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Intégration régionale et promotion des investissements dans l'espace UEMOA

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par Etsri Alexandre Homevor
Université de Cocody - Centre Ivoirien de Recherche Economique et Social, Abidjan - DESS des Hautes Etudes en Gestion de la Politique Economique 2005
  

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ANNEXES

Annexe 1 : Formation de l'indice d'intégration

Composants de l'indice d'intégration

Les progrès réalisés par les communautés économiques régionales dans les principaux domaines de coopération et d'intégration sont évalués à la fois sur une base annuelle et en terme de moyenne. Les communautés économiques régionales sont classées en fonction des résultats obtenus sur la base de

ces deux critères même si l'accent est mis sur les progrès globaux. Les indices d'intégration se fondent sur les données collectées auprès des Etats-Membres, des secrétariats des 14 communautés économiques régionales et des organisations régionales et internationales. Les questionnaires détaillés portent sur l'intégration dans huit secteurs, à savoir le commerce, la monnaie et les finances,

le transport, les communications, l'énergie, l'agriculture, l'industrie, le développement humain et les marchés du travail. Une certaine attention a également été accordée aux dossiers de l'eau et des mines ainsi qu'aux questions transversales que sont la paix et la sécurité, le VIH/SIDA et les inégalités entre les sexes. Les questionnaires sollicitent des informations d'ordre quantitatif et qualitatif, notamment sur les aspects relatifs aux institutions, aux orientations et au processus d'intégration. Par ailleurs, des missions ont été dépêchées dans les pays et les communautés économiques régionales concernées pour examiner les questions sectorielles et sous régionales. D'importantes lacunes ont été comblées à partir d'autres sources, notamment la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement et d'autres organisations internationales. Comme les informations qualitatives étaient incomplètes et impossibles à comparer d'un pays à l'autre, l'analyse a été axée uniquement sur les données quantitatives. Les indices d'intégration sectorielle ont été calculés en tant que composants pondérés des indicateurs sectoriels, choisis pour exprimer l'intensité des effets de l'intégration régionale dans chaque secteur. Les huit indices sectoriels ont été utilisés pour obtenir des indices d'intégration composites pour les communautés économiques régionales et pour l'ensemble du continent. Les progrès enregistrés par les communautés économiques régionales entre 1994 et 1999 ont été estimés en tant que mesure pondérée des résultats dans les huit secteurs en utilisant les techniques de statistique habituelles. Les pondérations sont le résultat de jugements intuitifs, mais assez objectifs, sur l'importance relative des indicateurs pour le programme d'intégration de l'Afrique. Chaque fois qu'un indicateur sectoriel a été construit à partir de plusieurs autres indicateurs, la tendance dans le secteur concerné a été calculée comme moyenne pondérée des sous indicateurs. A titre d'exemple, l'indicateur de la monnaie et des finances est la moyenne pondérée du taux d'inflation, de la dette extérieure, de l'investissement et du déficit budgétaire. Ainsi, un indice composite pondéré unique a été mis au point pour toutes les communautés économiques régionales

en tant que série chronologique unique avec une valeur de 100 attribuée à l'année de base.

Dans certains cas, les niveaux et les résultats de l'année de base semblent faibles (comme dans le commerce par exemple), ce qui a pour effet de reporter les progrès sur les années suivantes. Ainsi, les indices affichent souvent une envolée initiale mais cela n'a aucune incidence sur le classement. Les changements annuels de l'indice reflètent les progrès ou les reculs, et permettent de faire des comparaisons entre les différentes communautés.

Source : Commission économique pour l'Afrique, Etat de l'intégration régionale en Afrique p.253-254

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Indice d'intégration : Indicateurs et sous-indicateurs pour chaque secteur

Afin d'évaluer la portée et l'ampleur des efforts et des résultats en matière d'intégration régionale, on

a mis au point un questionnaire relatif aux caractéristiques particulières de chaque secteur de l'intégration régionale qui a été utilisé pour établir la base des données à collecter... le calcul des indices a pris en compte les aspects quantitatifs en raison de l'insuffisance des données et du caractère imprécis des réponses relatives aux aspects qualitatifs. Cependant, les parties concernant les aspects sectoriels comportent d'importantes informations qualitatives sur les aspects de l'intégration régionale liés aux institutions, aux politiques et au processus. S'agissant des aspects quantitatifs, les indices ont été établis à partir d'indicateurs plus fiables et plus faciles à mesurer concernant tous les pays et toutes les communautés économiques régionales. Les indicateurs sectoriels couvrent les variables ci-après auxquelles sont attachés les coefficients de pondération pertinents. Pour le commerce, l'indicateur d'intégration correspond à la moyenne pondérée des exportations et des importations dans chaque communauté économique régionale. Le développement humain est évalué

de manière approximative en fonction de la part du budget consacrée à l'éducation. Pour la monnaie

et les finances, l'indice couvre les indicateurs de l'inflation, de la dette extérieure, de l'investissement

et du déficit budgétaire. Pour l'industrie, l'indicateur se mesure par les intrants industriels

transfrontaliers. Pour l'agriculture et les flux commerciaux intra-régionaux liés à la sécurité alimentaire, on prend en compte à la fois les exportations et les importations. Pour le transport, les indicateurs correspondent au fret aérien, au nombre de passagers transportés, au nombre de vols, à la longueur du réseau routier bitumé et à la longueur de l'ensemble du réseau routier. Quant à l'intégration dans le secteur de l'énergie, elle se mesure par le volume des exportations et des importations d'électricité d'un pays à l'autre. Enfin, l'intégration dans les télécommunications est évaluée en fonction du nombre de communications téléphoniques à l'intérieur de chaque pays et de chaque communauté économique régionale.

Source : Commission économique pour l'Afrique, Etat de l'intégration régionale en Afrique p. 276

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon