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La maladie sacrée, les parthenoi dans le regard de la médecine grecque

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par Virginie TORDEUX
Université Rennes 2 - Master 2006
  

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III. MALADIES DES FEMMES

L'intérêt des Hippocratiques pour les femmes est illustrée par le fait que, sur soixante traités conservés, dix leur font référence et ceux-ci constituent certainement les survivants d'un ensemble plus vaste. Hermann Grensemann argumente sur les ressemblances de vocabulaire, sur la théorie des humeurs, et sur le fait que ces traités ont été composés aux alentours de 450 avant Jésus-Christ. Certains chapitres auraient été ajoutés ensuite. Toutefois il est possible que certains remaniements aient eu lieu. Des considération de style, de vocabulaire suggèrent le remaniement des chapitres de Maladies des femmes stériles par au moins deux auteurs de la fin du cinquième siècle142(*). Les traités auraient été augmentés par un processus d'accumulation ou auraient été compilés et édités par l'auteur des dernières sections ou par le dernier éditeur. Dans tous les cas, ce recueil est l'oeuvre de différents auteurs et permet de voir que la gynécologie antique n'était pas, elle n'ont plus, unitaire. Il est vrai que les sections identifiées comme plus anciennes semblent avoir moins élaborées la théorie humorale et que les sections plus tardives sont en générale plus concernées par la théorie que par la thérapie, mais l'étude des différentes parties montre plus une complémentarité qu'une opposition. Ainsi, Maladies des femmes 1.1 décrit le processus de menstruation. Même s'il n'y a implicitement aucun écho à ceci dans les autres traités, la description des symptômes de la femme, des maladies qui la touche et des thérapies à entreprendre se retrouve à travers Nature de la femmes, Maladies des femmes 1-2 et Maladies des femmes stériles143(*).

P11 : Le traité Nature des enfants semble suivre le traité Génération. La phrase finale Génération semble clairement indiquer que Nature des enfants est la continuité de Génération et donc du même auteur. Dans Génération, 4, l'auteur explique pourquoi la femme tombe malade quand ses règles sont supprimées. La référence apparaît être Maladies des femmes 1-2-5. De plus, l'auteur des dernières section de Maladies des femmes 1-2 et Maladies des femmes stériles se réfère au travail qu'il a écrit sous le nom de la Nature de l'enfant dans un contexte qui correspond au passage de Nature de l'enfant 21 et 30. Le même auteur dit qu'il a écrit un traité sur la maladie des jeunes filles dans lequel il traite du passage des règles à travers l'anus. On ne retrouve pas ce passage dans le traité De la maladie des jeunes filles mais on a toutes les raisons de croire que ce qui nous est parvenu n'est qu'un fragment du texte originel. Cependant la théorie avancée dans ce dernier traité est tout à fait compatible avec l'ensemble Maladies des femmes144(*).

Superfétation et De l'excision du foetus traitent brièvement de ces deux seuls sujets. On a toutes les raisons de croire qu'ils ont été écrits par Polybe, gendre d'Hippocrate et qu'ils pourraient être datés de 400 avant Jésus-Christ. En effet, ils sont discordants sur plusieurs points sans toutefois être complètement étrangés à la tradition hippocratique. Au vue des ces différentes connections, la gynécologie hippocratique peut être considérée comme étant unitaire145(*).

En plus des cet ensemble, les femmes sont abordées dans d'autres traités, les Epidémiques, compilation de cas auxquels les médecins furent confrontés146(*).

Parmi les textes anciens qui m'ont servi d'appui, on trouve également Tthéogonie, Des travaux et des jours d'Hésiode ainsi que Economique de Xenophon. Toutefois, ne m'étant pas servi de ces textes dans leur intégralité mais n'ayant emprunté que quelques extraits, je développerai leur explication dans les différentes partie de ce mémoire.

DEUXIEME PARTIE

HISTORIOGRAPHIE

POUR UNE APPROCHE RAPIDE DU SUJET

Bien que chaque auteur de la bibliographie ai apporté sa pierre à l'édifice actuellement entre vos mains, il est possible d'avoir une solide vue d'ensemble sur le sujet à partir de treize ouvrages.

L'Hippocrate de Jacques Jouanna, est une bonne entrée en matière.

Dans un premier temps, Jacques Jouanna fait une distinction entre la part de légende qui entoure la vie d'Hippocrate et la réalité. Il consacre un développement à l'école de Cos dont Hippocrate a contribué à assurer la renommée. La célébrité d'Hippocrate l'ayant amené à être considéré comme l'auteur des traités du corpus hippocratique, Jacques Jouanna, s'attache à montrer le résultat des recherches sur les auteurs du corpus qui aboutissent à la conclusion qu'une vie n'aurait pas été suffisante pour qu'un seul homme l'écrive.

Puis, Jacques Jouanna propose une approche de ce que pouvait être la vie d'un médecin à l'époque d'Hippocrate. La profession de médecin n'est pas réglementée par la cité et d'autres formes de médecine existent. L'auteur s'attache donc à montrer que le médecin doit avant tout convaincre du bien-fondé de ses soins. Ensuite, Jacques Jouanna brosse un tableau des règles que le médecin s'imposait, tant dans sa relation avec le malade qu'avec la maladie elle-même.

La troisième partie de l'oeuvre est consacrée au contexte dans lequel naît la médecine dite hippocratique. Jacques Jouanna nous permet ici de connaître l'atmosphère du Vème siècle qui vit l'affrontement de croyances anciennes attribuant aux dieux les différents phénomènes naturels et celles des sciences émergentes telle que la médecine, la philosophie, l'épistémologie qui mettent l'homme au centre du monde et considèrent que toutes les choses sur terre ont une explication rationnelle.

Enfin Jacques Jouanna conclut sur l'impact et l'importance que la médecine hippocratique a pu avoir dans l'Antiquité.

Ce livre, outre le fait qu'il nous renseigne sur l'auteur auquel le corpus a été attribué, a le mérite d'élargir la problématique au-delà même du personnage d'Hippocrate en ce sens qu'il nous plonge dans le climat culturel du Vème siècle, sans lequel, peut-être, la médecine hippocratique n'aurait pas eu le rayonnement qu'on lui connaît.

Le deuxième ouvrage essentiel est également à attribuer à Jacques Jouanna. Il s'agit de sa traduction du traité Maladie sacrée, qui est précédé d'une analyse du texte.

L'auteur, dans un premier temps, propose une étude de la nature, du contenu et de l'unité de l'oeuvre. Il conclut que le traité appartient à la catégorie des cours, qu'il dénonce les charlatans qui prétendent que la maladie est à attribuer à un dieu et que seul le cerveau est responsable de celle-ci, et, enfin, qu'après les interrogations du début du vingtième siècle, le traité, dans son intégralité, a été écrit par un seul et même auteur.

Dans un deuxième temps, l'auteur s'interroge sur le dénominatif de maladie sacrée. Il rappelle que durant le Vème et le IVème siècle avant Jésus-Christ, la maladie n'était pas connue sous le nom d'épilepsie. L'auteur du traité prend ses distances d'avec les devins qui considèrent cette maladie comme divine et leur attribue un blâme d'une rare violence dans la Collection. Même si Maladie sacrée n'est pas le seul traité dans lequel les croyances magico-religieuses sont mises en doute, il est le seul qui les condamne avec tant de violences.

On retrouve ensuite la vision hippocratique de la maladie. Selon elle, les causes de cette maladies sont aussi naturelles que celles des autres et fonctionne de la même façon. Ainsi, si un bilieux donne naissance à un bilieux, un épileptique donne naissance à un épileptique. De plus, ce qui peut générer une crise est lié à une mauvaise purge du cerveau pendant la grossesse.L'auteur expose aussi les causes déclenchantes des crises, à savoir les changements brusques (de température, de vents).

L'auteur nous convie ensuite au débat sur l'origine de la pensée, le coeur, le cerveau ou le diaphragme pour conclure que le cerveau en est à l'origine et que c'est l'air qui est à l'origine de la pensée.

Enfin, Jacques Jouanna nous rappelle comment le traité est parvenu jusqu'à nous.

Ce petit livre a l'avantage de procéder à l'analyse du traité, et, tout comme le premier livre cité, de replacer le texte dans le contexte de sa rédaction.

Restant dans les différentes approches de la maladie sacrée, l'ouvrage d'Oswei Temkin, the Falling Sickness propose une histoire de l'épilepsie de l'Antiquité à nos jours. Pour la présente étude, il est nécessaire de lire les quatre vingt une premières pages car elles traitent de l'Antiquité.

Dans un premier temps, l'auteur se penche sur le concept même de Maladie Sacrée. Il explique pourquoi l'épilepsie et plus sujette que d'autres maladies à la controverse. Selon lui, ce traité est révélateur des croyances du Vème siècle. Il explique ensuite que ce traité est représentatif de la vision des médecins de l'époque mais indique également quelles sont les causes, selon les devins, de la maladie et les moyens qu'ils utilisent afin de contrer la maladie. L'auteur établit une distinction subtile : selon lui, la médecine hippocratique ne s'est jamais opposée à la médecine des temples, médecine dite officielle, mais uniquement à la médecine magico-religieuse. Toutefois, bien que les auteurs hippocratiques considèrent que les causes de la maladie soient à rechercher dans la nature, certains considèrent que les pratiques magiques peuvent aider à la guérison.

Enfin, l'auteur rappelle la place de l'épilepsie dans la science médicale antique et propose un historique des théories de la période classique (V-IVème siècle) à Galien ainsi que les remèdes permettant de la guérir.

L'autre ouvrage permettant une approche du sujet est celui de Julie LASKARIS, the art is long, on the sacred disease.

Dans une première partie, l'auteur rappelle quelle était la transmission du savoir médical et établit le rapport entre les guérisseurs et la religion.

Puis, l'auteur fait une analyse linéaire du texte en rappelant ses différentes sections. Elle aborde ensuite la réception du texte par les contemporains d'Hippocrate auprès desquels le texte, ne semble pas avoir eu un impact lors de sa publication. Chez les modernes, certains considèrent que Maladie sacrée fut les prémisses de la médecine rationnelle. Pour d'autres, Maladie sacrée est le texte du corpus dans lequel il y a le plus de trace du divin. Julie Laskarsis considère que l'auteur du traité n'a pas une position si différente des devins qu'il considère comme des charlatans mais les devins ne cherchent pas à démontrer ce qu'ils énoncent.

L'auteur rappelle ensuite les spécificités du texte, la définition d'une technique médicale, la marque des sophistes dans le texte et ce qui permet de soutenir cette idée (utilisation du je) avant d'étudier l'attaque de l'auteur contre ceux qu'il qualifie de charlatans.

L'auteur termine son exposé sur l'aspect physiologique de la maladie sacrée.

Lesley Ann Dean Jones, Women's Bodies in Classical Greek Science

Dans un premier temps, l'auteur traite l'anatomie et la physiologie féminine. Partant de la construction culturelle pour chaque sexe dans les mythes grecs, elle enchaîne sur les différences entre les deux sexes chez les pré-socratiques, chez Hippocrate et Aristote en distinguant l'avant et l'après-puberté. S'ensuit un développement sur les menstrues que ce soit sur son évacuation, son accumulation, sa qualité, son tarissement lors de la ménopause.

Puis, l'auteur s'intéresse à la pathologie féminine c'est-à-dire aux actions permettant le maintien de la santé, les maladies liées aux menstrues et à la vie sexuelle, les remèdes.

Enfin, l'auteur examine le rôle de la femme dans la reproduction en analysant le rôle de l'homme ou la hiérarchie des rapports. Elle indique également l'intérêt que peut avoir le sang des menstrues pendant la grossesse qui, selon l'auteur, se transforme en lait.

L'ouvrage suivant est celui d'Helen King, Reading the Female Body in Ancient Greece.

L'auteur, dans un premier temps, étudie le rapport que la femme entretient avec son corps, et s'interroge sur le rapport entre l'utilisation du sang des menstrues dans les relations des femmes avec les divinités. Puis Helen King aborde le rapport entre Asclépios, dieu de la médecine et les femmes. Elle s'interroge ensuite sur ce que l'on peut qualifier de médecine et l'utilité qu'elle peut avoir pour les femmes. Enfin, elle consacre la dernière partie de son ouvrage à la question de la qualification hystérique qu'on a donné à certaines maladies, les débats autour d'elle afin de savoir si l'hystérie existait réellement aux yeux des Hippocratiques.

Les travaux de Lydie Bodiou sont également à connaître. Dans un premier temps, sa thèse « Histoire du sang des femmes grecques : filles, femmes, mères » qui nous renseigne, dans la première partie sur la parthenos : elle y aborde un point très utile à notre étude pour expliquer la distance que l'on se doit de prendre entre les sources et ce qu'était le réel : le fait que le corps des femmes ne nous est transmis que par les médecins et que ceux-ci étaient des hommes dont les honoraires étaient payés par des hommes. Elle y explique le poids que les contraintes culturelles ont pu faire peser sur le jugement de certains médecins.

Deux autres points me furent utiles, la description de l'utérus dans la partie concernant l'anatomie féminine et l'anthropomorphisme de la matrice qui reprend les maladies dont l'utérus est responsable.

Ensuite, un article parus dans le recueil Au jardin des Hespérides intitulé « Désordres et malheur du corps féminin en Grèce antique ». Au nouveau, elle rappelle que le corps des femmes n'est connu que par le biais des médecins. Elle explique pourquoi les filles sont censées pouvoir tenir leur rôle bien plus tôt que les garçons, et les désordres féminins auxquels elles sont soumises lors de la menarchè ainsi que les remèdes apportés par les médecins hippocratiques. Elle montre ainsi comment la médecine légitime les comportements sociologiques des grecs. Enfin, elle aborde les problèmes que l'utérus peut causer à une femme, même une fois mariée car seul un utérus ouvert est nécessaire pour être en bonne santé. Or, pour que celui-ci le soit, il est nécessaire d'avoir des rapports sexuels. Si l'on est dans l'impossibilité de consulter la thèse de Lydie Bodiou cet, article en est un raccourci.

Restant dans la période où la jeune fille va devenir femme, un articles paru dans les Annales A.E.S. mérite notre attention. Il s'agit de celui de Giulia Sissa « une virginité sans hymen : le corps féminin en Grèce classique » où est abordé le problème de la parthenia, souvent traduit par le mot virginité. En effet, certaines jeunes filles ont eu des enfants (visité par Zeus sous la forme d'une pluie dorée) alors que leur hymen était intact. Dans ces conditions, quel en est l'impact sur elle ? L'auteur explique qu'une fois la sexualité de la jeune fille dévoilée, elle est exclue du cercle des oikos et montre ainsi que la parthenia est une prise politique qui se monnaie entre le père et le futur époux

Toujours aux Annales, on trouve l'article d'Aline Rousselle « Observation féminine et idéologie masculine : le corps de la femme d'après les médecins grecs ».

A nouveau est abordé la question de l'accès au corps des femmes, ce que celles-ci ont pu apprendre aux hommes de leur propre anatomie, ce qu'elles ne leur ont pas dit et pourquoi l'anatomie féminine devait être connu du médecin grec. Toute maladie féminine étant un obstacle à la fécondation, il était nécessaire d'y remédier au plus vite. Ensuite l'auteur aborde le problème de la matrice. Inquiétante pour les médecins, indomptable pour les femmes, il est nécessaire de la connaître. Enfin, l'auteur donne le point de vue des médecins plus tardifs sur la question tel Aristote ou Galien.

Un livre, concernant cette fois la première partie de notre titre IV me fut fort utile. Il s'agit des enfants d'Athéna, écrit par Nicole Loraux. Le chapitre 2 de cet ouvrage, intitulé « sur la race des femmes et quelques-unes de ses tribus » nous rappelle à quel point la femme est, pour l'homme, la plus grande des calamités. Elle explique d'où viennent ces créatures, qui les a façonnées, en quoi cela les installe dans un écart originel vis-à-vis des hommes. Puis, elle expose le point de vue d'un auteur, Sémonide d'Armogos, qui défait l'unité hésiodique pour faire de la femme, non pas une race mais dix.

L'ouvrage de Jean-Pierre Vernant, L'univers, les dieux, les hommes, dans ses deux chapitres intitulés « Guerre des Dieux, royauté de Zeus » et « Le monde des humains » explique bien le mythe de Pandora et la séparation des hommes et des Dieux.

Enfin, pour la dernière partie de notre travail, Histoire de l'hystérie d'Etienne Vrillat, dans son introduction ainsi que dans le premier chapitre nommé « Hystérie, utérus, l'Antiquité gréco-latine », nous rappelle que l'hystérie fut parfois confondue avec l'épilepsie ou maladie sacrée, que celle-ci était liée à l'utérus et ses divagations, que les croyances traditionnelles à son égard perdurèrent même à l'époque d'Hippocrate, à savoir que l'utérus est un petit animal vorace qui se déplace dans le corps des femmes et qu'il est à l'origine de la plupart des maux féminins.

TROISIEME PARTIE

LA NAISSANCE DE LA MEDECINE RATIONNELLE

Pendant longtemps la médecine d'Orient, d'Occident, de l'Islam demeurèrent sous le rayonnement de la médecine grecque. Aujourd'hui, son esprit est toujours vivant. Mais, les débuts en restent mystérieux et obscurs. Or, les commencements sont d'une importance particulière car Hippocrate s'insère dans une tradition dont les premiers chaînons nous échappent. Avant d'être un initiateur, il fut un continuateur. C'est seulement plus tard que son oeuvre devint un point de départ et un modèle147(*). L'auteur de « Ancienne médecine » retrace l'histoire de son art. A l'origine, le but était de donner à l'homme un régime de vie adapté à ses besoins. La méthode médicale résidait dans l'idée de partir des faits et de rejeter toutes hypothèses ne s'appuyant pas sur eux. Par conséquent, on peut dire que l'habitude de l'observation n'était pas une conquête de l'époque classique mais le fruit d'une solide tradition148(*).

Toutefois, la médecine hippocratique n'était pas la seule présente à l'époque classique, il nous faut également étudier les différents types de médecine que côtoyaient Hippocrate et ses contemporains. Enfin, on verra pourquoi le Vème siècle fut la période où l'on s'interrogea sur la médecine magico-religieuse.

Chapitre I

Hippocrate et le Vème siècle

Avant d'aborder toute étude sur la médecine du Vème siècle, il nous faut consacrer une partie à celui qui est considéré comme le père de notre médecine149(*) : Hippocrate. On verra ensuite comment le savoir médical était transmis ainsi que la défense qui fut organisée pour celui-ci dans un contexte de concurrence entre les différentes médecines.

* 142 Lesley Ann Dean-Jones, op. cit. p 11.

* 143 Ibid.

* 144 Ibid., p 12.

* 145 Ibid.

* 146 Ibid.

* 147 René Taton, La science antique et médiévale, « La science dans le monde gréco-romain », Paris, PUF, 1957.

* 148 Ibid.

* 149 Histoire de la pensée médicale en Occident, sous la direction de Mirko.D.Grmek, « la naissance de l'art médical » pp 25-66, tome 1, Antiquité et Moyen Âge, Paris, Seuil,1995, 382p.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand