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La perception des femmes enceintes sur l’importance de la consultation prénatale


par Professeur KASHIDI NGOY MUKALAY Bavon
Université de Kamina - Graduat 2011
  

Disponible en mode multipage

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LA PERCEPTION DES FEMMES ENCEINTES SUR L'IMPORTANCE DE LA CONSULTATION PRÉNATALE

« Cas de centre de santé Shungu du 01/04/2011 au 30/05/2011 »

Présenté par Ngoy Mukalay Bavon

Pour l'obtention de gradué en santé

Publique à l'Université de Kamina

EPIGRAPHE

L'Ange lui dit : « ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. »

Luc 1 : 30-31 

NgoyMukalayBavon

DEDICACE

Je remercie grandement le Seigneur mon Dieux, le Tout Puissant, Créateur de toute chose ici-bas, Dieux de mes ancêtres.

A vous ma très chère mère HABAMUPENDE MWANZA Marie, par qui j'ai vu le jour et qui m'avait soutenu tant maternellement que spirituellement pour devenir ce que je suis aujourd'hui, pour les sacrifices consentis à mon égard, ton dévouement, tes peines et la responsabilité que tu as manifesté à la place de mon père déjà décédé.

Que le Tout Puissant règnes sur toi.

A toi ma très chère épouse ILUNGA KASONGO Bibisha, pour avoir traversé avec moi des périodes très difficiles afin de terminer le cycle de graduat ; que Dieux guide et protèges notre mariage et les fruits de notre union

A mes petits frères et petites soeurs ;

A vous tous.

Je dédie ce travail.

NgoyMukalayBavon

AVANT PROPOS

Apres de longues souffrances traversées pendant la période d'actualités estudiantines, nous voiciarrivé à la fin du cycle de graduat en santé publique.

Nous avons la joie de remercier nos encadreur, nos chers frères et soeurs, amis et connaissances pour leur soutien physique et morale durant notre cours.

Nous pensons directement à monsieur le professeur KASHINDI NUMBI et l'assistant NUMBI WA NGOY Gustave d'avoir accepté de diriger et codiriger ce travail, leur amour, leur disposition et leur conseils nous ont taillé pour préparer nos études.

Nos sincères remerciements s'adressent à tous les professeurs : BONDO MONGA Ben et assistant qui nous ont donné cours en particulier à KAMBABA NZAJI Michel, BANZA MESO ? NGOY MUAMBA Guillaume, NASORO ABIBA Chancelle, pour leurs conseils précieux et remarques nous ont permis de bien rédiger ce travail, qu'ils trouvent signe de reconnaissance dans notre expression, car ils ont fait de nous des hommes valables et utiles à la sociétécongolaise et partout au monde.

Nous remercions le personnel médical et paramédical du centre de santé Shungu Mémorial pour nous avoir donné accèsà leurs installations

A mes camarades de lutte avec qui nous avons traversé les périodes de souffrance universitaire notammentNGOY MULEDI Innocent, BANZA MUSEMPE Bien aimé, YUMBA KABILA ENERST, KALENGA NDAY Lucien, KALENGA BIJWA germain,

A vous tous qui avez contribué de près ou de loin à la réalisation de notre travail, nous vous disons merci du fond de coeur.

NgoyMukalayBavon

Résumé

La perception des femmes enceintes sur l'importance de la consultation prénatale est très variable et ont des causes que l'on peut expliquer.

L'objectif de notre étude est d'évaluer le niveau de la perception des femmes enceintes sur la consultation prénatale et les facteurs associés.

Notre étude descriptive prospective a été réalisée sur la perception des 50 femmes enceintes sur l'importance de la consultation prénatale dans la zone de santé de Kaminaprécisément au centre de santé Shungu, avec comme méthode d'échantillonnageexhaustive et notre échantillon est exhaustif, avec une technique de collecte des données dites : d'entretien ou interview, cet entretien a été structuré d'un questionnaire.

La gestion des données et l'analyse statistique a été faite à l'aide du logiciel Epi-Info 2008 version 3.5.1

Et le logiciel Excel 2007 pour la présentation des données sous forme des tableaux et des graphiques.

Les résultats de notre travail ont montré que la tranche d'âge de 15-20 ans prédomine d'autre tranche d'âge avec comme fréquence de 17 soit 34 %, selon leur profession les sans-emploi prédomine les employées avec comme fréquence de 31 femmes enceintes soit 62%, selon leur études faites les secondaires prédomine les primaires, l'universitaire, avec comme fréquence 36 femmes enceintes soit 72%, selon leur perception sur l'importance de la CPN que c'est pour connaitre l'âge de la grossesse avec comme fréquence de 19 femmes enceintes soit 38%, selon leur connaissance sur le temps du début de la CPN ayant cité premier trimestre prédomine les autres , avec comme fréquence 28 soit 56%,pour le nombre de fois qu' une femme enceinte va à la CPN : ce qui ont cités trois fois avec comme fréquence 29 soit 58% , selon les signes de danger retenus en mémoire et cités lors de l'interview la méconnaissance totale des signes avec comme fréquence de 24 soit 48% ont une méconnaissance totale de signes de danger. A ce qui concerne les questions posées, les avis sont partagés selon la connaissance de chaque femme interrogée et ca nous pousse de demander l'effort d'autres études sur les conséquences de l'intégration de l'éducation sanitaire non efficace dans la consultation prénatale au centre de santé Shungu, serait nécessaire pour stimuler le personnel sanitaire de multiplier les stratégies sur l'éducation sanitaire à la consultation prénatale.

I. INTRODUCTION

1. REVUE DE LA LITTERATURE

La littérature à notre portée nous montre que leproblème de l'inaccessibilité géographique des structures de santé reste encore d'actualité dans certaines parties du pays.

Certaines femmes enceintes, par pudeur, se présentent comme mariées alors qu'elles ne le sont pas.

L'illettrisme révèle la sous scolarisation des filles retenues à domicile pour les activités ménagères ou par les mariages précoces(1).

La prédominance des conjoints dans le secteur tertiaire s'explique par le fait que l'agriculture et le commerce dominent les activités économiques à Richard-Toll (1).

La consultation prénatale (CPN) permet de prendre les mesures appropriées pour que l'accouchement se déroule au bon moment (programmer si nécessaire), au bon endroit (préférer s'il le faut ; et dans les meilleures conditions) considérer les particularités de chaque parturiente (2).

La première consultation prénatale (CPN1) doit ainsi être faite relativement tôt en début de grossesse pour permettre une quatrième CPN actuellement proposée par la division de la santé de la reproduction (3).

La quatrième CPN serait l'occasion de faire un pronostic de l'accouchement grâce de l'utilisation du score de risque de dystocie(4).

Ainsi, le retard à la CPN 1 constitue un facteur limitant de la surveillance correcte de la grossesse(5).

L'environnement culturel influe significativement sur le retard à la CPN1 à travers quatre éléments :

Ø La grossesse inattendue

Ø La grossesse cachée

Ø L'ignorance des risques

Ø Et le refus des prestataires hommes (médecin ou infirmier).

L'influence de la grossesse non attendue (non désirée) pourrait s'expliquer par la bonté et la crainte ainsi que par l'espoir de son interruption spontanée ou clandestinement provoquée avant qu'elle ne soit visible.

Elle remet à jour lesbesoins non satisfaits en contraception (6).

Les femmes cachent leur grossesse sur la base de conception mystique. En effet, selon les croyances locales, la femme enceinte est considérée comme vulnérable au cours des trois premiers mois(6).

La discrétion est donc une forme de protection contre les esprits maléfiques, aux quels pourrait faire recours par jalousie, les coépouses en milieu polygame(1,7).

L'influence de l'ignorance des risques pouvant survenir au cours du premier trimestre de grossesse s'explique par les croyances et pratiques qu'il importe de changer par des messages d'éducation pour la santé (8).

Le refus de la CPN faite par un prestataire homme est renforcé par des considérations religieuses qui admettent difficilement un homme autre que le mari dans l'intimité d'une femme (5).

Le profil social agit sur le retard de la CPN1 par l'intermédiaire de trois éléments :

Ø L'âge

Ø Le nombre d'accouchements

Ø Et l'illettrisme(5).

L'influence de l'âge est différente selon la situation considérée. Avant 18 ans, les femmes ont en général plus de grossesses hors mariage, condamnée par la société(5).

Apres 35 ans, se pose de problème de rivalité entre coépouse, mais aussi la honte pour une femme de continuer sa vie reproductive (5).

D'autre étude confirment l'influence de la parité et de l'âge sur le risque de mortalité périnatale, par exemple, un âge maternel l'inférieur à 20 ans ou de 35 ans et plus chez les nullipares comme chez les multipares (2,9).

En revanche nous avons observé une relation entre mortalité et antécédents obstétricaux.

En 2002, une étude effectuée au Congo a montré un lien entre les antécédents obstétricaux et le retard de croissance intra utérine favorisant ainsi une mortalité (10).

Le nombre d'accouchement intervient par le biais du sentiment de culpabilité de la femme envers le système de santé qui prône la planification familiale (6).

L'illettrisme intervient par le biais de l'ignorance qu'il entretient (7).

Les différents facteurs sociaux et culturels sont souvent intriqués.

Cette intrication souligne le caractère multisectoriel et pluridisciplinaire des actions qu'il faut considérer en général dans la résolution des problèmes de santé publique (11,12).

Dans le but d'accroitre la fréquence de la CPN précoce.

Chalumeau a rapporté que les facteurs de risques de mortalité périnatale les plus fréquemment rencontrés dans les pays en voie de développement se répartissent en quatre groupes :

Ce sont les facteurs socio-économiques et anthropométriques, les antécédents obstétricaux, les facteurs de risque détectables pendant la consultation prénatale (anémie, syphilis, paludisme), les facteurs de risque rencontrés pendant la période anténatale immédiate et le travail(13).

L'absence de la prise en charge des maladies de la femme enceintes constitue un facteur de risque de mortalité périnatale et met en jeu le pronostic vital de la mère, du foetus ou de l'enfant(13).

Prual et al ont évoqué que « l'insuffisance qualitative et quantitative de la prise en charge des complications obstétricales n'a pas pour seule conséquence dramatique la mort maternelle et plus fréquemment encore la mort néonatale » (14).

L'anémie, le paludisme et l'hémorragie ont été évoqués par les mères enquêtées comme étant à l'origine de ces complications(14).

De manière générale, dans de nombreux pays ou régions subsahariennes, ni les femmes ni leur entourage ne connaissent les signes de gravité des complications obstétricales (14).

Les problèmes ou les complications de la grossesse et de l'accouchement vont se répercuter sur la santé de la mère, du foetus et du nouveau - né, si les mesures de prévention sont inadéquates ou insuffisantes(14).

Les facteurs de risque de la mortalité maternelle et de la mortalité périnatale sont fortement intriqués.

Les premières 24 heures de la vie sont les plus à risquer de décès.

L'insuffisance en soin prénatals constitue l'une des raisons de la mortalité périnatale élevée dans le pays en développement (156,16).

Par ailleurs, la mortinatalité et la mortalité néonataleprécoce, indicateurs du niveau de soins prénatales et obstétricaux, représentent près de 40 à 50% de la mortalité infantile en Afrique (17).

A Madagascar, la mortalité périnatale constitue un problème important de la santé publique.

Elle atteint 20,8 pour 1000 naissances d'après les rapports des centres de santé de base en 2005.

Dans le District sanitaire de Fianarantsoa - II où cette étude a été effectuée, ce taux est de 20,5 pour 1000 naissances (17).

Ces chiffres sont certainement sous-estimés du fait du non enregistrement de certains décès hors formations sanitaires.

Les consultations prénatales (CPN) sont programmées une fois par semaine dans les formations sanitaires.

Elles sont assurées par le personnel paramédical et sont gratuites. Pour chaque femme enceinte, quatre CPN sont conseillées.

Cependant, ces recommandations sont souvent négligées ou méconnues par les femmes enceintes et leur entourage.

Ces comportements sont à l'origine de retard dans le recours à des soins adéquats et dans la prise en charge(17).

La présente idée se propose d'identifier dans quelle mesure la mortalité périnatale pouvait être liée au comportement des mères, en particulier une méconnaissance des risques médicaux et un comportement mal adapté vis - à - vis des CPN et de la prise de médicaments.

Concernant le nombre de CPN pratiquée, le résultat ne présente pas un intérêt sans avoir considéré les qualités.

Une étude effectuée au Zimbabwe a démontré qu'une réduction du nombre de CPN n'entrainait pas automatiquement une augmentation du taux de la mortalité périnatale (13).

Les soins prénatals devraient donc se focaliser sur l'assurance, le soutien et le maintien du bien-être maternel tout au long d'une grossesse et d'un accouchement normal (12).

Un professionnel de santé conscient de ses limites devrait ainsi orienter son travail sur la détection et le traitement précoce des problèmes et des complications de la grossesse(12).

Pour « la maternité sans risque » ce programme conçu par l'OMS, repose sur quatre « piliers » :

- La planification familiale dont le but fixé est de permettre aux individus et aux couples d'avoir accès à l'information nécessaire et aux services pour planifier le moment, le nombre et l'espacement des grossesses ;

- Les soins prénatals afin de prévenir autant que possible les complications de la grossesse et de s'assurer que les complications soient détectées précocement et prise en charge d'une façon satisfaisante ;

- L'accouchement hygiénique et sûr. Le programme doit permettre que toutes les personnes pratiquant des accouchements aient les connaissances et les compétences ainsi que l'équipement nécessaires pour assurer un accouchement hygiénique et sûr

(18).

Et les compétences ainsi que l'équipement nécessaire pour assurer un accouchement hygiénique et sûr et pour fournir des soins au post-partum à la mère et au nouveau-né.

- Les soins obstétricaux essentiels doivent permettre d'offrir des soins obstétricaux adéquats à toutes les femmes présentent des grossesses à haut risque ou des complications (manoeuvre instrumentales, intervention chirurgicales, transfusion sanguine, soins médicaux d'urgence, etc.)(18).

Ce programme qui existe depuis une décennie, a été rendu plus opérationnel récemment, sous forme du « Dossier mère-enfant » dossier élaboré conjointement avec toutes les agences concernées des Nations unies. Ce dossier décrit chacune des interventions indispensables pour atteindre rapidement une diminution importante de la mortalité maternelle et de la mortalité néonatale, la deuxième étant indissociable de la première il définit un paquet minimum d'activités qui ne peuvent plus être réduites, sous peine de rendre l'ensemble du programme inopérant(18).

Il propose aux pays trois objectifs :

- Réduire le nombre de grossesses à haut risque et le nombre de grossesses non désirées ;

- Réduire le nombre de complications obstétricales.

- Réduire le taux de létalité chez les femmes ayant une complication.

2. ENONCE DU PROBLEME :

La perception des femmes enceintes sur l'importance de la consultation prénatale ; les consultations prénatales (CPN) sont programmées une fois par semaine dans les formations sanitaires. Elles sont assurées par le personnel paramédical et sont gratuites. Pour chaque femme enceinte, trois à quatre consultations prénatales sont conseillées.

Cependant, ces recommandations sont souvent négligées ou méconnus par les femmes enceintes et leur entourage (19).

Ces comportements sont à l'origine de retard dans le recours à des soins adéquats et dans la prise en charge des femmes enceintes(20).

L'insuffisance en soins prénatale constitue l'une des raisons de la mortalité périnatale élevée dans les pays en développement (3,4).

Par ailleurs, la mortinatalité et la mortalité néonatale précoce,Indicateurs du niveau de soins prénatale et obstétricaux, représentent près de 40% à 50% de la mortalité infantile en Afrique (17).

Et aussi la mortalité périnatale pourrait être liée au comportement des mères, en particulier une méconnaissance des risques médicaux et un comportement mal adapté vis-vis des CPN et de la prise de médicaments(18).

L'étude multicentrique conduite par l'OMS a montré que 11 à 47 % des décès maternels dans les pays étudiés (Colombie, inde, Tanzanie et Vietnam) étaient imputables à une intervention fautive ou inadéquate du personnel médical.

A la Jamaïque, une étude à montrer que 68 % des décès maternels survenus entre 1981 et 1984 avaient une ou plusieurs causes évitables, dont 58% de la faute des personnels de santé (18)

Mais la maternité n'est jamais sans risque même dans les pays industrialisés.

C'est pourquoi les responsables africains préfèrent évoquer une maternité à moindre risque.

L'objectif de réduire ce risque de 50%d'ici l'an 2000 est une utopie à la quelle personne necroit plus.

Depuis le lancement de l'initiative pour une maternité sans risque en 1987, peu d'action ont été menées.

La mortalité maternelle est du fait, entre autres, du statut particulier des femmes, un problème de santé publique négligé (18).

3. CHOIX ET INTERRET DU SUJET

Pour évaluerla pertinence de la CPN par rapport aux femmes enceintes pour l'amélioration de leur état de santé, ont des raisons pour lesquelles nous avons initié une étude sur la perception des femmes enceintes sur l'importance decelle-ci.

4. OBJECTIFS

4.1. GENERAL :

- Pour évaluer le niveau de la perception des femmes enceintes sur la consultation prénatale et les facteurs associées

4.2. SPECIFIQUES

- Vérifier le niveau de compréhension de la femme enceinte sur la consultation prénatale ;

- Vérifier l'efficacité de l'éducation sanitaire à la consultation prénatale.

II. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Notre travail est subdivisé en deux parties qui sont :

- la première théorique : composée de deux chapitres intitulés :

1° définition de concepts de base et

2° bref théorique sur la consultation prénatale.

-Et la seconde pratique : composée de quatre chapitres qui sont :

1° présentation du cadre de recherche

2° matériel et méthode

3° les résultats

4° la discussion

PREMIRE PARTIE

CONSIDERATION THEORIQUE

CHAP I. DEFINITION DECONCEPTS DE BASE

1° La Perception : prise de connaissance (action de percevoir).

2° La Femme : (lat. : Femina) être humain du sexe qui conçoit et met au monde les enfants.

3° Enceinte : (de enceindre : entourer), se dit d'une femme en état de grossesse.

4° L'importance : caractère de qui est important (ayant un intérêt).

5° La consultation : (lat. : consutatio), action de consulter : examen d'un malade par un médecin ou un infirmier dans un local prévu à cet usage (action de demander un avis, un renseignement).

6° Prénatale : (pré : natal) qui précède la naissance.

7° consultation prénatale : c'est un examen d'une femme enceinte par un médecin ou une infirmière dans un local prévu à cet usage avant l'accouchement ou la naissance.

CHAP II. BREF THEORIQUE SUR LA CONSULATATION PRENATALE

1° Définition : voir la définitiondes concepts de base.

2° But de la consultation prénatale :

Ils sont multiples et complémentaires, ils concernent la femme enceinte, sa grossesse et le milieu :

a) Surveillance de la santé de la femme enceinte ;

b) Surveillance dela grossesse et premier pronostic obstétrical ;

c) Préparation à l'accouchement par le dépistage de dystocie et des grossesses à <<haut risque>>obstétricales ;

d) Intégration d'activités éducatives dans les consultations : Préparation psychologique à l'accouchement (psychoprophylaxie), information sur les problèmes de naissance désirables, éducation sanitaire et nutritionnelle, notion de puériculture pour le nouveau-né...

3° Le moment qu'une femme enceinte doit aller à la consultationprénatale.

On conseille que toute femme enceinte puisse se présenter à la consultation prénatale au centre de santé le plus proche de chez elle, au moins trois fois durant sa grossesse afin d'atteindre la plus grande efficacité de dépistage.

a) Première visite : durant le premier trimestre quand la femme se sait enceinte, elle vient se faire examiner pour la confirmation de la grossesse, surveiller la santé et dépisterles complications précoces qui pourraient causer un avortement.

b) Deuxième visite : vers le sixième mois, pour dépister les causes d'accouchement prématuré, mais surtout les dystocies qui se prépareraientdéjà (notamment, les mauvaises présentations qui commencent à se fixer à cette période.

c) Troisième visite ;

Vers sept mois et demi ou huit mois, ce derniers contrôle et les plus importants car on peut dépisterla dystocie juste avant l'accouchement. En utilisant les critères de grossesse à haut risque.

C'est à ce moment qu'on pourra choisir le cas qui doit absolument venir à la maternité pour l'accouchement.

4° Quelques facteurs de grossesse à haut risque :

1° Age de la femme enceinte :

- moins de 15 ans

-Plus de 35 ans

2° taille de la femme enceinte :

- moins de 150 Cm

3° Parité :

-primipare

-Multipare (sixième grossesse et suivante)

4° bassin :

- conjugué vrai égal ou inférieurà 9 cm

-Asymétrique (femme bossue, boiteuse).

Deuxième partie

CONSIDERATIONS PRATIQUES

CHAP I PRESANTATION DU CADRE DE RECHERCHE

1. BREF APERCUE HISTORIQUE ET ORIGINE

Vers les années 1964, les activités de poste de santé furent annoncées sur cet endroit sous la direction de l'église Méthodiste dans le but de la réussite de son évangélisation pour les fidèles.

EN 1969, cette date marque la fondation c'est-à-dire la transformation en centre de santé par l'évêque JHON W SHUNGU.

C'est ici que le centre et l'église ont pu se stabiliser.

D'où le nom du centre de santé « SHUNGU », en plus cette date le début de la construction des bâtiments, en outre on signale que ce centre fut inauguré en 1971.

Le premier infirmier responsable fut monsieur NDUNGU du niveau A3 qui plus tard a été transféré au Congo Central.

Signalons que le nommé Kasongowa Ilunga fut le tout premier patient à être soigné dans ce centre.

Ensuite, du temps après le départ de ce premier infirmier vient Monsieur FERSON MWENZE en qualité du responsable en cet époque, depuis le temps de Ferson, il y a eu une succession des infirmiers en qualité de chef toujours, il eut un infirmier A3suivi d'un infirmierA2.

Ce dernier en son tour fut succédé par KASONGO MICHEL qui fut remplacé par l'infirmier FRANCOIS LOKOTO.

Vient ensuite le tour de maman PAULINE succédée par monsieur KINYONGI qui ce dernier demeura responsable jusqu'en 1991.

Depuis 1992 jusqu'aujourd'hui, c'est Monsieur ILUNGA MONGA qui demeure responsable, c'est un infirmier du niveau A1.

A partir de l'an 2009, ce dernier fut remplacé par une infirmière A3 répondantau nom de MBAYO pour une des raisons de poursuite d'études jusqu'aujourd'hui le centre est sous la responsabilité de cette infirmière dont le nom est clairement cité ci-haut.

2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le centre de santé Shungu Mémorial se trouve dans la province du Katanga, District du Haut-Lomami, Territoire de Kamina, collectivité de KasongoNyembo, Quartier 53 à l'EST du marché centrale et à l'OUEST de deux voies ferrées (Kabongo et Kasaï).

Cette structure est limitée de la manière suivante :

- Au Nord par l'avenue Tomo et le Bureau de la cité Kamina ;

- Au Sud par l'avenue Katuba

- A l'est par l'avenue Kaniama ;

- A l'Ouest par l'avenue Mobutu.

1. 3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE

ORGANIGRAMME

AUTRES

INFIRMIER TITULAIRE

CONSULTATION

LABORATOIRE

MATERNITE

OBSERVATION

PHARMACIE

RECEPTION

MEDECIN DIRECTEUR

 

MEDECIN TRAITANT

CHAP II. MATERIEL ET METHODES

2.1. MATERIEL :

Dans notre travailnous avons utilisé comme matériel :

- Femmes enceintes

- Fiches de CPN

2.2. METHODE

2.2.1. TYPE D'ETUDE

Il s'agit d'une étude descriptive prospective dans la zone de santé de Kamina sur les sujets susmentionnés

2.2. POPULATION D'ETUDE ET CRITERES D'INCLUSION

La population cible de l'étude est l'ensemble des femmes enceintes enregistrées au centre de santé Shungu quelle que soit le quartier de provenance pendant la période allant du 01/04/2011 au 30/05/2011.

Les femmes enceintes sont classées en 12 catégories :

selon leur tranche d'âge, selon leur catégories professionnelles, selon leur niveau d'étude faite, selon leur parité, selon leur connaissance sur la définition de la CPN, selon leur perception sur l'importance de la CPN, selon leur connaissance sur le temps du début de la CPN, selon leur perception sur le nombre de fois qu'une femme enceinte va à laCPN, selon leur connaissance sur les signes de dangers pendant la grossesse, selon les signes de dangers retenus en mémoire et cités lors de l'interview, selon leur considération ou non que la CPN est pour les femmes ayant étudiées, selon leur considération de la CPN par rapport au nombre d'accouchement

2.2.3.ECHANTILLONNAGE

La formule n=Z2PQ/d2 sera utilisée pour calculer la taille de l'échantillon, Z est le seuil de confiance au risque 5% Z= 1,96,P est la prévalence etQ (=1-p) et la proportion des femmes non enregistrées de notre population d'étude, et d le degré de précision qui est en pratique 0,05 (Lambert 1954 et chatmi, 2003).

Nous devons déterminer P, or dans notre P n'est pas connu, à ceci nous avons pris la valeur exhaustive.

Donc notre échantillon est exhaustif.

2.2.4. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES

Pour la collecte des données nous avons utilisés la technique dite : D'entretien ou interview et notre entretien a été structuré pour que nouspuisonsnous servir d'un guide d'entretien ou encore d'un questionnaire.

2.2.5. GESTION DES DONNEES ET ANALYSES STATISTIQUES

2.2.6. OUTILS INFORMATIQUES D'ANALYSE

Les données collectées ontété encodées, saisies, traitées et analysées à l'aide du logiciel Epi info 2008 versions 3.5.1 et le logiciel Excel 2007 a été utilisé dans la présentation des variables sous forme des tableaux et des graphiques.

2.2.7. PLAN D'ANALYSE

1. ANALYSE UNIVARIEE

ü Variables qualitatives

L'analyse se fera suivant les regroupements ci-après :

Ø Catégorie professionnelle

Ø Niveau d'étude

Ø CPN

Ø Importance de la CPN

Ø Connaissance des signes de danger pendant la grossesse

Ø Parmi les signes de danger

Ø La CPN est seulement pour une femme instruite

Ø La CPN est seulement pour une femme ayant déjà accouchée une ou deux fois

a-1 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur catégorie professionnelle.

a-2 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur niveau d'étude.

a-3 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur parité

a-4 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur connaissance sur la définition de la CPN

a-5 répartition des perceptions des femmes enceintes selon la perception sur l'importance de la CPN

a-6 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur connaissance sur les signes de danger

a-7 répartition des perceptions des femmes enceintes selon les signes de danger pendant la grossesse

a-8 répartition des perceptions des femmes enceintes selon les signes de danger retenus en mémoire et cités lors de l'interview

a-9 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur considération ou non que la (CPN et cités repartions des femmes

a-10 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur considérationde la CPN par rapport au nombre d'accouchement

b) Variables quantitatives

L'analyse se fera suivant les regroupements ci-après :

Ø Age

Ø Parité

Ø Nombre de fois qu'une femme enceinte va à la CPN

Ø Début de la CPN

b-1 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur tranche d'âge

b-2 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur parité

b-3 répartition des perceptions des femmes enceintes selon le nombre de fois qu'une femme enceinte va à la CPN

b-4 répartition des perceptions des femmes enceintes selon leur connaissance sur le temps, du début de la CPN

CHAP III. PRESENTATION DE RESULTATS

1. AGE DES FEMMES ENCEINTES

Le tableau ci-dessous nous montre les tranchées d'âge qui fréquente la consultation prénatale

TABLEAU I. DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SELON LEUR TRANCHE D'AGE (ANNEE)

Tranche d'âge (année)

Fréquence

Pourcentage

15 - 20

17

34 %

21 - 26

15

30 %

27 - 32

13

26 %

33-39

5

10 %

Total

50

100 %

Ce tableau montre que sur 50 femmes enceintes concernées par notre étude,17 soit 34% ont l' âge entre 15 et 20 ans, 15 soit 30% ont l' âge entre 21 et26 ans, 13 soit 26.0% ont l' âge entre 27 et 32ans et 5 autres soit 10% ont l' âge entre 33 et 39ans.


2. PROFESSION DES FEMMES ENCEINTES DE NOTRE SUJETS

Les femmes enceintes sont représentés par une figure1subdivisée en deux portions qui signifient la fréquence et le pourcentage.

FIGURE 1. DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SELON LEUR PROFESSION

Sur 50 Femmes Enceintes interrogées soit 100% sont représentéespar la figure 1, 31 soit 62% sont sans emploi et 19 soit 38% sont employées.


3. NIVEAU D'INSTRUCTION

Le niveau d'instruction est représenté par le tableau II qui donne trois niveaux : primaire ; secondaire et universitaire.

TABLEAU II. DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SELON LEURS ETUDES FAITES

Etude

Fréquence

Pourcentage

primaire

11

22,0%

secondaire

36

72,0%

universitaire

3

6,0%

Total

50

100,0%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sur 50 femmes enceintes, 11 femmes soit 22% ont fait les études primaires, 36 femmes enceintes soit 72,0% ont fait les études secondaires et 3 femmes enceintes soit 6% ont fait les études universitaires.

4. LA PARITE

La parité représentée par le tableau III qui nous donne la subdivision de ce terme parité en deux mots : primipare et multipare.

TABLEAU III.DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SELON LEUR PARITE

Parité

Fréquence

Pourcentage

MULTIPARE

25

50,0%

PRIMIPARE

25

50,0%

Total

50

100,0%


Sur un effectif de 50 femmes enceintes, 25 femmes soit 50 % sont multipares et 25 femmes enceintes soit 50% sont primipares.


5. CONNAISSANCE DE FEMMES ENCEINTES SUR LA DEFINITION DE LA CONSULTATION PRENATALE

Le tableau ci- dessous nous montre le nombre des femmes enceintes qui connaissent la définition de la CPN et ceux qui ne connaissent pas.

TABLEAU IV. DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SELON LEUR CONNAISSANCE SUR LA DEFINITION DE LA CPN

CPN: est l'ensemble d'examen fait chez la femme enceinte par un médecin ou une infirmière dans un local sanitaire avant la naissance

Fréquence

Pourcentage

NON

1

2,0%

OUI

49

98,0%

Total

50

100%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sur 50 femmes enceintes, une femme ne connait pas que La CPN constitue un ensemble d'examens faits chez la femme par un médecin ou un infirmier avant l'accouchement et 49 femmes enceintes soit 98,0% le savent bien.

6. PERCEPTION DES FEMMES ENCEINTES SUR L'IMPORTANCE DE LA CONSUTATION PRENATALE

Le tableau V montre quelquesimportances de la CPN retenues à notre questionnaire pour évaluer la perception des femmes enceintes.

TABLEAU V. DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTS SELON LEUR PERCEPTION SUR L'IMPORTANCE DE LA CPN.

Importance de la CPN

Fréquence

Pourcentage

connaitre l'âge de la grossesse

19

38%

surveillance de la femme

17

34%

surveillance de la grossesse

14

28%

Total

50

100%

19 femmes enceintes soit 38,0% ont répondues que l'importance des CPN est de connaitre l'âge de la grossesse, 17 soit 34,0% ont répondu que c'est pour la surveillance de la femme et 14 soit 28,0 % ont dit que c'est pour la surveillance de la grossesse.

7. CONNAISSANCE SUR LE TEMPS DU DEBUT DE LA CONSULTATION PRENATALE

Le tableau VI nous montre le niveau de connaissance des femmes enceintes sur la période qu'il faut débuté la CPN par rapport à la subdivision de a durée de la grossesse en trimestre

TABLEAU VI. DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SELON LEUR CONNAISSANCE SUR LE TEMPS DU DEBUT DE LA CPN

Début de la CPN

Fréquence

Pourcentage

Au deuxième trimestre

17

34,0%

Au premier trimestre

28

56,0%

Au troisième trimestre

5

10,0%

Total

50

100,0%

Ce tableau montre que sur 50 femmes enceintes, 17 femmes enceintes soit 34% ont dit que c'est au deuxième trimestre où il faut commencer la CPN, 28 soit 56% ont parlé du premier trimestre et 5 soit 10% ont cité le troisième trimestre.

8.PERCEPTION DES FEMMES ENCEINTES SUR LE NOMBRE DE FOIS QU'UNE FEMME ENCEINTE VA A LA CONSULTATION PRENATALE

Ici le tableau montre le niveau de perception des femmes enceintes sur le nombre de fois qu'une femme enceinte peut aller à la CPN pour une grossesse normale.

TABLEAU VII. DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SELON LEUR PERCEPTION SUR LE NOMBRE DE FOIS QU'UNE FEMME ENCEINTE VA A LA CPN

Nombre de fois qu'une femme enceinte va a la CPN

Fréquence

Pourcentage

deux fois

12

24%

quatre fois

9

18%

trois fois

29

58%

Total

50

100%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sur 50 femmes enceintes sous étude, 12 soit 24,0% ont dit deux fois, 9 soit 18,0% ont cité quatre fois et 29 soit 58,0% ont pensé que c'est trois fois.

9.CONNAISSANCE DES FEMMES ENCEINTES SUR LES SIGNES DE DANGER PENDANT LA GROSSESSE.

La figure 2 explique le nombre des femmes enceintes connaissant les signes de dangers et les autres ne connaissent pas les signes de danger par rapport à la grossesse.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

FIGURE 2. DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SELON LEUR CONNAISSANCE SUR LES SIGNES DE DANGER PENDANT LA GROSSESSE

24 femmes enceintes soit 48% déclarent ne pas connaitre les signes de danger et 26 soit 52% les maitrisent.

TABLEAU VIII. REPARTITION DES FEMMES ENCEINTES SELON LES SIGNES DE DANGERS RETENUS EN MEMOIRE ET CITES LORS DEL'INTERVIEW

10.LES SIGNES DE DANGER RETENUS PAR LES FEMMMES ENCEINTES ET CITES LORS DE L'INTERVIEW

Le tableau ci- dessous parle des femmes enceintes qui ont citées les signes de danger parmi les signes retenus à notre interview.

LES SIGNES DE DANGER

Fréquence

Pourcentage

MECONNAISSANCE TOTALE

24

48%

RECONNAISSANCE DE CINQ SIGNES

1

2%

RECONNAISSANCE DE DEUX SIGNES

7

14%

RECONNAISSANCE DE L'UN DES SIGNES

6

12%

RECONNAISSANCE DE QUATRE SIGNES

6

12%

RECONNAISSANCE DE TROIS SIGNES

5

10%

RECONNAISSANCE DES SIX SIGNES

1

2%

Total

50

100%

Sur 50 femmes enceintes, 24 soit 48% n'ont cité aucun signe, une femme soit 2% a cité cinq signes, 7 soit 14% ont cités deux signes, 6 soit 12% ont cités qu'un signe, 6 soit 12% ont cités quatre signes, 5 soit 10% ont cités trois signes, une femme soit 2% a cité six signes.

11. CONSIDERATION OU NON QUE LA CPN EST POUR DES FEMMES AYANT ETUDIE

Par ce paragraphe les résultats sont représentés sous forme de littérature parce que c'est une forme parmi d'autre pour la représentation des résultats voilà ce qui suit :

DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SEON LEUR CONSIDERATION OU NON QUE LA CPN EST POUR DES FEMMES AYANT ETUDIE

Sur 50 femmes enceintes, 48 femmes enceintes soit 96,0% ont répondu non et 2 soit 4,0% ont répondues oui.

12. CONSIDERATION DE LA CPN PAR RAPPORT AU NOMBRE D'ACCOUCHEMENTS

De même pour ce paragraphe les résultats sont représentés sous forme de littérature voilà ce qui suit :

DISTRIBUTION DES FEMMES ENCEINTES SELON LEURS CONSIDERATION DE LA CPN PAR RAPPORT AU NOMBRE D'ACCOUCHEMENTS

Sur un effectif de 50 femmes enceintes, 49 femmes enceintes soit 98% ont répondu que la CPN concernent toutes les femmes enceintes et une femme enceinte soit 2% sait que la CPN ne concerne que les celles qui ont déjà mis au monde plus d'une fois.


DISCUSSION DE RESULTATS

Cette étude descriptive prospective de perception des femmes enceintes sur l'importance de la consultation prénatale au centre de santé Shungu Mémorial de la zone de santé de Kamina, nous a permis conformément à nos objectifs de vérifier la compréhension de la femme enceinte sur la consultation prénatale et l'efficacité de l'éducation sanitaire sur celle-ci.

Apres analyse du résultat du tableau I, relatif à la distribution des femmes enceintes selon leur tranched'âge (année), nous remarquons une prédominance de la tranche d'âge situé entre 15 à 20 ans avec 17 cas soit 34% suivi de l'age situé entre 21 à 26 ans avec 30 % et celle de 27-32 ans avec 26%.

Cette situation peut être due à l'activité sexuelle élevée à cette période de la vie, comme l'ont décrit Dieye et ses collaborateurs(5)

Concernant la figure I relative à la distribution des femmes enceintes selon leur profession, après analyse, nous constations ce qui suit :

Les sans-emploi occupent la première place avec 31 cas soit 62% suivi des employées avec 19 cas soit 38% cette situation s'explique par le fait que les sans-emploi disposent de tout le temps, elles n'ont aucun empêchement qui puissent entrainer un obstacle d'absentéismes aux consultations prénatales, alors que les employées occupent par leurs services sont parfois obligées de s'absenter à cause des exigences du service comme décrit par Mbow EM (1).

En lisant le tableau II relatif à la distribution des femmes enceintes selon leurs études faites, les résultats montrent que le niveau secondaire a présenté 36 cas sur 50 soit 72%, cette situation se justifie par le niveau de compréhension bas observé chez les femmes du niveau d'étude inferieur d'une part et de la préoccupation de l femme universitaire d'autre part, ce qui complète la figure 1 également(1).

La lecture des résultats au tableau III en rapport avec la distribution des femmes en ceintes selon leur parité, signale que la fréquence entre multipares et primipares est lamême (50 % contre 50%) ceci signifie que la parité n'influence pas la fréquence aux CPN, toutes les catégories son motivées de la même manière contrairement à ce qui est décrit par(2,9).

L'analyse du tableau IV relatif à la distribution des femmes enceinte selon leur connaissance sur la définition de la CPN, le résultat montre qu'à 98% des femmes connaissent bien la définition de la consultationprénatale.

Nous nous rendons compte que les femmes ont une connaissance parfaite sur les CPN néanmoins certainesparticularités font que la femme ignore ses devoirs vis-à-vis de celle-ci.

Le tableau V sur la distribution des femmes enceintes selon leur perception sur l'importance de la consultation prénatale.

19 cas soit 38% disent que l'importance de la CPN est celle de connaitre l'âge de la grossesse, suivi de 17 cas soit 34% qui parlent de la surveillance de la femme en parcourant la recherche de (2), nous rendons compte que certaines femmes ne connaissent pas l'importance de la CPN alors qu'un nombre réduit seulement parle de la surveillance de la grossesse soit 14 femmes (28%).

L'analyse du tableau VI concerne la distribution des femmes en ceintes selon leur connaissance sur le temps dudébutde la CPN ; nous constatons que les femmes commencent les CPN au 1er trimestre à 56% contre 34% au deuxième trimestre, ce qui appuie les résultats de la recherche du ministère de la santé du Sénégal(3).

Ainsi le retard de la 1er CPN et les coutumes constituent les facteurs limitant de la surveillance correcte de la grossesse(5).

Si nous lisons le résultats du tableau VII qui parle de la distribution des femmes enceintes selon leur perception sur le nombre de fois qu'une femme enceinte va à la CPN, nous nous rendons également compte que 23 femmes soit 58% parle de 3 fois très grave 12 soit 24% parlent de 2 fois, ce qui est contraire au résultat de la proposition du ministère de la santé du Sénégal et le ministère de la santé et du planning familial de Madagascar(3,17).

La figure 2 montre que la distribution de résultat des femmes enceintes selon leur connaissance sur les signes de danger pendant la grossesse montre 26 femmes soit 52% ont répondues oui contre 24 soit 48% de non ceci se justifie par l'ignorance des risque courus par la femme pendant la grossesse voilà ce qui fait que 48% de femme ignorent les risques de la grossesse ce qui accompagne le résultats de la recherche de Soltani Ms(8).

Le tableau IX relatif à la répartition des femmes enceinte selon le signede danger retenu en mémoire et cité lors de l'interview.

Nous trouvons qu'il y a une méconnaissance totale. 24 femmes soit 48% voilà ce qui amene la femme à garder une moindre considération aux CPN, alors qu'un nombre d'élémentsétaient répertoriés comme étant à l'origine de complications obstétricales telque décrit par Prual. A. (14).

Les résultats signalaient dans la littérature qui parle sur la question de considération de la CPN comme progrès aux femmes ayant étudié ou non, nous montrent que 48 soit 96% de femmes parlent qu'il ne s'agit pas seulement des femmes instruite (lettrées) qui ont besoins des CPN non alors dans notre étude nous avons trouvé 2 femmesseulement disant que les CPN sont faites pour des lettrées, ceci justifie que ce n'est pas la non scolarisation qui peut empêcher la femme à aller aux consultations prénatales.

La littérature de la question relative à la considération de la CPN par rapport au nombre d'accouchements montre ce qui suit 49 femmes soit 98% n'évoquent pas la question de parité pour aller aux CPN, bref le profil social influence sur le retard de la 1er consultation prénatale par l'intermédiaire de 4 éléments telque décrit par Dieye El(10).

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

À l'issue de nos enquêtes portant sur la perception des femmes enceintes sur l'importance de la consultation prénatale au centre de santé Sungu pendant une période allant de 1er Avril 2011 au 30 Mai 2011, par rapport à la tranche d'âge la plus concernée est celle entre 15-20 ans avec 34% de niveau de perception de consultation prénatale.

Ce même résultat observé chez les sans-emploi avec 62%, attribuées à leur profession et leurs niveaux de compréhension bas.

Par rapport à leur niveau d'étude 72% composé des femmes d'un niveau secondaire avec une bonne compréhension, le niveau universitaire présente 6 % une faible participation du fait de la localisation du centre, suite dans unquartier rural de la cité.

La parité n'influence pas à la connaissance de l'importance de la consultation prénatale.

Pour ce qui concerne la perception ou la connaissance sur la consultation prénatale nous avons observé que toutes les femmes enquêtées ont une connaissance parfaite du sujet (c.à.d. 98%) de oui contre 2 % de non.

A ce qui concerne les questions posées, les avis sont partagés selon la connaissance de chaque femme interrogée.

Par rapport au nombre des séances des consultations prénatales pour une période gestative, nous observons que les femmes pensent qu'il faut aller aux consultations prénatales 3 fois seulement (58%), 2 fois (24%) , le reste 4 fois(18%), ce qui montre qu'en elles-mêmes il n'y a pas une réponse exacte puisqu'elles ne sont pas informées sur le nombre de séances (Rendez-vous) qu'il faut faire pour une période gestative.

Ces résultats appuie également le résultat de la figure 2 qui présente 52% de cas contre 24·% de cas de femmes qui ignorent les signes de danger pendant la grossesse.

En égard à ce qui précède, nous suggérons ce qui suit :

- Nous appelons les autorités politico-administratives de revoir les conditions socio

-économiques des habitants de notre milieu en vue d'améliorer le niveau de vie de la population dans ce milieu.

- Aux autorités sanitaires, de veiller à l'amélioration de condition de travail des agents sanitaires

- Aux agents sanitaires de veiller aux respects de la future mère qui se confie e n eux

- Aux femmes enceintes de bien respecter la consultation prénatale, car elle contribue à

la bonne santé et la bonne évolution de la grossesse et permet de réduire toutes les complications liées à celle-ci.

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

1° MbowEM . Etude évaluative de la qualité de la consultation prénatale dans le district (Sénégal).

2°DIENG D, Diouf a, Faye EO, DiadhiouF .Le suivi prénatal à Dakar, bulletin trimestriel de la représentation de l'OMS au Sénégal 1995 ; (6) :13-24.

3°Ministère de la santé (Sénégal) ; enquête sénégalaise sur les indicateurs de santé. Direction des études, de la recherche et de la formation, 1999 : 212p.

4°Ndiaye P, Diallo I, WoneI, all C. un nouvel outil d'aide à la décision médicale dans la lutte contre la mortalité maternelle : «  le score de risque dystocique » ; cahier santé 2001 ; 11 :133-8.

5°Dieye EL. Etude des facteurs déterminant le retard à la consultation prénatale au niveau du District sanitaire de richard-toll (Sénégal) Mémoire C.E.S santé publique (épidémiologie, biostatistique et informatique). Dakar : I.S.E.D, 2003, n° 11-1-O ,8 :33p.

6°Ndiaye CAT, Delaunay V, Adjamagbo A. connaissance et utilisation des méthodes contraceptives en milieu rural Sereer au Sénégal. Cahier santé 2003 ; 13 :31-7.

7° Vangeenderhuy sen C, De Sardan JPO, Moumouni A, Souley A. à propos de quelque pratique obstétricales au Niger, cahier santé, 1998 :8(4) :265-8

8°Soltani MS, Sakhouni M, Belguith Z, Ben Selem K, Gacem H, Bachir A.

Evaluation des connaissances des mères concernant les soins preventfs pré et post natals dans le Sahel Tunisien. Santé publique 1999 ; 11(2) : 203-10.

9°Belaisch-Allart j. « Grossesse et accouchement après 40ans » Eneyel Med chir, Elsevier, paris gynécologie /obstétrique, 2000 ;5- 016-B-10 ;6.

10°Mafina- Mienandi MC : Ganga- zond zou PS, Makoumbou P. Malonga H, ekoundzola JR. MayandaH.F, Facteurs de risque de retard de croissance intra utérine au Congo/ Gynecolobstetbiol 2002, 31(15) ;

11°Banquemondiale. Investing in health. The World Bank, world development, report, September 1993: 344 p.

12°Programme des nations unies pour le développement : rapport deuxième mission d'identification de réduction de la mortalité maternelle au Sénégal. Dakar 1989.

13° Chalumeau M. Identification de facteurs de risque de mortalités périnatales en Afrique de l'ouest : consultation prénatale ou surveillance de l'accouchement ?/Gynecol/obstetbiolreprod 2002 : 31 :63-69.

14° Prual A. La réduction de la mortalité maternelle dans les pays envoie de développement : théorie et pratique. Quelques actions et programmes spécifiques, Med Trop, 2004 : 64 ; 569-575.

15° Fonds des nations unies pour la population. Etat de la population 2000. FNUAP.

16° Now Born health: A key to child survival-neonatal survival. Lancet 2000.

17° Ministère de la santé et de planning familial. Madagascar ; Annuaire des statistiques du secteur de santé de Madagascar, min. San : PF, 2004.

18° direction de la planification de la coopération et de la statistique : Ministère de la santé et des affaires sociales, Nouak chott. République Islamique de Mauritanie BP : 9932Nouak chott Mauritanie 1999.

19° Surveillance de la grossesse : Ministère de la santé et des affaires sociales(Mauritanie), programme national de la santé de la reproduction-Avril 1998.

20° Accouchement/Post-natal : Ministère de la santé et des affaires sociales (Mauritanie) : programme national de la santé de la reproduction-Avril 1998.

21° CisseT, et Al. Surveillance de la mortalité néo-natale au C.H.U de Dakar(Sénégal) : cahier santé 1997, 7(2) : 109-12.

22° Diagne A. Etude évaluative de la qualité de la pratique de la consultation prénatale dans le district de Louga. [Mémoire C.E.S santé publique (épidémiologie, biostatistique et informatique)] Dakar : ISED, 1995, 21 p.

23° Ministère de la santé(Sénégal) enquêtesénégalaise sur les indicateurs de santé. Direction des études, de la recherche et de la formation, 1999 : 212 p.

24° Ministère de la santé(Sénégal) politique et normes de service de santé de la reproduction. Service national de la santé de la reproduction, 2000 : 80 p.

25° Paul Robert, Dictionnaire alphabétique analogique de la langue Française.

26° KanguMayumbe(République du Zaïre) Dictionnaire médical pour les régionstropicales

ANNEXES

1. QUESTIONNAIRE

DATE DE L'ENQUETE......./......../2011 QUESTIONNAIRE N°...............

STRUCTURE VISITEE :

N°............... AVENUE/ RUE :

Ière PARTIE : IDENTITE

1. NOM..............................POSTNOM :.........................................

2. AGE :

3. PROFESSION : EMPLOYE SANS EMPLOI

4. ETUDE : PRIMAIRE SECONDAIRE UNIVERSITAIRE

POST UNIVERSITAIRE

5. PARITE : PRIMIPARE MULTIPARE

IIème PARTIE : PERCEPTION (CONNAISSANCE) SUR L'IMPORTANCE DE LA CONSULTATION PRENATALE

6. Qu'est -ce que la consultation prénatale ?

- NON

OUI

C'est l'ensemble d'examen fait chez la femme enceinte par un médecin ou une infirmière dans un local sanitaire avant la naissance ou

7. Quelle est l'importance de la consultation prénatale ?

Ø La surveillance de la femme

Ø La surveillance de la grossesse

Ø Connaitre l'âge de la grossesse

8. Quand pensez-vous commencer la CPN ?

Ø Au 1er trimestre

Ø Au 2er trimestre

Ø Au 3er trimestre

9. Combien de fois qu'une femme enceinte dit-elle aller à la consultation

prénatale pour une grossesse normale ?

Ø Une fois

Ø deux fois

Ø trois fois

Ø quatre fois

10. Connaissez -vous les signes de danger pendant la grossesse ?

NON

OUI

Ou

Si oui les quels parmi ceux-ci :

Ø Les convulsions

Ø Les saignements ou perte du sang

Ø Le gonflement des membres supérieurs, inferieurs ou de la face

Ø Les douleurs abdominales intenses

Ø La perte des eaux

Ø L'arrêt des mouvements foetaux

2. LISTE DES ABREVIATIONS

CPN : consultation prénatale

CPN 1 : première consultation






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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore