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Epidémiologie, diversité et pathogénicité de la cercosporiose noire à  l'est de la rdcongo


par DIEUMERCI ROOSEVELT
Université évangélique en Afrique - Ingénieur Agronome  2017
  

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Résumé

Dans le cadre d'améliorer la gestion de la cercosporiose noire du bananier, cette étude avait comme objectif d'étudier la diversité de la cercosporiose noire du bananier dans le territoire de Walungu et de Kabare. Une enquête a été organisée à Walungu (dans les groupements d'Izege, Ikoma, Walungu centre, Mushinga, Nyangezi, Irhongo, Burhale et la collectivité de Kaziba) et à Kabare (dans les groupements de Katana, Bushumba, Miti, Mudaka, Mumosho, Bugorhe, Mudusa et Chirunga). Il a été question de déterminer l'incidence et la sévérité da la cercosporiose noire du bananier, d'évaluer les moyens de lutte utilisés par les paysans et de récolter les feuilles présentant les symptômes de la maladie pour une caractérisation morphologique et la réalisation du test de pathogénicité. Un questionnaire d'enquête à des questions fermées et une observation des plantes malades ont été réalisés pour avoir les informations sur les variétés et les maladies et la détermination de l'incidence et la sévérité. L'isolement de Mycosphaerella fijiensis sur milieu PDA ainsi que leurs observations microscopiques ont été réalisées dans le laboratoire de biologie moléculaire de la Faculté des Sciences Agronomiques et Environnement. Le test de la pathogénicité s'est effectué en serre sur trois variétés (FHIA17, NARITA4 et NARITA13) provenant du Burundi au laboratoire d'Agro BioTech. Après analyse, les résultats suivant ont été observés : la maladie présente une forte incidence (71.9 %) et une sévérité élevée à Walungu qu'à Kabare (41.9 %). Six isolats ont été identifiés (M. fijiensisBAR-KAT, M. fijiensisKIS-WAL, M. fijiensisGRO- BUSH, M. fijiensisMUSH-MUM, M. fijiensisNAçIKO et M. fijiensisKAM-IZE) et ont présenté des caractéristiques morphologique typiques à M. fijiensis. Pour l'évaluation du pouvoir pathogène, deux isolats ont été utilisés en fonction de deux territoires, et ces premiers ont affiché un pouvoir pathogène vis-à-vis de NARITA4 et NARITA13. M. fijiensisKIS-WAL a été plus virulent que M. fijiensisBAR-KAT. Les deux isolats ont présenté les symptômes typiques de la sigatoka noire, mais la FHIA17 a présenté une résistance vis-à-vis de ces deux isolats. En serre, les deux isolats de M. fijiensis ont présenté une incidence élevée et ils y étaient plus sévères. Ceci étant, nous recommandons aux autres chercheurs qu'une étude sur la caractérisation moléculaire de Mycosphaerella fijiensis soit réalisée afin d'évaluer la variabilité génétique des isolats à Kabare et Walungu. Que des formations soient réalisées auprès des paysans pour améliorer leur connaissance sur la lutte des maladies fongiques du bananier.

Mots-clés : Cercosporiose noire, épidémiologie, diversité, Bananier, Walungu et Kabare.

VII

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery