduire les impacts des phénomènes naturels, nous permettra de proposer des solutions en adéquation avec le milieu.

En effet, cette dernière partie constitue un moment décisif de notre travail de recherche. C'est ainsi que nous avons jugé efficace de proposer en première circonstance des acquis de nos enquêtes. En suite, il est important de mettre en évidence l'éducation, la sensibilisation, la sensibilisation, et l'alerte du public afin de soulever les éventuels obstacles.

En dernier lieu, nous allons mettre l'accent sur la proposition d'action de gestion de risque.

En fin, il est nécessaire de mettre en exergue les recommandations issues des différents acteurs nationaux qu'internationaux.

La considération des ressources et contextes locauxserapris en compte. Une étude comparative de la situation des Comoresavec d'autres pays et les leçons tirées clôture notre troisième partie dans le but de mieux comprendre notre problématique.

TROISIÈME PARTIE :
BIBLIOGRAPHIE COMMENTE, LISTEE ET GUIDE DE QUESTIONNAIRES

III.1 BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE

1. DAUPHINÉ André, «Risques et catastrophes : observer, spatialiser, comprendre, gérer, aout 2013»,http://livre.fnac.com/a5900358/Andre-Dauphine-Risques-et-catastrophes

Cet ouvrage compare les différents types des risques et catastrophes. Il étudie ces derniers selon leur origine, leur impact et leur mécanisme et ; montre leurs principales facettes : naturelles, économiques et sociales et les milieux à risque : la ville, les montagnes et les littoraux.

Ce document est spécifique dans la mesure où il expose en long et en large toutes les typologies des risques et catastrophes qui existent au monde. Tout au long de notre étude jusqu'à la thèse et voire même durant la vie professionnelle, nous aurons toujours besoins de ce document qui va nous servir de référence.

2. CHAMLEY Hervé, « Environnements géologiques et activités humaines Paris : Vuibert, 2002 » http://media.eduscol.education.fr/file/SVT/26/6/LyceeGT_Ressources_2_Commun_SVT_147266.pdf

Ce livre explique avec des exemples concrets les impacts de l'activité humaine sur l'environnement. Il met en évidence, d'une manière exhaustive, les tempêtes de 1999 en France, les marées noires, les effets dégradants de la pollution atmosphérique sur les monuments, le traitement des déchets urbain à New York, les trous dans la couche d'ozone.

Ce document nous laisse savoir le rôle que jouent les pays développés pour la destruction de notre planète. Bien que le 21ème siècle reste le siècle de la progression, mais l'industrialisation détruit de plus en plus la planète. Ce risque à prendre doit être pris en compte avec des mesures radicales pour protéger l'environnement. D'où le concept du développement durable.

3. VIGER Raoul, « Prévoir et faire face : guide des risques naturels, technologiques et terroristes, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) : Edisud, 2004 » http://www.amazon.fr/Raoul-Viger/e/B004NB7GOA

Ce document est un guide pour les élus, les fonctionnaires, les dirigeants et les professionnels de la sécurité au bénéfice du grand public de plus en plus victime ou témoin de catastrophes. Dans cet ouvrage, l'État français nous montre l'état des milieux et pressions environnementales par une étude comparative (comparaisons régionales avec statistiques).

Ce document reste un point de repère pour dynamiser la population surtout les jeunes à être prêts pour faire face aux différents aléas qui menacent notre pays. Il offre aux jeunes le rôle de leur future responsabilité et propose à l'enseignant un outil pédagogique pluridisciplinaire. Il permet à tout un chacun de prévoir et de faire face à toutes sortes de risques.

4. NATIONS UNIES, « Rapport de la Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes », Kobe (Hyogo, Japon), 18-22 janvier 2005

http://www.coe.int/t/dg4/majorhazards/ressources/Apcat2005/APCAT-2005- 26-f-rapport-kobe.pdf

Cette Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes qui s'est tenue dans la ville de Kobe a adopté trois résolutions : la prévention des catastrophes;

Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes, libellées comme suit: promouvoir une approche stratégique et systématique de la réduction de la vulnérabilitéet de l'exposition aux aléas, elle a souligné la nécessité de bâtir des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes et a mis en évidence les moyens d'y parvenir ;

-sur recommandation de la Commission de vérification des pouvoirs

Les conférences mondiales ne cessent d'avoir lieu. D'après ces conférences, les catastrophes naturelles viennent dans des brefs délais compromettre des projets mis en place depuis plusieurs années bien que l'objectif de celles-ci est de réduire les pertes socioéconomiques que causent ces catastrophes.

Ces genres de conférences nous ont beaucoup plus utile dans l'élaboration de notre travail parce qu'ils défendent aussi notre cause. Par ailleurs, nous trouvons que tous ces efforts de réduction de risques et de catastrophes doivent être systématiquement intégrés dans les programmes de développement durable et de lutte contre la pauvreté, car tant qu'il y a une bonne gouvernance et une bonne collaboration entre citoyens ; une réduction de risques et catastrophes est envisageable.

5. BELZANE Guy, FAYE Jacques, TÉTART Philippe, « Les risques majeurs, janvier 2014 »http://www.risquesmajeurs.fr/grandes-categories/les-risques-majeurs

Ici, on ne tarde pas à nous montrer qu'à la fin du XXe siècle, le monde est marqué par une recrudescence des catastrophes d'origine naturelle ou humaine. Cette revue fait le point sur les différents risques existants et nous montre des exemples sur plusieurs évènements passés. Plusieurs cartes permettent de mesurer certains risques en France tels que: les inondations, les glissements de terrain.

Cette revue insiste sur le rôle de la prévention et permet de sensibiliser l'ensemble de la population à bien gérer les risques industriels qui peuvent être maitrisés si on respecte les recommandations. Nous soulignons que ce sont ces risques industriels qui sont la cause des trous de la couche d'ozone.

6. RAMADE François, «Quelques réflexions sur la fatalité des catastrophes et leurs conséquences pour la nature et l'environnement de l'homme, mars 2000»http://www2.cndp.fr/secondaire/viescolaire/citoyennete/risques/s_r_inondation.htm

Les responsables humains sont la cause de la déforestation. Cela défavorise la biodiversité et engendre beaucoup de dégâts qui ne peuvent pas être gérés : le sol perd sa fertilité et occasionne les inondations. Cependant, ce sont les arbres qui garantissent l'eau et qui sauvegardent la biodiversité. Détruire les habitations forestières (pour de nombreuses espèces) peut faciliter la transmission des nombreuses maladies parasitaires à l'homme : le contact avec les moustiques, les porteurs de bactéries ou de virus dangereux pour l'homme par conséquent l'apparition des maladies périlleuses comme l'Ebola, le Sida, le paludisme.

DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE, Rapport de la XXXIe CONFÉRENCE INTERNATIONALE sur « Le droit et la réduction des risques liés aux catastrophes à l'échelon communautaire », Genève, Suisse, 28 novembre - 1er décembre 2011»

https://www.icrc.org/fre/assets/files/red-cross-crescent-movement/31st-international-conference/...

Ce document est établi par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge en consultation avec le Comité international de la Croix-Rouge à Genève en novembre 1011.Les catastrophes, quelles que soient sa taille et sa nature, frappent les personnes là où elles vivent. C'est là aussi qu'on peut mesurer l'impact de la réduction des risques.

Dans ce document, Il est important de souligner que la réduction des risques liés aux catastrophes devrait être une priorité à la fois nationale et locale.Par rapport à notre thème, ce rapport renforce notre stratégie qui consiste à impliquer davantage la population locale dans l'ensemble des processus de gestion et de réduction de risque de catastrophe.

Du point de vue personnel, bien que les autorités gouvernementales soient les premières responsables de l'élaboration des textes, la consultation de la population exposée par le risque indique quenous sommes fortement impliques et préoccupéspar cette question d'une haute importance humanitaire.

7. DJABIR ABDOU, LE DROIT COMORIEN, Entre tradition et modernité ; édition le Baobab, 19 P.

Cet ouvrage essaye d'expliquer que l'effectivité, La qualité et l'érudition de l'ouvrage de juriste plaident seul en sa faveur. Une grande partie de cet ouvrage a été consacrée aux aspects qui caractérisent la société ancienne, la tradition souveraine du MilaNa Ntsi et certaines de ses coutumes générales ou particulières.

L'histoire récente montre que l'ignorance ou le mépris de la tradition et de son système de régulation sociale compromet de façon durable les réformes sociales engagées par l'action publique.

L'échec des réformes se traduit inévitablement par le retour en force du mythe de la tradition dans ses aspects les plus rétrogrades et obscurantistes. C'est ce qui s'est passé en 1978, lorsque le coup d'état du 13 mai, mit fin aux réformes des structures et des mentalités, entreprises par la révolution sociale d'Ali Soilihi Mtsachiwa.

Il veut alors faire connaitre que le droit ne va sans la sociologie. C'est ainsi que la colonisation avait par assimilation, ramené le droit local au plus bas de la hiérarchie des normes, considérant qu'il est condamné à disparaître.

L'État indépendant des Comores reprit cette démarche et en fit une stratégie de développement national, considérant que le droit traditionnel et ses institutions sont exclus par les impératifs de la modernité.

L'apparition de cette ouvrage pourrait combler les lacunes à tous lecteurs de bonne foi et améliore également les recherches pour l'application effective du droit de protéger l'environnement par l'éducation dans la société Comorienne tout entière.L'ouvrage est à la foi juridique et sociale et nous encourageons à tout est un chacun de l'acquérir afin de découvrir la réalité de la culture comorienne. Ce témoignage apparaît notamment dans l'évolution du droit de la famille, du statut personnel et la connaissance du contexte local. C'est dans ce domaine qu'un droit uniforme est en train de naître, faisant disparaître le dualisme des juridictions et des règles applicables.

8. LES COMORES AU JOUR LE JOUR - Chronologie (Ahmed OULEDI, Mahmoud IBRAHIME, KOMEDIT, 2007, 122p) 

Cet ouvrage est la première tentative d'établissement d'une chronologie des événements qui se sont déroulés dans l'archipel des Comores depuis les origines jusqu'à nos jours. Cette chronologie fait revivre les instants oubliés du passé et restitue, dans la mesure du possible, leur enchaînement. Elle présente, d'une manière linéaire, les faits historiques dans tous les domaines (politique, culture, société, économie et religion).

Cet ouvrage ne nous laisse pas la possibilité de croire que les catastrophes naturelles sont fréquents aux Comores sont des punitions de Dieu suite aux péchés de la population.

9. LES COMORES DE 1975 à 1990 (Nakidine MATTOIR, L'HARMATTAN, 2004, 192p)
Nakidine Mattoir revient sur des épisodes marquants de la vie socio-politique des Comores, s'attardant sur des événements tels que le massacre de Majunga, leur apportant un nouvel éclairage. Servi par sa très grande connaissance de la réalité comorienne, il ausculte avec simplicité et profonde rigueur les institutions politiques comoriennes, le pouvoir des "notables", "la révolution permanente et manquée", le "Royaume de Bob Denard", sans oublier le rôle de la France dans tout ce remue-ménage.

Cet ouvrage nous renforce les problématiques par laquelle la France par sa puissance coloniale et l'utilisation des mercenaires n'a jamais tenté d'évoquer une solution aux problèmes Comoriens tels que les catastrophes naturelles, les inégalités sociales, l'analphabétisme...

10. COMORES : L'ENCLOS ou une existence en dérive (Mohamed CHAMOUSSIDINE, KOMEDIT, 2002, 65p) 
Mohamed Chamoussiddine nous fait ici partager, de manière particulièrement incisive et volontairement feutrée, sa vision à la fois réaliste et singulièrement humaniste de son pays bien aimé, prisonnier de ses traditions qui n'ont d'autre effet que d'entretenir le paupérisme.
Cet ouvrage se veut à la fois un cri de souffrance et de détresse envoyé à la face des hommes de bonne volonté, et un appel appuyé au réveil des mentalités locales, nécessaires à la juste émergence de cet archipel en déshérence...ce cri de détresse peut être destiné aux acteurs locaux et internationaux soucieux des problèmes environnementaux que le pays fait face sans pour autant oublier les autres domaines tels que la santé, l'éducation entre autres.

11. L'ELOQUENCE COMORIENNE AU SECOURS DE LA REVOLUTION,
Les discours d'Ali Soilihi (1975-1978), (Michel LAFON, L'Harmattan, 1995, 224p) 

cet ouvrage nous montre qu'Ali Soihili, comme Socrate, a beaucoup parlé mais peu écrit. Ce volume rassemble donc en édition bilingue ses discours qui restent dans les mémoires mais méritent aussi d'êtres consignés par la plume.
Il est indéniable pourtant que, plus que les régimes qui lui ont succédé, Ali Soilihi aura laissé son empreinte sur les mentalités des comoriens, même si actuellement, c'est l'influence de ses successeurs qui domine l'évolution actuelle du pays installé dans un sous-développement et une dépendance chroniques.
Ange ou démon, selon les uns ou les autres, Ali Soilihi était à coup sur un révolutionnaire volontariste qui s'égara, parfois, dans une violence dont sa connaissance de la mentalité comorienne, sinon la simple humanité, aurait du le prévenir, fut aussi sans nul doute un visionnaire sincère convaincu d'oeuvrer pour l'avenir de son pays.
La parole ne saurait se substituer aux actes, et il convient, en politique, de juger un pouvoir sur ce qu'il a fait plutôt que sur ses intentions proclamées. Il n'en demeure pas moins que la connaissance des textes d'Ali Soihili reste un élément indispensable d'appréciation d'une période essentielle de l'histoire comorienne contemporaine.

Ce qui nous intéresse dans ce document est que parmi les projets phare du révolutionnaire comorien est l'universalisation de l'éducation qu'on peut le traduire aujourd'hui sur le concept « éducation pour tous » qui fait partie de notre stratégie.

12. LE POUVOIR DE L'HONNEUR, Tradition et contestation en Grande-Comore
(Sultan CHOUZOUR, L'Harmattan, 1994, 284p)
« L'honneur comme principe organisateur de toute vie sociale » : c'est en partant de cette observation complète de la société de la Grande Comore et pose les questions essentielles concernant son évolution. Les Comores constituent une sorte de laboratoire où sont concentrés des éléments socio culturels issus des échanges multiples dont l'Océan indien a été le cadre, influence française comprise. En décrivant l'Islam comorien, généreux et ouvert, et la vie sociale et individuelle dont les scènes essentielles se jouent dans le cadre de ce qu'on nomme le grand-mariage, l'auteur annonce les grandes interrogations des Comoriens sur leur identité et leur avenir : cet honneur érigé en système est-il compatible avec le développement du pays ?

Un développement même de plusieurs décennies qui peuvent être anéantis en quelques minutes de survenance de catastrophes naturelles. Et si on ajoute aux festivités du grand mariage, des exercices de simulation à une catastrophe naturelle qui menace la localité?


BIBLIOGRAPHIE LISTEE

LES TEXTES OFFICIELS

13. Saint Coran

14. Code environnemental comorien

15. Code pénal comorien

16. Code civil comorien

17. Code de la famille comorien

18. Loi N° 05 - 008 relatives au code de la famille, Assemblée de l'Union, 24 pages.

19. Plan Directeur de l'Education et de la Formation 1997-2001, MEN.

20. Plan Directeur de l'Education et de la Formation 2005-2009, MEN, juillet 2005.

21. Plan National de l'Education Pour Tous à l'horizon 2015, MEN, décembre 2004

LES OUVRAGES DE BASE

1. BARRAUX Roland, du corail au volcan : l'histoire des iles Comores. Komedit : Moroni, 2009, 273 p.

2. GUEBOURG Jean-Louis, La Grande Comore, des sultans aux mercenaires. Harmatan : Paris, 1994, 272 p.

3. M' SA ALI Djamal, Luttes de Pouvoir aux Comores : Entre Notables Traditionnels, Notables Professionnalises et Politique. Editions de la Lune : Paris, 2006, 236 p.

4. NAKIDINE MATTOIR et DAMIR BEN ALI, Les Comores de 1975 à 1990 : Une histoire politique mouvementée. Harmatan : Paris, 2013, 194 p.

5. OULEDI Ahmed, IBRAHIME Mahmoud, Les Comores au jour le jour : chronologie. Komedit : Moroni, 2007, 122 p.

6. THOMAS RBERT Malthus, « Essai sur le principe de la population », 1988 New York, P8

7. ADIHAME, Souf, 2001. Étude de l'impact de l'érosion du sol sur le développement socio-économique de la Commune rurale d'Amabaladjia Préfecture de Maevatanana. 64 P.

8. AINOUDINE, S, et al, 2003. ya mkobe : revue du centre nationale de documentation et de Recherche Scientifique (C.N.D.R.S).86 P.

9. BACAR, L, 1990. Contribution à l'étude du climat de l'archipel des Comores : données générales, risques cycloniques et leurs conséquences socioéconomiques. Mém. De maîtrise en géographie. Université du Maine. 91 p.

10. BACHELERY. Patric et COUDRAY, p, 1993.Carte géologique des Comores : Notice explicative de la carte volcano-téctonique de la Grande-Comore (Ngazidja).39 p.

11. BACHELERY, P et COUDRAY, J, 1990. La Grande-Comore et son volcan actif : le karthala: Aspects géologiques et évolution de l'activité volcanique, journal de la nature Université de la Réunion.48 p.

12. COSEP, 2007. Les risques et catastrophe aux Comores. 16 P.

13. GAUTIER, Y, 1985. Catastrophes naturelles. Cité des sciences et de l'industrie. 127 p.

14. IPAM, 1978.Pédagogie pour l'Afrique nouvelle. 639 p

15. UNEP, 2002. Atlas des Ressources côtière de l'Afrique Orientale : République Fédérale Islamique des Comores. 154 P

16. La Chine au présent, juin 2008. Séisme : le combat pour la vie. Edition spéciale pour le séisme de Wenchuan. 24 p

17. LAMARQUE, J et al.l988.Géologie et Biologie : Collection Tavernier, Bordas, Paris.191 p.

18. Ministère de l'Éducation Nationale des enseignements Technique et Professionnel, Février 1996. Programmes et instructions : Enseignement élémentaire 173 P.

19. ONU/SIPC, mars 2004. Eaux et aléas en Afrique : Guide à l'usage des dirigeants communautaires. 45 p.

20. Organisation Météorologique Mondiale : Programme concernant les cyclones tropicaux n Te p.42

21. PIERRE, C, 1989. Les volcans et les tremblements de terre. 93 p. THAMEUR, M, 2001. Géologie Environnementale. 58 P.

LES OUVRAGES SPECIALISES

1. AHMED OULEDI et MAHAMOUD IBRAHIME, Les Comores au jour le jour chronologie.Komedit : Moroni, 2007, 123 p.

2. BATTISTINI René et VERIN Pierre, Géographie des Comores, ACCT, Nathon : Paris, 1984, 143 p.

3. CHANUDET Claude et RAKOTOARISOA Jean-Aimé, Mohéli : une ile comorienne à la recherche de son identité. Harmattan, 2000, 270 p.

4. CHOUZOUR Sultan, Le Pouvoir de l'Honneur. L'Harmatan : Paris, 1994, 284 p.

5. FLOBERT Thierry, « Evolution juridique et socio-politique de l'archipel des Comores », [Thèse de Doctorat], Aix-Marseille, 1976, 693 p.

6. ELBARWANE, M.H, 1986, les années de formation d'un monopole colonial aux Comores : la société coloniale de Bambao 1907 à 1960, Mémoire de maitrise, Paris IV Sorbonne, 144p

7. ELBARWANE, M.H, 1991, population et environnement, cas des Comores, Mémoire de DEA, université Catholique de Louvain la neuve, CIDEP, 61 p.

8. FLOBERT T, 1976, Evolution juridique et socio-politique de l'archipel des Comores, Thèse de doctorat, Aixe Marseille, 693 p.

9. GAST, M, 1987, héritier en pays musulman, Habus lait vivant, Manyahuli, CNRS, 302 p.

10. LAKOSTE, Y. 1985, Géographie du sous développement, 6é édition, PUF, 288 p.

11. VERIN, P ; BATTISTINI, R, 1984, Géographie des Comores, Nathan, Paris, 142 p.

12. DJABIR ABDOU, 2006, les Comores :un État en construction, Paris ; L' Harmatan, 188p.

13. DU SAUSSAY Christian et ZAKI A, 1995, politique et législation forestière, Comores, volume II, avant projet de loi, FAO/RFI des Comores,37 p.

14. GUIBOURG Jean-Louis, « Petites iles et archipels de l'Océan Indien » . Karthala : Paris, 2006, 526 p.

15. JEAN MARTIN, Comores : quatre iles entre pirates et planteurs. L'Harmatan : Paris, 1983, Tome I et II, 611 p. et 478 p.

16. MAHMOUD IBRAHIME, Said Mohamed Cheikh (1904-1970) parcours d'un conservateur, une histoire des Comores aux XXe Siècles.Komedit : Moroni, 2008, 352 p.

17. MOUHSSINI HASSANI-EL-BARWANE, « Les années de formation d'un monopole colonial aux Comores : la Société Coloniale de Bambao (1907-1960) », [Mémoire de Maîtrise], Sorbonne, Paris IV, 1986, 144 p.

18. SEN A.K., Un nouveau modèle économique : développement, justice, liberté. Editions Odile Jacob : Paris, 2000, 356 p.

19. SOILIHI Ali ET LAFON Michel, L'éloquence comorienne au secours de la révolution : Les discours d'Ali Soilihi, 1975-1978 (Archipel des Comores), 224 p.

20. VÉRIN Emmanuel et Pierre, Archives de la révolution comorienne : le verbe contre la coutume. Karthala, 1999, 358 p.

21. VÉRIN Emmanuel et Pierre, Histoire de la révolution comorienne. Décolonisation, idéologie et séisme social. Karthala,1999,154 p.

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23. WINTER G., Inégalités et politiques publiques en Afrique. Pluralité des normes et jeux d'acteurs. Karthala-IRD : Paris, 2001, 453 p.

24. YOUSSOUF Said Soilihi, Comores, les défis du développement 1975-1978.L'Harmatan : Paris, 1989, 160 p.

25. YOUSSOUF SAID-SOILIHI et ELMANOUNI MOHAMED NASSUR, Ali Soilihi, « l'élan brisé ? » L'Harmatan : Paris, 2009, 198 p.

26. -PNUD, Moroni 2006, « Genre et développement humain », Union des Comores, 76p

27. -Institut Universitaire de Technologie, Moroni 2005, « Le Moroni et ses principaux services »,YSSOUf Zaina, P38

28. FOND DES NATIONS UNIS POUR LA POPULATION, 1997 « Etat de la population mondiale »,NAFIS.S, P 76p

Revues et publications

1. BANQUE MONDIALE, Novembre 2006 ,Note de stratégie intermédiaire pour l'Union des Comores, Association internationale de développement, P29

2. BANQUE MONDIALE, Croissance démographique et politique des populations en Afrique Subsaharienne, Washington, D. C., Etats-Unis, décembre 1986

3. CONFERENCE DES BAILLEURS DE FONDS, 8 Décembre 2005 Maurice, Stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté, Gouvernement de l'Union des Comores, 121p

4. Centre des hautes études touristiques, Avril 1988, Aix- en Provence,Problématique du tourisme insulaire, DEFERT.P, P57

5. -FOND DES NATIONS UNIS POUR LA POPULATION, 1997, État de la population mondiale, NAFIS.S, P 76p

6. PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT, 1998, Coopération Sud, Groupe spécial pour la coopération technique entre pays en Développement, P 94

7. -PNUD, Moroni 2006, Genre et développement humain, Union des Comores, 76p

8. -Institut Universitaire de Technologie, Moroni 2005, Le Moroni et ses principaux services, YSSOUf Zaina, 38 P

LES RAPPORTS OFFICIELS

1. ABDULLAH BEN Said Hassane, « Dimensions monétaires de la pauvreté aux Comores ». Commissariat Général au Plan, 2005, 32 p.

2. ANFUINA Achirafi,« Situation de la femme aux Comores en 2003 ». Commissariat Général au Plan, 2005, 43 p.

3. BASTOINE Msoma,« Etat matrimonial et nuptialité ». Commissariat Général au Plan, 2005, 47 p.

4. DAMIR, B.A, Moroni, « Etude sociologique de la famille comorienne ». FNUAP, 1997, 67 p.

5. Jeni Klugman, « Rapport mondial sur le développement humain ». PNUD, New York, 2011, 202 p.

6. ATTOUMANE Boina Issa, « Impact des relations de genre sur la participation des femmes dans le développement ». UNFPA, 2001, 107 p.

7. WEEKESS-VAGLIANI Winifred,« Les femmes dans le développement : quatre études de cas ». Centre de développement de l'OCDE,Paris, 1980, 336 p.

8. Kevin Watkins, « Rapport Mondial sur le Développement Humain ». PNUD, paris : 2005, 401 p .

9. VIOLLET K., « Rapport Mots pour Maux... Etudes anthropologiques des itinéraires thérapeutiques et du recours aux soins à Ndzuwani,Etude réalisée à la demande d'Alter santé Internationale et développement ». 2001,74p.

10. -OPIA MENSAH KUMAH, « rapport national sur le développement humain », PNUD, 2006,80 p.

11. Dr LUIS GOMEZ SAMBO, « stratégie de coopération de l'OMS avec les pays », Union des Comores, 2005-2009, 50 p.

12. NOURDINE BOURHANE et OPIA MENSAH KUMAH, « rapport national sur le développement humain cohésion sociale et développement humain en union des comores » 2010, 95 p.

13. FLOBERT THIERRY, «  Evolution juridique et socio - politique de l'archipel des Comores », thèse de Doctorat, Aix - Marseille, 1976, 693 p.

14. DAMIR BEN ALI, « Approche Historique des Structures Administratives des

15. Comores », ADMI1/DAM/APP, CNDRS, 1990, 39 p.

WEBOGRAPHIE

1. www.univ-antananarivo.mg/THESES-MEMOIRES

2. madarevues.recherches.gov.mg/IMG/Madamines6_2_.

3. Patrick BACHELERY - Laboratoire Géosciences Réunion

www.geosciencesreunion.fr/index.php?option=com...view...

Processus géologiques du domaine sous-marin autour de l'île de La grande-comore... Conditions d'évolution des magmas du Karthala aux Comores, consulté le 30/12/2014

4. Amazon.fr - Luttes de Pouvoir aux Comores: Entre Notables ...

www.amazon.fr Livres Chercher au Coeur!

Retrouvez Luttes de Pouvoir aux Comores: Entre Notables Traditionnels, Notables Professionnalises et Politique et des millions de livres en stock sur Amazon.fr ..., consulté le 30/12/2014

5. Education à l'environnement : documents de référence ...

www.youscribe.com/.../éducation-a-l-environnement-documents-de-refe...

... Cartes nationales et régionales des avalanches, cyclones, tempêtes, feux de forêt, inondations, mouvements de terrain, séismes et volcans. Consulté en novembre 2014

6. Prévision et prévention des catastrophes naturelles et ...

www.preventionweb.net/files/4411_FR01MH107-Ft.pdfsouterrains - la tectonique des plaques, la géométrie des failles, la géologie subsurface et les séismes - ou de l'atmosphère, dans ses manifestations instables,consulté en Aout 2014

7. Les plans de prévention des risques naturels prévisibles

Ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement (France) www.environnement.gouv.fr, consulté en septembre 2014

Liste et carte des plans de prévention par commune.

Service-Public-Assurance et catastrophes naturelles

Des informations sur les conditions et limitations d'une indemnisation en cas de catastrophe naturelle.

8. agirpourlenvironnement.org - Agir pour l'environnementý

www.agirpourlenvironnement.org

Une association nationale citoyenne pour agir concrètement & maintenant, consulté en décembre 2014

Catastrophes naturelles

L'association Prévention 2000 qui développe ce site présente ce que sont les risques naturels et met en place un réseau des ambassadeurs dans les collèges. Elle propose aux collèges francophones de sélectionner un travail pluridisciplinaire ayant pour objet l'étude du risque naturel local le plus élevé. Les objectifs spécifiques de ce projet sont: de sensibiliser les enfants aux risques et contribuer ainsi à la responsabilisation des futurs citoyens, de valoriser le travail des élèves qui deviennent les « ambassadeurs » de la prévention des catastrophes naturelles auprès de leur communauté, de favoriser la solidarité en tissant un réseau d'écoles implantées dans des régions à risque.

9. www.educasources.education.fr/extraction-doc-74452.html

Catastrophes naturelles : le portail éducatif francophone sur les risques naturels, consulté en octobre 2014

Web: http://www.prevention2000.org/cat_nat/index1.htm

Diapositives Géographie des risques naturels

Paris : La Documentation Française, décembre 2001, 1 livret (8 p.), 12 diapositives, 6 transparents.

Des propositions de travaux autour de douze diapositives et six transparents, qui permettent de travailler sur la localisation puis les causes directes ou indirectes des risques naturels et leurs conséquences sur l'environnement géographique et humain. Sont ainsi étudiées les catastrophes dues aux séismes, aux incendies, aux inondations, aux cyclones, aux glissements de terrains ou aux avalanches. Ce thème est également abordé dans la revue Documentation photographique n°8023.

GUIDE D'ENTRETIEN

1) Selon vous, quelle est la politique nationale de gestion de risques de catastrophes?

2) Cette politique répond telles aux besoins de la population en la matière ?

3) Quelles sont les différents types d'aléas susceptibles de frapper les Comores ?

4) Quels sont les moyens existants traditionnels ou modernes de gestion de risques de catastrophes naturelles ?

5) Comment faites-vous pour aider la famille et à identifier la survenance des catastrophes naturelles ?

6) Comment faites-vous pour pailler au problème de catastrophes naturelles ?

7) Comment faites-vous pour assurer un minimum de transparence en matière de gestion de risques de catastrophes ?

8) Comment se fait l'intégration des nouveaux volontaires dans la GRC?

9) Combien d'institutions s'impliquent dans notre thème ?

10) Quels sont les rapports de la population dans la réduction de risques ?

11) Que signifie GRC pour les autorités et pour la population

12) La COSEP et les autres institutions jouent t'elles leurs rôle en la matière ?

13) Dans ces rapport avec les tiers (communauté internationale), la société comorienne s'est elle engagé au même titre que les malgaches ?

14) Quant une localité refuse de se conformer aux règles de GRC quelle est la réaction des autorités ?

15) Comment peut-on faire pour valoriser et tenir compte les traditions pour la réussite du GRC ?

16) Comment peut-on éduquer et sensibiliser une population en majorité illettrée ?

17) Comment peut-on faire pour faire participer l'ensemble de la population à élaborer la politique et la stratégie de GRC ?

18) Les infrastructures locales nous facilitent-elles l'accès à la population cibles ?

19) Comment faire pour avoir l'accord des notables et des chefs religieux détenteurs d'un pouvoir irrévocable dans notre cause ?

CONCLUSION GÉNÉRALE

Au terme de notre projet de thèse, nous sommes convaincus que L'éducation, la sensibilisation et le système d'alerte qui constituent notre stratégie de réduction de risques de catastrophes naturelles sont interdépendants. Ils forment le même objectif d'amener la population comorienne exposée aux risques à avoir des connaissances suffisantes et des informations fiables pour pouvoir prendre les mesures nécessaires. Cette stratégie permettra à la communauté d'adopter les attitudes appropriées face à l'imminence des catastrophes.

Aux, Comores, certains progrès ont été accomplis dans ce domaine, mais nous sommes loin d'être au niveau de Madagascar actuellement.

Malgré cela, dans le cas des catastrophes naturelles, les actions d'éducation, de sensibilisation et d'alerte ne sont pas efficaces parce que les autorités publiques ne considèrent pas suffisamment.

Nous remarquons que les besoins, les capacités de la population et le contexte spécifique à chaque localité exposée doivent être pris en compte. L'insuffisance de recherche dans le domaine et lanon-implication des communautés locales dans l'élaboration des programmes de gestion de risques de catastrophes naturelles constituent un grand handicap. L'insuffisance ou le manque de coordination des activités et des interventions des différents organismes et acteurs en catastrophe peut piétiner les efforts déjà fournis.

Nos préenquêtes menées auprès des autorités et populations locales nous a permis de fournir des résultats que nous allons les présenter dans la future thèse. Au stade actuel, on peut affirmer que l'éducation et la sensibilisation de la population pourraient atteindre les effets escomptés si nous mettons en valeur les moyens et ressources locales.

Notre stratégie touche l'ensemble de la population de l'archipel même si le dispositif de dissémination des alertes aux catastrophes et les outils disponibles ne sont pas tout adaptés au contexte local.

Ces procédés est souvent inefficaces dans la mesure où ils(procédés) peuvent engendrer des messages flou et confus pour les populations cibles, car chaque ile à sa propres dialecte et spécificité.

Enfin, la population n'accorde pas beaucoup de confiance dans les méthodes actuelles de dissémination des alertes.

Nous avons également remarqué que le contexte économique et social actuel, la population et les autorités ne prêtent pas attention à la réussite des programmes d'éducation du public et ne se préoccupent quotidiennement de la survie de tout est chacun. Le « vaut mieux prévenir que guérir » n'a pas encore trouvé sa place.

Cependant, les efforts entrepris dans ce domaine doivent être poursuivis et renforcés pour accroitre une bonne culture de prévention des risques chez les populations afin de mieux les armer contre l'arrivée soudaine et mal préparée d'une catastrophe.

Ainsi, des suggestions et propositions d'actions ont été formulées pour développer notre stratégie et chaque localité s'adaptera aux besoins, réalités spécifiques afin de mettre en place un système d'alerte centré sur les communautés locales, en tenant compte de leurs besoins, de leurs capacités existantes et intégrantes leurs connaissances et savoirs traditionnels.

En définitive, nous sommes convaincus qu'en offrant aux communautés plus de responsabilités pour mettre en place leur propre stratégie de préparation et de gestion, elles seront plus capables à réagir face aux fléaux et deviendront moins dépendantes vis-à-vis des aidesexternes et des nouvelles technologies qu'elles ignorent.

* 12 www.un.org/jsummit/html/prep_process/national.../comoros.pdf,consulté en septembre 2014

* 3 CROISSANT ROUGE COMORIEN, « Mieux connaitre les risques de catastrophes naturelles pour se protéger, éducation à la gestion de risques de catastrophes », Moroni, 4émé page, 56 p. 

* 45 https://rosa.humanitarianresponse.info/.../Plan_de_Contingence_National

* 6MINISTRERE DE L'ÉDUCATION NATIONALE, Éducation a la gestion des catastrophes naturelles, guide pédagogie du maitre, Comores, 2008, 41 p

* 7CROISSANT ROUGE COMORIEN, mieux connaitre les risques de catastrophes naturelles pour se protéger, 2011, 56 p

* 8UNFCCC

* 9 https://www.facebook.com/ACHDJIBOUTI/posts/513476605355012, consulté en aout 2014

* 102009, UNISDR, Terminologie pour la Prévention des risques de catastrophe

* 11Décret n°2012-988 du 10 octobre 2012 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Plateforme nationale de Réduction des Risques et de Gestion des Catastrophes, consulté novembre 2014

* 12 www.preventionweb.net/.../2909_ochadisasterpreparednesseffectivere.pd, consulté en septembre 2014.

* 13 www.unisdr.org/files/20108_mhbfrweb

* 14 issuu.com/cprundprsclac/docs/cgrr_francais

juin 2014

* 15Décret n°2012-988 du 10 octobre 2012 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Plateforme nationale de Réduction des Risques et de catastrophe, article 02. Consulté en septembre 2014

* 16 www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtm

* 17 Becker G. S «Human Capital», Colombia University press, for the National Bureau of Economic Research, New York, 1964.

* 18Encyclopédique 2001.

* 19Etat malgache, loi 94-033 du 13 mars 1995, M.E.N.R.S.

* 20E, DURKHEIM, « Education et sociologie », Chicoutimi, Québec, 1922, p 8.

* 21 www.irma-grenoble.com, consulté en septembre 2014

* 22Fédération internationale des sociétés de la croix rouge et du croissant rouge

* 23Décret n°2012-988 du 10 octobre 2012 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Plateforme Nationale de Réduction des Risques et de Gestion des Catastrophes, Madagascar, 7 p. consulté en septembre 2014

* 24CROISSANT ROUGE COMORIEN, « Mieux connaitre les risques de catastrophes naturelles pour se protéger, éducation à la gestion de risques de catastrophes », Moroni, 56 p

* 25

* 26 Site de Mr Boukhari Mohamed Hamed (Cf. http://membres.lycos.fr/boukarih).

* 27 BOUKARIH et all. (1994) Le diagnostic Global, Rapide et participatif (DIGRAP)

* 28 Celle de prévention et de gestion des urgences à la primature, en collaboration avec la BNGRC, CoopérationtechniqueAllemande-Programmesectoriel«Préventiondescatastrophes».2007`Vulgarisationdes textesdebasesurla gestiondesrisquesetdescatastrophesauniveaudécentralisé'

* 29GouvernementdeMadagascar,2007.MadagascarActionPlan.p111

* 30GouvernementdeMadagascar,2007.OpCitp14

* 31UNDP/CNS,2003.StratégieNationaledeGestiondesRisquesetdesCatastrophes.Antananarivo

* 32UNDP/CNS,2003.OpCitp14

* 33 UNDP/CNS, 2003,Op Cit p 14

* 34UNDP/CNS,2003.OpCitpage14

* 35Loin°94-008du26avril1995fixantlesrèglesrelativesàl'organisation,,aufonctionnementetauxattributionsdescollectivitésterritorialesdécentralisées(J.O.n°2304du05.06.95,p.1247,Editionspéciale)

* 36Mohamed Youssouf, See more at: http://fr.africatime.com/articles/lancement-de-la-strategie-nationale-pour-la-reduction-des-risques-de catastrophes

* 37Direction Nationale de l'Environnement et des Forêts, Rapport National de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, 103 p. consultées en septembre 14

www.agriculture-biodiversite-oi.org/.../Rapport+Comores+sur+Rio%2B2

* 38UNDP, «  préparation nationale de la conférence des nations unies sur le développement durable, RIO+20 », Moroni, 69 p.






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