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Evaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à  Yaoundé


par Laurel Kevine TCHAMDA TAYO
Université Catholique d'Afrique Centrale  - Technicien Principal Médico-Sanitaire - Analyses Médicales 2021
  

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    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page i

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    SOMMAIRE

    SOMMAIRE i

    DÉDICACE ii

    REMERCIEMENTS iii

    LISTE DES ABRÉVIATIONS iv

    LISTE DES TABLEAUX vi

    LISTE DES FIGURES vii

    LISTE DES ANNEXES viii

    RESUME ix

    ABSTRACT x

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE 2

    CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE 6

    CHAPITRE III : METHODOLOGIE 18

    CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSION 40

    CONCLUSION GENERALE 54

    SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES 55

    REFERENCES 59

    ANNEXES I

    TABLE DES MATIERES XII

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page ii

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    DÉDICACE

    Je dédie tout ce travail à mes précieux parents,

    M. et Mme TAYO

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    REMERCIEMENTS

    Nos remerciements vont à l'endroit :

    + Du Père Créateur, pour avoir été avec nous tout au long de ces années et avoir rendu possible l'achèvement de ce travail

    + De M. NKOTH Abel Fils, pour ses enseignements et la supervision de ce travail

    + Du Directeur de l'École des Sciences de la Santé de l'Université Catholique d'Afrique Centrale (ESS-UCAC), le Pr NKOUM Benjamin Alexandre pour avoir déployé ses ressources afin que nous puissions concilier la pratique à la formation théorique reçue durant ses trois années

    + De tout le personnel administratif et d'appuis de l'ESS-UCAC, pour n'avoir ménagé aucun effort dans l'accomplissement de leurs devoirs pour le bien de notre formation

    + De Mme YANKWA Sylvie, Mme DIWANDJA Solange et Mme ATEBA Pulchérie, nos responsables de classe durant ce cycle de formation, pour nous avoir accueilli, enseigné, coordonné et pour avoir contribué à grande échelle à notre développement professionnel et social

    + De M. ASSOUMOU Parfait et à la Fédération des Mouvements d'Apostolat de l'ESS-UCAC, pour la disponibilité et la revitalisation de notre foi catholique

    + De M. EBONDA Normand Davy et Mme SAHA Esther, pour toute la disponibilité, l'intérêt et le suivi portés à notre travail

    + De M. TOKAM, chef service du laboratoire du CMC-AGH de Mimboman et toute son équipe pour les enseignements, le soutien et l'intérêt portés à ce travail

    + De M. MABOU NOUKI Yvan, pour l'accompagnement durant ces années, la disponibilité et l'intérêt porté à ce travail

    + De Nos chères camarades Mlle KOUAKEP NJANPIEP Horchata Karlyne, Mlle

    MAGNE APOGWA Leslie Nayelle, tous nos camarades de promotion et à toutes nos

    connaissances au sein du campus dans son grand ensemble, pour le soutien débordant + De ma grande famille, pour le soutien, la protection et les prières

    + De mes précieux parents sans qui tout ceci n'aurait été possible, mes frères, et soeurs pour l'amour sans limite et les encouragements débordants

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    LISTE DES ABRÉVIATIONS

    ADH : Arginine dihydrolase

    AMY : Amygdaline

    API 20E

    :

    Appareillage et Procédure d'identification 20 éléments

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page iv

    ARA

    : Arabinose

    BEA : Bile Esculine Agar

    EMB : Eosin Methyline Blue

    ESS

    : École des Sciences de la Santé

    CETIC CIT

    : Collège d'Enseignement Technique et Commercial

    : Citrate

    GEL

    GLU

    H2S

    CMC-AGH : Centre Medico-Chirurgical African Genesic Health

    : Gélatinase

    : Glucose

    :

    Sulfure d'hydrogène

    INO LDC

    IND : Indole

    : Inositol

    :

    Lysine décarboxylase

    MAN : Manitol

    MEL : Mélibiose

    NPP : Nombre le Plus Probable

    ODC : Ornithine décarboxylase

    ONPG : Ortho-nitro-phényl-galacto-sidase

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    OMS

    ONU

    RHA

    : Organisation Mondiale de la Santé

    : Organisation des Nations Unies

    : Rhamnose

    SAC

    :

    Saccharose

    : Tryptophane désaminase

    : Sorbitol

    : Université Catholique d'Afrique Centrale

    :

    Unité Formant Colonies

    TDA SOR UCAC UFC

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page v

    UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l'Enfance

    URE

    : Urée

    VP : Voges Proskauer

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page vi

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 1: Maladies hydriques causées par des pathogènes bactériens 9

    Tableau 2 : Limites de qualité pour les paramètres bactériologiques des eaux 11

    Tableau 3 : Références de qualité pour les paramètres bactériologiques des eaux 11

    Tableau 4 : Présentation du matériel, consommables, réactifs et équipements pour l'analyse 23

    Tableau 5 : Répartition de la population suivant la situation socio-professionnelle 40

    Tableau 6 : Répartition de la population suivant le sexe et l'âge 40

    Tableau 7 : Sources d'approvisionnement en eau utilisées par la communauté de Ngoa-Ékélé

    41

    Tableau 8 : Distribution de sources de pollution selon le point d'approvisionnement 42

    Tableau 9 ; Méthodes de traitement des eaux employées par les populations à domicile 44

    Tableau 10 ; Fréquence de traitement des eaux par les habitants 45

    Tableau 11 ; Méthodes de traitement employées au niveau des points d'eau 45

    Tableau 12 ; Germes isolés par source et selon que l'eau soit traité ou pas 46

    Tableau 13 : Récapitulatif des germes retrouvés dans les points d'échantillonnage des eaux 46 Tableau 14 : Récapitulatif du dénombrement bactérien des eaux de la localité de Ngoa-ékélé

    47
    Tableau 15 : Récapitulatif des problèmes répertoriés concernant les eaux Ngoa-ékélé et

    suggestions proposées 55

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page vii

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    LISTE DES FIGURES

    Figure 1 : Source du CETIC de Ngoa-ékélé 21

    Figure 2 : Puits 1 21

    Figure 3 : Puits 2 22

    Figure 4 : Puits 3 22

    Figure 5 : Puits 4 22

    Figure 6 : Puits 5 22

    Figure 7 : Algorithme de recherche des coliformes 27

    Figure 8 : Algorithme de recherche des entérocoques 27

    Figure 9 : Algorithme de recherche des salmonelles 28

    Figure 10 : Dispositif de filtration de l'eau dans l'environnement d'analyse 29

    Figure 11 : Aspect des colonies sur EMB 30

    Figure 12 : Aspect des colonies sur BEA 30

    Figure 13 : Aspect des eaux peptonnées après incubation à 37°C pour 24h 30

    Figure 14 : Image lames porte-Objet après coloration de GRAM 31

    Figure 15 : Résultat catalase positif et oxydase négatif 32

    Figure 16 : Test oxydase négatif 32

    Figure 17 : Image de d'une micro gallérie API 20E après ensemencement 33

    Figure 18 : Aspect de quelques milieux Sélénite après incubation durant 24h à 37°C 34

    Figure 19 : Aspect d'une micro gallérie API 20E après incubation durant 24h à 37°C 34

    Figure 20 : Résultat d'identification des entérobactéries avec le logiciel APIDENT 34

    Figure 21 : Milieu kliger avant incubation 35

    Figure 22 : Colonies sur gélose Hektoen 35

    Figure 23 : Images après incubation des milieux Kliger à 37°C durant 24h 36

    Figure 24 : Proportion des facteurs de pollution dans la localité de Ngoa-ékélé 43

    Figure 25 : Proportion des habitants qui traitent l'eau de manière individuelle 44

    Figure 26 : Principales maladies dont sont victimes les consommateurs 49

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    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
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    LISTE DES ANNEXES

    Annexe 1 : Clairance étique I

    Annexe 2 : Autorisation de recherche du sous-préfet de Yaoundé 3 II

    Annexe 3 : Notice d'information III

    Annexe 4 : Formulaire de consentement éclairé V

    Annexe 5 : Questionnaire VI

    Annexe 6 : Généralités sur les milieux de culture utilisés VIII

    Annexe 7 : Principe coloration de gram X

    Annexe 8 : Informations sur la galerie api 20e XI

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    RESUME

    L'eau représente l'élément constitutif majoritaire du corps d'un être vivant. Elle est estimée à 60% dans la composition de ce dernier avec une consommation minimale de 1,5L/Jr. Pour cela, Il incombe qu'elle soit de bonne qualité sanitaire pour ainsi évoquer sa potabilité, ceci dans l'optique d'éviter que les populations soient sujets à diverses maladies d'origine hydrique. Des études ont permis d'établir que la pollution hydrique était la cause d'une mortalité qui s'élève d'années en années chez les populations des pays en voie de développement. À ce propos, il a été important pour nous, de savoir quel est le réel profil bactériologique des eaux consommées dans de telles zones. C'est ainsi que notre recherche a porté sur " L'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé ". Il s'agit d'une étude descriptive type transversale qui a été basée sur des collectes d'eau de consommation dans cette localité au niveau de deux sources et cinq puits, associée à la détermination du profil bactériologique de ces eaux. Cette détermination s'est faite par une méthode de dénombrement directe, la filtration sur membrane et l'identification grâce à l'usage de milieux spéciaux et des galeries miniaturisées API 20E couplé à l'usage du logiciel APIDENT version 2.0 pour la nomenclature des espèces. Les facteurs de pollution et les pathologies associées à ces eaux ont été recensés par usage d'un questionnaire soumis à 53 participants. Les données ont été recueillies par le logiciel CSPro et traitées par les logiciels Excel et SPSS. Les résultats obtenus ont révélé que sur les sept points d'eau étudiés, les sources regorgent de Klebsiella oxytoca et entérocoques, les puits regorgent de Klebsiella gr. 47, Klebsiella pneumoniae, Enterobacter aerogenes et entérocoques. Ce qui traduit à 67% la répartition du genre Klebsiella et à 33% la répartition du genre Enterobacter dans les eaux de la localité s'agissant des coliformes. La présence des entérocoques équivaut à 100% car retrouvés dans tous les échantillons testés. Des facteurs majeurs justifiant l'existence de ces germes dans les eaux ont pu être associés, notamment les latrines, les rigoles puis les dépotoirs retrouvés à proximité des points d'eau. L'étude a pu associer le non traitement des eaux par les populations à ces facteurs environnementaux. Les maladies hydriques affectant les consommateurs et pouvant être associées au profil bactérien existant ont été recensées révélant la parution au sein de la population étudiée de la fièvre typhoïde et paratyphoïde à 48,39%, les gastro-entérites et la dysenterie à 22,58%, puis les infections de la peau à 6,45%. En somme, les eaux de la localité de Ngoa-ékéléé s'avèrent impropres à la consommation.

    Mots clés: eau, évaluation, potabilité, pollution, profil bactériologique, Yaoundé

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page x

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    ABSTRACT

    Water represents the major constituent element of the body of a living being. It is estimated at 60% in the composition of the latter with a minimum consumption of 1.5L / Jr. For this, it is incumbent that it is of good sanitary quality to thus evoke its potability, this in order to avoid that the populations are subject to various water-borne diseases. Studies have established that water pollution is the cause of mortality which rises from year to year among populations in developing countries. In this regard, it was important for us to know the real bacteriological profile of the water consumed in these countries. This is how our research focused on "The bacteriological evaluation of drinking water from the populations of Ngoa-Ekélé in Yaoundé". This is a descriptive cross-sectional study which was based on collections of drinking water in this locality at two sources and five wells, associated with the determination of the bacteriological profile of these waters. This determination was made by a direct enumeration method, membrane filtration and identification thanks to the use of special media and API 20E miniaturized galleries coupled with the use of the APIDENT version 2.0 software for the nomenclature of species. The pollution factors and pathologies associated with these waters were identified using a questionnaire submitted to 53 participants. The data were collected by CSPro software and processed by Excel and SPSS software. The results obtained revealed that at the seven water points studied, the springs were full of Klebsiella oxytoca and enterococci, the wells were full of Klebsiella gr. 47, Klebsilla pneumoniae, Enterobacter aerogenes and enterococci. This translates to 67% the distribution of the genus Klebsiella and to 33% the distribution of the genus Enterobacter in the waters of the locality speaking of coliforms. The distribution of enterococci is equivalent to 100% because they are found in each sample tested. The major factors justifying the existence of these germs in the water turned out to be: the latrines, the ditches and then the dumps found near the water points. The study was able to link the non-treatment of water by the populations to these environmental factors. Water-borne diseases affecting consumers and which may be associated with the existing bacterial profile have been identified, revealing the appearance in the population studied of typhoid and paratyphoid fever at 48.39%, gastroenteritis and dysentery at 22.58%. , followed by 6.45% skin infections. In short, the waters of the locality of Ngoa-ékéléé are found to be unfit for consumption.

    Keywords: water, evaluation, drinkability, pollution, bacteriological profile, Yaoundé

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    INTRODUCTION

    Dans le monde entier et pour chaque individu, l'eau occupe une place de choix, car non seulement rentre dans la constitution du corps humain mais aussi dans l'assouvissement des besoins élémentaires (usage domestique, usage corporel, usage dans les industries agro-alimentaires) pour ne citer que ceux-là. « L'eau est un droit fondamental. Sans eau, il est impossible de survivre » affirme Henrietta Fore, la directrice générale du Fond des nations unies pour l'enfance (UNICEF). En 2010, l'Organisation des Nations Unies (ONU) a reconnu que « le droit à l'eau potable et à l'assainissement est un droit de l'Homme, essentiel à la pleine jouissance de la vie et à l'exercice de tous les droits de l'Homme ». Le droit de l'Homme à l'eau signifie que chacun, sans discrimination, « a droit à un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d'une eau potable et de qualité acceptable par les usagers personnels et domestiques, qu'il s'agisse de boisson, d'assainissement individuel, de lavage de linge, de préparation des aliments ou d'hygiène personnelle et domestique », rapporte l'ONU sur son site internet. Cependant, les ressources en eaux dans les pays en voie de développement s'avèrent rares et de qualité sanitaire douteuse. Face à cette situation, notre intérêt s'est porté sur une évaluation bactériologique de ces eaux de consommation au Cameroun et principalement ville de Yaoundé, localité de Ngoa-ékélé. Notant l'existence d'une pléthore de bactéries pouvant se retrouver dans les eaux, à l'instant des entérobactéries, coliformes et entérocoques pour ne citer que ceux-là, nous avons ainsi envisagé de ressortir les différents facteurs favorisant la présence de bactéries, d'identifier les bactéries présentes dans les eaux de consommation de cette localité et de déterminer les pathologies causées par les bactéries présentes dans ces eaux sur la population. Dans la suite des écrits, nous vous présenterons tout d'abord la problématique qui se dégage de cette étude, ensuite une revue de la littérature en rapport à notre thématique, puis la méthodologie employée pour parvenir à nos objectifs et les résultats obtenus accompagnés de discussion.

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE

    1. CONTEXTE DE L'ETUDE

    Cette étude a étét faite dans le cadre d'un travail d'initiation à la recherche en vue de l'obtention du diplôme de Technicien Médico-Sanitaire, option Analyses Médicales.

    2. JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME

    L'accès à une eau de boisson saine est une condition indispensable à la santé, un droit de l'homme essentiel et une composante clé des politiques efficaces de protection sanitaire. L'importance de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène pour la santé et le développement transparaît dans les conclusions d'une série de forums politiques internationaux. Parmi les plus récents, figure notamment l'adoption des Objectifs de développement durable par les pays en 2015 incluant une cible et des indicateurs pour la sécurité sanitaire de l'eau de boisson. En outre, l'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré en 2010 qu'une eau de boisson sûre et saine et l'assainissement étaient un droit de l'homme essentiel à la pleine jouissance de la vie et à l'exercice de tous les droits de l'homme. Ces engagements sont conformes à un soutien de longue date, notamment l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies des Objectifs du Millénaire pour le développement en 2000 et la proclamation de la période 2005 - 2015 Décennie internationale d'action sur le thème « L'eau source de vie ». L'accès à une eau de boisson saine influe également de manière importante sur la santé et le développement aux niveaux national, régional et local. Pour certaines régions, il a été démontré qu'investir dans l'approvisionnement en eau et l'assainissement pouvait déboucher sur un bénéfice économique net, dans les cas où la réduction des effets sanitaires préjudiciables et des coûts des soins de santé fait plus que compenser ces dépenses. Cette constatation s'applique aux infrastructures d'approvisionnement en eau de grande ampleur comme au traitement de l'eau à domicile. L'expérience a également montré que les interventions visant à améliorer l'accès à une eau saine, qu'elles soient dans le cadre des zones rurales ou urbaines, bénéficient particulièrement aux plus démunis et peuvent constituer une composante efficace des stratégies de réduction de la pauvreté. (OMS | Directives de qualité pour l'eau de boisson: Quatrième édition intégrant le premier additif, s. d.)

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    C'est de tout ce qui précède, que s'enracine « L'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Eélé », thème et raison d'être de notre étude.

    3. PROBLEMATIQUE PROPREMENT DITE

    L'accès à l'eau a toujours été une préoccupation majeure pour l'Homme. Aujourd'hui, la principale difficulté n'est pas l'accès à l'eau mais plus précisément l'accès à l'eau potable. En effet, ceci s'explique compte tenu du fait que l'eau peut être le véhicule d'un très grand nombre d'agents pathogènes rejetés dans le milieu extérieur par les matières fécales humaines ou animales.

    L'eau est au coeur du développement durable et est essentielle au développement socio-économique, à la production d'énergie et des aliments, à la santé des écosystèmes et à la survie de l'humanité. Alors que la population mondiale augmente, il est essentiel qu'un équilibre soit établi afin que les communautés aient suffisamment d'eau pour leurs besoins. Au niveau humain, la question de l'eau ne peut pas être considérée indépendamment de celle de l'assainissement. Elles sont essentielles pour réduire le fardeau au niveau mondial des maladies liées au manque d'eau potable et améliorer la santé, l'éducation et la productivité économique des populations rapporte (ONU, 2018). Malheureusement cette eau est d'autant plus précieuse à la vie humaine qu'elle est le véhicule et voie de dissémination de nombreux microorganismes (bactéries, virus, parasites) qui induisent des maladies au sein des populations. Nous savons que ces affections à l'instar des gastroentérites, choléra, dysenterie, fièvre typhoïde (...) liées à l'eau causent des maladies et des décès partout dans le monde, surtout dans les pays en voie de développement. L'OMS déclare que dans les pays en voie de développement, 4/5 de toutes les maladies sont causées par l'eau. Ceci est la cause de 3,4 millions de décès chaque année notamment des enfants.

    Au Cameroun, les pouvoirs publics multiplient les efforts pour améliorer l'accès à eau potable. Malgré cela, le taux d'accès à l'eau potable atteint à peine 33% selon une étude et l'approvisionnement en eaux de consommation se présente sous différentes formes (sources, forages, pompes, rivières et puits) pour la grande majorité et varie en fonction de différentes zones d'habitation. En 2015, le gouvernement camerounais a signé avec la société générale de France et la société import-export des États-Unis, deux conventions de financement d'un montant total de 36,110 millions de francs CFA dédiés au projet d'alimentation en eau potable

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 4

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    de la ville de Yaoundé et ses environs. Ce projet devait accroitre la production en eau à Yaoundé de 300.000 mètres cube par jour.

    Dans la localité de Ngoa-Ekélé, la population étant dense et les ressources en eau ne couvrant pas les besoins avec une nature en terme de qualité inconnue, il est primordial d'étudier ou évaluer le degré de potabilité des points d'approvisionnement en eau existants afin de pouvoir contribuer à améliorer les conditions de vie des populations c'est-à-dire, contribuer à réduire dans la mesure d'une pollution bactérienne existante, les problèmes de santé que rencontreraient les habitants et consommateurs d'eau de la localité ainsi que le taux de mortalité qu'occasionne les maladies causées par l'eau polluée.

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    4. QUESTIONS, HYPOTHESE ET OBJECTIFS DE RECHERCHE

    a) QUESTIONS DE RECHERCHE Question générale

    · Quel est l'impact de la consommation des eaux de la localité de Ngoa-Ekélé sur la population ?

    Questions spécifiques

    · Quels facteurs pourraient justifier la présence de bactéries dans les eaux de cette localité ?

    · Quelles sont les bactéries présentes dans les eaux de cette localité?

    · Quelles sont les pathologies causées par ces eaux sur la population ?

    b) HYPOTHESE DE RECHERCHE

    Elle stipule que les eaux de consommation de la localité de Ngoa-Ekélé regorgeraient de microorganismes pathogènes de type bactérien et que la présence de ces pathogènes dans ces eaux découlerait ou serait conséquente de certains facteurs de pollution, en amont.

    c) OBJECTIFS DE RECHERCHE Objectif général

    · Contribuer à la réduction des maladies et décès d'origine hydrique dans la population camerounaise, en précis dans celle de la localité de Ngoa-ékélé à Yaoundé

    Objectifs spécifiques

    · Recenser les différents facteurs favorisant la présence des bactéries dans les eaux de la localité

    · Identifier les bactéries présentes dans les eaux de consommation de la localité de Ngoa-Ekélé / Établir le profil bactériologique des eaux de la localité

    · Déterminer les pathologies causées par les bactéries présentes dans ces eaux sur la population

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    CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE

    I. DEFINITIONS DES CONCEPTS

    Eau de consommation : est un terme réglementaire qui couvre les eaux de distribution publique destinée à des diverses utilisations.

    Eau potable : est une eau que l'Homme peut boire sans risque de tomber malade car possède des caractéristiques microbiologiques, chimiques et physiques répondant aux directives de l'OMS ou aux normes nationales relatives à la qualité de l'eau de boisson.

    Évaluation : est une fonction qui consiste à présenter le contenu d'un élément en précis en comparaison à une base légale spécifique pour la mesure de la performance des résultats.

    Limites de qualité : valeurs de numération obligatoires à respecter scrupuleusement

    Pollution : est une dégradation de l'environnement par l'introduction dans l'air, l'eau ou le sol de matière accidentelle ou non, d'éléments n'étant pas présent naturellement dans le milieu, entrainant ainsi une perturbation de l'écosystème pouvant nuire aux entités présentes aux alentours.

    Profil bactériologique : c'est une représentation des micro-organismes de types bactériens pouvant être présents dans un milieu de manière naturelle ou non.

    Références de qualité : valeurs indicatives à satisfaire, établies à des fins de suivi des installations de production et de distribution d'eau et d'évaluation des risques pour la santé des personnes, elles constituent en fait un premier niveau d'alerte.

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 7

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
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    II. GÉNÉRALITES SUR L'EAU

    1. LE CYCLE DE L'EAU

    Le cycle hydrologique externe perpétuel de l'eau douce fonctionne par évaporation, condensation et précipitation, son moteur thermique est le rayonnement solaire. Ce cycle alimente les continents et y maintient la vie et tous les écosystèmes que nous connaissons. L'eau s'évapore constamment au-dessus des océans, des lacs et des forêts, elle est condensée sous forme de nuages et ensuite transportée dans le ciel par les vents. Dans le ciel, les nuages se condensent sous forme de vapeur d'eau autour des particules de poussières, puis tombent en précipitations sous forme de pluie ou de neige, sous l'action de phénomènes météorologiques complexes. L'eau qui ruisselle pénètre dans le sol ou elle s'infiltre et va remplir les nappes souterraines. Elle traverse des couches de plus en plus profondes du sol et va abandonner dans son cheminement la quasi-totalité des impuretés dont elle s'était chargée. Les eaux souterraines circulent elles aussi, une partie se jetant directement dans la mer et le reste venant alimenter les rivières. Enfin, l'eau peut revenir directement à sa phase liquide dans l'atmosphère par la transpiration des végétaux qui éliminent ainsi une partie de l'eau contenue dans le sol et conservent une partie de l'eau de pluie dans leur feuillage.(Attig & Bernou, 2020)

    2. LES TYPES D'EAU

    L'eau recouvre à peu près les trois quarts de la surface terrestre. Elle existe dans l'atmosphère et sous la terre. Elle est principalement dans les océans mais on la retrouve aussi dans les rivières, les lacs, la neige et les glaciers. Par ailleurs, nous retrouvons au-delà de 99 % de l'eau potable dans les glaciers, les champs de glace ou sous terre.

    Cette section distique entre les différents types d'eau qui constituent l'approvisionnement mondial et canadien; là où il se trouve et combien nous en avons. Parmi ceux-ci :

    ? L'eau de surface : sur terre, dans les cours d'eau, les lacs ou les terres humides, ? Les eaux souterraines : omniprésentes dans le sous-sol dans les interstices des particules de roches et de sol, ou dans les crevasses et fissures des roches,

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    ? L'eau atmosphérique : présente dans l'atmosphère soit en tant que solide (neige, glace), liquide (pluie) ou gaz (brouillard, brume)

    (Canada, 2007)

    3. POLLUTION DE L'EAU

    Diverses formes de pollution affectent les ressources en eau, entre autres :

    La pollution « thermique », conséquence du déversement dans le milieu aquatique de quantités considérables d'eau utilisées pour le refroidissement des centrales thermiques ou nucléaires, peut faciliter le développement d'amibes libres, pathogènes pour les baigneurs, surtout en période de faibles débits (étiage), en plus de modifier l'équilibre biologique des eaux au regard des espèces piscicoles.

    La pollution radioactive est celle qui inquiète le plus la population, or elle est, et de très loin, la plus faible. Cette inquiétude est liée en particulier à une méconnaissance des différents types de rayonnements et de leur dangerosité.

    La pollution chimique est probablement la plus fréquente, très largement répandue et très diverse. Il s'agit d'abord de contaminations par des composés inorganiques, par exemple : sodium, nitrates, phosphates, métaux lourds (plomb, mercure, cadmium)...

    La pollution microbiologique est très importante. Son origine est avant tout d'origine fécale, due aux déjections humaines et animales, au travers des eaux usées plus ou moins bien maîtrisées. Les microorganismes de pollution fécale des eaux sont des bactéries susceptibles de provoquer des troubles gastro-intestinaux (salmonelles, shigelles, E. coli, vibrion cholérique...), des virus (entéro-virus de type poliovirus, coxackie et echovirus, virus de l'hépatite A, corona et rota-virus, virus de Norwalk et assimilés...) responsables, selon les cas, de gastro-entérites, hépatites ou syndromes neuro-méningés.

    (Hartemann, 2013)

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    4. MALADIES ASSOCIÉES À LA CONSOMMATION D'UNE EAU NON POTABLE DU POINT DE VUE BACTERIOLOGIQUE

    Parmi les maladies d'origine hydrique associées à des pathogènes de type bactérien, les maladies suivantes ont été consignées dans ce tableau :

    Tableau 1: Maladies hydriques causées par des pathogènes bactériens

    Micro-organismes

    Affections

    Aeromonas spp

    Gastro-entérites, Syndromes cholériques

    Campylobacter jejuni/C. coli

    Gastro-entérites

    Clostridium perfringens

    Indicateur de contamination fécale peu

    spécifique de gastro-entérites

    Escherichia coli, entéropathogènes,

    entérotoxiques, entéroinvasifs

    Gastro-entérites et syndromes cholériformes, Indicateur de contamination fécale

    Enterococcus spp

    Aucune en relation avec l'eau. Indicateur de contamination fécale

    Légionella pneumophila

    Pneumopathie, fièvre (in-halation d'aérosols)

    Leptospira spp

    Leptospirose ictérohémorragique

    Pseudomonas aeruginosa

    Infections cutanées , suppuratives ou

    éruptives, surinfections, pneumopathies

    Salmonella

    Fièvres typhoïdes typhiques et para-

    typhiques

    Salmonella typhimurium, S. enteritidis

    Gastro-entérites, infections systémiques

    Shigella dysenteriae, S. flexneri, S. boydii, S. sonnei

    Gastro-entérites et dysenterie

    Vbrio cholerae, Vibrio spp

    Gastro-entérites et cholera , infections

    cutanées

    Yersinia enterolitica

    Gastro-entérites

    Staphylococcus aureus

    Infections cutanées suppuratives, indicateur de contamination de proximité

    (L'analyse de l'eau - 10e éd. - Jean Rodier,Bernard Legube,Nicole Merlet, s. d.)

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    5. PROCEDES DE TRAITEMENT DES EAUX

    Le traitement des eaux a pour but de détruire tous les organismes nocifs qui sont présents dans l'eau pour la rendre propre à la consommation. On note entre autre les procédés suivant :

    Aération : La méthode de l'aération, en mettant l'eau en contact étroit avec l'air, augmente la teneur en oxygène de l'eau. Cela permet d'éliminer les substances volatiles, telles que l'acide sulfurique et le méthane, qui ont un effet sur le goût et l'odeur, de réduire la teneur de l'eau en dioxyde de carbone, et d'oxyder les minéraux dissous dans l'eau, tels que le fer et le manganèse, de façon à ce qu'ils puissent être éliminés par sédimentation et filtration.

    Filtration : Un filtre permet de décontaminer l'eau en bloquant physiquement les particules et en les séparant de l'eau qui le traverse. Les filtres à membrane fonctionnent avec des mécanismes de décontamination semblables à ceux des autres filtres. Ils peuvent être très performants en bloquant des organismes encore plus petits tels que les virus. Les filtres à usage domestique peuvent être confectionnés dans des récipients en argile, métal ou plastique. Concernant les filtres en céramique, l'eau passe lentement à travers un filtre en céramique ou un filtre à bougie. Durant ce processus, les particules en suspension sont séparées de l'eau de façon mécanique.

    Ébullition : L'ébullition est une méthode très efficace de désinfection de l'eau, mais cette méthode nécessite beaucoup d'énergie. L'eau doit être portée à ébullition à gros bouillons. En plus du coût important de la source d'énergie nécessaire pour faire bouillir l'eau, cette méthode de désinfection a le défaut de changer le goût de l'eau. Ceci peut être amélioré en aérant l'eau, en la secouant vigoureusement dans un bidon fermé après refroidissement.

    Désinfection chimique : De nombreux produits chimiques peuvent désinfecter l'eau mais le produit le plus souvent utilisé est le chlore. Avec un dosage approprié, le chlore élimine la plupart des virus et bactéries, mais certaines espèces de protozoaires (notamment le cryptosporidium) sont résistantes au chlore. Il existe plusieurs sortes de chlore pour une utilisation à domicile ; sous forme liquide, en poudre ou en pastilles.

    Désinfection solaire (procédé SODIS) : Les rayons ultraviolets du soleil ont la capacité de détruire les pathogènes présents dans l'eau. Pour cela, il faut remplir des

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    récipients en plastique transparent de un ou deux litres avec de l'eau claire et les exposer à la lumière directe du soleil. La période de temps nécessaire pour détruire les pathogènes varie selon la transparence du récipient, l'intensité de la lumière du soleil et la clarté de l'eau. Laisser l'eau refroidir et secouer vigoureusement avant utilisation. (05_traitement_eau_boisson_urgence.pdf, s. d.)

    III. NORMES DE POTABILITE BACTÉRIOLOGIQUE SUR LES EAUX DE CONSOMMATION

    La qualité bactériologique est évaluée par la recherche de bactéries témoins de contamination fécale. Ces germes montrent que des micro-organismes pathogènes (comme les staphylocoques, les salmonelles, les entérovirus...) peuvent aussi s'introduire dans le réseau hydrologique. Leur présence dans l'eau révèle donc un manque de fiabilité des équipements (défaut des captages, dysfonctionnement ou absence des installations de traitement, insuffisance dans l'entretien des ouvrages). Le risque principal est l'apparition de troubles intestinaux (comme des gastro-entérites par exemple) d'autant plus importants que les contaminations sont fréquentes et massives. (Syndicat de la Faye - Qualité de l'eau > Normes de l'eau, s. d.)

    ? Les eaux de distribution doivent respecter scrupuleusement les valeurs consignées dans ce tableau :

    Tableau 2 : Limites de qualité pour les paramètres bactériologiques des eaux

    PARAMETRES

    LIMITES DE QUALITE

    Escherichia coli (E. coli)

    0

    / 100 mL

     

    Entérocoques

    0

    / 100 mL

     

    ? Les eaux de distribution doivent satisfaire aux valeurs suivantes :

    Tableau 3 : Références de qualité pour les paramètres bactériologiques des eaux

    PARAMETRES

    REFERENCES DE QUALITE

    Bactéries coliformes

    0

    / 100 mL

     

    Bactéries sulfito-réductrices y compris les spores

    0

    / 100 m/

     

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    Germes aérobies revivifiables à 22°C

    variation dans un rapport de 10 par rapport à la valeur habituelle

     

    Germes aérobies revivifiables à 37°C

    variation dans un rapport de 10 par rapport à la valeur habituelle

     

    PROFIL BACTERIOLOGIQUE

    C'est une représentation des micro-organismes de types bactériens pouvant être présents dans un milieu de manière naturelle ou non. Nous avons tenu à circonscrire pour cette étude, l'identification des germes constituants les indicateurs de la limite qualité des eaux de boisson puis certains constituants la référence qualité au moyen de la filtration sur membrane. Quelques indications sont fournies concernant certains micro-organismes que l'on peut retrouver dans les eaux. (Syndicat de la Faye - Qualité de l'eau > Normes de l'eau, s. d.)

    Escherichia coui : l'apparition de cette bactérie dans l'eau indique la présence éventuelle de micro-organismes pathogènes. C'est la principale bactérie du groupe des coliformes fécaux. Ces derniers sont des indicateurs d'une contamination d'origine fécale car ils apparaissent toujours en grande quantité dans les déjections animales et humaines. C'est pour cela que les coliformes fécaux constituent un bon test de contamination des eaux par des matières fécales. Certaines souches d'Escherichia coli sont pathogènes pour l'homme et peuvent provoquer des troubles intestinaux ressemblant à une gastro-entérite, au choléra ou à la dysenterie.

    Entérocoques : ils appartiennent à la famille des streptococcacae, ce sont les hôtes normaux de l'intestin, ils ne sont pas considérés comme pathogènes mais peuvent provoquer des infections localisées. Leur recherche, associée à celle des coliformes fécaux (Escherichia coli), constitue un bon indice de contamination fécale. Ils dénotent donc la présence éventuelle de micro-organismes pathogènes. Parmi les entérocoques, on peut citer les streptocoques fécaux dont la recherche est faite pour juger de l'efficacité d'un traitement de désinfection. Leur forte résistance aux agents désinfectants en fait également des représentants de la contamination virale car leur résistance est comparable à celle des virus. Enfin, leur meilleure résistance dans les eaux que les coliformes met en évidence une pollution plus ancienne.

    Bactéries coliformes (coliformes totaux) : les bactéries coliformes sont présentes dans les matières fécales mais se développent également dans les milieux naturels (sols, végétation,

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    eaux naturelles). Ce ne sont donc pas des bactéries d'origine strictement fécale. Ces entérobactéries, très répandues, sont des micro-organismes de l'intestin jouant un rôle dans les phénomènes digestifs. Elles sont également trouvées au niveau de la cavité buccale, des organes génitaux et des voies aériennes supérieures. La présence d'un petit nombre de coliformes totaux dans les eaux souterraines non traitées n'a qu'une signification réduite sur le plan sanitaire. En général, l'absence des coliformes ne signifie pas que l'eau ne présente pas de risque pathogène car les kystes de certains parasites sont plus résistants à la désinfection que les coliformes. Lorsque des coliformes totaux sont détectés dans les eaux de distribution, une recherche d'Escherichia coui et d'Entérocoques est engagée. Certaines espèces de coliformes sont pathogènes, mais excepté Escherichia coui, les espèces pathogènes véhiculées par l'eau sont sans réel impact sanitaire.

    Bactéries sulfito-réductrices y compris les spores : micro-organismes anaérobies sporigènes, ces germes ont la particularité de développer une forme de résistance : les spores. Ils se retrouvent dans les matières fécales, les sols et les rivières. Les plus fréquents sont les Clostridium perfringens qui se retrouvent uniquement dans les fèces mais en bien moins grand nombre qu' Escherichia coui. Leurs spores les rendent résistants à l'action des désinfectants et notamment du chlore et leurs permettent de survivre dans l'eau beaucoup plus longtemps que les coliformes. Leur présence ne signifie pas forcément un dysfonctionnement du système de désinfection. Par contre, cela montrera un dysfonctionnement du traitement de filtration et de clarification, lorsqu'il existe. L'absence de spores dans une nappe souterraine ou une nappe alluviale peut être un signe d'efficacité de la filtration naturelle. Il est particulièrement important de prêter attention à ce paramètre pour les eaux superficielles.

    Germes aérobies revivifiables : appelés aussi germes totaux, ils n'ont pas d'effets directs sur la santé, mais sous certaines conditions ils peuvent générer des problèmes dans les systèmes de dialyse. Une faible valeur des germes totaux est le témoin de l'efficacité du traitement et de l'intégrité du système de distribution (pas de stagnation de l'eau, entretien efficace...). Leur trés grande sensibilité en fait un signal d'alarme, avant apparition des bactéries sulfito-réductrices et des coliformes. Leur présence en grand nombre est le signe d'une dégradation de la qualité de l'eau, soit à la ressource, soit dans le réseau. Les bactéries d'origine résiduaire (environnementale) sont dénombrées à 22°C sur une période de 72 heures d'incubation, et les bactéries d'origine intestinale (humaine ou animale) à 37°C sur une période d'incubation de 24 heures. L'ancien décret n° 89-3 du 3 janvier 1989, relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, fixait la limite des germes totaux à 100 / mL pour les germes aérobies

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    revivifiables à 22°C et à 20 / mL pour les germes aérobies revivifiables à 37°C et ceci pour les eaux non désinfectées. Pour les eaux qui sont traitées, les limites étaient respectivement de 20 / mL et de 2 / mL.

    ? Quelques germes pathogènes (OMS | Directives de qualité pour l'eau de boisson: Quatrième édition intégrant le premier additif, s. d.)

    Campylobacter : Les Campylobacter spp. sont des bâtonnets spiralés incurvés à Gram négatif, micro-aérophiles (besoin d'une faible teneur en oxygène) et capnophiles (besoin d'une teneur élevée en dioxyde de carbone), dotés d'un seul flagelle polaire dépourvu de gaine. Les Campylobacter spp. comptent parmi les agents de gastro-entérite aigüe les plus importants dans le monde. Des approvisionnements en eau de boisson contaminés ont été identifiés comme étant une source importante de flambées de campylobactériose. La détection de flambées et de cas en lien avec l'eau est en augmentation. E. coli (ou les coliformes thermotolérants) est un indicateur approprié de la présence/absence de Campylobacter spp. dans les approvisionnements en eau de boisson.

    Klebsiella : Les Klebsiella spp. sont des bacilles non mobiles, à Gram négatif, qui appartiennent à la famille des Enterobacteriaceae. Le genre Klebsiella comprend plusieurs espèces, notamment K. pneumoniae,K. oxytoca, K. planticola et K. terrigena. Les Klebsiella spp. ingérés avec l'eau de boisson ne sont pas considérés comme une source de maladies gastro-intestinales dans la population générale. Les Klebsiella spp. détectés dans l'eau de boisson sont généralement présents dans des biofilms et il est peu probable qu'ils représentent un risque sanitaire. Ces bactéries sont relativement sensibles aux désinfectants et leur pénétration dans les réseaux de distribution peut être évitée par un traitement approprié. Klebsiella est un coliforme et peut être détecté par les tests habituels utilisés pour les coliformes totaux.

    Enterobacter sakazakii : Bactérie mobile, en forme de bâtonnet, à Gram négatif, non sporulante, qui a été observée comme contaminant dans les préparations pour nourrissons. Les Enterobacter spp. sont biochimiquement similaires à Klebsiella ; cependant, contrairement à Klebsiella, Enterobacter est ornithine positif. Enterobacter sakazakii s'est avéré plus résistant au stress osmotique et hydrique que d'autres membres de la famille des Enterobacteriaceae. La maladie provoquée par E. sakazakii chez des nourrissons a été mise en lien avec la consommation de préparations commerciales non stériles pour nourrissons.

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    Salmonella : Les Salmonella spp. appartiennent à la famille des Enterobacteriaceae. Ce sont des bacilles mobiles à Gram négatif qui ne fermentent pas le lactose, mais la plupart produisent du sulfure d'hydrogène ou des gaz issus de la fermentation des glucides. La transmission, impliquant le plus souvent S. typhimurium, a été associée à la consommation d'eau souterraine contaminée et à des approvisionnements en eaux de surface contaminés. Lors d'une flambée de maladie associée à un approvisionnement d'eau de pluie communal, les excréments d'oiseaux ont été désignés comme étant la source de la contamination. Les Salmonella spp. sont relativement sensibles à la désinfection. Escherichia coli (ou les coliformes thermotolérants) est généralement un indicateur fiable pour les Salmonella spp. dans les approvisionnements en eau de boisson.

    Shigella : Les Shigella spp. sont des bacilles à Gram négatif, non sporulants, non mobiles de la famille des Enterobacteriaceae, qui peuvent se multiplier en présence ou en absence d'oxygène. Comme ces organismes ne sont pas particulièrement stables dans des environnements aqueux, leur présence dans l'eau de boisson indique une contamination fécale humaine récente. Les données disponibles sur leur prévalence dans les approvisionnements en eau peuvent être sous-estimées car les techniques de détection généralement utilisées sont relativement peu sensibles et peu fiables. La lutte contre Shigella spp. dans les approvisionnements en eau de boisson est d'une importance particulière pour la santé publique en raison de la gravité de la maladie que ces bactéries provoquent. Les Shigella spp. sont relativement sensibles à la désinfection.

    Vibrio : Les Vibrio spp. sont de petites bactéries incurvées (en forme de virgule), à Gram négatif, avec un seul flagelle polaire. La transmission est principalement due à une contamination de l'eau résultant d'un assainissement insuffisant mais celui-ci n'explique pas totalement la récurrence saisonnière et d'autres facteurs doivent intervenir. La présence des sérotypes pathogènes V. cholerae O1 et O139 dans les approvisionnements en eau de boisson est un problème d'importance majeure pour la santé publique et elle peut avoir des conséquences économiques dans les communautés affectées. Vibrio cholerae est très sensible aux procédés de désinfection. Pendant la distribution. Vibrio cholerae O1 et non O1 ont été détectés en l'absence d'E. coli dans l'eau de boisson.

    Yersinia : Le genre Yersinia est classé dans la famille des Enterobacteriaceae et comprend sept espèces. Les Yersinia spp. sont des bacilles à Gram négatif qui sont mobiles à 25 °C mais pas à 37 °C. Bien que la plupart des Yersinia spp. détectés dans l'eau soient

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    probablement non pathogènes, des données indiquent que, dans certaines circonstances, la transmission de Y. enterocolitica et de Y. pseudotuberculosis à l'homme peut se produire à partir d'eau de boisson non traitée. Les déchets humains ou animaux sont la source la plus vraisemblable de Yersinia spp. pathogènes.

    IV. METHODES DIAGNOSTIQUES POUR L'ANALYSE BACTERIOLOGIQUE DE L'EAU

    L'analyse bactériologique proprement dite se pratique selon deux types de méthodes : les méthodes de dénombrement direct par comptage de colonies isolées après ensemencement sur ou dans un support nutritif solide et les méthodes de dénombrement indirect, par calcul statistique après répartition de l'inoculum dans un milieu de culture liquide. Quel que soit le type de méthodes employé, le résultat de la numération n'est toujours qu'une approximation du nombre réel de germes présents dans l'échantillon analysé. De nombreuses causes d'erreur peuvent en effet influer sur le résultat, par exemple l'homogénéisation, la réalisation des suspensions mères et des dilutions, la qualification du manipulateur. De plus, la précision des techniques bactériologiques est faible : elles donnent une valeur qui se range à l'intérieur d'un intervalle de confiance plus ou moins large. Pour pallier cette incertitude et pour tenir compte de la sensibilité variable du consommateur, les normes bactériologiques imposées sont telles que la limite de sécurité n'est pas dépassée même si le nombre de germes trouvé est sous-estime par rapport à la valeur réelle. (Méthodes usuelles d'analyse bacteriologique pour le contrôle sanitaire courant des eaux de mer et des coquillages, s. d.)

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    1. METHODES DE DENOMBREMENT DIRECT

    Ces méthodes ne sont pas applicables aux coquillages. Elles sont parfois utilisées pour les eaux de mer. L'ensemencement a lieu sur un milieu gélose sélective, soit directement, soit après filtration d'un certain volume 4 d'eau sur une membrane et dépôt de celle-ci sur le milieu solide. Les bactéries donnent naissance dans des conditions favorables à des colonies typiques isolées les unes des autres, différentes suivant les espèces, et qui peuvent être comptées. Connaissant le volume d'eau ensemencé ou filtré, le résultat final du dénombrement peut être exprimé en fonction d'un volume pris comme unité : par exemple n colonies pour 100 ml d'eau.

    2. METHIODES DE DENOMBREMENT INDIRECT

    L'inoculum est réparti dans un certain nombre de tubes contenant un milieu de culture liquide. La présence de la bactérie ou du groupe de bactéries recherchées se manifeste par une réaction caractéristique. Un tube est considéré comme étant positif lorsqu'il est le siège de cette réaction caractéristique. On postule alors qu'il contenait à l'origine au moins un germe recherché. Une évaluation quantitative n'est possible qu'en jouant sur les volumes de la prise d'essai et en prenant comme hypothèse que les germes sont repartis de façon homogène dans l'inoculum : si l'ensemencement porte par exemple sur 10,1 et 0,1 ml d'inoculum dans trois tubes de milieu liquide, et si le germe recherche est présent seulement dans le premier de ces tubes, il y a au moins un germe dans 10 ml d'inoculum, mais il n'y en a pas dans 1 ou 0,1 ml. Si l'unité de volume d'expression du résultat est de 100 ml, il s'ensuit que le nombre de germes est compris entre 10 et 100 dans 100 ml d'inoculum. Afin d'affiner le dénombrement, plusieurs tubes par serie sont ensemencés avec le même inoculum. Pour couvrir une gamme assez étendue de numérations, susceptibles de convenir à la plupart des besoins en hygiène conchylicole on est parfois amené à faire varier les volumes ensemencés par tube, le nombre de series et l'échelonnement des dilutions décimales. D'ordinaire on répète l'ensemencement du même inoculum dans 3~4 ou 5 tubes d'une même serie.et on utilise trois séries dans lesquels les inoculums sont respectivement de 10 ml, 1 ml et 0,1 ml.

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    CHAPITRE III : METHODOLOGIE

    1. PRÉSENTATION DU LIEU D'ÉTUDE

    La localité Ngoa-Ekélé est un quartier de l'arrondissement de Yaoundé III, limitrophe des quartiers Olezoa au Sud, Mvolyé à l'Ouest et Mélen au Nord. Nous avons effectué des prélèvements d'eau au niveau des sources, forages, pompes et puits de ladite localité, du moment où les populations y viennent pour s'abreuver. Il s'agit d'un quartier dont la population est majoritairement jeune plus précisément estudiantine, ce quartier est assez bondé et représentatif à première vue, d'un quartier résidentiel. Néanmoins il serait important de mentionner que les ressources en eau fournies par la camerounaise des eaux sont à la limite non représentatives pour couvrir en termes de proportionnalité, les besoins de la population. Finalement, le recours aux ressources souterraines s'avère fortement marquée. À cet effet, nous avons tenu à étudier la qualité sanitaire de ces points d'approvisionnement souvent non répertoriés et non traités mais qui soulagent les populations, ceci dans l'optique de fournir des renseignements adéquats sur la qualité des eaux consommées pour que si nécessaire, des mesures puissent être prises individuellement ou à plus grande échelle.

    2. TYPE D'ETUDE

    Il s'agit d'une étude non expérimentale, descriptive type transversale car, elle met au centre de sa réalisation une évaluation qui aura fonction de présenter le contenu réel en terme de germes présents dans les eaux de la localité, en comparaison à une base légale spécifique (les normes sur la qualité de l'eau de boisson) pour la mesure de la performance des résultats qui, permettront dans ce cas d'établir ou pas la potabilité d'un plan de vue bactériologique des eaux consommées par les populations de Ngoa-Ekélé.

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    3. LES PARTICIPANTS

    3.1 Technique d'échantillonnage ou de recrutement / Nombre de participants requis ou souhaités

    La technique d'échantillonnage utilisée pour cette étude est probabiliste de convenance. Nous avons pris les variables qui ont constituées nos participantes tel qu'ils se sont présentés à nous et tel que la répartition géographique nous aura permis. La taille de l'échantillon a été calculée par la formule de Lorenz : N= P.Q.Zà2 / d2 avec P : présence supposée= 67% ; Q=1-P : degré de précision=5% ;Zà : niveau de précision désirée=1,96 ; d : précision acceptable 5% . Selon la Banque Africaine de Développement, l'utilisation de l'eau de la camerounaise des eaux par la population au Cameroun est de 33 %, il reste 67 % de la population qui utiliseraient sources, forages, pompes et puits afin de combler leurs besoins en eau. Ce qui nous donne le nombre de participants de notre population d'étude établi à 53 individus de la localité.

    3.2 Critères de sélection des participants

    ? Critères d'inclusion : sont à considérer pour cette étude les éléments suivants, les points d'eau (sources, forages, pompes et puits) de la localité où les populations viennent s'abreuver, tout individu de ladite localité faisant valoir de façon volontaire, son approbation à participer à notre étude.

    ? Critères d'exclusion : sont exclus de cette étude, les points d'eau dont l'accès est refusé au grand public, toute personne vivant dans la localité mais qui ne consomme pas les eaux de la localité, toute personne d'âge inférieure à 18ans, toute personne faisant valoir son droit de retrait de participation à notre étude qu'importe le moment avant divulgation des résultats et toute personne dont on aurait eu à perdre ses données.

    3.3 Modalités de recrutement

    Pour cette étude, nous effectuons des descentes en journée au niveau des points d'eau d'intérêt de la localité et nous soumettions le questionnaire à tout individu inclut précédemment qui sera présent lors de notre échantillonnage sur les sites et tout individu de la localité rencontré dans leur domicile pendant nos descentes sur le terrain. Au final nous avons obtenus 53 questionnaires remplis par 53 participants de la localité.

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    4. PROCEDURE DE COLLECTE DES ECHANTILLONS

    a. TECHNIQUE DE PRELEVEMENT GLOBALE

    Condition de prélèvement : Le prélèvement des points d'eau étaient conditionné par leur appartenance à notre aire géographique de recherche, soutenue par une approbation de collecte orale donnée par les propriétaires / utilisateurs. À cela s'ajoute l'absence de variations climatiques pouvant biaiser notre analyse.

    Conditionnement : Les échantillons d'eau étaient conservés dans des bouteilles en plastique propres et transparentes pouvant contenir 1,5 L d'eau.

    Modalités de transport : Les échantillons étaient transportés à l'aide d'une glacière à température comprise entre 2 et 4°C pour moins de 8heures.

    Délai d'analyse : Le délai d'analyse était de 8heures.

    Critères d'éligibilité des échantillons : Les échantillons se devaient d'être bien étiquetés et les volumes pouvant couvrir la réalisation de l'analyse se devait d'être respectés (au moins 1,5 L par échantillon d'un site de prélèvement).

    b. PRELEVEMENT PROPREMENT DIT AU NIVEAU DES SOURCES

    Matériel : Solution hydro alcoolique, récipient d'eau, marqueur, papier, stylo, glacière contenant des glaçons

    Après s'être nettoyé les mains, le récipient est tenu de telle sorte que l'eau de source puisse s'écouler dans ce dernier jusqu'à ce qu'il soit rempli. Par la suite, ce récipient est fermé hermétiquement et étiqueté pour être rangé dans une glacière. La figure ci-après représente notre premier point d'échantillonnage de la localité.

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    Figure 1 : Source du CETIC de Ngoa-ékélé

    c. PRELEVEMENT PROPREMENT DIT AU NIVEAU DES PUITS

    Matériel : savon, solution de décontamination, une éponge, récipient d'eau, marqueur, papier, stylo, glacière contenant des glaçons

    Après avoir décontaminé le saut qui sert à recueillir l'eau au niveau du site ainsi que nos mains, l'eau est recueillie dans le puits à l'aide de ce saut et par la suite, elle est transvasée dans notre récipient que nous fermions hermétiquement. Pour clore, l'étiquetage de l'échantillon est effectué et il est rangé dans la glacière. Les figures ci-après représentent nos points d'échantillonnage complémentaires à la source.

    Figure 2 : Puits 1

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    Figure 3 : Puits 2

    Figure 4 : Puits 3

    Figure 5 : Puits 4

    Figure 6 : Puits 5

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    5. PROCEDURE D'ANALYSE DES ECHANTILLONS

    a. PRESENTATION DU MATERIEL ET CONSOMMABLES, DES REACTIFS ET DES EQUIPEMENTS UTLISÉS POUR L'ANALYSE

    Pour l'analyse de nos échantillons, nous avons eu recours à l'usage du matériel, consommables, réactifs et équipements consignés dans ce tableau.

    Tableau 4 : Présentation du matériel, consommables, réactifs et équipements pour

    l'analyse

    Matériel et consommables

    Réactifs

    Équipements

    Stylo

    Eau distillée

    Distillateur

    Papier format

    Milieux EMB, BEA, Eau

    Autoclave

    Marqueur permanant

    peptonnée, Sélénite,

    Incubateur

    Burette graduée

    Hektoen, Kliger

    Réfrigérateur

    Ballon à fond plat

    Violet de gentiane

    Balance

    Boites de pétri

    Lugol

    Vacupum

    Tube en verre de culture

    Alcool-acétone

    Microscope

    Membranes filtrantes

    Fuschine

    Ordinateur

    Échantillon d'eau

    Huile à immersion

    Minuteur

    Pince

    Disques d'oxydase

     

    Bec bunsen

    Péroxyde d'hydrogène

     

    Gaz

    Galérie miniaturisée API 20E

     

    Anse

    Huile de paraffine

     

    Pipette pasteur

    Chlorure ferrique

     

    Lame porte-objet

    VP1-VP2

     

    Papier absorbant

    Réactif de KOVACK'S

     

    Tubes à hémolyse

    Solution de décontamination

     

    Conteneurs de déchets

     
     

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    b. MÉTHODE D'ANALYSE DES ÉCHANTILLONS : LA FILTRATION SUR

    MEMBRANE

    C'est la technique de concentration la plus utilisée au laboratoire pour ce qui est de l'analyse des eaux. Le plus généralement, on procède à une filtration sur membranes en esters de cellulose, de porosité 0,22 ìm ou 0,45 ìm, susceptibles de retenir les bactéries. Après filtration de l'eau à étudier, la membrane est déposée sur un milieu gélosé approprié. Ceci permet aux colonies de coliformes de se développer préférentiellement au cours d'une incubation de 18 à 24 heures, et sous un aspect suffisamment caractéristique pour autoriser un diagnostic présomptif. Celui-ci peut d'ailleurs être confirmé par des repiquages judicieux. Son domaine d'application privilégiée est les eaux claires ne contenant pas de matières en suspension susceptibles de colmater : eaux d'alimentation, de surface et de baignade claires. (L'analyse de l'eau - 10e éd. - Jean Rodier,Bernard Legube,Nicole Merlet, s. d.)

    ? Description du dispositif de filtrage

    Le dispositif dans son ensemble comporte les éléments suivants : Un entonnoir-réservoir cylindrique ou conique, en acier inoxydable ou plastique à usage unique, de taille variable généralement de 50 à 500 mL, gradué. Ce réservoir est destiné à être appliqué exactement sur la surface plane, cylindrique, du support métallique lui servant de base. Un support métallique formant une sorte de cuvette conique dont le bord supérieur reçoit une plaque poreuse (généralement de 50 mm de diamètre) destinée à supporter une membrane filtrante de même diamètre. La partie inférieure de la cuvette est prolongée par un tube creux, muni d'un robinet, permettant le passage d'une aspiration par trompe à vide et l'évacuation du liquide filtré. Un dispositif d'assemblage des deux pièces précédentes, variable selon le modèle d'appareil (collier de serrage, pince amovible, clip, etc.) permet de solidariser réservoir et support et d'assurer l'étanchéité, en évitant toute fuite du liquide contenu dans le réservoir. Un matériel de liaison supportant l'ensemble de cet appareil de filtration et le reliant à un dispositif d'obtention du vide. Dans sa version la plus simple, représentée sur le schéma, il consiste en une fiole à vide en verre, de capacité suffisante pour éviter des vidanges trop fréquentes de l'eau filtrée (5 litres par exemple), reliée à une trompe à eau ou une pompe à vide par l'intermédiaire d'un flacon de garde, muni d'un manomètre. Dans des dispositifs plus complexes, la fiole à vide est remplacée par une rampe supportant plusieurs appareils de filtration. La face supérieure du support métallique et la plaque poreuse au contact avec la

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    face supérieure de la membrane sont généralement stérilisées à la flamme. Le réservoir peut être stérilisé de la même façon. Directement au contact des eaux analysées, son flambage doit être particulièrement soigné ; le refroidissement est alors relativement long, d'où l'avantage des entonnoirs à usage unique. Les membranes filtrantes utilisées sont généralement constituées par des esters de cellulose ; le diamètre des pores est généralement de 0,45 ìm (parfois de 0,22 ìm). Un quadrillage en surface facilite les dénombrements bactériens.

    ? Technique de la filtration sur membrane

    Flamber la face supérieure (plaque poreuse) de l'appareil. Fermer le robinet du support et mettre en marche la pompe à vide. Prélever une membrane stérile en la saisissant par son bord extérieur, avec une pince flambée et refroidie ; la déposer sur la plaque poreuse. L'entonnoir-réservoir flambé et refroidi est placé au-dessus de la membrane. Installer le dispositif de fixation (dans certains modèles d'appareils, ce dispositif, toujours prévu, est inutile, l'adhérence du réservoir sur la membrane étant suffisante). Agiter soigneusement le flacon d'eau à analyser et verser l'eau, stérilement, dans le réservoir jusqu'au repère (50 ou 100 mL selon l'appareil et selon le type d'analyse pratiquée). Ouvrir le robinet du support suffisamment pour laisser l'eau s'écouler lentement sous l'action du vide. Si le contenu du réservoir correspond à la prise d'essai nécessaire, rincer avec de l'eau stérile (40 à 50 mL) dès la filtration terminée. Sinon, fermer le robinet à ce moment-là, remplir à nouveau le réservoir avec de l'eau à analyser, et rincer lorsque tout l'échantillon a été filtré. Dès que la membrane paraît sèche, fermer le robinet, enlever le dispositif de fixation et, avec la pince à creuset, le réservoir. Prélever la membrane avec une pince flambée en la saisissant par son extrême bord, et l'introduire sur le milieu de culture choisi ou lui faire subir le traitement selon la méthode utilisée parmi celles qui seront décrites ultérieurement. Lorsque le volume d'échantillon à filtrer est important, et que la teneur en matières en suspension n'est pas négligeable, la membrane peut être colmatée avant l'utilisation complète de la prise d'essai nécessaire à analyser. Plusieurs membranes devront donc être successivement utilisées. Remarques - Un matériel permettant de filtrer au lieu même de prélèvement l'échantillon à étudier est commercialisé. La membrane peut alors être placée sur un milieu de transport et transférée après retour au laboratoire sur un second milieu constituant le milieu d'inoculation définitif. - La membrane peut également être immédiatement placée sur le milieu définitif et aussitôt incubée dans les conditions particulières pour sélectionner les catégories de germes que l'on veut étudier. Utiliser pour cela, des incubateurs pouvant fonctionner dans un véhicule.

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    ? Dénombrement sur membrane filtrante

    La membrane après la filtration peut être déposée sur la surface d'une gélose. Les bactéries retenues à la surface sont nourries à travers la membrane par les pores de celle-ci. Dans le cas des eaux d'alimentation ou des eaux de surface de bonne qualité, il n'y a généralement aucune difficulté à filtrer 100 mL. La sensibilité est donc, dans ce cas, 100 fois supérieure à celle obtenue normalement par incorporation en gélose, 20 fois à celle-ci lorsque l'inoculum peut exceptionnellement être porté à 5 mL. Pour de telles eaux, des volumes plus importants peuvent souvent être filtrés. Les avantages de cette méthode sont : absence de choc thermique, différenciation plus aisée des colonies, possibilité de repiquage. En outre, la filtration permet de séparer les bactéries du milieu analysé, donc des éventuels inhibiteurs contenus dans ce milieu. Néanmoins, il n'est pas possible, sur la surface des membranes (généralement de 50 mm de diamètre), de dénombrer valablement plus de 80 à 100 colonies car, au-delà, les phénomènes de confluence et surtout de compétitions sont considérés comme importants. Il convient donc dans ce cas d'effectuer des dilutions. De plus, la présence abondante de matières insolubles dans l'échantillon filtré (fin dépôt minéral, plancton, etc.) peut colmater les pores, faire obstacle au passage des nutriments et donner ainsi des résultats erronés par défaut. Le support utilisé pour la membrane peut être soit une gélose pour isolement, le plus souvent sélective en vue de la mise en évidence de germes ou de groupes de germes déterminés ; soit un tampon absorbant imprégné de solution nutritive. Le dépôt de la membrane sur la gélose ou le tampon absorbant doit être fait avec le plus grand soin, sans permettre à des bulles d'air de séparer en quelque point que ce soit la membrane de son support. Pour cela, saisir la membrane par une pince à son extrême bord, la mettre en contact par l'extrémité opposée avec le support nutritif ; puis la dérouler, en quelque sorte, sur celui-ci, ce qui assure progressivement le contact. L'expression des résultats se fait sous forme d'un nombre d'unités formant colonies (UFC).

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    c. ALGORITHMES DE RECHERCHE DES COLIFORMES, DES ENTEROCOQUES ET DES SALMONELLES

    ? CAS DES COLIFORMES

    Mise en culture de la
    membrane filtre de
    notre échantillon dans
    milieu EMB à 37°C
    pour 24h

    En cas de croissance de
    colonies, description et

    Gram de controle
    présentant des Bacilles

    Gram-

    Réalisation test de
    catalase et test
    d'oxydase, obtention
    catalase+ et oxydase-

    Réalisation inoculum pour identification sur galérie miniaturisée API 20E suiite à une incubation de 24h à

    37°C

    Après lecture de la

    galérie, attribution du nom de l'espèce au moyen du logiciel

    APIDENT version 2.0

    Figure 7 : Algorithme de recherche des coliformes

    ? CAS DES ENTEROCOQUES

    Mise en culture de la
    membrane filtre de
    notre échantillon
    dans le milieu BEA à
    37°C pendant 24h

    En cas de croissance,
    on note le virage du
    milieu au noir et le
    Gram présente des
    cocci Gram+ en
    chenette

    Réalisation du test de
    catalase, obtention
    catalase-

    Entérocoques spp

    Figure 8 : Algorithme de recherche des entérocoques

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    ? CAS DES SALMONELLES

    Mise en culture de la
    membrane filtre de notre
    échantillon dans le milieu
    eau peptonnée pour le
    préanrichissement à 37°C
    pendant 24h

    Mise en culture de 1mL

    du bouillon du pré-
    enrichissement dans le

    milieu Sélénite pour
    l'enrichissement à 37)c

    pour 24h

    Mise en cuture du
    bouillon d'enrichissement
    dans le milieu Hektoen
    par la méthode des
    quadrans, isolement de
    colonies à 37°C après
    24h

    Identification des
    salmonelles par mise en
    culture de l'inoculum à
    l'aide du milieu Kliger à
    37°C pour 24h

    Dégagement gazeux, fermentation du glucose au niveau du culot, non fermentation du lactose au niveau de la pente et

    production de H2S Salmonella Spp

     

    Figure 9 : Algorithme de recherche des salmonelles

    d. MODE OPÉRATOIRE DE L'ANALYSE BACTÉRIOLOGIQUE DES ÉCHANTLLONS

    ? 1er jour

    Lorsque les échantillons parviennent au laboratoire, la prise du pH, la description de la couleur et de la turbidité sont réalisées. Par la suite, la filtration des échantillons (eaux) est réalisée grâce au dispositif de pompe prévu à cet effet. Chaque échantillon est filtré individuellement selon les proportions indiquées en fonction du germe qu'on souhaite isolé dans un milieu. Ainsi, 100ml d'eau sont filtrés autour de la flamme en ayant au préalable aseptisé tous les entonnoirs à la flamme et la membrane filtrante est déposée dans le milieu EMB pour le dénombrement des coliformes en particulier Escherichia coui. Il en est de même pour la membrane suivante qui est mise dans le milieu BEA pour le dénombrement des entérocoques. Les boites sont étiquetées et mise à l'étuve à 37 °C pour 24h. Puis, 1000ml d'eau sont filtrés pour la recherche des salmonelles et la membrane est introduite à l'aide de la pince dans un tube pour culture contenant de l'eau peptonnée. Le tube est mis à l'étude à 37°C pour 24h. La figure ci-après présente le dispositif de filtration employée pour nos échantillons dans l'environnement de travail.

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    Figure 10 : Dispositif de filtration de l'eau dans l'environnement d'analyse

    ? 2ème jour

    Les milieux de culture sont sortis de l'étuve après 24h d'incubation. La description des colonies avec dénombrement par UFC pour 100ml est réalisée pour chaque milieu de chaque échantillon filtré et renseignée sur la fiche de paillasse. Sur EMB, les colonies sont roses d'aspect visqueux, de taille égale à 5um et d'autres sont rouges de plus petite taille en fonction de chaque échantillon. Sur BEA, les colonies sont de très petite taille, d'aspect noir et transparente pour certaine en fonction de l'échantillon d'eau filtré. Dans le tube de culture, l'on observe le milieu qui est devenu trouble tirant vers le blanc pour certains échantillons. De ce bouillon, 1ml est prélevé et introduit dans un tube de culture contenant du milieu sélénite et remis à l'étuve pour 24h à 37°C. Les figures ci-après présentent les aspects de ces différentes croissances en fonction des milieux.

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    Figure 11 : Aspect des colonies sur EMB

    Figure 12 : Aspect des colonies sur BEA

    Figure 13 : Aspect des eaux peptonnées après incubation à 37°C pour 24h

    Par la suite, des frottis sont réalisés sur lame porte-objet à l'aide de colonies isolées prises individuellement sur dans chaque milieu, additionnées à de l'eau distillée stérile. Ces frottis sont colorés au Gram. La lecture microscopique est effectuée après séchage des lames. Les lames des colonies roses et rouges sur EMB présentes des bacilles Gram-, celle des colonies noires et transparentes prises sur BEA présentes des cocci à Gram+. Les figures ci-après illustrent les lames suite à la coloration de Gram.

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    Figure 14 : Image lames porte-Objet après coloration de GRAM

    En continuité, des tests de catalase et d'oxydase sont réalisés pour une colonie isolée de chaque échantillon pour chacun des milieux utilisés. Les bactéries possédant une chaîne respiratoire complète sont dotées d'un cytochrome oxydase. La mise en évidence de cette oxydase est effectuée en présence d'une solution aqueuse à 1% de chlorhydrate de diméthylparaphénylène diamine qui forme un complexe violet au contact de cette enzyme. Les colonies sont prélevées à l'aide d'une pipette Pasteur. Placer un disque d'oxydase sur une lame propre et stérile. À l'aide d'une pipette Pasteur (il est strictement interdit d'utilisé l'anse de platine pour ne pas fausser le résultat) une goutte de suspension bactérienne pure est déposée sur " un disque oxydase", celui-ci contient de l'oxalate de diméthyl paraphénylène diamine. Les bactéries oxydase-positives donnent rapidement une coloration violette foncée ; dans le cas contraire, il n'y a pas de coloration.

    Certaines bactéries ont la faculté de dégrader le peroxyde d'hydrogène (H2O2). En présence d'une bactérie productrice de catalase, on observe à partir d'H2O2 une libération d'oxygène gazeux selon la réaction : H2O2 donne H2O + 1/2O. La méthode consiste à prélever une colonie du germe à étudier (ex. les staphylocoques pour les Gram + et les entérobactéries pour les Gram -) sur l'extrémité d'une anse de platine que l'on plonge ensuite dans une goutte d'eau oxygénée (à l'aide d'une pipette Pasteur). Le dégagement de bulles gazeuses signe la présence de l'enzyme.(Denis et al., 2012)

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    Les tests de catalase effectués sur les colonies roses et rouges sur EMB sont tous positifs et ceux d'oxydase négatifs. Les tests de catalase effectués sur les colonies noires et transparentes de BEA sont tous négatifs et oxydase positifs. Les figures suivantes illustrent des résultats de catalase et d'oxydase de certains échantillons.

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    Figure 15 : Résultat catalase positif et oxydase négatif

    Figure 16 : Test oxydase négatif

    Pour clore cette journée, des suspensions bactériennes sont réalisées à l'aide de l'eau distillée stérile et de colonie isolée prise individuellement dans chaque milieu EMB de chaque échantillon à l'aide d'une anse, autour de la flamme. Suivant le principe d'utilisation de la mini galerie APÏ 20E, après l'avoir étiqueté, la suspension est prélevée à l'aide d'une micropipette et mise dans les 20 puits constituant la mini galerie de façon à remplir jusqu'au bas inférieur de l'orifice d'ouverture, les puits des caractères biochimiques ONPG, TDA, IND, GLU, MAN, INO, SOR, RHA, SAC, MEL, AMY et ARA uniquement à l'aide de cette suspension sans bulle d'air. De façon à remplir totalement l'orifice des puits des caractères biochimiques CIT, VP, et GEL uniquement à l'aide de la suspension. De façon à remplir jusqu'au bas inférieur de l'orifice d'ouverture des puits des caractères biochimiques ADH, LDC, ODC, H2S et URE à l'aide de cette suspension à laquelle on rajoutera de l'huile de paraffine jusqu'au niveau du haut supérieur de l'orifice d'ouverture de ces puits afin de créer l'anaérobiose. Les galeries sont ainsi constituées pour chaque colonie sur EMB de chaque échantillon et mises à l'incubateur à 37°C pour 24h. La figure ci-après illustre la mini galerie remplie avant son incubation.

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    Figure 17 : Image de d'une micro gallérie API 20E après ensemencement

    ? 3ème jour

    Les milieux en tube incubés sont sortis après 24h et à l'aide d'une anse, des ensemencements par la technique des cadrans sont réalisés dans des géloses Hektoen pour chaque échantillon à l'aide des bouillons sélénite obtenus. Ces géloses sont étiquetées et mises à l'incubateur pour 24h à 37°C. Les mini galeries sont sorties également après 24h et la lecture est lancée. Pour chaque galerie, une lecture avant révélation est réalisée et au moins trois caractères se doivent d'être positifs pour que la révélation puisse être effectuée, sinon ré-incubation de la galerie à 37°C pour 24h. La révélation est faite pour les caractères biochimiques TDA, IND et VP respectivement à l'aide des réactifs suivants : chlorure ferrique, VP1-VP2 et réactif de Kovack's. La réaction dure 10min pour la TDA, 5min pour IND et VP puis, puis la lecture est réalisée. Cette lecture est basée sur le virement de couleur ou pas observable au niveau du puits de chaque caractère. Les résultats de lecture sont exprimés en positif ou négatif pour chaque caractère, et consignés dans le calepin du kit API 20E puis, présentés au final après séparation des caractères en groupe de 3 et 2, en un des groupes de chiffre qui constitue le nombre qui permet d'identifier spécifiquement le germe isolé lors de la culture. Cette identification a été réalisé à l'aide du logiciel APIDENT version 2.0 sur un ordinateur de marque DELL. Certaines souches n'ont pas été identifiables. Les figures ci-après illustrent l'aspect des milieux sélénites après incubation, une galerie après incubation et un résultat d'identification fournie par le logiciel APIDENT.

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    Figure 18 : Aspect de quelques milieux Sélénite après incubation durant 24h à 37°C

    Figure 19 : Aspect d'une micro gallérie API 20E après incubation durant 24h à 37°C

    Figure 20 : Résultat d'identification des entérobactéries avec le logiciel APIDENT

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    ? 4ème jour

    Les géloses Hektoen sont sorties après 24h et des suspensions sont de nouveau réalisées à l'aide des colonies isolées sur ce milieu pour chaque échantillon. Par le suite à l'aide de suspension des différentes colonies isolées sur Hektoen en fonction des échantillons, des ensemencements sont réalisés sur milieu Kliger, milieu solide coulé en pente pour l'identification des germes en partant du suppositoire qu'il s'agisse des salmonelles. À l'aide d'une anse, la suspension d'un échantillon unique est prélevée et une piqure centrale dans le culot de la pente est réalisée puis, au niveau de la pente, des stries longitudinales sont effectuées en sortant du tube. Les tubes sont étiquetés, fermés de moitié et mis à l'incubateur pour 24h à 37°C. Les figures ci - après illustrent le milieu Kliger après ensemencement et l'aspect des colonies sur milieu Hektoen après 24h d'incubation à 37°C.

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    Figure 21 : Milieu kliger avant incubation

    Figure 22 : Colonies sur gélose Hektoen

    ? 5ème jour

    Les milieux sont sortis après 24h et la description de chacun est effectuée et consignée dans la fiche de paillasse. Principe de la production d'H2S, la mise en évidence de la production d'H2S se fait grâce à la présence de thiosulfate de sodium et de citrate ferrique (fer III). En effet, chez une souche dite H2S +: Le thiosulfate est réduit en anaérobiose en H2S. L'H2S ainsi formé se combine au citrate de fer présent pour former un précipité de sulfure de fer noir. Principe de la lecture de la fermentation des glucides, le milieu de Kligler

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    contient 2 glucides: glucose et lactose (10 fois plus de lactose que de glucose). Les entérobactéries utilisent d'abord le glucose et ensuite, éventuellement le lactose. La production de gaz se traduit par l'apparition de bulles au niveau du culot, ou encore par la formation d'une poche qui décolle complètement le milieu du fond du tube. (Denis et al., 2012)

    La production de gaz est visible de par la fragmentation de la gélose initialement stable en un bloc lors de l'ensemencement. Certains culots de pente sont à présents jaunes, c'est la marque de l'utilisation du glucose par les bactéries tandis que d'autres reste oranges. Certaines pentes prennent la couleur jaune qui marque l'utilisation du lactose par les bactéries pendant que d'autres demeurent de couleur orange. Aucune production de H2S n'a été observable pour les échantillons testés, du fait de l'absence de points noirs dans le milieu. L'identification des germes isolés pour tous les échantillons testés n'aura permis de détecter des salmonelles dans les échantillons. Les figues ci-après illustrent les milieux Kliger après incubation lorsqu'il y'a utilisation de lactose et glucose par la bactérie.

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    Figure 23 : Images après incubation des milieux Kliger à 37°C durant 24h

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    e. ASSURANCE QUALITE POUR L'ANALYSE DE NOS ECHANTILLONS

    Lors de la préparation des milieux de culture employés pour les analyses, les milieux autoclavables ont bien été autoclavés et leurs coulages se sont faits dans les boites de pétri et dans les tubes de culture autour de la flamme. Suite aux préparations des milieux, des tests de stérilité, de fertilité et de spécificité ont été réalisés pour chaque milieu avant utilisation et leur conservation s'est faite entre 2 et 8°C au réfrigérateur pendant deux semaines.

    Lors du processus d'analyse, toutes les manipulations effectuées ces jours ont été effectuées dans le respect des principes d'asepsie indiqués pour ces dernières, ce sont : la décontamination de la surface de travail avant et après chaque manipulation, la stérilisation avant passage de chaque échantillon des accessoires du Vacupum pour la filtration et la réalisation de celle-ci autour de la flamme, la stérilisation des tubes où ont été réalisées les suspensions, le travail permanent autour de la flamme pour ne citer que ceux-là. Les algorithmes d'identification des gerles établies ont scrupuleusement été suivis.

    f. GESTION DES DECHETS

    Au sorti de notre manipulation, tous les déchets non infectieux ont été rassemblés dans des poubelles pour déchets non infectieux, tous les milieux de culture coulés dans les boites de pétri et en tubes utilisés ont été autoclavés et détruits selon le protocole prévu à cet effet et tous les déchets infectieux ont été rassemblés dans des poubelles pour déchets infectieux. Toute la verrerie utilisée a été décontaminée et recyclée.

    g. LIMITES DE L'ANALYSE ET ALTERNATIVES PROPOSEES

    L'analyse de nos échantillons a pris forme dès la base sur la méthode de la filtration sur membrane avec dénombrement après incorporation de la membrane en milieu solide et isolement des salmonelles après usage de la membrane filtre en milieu liquide. Cependant, cette méthode ne permet d'isoler que certains germes (coliformes, entérocoques, salmonelles) tout en excluant la possibilité d'en isoler d'autres. Il serait approprié de concilier d'autres méthodes d'analyse pour s'assurer à plus grande échelle d'isoler la quasi-totalité des germes à

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 38

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    rechercher dans les eaux de boisson, ce sont : la méthode par incorporation en milieu liquide pour l'isolement des bactéries sulfito-réductrices, la méthode utilisant le NPP Pour l'isolement de Vibrio cholerae et bien d'autres.

    6. FORMALITÉS ADMINISTRATIVES ET CONSIDÉRATION ÉTHIQUES

    Pour mener à bien ce travail, nous avons eu à remplir diverses formalités d'ordre administratif et à tenir compte de certaines considérations éthiques. Elles sont entre autre : la demande d'une clairance éthique au sein du sein du Comité Institutionnel d'Éthique de la Recherche pour la Santé Humain de l'UCAC, une demande d'autorisation de collecte adressée au Sous-préfet de l'arrondissement de Yaoundé 3 et une auprès du chef de quartier, une autorisation de mise en stage au sein du laboratoire de l'ESS-UCAC et, la mise à disposition de notice d'information appuyée par une fiche de consentement éclairé pour les participants ayant répondus à notre questionnaire.

    7. TRAITEMENT DES DONNEES ET PRESENTATION DES RESULTATS

    Les données obtenues après analyse et enquêtes au travers du questionnaire ont été traitées à l'aide des logiciels Windows, Excel, CSPro et SPSS. Pour ensuite permettre de présenter nos résultats sous forme de tableau, de représentation graphique et en base de fichiers pour conservation des données recueillies.

    8. DIFFICULTES RENCONTREES

    Les difficultés rencontrées durant cette collecte ont été présentes à plusieurs niveaux, déjà au niveau de l'obtention d'autorisations administratives de collecte pour effectuer la collecte d'échantillon et pour la réalisation des enquêtes auprès des populations de la localité de Ngoa-Ékélé, puis lors de l'achat et rassemblement du matériel du fait de la rareté de

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    certains produits. Aussi, quelques difficultés au départ en rapport à l'utilisation du dispositif de pompe, en rapport à l'analyse en elle-même. La plus grande difficulté s'est portée sur l'analyse statistique des résultats de nos analyses.

    9. LIMITES DE L'ETUDE

    Comme limites de notre étude, il est à noter qu'elle offre des résultats qui ne donnent pas une connaissance globale sur la qualité bactériologique des eaux de consommation de la ville de Yaoundé et encore moins du Cameroun, du fait qu'elle ne concerne qu'une petite portion de la ville en elle-même. À cela s'ajoute le fait que la recherche, de par les ressources disponibles n'a pu rendre possible l'isolement de toutes les bactéries impliquées dans les survenues maladies d'origine hydrique qui ne cessent d'être des problèmes de santé publique et qui constituent des références qualité pour les eaux. Aussi nous n'avons pu analyser les eaux des points différents des sources et puits de la localité mentionnés dans ce travail, notamment les forages, pompes et rivières du fait qu'il a été impossible de les répertorier.

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 39

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSION

    1) PRÉSENTATION SOCIO-DÉMOGRAPHIQUE DE LA POPULATION ET DES POINTS D'ÉCHANTILLONAGE

    L'évaluation bactériologique des eaux de consommations de la localité de Ngoa-Ékélé a nécessité une participation active de la population concernée lors d'enquêtes effectuées sur le terrain. La détermination de la taille minimale de cette population à questionner a été définie à 53partcipants. Les tableaux ci-dessous donnent une caractérisation globale de ladite population en fonction de la catégorie socio-professionnel des participants, de leur sexe et de leur l'âge.

    Tableau 5 : Répartition de la population suivant la situation socio-professionnelle

    Catégorie socio - professionnelle

    Employé/ ouvrier qualifié

     

    Compte propre

     

    Chômeur

     

    Étudiant(e)

     

    Élève

    7

    7

    2

    32

    5

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé

    Ce tableau indique que la population est fortement représentée par les étudiants.

    Le tableau suivant donne une répartition de cette population suivant le sexe et l'âge. Tableau 6 : Répartition de la population suivant le sexe et l'âge

    Age Total

     

    18-24

    25-31

    32-38

    39 et plus

     

    Sexe

    Homme

    21

    11

    3

    1

    36

    Femme

    9

    4

    1

    3

    17

    Total

    30

    15

    4

    4

    53

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé

    Ce tableau indique que notre population est dominée par le sexe masculin et se retrouve plus dans la tranche d'âge comprise entre 18-24, avec pour sens le fait qu'elle soit à la base plus estudiantine qu'autre chose.

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Pour cette étude, les points d'échantillonnage des eaux de consommation étudiés exclusivement ont été des sources et des puits. Le tableau ci-après récapitule les points d'approvisionnement les plus utilisé dans la communauté de Ngoa-Ékélé.

    Tableau 7 : Sources d'approvisionnement en eau utilisées par la communauté de Ngoa-

    Ékélé

    Source d'approvisionnement Pourcentage

    Source

    Source1

    47,11%

    Source2

    34,62%

    Puits

    Puit1

    2,88%

    Puit2

    4,81%

    Puit3

    4,81%

    Puit4

    3,85%

    Puit5

    1,92%

    Total

     

    100,00%

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé

    Ce tableau démontre que parmi les sept (7) points trouvés, les plus utilisés par la population sont les deux sources, ce qui est dû non seulement à l'emplacement de ces derniers mais également à la qualité de l'eau à priori définie par les consommateurs. Ces sources sont utilisées pour effectuer presque tous les activités quotidiennes (Consommation buccale, usage corporel, usage domestique).

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    2) ILLUSTRATION DES FACTEURS FAVORISANT LA PRÉSENCE DE BACTÉRIES DANS LES EAUX DE NGOA-ÉKÉLÉ

    L'environnement correspond à l'ensemble de tout ce qui nous entoure. Il est à noter que celui dans lequel les points d'eau étudiés se retrouvent, présente divers éléments qui, pour la plupart contribue à dégrader un tant soit peu leur qualité. Le tableau ci-après présente en gros la distribution de ces facteurs de pollution environnementaux par point d'approvisionnement en eau concerné selon les avis de la population.

    Tableau 8 : Distribution de sources de pollution selon le point d'approvisionnement

    Point d'eau

     

    Sources de pollution recensées à proximité de la source d'approvisionnement

     
     

    S1

    Latrines

    Dépotoir

    Champ

    Rigole

    Eaux

    stagnantes

    Points de

    lessive et
    vaisselle

    Industrie

    S2

    Latrines

    Dépotoir

    Champ

    Rigole

    Eaux
    stagnantes

    Points de

    lessive et

    vaisselle

    industrie

    P1

    Latrines

    Dépotoir

    /

    Rigole

    Eaux

    stagnantes

    /

    /

    P2

    Latrines

    dépotoir

    Champ

    Rigole

    Eaux
    stagnantes

    /

    /

    P3

    Latrines

    Dépotoir

    Champ

    /

    /

    /

    /

    P4

    Latrines

    Dépotoir

    champ

    /

    /

    /

    /

    P5

    Latrines

    /

    /

    Rigole

    /

    /

    /

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé

    Ce tableau indique que les points d'eau de la localité se retrouvent à proximité de diverses sources de pollution avec la plus représentée étant les latrines, car présentes de part et d'autre dans l'environnement.

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 43

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    La figure ci-dessous donne une répartition en termes de pourcentage de ces facteurs de pollution environnementaux, en rapport à leur proximité vis-à-vis de l'ensemble des points d'échantillonnage.

    Points de lessive et vaisselle 3%

    Latrines

    26%

    Rigole

    24%

    Industrie

    1%

    Eaux
    stagnantes

    8%

    Champ

    18%

    Dépotoir

    20%

    Figure 24 : Proportion des facteurs de pollution dans la localité de Ngoa-ékélé

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé

    Cette figure présente les latrines comme le facteur de pollution dominant dans la localité par observation flagrante de la population concernée. À cela s'ajoute les rigoles, occupant la deuxième place et en cohésion avec le 1er, compte tenu du fait que de ces latrines fortement répandus dans la localité les voies d'évacuation employées pour la majeure sont les rigoles nécessitant des couts moindres. Ce qui vient expliquer à suffisance la parution des dépotoirs comme 3e facteur de pollution le plus marqué de la localité.

    À ces facteurs d'ordre environnemental, l'étude a permis de ressortir un autre facteur qui favorise la présence des germes isolés dans les eaux de consommation de cette localité. Ce facteur fait référence au non traitement des eaux par les populations avant usage personnel ou encore au niveau des sites d'approvisionnement eux-mêmes.

    La figure suivante donne un aperçu global sur la proportion d'habitants qui traiteraient leur eau avant consommation dans la communauté de Ngoa-Ekélé.

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 44

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Figure 25 : Proportion des habitants qui traitent l'eau de manière individuelle

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé

    Il s'avère que la grande majorité de la population ne traite pas de l'eau depuis chez eux avant usage, après approvisionnement depuis le site, faute de connaissances à propos, soit par manque financier. Néanmoins, les procédés de traitement employés par la portion de la population traitant leurs eaux, ont pu être consignées dans le tableau ci-après en ressortant le pourcentage d'utilisation de chaque procédé.

    Tableau 9 ; Méthodes de traitement des eaux employées par les populations à domicile

    Méthode de traitement effectif

    (en %)

    Ébullition

    36,4%

    chloration

    59,1%

    Filtration aux chandelles de céramique

    4,5%

    Total

    100,0%

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé

    Il en ressort que la méthode la plus utilisée au niveau individuelle, est la chloration avec un pourcentage de réalisation de 59,1% auprès des populations qui traitent leur eau dans la localité de Ngoa-ékélé. Ceci pourrait s'expliquer de par le cout réduit et l'accessibilité facile à ce produit. Toutefois, l'usage fréquent demeure une interrogation et le respect des

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 45

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    proportions une énigme. Le tableau ci-après présente la fréquence de traitement de ces eaux par les consommateurs pratiquant une méthode de traitement quelconque.

    Tableau 10 ; Fréquence de traitement des eaux par les habitants

    Fréquence de traitement effectif (en%)

    Par Jour

    50,00%

    Fréquence Non déterminée

    50,00%

    Total

    100,00%

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé

    Ce tableau indique que la moitié de la population qui traite leurs eaux avant usage, le fait à une fréquence non déterminée, soit de manière anarchique. Ce qui ne contribue pas réellement à réduire considérablement les pathogènes présents à long terme et encore moins les affections hydriques à l'exemple des gastro-entérites. Lors de l'enquête effectuée auprès des populations, d'aucun ont mentionné l'existence d'un dispositif de filtre existant au niveau du point S1 de la source et l'absence de ce dispositif au niveau du point S2. Les utilisateurs d'eau de puits / propriétaires ont révélé qu'ils effectuent des désinfections de l'eau de leurs puits à fréquence irrégulière pour la plupart par usage du chlore. Le tableau ci -après présente ces méthodes en pourcentage de réalisation obtenu auprès des populations.

    Tableau 11 ; Méthodes de traitement employées au niveau des points d'eau

    Méthode de traitement Effectif (%)

    Désinfection chimique

    28,6%

    Utilisation d'un dispositif de filtration

    71,4%

    Total

    100,0%

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-Ekélé à Yaoundé

    L'utilisation du dispositif de filtration s'applique à la source S1 et les procédés de désinfections chimiques au niveau des puits.

    De tout ce qui précède, il en découle que les points utilisées seraient traités pour certains et pour d'autres pas, accusant ainsi la forte probabilité de pollution bactérienne dans

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    d'autres plus que d'autres en fonction de leur proximité aux agents polluants également. Le tableau ci-dessous fait ressortir à nouveau la proportion de germes isolés par points en précisant s'ils sont traités, qu'importe à quelle fréquence ou pas.

    Tableau 12 ; Germes isolés par source et selon que l'eau soit traité ou pas

     
     
     
     
     
     

    État du point d'eau

    Germes recherchés

     

    Escherichia coui

     

    Entérocoques Bactéries

    coliformes

     
     
     
     
     

    Source1

    0/ 100ml

    1/ 100ml

    09/ 100ml

    Eau traitée

    Source2

    0/ 100ml

    4/ 100ml

    20/ 100ml

    Eau non traitée

    Puit1

    0/ 100ml

    150/ 100ml

    1000/ 100ml

    Eau traitée

    Puit2

    0/ 100ml

    300/ 100ml

    200/ 100ml

    Eau non traitée

    Puit3

    0/ 100ml

    10/ 100ml

    1000/ 100ml

    Eau traitée

    Puit4

    0/ 100ml

    100/ 100ml

    700/ 100ml

    Eau non traitée

    Puit5

    0/ 100ml

    200/ 100ml

    100/ 100ml

    Eau non traitée

    La source1 présente moins de germes relativement aux autres, cela peut être dû au fait que cette source soit traitée sur le long terme par le dispositif de filtration implanté, par contre la source2 n'est pas traitée selon les informations recueillies dans la communauté. Les puits quant à eux traités ou pas, présentent plus de germes en leur sein contrairement aux sources ceci pourrait s'expliquer par le fait qu'ils sont moins aménagés que les sources.

    À l'ensemble de ces facteurs réunis, les répercutions les plus visibles sont à l'heure actuelle les troubles intestinaux que causent ces microorganismes invisibles à l'oeil nus et mal connus par les habitants de Ngoa-ékélé présents dans les eaux consommées par ces derniers.

    3) IDENTIFICATION DES GERMES BACTÉRIENS PRÉSENTS DANS LES EAUX DE CONSOMMATION DE NGOA-ÉKÉLÉ

    Après réalisation d'une série d'analyses des eaux échantillonnées auprès des points connus, les résultats bactériologiques suivants ont été obtenus et consignés dans les tableaux ci-après :

    Tableau 13 : Récapitulatif des germes retrouvés dans les points d'échantillonnage des

    eaux

    Points d'eau Germes isolés des points d'échantillonnage

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 47

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

     

    Sur EMB

    Sur BEA

    Sur Kliger

    Puits 1 (P1)

    Klebsiella oxytoca

    Entérocoques

    Souche non identifiable

    Puits 2 (P2)

    Souche non identifiable

    Entérocoques

    Souche non identifiable

    Puits 3 (P3)

    Klebsiella gr.47

    Entérocoques

    Souche non identifiable

    Puits 4 (P4)

    Klebsiella penumoniae

    Entérocoques

    Souche non identifiable

    Puits 5 (P5)

    Enterobacter aerogenes

    Entérocoques

    Souche non identifiable

    Source 1 (S1)

    Klebsiella gr.47

    Entérocoques

    Souche non identifiable

    Source 2 (S2)

    Enterobacter aerogenes

    Entérocoques

    Souche non identifiable

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-ékélé à Yaoundé

    Ce tableau indique que les genres bactériens impliqués dans la contamination des points d'eau de la localité de Ngoa-ékélé se révèlent être du genre klebsiella, du genre Enterobacter et du genre Enterococus. À l'exemple des entérocoques (streptocoques fécaux) retrouvés dans ces points d'eau, leur présence pourrait s'expliquer par la présence et la proximité à chaque point d'eau, de points de pollution tels que les latrines dans l'environnement. Notons qu'ils sont des marqueurs de contamination d'origine fécale de même que Escherichia coli non répertorié ici. Ce qui permet de comprendre à suffisance pourquoi les entérocoques sont présents pour chaque point d'eau testé. Pour ce qui est des coliformes, le genre Klebsiella est présent spécifiquement au niveau des points P1, P3, P4 et S1 et le genre Entérobacter présent spécifiquement au niveau des points P5 et S2 vu qu'étant des entérobactéries, ils ont pu se retrouver via les excréments libérés dans les latrines à proximité des points d'eau. Il est important de faire mention que ces genres appartiennent au même groupe d'entérobactéries avec des similitudes à l'exception prêt que Klebsiella est immobile et Enterobacter mobile.

    À cela il a été défini une répartition du dénombrement bactérien qui a été effectué en comparaison aux normes établies concernant la qualité d'une eau de consommation. Ce dénombrement a été consigné dans le tableau ci-après :

    Tableau 14 : Récapitulatif du dénombrement bactérien des eaux de la localité de Ngoa-

    ékélé

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    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Germes recherchés

     

    Escherichia coli Entérocoques Bactéries coliformes

     
     

    Normes

    0 / 100ml

    0/ 100ml

    0/ 100ml

    S1

    0/ 100ml

    1/ 100ml

    09/ 100ml

    S2

    0/ 100ml

    4/ 100ml

    20/ 100ml

    P1

    0/ 100ml

    150/ 100ml

    1000/ 100ml

    P2

    0/ 100ml

    300/ 100ml

    200/ 100ml

    P3

    0/ 100ml

    10/ 100ml

    1000/ 100ml

    P4

    0/ 100ml

    100/ 100ml

    700/ 100ml

    P5

    0/ 100ml

    200/ 100ml

    100/ 100ml

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-ékélé à Yaoundé

    Il s'avère que les eaux de la localité ne respectent pas les limites et références établies quant à la qualité d'une eau de consommation selon l'OMS ou encore selon le Syndicat des eaux de la Faye, ce qui les rendent impropres à la consommation humaine avec pour impératifs que des procédés de traitement soient appliqués afin d'éradiquer de tels germes.

    4) DÉTERMINATION DES PATHOLOGIES CAUSÉES PAR LES GERMES PRÉSENTS DANS LES AUX DE NGOA-ÉKÉLÉ SUR LA POPULATION

    D'après l'étude réalisée dans la communauté de Ngoa-Ekele, un certain nombre de maladies a été relevé chez les individus enquêtés, la figure ci- après permet d'illustrer ces dernières.

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 49

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Figure 26 : Principales maladies dont sont victimes les consommateurs

    Source : Enquête sur l'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa-ékélé à Yaoundé

    Cette figure indique que les plaintes d'affections présentes chez la population s'articulent autour de : la Fièvre typhoïde et paratyphoïde, les Gastro-entérites, la Dysenterie. Ces maladies-là occupent une très grande proportion parmi les maladies dont seraient victimes les individus de la localité. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que, les populations en consommant des eaux contenant des coliformes et entérocoques sans traitement approprié avant usage seraient en contact direct avec les agents pathogènes induisant de ce fait des maladies spécifiques à la consommation d'une eau non potable présentées ci-dessus. Notons qu'idéalement une recherche de ces bactéries pour chaque individu serait plus conséquente dans l'interprétation de ces résultats, néanmoins l'étude aura tenu compte des apports de nos participants à avis cohérents. Coliformes induisant des gastroentérites, infections de la peau et dysenterie bacillaire et Entérocoques induisant des gastroentérites. Puis fièvre typhoïde et paratyphoïde faisant suite à la présence des Salmonelles dans ces eaux à une époque / moment remontant avant notre étude sur le terrain.

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 50

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Étude de l'hypothèse de recherche

    Pour étudier la liaison existant entre les facteurs de pollution et les germes isolés, il nous suffit d'étudier la liaison qu'il existe entre les germes isolés et le type de source d'approvisionnement puisque la qualité d'eau d'un point d'approvisionnement dépend de ces derniers.

    Soient les hypothèses suivantes :

    H0 : La présence de pathogènes est conséquente du type de source d'approvisionnement

    H1 : La présence de pathogènes ne dépende pas du type de source d'approvisionnement.

    Soit Z la statistique de ce test ;

    ? ?

    j : La jème modalité de la variable type de germes trouvé

    i : La ième modalité de la variable source de d'approvisionnement

    nij: effectif observé de la jème germe (en unité par millilitres) du ième source d'approvisionnement

    mij: effectif théorique de la jème germe (en unité par millilitres) du ième source d'approvisionnement.

    X : la variable germe trouvé

    Y : la variable source d'approvisionnement

    Z suit la loi de khi-deux à á=5% (niveau de confiance 95%) et à 5 degré de liberté

    Si X et Y sont indépendantes (rejette de H0), alors

    On a selon la loi de khi-deux. Déterminons maintenant la valeur de Z

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Effectifs observés ( par millilitres) Effectifs théoriques (s'ils

    étaient indépendantes)

    Total

    S1 ou

    S2

    5

    29

    34

    P1

    150

    1000

    1150

    P2

    300

    200

    500

    P3

    10

    1000

    1010

    P4

    100

    700

    800

    P5

    200

    100

    300

    Total

    765

    3029

    3794

    Germe

    point

    Source

    (1 ou
    2)

    26010

    102986

    Puit1

    879750

    3483350

    Puit2

    382500

    1514500

    Puit3

    772650

    3059290

    Puit4

    612000

    2423200

    Puit5

    229500

    908700

    Entérocoques Bactéries

    coliformes

    = 14386849,31

    Alors avec un risque de 5% de se tromper, on accepte l'hypothèse qu'il y a une liaison entre les germes isolés et le type de source, et par conséquence, il y a une forte liaison entre les germes retrouvés au niveau de chaque point d'échantillonnage et les facteurs de pollution qui les avoisinent.

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 51

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    5) DISCUSSION

    À la suite de tout ce qui précède, il est à noter que la caractérisation de notre population a permis de relever la prédominance des étudiants avec la tranche d'âge la plus représentée étant celle de 18 à 24ans , ceci pourrait s'expliquer par le fait qu'à la base cette localité est réputée pour sa population étudiante plus que tout autre chose compte tenue de la présence des plusieurs institutions universitaires dans les environs avec les âges royalement représentés avoisinant 18 à 24ans pour ce qui est des étudiants. Cette caractérisation aura également permis de relayer la prédominance du sexe masculin dans notre population, ce qui s'expliquerait par la poursuite habituelle des grandes études par les individus masculins que ceux du sexe féminin. Par ailleurs, la caractérisation de points d'eau de la localité, points d'échantillonnage pour la réalisation de notre évaluation bactériologique aura permis de faire mention du fait que, les points les plus utilisés dans cette localité seraient les sources pour usage diverses suivis des puits. Le sens de cette utilisation viendrait de la facilité d'accès aux sources et la mise à disponibilité en tout temps, toute heure sans forme de restriction pour n'importe quel individu. Aussi, elle viendrait du fait que le plus grand nombre des consommateurs décèlent en ces eaux de sources « natures » plus de potabilité que les eaux provenant des puits.

    Par la suite de nombreux facteurs pouvant justifier l'existence du profil établit précédemment ont pu transparaitre notamment, de la présence des latrines, rigoles, dépotoirs, champs, eaux stagnantes etc... à proximité des points d'eau disponibles au sein de la localité. Notons que le facteur à prédominance dans le volet environnemental est la présence des latrines avec un pourcentage de répartition dans la localité défini à 26%, suivit de la présence des rigoles avec 24% ou les excréments de ces latrines sont déversés pour la grande majorité. Cette survenue à prédominance des latrines prend tout son sens en comparaison à l'étude de (Mpakam et al., s. d.) portant sur l'étude des facteurs de pollution des ressources en eau en milieu urbain : cas de Bafoussam (Ouest-Cameroun) qui permet de soutendre l'idée selon laquelle, la contamination est influencée par le degré d'aménagement et la distance qui les sépare des latrines et en gros, la distance séparant les points de pollution présents dans un environnement de même que les points d'eau. À ces facteurs environnementaux, l'étude aura permis de relayer le soucis du non traitement des eaux par les populations avant usage, que ce soit depuis le site ou individuellement, ceci compte tenu du fait que 62% de la population ne traite pas leur eau. Cet élément transparait ici comme un potentiel facteur justifiant / pouvant permettre d'expliquer l'existence et le maintien d'un tel profil. Notons que parmi les 38% de la population traitant leur eau dans la population, la moitié effectue ce traitement à des fréquences non déterminables voir discontinues réduisant de ce fait les effets souhaités quant

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 53

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    à l'usage du traitement des eaux. Ceci pourrait s'expliquer par faute de connaissances ou de moyens financiers des habitants de cette localité qui sont pour la majorité de simples étudiants à revenus pratiquement inexistants.

    Les analyses en laboratoire ont permis de déterminer le profil bactériologique des eaux de consommation de cette localité, avec la présence des coliformes et entérocoques dans 100ml d'eau filtré pour chaque échantillon, avec leurs présences justifiées par le fait qu'il s'agisse de germes de contamination fécale qui, découleraient probablement de la présence des facteurs de pollution énumérés plus haut à l'instar des latrines. Il est à noter que les genres bactériens isolés dans ces eaux pour ce qui est des coliformes sont : le genre klebiella avec 67% et le genre Enterobacter avec 33% de représentation lors des isolements et identifications réalisées. Concernant les entérocoques, répartition après isolement à 100% car présents dans chaque échantillon testé. De par les résultats obtenus après les analyses effectuées sur les eaux il ressort que les paramètres bactériologiques recherchés durant cette étude présentent une non-conformité relative aux valeurs indicatives des normes de potabilité établies par le syndicat des eaux de la Faye et des normes internationales de l'OMS. Ces résultats des analyses bactériologiques ont montré que les eaux de puits étaient toutes contaminées par la plupart des germes recherchés, de même que l'a démontré (Soncy et al., 2015) dans l'évaluation de la qualité bactériologique des eaux de puits et forage à Lomé, Togo. Elles sont fortement contaminées par les germes de contamination fécale. La contamination des eaux de la localité, suite à un dénombrement sur filtration membranaire a induit 100% de non-conformité soit aucun point ne présentant des valeurs en dessous de celles fixées par les critères d'évaluation permettant de statuer sur la potabilité d'une eau de consommation.

    À la suite de ce profil bactériologique établi pour ce qui est des eaux de consommations de la localité de Ngoa-ékélé puis des facteurs justifiant ce profil qui ont pu être ressortis, relayons que la survenue de maladies hydriques sur la population s'est faite marquée lors de nos enquêtes suites aux informations et peintes des participants consommateurs avec comme indications générales que la fièvre typhoïde et paratyphoïde sévit à 48,39% dans la population, les gastro-entérites et la dysenterie à part égale, soit 22,58% chacune , et les infections de la peau à 6,45%.

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 54

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    CONCLUSION GENERALE

    Parvenus au terme de ce travail ayant porté sur « l'évaluation bactériologique des eaux de consommation de la localité de Ngoa-ékélé à Yaoundé » avec pour objectif principal de contribuer à la réduction des maladies hydriques au sein de la localité, il en ressort que nombreux facteurs de pollution des eaux existent au sein de celle-ci, notamment ceux liés à l'environnement d'une part notamment la proximité des latrines, rigoles et dépotoirs par rapport aux points d'approvisionnement en eaux et d'autre par l'inaction de l'Homme en ce qui concerne le traitement de ces eaux avant usage collectif ou individuel. De ces nombreux facteurs et suite aux analyses effectuées, un profil bactérien de ces eaux de consommation a pu être établi, c'est ainsi qu'il comprend des coliformes du genre Klebsiella et du genre Enterobacter, des entérocoques avec absence marquée d'Escherichia coui. Toutefois, un tel profil indique que les eaux de cette localité sur le plan qualité, ne respectent pas les normes établies en rapport aux eaux de consommation qui, impliquent l'absence des entérocoques et des coliformes dans 100ml d'eau filtrée au préalable. En droite ligne existentielle de ce profil, en ressort diverses maladies hydriques survenant à prédominance dans la localité et dont sont victimes les consommateurs, notamment: la fièvre typhoïde et paratyphoïde, les gastroentérites, la dysenterie et des infections de la peau. Suite à tout cela et de part certains tests spécifiques, l'hypothèse de recherche établie a pu être validée, indiquant ainsi que les eaux de la localité de Ngoa-ékélé regorgent des pathogènes bactériens résultant de la présence d'un ensemble des facteurs de pollution développés dans le travail, qui partagent l'environnement avec les points d'eau. Les eaux examinées dans la localité de Ngoa-ékélé sont de qualité impropre pour les paramètres bactériologiques étudiés, du fait de la présence d'une pléthore de facteurs induisant ou justifiant l'existant et/ou le maintien du profil bactériologique établie. Ceci dit, leurs consommations présentent de sérieux risques pour la santé humaine, induisant la survenue de diverses maladies dans la population consommatrice. Face à toutes ces observations, de nombreux problèmes ont pu transparaitre et des suggestions dans l'optique d'améliorer, rectifier ou éradiquer leurs survenus ont été soumises pour appréciation et / ou amélioration afin de pouvoir contribuer efficacement à la réduction des maladies hydriques au sein de Ngoa-ékélé à Yaoundé.

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES

    Tableau 15 : Récapitulatif des problèmes répertoriés concernant les eaux Ngoa-ékélé et
    suggestions proposées

    Problème Suggestions Cibles

    L'existence et la proximité des foyers de pollution par rapport aux points d'approvisionnement en eaux de la localité

    Effectuer la sensibilisation et l'éducation de la population sur les dangers et répercutions de la consommation d'une eau non potable

    Les autorités - les organismes de santé communautaire - les éducateurs

    Mettre sur pieds des mesures d'action d'hygiène communautaire régulières

    Les populations

    Construction des latrines à distance réglementaire des points d'eaux

    Les populations

    Évacuation des excréments par des services spécialisés et non dans les rigoles

    Les populations

    Le non traitement des eaux avant usage collectif ou individuel

    Effectuer la sensibilisation et l'éducation de la population sur les bienfaits du traitement des eaux avant usage

    Les autorités - les organismes de santé communautaire - les éducateurs

    Effectuer des formations sur le traitement / désinfection des eaux de manières simples, efficaces et accessibles à tous

    Les organismes de santé communautaire - les éducateurs

    Effectuer des dons au sein de la communauté

    Les autorités

    La présence d'un profil bactérien

    Effectuer la désinfection des eaux depuis les points

    Les autorités - les populations

    Effectuer des contrôles qualités régulièrement

    Les autorités - les éducateurs

    Les maladies recensées

    Se faire dépister et suivre un bon traitement

    Les populations

    Bonne hygiène de l'eau à consommer

    Les populations

    Comme perspectives, nous tenons à confronter les résultats obtenus à ceux d'une étude similaire au sein de la localité, qui userait d'une autre méthode et à étendre cette recherche à l'étendu de la ville de Yaoundé puis toutes les villes du Cameroun.

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page 59

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    REFERENCES

    05_traitement_eau_boisson_urgence.pdf. (s. d.). Consulté 21 avril 2021, à l'adresse

    https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/2011/05_traitement_eau_boisson_urgence.p df?ua=1

    Attig, I., & Bernou, A. (2020). Evaluation des propriétés physico-chimiques et bactériologiques des eaux de consommation de la ville de Bouira. http://dspace.univ-bouira.dz:8080/jspui/handle/123456789/11135

    Canada, E. et C. climatique. (2007, janvier 9). Sources d'eau [Recherche]. aem. https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/eau-apercu/sources.html

    Denis, F., Bingen, E., Martin, C., Ploy, M.-C., & QUENTIN, R. (2012). Bactériologie médicale. Elsevier Masson.

    Hartemann, P. (2013). Eau de consommation, risque, santé. Sciences Eaux Territoires, Numéro 10(1), 14?21.

    L'analyse de l'eau--10e éd. - Jean Rodier,Bernard Legube,Nicole Merlet. (s. d.). Consulté 21 avril 2021, à l'adresse https://www.decitre.fr/ebooks/l-analyse-de-l-eau-10e-ed-9782100756780_9782100756780_9.html

    Mpakam, H. G., Kenmogne, G. R. K., Tatiétsé, T. T., Maire, E., Boeglin, J., & Ekodeck, G. E. (s. d.). Étude des facteurs de pollution des ressources en eau en milieu urbain: Cas de Bafoussam (Ouest-Cameroun). 27.

    OMS | Directives de qualité pour l'eau de boisson: Quatrième édition intégrant le premier additif. (s. d.). Consulté 13 avril 2021, à l'adresse https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/drinking-water-quality-guidelines-4-including-1st-addendum/fr/

    Soncy, K., Djeri, B., Anani, K., Eklou-Lawson, M., Adjrah, Y., Karou, D. S., Ameyapoh, Y., & Souza, C. de. (2015). Évaluation de la qualité bactériologique des eaux de puits et de forage à Lomé, Togo. Journal of Applied Biosciences, 91, 8464-8469-8464?8469. https://doi.org/10.4314/jab.v91i1.6

    Syndicat de la Faye--Qualité de l'eau > Normes de l'eau. (s. d.). Consulté 13 avril 2021, à l'adresse http://siaep.faye.free.fr/qualite_de_leau/normes_de_leau/normes_de_leau.html

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page I

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    ANNEXES

    Annexe 1 : CLAIRENCE ÉTHIQUE

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Annexe 2 : autorisation de recherche du sous-préfet de Yaoundé 3

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    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Annexe 3 : Notice d'information

    INVITATION À PARTICIPER AU PROJET DE RECHERCHE PORTANT SUR L'EVALUATION BACTERIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES POPULATIONS DE NGO EKELE A YAOUNDE

    Mme, Mlle, M.

    Cette recherche pour laquelle votre participation est sollicitée porte sur l'évaluation physico-bactériologique des eaux de consommation (sources, forages, pompes, rivières, puits) du quartier à Yaoundé. Elle vise à déterminer le profil bactériologique des eaux de consommation dans le quartier de Ngoa Ekélé à Yaoundé.

    Un profil bactériologique qualifie un ensemble d'éléments bactériens se retrouvant dans un milieu quelconque.

    Objectifs

    Les objectifs de ce projet de recherche sont de :

    Établir le profil bactériologique des eaux consommées par les populations de Ngoa Ekélé. Pouvoir identifier en définissant à quelle proportion, les bactéries présentes dans les eaux de consommation de la localité et déterminer les facteurs favorisant la présence de ces derniers puis les pathologies causées par ces eaux dans la population.

    Les renseignements donnés dans cette notice d'information visent à vous aider à comprendre exactement ce qu'implique votre éventuelle participation à la recherche et à prendre une décision éclairée à ce sujet. Nous vous demandons donc de lire le formulaire de consentement attentivement et de poser toutes les questions que vous souhaitez. Vous pouvez prendre tout le temps dont vous avez besoin avant de prendre votre décision.

    Tâche

    Votre participation à ce projet de recherche consiste à remplir un questionnaire et à créer une disponibilité pour la collecte de leurs eaux de consommation.

    Risques, inconvénients, inconforts

    Risques de refus liés aux comportements sociaux : Inconforts

    Bénéfices

    Le bénéfice direct que vous pourrez tirer de la participation à cette recherche est de savoir si vous êtes victime d'une contamination liée à l'utilisation de votre eau

    Confidentialité

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page IV

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Les données recueillies par cette étude sont soumis à l'exigence de confidentialité. Les résultats de la recherche, qui pourront être diffusés sous forme d'articles, de rapport de recherche ou de communications à des congrès scientifiques, ne permettront pas de vous identifier.

    Les données recueillies seront conservées sur support de communication (numérique et imprimé) et conservées sur support numériques sécurisés. Aucun nom ne sera porté, seul des numéros seront attribués aux différents échantillons

    Les données seront détruites après la publication finale du rapport de recherche et des articles; elles ne seront pas utilisées à d'autres fins que celles décrites dans le présent document. Participation volontaire

    Votre participation à cette étude se fait sur une base volontaire. Vous êtes entièrement libre de participer ou non et de vous retirer en tout temps sans préjudice et sans avoir à fournir d'explications.

    Responsable de la recherche

    Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour toute question concernant ce projet de recherche, vous pouvez communiquer avec TCHAMDA TAYO Laurel Kévine par courriel à l'adresse suivante" laureltchamda@gmail.com"ou au téléphone "691533656"

    Question ou plainte concernant l'éthique de la recherche

    Cette recherche est approuvée par le comité d'éthique de la recherche l'École des Sciences de la Santé de l'Université Catholique d'Afrique Centrale. Un certificat de conformité éthique portant le numéro (n*****) a été émis le (******)

    Pour toute question ou plainte d'ordre éthique concernant cette recherche, vous devez communiquer avec le secrétaire permanent du comité d'éthique de l'École des Sciences de la Santé, par téléphone au numéro ********* ou par courrier électronique***********. Université Catholique d'Afrique Centrale (UCAC)

    École des Sciences de la Santé (ESS)

    BP 1110 Yaoundé - Cameroun / www.ess-ucac.org contact@ess-ucac.org Tel : 237 242 096 991

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page V

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Annexe 4 : Formulaire de consentement éclairé

    Engagement du chercheur

    Moi, TCHAMDA TAYO Laurel Kévine m'engage à procéder à cette étude conformément à toutes les normes éthiques qui s'appliquent aux projets comportant la participation de sujets humains.

    Consentement du participant

    Je soussigné, , confirme avoir lu et compris la notice
    d'information au sujet du projet «L'évaluation bactériologique des eaux de consommation des populations de Ngoa Ekélé» J'ai bien saisi les conditions, les risques et les bienfaits éventuels de ma participation. On a répondu à toutes mes questions à mon entière satisfaction. J'ai disposé de suffisamment de temps pour réfléchir à ma décision de participer ou non à cette recherche. Je comprends que ma participation est entièrement volontaire et que je peux décider de me retirer en tout temps, sans aucun préjudice.

    J'accepte donc librement de participer à ce projet de recherche

    Date et Signature du participant :

    Contact du chercheur

    Courriel : laureltchamda@gmail.com Téléphone : 691533656

    Date et Signature du chercheur :

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    Annexe 5 : Questionnaire

    ETUDE SUR L'ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE

    POPULATIONS DE NGO-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    DES EAUX DE CONSOMMATION DES

    DISPOSITIONS DE CONFIDENTIALITE

    QUESTIONNAIRE

    Les informations collectées au cours de cette enquête sont strictement confidentielles au terme de la loi N°91/023 du 16

    décembre 1991 sur les recensements et enquêtes statistiques qui stipule en son article 5 que « les renseignements individuels

    S0Q1

    d'ordre économique ou financier figurant sur tout questionnaire d'enquête statistique ne peuvent en aucun cas être utilisés à

    des fins de contrôle ou de répression économique ».

     

    S0Q2

    Localité:

     
     
     

    SECTION 0 : RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

    Endroit exact:

    |__|__|

    Numéro du questionnaire

     

    Sexe :

    1=Homme ; 2=Femme

     

    S0Q3

    S0Q5

    Âge

     

    S0Q4

     

    |__|

    |__|__|

    Catégorie socio - professionnelle

    S0Q6

    1= Employé/ouvrier qualifié ; 2= Compte propre

    3= Chômeur ; 4= Étudiant(e)

    __________________________________

    SECTION 1 : CONNAISSANCE SUR L'UTILISATION DES EAUX

    Autres (à préciser)

    |__|

    |____|

    Source d'approvisionnement (les deux les plus utilisées) en eau :

    S1Q1

    S1= Source1 ; S2= Source2 ; P1= Puit1 ;

    P 2= Puit2 ; P3= Puit3 ; P4= Puit4 ;
    P5= Puit5 ;

    |____|

    S1Q3

    À quelle fin utilisez-vous cette eau ?

    1= Usage corporelle ; 2= Consommation buccale ;

     

    S1Q2

    3= Usage domestique ;

    4= Autres (à préciser)

    |__|

    S1Q4

    Y'a-t-il des sources de pollution à proximité ?

    1= Oui

    2= Non (si non aller à S1Q5)

    |__|

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page VI

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    1Q41

    Si oui, lesquelles (vous pouvez sélectionner plusieurs) ? Eaux stagnantes ;

    Latrines ;

    Dépotoir 1= Oui

    Champ ; 2= Non

    Industrie ;

    Rigole ;

    Points de lessive et vaisselle ;

    Autres (à préciser)

     

    |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|

     
     

    S1Q5

    Êtes-vous habituellement sujets aux maladies suivantes (vous pouvez sélectionner plusieurs) ? Gastro-entérites

    Fièvre typhoïde et paratyphoïde

    Cholera 1= Oui

    Dysenterie 2= Non

    Shigellose 3= Refus

    TIAC

    Infections de la peau Autres (à préciser)

     

    |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|

     
     

    S1Q6

    L'eau du point d'approvisionnement est-elle souvent traitée ? 1= oui ; 2= Non (si non aller à S1Q8) ; 3=Ne sais pas (si ne sais pas aller à S1Q8)

     

    |__|

     

    S1Q61

    Si oui, quel est le moyen est utilisé pour cela au niveau du point même (Les deux les plus utilisés) ?

    1= Désinfection chimique ; 2= Utilisation d'un dispositif de filtration ; 3= Autres (à préciser)

    |__|

    |__|

     

    S1Q62

    Quelle est la fréquence de ce traitement au niveau du point ? 1= Semaine ; 2= mois ; 3= année ; 4= ne sais pas

    |__|

    S1Q7

    A votre niveau ou de manière personnelle, traitez-vous habituellement l'eau depuis chez vous ?

    1= Oui 2= Non (si non fin du questionnaire)

    |__|

    S1Q71

    Si oui, quel est le moyen que vous utilisez pour le traitement de

    cette eau ? (Les deux les plus utilisés)

    1= Ébullition ; 2= chloration ; 3= Aération

    4= Rayons UV ; 5= Filtration aux chandelles de céramique

    6= Autres (à préciser)

    |__|

    |__|

    S1Q72

    Quelle est la fréquence de ce traitement ?

    1= Par Jour ; 3=Par Semaine ; 3= Fréquence Non déterminée

    |__|

    NOM, SIGNATURE ET DATE DE L'ENQUETÉ

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page VII

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page VIII

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

    Annexe 6 : Généralités sur les milieux de culture utilisés

    Milieu de culture

    Principe

    Usage

    Aspect après usage

    Gélose EMB

    Le principe repose sur l'aptitude des entérobactéries à fermenter ou non le lactose et/ou le saccharose. Le milieu est rendu inhibiteur vis-à-vis des autres bactéries par l'éosine et le bleu de méthylène.

    Isolement et dénombrement des entérobactéries (Escherichia coui)

    Présence de colonies rondes, de couleur rose à rouge et muqueuses.

    Gélose BEA

    La présence d'azoture de sodium inhibe les bactéries Gram-et de la bile de boeuf inhibe les bactéries Gram+, à l'exception des streptocoques du groupe D. Cette différenciation est basée sur leur capacité à hydrolyser l'esculine qui occasionne le virage du milieu au noir.

    Isolement et identification des entérocoques et streptocoques du groupe D

    Présence de colonies noires à bords éclaircis faisant virer le milieu en noir

    Eau peptonnéé

    La tryptone apporte le carbone, l'azote, lez vitamines et les minéraux nécessaires à la croissance des bactéries. Le chlorure de sodium maintient la balance osmotique du milieu.

    Pré-enrichissement en vue de la recherche des salmonelles dans les aliments.

    Trouble du milieu

    Bouillon sélénite

    La sélectivité de ce milieu vis-à-vis des salmonelles est basée sur la présence du sélénite qui inhibe les

    Enrichissement sélectif en vue de la recherche des salmonelles.

    Trouble du milieu avec changement de coloration tirant à l'orangé

    Mémoire rédigé par TCHAMDA TAYO Laurel Kévine, TMS Page IX

    ÉVALUATION BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE CONSOMMATION DES
    POPULATIONS DE NGOA-ÉKÉLÉ À YAOUNDÉ

     

    bactéries Gram + et la part desz germes fécaux Gram - à l'exception de ces derniers.

     
     

    Gélose hektoen

    La sélectivité de ce milieu est

    Isolement des

    Présence de

     

    basée sur la présence de sels biliaires, de BBT et de fuschine acide qui inhibe les bactéries gram +, E coli dans une moindre mesure, les proteus et les campylobactères. La différenciation des entérobactéries est basée sur leur capacité à fermenter différents sucres :le lactose, le saccharose et la salicine. Une différenciation

    supplémentaire reposant sur la production d'hydrogène sulfuré est possible grâce à la présence de thiosulfate et de citrate de fer. Elle se traduit par des colonies à centre noir.

    Salomonelles et Shigelles

    colonies rondes, de petite taille et de couleur orangée

    Gélose Kliger

    Il s'applique sur l'aptitude

    Identification des

    Fragmentation de

     

    des entérobactéries à

    fermenter ou non le lactose et le glucose avec ou sans production de gaz ou de sulfure d'hydrogène.

    salmonelles

    la gélose, virement de couleur au jaune du culot et/ou de la pente, possible points noirs dans la gélose.

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    Annexe 7 : Principe coloration de gram

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    Annexe 8 : Informations sur la galerie api 20e

    PRÉSENTATION

    API 20E est un système d'identification standardisé pour l'identification des Enterobacteriaceae et autres bacilles à Gram négatif non fastidieux, comportant 21 tests biochimiques miniaturisés, ainsi qu'une base de données. Le coffret de 25 tests comprend : 25 galeries API 20E, 25 boites d'incubation, 25 fiches de résultats, 1 barrette de fermeture et 1 notice.

    PRINCIPE

    Le système API® BioMérieux (Appareillage et Procédé d'Identification) est une version miniaturisée et standardisée des techniques biochimiques conventionnelles pour l'identification des bactéries. Lorsqu'une suspension bactérienne de densité convenable est répartie dans les différentes alvéoles qui composent la micro galerie (contenant de substrats déshydratés), les métabolites produits durant la période d'incubation se traduisent par des changements de couleur spontanés ou révélés par addition de réactifs. Elle permet l'identification d'une centaine de bacilles à Gram négatif dont les Entérobactéries. Elle comprend 20 tests biochimiques. La lecture se fait suivant un tableau de lecture et l'identification obtenue par, un catalogue analytique ou un logiciel d'identification.

    LECTURE ET EXPRESSION DES RÉSULTATS D'IDENTIFICATION

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    TABLE DES MATIERES

    SOMMAIRE i

    DÉDICACE ii

    REMERCIEMENTS iii

    LISTE DES ABRÉVIATIONS iv

    LISTE DES TABLEAUX vi

    LISTE DES FIGURES vii

    LISTE DES ANNEXES viii

    RESUME ix

    ABSTRACT x

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE 2

    1. CONTEXTE DE L'ETUDE 2

    2. JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME 2

    3. PROBLEMATIQUE PROPREMENT DITE 3

    4. QUESTIONS, HYPOTHESE ET OBJECTIFS DE RECHERCHE 5

    a) QUESTIONS DE RECHERCHE 5

    Question générale 5

    b) HYPOTHESE DE RECHERCHE 5

    c) OBJECTIFS DE RECHERCHE 5

    CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE 6

    I. DEFINITIONS DES CONCEPTS 6

    II. GÉNÉRALITES SUR L'EAU 7

    1. LE CYCLE DE L'EAU 7

    2. LES TYPES D'EAU 7

    3. POLLUTION DE L'EAU 8

    4. MALADIES ASSOCIÉES À LA CONSOMMATION D'UNE EAU NON

    POTABLE DU POINT DE VUE BACTERIOLOGIQUE 9

    5. PROCEDES DE TRAITEMENT DES EAUX 10

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    III. NORMES DE POTABILITE BACTÉRIOLOGIQUE SUR LES EAUX DE

    CONSOMMATION 11

    PROFIL BACTERIOLOGIQUE 12

    IV. METHODES DIAGNOSTIQUES POUR L'ANALYSE BACTERIOLOGIQUE DE

    L'EAU 16

    1. METHODES DE DENOMBREMENT DIRECT 17

    2. METHIODES DE DENOMBREMENT INDIRECT 17

    CHAPITRE III : METHODOLOGIE 18

    1. PRÉSENTATION DU LIEU D'ÉTUDE 18

    2. TYPE D'ETUDE 18

    3. LES PARTICIPANTS 19

    3.1 Technique d'échantillonnage ou de recrutement / Nombre de participants requis ou

    souhaités 19

    3.2 Critères de sélection des participants 19

    3.3 Modalités de recrutement 19

    4. PROCEDURE DE COLLECTE DES ECHANTILLONS 20

    a. TECHNIQUE DE PRELEVEMENT GLOBALE 20

    b. PRELEVEMENT PROPREMENT DIT AU NIVEAU DES SOURCES 20

    c. PRELEVEMENT PROPREMENT DIT AU NIVEAU DES PUITS 21

    5. PROCEDURE D'ANALYSE DES ECHANTILLONS 23

    a. PRESENTATION DU MATERIEL ET CONSOMMABLES, DES REACTIFS ET

    DES EQUIPEMENTS UTLISÉS POUR L'ANALYSE 23

    b. MÉTHODE D'ANALYSE DES ÉCHANTILLONS : LA FILTRATION SUR

    MEMBRANE 24

    c. ALGORITHMES DE RECHERCHE DES COLIFORMES, DES

    ENTEROCOQUES ET DES SALMONELLES 27

    d. MODE OPÉRATOIRE DE L'ANALYSE BACTÉRIOLOGIQUE DES

    ÉCHANTLLONS 28

    e. ASSURANCE QUALITE POUR L'ANALYSE DE NOS ECHANTILLONS 37

    f. GESTION DES DECHETS 37

    g. LIMITES DE L'ANALYSE ET ALTERNATIVES PROPOSEES 37

    6. FORMALITÉS ADMINISTRATIVES ET CONSIDÉRATION ÉTHIQUES 38

    7. TRAITEMENT DES DONNEES ET PRESENTATION DES RESULTATS 38

    8. DIFFICULTES RENCONTREES 38

    9. LIMITES DE L'ETUDE 39

    CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSION 40

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    1) PRÉSENTATION SOCIO-DÉMOGRAPHIQUE DE LA POPULATION ET DES

    POINTS D'ÉCHANTILLONAGE 40

    2) ILLUSTRATION DES FACTEURS FAVORISANT LA PRÉSENCE DE

    BACTÉRIES DANS LES EAUX DE NGOA-ÉKÉLÉ 42

    3) IDENTIFICATION DES GERMES BACTÉRIENS PRÉSENTS DANS LES EAUX

    DE CONSOMMATION DE NGOA-ÉKÉLÉ 46

    4) DÉTERMINATION DES PATHOLOGIES CAUSÉES PAR LES GERMES

    PRÉSENTS DANS LES AUX DE NGOA-ÉKÉLÉ SUR LA POPULATION 48

    5) DISCUSSION 52

    CONCLUSION GENERALE 54

    SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES 55

    REFERENCES 59

    ANNEXES I

    TABLE DES MATIERES XII






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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon