WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Quelles sont les conditions marketing pour développer un site Web rentable pour l'entreprise ?

( Télécharger le fichier original )
par Bilel Makni
ISES - DESS Marketing 2006
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Quelles sont les conditions marketing pour développer un site Web rentable pour l'entreprise ?

MAKNI BILEL

DEES MARKETING

Session 2006

Remerciements :

Avant de présenter ce mémoire de fin d'études en Marketing, je tiens tout d'abord à remercier tous ceux qui ont participés à la réalisation de ce mémoire tant par leurs conseils que par leurs sollicitudes.

Mes vifs remerciements et profonde gratitude spécialement à mes parents (Mon père Salah, ma mère Aziza et ma soeur Ghada).

A ma bien-aimée.

A tous mes amis ainsi que toute ma famille.

Et enfin, à la mémoire de mes deux grands pères qui ont rêvé d'assister à ce moment vital et important de ma vie.

MAKNI BILEL

Sommaires :

Introduction 

Partie 1 : Internet le nouveau média et la loi de l'offre et de la demande 

I) Internet, facteur de succès des stratégies marketing 

1) Selon son audience, Internet est un média 

2) Internet est au coeur des stratégies pour les sites de vente en ligne 

3) Internet : outil marketing direct et média à la foi 

4) l'impact du message sur l'achat 

5) La pub en ligne 

6) l'objectif publicitaire sur le net 

II) interactivité sur le net 

1) Converser avec l'utilisateur final 

2) L'interactivité du site 

III) Internet la nouvelle machine de vente 

1) Quelques chiffres 

2) Les motivations et les attentes des consommateurs du commerce électronique 

3) Vente Business to Business

4) Vente Business to Consumer

III) Objectifs et stratégie de communication 

1) Les objectifs de la communication sur le web 
2) La veille concurrentielle 

3) La pub sur Internet 

IV°) Les partenaires de l'entreprise sur Internet 

1) Les Syndicats et associations professionnels 

2) les clients et les fournisseurs 

3) Les salons professionnels :

4) les magazines professionnels 

5) les institutionnels 

PARITE 2 : Le marketing des technologies nouvelles et la logistique 

I) Etude et création de marché 

1) Le marketing de l'offre 

2) La connaissance des marchés inexistant 

II) Concevoir un marché qui n'existe pas encore 

1) L'importance de la réflexion interne de l'entreprise 

2) Analyse du comportement et des besoins inexprimés par l'utilisateur final 

3) L'importance du positionnement 

4) Le cas Gemplus 

III) L'importance de la logistique dans les échanges électroniques 

1) Le commerce électronique B to B 

2) Le commerce électronique B to C 

3) Le commerce électronique C to C 

4) Le commerce électronique C to B 

5) Les places du marché 

II) La chaîne logistique dans les échanges électroniques 

1) les délais de livraison 

2) La gestion de la chaîne logistique 

III) Une fusion entre le marketing et la logistique 

IV) Les nouveaux métiers et emplois 

Conclusion 

Introduction :

Nous sommes les témoins d'une transaction de l'âge industriel à l'âge informationnel, ou digital. Ces changements posent, naturellement, un grand challenge aussi bien pour les décideurs politiques que pour les entreprises. Cette transition devrait amener les entreprises à repenser leurs stratégies et leurs structures.

L'Internet est un système de communication qui permet aux travers des ordinateurs autour du monde de communiquer et de s'échanger de l'information. Cette communication entre internautes permet plusieurs possibilités. Ceci permet d'accéder aux ressources de ceux-ci, que ce soit des fichiers, des services ou mêmes d'autres personnes.

L'Internet est aujourd'hui un outil comme un autre au service de la stratégie commerciale. Mais pour bien maîtriser cet outil, il convient de savoir s'orienter sur le Web, utiliser efficacement toutes les ressources d'Internet, comprendre les perspectives offertes par le « on line », prendre les bonnes décisions en fonction des objectifs et du marketing de son entreprise.

Internet est désormais reconnu comme un média au même titre que la presse, radio, la télévision ou l'affichage. Les millions de sites Web qui composent Internet représentent pour les annonceurs autant de supports. Chacun de ses supports représente un vecteur de communication pour son propriétaire.

La majorité des emplois seront affectés dans leur nature par l'émergence de l'Internet. Les premiers métiers concernés sont ceux liés de prés ou de loi à ce qui est la vocation de l'Internet, il s'agit entre autres des services d'informations et de formation (tel que le journalisme, l'enseignement.... Etc.).

Le succès des sites de commerce électronique est du à une bonne gestion des contraintes logistique, la livraison est un élément majeur dans les transactions commerciales sur le Web.

Les prix ne sont plus fixes, on voit de plus en plus se développer l'achat aux enchères sur le net. Ce nouveau mode de vente se propage dans tous les domaines aussi bien pour les billets d'avions que pour les chambres d'hôtel. L'achat aux enchères laisse ainsi au consommateur le soin de fixer le prix du marché. Il peut ainsi avoir la possibilité d'obtenir un bien à moindre coût même si cela n'est pas systématique.

Les relations inter- entreprises changent aussi dans la nouvelle économie puisqu'il faut automatiser les relations clients fournisseurs dans le cycle de production.

Il faut un suivi des commandes et des livraisons et c'est pourquoi, il est impératif de pouvoir donner des délais aux clients et les respecter. Donc le rapport client fournisseur est essentiel car il y a très peu de stock. Il y a donc un fort développement des collaborations et des partenariats.

L'entreprise doit avoir une organisation favorisant au maximum les consommateurs. Cela signifie que le consommateur puisse avoir à sa disposition le catalogue en direct et qu'il puisse commander dès que bon lui semble avec son ordinateur.

De plus, une attractivité pour le consommateur de la commande en ligne pourrait être le suivi de sa commande jusqu'à la livraison des produits, chose infaisable et impensable (car très coûteuse) dans l'ancienne économie. L'entreprise peut grouper les clients par centres d'intérêt ce qui lui permettrait d'envoyer des offres ciblées

Ainsi une question se dépeint : Quelles sont les conditions marketing pour développer un site Web rentable pour l'entreprise ?

Ce mémoire essayera d'analyser les conditions marketing pour réussir un site Web à travers les dimensions stratégiques, logistiques et humaines. Pour y parvenir, le présent travail se subdivise en deux parties. La première est consacrée à l'Internet en tant que nouveau média et la loi d'offre et de demande. La seconde partie est dédiée au marketing des nouvelles technologies et le renouveau de la fonction logistique.

PARTIE 1 : Internet le nouveau média et la loi de l'offre et de la demande :

I - Internet, facteur de succès des stratégies marketing :

1) Selon son audience, Internet est un média :

Pour les sites de vente en ligne, l'e- marketing est un outil de promotion majeur. Ainsi Internet peut être considéré comme un média puisque les annonceurs l'intègre dans leur média planning.

Internet dépasse les 20 millions de Français connectés, soit 40 % de la population âgée de 11 ans et plus. L'audience d'Internet se diversifie et accueille de nouveaux publics (femmes, adolescent, senior ....etc.), aujourd'hui les femmes représente 45 % des internautes. En terme de temps passé, l'utilisateur a fortement augmenté (+ 4heures en 2 ans) pour atteindre 14 heures par moi et par utilisateur en janvier 2003. Néanmoins, le temps passé sur Internet reste inférieur au temps passé sur les médias traditionnels (télévision, radio, presse....etc.) (Source : www.marketing-internet.com).

1) Internet est au coeur des stratégies pour les sites de vente en ligne :

Les annonceurs investissent sur Internet afin de vendre leurs produits. Ainsi, Internet se place au coeur de la stratégie publicitaire (Voyage - SNCF, Egg, E-bay, la Roudoute ....etc.) puisque c'est le seul moyen d'augmenter leurs volumes d'affaires

2) Internet : outil marketing direct et média à la foi :

Internet est un média au même titre que les autres, elle doit justifier son utilité par rapport à un objectif de communication.

En termes d'objectifs, Internet est souvent utilisé pour mettre en avant des produits ou des services, destines à ce qu'apparaît encore comme la cible spécifique du réseau : les 18 - 35 ans. La publicité sur Internet invente une nouvelle forme de marketing direct ou les réactions et les réponses des internautes (acheteurs potentiels) sont immédiate transmises par des mails ou des commandes dont les vendeurs doivent adapter leurs propre organisation pour être capable de les traiter.

3) l'impact du message sur l'achat :

Sur Internet comme ailleurs, lorsque on néglige l'impact du message on se trompe. La publicité est toujours intrusive parce qu'elle n'est jamais sollicité, mais la force du message reste dans l'esprit du consommateur.

4) La pub en ligne :

La publicité en ligne est créative, mais cette attitude innovante témoigne précisément d'un manque d'argent qui se traduit souvent par un manque d'originalité des créations.

Internet permet à toutes les idées et les créativités de voire le jour et d'être connu par le grand public, ainsi les annonceurs utilisent des nouveaux messages (vidéo, image animée .....Etc.) Afin de toucher les internautes qui sont aussi les acheteurs potentiels.

5) l'objectif publicitaire sur le net :

Internet ne bénéficie pas de concepts publicitaires attractifs de la part des annonceurs comme ces principaux concurrents (presse, radio, affichage, TV.....etc.).En fait, la publicité sur le Web se limite dans la majorité des cas à un bandeau (ou bannière) sur une partie de l'écran.

Derrière cette bannière publicitaire se trouve un site Web plein d'informations, et peut renvoyer l'internaute vers le site de l'annonceur, ou vers d'autres sites professionnels créés spécialement pour les besoins de la compagne.

II - interactivité sur le net :

Pour rendre un site Web interactif, il est nécessaire d'imaginer tout les moyens permettant à l'internaute de s'exprimer en ligne, et d'oublier le concept site catalogue ou site vitrine qu'on trouve le plus souvent sur le Net :

1) Converser avec l'utilisateur final :

Le commerce électronique est parfois peu interactif, il manque d'assistance humaine qui rassure l'internaute.

La conversation avec l'utilisateur final peut se faire sur une base pluri média : un couplage Internet / centre d'appel, permet de mettre l'internaute en contact avec un opérateur humain afin de répondre à tous les questions de l'internaute.

2) L'interactivité du site :

L'interactivité du site est de faire tout ce que la documentation papier ne peut pas faire, comme le mailing qui peut assurer des services interactifs au consommateur en temps réel.

III - Internet la nouvelle machine de vente :

Avec la publicité, le commerce électronique représente l'aspect le plus médiatique de la croissance d'Internet. Dès son apparition, de nombreux experts économiques avaient prévu une forte augmentation dans le nouveau circuit de distribution.

1) Quelques chiffres :

Les projections chiffrées relatives au commerce électronique ont longtemps présenté ce dernier comme l'Eldorado du nouveau millénaire. Chacune des études faites montre une croissance exceptionnelle dont voici quelques unes :

a) En B to B :

+ Une étude réalisée par le Giga Information Group (www.gigaweb.com) fait état d'un marché de 3300 milliards de dollars d'échanges électroniques en B to B pour l'année 2002 aux USA, avec une prévision de 5200 milliards de dollars pour 2005.

+ Une autre étude du Forrester Research ( www.forrester.com) prévoit un montant de 272 milliards de dollars canadiens d'échanges électroniques B to B au Canada en 2005.

b) En B to C :

+ Le commerce électronique B to C représente 70 à 100 milliards de dollars en 2002, soit 10 à15% des échanges électroniques B to B.

+ Les achats en ligne du saint valentin en 2003 aux USA se seraient élevés à 2 milliards de dollars, contre 1,5 milliards de dollars de l'année précédente.

+ Ce montant représente prés de 1 % du commerce du détail américain

+ Les 10plus grands sites de commerce électronique grand public publiés :

Site

Visiteurs uniques (janvier 2003)

Taux d'achat*

Amazon.com

22.934 millions

10.2%

Barneasandnoble.com

6.998

9.1%

Ticketmaster.com

5.473

11.6%

Half.com

8.396

6.8%

Jcpenney.com

3.967

13.7%

Drugstore.com

2.473

13%

Walmart.com

5.491

5.2%

Cdnow.com

6.959

3.8

Shopintuit.com

1.358

18.1%

Sears.com

3.07

7%

(Source : www.pcdataonline.com).

*Part des visiteurs uniques confirmant un achat en ligne sur le site pendant la période considérée

Les estimations sur l'avenir du commerce électronique varient grandement d'une année à une autre.

2) Les motivations et les attentes des consommateurs du commerce électronique :

Le comportement d'achat du consommateur passe de la distribution traditionnelle à la distribution virtuelle pour les raisons suivantes :

a) Manque de temps :

Actuellement, le consommateur n'a pas la vocation de passer beaucoup de temps pour faire ses courses.

b) Le choix :

Avec plus de 100 000 références en grande surface, le choix proposé est largement supérieur à la majorité des galeries virtuelles.

c) Le service après vente :

Se déplacer au point de vente à proximité, ou se rendre au bureau de poste pour retourner un produit défectueux revient au même pour l'acheteur. C'est l'une des raisons qui a favorisé le développement du commerce électronique.

d) La livraison à domicile :

C'est le rêve de tous les consommateurs, mais ça peut tourner au cauchemar pour un motif d'absence ou un retard de commande.

e) Les produits faiblement différenciés :

Les produits discounts et livrables dans une boite aux lettres sont les premiers visés par le commerce électronique, sans se déplacer pour commander le contenu est le même partout, mais c'est juste le prix qui fait la différence.

f) Les produits spécifiques fortement différenciés :

La distribution traditionnelle encombre les rayons et ralentissent la rotation des stocks ; le commerce électronique a révolutionné la vente de produits configurés à la demande. Dell ou Gateway sont deux exemples qui ont suivit cette démarche commerciale.

g) Les bourses d'échanges :

C'est l'avenir du commerce électronique comme le marché de l'automobile ou autres. En B to B, cette propriété explique le succès à venir des places de marché.

3) Vente Business to Business :

C'est dans le B to B que le commerce électronique a trouvé sa voie, bien avant que le B to C pour les raisons suivantes :

+la vente B to B est déjà une forme de vente directe. Elle ne risque pas de léser l'intermédiaire, entre autre le distributeur ou le point de vente.

+la livraison à l'entreprise se fait pendant les heures de travail, avec l'assurance qu'il aura toujours quelqu'un pour réceptionner la marchandise

+la logistique en B to B bénéficie d'une longue expérience, et n'est pas de nature à peser fortement sur le coût final du produit.

+la vente B to B est un acte rationnel, qui justifie l'étude préalable du produit sur catalogue, qu'il soit virtuel sur le Web ou réel sur un support papier.

+les nouveaux concepts du marketing sont issus du marketing de la high tech, qui est essentiellement un marketing d'entreprise à entreprise. Il n'est donc pas étonnant que la vente B to B a été la première à tirer profils du Web. En effet c'est la vente B to B qui a fait décoller le commerce électronique.

a) La vente en B to B :

L'une des caractéristiques de la vente B to B, est qu'elle résulte d'une décision rationnelle et réfléchie de l'acheteur, et qu'elle répond à un besoin précis. La phase avant vente est capitale, et demande du vendeur une connaissance parfaite de son produit. La communication en B to B est pragmatique ce qui explique ses budgets publicitaires qui sont largement inférieurs à ceux du grand public.

La vente B to B connaît plusieurs niveaux de communications : l'utilisateur principal du produit, le signataire (celui qui paye), et le distributeur, et cette multiplicité des cibles correspond parfaitement à la possibilité du Web.

b) Dynamisation de la force de vente :

La dynamisation de l'équipe de vente est essentielle de la vente B to B, et peut prendre un aspect ludique. Dans certaine enseigne on organise un concours des meilleurs vendeurs avec en prime un voyage. Les commerciaux peuvent suivre le concours sur l'Intranet, et une nouvelle forme de communication se met en place : le Business to Employe.

c) Les contacts inter - entreprise :

Le rapprochement d'entreprise est à la base du marketing B to B et pour les mettre en relation, rien de mieux que le faire sur réseau. De fait, les sites de mise en contact d'entreprises sont nombreux sur le Web .C'est le cas par exemple de PlanetIndustie, qui référence sur son site ( www.planetindustrie.com) l'essentielle de l'industrie française et européenne et permet à une entreprise en se connectant à cette base de données de se faire référencer gratuitement.

Fonctionnant comme un annuaire et bourse d'échange, ces sites peuvent répondre à une grande diversité de besoin, la plupart des places de marché sur Internet ont pour but de mettre en relation offreurs et demandeurs d'un secteur particulier.

4) Vente Business to Consumer :

Le retard de La France dans le commerce électronique est très dénoncé par rapport aux USA ; mais on prévoit une forte croissance dans tous les ensembles du commerce électronique :

a) L'importance du commerce électronique grand public :

Dell est une enseigne légendaire de la vente directe et du marketing one to one. En 2003, Dell affirme avoir vendu environ1500 micro-ordinateurs par jour. Le commerce électronique en France est impressionnant, mais ne représente que 0.6% de l'ensemble du commerce de détail qui s'élève à 220 milliards d'euro par an.

(Source : www.dell.com)

b) Conseils et aide à la décision :

Les sites Web se présentent pour le grand public comme un excellent outil d'avant vente, les sites Web des agences de voyages sont pour leurs clients des formidables outils d'aide à la décision, venant en compléments des agences physiques.

L'internaute qui visite le site web d'une agence de voyages comme Nouvelles Frontières recherche des informations : tarifs, séjour, pays, activité.....etc. S'il ne trouve pas rapidement ce qu'il recherche il zappera sur un autre site concurrent. Dans le secteur du voyage, des sites comme (www.lastminute.com) proposent à des prix de plus en plus bas au fur et à mesure que l'on s'approche de l'heure et de la date du départ jusqu'à ce qu'il trouve preneur. Sur un long vol, tous les fauteuils sont occupés, mais il est très probable que chaque passager a payé un prix différent.

c) L'origine de la commande :

Le web, les investissements publicitaires, et la notoriété de la marque sont à l'origine des ventes. Beaucoup de grandes marques font justes de la présentation en ligne de leurs gammes de produit, mais ne vendent pas.

Dans le majeur parti des sites de vente en ligne, l'origine de la commande serait la notoriété de la marque et non les performances du site. Il existe de nombreux cas ou la stratégie Internet doit s'effacer devant la stratégie marque.

d) Le succès du commerce électronique :

Pour s'imposer, le commerce électronique doit se distinguer des autres formes de distributions. Les entreprises qui se contentent de proposer sur le web des produits à peu de chances de rencontrer le succès. Les sites marchands doivent apportés de la valeur ajoutée qui s'illustre dans beaucoup de cas par la distribution de livres, disques, DVD, fleurs, vin ....parmi de nombreux autres produits fortement impliquant.

Exemple : www.amazon.com

Amazon présente sur son site toutes les conditions marketing pour détourner à son profit la vente de livres au grand public, ce qui représente l'activité traditionnelle des libraires.

+ 3 millions de titres disponibles : aucun libraire ne peut prétendre disposer d'autant de titres en stock.

+Un résumé de chaque titre.

+ Les commentaires des lecteurs.

+30% à 40% de remise systématique.

+ Livraison à domicile par la poste.

Amazon a adopté une stratégie de part de clients plutôt que de part de marché.

III) Objectifs et stratégie de communication

1) Les objectifs de la communication sur le web

L'Internet est l'un des outils les plus souples pour avoir des actions de communication " one to one ". En effet il est possible d'offrir des informations ciblées et personnalisées aux visiteurs. Pour ce faire, il faut mettre en place des formulaires pertinents et analyser les fichiers log du serveur. Cette approche permettra de construire une précieuse base de donnés de profils.

2) La veille concurrentielle

Le renseignement concurrentiel est un processus qui permet à l'entreprise de jauger le cycle de vie de son secteur, de se tenir informé des grands changements technologiques, sociologiques et politiques qui peuvent avoir des répercussions directes ou indirectes sur son mode de fonctionnement et ses activités, ainsi que d'évaluer les capacités de ses concurrents actuels et éventuels en vue d'obtenir un avantage concurrentiel et de le maintenir.

Un programme de renseignement concurrentiel fournit à l'entreprise des informations à la lumière desquelles elle peut déterminer quels sont les produits, les marchés et les secteurs d'activité dans lesquels elle devrait investir, accroître ses activités, se désengager ou encore surveiller dans le but de détecter des possibilités d'affaires. L'Internet permet de trouver un grand nombre d'informations. Cependant, il s'agit d'une activité qui n'aura pas de conséquences directes sur les ventes. Elle doit être mise en place dans l'optique de développer les ventes à l'international

Un programme de renseignement concurrentiel vise essentiellement :

· détecter rapidement les possibilités qui s'offrent à l'entreprise et les dangers qui la guettent

· déterminer quelles seront les répercussions de l'évolution sectorielle et des activités des concurrents sur l'entreprise

· transformer l'information disponible en renseignements stratégiques utiles pour les décideurs

· suivre l'évolution des enjeux clés

· permettre à l'entreprise de se renouveler

· Recueillir, analyser et utiliser pleinement les données publiques

3) La pub sur Internet :

La publicité sur le net représente est encore une part tout à fait négligeable, mais toujours en croissance, du marché publicitaire. Un clic sur le bandeau publicitaire a pour but de diriger l'internaute vers le site de l'annonceur. Les 10 sites les plus visités en France sont :

Annonceurs

Impressions (nombre de fois où le bandeau est apparu au cours de la période2003)

Wanadoo

48 millions

Boursorama

43

Yahoo

33

Fimatex

28

FNAC

24

Alapage

22

MSN

20

Novartis

19

Amazon

17

EBay

15

(Source : www.nilsen-netrating.com)

Ainsi on peut mesurer l'efficacité de la publicité sur le net via des indicateurs qui sont :

a)Indicateurs d'audience :

Qui se basent sur ces éléments qui sont :

+ Nombre de requêtes de la page : cette mesure correspond au nombre de fois où une bannière figurant dans la page est effectivement vue, et c'est ce qui intéresse vraiment les annonceurs.

+Visite : C'est l'ensemble des pages consultés sur un site au cours d'une même session pour mesurer la fréquentation d'un site.

+Visiteurs : C'est le nombre d'individus qui consultent un même site au cours d'une période définie.

+Origine géographique des consultations : elle est repérée par l'adresse électronique de l'utilisateur (ex : « fr » France, « it »Italie ...etc.) ou l'identification du fournisseur d'accès (ex : AOL, Wanadoo ....etc.)

b) Indicateurs d'audience publicitaire :

+Pages avec publicité vue sur un site : pages vues sur lesquelles figure l'offre de l'annonceur.

+Coût aux mille pages avec publicité vues sur un site:c'est le coût d'achat d'espace publicitaire d'un site ramené à une base de 1000 pages avec publicité vues sur le site. Cet indicateur permet de mesurer et de comparer les tarifs publicitaires des différents sites en fonction du nombre de pages avec publicité vues.

c) Indicateurs d'efficacité publicitaire :

+Nombre de clics constatés : nombre de fois où un ou plusieurs visiteurs auront cliqué sur un bandeau ou un objet publicitaire.

+Taux de clics : c'est le nombre de clics /nombre de requêtes de la page. Cet indice mesure les performances de différentes annonces et joue un rôle essentiel lorsque le but de la compagne et de renvoyer le visiteur sur un site permanent.

+ Coût par clic =prix payé par l'annonceur / nombre de clics obtenus.

C'est une méthode de contrôle de la fréquentation des sites Internet, qui repose sur des contrôles périodiques du nombre des pages vues sur d'un site.

IV°) Les partenaires de l'entreprise sur Internet :

Une entreprise ne sera jamais isolée sur son marché, et leurs clients ne sont pas leurs seuls alliés. Les fournisseurs, fabricant de produits .....Etc. Ont tout l'intérêt à assurer son succès. Le marketing relationnel vise à établir des partenaires durables avec chacun de ses acteurs qui sont en détails :

1) Les Syndicats et associations professionnels :

Les sites des syndicats professionnels qui ont une bonne connaissance et appréhension du marché et il permet de mettre les chefs d'entreprise en relation.

2) les clients et les fournisseurs :

Dans les ventes en B to B, les clients de l'entreprise sont ses principales références. L'entreprise faisant la promotion de sa technologie sur un site Internet va probablement ajouter une page de liens divergeant vers d'autres applications développées par les clients intégrant sa technologie.

Ce lien valorisera à la fois le client et les produits.

3) Les salons professionnels :

De plus en plus d'organisateurs de salons professionnels disposent de leur site Web, dont l'objectif est diffusé en ligne toutes les informations relatives aux exposants, visiteurs, conférences, et services associés.

Le moindre de ces services consiste à diffuser sur le site une liste des entreprises exposantes avec un lien (coordonnés ou un site Internet quand il y a un).

Cette opération consiste pour les entreprises exposantes une forme de publicité. Les organisateurs du salon peuvent exiger la présence d'un site ou d'un lien : il s'agit en effet d'une publicité efficace.

4) les magazines professionnels :

Chaque secteur professionnel peut être couvert par les sites Web des magazines de profession ou des publications. Le site web ces magazines peuvent être enrichis par des liens réciproques vers les sites des principaux acteurs de ce secteur. Ce rôle de site fédérateur ne peut que valoriser l'image du magazine professionnel.

D'autres médias peuvent faire l'objet de liens réciproques que la presse.

5) les institutionnels :

Certaines entreprises par leurs activités sont liées aux instances régionales ou gouvernementales tel que la chambre de Commerce. Sur les sites d'accueil de ces instances on pourra trouver une multitude d'informations concernant un secteur d'activité dans le pays ou même dans la région.

PARTIE 2 : Le marketing des technologies nouvelles et la logistique :

Les entreprises évoluant dans les nouvelles technologies savent bien que ce ne sont pas les études de marché qui ont crées les technologies nouvelles, ce sont les entreprises qui ont su utiliser les technologies plus rapidement que les autres.

Mais rejeter l'étude de marché dans le secteur des nouvelles technologies ne signifie pas s'en remettre à l'initiation. En réalité, le concept d'offre créatrice, fondée sur les compétences de l'entreprise exige une analyse particulière de son savoir-faire, ainsi que des besoins inexprimés des futurs utilisateurs du produit

I - Etude et création de marché :

1) Le marketing de l'offre :

Le marketing vise à déterminer les besoins et les valeurs d'un marché cible et à adapter l'organisation pour satisfaire ces besoins de façon plus total et plus efficace que les concurrents. Mais que pouvons nous faire lorsque le marché cible n'existe pas ? L'importance croissante des nouvelles technologies fait apparaître deux approches totalement différentes du marketing :

+ Les marchés stables ou peu évolutifs : Comme le marché du tourisme ou de l'agro-alimentaire qui font appel à une approche marketing traditionnel, fondée sur l'analyse et la segmentation.

+ Les nouvelles technologies, issues de l'accélération de l'innovation font appel à un marketing de création de l'offre.

Dans le marketing de l'offre, qui est surtout des nouvelles technologies, les produits ne répondent pas forcément à une demande exprimée, mais se présentent souvent sous la forme de solutions. Ainsi, dans l'environnement en forte mouvance des technologies nouvelles :

+ L'étude de marché permet de collecter les informations et d'avoir un oeil sur la veille technologique.

+ Les principales décisions de développement de l'entreprise se font à partir de l'étude et du développement de ses compétences.

+ Les besoins inexprimés de l'utilisateur final doivent être décelés, connus et ainsi savoir les exploiter.

+ Expérimenté et parfois savoir s'aventurer sur des nouveaux marchés ou des nouvelles demandes.

2) La connaissance des marchés inexistants :

Sur les marchés émergeants, les estimations quantitatives émergent considérablement (certaines études et analyses). Il n'est donc pas étonnant que les analyses et prévisions de ces marchés se fassent plutôt sur une base qualitative.

Exemple : Le cas de la carte à puce

Á la fin des années 80, la carte à puce avait débouché sur deux applications : la carte bancaire et la carte téléphonique. Les fabricants lui prédisaient un bel avenir, mais leurs estimations varient de 1 à 3.

Le nombre effectif de cartes à puces en circulations en 95 a été de 500 millions d'unités. En 1997, 800 millions de cartes à puce ont été fabriquées. L'explosion du marché prévue vers l'an 2000 porte à 2 - 4 milliards de cartes à puces fabriquées cette année, mais sur ce marché en forte croissance et aux applications encore incertaine, les estimations des experts divergent : 5 milliards en l'an 2000 et de 7,6 milliards en 2003.

(Source : www.frost-sullivan.com).

I) Concevoir un marché qui n'existe pas encore :

1) L'importance de la réflexion interne de l'entreprise :

Faute d'un marché existant à observer, l'entreprise part de ses compétences, qu'elle confronte aux besoins inexprimés des utilisateurs finaux. Entre les deux, le positionnement du produit effectue dans l'entreprise et les attentes inexprimées de l'utilisateur final.

On passe d'un marketing de la demande, fondé sur l'écoute du marché, à un marketing de l'offre (pour les produits techniquement révolutionnaires).

Ainsi un tableau permettant de comparer et de savoir l'évolution de l'approche du marché par les entreprises :

Années 50

Approche du produit à l'écoute de la production

Client

Pouvoir d'achat

Années 60

Approche Marché à l'écoute du marché

Besoins

Pouvoir d'achat

Années 90

Approche Création de marché à l'écoute des besoins.

Besoins latents

Vouloir d'achat

Années2000

A l'écoute d'un besoin collectif

Créer les besoins

 

Les compétences stratégiques de l'entreprise sont plus qu'un savoir faire :

+ Elles permettent un accès potentiel à un grand nombre de marchés.

+ Elles améliorent le produit final pour une plus grande satisfaction de l'utilisateur.

+ Elles seront difficilement imitables par la concurrence.

2) Analyse du comportement et des besoins inexprimés par l'utilisateur final :

Si le marketing classique fondé son approche du marché par l'analyse de ses besoins exprimés, le marketing «  aventurier » des nouvelles technologies analyse les besoins inexprimés. Dans cette approche, la prépondérance du client n'est pas remise en question, mais l'entreprise s'aventurant dans les nouvelles technologies reconnaît que son client est incapable d'exprimer un besoin pour un produit qu'il ne connaît pas. Il ne peut donc guider l'entreprise dans sa stratégie de création de marché. Pour cette entreprise, le client est toujours roi. Comme exemple :

Avant l'apparition du fax, il fallait une semaine pour envoyer un document d'un pays à un autre, et même les 2 à 3 jours en courrier express semblait bien long. Pourtant la seule solution exprimée faisant toujours référence aux techniques de courrier express (DHL ou Fedex) auxquels on demandait de raccourcir leurs détails.

Lorsque le consommateur exprime un besoin pour un produit qu'il ne connaît pas, il ne l'exprime pas directement, mais il l'exprime par un comportement dans une situation donnée. Cette situation est généralement le moment où il consomme ou utilise un produit destiné a été remplacé par un autre plus performant.

3) L'importance du positionnement :

Entre les compétences vitales de l'entreprise et les besoins inexprimés de l'utilisateur, le succès du lancement du nouveau produit réside dans son positionnement que l'entreprise créatrice peut gagner ou perdre.

a) Les problèmes du lancement d'un nouveau produit :

+ D'une part, quand un produit similaire est déjà positionné comme leader dans l'esprit d'un prospect, il est quasiment impossible de modifier ce positionnement, même si le nouveau produit est meilleur

+ Un consommateur assimile toujours un nouveau produit par rapport à un autre qu'il connaît déjà.

b) Solutions :

+ Créer un marché ou un segment et s'y positionner comme premier arrivant.

+ Définir un vocabulaire propre au nouveau concept, et une marque propre au nouveau produit, qui illustre le positionnement du produit.

+ L'analogie avec des produits déjà existants doit se limiter à 1 ou 2 produits concurrents potentiels.

4) Le cas Gemplus :

Crée en 1988, la société Gemplus qui détient 41% du marché mondial de la carte à puce et réalise un chiffre d'affaires 767 millions d'euros en 2003 a su tirer parti de sa compétence stratégique dans l'encadrement pour ouvrir le marché de la carte de téléphone et de la carte bancaire.

Les besoins inexprimés de la carte de téléphone étaient évidents, puisque d'une part les cabines téléphoniques à pièces étaient souvent vandalisées, et d'autre part la carte téléphonique permet de passer des coûts de fils sans même disposer de pièce de monnaie.

Pour déceler ces besoins, il était inutile de demander l'avis aux utilisateurs. Le besoin inexprimé da la carte bancaire était de pouvoir retirer de l'argent à n'importe quel distributeur automatique et de façon sécurisé.

Pour illustrer le marketing des nouvelles technologies, on peut alors distinguer trois sortes d'entreprise :

+ Des entreprises qui mènent le client là où il ne veut pas aller.

+Des entreprises qui sont à l'écoute de leurs clients et répondent à leurs exigences par la recherche de l'excellence.

+ Des entreprises qui conduisent leurs clients là où ils veulent aller sans le savoir. Alors, le client sera satisfait et ébloui.

(Source : www.gemplus.fr)

III) L'importance de la logistique dans les échanges électroniques :

La logistique est un élément très important et vital dans le processus de vente dans le commerce électronique

1) Le commerce électronique B to B :

Il s'agit de la forme d'échange la plus simple sur le net. Par rapport à sa forme traditionnelle, la vente en B to B sur le net résulte d'un flux d'information via le site Web du fabricant vendeur et à destination de ses clients.

La logistique n'est pas effectuée par cette forme d'échange, elle est depuis longtemps rodée, et l'expédition se fait directement d'entreprise à entreprise, de même que le paiement.

2) Le commerce électronique B to C :

La vente à distance à un particulier avec présentation des produits en ligne, fait apparaître quatre intermédiaires qui sont :

a) L'exploitant du site (e- trader) :

Contrairement au B to B, ils ne sont pas des fabricants. Le flux d'information qu'il propose peut être considéré sous sa forme essentielle du fabricant vers le particulier.

b) Le fournisseur :

Il est distinct de l'exploitant du site, et il peut soit expédier vers le client final qui est l'internaute, soit livrer en B to B au lieu de stockage de l'exploitant du site.

c) L'e- logisticien :

La livraison ne se fait pas en entreprise, mais à un particulier, ce qui astreint le transporteur à plusieurs contraintes :

+ Le transporteur est obligé de livrer pendant la présence de l'acheteur à son domicile :

« Le dernier kilomètre ».

+ Le coût relatif au transport : il ne doit pas dépasser 20% du prix du colis pour maintenir la rentabilité du commerce électronique.

Ces contraintes font de la e- logistique un métier à part, assuré par des intégrateurs (Fedex, DHL.....)

d) L'intermédiaire financier :

La banque qui débitera le compte du particulier (à partir de son numéro de carte de crédit), et assure aussi la sécurité du paiement pour le client comme pour le vendeur.

L'adjonction de ces quatre acteurs pèse sur les coûts d'une opération de commerce électronique.

3) Le commerce électronique C to C :

Cette forme particulière de vente de particulier à particulier se développent à une grande vitesse sur le Web (exemple : E -Bay) qui permet de mettre à disposition en temps réel une quantité illimitée d'offres à une quantité illimité d'acquéreurs, sans limites dans le temps.

Dans ce cas de figure, le e - logisticien est incontournable pour l'opération d'enlèvement de marchandise chez le particulier, et la livraison de la marchandise chez un autre particulier.

Les paiements se font directement de particulier à particulier, on pourrait se substituer à l'intermédiaire financier, car il est le seul à pouvoir garantir à l'acheteur que la marchandise a bien été expédiée, et au vendeur qu'elle a bien été livrée.

4) Le commerce électronique C to B :

La possibilité de configurer son produit à distance sur le site Web du fabricant, valider et faire livrer le produit totalement personnalisé est une parfaite illustration de marketing One to One, devenue tout à fait possible grâce au Web.

Le flux d'information peut être considéré sous sa forme décisionnelle du particulier donneur d'ordres au fabricant. Le paiement peut nécessiter soit un intermédiaire financier pour un nombre important de petites commandes, soit être effectué directement à l'avance.

5) Les places du marché :

Les formes de présentation précédentes permettent de comprendre la définition des places de marché B to B sous l'aspect de rencontre de plusieurs offreurs et plusieurs acheteurs. La logistique transport reste traditionnelle du B to B. Le flux d'information est multidirectionnel : les rencontres, négociations, et les paiements se font directement entre les acteurs du marché.

Une place de marché est avant tout l'intégration d'un site dans sa communauté professionnelle.

Ce modèle d'e - business se développe et représente une des solutions disponibles pour assurer la notoriété d'un site B to B.

II) La chaîne logistique dans les échanges électroniques :

De nombreux sites de commerce électronique échouent au bout de 3 ou 5 années d'exercices, dans la plus part des cas c'est à cause d'un manque de notoriété et des problèmes de logistique.

1) les délais de livraison :

Les délais de livraison sont souvent le point noir du commerce électronique. En réalité, l'importance n'est de livrer vite, mais livrer au bon moment, c'est-à-dire au moment où le consommateur est prêt à recevoir sa commande à son domicile. Le coût du dernier kilomètre peut prendre des aspects inattendus lorsque le consommateur choisit de commander des articles pondéreux et à faible marge.

2) La gestion de la chaîne logistique :

Le Supply Chain Management représente la gestion complète de la chaîne logistique du fournisseur du fournisseur au client.

Le Supply Chain Management vise à intégrer les commandes du client saisies à travers le site Web du fournisseur.

a) En B to C :

La gestion de la chaîne logistique peut prendre des aspects bien particuliers dans le cadre du commerce électronique. D'une part le catalogue présenté sur l'écran peut bénéficier d'une audience beaucoup plus large qu'un support papier.

Pour le vendeur Amazon, la présentation d'un livre en page d'accueil peut engendrer des importantes ruptures de stocks ou d'invendus. En effet, le résultat est incertain et difficile à anticiper.

Dans les grandes surfaces, le client gère lui même la rupture probable du stock en choisissant lui-même les références de sa commande. En plus, il contrôle le bon déroulement de sa commande à la somme facturée et la sécurité de ses paiements par son passage à la caisse.

Un autre aspect des contraintes logistiques en B to C est la gestion des retours. Le taux de retour peut atteindre de 20% à 25%, et la gestion des retours nécessite des moyens considérables pour leurs gestions.

b) En B to B :

Si le transport ne pose aucun problème pou une livraison d'entreprise à entreprise, l'intégration de la chaîne logistique est un enjeu majeur entre les fournisseurs et les donneurs d'ordres : des nouveaux places de marché.

La mise en relation entre les clients et les fournisseurs se fait le plus souvent en dehors du Web. L'intérêt d'ajouter la transaction en ligne et de faciliter l'exploitation de la place du marché et ainsi contrôler les commissions.

c) L'international :

Une logistique B to B et B to C à l'international nécessitent une grande organisation et adaptation avec les nouveaux marchés. Beaucoup d'entreprise sur le net a adopté cette nouvelle stratégie commerciale et ils ont pu se positionner dans leurs nouveaux marchés. A titre d'exemple La Roudoute, Quelle......etc.

II) Une fusion entre le marketing et la logistique :

La satisfaction du client implique des informations en temps réel sur la disponibilité du produit, le coût du transport et la date de livraison. Toutes ces informations traditionnelles jouent un rôle très important pour gagner un bon relationnel avec le client.

Le marketing et la logistique s'unissent pour les raisons suivantes :

+ Un outil essentiel de la relation client : pour connaître en temps réel les disponibilités des services (Réparation, SAV...etc.)

+ L'indication des délais de livraison sur le site implique la maîtrise complète de la chaîne logistique.

+ Les demandes de localisation de leurs commandes par les clients nécessitent la mise en place d'un système de tracking.

+ L'organisation de la chaîne logistique du panier d'achat des clients surtout pour les commandes multi- produits.

Lorsque le relationnel client est assuré, l'apparition de l'offre en ligne et l'automatisation du relationnel prend la forme de :

+ Une partie frontale : le centre d'appel ou le site Web.

+Une partie dorsale : service de réparation avec l'intégration de l'approvisionnement des pièces détachées dans la chaîne logistique.

IV) Les nouveaux métiers et emplois :

La plupart des métiers sont affectés par Internet, il y a un grand développement des sites d'offres et de demandes d'emploi qui se multiplient ces dernières années et qui concurrencent les cabinets de recrutement.

Nous allons voire à travers quelques métiers l'impact d'Internet et des nouveaux concepts marketing sur certain métiers :

1) L'immobilier :

Les sites proposant des locations et des ventes de biens immobiliers présentent des avantages par rapport aux agences. Le Web présente un double avantage :

+ Pas de limitation dans le temps de l'offre et de la demande, contrairement à des annonces publiées dans les presses.

+ Pas de limitation dans l'espace puisqu'il est possible de rassembler sur un seul site les offres de plusieurs agences.

Avec le net l'immobilier se trouve profondément modifié : On peut chercher et trouver des offres et même des appartements de vacances à travers le Web.

Exemple : www.abriel.fr « un des leaders de location de vacances »

2) Le journalisme :

Le journalisme cherche et porte l'information au public. Avec le net, le journalisme se trouve profondément modifié puisque on peut chercher et trouver nous même les dernières informations sur le net en temps réel à travers des sites d'événements.

Les grands titres de la presse se trouvent déjà sur le Web, mais loin d'être gratuite ou accessible.

3) La formation :

Les centres de formation commencent à s'intéresser de plus en plus d'offrir des formations en ligne pour les personnes qui n'ont pas le temps ou les moyens de se déplacer à un endroit physique afin de la suivre.

Internet permet la formation en ligne (autoformation) en procurant toutes les informations nécessaires sur les sujets à la personne formée.

Conclusion :

Internet trouve naturellement sa place de manière directe dans la stratégie de communication en complément des autres médias dans le marketing direct.

Les dimensions stratégiques, logistiques et humaines sont des éléments essentiels permettant de développer le chiffre d'affaires de l'entreprise au travers d'internet :

Sur le plan stratégique, Internet se place au coeur de la stratégie publicitaire et marketing afin d'augmenter le volume des affaires, cet outil est incontournable pour le développement de l'entreprise.

Sur le plan logistique, qui constitue un élément très important et vital dans le processus de vente dans le commerce électronique.

Et enfin sur le plan humain, Internet favorise le coté relationnel en développant des liens de fidélité avec sa clientèle, puisque le web permet de connaître leurs besoins en temps réel.

La place croissante du marketing et du relationnel dans l'entreprise favorise le développement des nouvelles technologies. Le marketing du troisième millénaire continue d'évoluer au rythme des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

On peut se demander si le respect des conditions marketing dans l'élaboration d'un site web est il un gage de réussite pour l'entreprise en général ?

ANNEXE : 1 

ANNEXE : 2

ANNEXE : 3

ANNEXE : 4

ANNEXE : 5

ANNEXE : 6

ANNEXE : 7

ANNEXE : 8

ANNEXE : 9

ANNEXE : 10

ANNEXE : 11

ANNEXE : 12






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote