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Impact de l'arrimage du Franc CFA à l'Euro sur la balance commerciale : le cas du Cameroun

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par Francis Yannick ZAMBO ZAMBO
Institut sous-régional de statistique et d'économie appliquée de Yaoundé - Ingénieur statisticien 2006
  

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LEXIQUE

Ø Balance des paiements: document présentant dans un cadre comptable toutes les opérations effectuées pendant une période (trimestre, année) entre les résidents d'une économie nationale et les non résidents.

Ø Balance commerciale : récapitulation des importations (FAB) et exportations (FAB) de marchandises faisant apparaître le solde commercial c'est-à-dire la différence entre les exportations et les importations. La balance commerciale est excédentaire lorsque son solde est positif.

Ø Pays d'achat : pays de résidence du vendeur de la marchandise.

Ø Pays de vente : pays de résidence de l'acheteur de la marchandise.

Ø Compétitivité à l'exportation d'un pays : aptitude d'un pays à faire face à la concurrence internationale en conservant ses parts de marchés internationaux ou en conquérant de nouvelles parts. Elle se mesure ex post par l'observation de l'évolution des parts de marché.

Ø Elasticité : sensibilité d'une variable X à une variable Y, mesurée par le rapport de la variation relative de X à celle de Y (approximation acceptable pour une faible variation de Y, la définition relative de l'élasticité faisant référence à des dérivées).

Ø Price takers : dans le contexte d'un marché de concurrence pure et parfaite, ce sont les agents économiques qui sont preneurs de prix c'est-à-dire que les prix s'imposent à eux. Autrement dit, le producteur peut vendre autant qu'il le souhaite au prix du marché sans que celui-ci ne baisse et le consommateur acheter autant qu'il le désire sans que le prix n'augmente.

Pour le commerce extérieur et relativement à un produit donné, les price takers représentent les pays exportateurs ou importateurs dont les prix de vente et d'achat internationaux s'imposent à eux en ce sens qu'ils ne peuvent pas influencer leur évolution soit en raison de l'atomicité des marchés, soit alors en raison de la faiblesse de leur niveau d'offre ou de demande sur lesdits marchés.

Ø Zone monétaire : ensemble de pays généralement regroupés autour d'un pays central et dont les monnaies sont convertibles entre elles à taux fixes et les réserves de change mises en commun.

Ø Parité des pouvoirs d'achat : c'est un concept qui a deux applications :

- il a été utilisé par Gustav Cassel en 1918 comme théorie de détermination du taux de change moyennant la loi du prix unique. Cette loi stipule qu'en l'absence des coûts de transaction, les prix des biens et services sont identiques entre pays au taux de change près c'est-à-dire :

P' = E * P avec P' = prix d'un panier de biens échangeables dans le pays A ;

P = prix du même panier de biens dans le pays B ;

E = taux de change au certain de la monnaie du pays B par rapport à celle du pays A.

Cette version de la théorie de la parité des pouvoirs (PPA) d'achat est appelée PPA absolue. Elle a montré certaines limites notamment dues aux coûts de transaction parfois considérables qui accompagnent souvent les échanges et à l'existence des biens et services non échangeables qui ne sont pas pris en compte.

- Ensuite, elle permet de faire les comparaisons inter nationales sur les niveaux de vie entre différents Etats en évitant les problèmes posés par les taux de change et par le fait que la structure des prix relatifs n'est pas la même partout.

Ø Taux de change d'une monnaie : prix auxquels s'échange une monnaie nationale relativement aux autres sur les marchés de change.

Parmi les taux de change, on distingue entre autres le taux de change effectif nominal (TCEN), le taux de change effectif réel (TCER) et le taux de change d'équilibre.

- Le TCEN : c'est la moyenne des indices du taux de change de la monnaie d'un pays, cette moyenne étant exprimée dans les monnaies des différents pays avec lesquels il est économiquement en relation et étant pondérée par le poids respectif des pays partenaires dans ces échanges. Ainsi :

Avec Tin = nombre d'unités de devises du pays par unité de monnaie nationale à l'époque n, et Ti0, le même prix à l'année de base. Wi = poids relatif du pays étranger i dans les échanges du pays considéré en moyenne sur la période.

Avec Tin = nombre d'unités de devises du pays i par unité de monnaie nationale à l'époque n, et Ti0, le même prix à l'année de base. Wi = poids relatif du pays étranger i dans les échanges du pays considéré en moyenne sur la période.

TCEN =.

- Le TCER : c'est un indicateur de compétitivité obtenu en corrigeant le TCEN par le rapport entre l'indice des prix intérieurs et la moyenne des indices des prix externes. D'où :

Avec Pc = indice des prix à la consommation dans le pays. Pce = moyenne des indices de prix à la consommations dans les pays étrangers.

Avec Pc = indice des prix à la consommation dans le pays. Pce = moyenne des indices de prix à la consommations dans les pays étrangers.

Avec Pc = indice des prix à la consommation dans le pays. Pce = moyenne des indices de prix à la consommations dans les pays étrangers.

TCER = TCEN *

- Le taux de change d'équilibre entre deux monnaies : c'est le taux de change auquel le prix d'un ensemble de biens exprimés dans ces deux monnaies s'équilibre. Selon l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE), le taux de change d'équilibre est donné par la notion de parité de pouvoir d'achat (PPA).

Ø Monnaie forte : monnaie qui a un taux de change au certain élevé relativement à celui des autres monnaies.

Ø Monnaie sous-évaluée : monnaie dont la valeur nominale sur les marchés de change est en deçà de sa parité économique par rapport à une autre monnaie. Comme l'a affirmé Nicolas Hartog à propos de la sous-évaluation : « Elle entraîne une augmentation du prix des importations qui peut avoir un effet inflationniste pour l'économie. Elle baisse aussi artificiellement le prix des biens exportés, ce qui stimule leur compétitivité, pour autant que l'inflation interne reste maîtrisée ».

Ø Monnaie surévaluée : monnaie dont la valeur nominale sur les marchés de change est au dessus de sa parité économique par rapport à une autre monnaie. A l'inverse de la sous-évaluation, elle peut entraîner une baisse des prix à l'importation et une hausse des prix des biens exportés qui peut faire perdre en compétitivité prix à l'exportation.

Ø Arrimage d'une monnaie sur une autre : une monnaie est arrimée sur une autre lorsqu'elle est en régime de change fixe avec cette dernière qui lui apporte de par des accords de convertibilité la garantie internationale nécessaire aux opérations de change avec les autres monnaies.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote