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Etude de méthodes d'analyse des historiques de maintenance dans un environnement de forage pétrolier offshore

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par Philippe JUNG
CNAM - Ingénieur 2004
  

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Le développement en interne:

Nous avons vu que l'implantation de la norme était possible, mais qu'elle demandait un certain nombre de modifications de Maximo et de gros efforts de saisie si elle devait être implémentée complètement. Nous ne prétendons dans ce qui suit, donner une liste exhaustive, mais plutôt un ordre d'idée des opérations à effectuer. Le but étant principalement de faire une première évaluation des travaux afin de faciliter la prise de décision.

Avant de commencer l'étude, il conviendra de répondre aux questions suivantes:

- Quel effort de normalisation sommes-nous prêts à assumer et en voyons-nous les avantages?

Les plus gros travaux de normalisation concernent la classification des équipements dont il faudra évaluer la faisabilité.

La situation actuelle convient pour planifier les maintenances et pour une exploration manuelle des historiques uniquement.

- Voulons-nous une normalisation pour un usage interne uniquement et à quelle échelle?

Il est toujours possible de s'inspirer de la norme sans l'implémenter complètement. Dans ce cas, les données risquent de n'être utilisables qu'en interne et difficile à comparer aux données OREDA. Il est aussi possible de ne l'implanter que sur certains équipements sélectionnés. Nous pourrions limiter l'implantation à certains secteurs à forte valeur ajoutée comme le offshore qui seraient probablement plus demandeurs que d'autres.

- Quels sont les bénéfices espérés et comment présenter le projet aux directions?

Il s'agit d'un projet d'envergure et cela demandera l'implication des directions du groupe. Il ne s'agit pas d'un projet à court terme, car les données de maintenances et les résultats ne se feront sentir qu'au delà de deux ans dans le meilleur des cas. Nous comptons un an de mise en place et un an d'historiques minimum. La reprise des anciens historiques ne parait pas réalisable et n'est pas souhaitable car les règles utilisées n'auront pas été les mêmes.

- Vérifier que des solutions commerciales n'existent pas ou que nous ne pouvons pas bénéficier de l'expérience d'autres implémentations de la norme dans Maximo. MRO propose un élément de solution qu'il faudra explorer.

- Il serait aussi souhaitable d'entrer en contact avec les membres du projet OREDA pour en discuter les différents aspects et voir l'intérêt d'y participer. La normalisation et l'appartenance à ce projet sont dissociés.

On donnera dans ce qui suit, une liste préliminaire des opérations à effectuer pour mettre en place cette norme au sein de nos chantiers. Celle-ci peut servir de point de départ pour démarrer l'étude, mais devra être revue en détail pour s'assurer de la faisabilité de certains points. Il se peut que la situation soit différente sur d'autres installations, car nous n'avons exploré que les chantiers d'Angola et notre vision n'est pas celle de la situation du groupe.

Afin de compléter cette étude, nous devrons disposer du "OREDA Offshore Reliability Data Handbook" qui nous permettra d'avoir une idée d'implémentation de la norme.

En ce qui concerne le module équipement, la norme donne des indications qui pourraient nous permettre de créer une taxinomie ainsi que les listes de spécifications de chaque classification d'équipements. L'application de ces catégories à l'arbre des équipements existant pourra s'avérer difficile sur les chantiers ou il n'aura pas été conçu à partir de cette norme. Il conviendra de faire une étude de faisabilité avant d'entreprendre ces opérations. Les modifications ne devraient pas concerner tous les équipements, mais seulement ceux décrits par la norme et ceux que nous aurons voulus y ajouter.

- Afin de faciliter les futures saisies. Remettre en forme les formats proposés par la norme pour les faire correspondre à ceux de Maximo. Codifier les quatre niveaux de la hiérarchie des équipements. Les Catégories et Types ont déjà un code attribué dans la norme, nous pourrons le conserver (P.ex: CE pour la catégorie "Combustible Engine" et DE pour le type "Diesel Engine").

- Faire apparaître quatre niveaux de classifications dans le module "Asset Catalog Setup" du menu "Inventory" et dans l'onglet "Specification" du module équipement à l'aide du "Centura Object Nationalizer". Les nommer: Category, Type, Sub-assembly et Maintenable Entity.

- Faire apparaître le champ "Failure Code" dans l'onglet principal du module équipement. Associer les équipements sélectionnés avec une "Failure Code".

- Faire disparaître le champ "Classification" de l'onglet principal du module équipement. Il sera remplacé par les données de l'onglet "Specifications".

- Créer les "Classifications", "Sous Classifications", "sous-ensembles", "Entités maintenables" ainsi que les "Données spécifiques" décrites par la norme dans le module "Asset Catalogue Setup" du menu "Inventory".

- Etendre les classifications aux équipements manquants dans la norme. Cela demandera l'expérience des personnes expertes du domaine.

- Assigner une classification à chaque niveau de l'arbre des équipements ou c'est applicable. Cela revient à assigner dans l'ordre un ou plusieurs des niveaux suivant de la hiérarchie: Catégorie, Type, sous-ensemble et Entité maintenable. Pour les équipements qui poseraient des problèmes, vérifier s'il est possible de modifier l'arbre ou la dénomination.

- Pour les équipements où c'est applicable. Reporter toutes les données d'équipement se trouvant dans les "Long Descriptions" dans le format proposé dans l'onglet "Classifications". Vu l'étendue de ce travail, celui-ci ne pourra pas être réalisé par les personnes du bord, mais par les superviseurs de Maximo lors de leur passage.

Les données de défaillance ne peuvent être définies que si les équipements le sont aussi. A chaque type d'équipement correspondra une "Failure Class".

- Afin de faciliter les futures saisies. Remettre en forme les formats proposés par la norme dans les annexes A & B pour les faire correspondre à ceux de Maximo.

- Créer la hiérarchie des "Failure class", "Problems", "Causes" et "Remedies" dans le module "Failure codes" de Maximo.

- Ajouter le niveau de hiérarchie DETECTION dans le module "Failure codes". Il est nécessaire pour les rapports de défaillances

- Etendre cette hiérarchie aux cas non décrits par la norme. Cela demandera l'expérience des personnes expertes du domaine.

- Assigner une "Failure Class" aux équipements. On préférera les niveaux ou seuls

"Catégory+Type" sont définis. A défaut on l'indiquera au niveau "Category". Il s'agit de la

valeur qui apparaîtra dans le "Work Order" lors de sa génération. A défaut, l'utilisateur

devra choir dans les listes.

- Explorer les solutions pour créer les champs obligatoires manquant dans les écrans et dans la base de données. On vérifiera que ces champs ne sont pas inclus dans une partie de Maximo non encore utilisée. Cela concerne les champs suivants: Classe de sévérité, Echelle d'impact, les temps de maintenance.

Tâches additionnelles:

- Ecrire les scripts SQL d'installation.

- Choisir un site pilote et définir la façon de mettre à jour les données d'équipements.

- Créer et diffuser la documentation additionnelle décrivant les normes de création de la hiérarchie d'équipements et de remplissage des rapports de maintenance.

- Définir des critères de qualité des données enregistrées et se donner les moyens pour les évaluer.

- Créer les outils d'analyse des données de maintenance à partir des nouvelles informations. Les tests que nous avons faits dans la partie qualitative devront pouvoir être réutilisés pour définir les meilleurs outils.

- Pour le siège social: Créer les outils de regroupement et d'analyse d'informations de maintenance à partir des données des différents chantiers. Il existe un projet nommé MIMOSA qui pourrait répondre à ce type de problème.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984